27 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 27 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xBanksy rend hommage à Basquiat avec deux œuvres ironiques à Londres. L’une des deux fresques apparues le week-end dernier, est composée d’un personnage similaire à celui de l’oeuvre très connue de Basquiat « Boy and Dog in a Johnnypump » (1982), mais entouré ici d’agents de police en train de le fouiller. Banksy, qui revendique ses oeuvres sur Instagram, précise dans le post ci dessous qu’il s’agit d’un portrait de « Basquiat accueilli par la Metropolitan Police (la police de Londres) — une contribution non officielle à la nouvelle expo Basquiat ». Sans doute une façon de souligner que si Basquiat, un jeune artiste noir, vivait aujourd’hui, il ne serait pas forcément bien accueilli dans ce quartier de Londres. (@Culturebox).

#Ville

Alphabet cherche un terrain pour construire une « ville Google ». Y aura-t-il bientôt une ville Google ? Sidewalk Labs, entité d’Alphabet dédiée à la smart city, travaille sur un vaste plan consistant à bâtir une ville de bout en bout, a confirmé ce mardi son responsable, Dan Doctoroff. Cette « Google City » serait un laboratoire grandeur nature pour tester les idées d’innovation urbaine de Sidewalks Labs. Voitures autonomes, éclairage intelligent, mobilité gérée par la data… Certains de ces projets doivent déjà être expérimentés dans seize villes des Etats-Unis, qui se sont portées volontaires en octobre 2016. Mais construire une ville à partir de rien permettrait à Alphabet d’en faire un modèle, une véritable techno-utopie. Ce serait un moyen de prouver qu’un environnement urbain technologique permet d’améliorer la qualité de vie et de réduire l’impact des villes sur l’environnement, comme le rapporte le Financial Times. (@LesEchos).

#Entreprise

Snapchat, Twitter, Uber… La descente aux enfers des chouchous du Net. Elles sont nombreuses, les sociétés technologiques que l’on croyait invincibles. Yahoo, Nokia, Compaq… L’aura de ces géants du Net s’est pourtant évaporée devant les dures réalités du marché. Aujourd’hui c’est Twitter, Uber, Snapchat ou la société de livraison de repas en kit Blue Apron qui connaissent un violent retour à la réalité. La valorisation de Twitter, par exemple, qui a grimpé à 36 milliards de dollars après son introduction en Bourse en 2013, est aujourd’hui retombée à 12,8 milliards de dollars. Le réseau social ne gagne plus d’utilisateurs et les rumeurs autour de son rachat reviennent régulièrement. Alors qu’elles semblaient inattaquables sur leur secteur, ces pépites sont en train de se faire rattraper par la concurrence. Facebook a ainsi copié toutes les recettes à succès de Snapchat (stories, partage de photos sur Messenger, stickers…), tandis que Blue Apron s’est brutalement effondré en bourse après l’annonce en juillet par le géant Amazon de son arrivée sur le marché de la livraison de plats en kit. A Londres, la startup estonienne Taxify est venue en septembre marcher sur les plate-bandes d’Uber, qui a déjà maille à partir aux Etats-Unis face à Lyft. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

L’Europe est-elle condamnée à rester un nain ? Voiture autonome, aide au diagnostic médical, gestion de capitaux… Les avancées en matière d’intelligence artificielle (IA) promettent de bouleverser nos sociétés. Chirurgien, entrepreneur et spécialiste du transhumanisme, Laurent Alexandre (actionnaire de La Tribune), cofondateur du site Doctissimo, revient sur cette révolution avec Ludovic Le Moan, le fondateur de Sigfox, pionnier français de l’Internet des objets (IoT). (@latribune).

Petit glossaire démystificateur de l’intelligence artificielle. Parmi tous les domaines de la tech, l’intelligence artificielle est l’un de ceux qui concentre le plus de buzzwords vidés de leur sens pourtant pas si compliqué pour « faire classe ». Mais en réalité, les concepts généraux de l’IA sont censés évoquer moins les Terminator et les HAL-3000 de la science-fiction qu’une salle de classe d’école primaire. Nous avons décidé de vous servir ici une version simple et courte des choses, sans rentrer dans des détails que vous ne seriez pas susceptibles de rencontrer lors de vos lectures tech quotidiennes. (@Numerama).

