06 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#InternetDesObjets

xPourquoi voulons-nous des objets intelligents ? Pour The Atlantic, le concepteur de jeux et essayiste Ian Bogost développe une longue et passionnante argumentation pour nous expliquer pourquoi nous vivons déjà dans un ordinateur. « Soudainement, tout est devenu ordinateur ». Des téléphones aux télévisions en passant par les serrures aux grille-pains, des sonnettes aux cadenas… Les gadgets intelligents sont partout. L’informatisation du quotidien a gagné. Personne n’a pourtant besoin d’un cadenas connecté… mais les gens, visiblement, en veulent. On pourrait croire que c’est lié au fait que les consommateurs achètent ce qu’on leur offre… Mais pour Bogost, ce ne peut être une explication suffisante. « Rendre les objets ordinaires informatisés est devenu un but en soi plutôt qu’un moyen de parvenir à une fin ». « L’affection que les gens portent aux ordinateurs se transfère sur tous les objets, même les plus ordinaires. Et plus les gens aiment utiliser l’ordinateur pour tout, plus la vie semble être incomplète si elle n’a pas de liens avec l’informatique ».Bogost a pourtant été très critique envers cet internet des objets dont nous n’avions pas vraiment besoin. (@internetactu). A lire l’article You are already living inside a computer (@TheAtlantic). Crédit photo: Olly / Santi S / Serg036 / Shutterstock / Katie Martin / The Atlantic.

Smart city : la ville de demain sera connectée ou ne sera pas. Face à l’urbanisation croissante et ses défis, les objets connectés vont permettre aux villes de devenir réellement « intelligentes », augmentant ainsi leur attractivité et favorisant leur développement durable. (@LesEchos).

Sommet des start-up : gros plan sur l’internet des objets. « Internet des objets, nouveau paradigme ou chimère ? » Le sommet des Start-up de Lille du 4 octobre 2017 a été l’occasion de s’interroger sur l’irruption massive des objets connectés par le biais d’un cas concret : celui de l’agriculture. De ce point de vue, avec ses 500.000 exploitations agricoles, la France fait figure de laboratoire du futur de « l’AgTech », soit le mariage de l’agriculture avec les nouvelles technologies. En outre, « la France est un vivier de smartech »comme l’a rappelé Alexandre Cuvier, fondateur de la start-up « AgTech » Karnott, invité pour discuter de l’intérêt de l’Internet des objets dans « un environnement a priori non technophile » (@Sciences_Avenir).

#Internet

Lawrence Lessig : « Les principes fondamentaux d’Internet ont été court-circuités et on a laissé faire ». Avec la vague des « fake news » qui ont pollué la campagne américaine, on a découvert la face cachée de la liberté qu’offre Internet, celle de son dévoiement par des acteurs militants, voire des puissances étrangères. Comment enrayer ce phénomène ? Faut-il réguler l’information en ligne ? Le peut-on ? Ou cette information sans contrôle est-elle le futur de l’info ? Rôle des GAFA (les géants du Web : Google, Apple, Facebook et Amazon) dans la diffusion des fake news, neutralité du Net, pouvoirs des Etats et avenir de la démocratie… C’est en homme inquiet que le spécialiste des libertés sur Internet est intervenu au Monde Festival dimanche 24 septembre, lors d’un entretien sur le thème « Peut-on réguler Internet ? ».Lire l’article : Lawrence Lessig : « Internet est la meilleure et la pire des technologies » (@LeMonde).

#Entreprise

Les Fab Lab, ces nouveaux lieux où se réinvente la production parisienne. Paris n’a (presque) plus d’usines, mais on conçoit, fabrique, produit encore beaucoup d’objets dans la capitale. Pas moins de 87 Fab Lab ont vu le jour ces dernières années, soit la moitié des établissements franciliens, selon une  étude de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAU-IDF). De l’imprimante 3D aux découpes laser en passant par des machines à commande numérique sophistiquées, ces nouveaux lieux de fabrication collectifs sont assidûment fréquentés par les artisans, designers, bricoleurs et autres « makers ». Moyennant finances, on y réalise des outils ou des prototypes. « Les Fab Lab représentent 15 % des tiers-lieux franciliens. Leur nombre a beaucoup augmenté, et cela manifeste – à une échelle modeste, certes – un retour de la production en ville. Certains Fab Lab sont très modernes, très « usine du futur », d’autres ont une coloration plus artisanale. Beaucoup sont hybrides, avec du co-working, des formations, de l’accompagnement de projet », souligne Carine Camors, auteure d’une étude pour l’IAU-IDF. (@LesEchos).

#Surveillance

Pourquoi n’avoir « rien à cacher » n’est pas une raison pour accepter la surveillance de masse. « Je n’ai rien à cacher », « je n’ai rien de fait de mal ni d’illégal donc peu importe si on m’espionne ». C’est l’argument auquel se heurtent systématiquement les défenseurs de nos libertés numériques. Mais n’avoir « rien à cacher », et accepter de livrer toutes ses données à Facebook, Google et à une multitude de services « gratuits » tout en sachant, de façon plus précise depuis les révélations d’Edward Snowden, que ces données alimentent directement la surveillance de masse : est-ce vraiment un raisonnement tenable sur le long terme ? Est-ce la société que nous voulons ? Diffusé en salles depuis quelques mois, avant une mise en ligne sous licence Creative Commons prévue pour le 30 septembre, le documentaire « Nothing to Hide » de Marc Meillassoux est une réponse passionnante à cette question cruciale pour notre avenir. (@usbeketrica).

#Cryptomonnaie

Bitcoin, dash, ether, le nouvel eldorado du financement des startups ? Lever 35 millions de dollars en moins de 30 secondes sans passer sous les fourches caudines d’investisseurs pointilleux : de quoi faire rêver bon nombre de startups. C’est la performance réalisée par le navigateur sans publicité Brave en juin 2017, grâce à son ICO (Initial Coin Offering, en anglais). Cette nouvelle forme de financement est en plein boom : “D’une ICO par semaine en 2016, nous sommes passés à deux par semaine en mai 2017, puis deux par jour en juin pour atteindre en moyenne 5 à 10 par jour depuis la rentrée“, témoigne Clément Jeanneau, cofondateur du site ICO Mentor et Blockchain Partner. Selon un rapport Autonomous, 1,2 milliard de dollars ont été investis dans les ICO sur les six premiers mois de l’année, avec parfois des sommes record. La startup Tezos a récolté 232 millions de dollars en juillet pour développer sa blockchain alternative. L’ICO, c’est un peu le mariage entre l’introduction en Bourse et le crowdfunding. Comme les fonds sont levés sur Internet, n’importe qui peut participer : il suffit pour cela de disposer d’un portefeuille en bitcoin ou ether pour acheter des jetons (ou tokens), la “monnaie” émise par la startup. A la différence d’actions, ces tokens ne représentent généralement pas des parts de l’entreprise mais plutôt un droit d’usage de ses services. (@bymaddyness).

Christine Lagarde prend la défense des cryptomonnaies. A l’occasion d’un discours prononcé pour les 20 ans de l’indépendance de la Banque d’Angleterre, la directrice générale du FMI Christine Lagarde a donné sa vision sur l’avenir des banques centrales, en regard des grandes ruptures technologiques : monnaies virtuelles, nouveaux modèles d’intermédiation financière, intelligence artificielle… Dans son allocution, elle a notamment développé une ligne optimiste et bienveillante à l’égard des cryptomonnaies, qui attirent généralement chez les acteurs de la finance traditionnelle, au mieux le scepticisme, au pire l’irritation et les attaques en règle. « Pour l’instant, les monnaies virtuelles comme le bitcoin ne remettent pas en cause l’ordre existant des monnaies fiduciaires et des banques centrales. Pourquoi ? Parce ce qu’elles sont trop volatiles, trop risquées, trop opaques pour le régulateur, piratables, et parce qu’elles reposent sur une technologie qui n’est pas encore à l’échelle. » Christine Lagarde pense que les cryptomonnaies pourraient par exemple être adoptées dans des pays où la monnaie est instable et les institutions sont faibles, ce qu’elle appelle la « dollarization 2.0 ». (@frenchweb).

Bitcoin : pourquoi Goldman saute le pas. L’annonce selon laquelle Goldman Sachs envisagerait d’ouvrir un desk de trading de Bitcoins a pu en surprendre plus d’un, d’autant que la devise ne fait pas consensus à Wall Street . Pourtant, la prestigieuse banque «n’en est pas à son premier coup», rappelle Gonzague Grandval, co-fondateur de Chainforge. Elle a investi dans la start-up Circle, spécialisée dans les transactions en bitcoins, elle publie des analyses financières portant sur les crypto-monnaies. En étant le premier établissement à faire savoir publiquement qu’il envisage de se lancer dans le trading de bitcoin, Goldman envoie un signal clair: elle se situe à un niveau de maturité supérieur en comparaison à ses rivaux en matière de cryptomonnaies et de blockchain – la technologie qui les sous-tend. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Conversation avec Yann LeCun : « Aujourd’hui, Facebook est entièrement construit  autour de l’intelligence artificielle ». Yann LeCun, 55 ans, apprend aux machines à réfléchir. Il travaille depuis trente ans sur la méthode du deep learning (apprentissage profond) des machines. Le directeur du laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Facebook, pionnier des réseaux de neurones artificiels, était invité samedi 23 septembre au Monde Festival. Dans cet extrait, il explique comment Facebook utilise des systèmes d’intelligence artificielle. « On ne s’en aperçoit pas mais Facebook aujourd’hui est entièrement construit autour de méthodologies d’intelligence artificielle », affirme-t-il. Pour voir l’intégralité de la rencontre sur le site @LeMonde

Intelligence artificielle : Google DeepMind se dote d’une unité de recherche sur l’éthique. « La technologie n’est pas neutre, et les ingénieurs doivent prendre leurs responsabilités concernant l’impact éthique et social de leur travail. » C’est avec ces mots que DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle (IA) londonienne rachetée par Google en 2014, a annoncé mardi 3 octobre sur son blog la création d’une unité de recherche en son sein sur les questions éthiques. « Nous pensons que l’IA peut bénéficier au monde de façon extraordinaire, mais seulement en se tenant aux plus hauts standards éthiques », écrit l’entreprise. DeepMind est notamment connue pour avoir mis au point AlphaGo, le premier programme informatique à avoir battu les meilleurs professionnels du jeu de go, en mars 2016 – un bel exploit dans le monde de l’intelligence artificielle. Mais elle l’est aussi pour son partenariat très critiqué avec les hôpitaux londoniens du National Health Service (NHS), qui avait mené au partage des données de 1,6 million de patients. (@Pixelsfr).

05 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

xLogements inoccupés à Paris: Airbnb n’est pas le problème, mais une solution ! Airbnb est accusée de faire partir la population du centre de Paris. Répondant à ces allégations, Emmanuel Marill, le Directeur Général France d’Airbnb, stipule que ce sont les politiques de l’urbanisme qui ont provoqué l’exode des habitants. « En 1954, 214 000 personnes habitaient dans les quatre premiers arrondissements parisiens. En 1999 ils n’étaient plus qu’une centaine de milliers. Vous avez bien lu, en cinquante ans, la population du centre de Paris a diminué de moitié. La faute à Airbnb et à la location meublée touristique ? Ces accusations sont infondées, le coupable, facile. Loin de faire fuir les habitants, Airbnb permet aujourd’hui à des dizaines de milliers de Parisiens de payer leurs charges de vie quotidienne et de logement. » Lire la suite sur le site du (@FigaroVox). Crédits photo : Ludovic Marin / Afp.

#Quartier

« ma-residence.fr » tisse du lien social dans la ville et ses quartiers. Et si on se disait plus qu’un simple bonjour le matin entre voisins, en sortant le matin », explique Charles Berdugo, le fondateur de la plateforme et de l’entreprise éponyme : « ma-residence.fr ». « A l’heure où les rapports humains se délitent et que le sentiment de solitude progresse, les attentes en matière d’amélioration du lien social sont fortes dans notre société ». Convaincu que malgré les comités de quartiers, souvent initiés par les collectivités territoriales, il y avait quelque chose à faire en s’aidant des nouvelles technologies, Charles Berdugo et son équipe lancent une plateforme de partage, facilitant l’échange et l’entraide de proximité. C’est ainsi qu’est né, il y a tout juste dix ans, « ma-residence.fr ». L’idée était simple. Il s’agissait de la lancer auprès de ses voisins, mais aussi des collectivités, associations, commerçants, propriétaires de bien et d’une manière générale tous les acteurs de la vie locale. (@villeintelligente).

#Economie

Les rois du Net à l’assaut du monde physique. « Le logiciel mange le monde », écrivait le célèbre investisseur Marc Andreessen en 2011. Oui, mais il le croque plus facilement quand il est intégré dans des produits physiques qui permettent de démontrer ses prouesses. C’est la conclusion à laquelle aboutissent aujourd’hui quatre des Gafam, Google, Facebook, Amazon et Microsoft, qui ne veulent plus se contenter du monde virtuel mais s’imposer aussi dans le monde physique. Les quatre géants de la côte Ouest adoptent de plus en plus le modèle du premier A de l’acronyme, Apple, qui a fait de l’imbrication entre software et hardware sa marque de fabrique, ne vendant jamais l’un sans l’autre. L’un des plus flagrants exemples de ce revirement est Google. Mercredi 27 septembre, le géant de la recherche en ligne va dévoiler la deuxième génération de Pixel, des smartphones haut de gamme qu’il a lancés il y a un an. Et il a confirmé ses ambitions dans ce domaine à la mi-septembre,  en investissant 1,1 milliard de dollars dans HTC pour faire venir 2.000 de ses ingénieurs et designers sous son toit. (@LesEchos).

TaskRabbit ou l’économie du partage au quotidien. Cette application américaine permet à ses utilisateurs de faire appel à d’autres membres de la communauté pour réaliser des tâches de la vie quotidienne contre rémunération. Aider un voisin à déménager, lui porter ses courses, l’aider à faire des recherches en ligne ou remplir des dossiers administratifs : autant de sources d’emploi longtemps restées insoupçonnées mais qui font le grain des applications « d’entraide » comme TaskRabbit. Lancée en 2008, cette application dite de l’économie de partage a prospéré sur le lit de la crise de l’emploi. Cette nouvelle forme d’emploi alternatif, ou le plus souvent de complément d’emploi, permet à chacun d’arrondir ses fins de mois. C’est une sorte d’« ubérisation » des tâches quotidiennes. (@LeMonde).

#Travail

« Rémunération à la microtâche » : ces Français qui travaillent pour 2,50 euros de l’heure. Via internet, une nouvelle forme de travail à la tâche émerge. Pour arrondir leurs fins de mois, ou en attendant de retrouver un emploi stable, certaines personnes réalisent de petites tâches, pour lesquelles elles sont rémunérées quelques centimes d’euro. (@franceinfo).

#Agriculture

La jeune pousse toulousaine de robotique agricole « Naïo Technologies » vient d’obtenir le Pass French Tech. Ce label national est attribué aux pépites reconnues pour leur croissance et la qualité de leur innovation. Elle pourra donc bénéficier d’un accompagnement privilégié auprès des partenaires économiques. Son ambition est de devenir le leader mondial de la robotique agricole. Lire le blog Tout ce qui buzz sur le site de @France3MidiPy.

#Fiscalite

La Commission européenne a lancé, mercredi 4 octobre, une nouvelle offensive contre les montages fiscaux d’Amazon au Luxembourg et d’Apple en Irlande. Près de trois ans jour pour jour après avoir ouvert une enquête approfondie contre les pratiques fiscales d’Amazon, l’exécutif européen a exigé de l’entreprise américaine qu’elle rembourse 250 millions d’euros aux autorités fiscales luxembourgeoises qui lui ont, selon lui, accordé « des subventions déguisées ». La Commission européenne a aussi décidé de s’attaquer à l’Irlande, qui n’a toujours pas récupéré auprès d’Apple plus de 13 milliards d’euros d’impôts impayés, comme il lui avait été ordonné il y a un peu plus d’un an.  (@LeMonde).

#Estonie

Pourquoi l’Estonie a dix ans d’avance sur les autres pays dans le domaine des technologies du numérique ? « il faut dix-huit minutes pour démarrer une entreprise en ligne et trois minutes pour déposer une déclaration de revenus », peut-on lire sur le site officiel du gouvernement estonien. Ainsi administration, écoles, transports : tout se fait en ligne. Si bien que ce pays balte d’1,3 million d’habitants est qualifié de nation la plus connectée au monde. Depuis la création de la carte E-residency en décembre 2014, toute personne n’ayant pas la nationalité estonienne de bénéficier d’une identité numérique leur permettant d’accéder à des services de création d’entreprise, de services bancaires… « Les seules choses qu’un Estonien ne peut pas faire en ligne, c’est se marier ou divorcer ! » affirme la présidente estonienne Kersti Kaljulaid.

Vendredi 29 septembre, à l’occasion du sommet numérique européen de Tallinn (Estonie), les centres nationaux du numérique de plusieurs États ont annoncé leur projet de mutualiser leurs expertises à travers des « digital squads ». L’objectif : fluidifier les discussions entre les institutions européennes et les écosystèmes numériques propres à chaque pays. (@MashableFR).

#Journalisme

[Etude] Le data journalisme de plus en plus plébiscité par les rédactions. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. « Le data est partout, dans toutes les bouches, vu tant comme une opportunité économique qu’une menace à la vie privée. Les citoyens exercent désormais leur droit d’accès aux GAFA  afin, supposément, d’en reprendre le contrôle. L’époque est à la demande de transparence et à l’open data. Mais ces données, même accessibles, ne sont pas toujours compréhensibles ! C’est le rôle du data journalisme dont le NewsLab de Google tente de clarifier les enjeux dans son étude. La maîtrise du data comme enjeu. Beaucoup évoquent le Big Data sans avoir réellement conscience de la réalité que ce terme recouvre : quantité de données brutes aux formats variées, non structurées au point qu’elles sont inexploitables de manière automatisée. Elles représentent potentiellement une mine d’informations pour celui qui saura l’en extraire. Lire la suite sur le de @MetaMedia.

#Youtube

Les youtubeurs vont pouvoir bénéficier des aides du CNC. Les créateurs de vidéos sur internet, tels les youtubeurs, vont pouvoir bénéficier de financements du CNC, a annoncé mardi le Centre national du Cinéma et de l’image animée. Ce nouveau fonds d’aide sera doté de 2 millions d’euros par an. « L’idée c’est d’aller chercher les nouveaux créateurs là où ils se trouvent. Il est essentiel pour nous de soutenir ces nouvelles écritures qui utilisent de nouveaux formats, de nouveaux codes de réalisation », a indiqué la présidente du CNC Frédérique Bredin, lors d’une présentation. Le CNC, qui souhaite soutenir une centaine de projets par an, a dû imaginer un nouveau mécanisme de soutien, pour répondre aux spécificités de cette production vidéo, « spontanée et sans diffuseur ». Le mécanisme a été mis au point au terme d’une consultation avec une centaine de youtubeurs, lancée il y a un an. « On accompagne un écosystème qu’on est en train d’intégrer à notre exception culturelle », a souligné Julien Neutres, responsable du projet au CNC. (@LExpress).

04 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville


Quel lien peut-il y avoir entre économie numérique et territoire ? Les digitals nomads, en nouvelle élite globalisée, s’installent dans des lieux paradisiaques, y jouissent du faible coût de la vie et d’une liberté économique et parfois fiscale sans égale. Showroomprive, pépite française, s’est établie dans des bassins d’emploi en difficulté et y développe des liens forts. Quel sens le territoire prend-il dans ces deux exemples ? Avec Jonathan Dizdarevic, Coline Rivière, Brieux Férot. Conférence filmée à la Grande Halle de la Villette le 8 juin 2017, pour le Live de Futur en Seine.

Début 2018, une ville miniature sera inaugurée à la cité Descartes à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Equipée de multiples capteurs, elle sera placée dans une chambre capable de simuler n’importe quel événement climatique. Baptisée Sense City, cette plateforme de Recherche & Développement unique en Europe doit permettre aux villes d’avancer dans la transition écologique, d’analyser la qualité et la durabilité des réseaux urbains… « L’avantage de cette mini-ville en chambre climatique est de pouvoir mettre des capteurs partout, sans générer d’inconfort ou d’inquiétude », souligne Anne Ruas, chercheuse à l’Ifsttar et coordinatrice du programme.  (@LeMonde).

Le maire de São Paulo a dévoilé sa vision de ville intelligente pour la plus grande ville d’Amérique du Sud. Elle inclut la numérisation de la prestation des services publics et l’amélioration de la sécurité publique via l’utilisation de la technologie. « Nous voulons faire de São Paulo une capitale mondiale, et non une province, et cela inclut d’en faire une ville numérique », a-t-il déclaré. « La première tâche pour y parvenir consiste à réduire la bureaucratie. La prestation des services publics sera totalement numérique : vous ne verrez plus aucun papier, timbre et tout le reste », a promis le maire, ajoutant que les services aux citoyens seront entièrement en ligne d’ici décembre 2018. « Les personnes n’auront plus besoin d’être là physiquement pour demander toutes sortes de services, car elles pourront demander ce dont elles ont besoin via leur ordinateur ou leur smartphone. » (@zdnetfr).

#Logement

Entre Airbnb et Paris, la fête des voisins est finie. Qu’il semble loin ce mois de février 2015. Dans le froid parisien, mais sous la chaleur des dorures de l’Hôtel de Ville, Paris accueillait le fondateur d’Airbnb, le New-Yorkais Brian Chesky. Une première visite officielle dans la capitale pour ce trentenaire dont la start-up est aujourd’hui valorisée plus de 30 milliards de dollars. Et un signe fort pour l’entreprise dont le marché parisien est rapidement devenu la première destination mondiale en nombre de voyageurs. Depuis Paris est bien décidée à faire régner l’ordre sur ses terres et surtout à faire respecter la réglementation sur le marché du logement locatif saisonnier qui limite à 120 nuitées par an la location. A partir de lundi 2 octobre, les propriétaires de logement souhaitant louer leur appartement sont invités à s’enregistrer à la Mairie puis à communiquer leur numéro à la plateforme. Une démarche volontaire dans un premier temps, mais qui deviendra obligatoire à compter du 1er décembre, ce qui devrait limiter les abus. (@LExpress).

#Transport

Conquête de Mars en 2022, Paris-New York en 30 minutes : les nouveaux objectifs d’Elon Musk. Elon Musk n’est pas un entrepreneur comme les autres. Le milliardaire d’origine sud-africaine soigne autant sa communication que les multiples projets sur lesquels il planche. Tesla, Neuralink, Boring : autant de « révolutions » lancées par celui que certains n’hésitent pas à qualifier d’Iron Man en vrai. Ces dernières semaines, c’est Space X, l’entreprise qui a pour objectif de donner un coup d’accélérateur aux voyages spatiaux, qui bénéficie de la com maîtrisée d’Elon Musk. Les entrepreneurs de la Silicon Valley ont plusieurs mantra, et parmi eux, celui que l’on pourrait résumer ainsi : « c’est en échouant qu’on finit par réussir ». Il y a quelques semaines, Elon Musk jouait des échecs de ses fusées Space X dans une vidéo mise en ligne sur son compte Instagram. Pourtant, les réussites de Space X sont nombreuses. Le 30 mars 2017, une fusée déjà utilisée était renvoyée dans l’espace pour la première fois. Fin août, les combinaisons spatiales de Space X étaient révélées. (@usbeketrica).

#Incubateur

Inauguré jeudi 28 septembre dans les environs d’Aix-en-Provence, The.Camp est un campus nouvelle génération, pensé pour que les entreprises mais aussi les startups, étudiants et experts puissent travailler ensemble sur la technologie et la « ville de demain ». Imaginé par Fréderic Chevalier, entrepreneur de la région PACA décédé dans un accident de moto en juillet, définit ainsi ce nouveau lieu : « La ville est devenue l’écosystème dominant de l’humanité et nous pose des défis de taille et de conséquences vitales ! La complexité, la variété et l’interdépendance des questions écologiques, scientifiques ou sociétales que cela soulève les rendent inaccessibles à une réflexion isolée. Les réponses que nous apportons ne peuvent être que collaboratives. ». Tarik Ghezali, entrepreneur social qui participe au projet, explique pour sa part : « The Camp peut s’affirmer comme un lieu où l’on fabrique et met en scène de nouveaux imaginaires pour se projeter dans l’avenir. Aujourd’hui, la Silicon Valley nous propose une vision ultratechniciste et post-humaine du futur. The Camp peut proposer une vision bien plus humaniste, propre à la tradition européenne ».