#Presse

Google poursuit ses efforts en faveur de la presse payante. Google poursuit ses efforts envers la presse payante, qui s’estime ostracisée dans les algorithmes du moteur de recherche et de Facebook au profit de la presse gratuite facile à partager mais plus vulnérable au « fake news ». Google pourrait cesser d’imposer aux éditeurs que les internautes aient accès gratuitement au premier article de ces derniers remontant dans un résultat de recherche (le first click free, ou premier clic gratuit). Google serait ainsi en discussion avec News Corp, le « FT » et le « New York Times », trois des médias payants internationaux les plus célèbres. L’idée serait d’exploiter la data de Google et des outils d’intelligence artificielle pour aider les organes de presse à repérer de potentiels abonnés et à leur tailler sur mesure des offres qui pourraient les intéresser. (@LesEchos).

Snapchat révolutionne les JT pour capter les Millennials. Cette mini révolution, qui pourrait avoir tout d’une grande, s’est effectuée en douce, au début de l’été, comme toute révolution qui se respecte. Les grandes chaînes américaines, NBC, puis CNN, se sont associées avec Snapchat (166 millions d’utilisateurs quotidiens dans le monde à l’été 2017) pour concevoir un JT révolutionné dans sa présentation et son contenu. Ecran vertical (souvent coupé en deux) destiné aux smartphones, musique et, surtout, brièveté avec un format de 4 minutes pour celui de CNN… Car l’ambition est sans ambiguïté : révolutionner leur vieux bulletin d’info de façon à capter la cible des Millennials (15-30 ans), obsession des annonceurs de grande consommation. (@LesEchos).

#Television

Services VOD : qui sont les 4% de Français à en consommer tous les jours ? Netflix, CanalPlay, Hulu, ou encore Amazon Prime Video… Ces plateformes de service de vidéos à la demande (SVoD) remportent un franc succès ces dernières années, et pourraient bien remplacer les traditionnelles grandes chaînes de télévision. C’est en tout cas ce qu’affirme une enquête publiée mercredi publié mercredi 20 septembre par le cabinet d’études NPA Conseil et la société de sondages Harris Interactive. Ils se sont intéressés aux habitudes de consommation des Français sur les sites qui proposent des films et séries télévisées en flux continu. Alors que le monde de la télé s’effrite petit à petit face au ras-de-marée Internet, il y aurait aujourd’hui pas moins de 2,3 millions de Français de plus de 15 ans qui consommeraient quotidiennement ces services multimédias. Et le profil des utilisateurs questionnés ne serait en rien différent de celui des adeptes à la télévision traditionnelle. (@latribune).

#Publicite

Comment retirer les pubs des sites diffusant des «fake news». Né aux Etats-Unis pour contrer les « fake news » de la droite radicale, le réseau d’activistes Sleeping Giants cible désormais les médias d’extrême droite français. En alertant les marques dont les publicités financent Boulevard Voltaire, ils auraient fait perdre près de cinq cents annonceurs au site réactionnaire cofondé par le maire de Béziers. Sleeping Giants est aujourd’hui actif dans seize pays, ses membres échangeant via des messageries sécurisées comme Telegram. Une entité européenne centralise les actions des différents pays qu’elle relaie ensuite aux activistes américains. « C’est un réseau international sans structure ni hiérarchie, de tous âges, étudiants comme retraités, détaille R. Beaucoup d’internautes veulent nous rejoindre, mais il nous faut trouver des gens fiables et de confiance. Mine de rien, c’est une activité dangereuse qui nécessite beaucoup de précautions pour protéger son identité et agir en sécurité face aux menaces. » (@20minutes).

#Internet

Lawrence Lessig : « Internet est la meilleure et la pire des technologies ». Lawrence Lessig est une icône. Le juriste américain, auteur de la célèbre maxime « Code is law », est connu comme l’un des premiers auteurs à avoir défini, dès 1999, les enjeux politiques d’Internet à une époque où beaucoup voyaient dans le Web un espace de liberté sans limites. Rôle des GAFA (les géants du Web : Google, Apple, Facebook et Amazon) dans la diffusion des fake news, neutralité du Net, pouvoirs des Etats et avenir de la démocratie… C’est en homme inquiet que le spécialiste des libertés sur Internet a répondu, ce dimanche matin, aux questions du journaliste Samuel Laurent, responsable des Décodeurs au Monde, lors d’un entretien sur le thème « Peut-on réguler Internet ? ». Sur Internet, la vague de fake news qui a pollué la campagne américaine et celle du référendum sur le Brexit a mis en lumière le poids des réseaux sociaux dans les choix électoraux. « Cela fait vingt-cinq ans que je travaille pour soutenir l’Internet. Au départ, ce qui était formidable, c’était qu’il n’y avait pas de censeur, cela semblait tellement cool, c’était l’avenir de la démocratie. Aujourd’hui, avec Twitter, il n’y a pas d’éditeur entre celui qui parle et le public. La personne parle et le public décide. Le problème, c’est que cela permet de dire des choses complètement fausses, et on n’a pas d’infrastructure pour l’arrêter. » (@LeMondeFestival).