Le pitch start-up. The Camp, une Station F provençale. Antoine Meunier, chargé de la communication de The Camp, est l’invité du Pitch Start Up : « The Camp est un camp de base pour explorer le futur. Cela ressemble en partie à Station F mais il n’y pas que des start up. On y trouve aussi un fablab, un laboratoire urbain pour travailler en lien avec les collectivités locales, des formations pour les cadres du privé et du public, etc. Tout cela dans un espace accueillant, en Provence, avec une offre d’hébergement. » (@franceinfo).

#Cryptomonnaie

Le buzz des Etats-Unis : Goldman Sachs envisage de se lancer dans le bitcoin. Alors que la plupart des grandes banques de Wall Street ont peur des cryptomonnaies, Goldman Sachs, fidèle à sa réputation de preneur de risque, envisage de se lancer dans le courtage de bitcoin, cette monnaie virtuelle fort controversée. «Pour répondre à la demande de nos clients qui s’intéressent aux monnaies virtuelles, nous réfléchissons à ce que nous pourrions développer», a indiqué un porte-parole. Selon le «Wall Street Journal» , qui a révélé l’information, Goldman pourrait encore faire machine arrière, mais la banque envisage sérieusement de créer une équipe de traders dédiés aux cryptomonnaies. Le bitcoin est une monnaie numérique qui fonctionne de façon décentralisée, reposant sur un réseau d’ordinateurs, plutôt que sous la supervision d’une banque centrale. Les utilisateurs, qui peuvent conserver leur anonymat, peuvent l’échanger directement, sans passer par une banque. (@LesEchos).

#DataCenter

Alibaba va étendre son cloud mondial avec quatre nouveaux datacenters d’ici 2018. Alibaba poursuit sa course mondiale dans le cloud public d’infrastructure. Sa division Aliyun (ou AliCloud), le pendant d’Amazon Web Services chez Amazon, se prépare à ouvrir quatre nouveaux datacenters hors de Chine : un en Malaisie avant la fin 2017, puis trois d’ici mars 2018 en Indonésie, en Inde et en Europe. Son infrastructure d’informatique à la demande sera ainsi étendue à 18 sites dans le monde, dont 12 hors de l’Empire du milieu (Hong Kong compris). Le groupe de Jack Ma est présent dans le cloud public depuis 2009 avec des services d’infrastructure à la demande comparables à ceux d’Amazon Web Services, la référence absolue sur le marché. (@LUsineDigitale).

#Presse

Google veut aider la presse en limitant l’accès gratuit aux articles. Accusé de piller le contenu des médias, Google va proposer de nouveaux outils aux éditeurs de presse pour les aider à gagner des abonnés, notamment en leur permettant de réduire le nombre d’articles en accès gratuit, a-il- annoncé lundi 2 octobre. Google va leur permettre de choisir le nombre d’articles en accès gratuit, un « échantillonnage flexible », qui remplace donc le système en place jusqu’ici, qui exigeait des éditeurs, pour les référencer, un minimum de trois articles gratuits par jour avant de diriger le lecteur vers un portail d’abonnement. « Même si les études montrent que les gens sont de plus en plus habitués à payer pour accéder à l’information, le processus, parfois pénible, de souscrire un abonnement peut rebuter. Ce n’est pas bon pour les utilisateurs, ni pour les éditeurs de presse pour lesquels les abonnements sont une source croissante de revenus », écrit le géant technologique lundi sur son blog officiel, ajoutant avoir « discuté avec des éditeurs », comme le New York Times ou le Financial Times, pour régler ces problèmes. (@latribune).

#Mobilite

Les Français font plus de recherches Google sur mobile que sur ordinateur. Pour la première fois, les recherches sur téléphone portable ont dépassé en France les requêtes sur ordinateur en France, a annoncé Google. C’était déjà le cas aux États-Unis depuis deux ans. En France, ce renversement de tendance s’est effectué au mois d’août. L’occasion pour le moteur de recherche américain de communiquer de nouveau sur les efforts nécessaires pour améliorer l’accès des sites sur mobile, un sujet qu’il défend depuis plusieurs années face aux professionnels du Web. « C’est l’occasion de souligner à nouveau l’importance du mobile et de conseiller l’industrie pour bien saisir cette opportunité : notamment en termes de vitesse », a ajouté Jalil Chikhi, responsable notamment des secteurs finance et assurance chez Google France. D’après le moteur de recherche, la moitié des utilisateurs sont susceptibles d’abandonner leur visite mobile si la page prend plus de 3 secondes à se charger. La vitesse de chargement d’un site mobile est en moyenne de 9 secondes en Europe et au Proche-Orient. (@FigaroTech).

 

03 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journaliste

xÉtude : comment les journalistes français utilisent les réseaux sociaux. Cision et Canterbury Christ Church University publient les résultats de l’étude 2017 sur les journalistes et les réseaux sociaux. Sous-titrée « les digital natives bousculent les codes », elle permet de faire le point sur l’évolution des pratiques des journalistes sur les réseaux sociaux (plateformes utilisées, impact sur le journalisme…). En 2017, seuls 6% des journalistes n’utilisent pas les réseaux sociaux dans le cadre de leur travail – ils étaient 9% en 2015-16 et 15% en 2012. La plupart des journalistes (70%) consacrent jusqu’à 2 heures par jour aux réseaux sociaux. Lorsqu’on les interroge sur leurs objectifs, ils citent la promotion des contenus, la veille d’information, le networking et les interactions avec leur audience. (@BlogModerateur).

#Commerce

Des milliers de robots s’activent chez les géants du commerce en ligne. Des milliers de robots s’activent dans les entrepôts du géant chinois du commerce en ligne, Alibaba, comme chez son concurrent américain, Amazon. Quasiment sans présence humaine. Selon la Banque mondiale, entre 1990 et 2007, le déploiement des robots aura eu un effet massif sur l’emploi : en moyenne, aux États-Unis, l’implantation d’un robot pour 1 000 salariés fait disparaître cinq à six postes de travail. Près de 70 % des emplois dans les pays développés seraient concernés par la robotisation. (@lemondefr).

#Assurance

Wilov veut casser les codes de l’assurance auto. Proposer une assurance automobile à l’usage. Pas selon le nombre de kilomètres effectués, comme certains assureurs le proposent désormais, mais en fonction du nombre de jours dans le mois où le conducteur utilise sa voiture. C’est le nouveau modèle de « pay when you drive » qu’entend développer Wilov, une jeune start-up qui vient d’être distinguée dans le cadre de la l’Insurtech Business Week organisée par le pôle de compétitivité Finance Innovation. Wilov n’est pas une compagnie d’assurance mais officie comme courtier. Pour commercialiser son nouveau produit, elle a noué un partenariat avec Suravenir Assurance, une filiale du Crédit Mutuel Arkea. « Cela nous permet de distribuer des produits d’assurance à des consommateurs. La différence avec une compagnie d’assurance c’est que nous ne portons pas le risque des contrats dans notre bilan », détaille Pierre Stanislas, co-fondateur de la jeune pousse avec Philippe Breuils et Anne-Claude Pont. (@LUsineDigitale).

#Finance

Les 5 et 6 octobre prochains, pour sa 3ème édition Bordeaux FinTech analysera les tendances de la fintech : la finance à l’heure de la révolution digital, des relations clients repensées, des nouveaux services avec l’intelligence artificielle, la blockchain… « Le réveil de la tech » est le thème de cette édition 2017. Il sera notamment question d’intelligence artificielle et de relation client, de big data et d’appartenance des données ainsi que des expérimentations menées ces 18 derniers mois en matière de blockchain. Désormais, le développement des FinTech dans l’industrie financière est une réalité. Entre 2010 et 2015, cela a généré un investissement total de 49,7 milliards de dollars dans le monde. De nouveaux venus sont en train d’investir tous les métiers de la banque, du financement au paiement en passant par l’investissement. La cagnotte en ligne Leetchi est une des plus belles réussites dans le domaine des nouvelles solutions de paiement en France.

C’est quoi une Fintech ? Contraction de finance et technologie, sur le modèle de l’expression « biotech » dans la santé, le terme « Fintech » serait apparu pour la première fois dans les années 1980-90 dans la presse anglo-saxonne spécialisée. Il s’est vraiment répandu après la crise financière de 2007 en dehors du monde de la finance pour décrire des entreprises innovantes, plutôt jeunes, utilisant les technologies du numérique, du mobile, de l’intelligence artificielle, etc., pour fournir des services financiers de façon plus efficace et moins chère. Il s’agit généralement de startups, même si des acteurs historiques du paiement ou du logiciel bancaire se présentent parfois sous ce terme plus tendance. (@latribune). A lire : Bruxelles pourrait envisager un cadre européen afin d’accompagner le développement des fintech. « Une réflexion pourrait être lancée pour la création d’un passeport européen en matière de financement participatif », écrit la Direction générale du Trésor. (@LesEchos).

#Education

« Ne pas comprendre le numérique aujourd’hui, c’est devenir analphabète demain ». Une société française spécialisée dans l’informatique, Unowhy, a organisé une visite de presse de ses locaux à Neuilly-sur-Seine, vendredi 29 septembre, pour découvrir « La Nouvelle Classe ». Ce lieu est une sorte de laboratoire où sont présentées les dernières innovations numériques en matière d’éducation, comme la tablette Sqool, le microscope portatif et plusieurs programmes permettant d’apprendre aux enfants à coder dès le plus jeune âge. Car pour Jean-Yves Hepp, le président-fondateur d’Unowhy, cela ne fait aucun doute : le futur de l’éducation passe bien par le numérique. (@usbeketrica).

#RealiteVirtuelle

Les cinq grands défis qui attendent la réalité augmentée. La réalité augmentée est une tendance qui s’inscrit dans la durée à travers une montée en puissance progressive. D’énormes progrès ont été réalisés sur les dernières années. Mais, le chemin à parcourir est encore long et de véritables défis existent avant qu’elle ne puisse toucher un plus large public. Les équipements de réalité augmentée proposés par Google ou Apple qui existent actuellement sont objectivement déjà géniaux. Ils nous donnent accès à des concepts dont on ne pouvait rêver il y a 15 ou 20 ans. Le problème, c’est que certaines annonces et promesses nous ont fait rêver. Désormais, on s’attend à toujours plus, toujours mieux, toujours plus rapidement. Mais, le chemin à parcourir est encore long. Plusieurs défis se doivent d’être relevés rapidement afin de pouvoir continuer la marche en avant. @rvfrance fait le point.

#Transhumanisme

Sur France Inter : le transhumanisme est-il une provocation ? Et si les robots mettaient la moitié de la population au chômage ? Et si l’on pouvait relier Paris à Francfort en quelques minutes ? Et si l’on pouvait vivre éternellement grâce à des implants ? Toutes ces questions, et plus globalement « les conséquences de la transformation numérique dans notre quotidien », Didier Si Ammour les triture dans C’est pour aujourd’hui ou pour demain, une passionnante série de débats qui a connu sa deuxième ­saison sur France Inter cet été. Dans une ambiance sonore agréable et ­dynamique, habillée d’extraits de films, de reportages ou d’interviews, il convoque des experts, chercheurs ou entrepreneurs pour brosser l’état actuel des connaissances et des expé­rimentations, et envisager les pistes du futur. (@telerama) Voir l’émission du 19 aout sur @FranceInter : Transhumanisme : la marche vers l’immortalité ?

#Robotique

Un robot sexuel envoyé en réparation après avoir été maltraité. Son créateur aurait dû penser à une pancarte du type «merci de me toucher avec les yeux». Samantha, robot sexuel à 3.000 livres (environ 3.400 euros) pourvu d’une forme d’intelligence artificielle, a besoin de réparations après avoir été maltraitée à répétition lors du Ars Electronica Festival autrichien où elle était exposée début septembre, rapporte le site de la BBC. Dans une interview à Metro, Sergi Santos, le concepteur de Samantha, a raconté le calvaire qu’a enduré sa poupée : « Les gens s’en sont pris à ses seins, ses bras et ses jambes. Deux doigts ont été cassés. Elle a été lourdement souillée. Les gens peuvent être mauvais. Parce qu’ils n’ont rien compris à la technologie et qu’ils n’avaient pas besoin de payer pour la toucher, ils l’ont traitée comme des barbares. » (@slatefr).