#Video

La France imposera toutes les plates-formes numériques de vidéo en 2018. Alors que Bruno Le Maire tente de faire chanter le chœur européen d’une seule voix sur la taxation des bénéfices des géants du Net, la France joue parallèlement une autre partition en solo. Après un examen de la Commission européenne, les modalités d’application de la « taxe YouTube » (filiale de Google) ont été publiées au Journal officiel, jeudi 21 septembre. Le gouvernement étend par décret cette taxe vidéo jusqu’alors réservée aux sites français payants de vidéo à la demande, comme Canal Play ou OCS, à toutes les plates-formes numériques de vidéo – françaises et étrangères, payantes ou gratuites –, plaçant ainsi sous une même toise ces filiales de Canal+ et d’Orange, ainsi que Universciné, Dailymotion, Netflix, YouTube, Apple, iTunes, Facebook, Amazon… (@LeMondefr).

26 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 26 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xL’islande utilise l’anamorphose pour transformer ses passages piétons en 3D. Connaissez-vous l’anamorphose ? Ce concept original qui déstructure les images afin de jouer avec les perspectives. De nombreux street-artistes utilisent cette technique pour donner une illusion de 3D à leurs œuvres d’art. Aujourd’hui nous n’allons pas parler d’art mais de sécurité routière. En effet, après un test réalisé en inde l’année dernière l’Islande a décidé d’appliquer à son tour cet ingénieux procédé à ses marquages au sol. Installé dans le centre de Ísafjörður, une ville située au nord-ouest du pays ce type de passage piétons en 3D à un objectif très clair, faire ralentir les voitures. Je vous laisse imaginer l’impression de volume et de masse en travers de la route, il doit avoir son effet sur les automobilistes.(@NeoZoneOrg).

#Ville

La planète à l’heure des villes-monde. Le 21ème siècle sera le siècle des villes. Le paysage urbain est déjà le cadre de vie de la majorité de l’humanité et les mégalopoles prennent de plus en plus de poids sur la carte du monde. C’est dans ces centres de créativité, d’innovation et d’échanges que s’inventent aujourd’hui les modes de vie résilients de demain. (@latribune).

Le département des Yvelines va être placé entièrement sous vidéoprotection, grâce à l’installation de la fibre optique. La décision a été prise par le président du conseil départemental, en réaction aux attentats de ces deux dernières années. L’objectif est de créer à terme une plate-forme commune de video-protection pour les 262 communes avant 2019. En janvier, six collèges, deux casernes de pompiers et un village de 6.000 habitants yvelinois seront ainsi tous connectés à la même salle de contrôle, par le biais de caméras dotées d’intelligence artificielle. (@europe1).

Ville et campagne : dépasser le « Je t’aime, moi non plus ». Le phénomène urbain a transformé en profondeur les rapports entre les hommes, l’habitat et la nature. L’émergence et la croissance des grandes métropoles, les développements croissants des infrastructures, mais aussi l’effet d’attractivité, parfois jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres, envers les villes moyennes et les petites villes, sont venus bouleverser les rapports entre nos vies, les espaces urbains, ruraux, et la biodiversité dans son ensemble. La question se trouve au cœur des enjeux des cinquante prochaines années : comment transformer les relations entre villes et campagnes, quand la vie rurale, nourricière, se transforme elle-même par la double pression de l’industrialisation agricole et d’une population devenue majoritairement urbanisée ? Comment développer une ruralité préservant la qualité de vie, la sécurité sanitaire, les sources d’eau, l’environnement, le paysage et la biodiversité à l’heure de l’utilisation massive des pesticides, de la pollution des eaux et de l’atmosphère, de la haute productivité mécanisée, des émissions de gaz à effet de serre auxquelles, par exemple, l’agriculture contribue à hauteur de 20% ? (@latribune).

Smart city : L’intelligence d’une ville est celle de ses habitants, d’après Jean-Louis Missika. Adjoint au maire de Paris chargé de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, Jean-Louis Missika explique pourquoi et comment Paris va devenir une smart city : « Je mettrais en avant la notion d’humanité. Le concept de smart city englobe beaucoup d’aspects, non encore stabilisés. (…) L’intelligence d’une ville, c’est l’intelligence de ses habitants ». (@LUsineDigitale).

#Agriculture

Permaculture et agriculture urbaine, le rêve de l’autosuffisance alimentaire En ville l’agriculture cherche sa place : nombre de jardins, de cours d’immeubles, de friches, de toits, voire de murs, sont progressivement transformés en potagers. Souvent portés par les citadins eux-mêmes, les projets d’agriculture urbaine séduisent également les municipalités, qui en perçoivent le potentiel en matière de résilience des villes. Un exemple : après la faillite de Detroit en 2013, la multiplication des jardins dans les propriétés abandonnées a ainsi été l’un des principaux vecteurs de la renaissance de la ville. Aujourd’hui, la métropole du Michigan produit quelque 200 tonnes de nourriture par an et voit se développer autour de l’agriculture urbaine une nouvelle économie locale. (@latribune).

#Alimentation

« Le « big data » est dans l’assiette ». À New York, dans les restaurants les plus en vue, on a intérêt à présenter un profil avantageux sur Facebook si l’on veut avoir une chance d’avoir une (bonne) table. Certains établissements parmi les plus en vue de Manhattan auraient pris l’habitude de « googliser » les personnes qui appellent pour réserver, mais également de faire un tour sur Facebook et LinkedIn, voire « d’interroger » la carte de crédit avec laquelle celles-ci ont réservé pour examiner leurs habitudes de consommation. Les responsables de salle scrutent leur profil professionnel, leur look, leur réseau. C’est ainsi que l’on peut vite se retrouver près de la porte des toilettes ou tout simplement sans table si ledit profil ne convient pas à la personne chargée des réservations. On savait que les restaurants établissaient des castings pour leur personnel. À présent, c’est au tour du client de se voir « sélectionné » selon des critères précis. (@MadameFigaro).

#Politique

Make.org est plate-forme qui veut fédérer des initiatives citoyennes pour faire bouger les lignes en politique. Mercredi 20 septembre, elle organisait « Réinventez l’Assemblée nationale », l’occasion de faire se rencontrer 100 députés, 200 CivicTech et autant de citoyens pour présenter les 11 projets qui veulent bousculer nos députés. « On veut remettre le débat au coeur de la démocratie, mais en présentielle. A l’heure du numérique, on a plus que jamais besoin de se voir, d’échanger de vive voix, dans des cafés notamment, d’où notre nom » raconte Kevin André, le fondateur de Kawaa (@bymaddyness). A lire : Ces députés qui veulent dépoussiérer l’Assemblée nationale (@Challenges) et Comment travaillera un député dans 5 ans ? Le numérique au secours de l’Assemblée (@LObs).

Qu’est-ce qu’une CivicTech ? Abréviation de civic technology (technologie civique). Ce ont des plates-formes qui utilisent l’ensemble des procédés, outils et technologies pour améliorer le système politique. Pour Loïc Blondiaux, professeur de sciences politiques à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, les civic tech sont un « phénomène récent, depuis deux-trois ans seulement en France », aux causes moins technologiques que culturelles : « Les fondateurs de ces plates-formes ont une affinité avec le fonctionnement horizontal, qui se traduit par un investissement minimal et une remise en cause des formes classiques de la représentation. »

#Media

NM Cube, l’incubateur nantais pour inventer les médias du futur. C’est une première en France, un incubateur va accueillir en 2018 à Nantes 10 projets de « médias émergents ». Ce projet aidé financièrement le ministère de la Culture et de la Communication associe différents acteurs de « l’écosystème numérique nantais ». Ce projet associe Ouest Médialab , Créative Factory ainsi que deux établissements supérieurs nantais, Audencia Sciencescom et Polytech Nantes. Fin novembre, nous devrions  connaitre les porteurs de projets retenus. (@F3PaysdelaLoire).