#ReconnaissanceFaciale

Votre visage pourrait devenir votre titre de transport dans la station de métro du futur. Cubic Transportation Systems, la société américaine à l’origine de la carte de transport londonienne Oyster, travaille présentement à la mise au point d’un nouveau système de billetterie ayant recours à des technologies de reconnaissance faciale, de balayage des veines palmaires et de suivi d’objets pour réduire les files d’attente. Selon un rapport publié dans Wired, le système de billetterie biométrique de Cubic permettrait de réduire la congestion à l’entrée des stations en supprimant les portillons d’accès. Leur prototype de système d’entrée rapide sans portillon « FasTrack » utilise une technologie de suivi d’objets qui surveille les usagers à leur passage. « L’achalandage du transport en commun est appelé à croître », affirme Dave Roat, directeur de la stratégie chez Cubic. « Comment gérer cette croissance en favorisant la circulation des passagers dans les stations ? » (@iatranshumanism)

#Quantique

Ordinateur quantique : Microsoft accélère. Les ordinateurs quantiques se comptent encore sur les doigts de quelques mains, mais Microsoft veut déjà penser à la suite. L’entreprise américaine a affirmé mardi 26 septembre durant sa conférence « Microsoft Ignite » qu’elle planchait sur un langage de programmation pour développer des applications sur des ordinateurs quantiques. Alors que les ordinateurs d’aujourd’hui traitent les informations qu’ils reçoivent sous la forme de « bits », des 0 et des 1, les ordinateurs quantiques fonctionnent différemment. De fait, chaque bit peut être soit un 0, soit un 1, soit un 0 et un 1 en même temps. Les ordinateurs quantiques fonctionnent donc selon un nombre de « qubits ». En théorie, cette réalité permet une capacité de calcul décuplée. Afin de prendre en compte cette donnée extrêmement importante, Microsoft planche sur un langage de programmation pour que les développeurs puissent se saisir du sujet. De fait, comme le remarque Extreme Tech, programmer un ordinateur quantique aujourd’hui relève plus des physiciens que des informaticiens. (@LesEchos). A lire Microsoft va intégrer un langage de programmation pour ordinateurs quantiques à Visual Studio (@LUsineDigitale).

02 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 2 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#DonneesPersonnelles

xVoici comment l’algorithme de Facebook a trié nos contenus pendant des mois. Comment Facebook opère sa sélection parmi des milliards de contenus pour nourrir le News Feed ? Récit d’une expérimentation par Nathalie Pignard-Cheynel, Jessica Richard et Marie Rumignani (The Conversation). Le News Feed (fil d’actualité) de Facebook célèbre ses onze ans avec deux milliards d’utilisateurs. Pourtant, beaucoup de mystères et de polémiques entourent son fonctionnement. Pour aider nos étudiants à mieux comprendre cette boîte noire, nous avons mené une expérimentation pédagogique inédite, au sein de l’Académie du journalisme et des médias de l’Université de Neuchâtel. Comment Facebook opère sa sélection parmi des milliards de contenus pour nourrir le fil d’actualité de chacun de ses utilisateurs ? Entre modifications incessantes et débats autour de ses effets (bulle filtrante, fake news, etc.), l’algorithme de Facebook demeure opaque et lointain. Un sondage auprès des étudiants de notre école de journalisme confirme cette impression. La totalité des premières années de Master possède un compte Facebook, le consulte plusieurs fois par jour et 90 % déclare l’utiliser pour accéder à de l’information (comme près de la moitié des Américains). Et pourtant, quasiment aucun de nos étudiants n’avait déjà cherché des informations sur le fonctionnement du News Feed ranking algorithm (c’est son nom). (@slatefr). Crédit photo : Josh Edelson / AFP.

Tinder, l’appli de rencontres qui sait (vraiment) tout de vous. Une journaliste a demandé à Tinder de lui fournir les données personnelles collectées sur elle depuis qu’elle utilise l’application de rencontres. La journaliste a reçu une réponse. Pas un simple e-mail de quelques lignes, mais une compilation de 800 pages, comme elle l’a raconté sur le site du journal britannique The Guardian. 800 pages de données pour une seule utilisatrice : ses likes Facebook, ses photos Instagram (d’un compte pourtant supprimé), l’âge des hommes qui avaient « matché » avec son profil, le nombre de connexions, le lieu et la durée des conversations ou encore ses préférences sexuelles… (@ouestfrance). A lire : Vos amours sur Tinder agitent la toile (@franceinter).

#Incubateur

On a visité thecamp en avant-première à Aix-en-Provence. Les vitres sont encore sales et le gazon (artificiel) de l’amphithéâtre en plein air est en cours de pose. Les camions s’activent pour finaliser les équipements sportifs du futur, tandis qu’un groupe de « pionniers » entament un yoga du rire. Les pionniers ? Les premiers « campers » qui ont eu le droit de découvrir thecamp avant sa « bêta ouverture » – les guillemets soulignent le jargon de thecamp, mélange d’anglais, français et vocabulaire de l’innovation –, prévue ce jeudi 28 septembre, devant un parterre de 1.000 personnes (le président Macron a longtemps été annoncé mais ne devrait finalement pas venir…). (@makeryfr).

#Agriculture

Les agriculteurs hackeurs du Nebraska. Kyle Schwarting, agriculteur de 36 ans, marié, trois enfants, vit dans une ferme isolée Il explique : « Un tracteur récent contient entre cinq et dix boîtiers informatiques, et des dizaines de capteurs qui contrôlent le moteur et mesurent toutes les tâches de production, semis, épandage, pulvérisation, récolte… Il y a aussi le GPS, qui nous aide à tracer les sillons. » Toutes ces données sont transmises vers les data centers des constructeurs par un émetteur satellite juché sur le toit du tracteur ou un émetteur téléphonique installé dans la cabine. Les données de production agricole sont revendues aux fabricants d’engrais et de pesticides, et à des cabinets de consultants agronomiques. Mais, d’autre part, l’informatique embarquée sert à empêcher les agriculteurs de réparer eux-mêmes leurs engins. Les ordinateurs de bord sont verrouillés, et seuls les concessionnaires agréés possèdent les logiciels permettant de diagnostiquer une panne, puis, après réparation, de faire redémarrer le moteur. (@Pixelsfr). A lire : Quand les fermiers américains sont obligés de pirater leurs propres tracteurs pour pouvoir les réparer (@20minutes).

#PolicePredictive

Après le dossier de @internetactu sur la justice prédictive, intéressons-nous à la police prédictive. 1/1 – La police prédictive peut-elle produire autre chose que des banalités ? Lors de la journée d’étude organisée par l’Institut national des hautes études sur la sécurité et la justice, il n’a pas été question que de justice prédictive. Il a aussi été question d’un tout autre sujet, celui de la police prédictive. Sur InternetActu.net nous avons avec constance été très critique envers la police prédictive (voire notamment « Predpol, la prédiction des banalités »). Malgré des annonces d’expérimentations en France, celles-ci sont plutôt restées discrètes, tant sur leurs fonctionnements que sur leurs résultats… Le Colonel Philippe Mirabaud commande le groupement de la gendarmerie départementale du Nord rappelle que la police et la gendarmerie utilisent déjà de nombreuses bases de données et systèmes d’information, chacun avec leurs finalités. Mais regrette que bien souvent, l’analyse de leur usage n’aille pas plus loin qu’une analyse statistique.

2/2 – Vers une prédiction responsable ? Jeremy Heffner est data scientist chez Azavea, une « B Corp », une entreprise privée spécialisée dans l’analyse géographique et qui agit pour l’intérêt général. Il est le responsable d’un des principaux projets d’Azavea, Hunchlab (@hunchlab), un outil de police prédictive, concurrent direct de Predpol qui ne s’intéresse pas seulement à la prédiction du crime, mais à comment aider la police à répondre à ces prédictions afin d’apporter non seulement une mesure de la criminalité, mais surtout un effet et évaluer l’impact de ce retour. Le projet ne se définit d’ailleurs pas comme un projet de prédiction du crime, mais comme « un logiciel de gestion de patrouille de police proactif ». L’enjeu n’est ni de prédire ni de prévoir, car c’est finalement assez simple, souligne Jeremy Heffner en invitant ceux qui développent des systèmes algorithmiques à faire preuve d’un peu plus d’humilité. Tout l’enjeu est plutôt de réussir à créer un système d’aide à la décision avec rétroaction plus solide, permettant de mieux évaluer ce que vous pouvez prédire et ce que vous n’êtes pas capable de prédire et surtout de prendre garde à ses contre-effets. (@internetactu).

#FaitDivers

Soupçonné d’être un « baron » de la drogue en ligne, un Breton de Plusquellec arrêté aux Etats-Unis. C’est à Plusquellec, petite commune costarmoricaine de 500 habitants, que résidait Gal Vallerius. Un décor inhabituel pour une histoire qui l’est tout autant : à la fin du mois d’août, ce Franco-Israélien de 35 ans a été arrêté à son arrivée à Atlanta, en Géorgie, alors qu’il se rendait à un concours international de barbe à Austin (Texas). La justice américaine le soupçonne d’avoir tenu « un rôle essentiel » dans un des plus grands supermarchés de la drogue en ligne, Dream Market. (@LeMondefr).

#LiensVagabonds

Twitter, 280 caractères pour désinformer ? A retenir cette semaine : – Le Danemark nomme un ambassadeur auprès de la high tech ; – Nouveau problème dans la révolution numérique : l’accès aux données ; – Washington Post : plus d’un million d’abonnés numériques ; – L’âge d’or des magazines est bien fini ; – L’avenir de l’information n’est pas l’article. (@Metamedia).

#Podcast

« T’as pas encore lancé ton podcast ? » Ils sont jeunes, le plus souvent journalistes, et lancent leur propre média audio téléchargeable sur smartphone ou ordinateur. Signe de la révolution en cours, les millennials le préfèrent déjà au bon vieux poste… Après avoir été directeur des activités numériques de Radio France, directeur de la radio le Mouv’ et responsable du pôle web d’Arte, Joël Ronez a créé la plateforme Binge Audio dont il présentait les nouveaux programmes et l’année à venir. A lire son texte d’introduction, on sent chez lui autant d’appétit pour le nouveau monde numérique que de soulagement à quitter l’ancien. Il évoque « le déclin des médias d’héritage qui nous ont bercés » qui laisse place au plaisir de « travailler avec des gens que l’on a choisis, et si possible jeunes, parce qu’ils incarnent ce qui n’est pas encore la norme ». Mettre les milliers de salariés de Radio France à la page numérique n’a pas dû être une sinécure. (@teleobs).

#NeuroScience

Nos cerveaux bientôt hackés sur Internet ? Pour l’instant, ça ne sert à rien. Mais des chercheurs ont connecté pour la première fois en direct un cerveau à Internet. Plus précisément, des ingénieurs de l’université Wits de Johannesbourg (Afrique du Sud) ont traduit l’électroencéphalogramme produit par un cerveau humain en flux de données disponible en open source et en direct sur Internet. Dans un article daté du 14 septembre 2017 sur le site de l’université, les chercheurs précisent avoir utilisé un appareil baptisé Emotiv, qui se pose sur le crâne avec une élégance toute relative. L’objectif : envoyer le signal issu des ondes cérébrales à un nano-ordinateur Raspberry Pi qui le diffuse lui-même vers une interface de programmation applicative (API) qui permet sa libre circulation en ligne. Quel intérêt ? « On manque de données facilement compréhensibles sur la façon dont le cerveau fonctionne et traite l’information. Brainternet [le nom du projet, ndlr] cherche à améliorer la compréhension qu’ont les gens de leur propre cerveau et de ceux des autres », explique Adam Pantanowitz, maître de conférence à la Wits School of Electrical and Information Engineering et initiateur de Brainternet. (@usbeketrica).

#EtatsUnis

Le gouvernement réclame à Facebook les données d’opposants. L’association américaine de défense des libertés American Civil Liberties Union (ACLU) a présenté jeudi un recours pour empêcher la Maison Blanche d’obtenir des données privées. Celles-ci concernent potentiellement des milliers d’utilisateurs de Facebook hostiles au président américain Donald Trump. En février, après l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, le gouvernement américain avait en effet réclamé à Facebook des données concernant trois utilisateurs considérés, selon lui, comme des activistes opposés au nouveau président. La page de l’un de ces utilisateurs, baptisée « DisruptJ20 », abrite par exemple des discussions sur des manifestations contre l’investiture. (@LExpress).

01 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 1er octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xTodai, le robot qui surclasse 80% des étudiants à un examen universitaire. « Vous devez penser que j’étais ravie? Non, au contraire, j’étais effrayée. Comment une intelligence artificielle a-t-elle pu surperformer la plupart de nos étudiants ? » La conclusion de la chercheuse japonaise Noriko Akai est sans appel. Celle-ci a pensé et conçu un robot capable de faire mieux que 80% des étudiants à l’examen d’entrée de l’université de Tokyo, la plus prestigieuse université nippone. Une performance qui pose une nouvelle fois la question de l’intérêt du « par-cœur » à l’université et dans les concours. « Le savoir n’est plus une plus-value, puisqu’il est accessible partout » précisait il y a quelques mois au Figaro Nicolas Sadirac, le cofondateur de l’école 42. Ici, c’est effectivement de savoir dont il est question. Comme l’explique sa conceptrice, le robot « Todai », son petit nom, ne lit ni ne comprend un mot. (@Figaro_Etudiant). Crédits photo: WANG ZHAO/AFP.

#Agriculture

Esaconnect : L’Intelligence Artificielle va-t-elle prendre racine dans les champs. Pour le monde agricole ce ne serait qu’une révolution de plus. Après la mécanisation et la robotisation, voici que l’Intelligence Artificielle pourrait également bouleverser le travail des agriculteurs. La démarche intéresse l’Ecole Supérieur d’Agriculture d’Angers qui en fait thème principal de son prochain « Esaconnect », le rendez-vous annuel de l’agriculture connectée, qui aura lieu le 26 octobre prochain dans le cadre de la « Connected Week » angevine. « Les troisièmes rendez-vous de l’agriculture connectée restent centrés sur les enjeux et les effets de la révolution numérique sur le travail dans le secteur agricole », souligne René SIRET, Directeur Général de l’ESA. « Cette année, un focus sera porté sur le phénomène émergent de « l’Intelligence Artificielle », un mythe, une réalité ou des potentialités pour l’agriculture ? » (@villeintelmag).

#Transport

Mercedes fait voler des drones de livraison. La livraison par drone ne pourra se passer de véhicules classiques, à quatre roues. Fort de ce principe, Mercedes-Benz (groupe Daimler) s’est engagé dans un vaste programme consistant non seulement à adapter sa flotte d’utilitaires mais aussi à concevoir des systèmes logistiques enitèrement automatisés. La première traduction grand public de ce projet a débuté le 25 septembre à Zurich où, pendant trois semaines, la plate-forme de e-commerce Siroop organisera des livraisons assurées dans la journée suivant la commande par un réseau de drones et de fourgons Vito spécialement aménagés. Conçue avec la start-up californienne Matternet – spécialisée dans la livraison par drone en milieu urbain et dont Daimler est devenu actionnaire- cette expérience, présentée le 28 septembre, consiste à faire décoller un drone chargé du paquet en direction d’un véhicule qui assurera la livraison finale. (@LeMondefr).

Chariot, Lyft Shuttle, Cruise… La Silicon Valley expérimente la mobilité de demain. En matière de mobilité, c’est la Silicon Valley qui pilote. Ce n’est pas pour rien que quasiment tous les constructeurs automobiles ont ouvert des centres de recherche et développement dans la région. Navettes communautaires, véhicules partagés, taxis autonomes… Pour connaître les tendances qui façonneront la mobilité de demain, coup d’oeil sur ce qu’il se trame sur les routes californiennes. (@LUsineDigitale).

#Monnaie

Le Japon se lance dans la monnaie virtuelle. Elle devrait être baptisée « J Coin ». Une monnaie virtuelle, complémentaire du Yen et convertible à taux constant avec la monnaie nippone (1 J-Coin = 1 yen). L’information vient du Financial Times (article réservé aux abonnés) qui affirme qu’un consortium de banques privées japonaises, porté par le Mizuho Financial Group et la Japan Post Bank, prévoit de lancer le J-Coin à l’occasion des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. La banque centrale du Japon et les autorités de régulation soutiennent également le projet. Un encouragement qui n’est pas anodin dans un pays où 70 % des transactions financières se font encore en liquide. Or, la gestion et le transport des espèces sont bien plus coûteux pour les banques et l’Etat que ne le serait une monnaie virtuelle. Sans compter le manque à gagner dû à la fraude, également favorisée par la circulation de cash. (@sbeketrica).

#Entreprise

Marlène Schiappa veut une « French Tech Women ». C’est un constat alarmant : d’après l’étude Gender Scan qui évalue chaque année la mixité et son impact dans les métiers scientifiques et techniques, la féminisation des formations stagne et parfois même recule en France, dans le secondaire comme dans le supérieur. Ainsi, en 2015, les jeunes filles ne représentaient plus que 18% des élèves en premières technologiques (contre 25% en 2010) et elles n’étaient toujours que 13% dans les terminales sciences de l’ingénieur. Dans le supérieur, si la proportion de jeunes femmes est restée la même entre 2010 et 2015 dans les IUT informatique (8% seulement), elle a baissé de 28 à 25% en licence/master/doctorat de sciences fondamentales. « Ces chiffre très bas ne sont pas une fatalité, assure Claudine Schmuck, fondatrice du cabinet Global Contact, qui a réalisé l’étude et présenté les résultats le 28 septembre. Au Moyen-Orient et en Asie, les femmes représentent 40% des élèves dans les formations numériques ! » (@Lentreprise).

#Espagne

Catalogne: Google bloque en Espagne une application donnant des informations sur le référendum. Madrid multiplie les initiatives pour mettre des bâtons dans les roues du référendum d’autodétermination de la Catalogne, une consultation que le pouvoir central espagnol juge illégale. La Haute Cour de Catalogne, soumis au pouvoir judiciaire espagnol, a ordonné, vendredi 29 septembre, à la police de prendre les mesures nécessaires pour empêcher tout recours au vote électronique, dimanche. Elle a notamment sommé Google de cesser de proposer une application qui permet la diffusion d’informations sur le scrutin. D’après la justice, l’application « On Votar 1-Oct » est contraire à l’arrêt rendu par le Tribunal constitutionnel espagnol le 12 septembre, qui a interdit le référendum. Cette application permet de trouver les bureaux de vote en renseignant son numéro de carte d’identité et sa date de naissance. « Vous voulez savoir où vous devez aller voter? Téléchargez l’application #1Oct (pour Android) et mettez-la à jour quotidiennement », avait écrit le président séparatiste catalan Carles Puidgemont, sur Twitter. (@franceinfo).

#Climat

Climat et médias : l’enjeu de la formation des journalistes. L’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et l’École supérieure de journalisme de Lille ont développé un projet de master 2ᵉ année à distance sur les liens entre climat et médias ; les cours dispensés dans le cadre de ce SPOC (small private online course) démarreront le 3 octobre prochain. Son objectif principal est de fournir aux journalistes et aux communicants les clefs pour comprendre l’information climatique et mieux l’intégrer dans leur traitement de l’information. Ce projet est né d’une discussion entre un journaliste de l’ESJ-Lille et un climatologue de l’Institut Pierre Simon Laplace, suite à la vague de climatoscepticisme qui a balayé la France en 2009-2010. Ils faisaient ensemble le constat du faible niveau de collaboration entre journalistes et experts pour expliquer au grand public et aux décideurs les changements climatiques et environnementaux en cours ; des changements qui vont devenir de plus en plus prégnants. (@FR_Conversation).

#MediaSocial

Twitter a également été instrumentalisé pendant la campagne américaine. Twitter a indiqué, jeudi 28 septembre, que le média russe RT (ex-Russia Today), accusé par Washington d’avoir voulu influencer l’élection présidentielle de 2016, avait financé environ 1 800 Tweets promotionnels en 2016. Les réseaux sociaux sont sous le feu des critiques depuis plusieurs mois. Ils sont accusés d’avoir malgré eux servis de plateforme à la propagande venue de Russie pendant la campagne électorale qui a mené à la victoire du républicain Donald Trump. Le Congrès américain et un procureur spécial enquêtent sur une possible ingérence russe dans l’élection. RT a « dépensé 274 000 dollars [232 000 euros] en contenus sponsorisés aux Etats-Unis en 2016 », a écrit Twitter jeudi sur son blog officiel. (@LeMondefr).

#Presse

«Ebdo», le mystérieux magazine aux 15 millions de budget des fondateurs de « XXI ». Mercredi soir, des centaines de personnes venues en savoir plus sur Ebdo, le nouveau projet de magazine des fondateurs des revues de grand reportage à succès XXI et 6 Mois, n’ont pas appris grand-chose. Prenant la parole devant une foule de curieux pressés les uns contre les autres dans les étages du Théâtre de Verre, à Paris, Laurent Beccaria et Patrick de Saint-Exupéry ont entretenu le mystère sur le contenu de leur futur hebdomadaire du vendredi, dont le premier numéro sera publié le 12 janvier 2018. Et se sont contentés de répéter qu’il serait dénué de publicité, comporterait 110 pages et aurait un petit format. C’est à peu près tout. (@libe).

#Securite

Yogosha : les hackers au service de la cybersécurité. Vous pensiez encore que les hackers étaient des cybercriminels ? Bienvenue dans la réalité : ce sont eux sur que vous allez devoir compter. Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) entre en vigueur en mai 2018. En plus d’assurer la protection des données personnelles, cette réforme doit permettre de responsabiliser les acteurs traitant des données – mais aussi les sous-traitants. Concrètement, cela signifie qu’un site web présentant des failles de sécurité pourrait voir son propriétaire condamné par une amende pouvant s’élever jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires mondial annuel, la valeur la plus importante étant retenue – ce qui représente un coût colossal pour la majorité des organisations. (@LADN_EU).

30 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 30 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

x« La conscience d’une pollution mentale créée par le numérique émerge ». Le mot design est souvent mal compris, car réduit à son aspect décoratif : « design scandinave » ou « design italien ». Le design est une méthode, et les designers d’aujourd’hui sont ceux qui ont conçu les interfaces de Facebook ou Amazon, la façon dont nous publions, commentons ou payons en ligne, mais aussi tous les objets et infrastructures qui nous entourent, du tourniquet de métro au feu rouge en passant par l’affiche publicitaire, le grille-pain du petit-déjeuner ou encore les services publics de notre quotidien. Acteurs peu visibles, les designers ont donc un rôle déterminant sur nos vies. Mais travaillent-ils pour le bien de tous ? C’est la question posée par le documentaire « Ethics for Design », qui vient d’être mis en ligne gratuitement et sous licence Creative Commons. (@usbeketrica). Crédit photo : Flickr / cyberuly.

#Electronique

La loi de Moore est morte, affirme Jensen Huang, PDG de Nvidia. Jensen Huang, PDG-fondateur de Nvidia s’invite dans le débat sur la loi de Moore. Il a profité de la conférence sur le traitement graphique, qui s’est tenue à Pékin, en Chine, le 26 septembre 2017, pour donner le fond de sa pensée. « La loi de Moore est morte », a-t-il martelé dans sa keynote, rapporte Digitimes. Enoncée en 1965 par Gordon Moore, futur cofondateur d’Intel, la loi de Moore prévoit le doublement de la densité (nombre de transistors par unité de surface) des puces électroniques tous les deux ans grâce au passage à une gravure toujours plus fine. Depuis plus de 50 ans, elle régit la progression de l’industrie électronique, lui offrant toujours plus de performances de calcul pour le même niveau d’encombrement, de consommation et de coût. Mais depuis quelques années, le débat fait rage entre ceux qui voient la Loi de Moore toucher à sa fin et ceux qui lui prédisent encore une longue vie. Jensen Huang est l’une des figures emblématiques de l’industrie microélectronique. Son point de vue a du poids même s’il cache une volonté de promouvoir la technologie de traitement graphique, dont Nvidia est la référence du marché, aux dépens des solutions classiques de traitement, dont Intel est le grand représentant. (@usinenouvelle).

#Robotique

Roubaix : Comment un robot va tenir compagnie aux personnes âgées. Ça fait quelques minutes que Paul tente d’entrer en contact avec le nouveau résident du foyer logement Beaumont. Il se penche pour capter son regard et lui poser une question. C’est que le robot Pepper a beau avoir une forme humanoïde, il n’est pas bien grand. « Quelle est la capitale de la France ? », lui demande alors Paul, 92 ans, qui vit dans la résidence depuis quatre ans. « Je peux danser sur The Locomotion », répond le nouveau venu, visiblement un peu dur d’oreille. Et le robot se met à danser avec enthousiasme. Paul n’a certes pas eu sa réponse, mais la scène l’amuse beaucoup. Il dit : « C’est un jouet magnifique ! Mais c’est aussi quelque chose qui peut apporter beaucoup à quelqu’un d’handicapé. Par exemple, tout à l’heure, il a rappelé les médicaments à prendre. » (@lavoixdunord). A lire : Une grande première : un robot signe à la place d’un homme (@ouestfrance) et Des robots qui portent des charges lourdes à votre place (@20minutes).

Nouveau monde. Il faut démystifier l’intelligence artificielle. « France Digitale Day » se déroule mardi 26 septembre à Paris. A cette occasion se déroule une conférence sur la « mystification de l’intelligence artificielle ». France Digitale Day est la grand-messe annuelle de l’association France Digitale qui regroupe des entrepreneurs du numérique. Le mouvement des « pigeons », c’étaient eux. Cette cinquième édition se déroule au Musée des arts forains à Paris, clin d’œil au fait que les innovateurs sont un peu des saltimbanques. C’est dans ce cadre que se tient cette conférence intitulée « Demystifying AI : cutting through the buzz around AI ». (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Comment l’intelligence artificielle bouleverse l’algorithmique. L’intelligence artificielle (IA) en général et les réseaux neuronaux en particulier ne sont pas nouveaux. Deux facteurs rendent aujourd’hui l’IA incontournable : le volume de données et la puissance de calcul disponibles. Même si paradoxalement, malgré le « data deluge », les user cases ne sont pas encore assez nombreux pour l’IA ! Or, ces cas utilisateurs sont indispensables à l’IA pour tirer rapidement des enseignements à partir des expériences – échecs y compris – passées. Car pour fonctionner, un réseau de neurones doit disposer d’une multitude de données pour en tirer une information pertinente. La mécanique d’un réseau de neurones fonctionne en effet à partir de données en entrée et d’une sortie attendue. À partir du résultat obtenu, plusieurs milliers de rétropropagations sont effectuées afin de trouver où des erreurs sont apparues, de sorte qu’au final le résultat s’approche le plus possible de la sortie attendue. Lire la suite sur le site de @LesEchos).

#Paiement

Le paiement sans contact gagne du terrain en France Espèces, liquide, biffetons, maille, oseille… Bientôt, tous ces surnoms appartiendront au passé. Que ce soit à la boulangerie, chez le fleuriste ou au supermarché, les billets et les pièces sont, doucement, sans faire de bruit, en train de disparaître. Ainsi, « en 2016, pour la première fois, le nombre de retraits aux distributeurs automatiques de billets a baissé de 3 % », souligne Régis Folbaum, directeur des paiements de la Banque postale. D’autres réseaux bancaires enregistrent la même désaffection pour le cash, auquel se substituent les cartes bancaires et les smartphones, tous deux équipés du paiement sans contact. Lancée en 2012 en France, cette technologie permet à 67 % des porteurs de carte bancaire de payer jusqu’à 20 € sans taper leur code. Il suffit d’approcher la carte ou le téléphone portable à quelques centimètres du terminal de paiement d’un des 585 000 commerces équipés pour déclencher la transaction. Longtemps dubitatifs sur l’utilité du sans-contact, les Français s’y convertissent aujourd’hui à vitesse grand V : le nombre de transactions a doublé en un an ! (@LeParisien_Eco).

#Transport

Heetch lève 10 millions d’euros pour trouver un second souffle. Après avoir été condamné le 2 mars dernier pour exercice illégal de l’activité de taxi, Heetch annonce ce mercredi 27 septembre avoir bouclé un tour de table de 10 millions d’euros auprès de Félix Capital, Alven et Via ID. Cette levée doit permettre à la startup de renforcer ses équipes avec le recrutement d’une vingtaine de développeurs notamment. Elle doit également servir à l’ouverture de nouvelles villes, au premier rang desquelles Londres, pour développer le service d’Heetch à l’international, en parallèle de son expansion en France. La jeune pousse, qui revendique aujourd’hui 70 000 trajets par semaine, espère atteindre les 300 000 trajets d’ici la fin 2019, dont la moitié en France. « Ce qui ferait de Heetch le Lyft européen , souligne malicieusement l’entreprise. « Il est nécessaire de construire un cadre permettant l’essor du transport occasionnel entre particuliers là où les transports en commun et l’offre professionnelle sont insuffisants. » (@bymaddyness).

Volocopter : le drone taxi a volé dans le ciel de Dubaï. Dubaï veut être à l’avant-garde en matière de transports. Hyperloop, taxis volants, voitures autonomes, robots policiers : la ville multiplie les projets ambitieux et y met le prix. Une aubaine pour les sociétés impliquées dans ces domaines. L’une d’elles, Volocopter, a eu mercredi 27 septembre a réalisé un premier vol d’essai de son drone taxi au-dessus de la ville des Émirats arabes unis. (@futurasciences)

#Alimentation

Airbnb se lance dans la réservation de restaurants. La plateforme en ligne américaine Airbnb a ouvert la possibilité de réserver, depuis son site ou son application, une table dans 700 restaurants de 16 villes des Etats-Unis, nouvelle étape de sa diversification. Pour ce faire, la startup qui n’a pas encore dix ans (2008) s’est appuyée sur l’application spécialisée Resy, dont elle est devenue actionnaire minoritaire. « Ils font une interface de restaurants de classe mondiale et nous n’avons pas nécessairement l’intention d’aller dans ce métier », a expliqué à l’AFP Joe Zadeh, vice-président d’Airbnb en charge de l’application multi-services « Trips », lancée en novembre 2016. La plateforme qui a fait son succès avec la réservation de logements chez l’habitant revendique une approche qualitative, par opposition à des sites de référencement exhaustifs type Yelp ou TripAdvisor. (@LeHuffPost).

#MediaSocial

La Chine brouille WhatsApp, obligeant ses utilisateurs à se rabattre sur des applis surveillées. La Chine s’applique à restreindre l’accès à WhatsApp depuis le lundi 25 septembre, empêchant nombre d’utilisateurs chinois d’envoyer des messages, des photos et des vidéos ou encore de passer des appels grâce à l’application de messagerie propriété de Facebook. Ce type de perturbations est habituellement temporaire, mais il semble avoir cette fois une résonnance politique forte. Pour Facebook, c’est un camouflet. La Chine représente un immense marché pour les géants américains du Web, mais il est aussi difficile d’accès. Depuis longtemps, Mark Zuckerberg fait tout son possible pour que ses produits soient acceptés en Chine, il apprend même intensément le chinois, et WhatsApp était la seule application de Facebook encore autorisée dans le pays. (@MashableFR).

#Livre

Alibaba : L’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. « Ces quinze dernières années, la Chine a changé grâce à nous. Nous espérons que dans les quinze années qui viennent, c’est le monde qui changera grâce à nous ». Cette volonté illustre le chemin parcouru ainsi que l’ambition démesurée de celui à qui est consacrée la biographie « L’incroyable histoire de Jack Ma » par Duncan Clark. Alibaba ? Ce nom devrait vous dire quelque chose. Valorisation la plus importante de l’histoire à son entrée en bourse en 2014, elle finit son premier jour de cotation au-dessus de géants connus de tous comme Coca-Cola, Facebook ou Amazon. La plateforme assure la livraison des deux tiers de colis en Chine. Sa structure de distribution en traite 15 millions par jour. Son système de paiement Alipay permet 3 fois plus de transactions en volume que Paypal. C’est aussi un empire. Un site de e-commerce pionnier. Une success story qui manquait à la nouvelle classe moyenne chinoise. Mais derrière les volumes presque inconcevables et les périphrases, c’est surtout le parcours loin d’être rectiligne de Jack Ma que l’auteur a voulu retracer. Lire la suite sur le site de @metamedia

29 Sep

Régions.news #300 – Edition du vendredi 29 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. « L’enfant d’AZF » a été installé sur le site de l’usine détruite dans la nuit du 21 septembre, par le street-artist toulousain James Colomina, pour les commémorations du 16ème anniversaire de l’explosion. Photo de Rémi Benoit (@France3MidiPy).

♦ Avec son 300ème numéro Regions.news entre dans sa septième année d’existence. A partir du postulat que le 21ème siècle sera le siècle des villes, la newsletter va s’attacher à analyser et à comprendre la transformation urbaine vers la smart city (en français ville intelligente). Le sociologue Dominique Boullier (Sociologie du numérique 2016) explique : « Il faut éviter d’en donner une vision uniquement technique. Les matériaux, les bâtiments, les équipements, les infrastructures sont dits intelligents à partir du moment où ils sont équipés de capteurs qui permettent de mesurer et d’optimiser leur utilisation. (…) Le challenge, c’est de considérer la ville du point de vue de l’intelligence collective. Soit qu’elle permet de restituer de l’information à tout le monde. Soit qu’elle permet aux gens de produire de l’information. » Ainsi en utilisant les technologies de l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle, de l’Internet des objets et de la blockchain, la ville pourrait devenir citoyenne, ingénieuse et autonome. Les trois premiers thèmes abordés dans la lettre seront le transport (autonome), l’énergie (alternative) et l’agriculture (urbaine).

#Ville

♦ Adjoint au maire de Paris chargé de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, Jean-Louis Missika explique sur le site du magazine @LUsineDigitale, pourquoi et comment Paris va devenir une smart city : « Je mettrais en avant la notion d’humanité. Le concept de smart city englobe beaucoup d’aspects, non encore stabilisés. (…) L’intelligence d’une ville, c’est l’intelligence de ses habitants ».

♦ Le département des Yvelines va être placé entièrement sous vidéoprotection, grâce à l’installation de la fibre optique. La décision a été prise par le président du conseil départemental, en réaction aux attentats de ces deux dernières années. L’objectif est de créer à terme une plate-forme commune de video-protection pour les 262 communes avant 2019. En janvier, six collèges, deux casernes de pompiers et un village de 6.000 habitants yvelinois seront ainsi tous connectés à la même salle de contrôle, par le biais de caméras dotées d’intelligence artificielle.

♦ En ville, l’agriculture cherche sa place. nombre de jardins, de friches, de toits, sont transformés en potagers. Ces projets d’agriculture urbaine séduisent également les municipalités, qui en perçoivent le potentiel en matière de résilience des villes. L’exemple emblématique est celui de la ville américaine de Détroit. Après sa faillite en 2013, l’agriculture urbaine été l’un des principaux vecteurs de la renaissance de la ville. Aujourd’hui, la métropole produit quelque 200 tonnes de nourriture par an et tend vers l’autosuffisance alimentaire.

♦ Une équipe internationale de chercheurs a découvert une citée sous-marine construite par des pieuvres au large des côtes australiennes. Baptisée Octlantis, cette cité de 15 céphalopodes possède des murs et des tanières sous-marines érigés avec du sable et des coquillages. « Ces pieuvres sont de vraies ingénieurs en environnement », estime une des chercheuses à l’origine de la découverte.

image003Légende image. Le street-artiste Jace a graffé sur les murs du Havre ses Gouzous. pour les 500 ans de la ville portuaire. C’est avec ses facétieux bonhommes jaunes que le graffeur réunionnais orne les murs des villes du monde, entre clins d’œil et trompe-l’œil.

#Futur

♦ L’historien Yuval Noah Harari, auteur de « Sapiens », vient de publier « Homo Deus, une brève histoire de l’avenir ». Il dresse plusieurs scénarios sur le futur du monde. Un futur où une classe riche et « augmentée » par la technologie dirigera le monde, avec l’aide des machines. Face à elle, la « useless class », la classe des gens « qui ne sauront rien faire mieux que l’intelligence artificielle. » et qui seront relégués à un statut social inferieur. Bienvenue à Gattaca ! L’auteur pense aussi qu’un autre futur est possible, à condition que l’homme ne se laisse pas mener par la technologie. Celui, rassurant, où l’essentiel de notre tradition humaniste est sauf. Yohal Noah Harari conclut sa réflexion par une question : « Qu’adviendra-t-il de la société, de la politique et de la vie quotidienne quand des algorithmes non conscients mais hautement intelligents nous connaîtront mieux que nous ne nous connaissons ? »

♦ A lire la critique de Jean-Gabriel Ganascia, spécialiste de l’intelligence artificielle : « Homo Deus : Quand l’homme rivalise avec Dieu dans un monde sans Dieu ».

♦ Alors qu’on lui demandait un jour s’il espérait vivre éternellement à l’écran, le cinéaste Woody Allen a répondu : « Je préférerais vivre dans mon appartement. » Et d’ajouter aussitôt : « Je ne veux pas accéder à l’immortalité par mon travail. Je veux l’obtenir en ne mourant pas ».

#Politique

♦ Make.org est plate-forme qui veut fédérer des initiatives citoyennes pour faire bouger les lignes en politique. Mercredi 20 septembre, elle organisait « Réinventez l’Assemblée nationale », l’occasion de faire se rencontrer 100 députés, 200 CivicTech et autant de citoyens pour présenter les 11 projets qui veulent bousculer nos députés. Ainsi « On veut remettre le débat au cœur de la démocratie, mais en présentielle. A l’heure du numérique, on a plus que jamais besoin de se voir, d’échanger de vive voix, dans des cafés notamment » raconte Kevin André, le fondateur de Kawaa, plateforme collaborative et citoyenne. A lire : Ces députés qui veulent dépoussiérer l’Assemblée nationale et Comment travaillera un député dans 5 ans ?

♦ Qu’est-ce qu’une CivicTech ? Abréviation de civic technology (technologie civique). Ce sont des plates-formes qui utilisent l’ensemble des procédés, outils et technologies pour améliorer le système politique. Pour Loïc Blondiaux, professeur de sciences politiques à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, les civic tech sont  un « phénomène récent, depuis deux-trois ans seulement en France », aux causes moins technologiques que culturelles : « Les fondateurs de ces plates-formes ont une affinité avec le fonctionnement horizontal, qui se traduit par un investissement minimal et une remise en cause des formes classiques de la représentation. »

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ NM Cube, l’incubateur nantais pour inventer les médias du futur. C’est une première en France, un incubateur, NM Cube, va accueillir en 2018 à Nantes 10 projets de « médias émergents ». Ce projet aidé financièrement le ministère de la Culture et de la Communication associe différents acteurs de « l’écosystème numérique nantais », comme Ouest Médialab, Créative Factory et deux établissements supérieurs Audencia Sciencescom et Polytech Nantes. Fin novembre, nous devrions connaitre les porteurs de projets retenus.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 23 septembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – La bataille mondiale de Facebook face aux gouvernements qui fracturent Internet ; – Pourquoi la Silicon Valley se passionne pour les levées de fonds en cybermonnaies (ICO) ; – Comment l’Intelligence Artificielle (IA) va bousculer le sport ; – L’IA ne doit pas faire basculer le journalisme vers le marketing.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 29 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

xLe burn out, une pathologie de civilisation. Maladie qui touche de plus en plus de gens, le burn out est la conséquence d’une société qui ne considère plus l’homme comme le maillon essentiel du système. Mais avant d’être un problème individuel, le burn-out est d’abord une pathologie de civilisation. Marquée par l’accélération du temps, la soif de rentabilité, les tensions entre le dispositif technique et des humains déboussolés, la postmodernité est devenue un piège pour certaines personnes trop dévouées à un système dont elles cherchent en vain la reconnaissance. Mais ce piège n’est pas une fatalité. (@franceinter). Légende image : Participants à un séminaire. Photo : Getty / Jetta Productions.

Les « HappyTech », ces startups qui s’attaquent au mal-être au travail. Après les BioTech (startups dans la médecine), les FinTech (dans la finance), les FoodTech (alimentation), AdTech (publicité), MarTech (marketing), LegalTech (droit), InsurTech (assurance) et même les ChurchTech (numérisation de la pratique de la foi), place désormais aux… HappyTech, les startups spécialisées dans le développement du bien-être au travail grâce aux nouvelles technologies. Encore un anglicisme pour désigner un sous-secteur obscur de la tech en quête de notoriété ? Un peu, mais pas seulement. Malgré leur appellation un brin triviale, les HappyTech s’attaquent à un véritable enjeu de société : le mal-être au travail, source de nombreuses dépressions, stress, burn-out et d’une perte de productivité qui impacte la performance des entreprises et donc l’ensemble de l’économie française. (@latribune).

#Economie

Paris veut limiter les locations Airbnb. La Ville de Paris ne compte pas laisser le champ libre à Airbnb dans les logements de la capitale. La municipalité souhaite en effet que le nombre de nuitées maximum autorisées pour les locations de type Airbnb soit «significativement baissé». Un voeu a été voté à l’unanimité dans ce sens mardi 27 septembre par le Conseil de Paris. Pour l’heure, aucun nombre n’a été fixé par la municipalité. Début septembre, la tendance était cependant à une limitation à 90 ou 60 nuitées par an. A ce jour, les propriétaires ne peuvent pas louer leur bien plus de 120 jours par an dans l’Hexagone. Paris est l’une des villes les plus plébiscitées sur Airbnb. Sur les 400 000 logements en France proposés par la plateforme d’hébergement entre particuliers, 67 000 sont situés à Paris. Si Airbnb permet à la plupart des Parisiens de générer des revenus complémentaires, la Ville de Paris est de plus en plus irritée par le succès de la plateforme américaine. (@frenchweb).

#Transport

« Non, la révolution d’Uber ne tient pas à ses prix compétitifs », Guillaume Crunelle. Guillaume Crunelle, associé responsable de l’industrie automobile au cabinet de conseil Deloitte, réagit au retrait de la licence d’exploitation d’Uber par la ville de Londres. Il estime que les péripéties réglementaires auxquelles sont soumises les sociétés de VTC n’empêcheront pas le modèle de s’imposer demain dans nos sociétés. Pour autant, « le vieux monde n’est pas mort », pense-t-il…Il explique : « Il faut dédramatiser les choses. Uber est en train d’éprouver, comme les autres plateformes de partage, un nouveau modèle économique qui se caractérise notamment par la rapidité de son succès auprès des consommateurs. Ce modèle est dans une phase de maturité et il se confronte à l’univers réglementaire préexistant. La particularité en Europe, c’est qu’il y a quasiment autant de réglementations qu’il y a d’Etats, et même d’agglomérations. Mais ce n’est pas une mauvaise chose en soi. Il est bon que les réglementations soient plus lentes que les usages et les technologies parce que ce sont elles qui prennent la responsabilité des changements induits par cette révolution. C’est en réalité l’histoire de tous les nouveaux business. » (@latribune).

#HautDebit

Inquiétudes sur le déploiement du très haut débit dans l’Hexagone. Pas de répit pour les télécoms en cette rentrée. Les pressions politiques s’accroissent pour accélérer et densifier la couverture de la France en très haut débit mobile (4G) comme fixe (la fibre optique ayant vocation à remplacer l’ADSL). Mercredi, deux députés, Laure de la Raudière (Les Républicains) et Eric Bothorel (La République En marche) publient un rapport pointant les bons et les mauvais points des opérateurs télécoms, en la matière. Depuis qu’Emmanuel Macron a décrété, cet été, qu’il fallait accélérer la couverture de la France « en haut et très haut débit » d’ici « à la fin de l’année 2020 », le débat est lancé. « Le cap d’un bon débit pour tous apparaît tenable et pragmatique », pointe le rapport, expliquant que de nombreuses collectivités territoriales s’étaient déjà fixé cette échéance. Mais un long chemin reste à parcourir. « Près de 7,5 millions de consommateurs sont privés d’un accès à Internet correct [au moins trois mégabits par seconde, NDLR] et près de 500.000 d’entre eux n’ont même aucun accès à Internet », a indiqué mardi l’UFC-Que Choisir, regrettant que le déploiement de l’Internet très haut débit laisse de côté une part croissante du territoire français. (@LesEchos). A lire : Le passage au très haut débit accentue la fracture numérique en France (@LExpress).

Des députés veulent la fibre pour tous en 2025. Tout faire pour éviter que le déploiement de la fibre ne se solde, une fois encore, par une énième fracture numérique. Tel est le mot d’ordre du dernier rapport de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Dévoilé ce mercredi, ce document, qui fait le point sur la couverture numérique du territoire, souhaite que l’Etat fixe un nouvel objectif de politique publique : celui d’un accès à la fibre pour tous les Français à horizon 2025. De fait, le gouvernement d’Emmanuel Macron s’est, pour l’instant, seulement contenté de reprendre l’objectif du plan France Très haut débit (PTHD), qui vise, comme son nom l’indique, à offrir le très haut débit à tous les Français à horizon 2022 qui permet aujourd’hui des débits supérieurs à 100 mégabits par seconde – à toute la population.. A lire aussi : La France face au défi de la fracture numérique (@latribune).

#Robotique

Wandercraft lève 15 millions d’euros pour réinventer le fauteuil roulant avec son exosquelette. En 2013, Wandercraft avait séduit en quelques heures Xavier Niel, puis Marc Simoncini à l’occasion d’une levée de fonds de 600 000 euros. Après quatre discrètes années de développement, malgré une autre levée de 4 millions d’euros, la start-up boucle un nouveau tour de table au montant bien plus significatif. Les cinq fonds XAnge, Idinvest, Cemag Invest, Bpifrance et LBO France injectent 15 millions d’euros dans la jeune pousse pour l’aider à commercialiser un exosquelette de jambe pour les patients en fauteuil roulant. Fondée par Nicolas Simon, Alexandre Boulanger et Matthieu Masselin (tous issus de la même promotion de l’Ecole polytechnique) Wandercraft travaille depuis 2012 à l’élaboration d’un exosquelette de jambes motorisé bien spécifique puisqu’il ne nécessite pas l’utilisation complémentaire de béquilles. A première vue le défi peut apparaître relativement simple mais il relève en fait d’une discipline particulièrement complexe : la robotique dynamique. Celle que Google tentait d’apprivoiser avec l’entreprise Boston Dynamics et ses robots bipèdes et quadrupèdes, depuis rachetée par le géant japonais Softbank. (@LUsineDigitale).

#Numerique

Technologies du numérique : pourquoi l’Estonie a dix ans d’avance sur les autres pays. Le sommet consacré au numérique en Europe est organisé en Estonie. Cela ne doit rien au hasard. Le pays, à la tête en ce moment du Conseil de l’Union européenne, est particulièrement en avance dans son utilisation des nouvelles technologies. Administration, écoles, transports : tout ou presque se fait en ligne. Si bien que certains spécialistes qualifient le pays d’1,3 million d’habitants de nation la plus avancée au monde en la matière. Pour l’Estonie, tout a commencé il y a une vingtaine d’années. Le pays a pris son indépendance vis à vis de la Russie en 1991 et peine depuis à décoller économiquement. Alors que ses voisins ont chacun leurs spécialités, lui ne se démarque par aucun produit particulier. Le gouvernement décide alors de tenter un pari: celui du numérique. « Ce qui a poussé le gouvernement à partir sur cette voie-là, c’est aussi le fait qu’on manquait de moyens, notamment pour veiller au bon fonctionnement de l’administration publique. Avoir des services publics efficients coûte cher », raconte à L’Express Linnar Viik, une figure de la tech estonienne, membre de l’Institut européen d’innovation et de technologie. La e-administration a donc logiquement été l’un des premiers piliers de l’Estonie numérique. Elle est aujourd’hui particulièrement développée. (@LExpress).

#EtatsUnis

Le ton monte entre Donald Trump et Mark Zuckerberg. Comme toujours lorsqu’il se sent attaqué, Donald Trump s’en ouvre… à son compte sur Twitter. Cette fois, la charge du président américain s’est portée sur le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, accusant le réseau social de lui avoir toujours été hostile. « Facebook a toujours été anti-Trump », a-t-il avancé mercredi dans un message partagé plus de 14.000 fois. Une accusation rejetée, dans la foulée, par Mark Zuckerberg. Cet échange intervient alors que le patron de Facebook a dû se résoudre la semaine dernière à collaborer pleinement avec le Congrès américain, qui enquête sur une possible influence russe dans l’élection présidentielle remportée l’an dernier par Donald Trump. (@LesEchos). A lire : Après les médias, Trump s’en prend à Facebook (@Pixelsfr).

#Television

A Marseille, la guerre des télés est lancée. Passé le décès officiel de LCM il y a un an et demi, le paysage audiovisuel marseillais attire de nouveau les investisseurs. Provence Azur TV, MProvence, Maritima TV et même BFM TV lorgnent sur ce bassin de près de 1,5 million d’habitants en dépit du passé mouvementé de la chaîne pionnière. Lancée avec d’importants moyens fin 2005, elle s’était rapidement hissée au 3ème rang national, derrière Lyon et Bordeaux, enregistrant alors une audience quotidienne de 87.000 téléspectateurs. Mais le feu de paille fut de courte durée et passé l’effet de curiosité, aucun des quatre repreneurs qui se sont succédé pendant dix ans n’est jamais parvenu à retrouver ces scores et l’équilibre financier qui l’accompagne. Les nouveaux médias feront-ils mieux ? « A Marseille, le problème de la télévision locale est qu’elle doit composer avec un marché publicitaire limité et affronter une PQR en position de monopole », analyse Pierre Boucaud, cofondateur de LCM, aujourd’hui à la tête de TV8 Mont-Blanc. Pour espérer durer, Maritima TV et Provence Azur TV se sont donc appuyées sur les collectivités : la première sur la ville de Martigues, l’autre sur le conseil régional. (@LesEchos).

#Journalisme

Ebdo peut-il sauver le journalisme ? « Ebdo est né dans le sillage de XXI et 6Mois, des revues disponibles en librairie et sans publicité, qui sont devenues la référence en France en matière de reportage », expliquent les créateurs du projet sur leur page de financement participatif. Et pour cause, l’équipe de XXI sera en partie aux manettes. Destiné à paraître tous les vendredis à partir du mois de janvier, Ebdo entend favoriser « ce qui est important et pas nécessairement urgent ». Le projet revendique de parler de l’actualité autrement et estime « qu’on peut s’adresser à tous et ne rien sacrifier à l’exigence » comme le professe Patrick de Saint Exupéry. « L’omniprésence de la publicité et la concentration des moyens d’information ont introduit le soupçon. Une presse nouvelle doit restaurer des liens profonds avec les lecteurs », affirment-ils. A l’heure où la défiance envers les médias est grandissante, Ebdo s’attache à restaurer la confiance. (@lesinrocks).

28 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 28 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Monnaie

X« Dans le futur, il nous semblera étrange de n’avoir utilisé qu’une seule monnaie » Dans cinquante ans, notre rapport à la monnaie aura sans doute changé. Pas au point de se trouver dans un scénario à la Star Trek, où l’argent est devenu totalement obsolète, mais nous pourrions nous rapprocher progressivement de la projection du journaliste et blogueur canado-britannique Cory Doctorow, qui prédit le développement d’un système de rémunération basé sur le comportement et la réputation des personnes. Son roman Dans la dèche au royaume enchanté (Gallimard, 2008), raconte l’histoire de Julius, qui a pu assister, non seulement à « la disparition du lieu de travail, mais du travail lui-même ». De là à supprimer le travail, il existe quelques solutions pour modifier notre rapport à l’argent. Petit tour des solutions qui pourraient nous permettre de repenser notre système monétaire. (@usbeketrica).

#Ville

« The Village », l’innovation vient aussi des territoires. Pendant deux jours, à Saint-Bertrand-de-Comminges, 80 « change makers » ont débattu avec les élus de l’Occitanie et les habitants de ce petit village, étape sur la route de Saint-Jacques-De-Compostelle, pour réfléchir aux moyens de retisser les liens entre l’échelon global et l’échelon local. Nouvelles mobilités, énergies renouvelables, logement, place des femmes, éducation, culture… De nouvelles opportunités apparaissent pour remettre l’économie au service de l’homme, grâce au numérique. Des idées pour demain. (@latribune).

La « blockchain » ouvre le champ des possibles pour la « smart city ». A New York, une cinquantaine d’habitants de President Street, dans le quartier de Brooklyn, ont mis en place un micro-réseau de production, d’échange et de revente d’énergie photovoltaïque entre voisins. Et cela, grâce à la blockchain. Monté en 2016 avec la start-up LO3 Energy et Siemens, ce réseau, utilisé avec un système de stockage, doit permettre à ce petit groupe d’habitants de limiter au maximum leur recours à l’électricité du fournisseur classique. La blockchain sera-t-elle le moteur des villes intelligentes de demain ? De multiples projets, encore embryonnaires, sont en cours d’expérimentation. Résumer cette technologie en quelques phrases est ardu mais, concrètement, la blockchain est une base de données décentralisée qui sécurise et certifie des échanges au sein d’un groupe d’individus. Les informations de ces réseaux peer to peer ne transitent pas par un serveur central unique (potentiellement piratable) mais sont réparties entre des centaines ou des milliers de serveurs, qui stockent chacun un morceau de la chaîne. C’est donc un système extrêmement sûr. Toutes les parties prenantes ont accès aux mêmes informations et garantissent l’intégrité de l’ensemble. (@LeMondefr).

#Entreprise

A Toulouse, l’accélérateur de start-up « Momentum » veut accueillir et accompagner des jeunes pousses de la News’Tech qui innove dans le milieu de la presse et des médias. Une première en Occitanie. Un appel aux candidats vient d’être lancé.« La News’Tech ? De plus en plus, on assiste à un changement de paradigme dans le monde des médias, on parle même d’une ubérisation des médias. Les supports de consultation, les canaux de distribution et les contenus ne sont plus les mêmes » explique Boris Mounet, responsable du programme de Momentum. (@France3MidiPy).

#Economie

La tech règne en maître parmi les marques les plus puissantes au monde. Au sommet du monde, des Gafam et de la tech’ à ne plus savoir qu’en faire. Les marques Apple, Google et Microsoft arrivent en tête du classement 2017 des 100 marques les plus puissantes du classement d’Interbrand publié lundi, confirmant la progression des marques technologiques au détriment des autres secteurs. « Pour la cinquième année consécutive, Apple et Google détiennent les deux premières places », détaille l’agence de conseil aux marques du groupe publicitaire Omnicom dans un communiqué. La valeur de la marque Apple a gagné 3% à 184,2 milliards de dollars, et celle de Google de 6% pour atteindre 141,7 milliards de dollars. Détrônant Coca Cola – l’entreprise a été reléguée en 4ème position alors que la valeur de sa marque recule de 5% -, Microsoft arrive désormais en troisième position, avec une croissance de 10%, à 79,9 milliards de dollars. Les Gafam débarquent au complet dans un Top 10 avec Amazon (+29% de valeur de marque, à 64,8 milliards de dollars), Samsung, Toyota et Facebook (48,2 milliards, soit +48%, soit la croissance la plus forte, ainsi que Mercedes-Benz et IBM, respectivement 9e et 10e. (@latribune).

#Travail

L’intelligence artificielle créera de nouveaux métiers pour les humains. Quand les premiers livres illustrés ont commencé à circuler dans les années 1470 à Augsburg, en Allemagne, les graveurs se sont mobilisés et ont protesté. Inquiets pour leur travail, ils arrêtèrent, littéralement, la nouvelle presse d’imprimerie. Mais par la suite, on fit davantage appel à leurs services qu’auparavant. Il fallait des artisans pour illustrer le nombre grandissant de livres imprimés. Depuis, les craintes suscitées par l’impact de nouvelles technologies sur l’emploi ont régulièrement fait surface. La panique actuelle concerne l’intelligence artificielle (IA). Mais une fois de plus, la technologie crée aussi une demande de main-d’œuvre. Pour prendre un exemple, les personnes qui fournissent des services numériques via ce qui est parfois appelé “le cloud humain” sont de plus en plus nombreuses. Beaucoup le font pour réagir face à la montée de l’intelligence artificielle. « Plus de cinq millions de travailleurs proposent déjà de travailler à distance sur des places de marché en ligne conçues pour les indépendants, comme Freelancer.com et UpWork » (@LeNouvelEco).

#Television

Dans l’épisode « Les blancs rénovent des maisons », les créateurs de la série South Park se sont amusés en semant le chaos dans les foyers américains. Durant tout l’épisode, Cartman et sa bande ont interagi avec les assistants virtuels des téléspectateurs en prononçant les mots « OK Google » et « Alexa », qui font sortir de leur sommeil les assistants virtuels de Google et d’Amazon. (@geeko_lesoir).

#MediaSociaux

Allemagne : l’extrême droite domine le débat sur Twitter. La droite nationaliste domine le militantisme numérique en Allemagne. D’après une étude menée par des chercheurs de l’université d’Oxford, l’extrême droite allemande a inondé Twitter de messages de propagande quelques semaines avant le scrutin des élections fédérales prévues ce dimanche. Si les derniers sondages annoncent des résultats très favorables au bloc CDU-CSU emmené par Angela Merkel, le score du parti de la droite nationaliste Alternative für Deutschland (AfD) devrait être très surveillé. Avec 11% d’intentions de vote, l’AFD progresse encore d’un point cette semaine et conforte son rang de troisième force politique dans les sondages. (@latribune).

#RealiteVirtuelle

A New York, la réalité virtuelle devient une attraction. Le parcours des touristes va peut-être changer à New York. A quelques pas de l’Empire State Building, a en effet ouvert, juste avant l’été, VR World NYC. Un espace de démonstration et d’expériences autour de la réalité virtuelle , qui veut profiter de son emplacement pour attirer un vaste public, des quatre coins du monde. « Le timing est parfait : les gens commencent à entendre parler de réalité virtuelle, savent à peu près ce qu’on peut faire avec, mais ne l’ont souvent jamais testée, d’autant que les équipements restent chers. Ils trouvent ici l’endroit pour s’initier », explique le directeur du projet Jonathan Elkoubi, un Français installé aux Etats-Unis depuis quatorze ans et venu de l’industrie du tourisme et des parcs d’attractions. A lire : La réalité virtuelle ressuscite les salles d’arcade (@LesEchos).

#RealiteAugmentee

Alexa, l’assistant personnel d’Amazon, va résonner dans votre tête grâce à des lunettes. Alexa est déjà partout : lave-linge, voiture, enceintes connectées Echo… La voix de l’assitant personnel d’Amazon résonne déjà dans près de 10 millions de foyers américains. Fin août, Microsoft et Amazon annonçaient un partenariat d’envergure dans le domaine des assistants personnels, pour contrer Google et Apple. Et la bataille entre les GAFAM pour imposer leur voix passe aujourd’hui par un nouvel appareil, révèle le Financial Times : les lunettes connectées. Après l’échec de Google et de ses Google Glass, l’arrivée des Spectacles de Snapchat et les rumeurs sur Apple qui souhaiterait se lancer dans des lunettes de réalité augmentée, les lunettes semblent avoir toujours autant la cote auprès des entreprises tech américaines. Pas question de réalité augmentée, ni même de caméra intégrée pour le nouveau projet d’Amazon. L’idée est de créer des lunettes connectées dotées d’un système audio à conduction osseuse, pour permettre d’entendre la petite voix d’Alexa directement dans sa tête. Pas vraiment une révolution, donc, contrairemement à l’enceinte Echo qui, en 2015, a fait sortir les assistants intelligents des smartphones en les introduisant dans la maison. (@usbeketrica).

#JeuVideo

La philosophie du jeu vidéo s’invite à la Sorbonne. Mardi 19 septembre, durant un peu plus de six heures, huit chercheurs français ont pris part dans la prestigieuse salle des Actes de la Sorbonne à la première journée d’étude complète consacrée aux rapports entre la philosophie et les jeux vidéo. Les différentes communications ont brassé des penseurs aussi classiques qu’Aristote, John Locke, Emmanuel Kant et Gilles Deleuze, pour mieux les confronter à des titres aussi divers que The Legend of Zelda: Breath of the Wild, Grand Theft Auto, Tetris ou encore Burnout 2, sur des thèmes allant de l’esthétique à la philosophie du langage, en passant par la dualité entre technique et jeu. « Ce qui s’est passé aujourd’hui est rare même du point de vue philosophique, d’abord en attaquant un produit populaire, ensuite en confrontant des cadres théoriques qui d’habitude ne se parlent pas », s’est félicité Mathieu Triclot, maître de conférences en philosophie des sciences à l’université de technologie de Belfort-Montbéliard, coorganisateur de l’événement et lui-même auteur de l’ouvrage de référence en la matière, Philosophie des jeux vidéo (Editions Zones, 2011). (@Pixelsfr).