#Securite

Loi de sécurité intérieure : des conséquences pour la vie numérique de tous. L’Assemblée nationale examine la semaine prochaine en deuxième lecture le projet de loi destiné à faire modifier les moyens de lutte contre le terrorisme hors de l’Etat d’urgence. Ce texte a dans le viseur Internet et les technologies, avec des implications pour tous. En traduisant dans le droit commun un certain nombre de dispositions de l’Etat d’urgence, le nouveau projet de loi antiterroriste concerne assez largement nos vies numériques. Toute une série d’amendements vise Internet et les technologies. Cela repose la question de l’équilibre entre la protection de l’ordre public et celle de nos données personnelles. Car le texte prévoit de collecter plus de données. Et d’élargir l’usage qui peut en être fait par les services de renseignement. Ce qui inquiète de nombreux professionnels du droit, des libertés publiques ou du numérique. (@franceculture). A lire : Les nouvelles technologies dans le projet de loi anti-terroriste (@nextinpact).

25 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 25 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

image003Jace, un « Gouzou » dans la ville. Le street-artist parsème les murs du monde entier de ses désopilants bonhommes jaunes, les Gouzous. @LeMondefr la rencontrait au Havre, son port d’attache. « C’est une ville qui a besoin d’amour », dit Jace au volant en sillonnant Le Havre, qu’il connaît comme sa poche. Lui « en distille un peu à droite à gauche » par Gouzous interposés. Gouzous ? C’est avec ces facétieux bonhommes jaunes que le graffeur réunionnais chatouille les murs des villes du monde entier, entre clins d’œil et trompe-l’œil. Photo Jace. (@LeMondefr).  A lire : Originale chasse aux trésors pour les 500 ans du Havre avec les œuvres de Jace (@F3HteNormandie).

#Agriculture

Agriculture : les robots des champs. Dans une étable à Morieux (Côtes-d’Armor), des robots de massage sont à la disposition des vaches. Elles passent à la traite quand elles ont en ont envie, trois fois par jour environ. Grâce à ces robots de traite, la productivité par vache augmente de 10%. Présents dans l’élevage depuis une dizaine d’années, les robots arrivent dans le secteur du maraîchage, comme à Auray (Morbihan). Ce robot fait le binage tout seul, une tâche qui demandait jusqu’à présent soit de la main d’œuvre, soit de l’herbicide. La robotique gagne tous les secteurs de l’agriculture. Avec un objectif : obtenir des gains de productivité. (@franceinfo). A lire : Agriculture, la digitalisation des Fermes se poursuit (@humanoides_FR).

La ferme d’élevage du futur sera-t-elle confiée aux robots ? La réponse est clairement négative pour les défenseurs d’une agriculture traditionnelle, extensive, de plein air, bio ou non. Mais la question peut se poser pour les exploitations de modèle intensif, tant le développement de ces machines ultrasophistiquées, nouveaux assistants du paysan, n’a jamais été aussi important. Témoins les innovations présentées lors du dernier Salon international des productions animales (Space) à Rennes, le deuxième au niveau européen, qui a réuni 114 000 visiteurs pendant quatre jours la semaine dernière. « Les robots ne prendront pas, demain ou après-demain, la place des agriculteurs, prédit le président du pôle prospectif du Space, André Sergent. Mais ils vont transformer les métiers et les rendre plus attractifs. » De fait, passés les stades de mécanisation et d’automatisation qui ont marqué les exploitations ces dernières décennies, l’éleveur robotisé devra, en plus de ses compétences d’agronome, acquérir de nouveaux savoirs technologiques. (@Libe).

#LiensVagabonds

Les taxes s’adaptent aux nouveaux usages. A retenir cette semaine : – La bataille mondiale de Facebook face aux gouvernements qui fracturent Internet ; – Pourquoi la Silicon Valley se passionne pour les levées de fonds en cybermonnaies (ICO) ; – Comment l’Intelligence Artificielle (IA) va bousculer le sport ; – L’IA ne doit pas faire basculer le journalisme vers le marketing ; – La série South Park sème le chaos dans les foyers US. (@Metamedia).

#NeuroSciences

Des chercheurs ont lié un cerveau humain à Internet pour la première fois. Une équipe de chercheurs de l’Université Wits à Johannesburg (Afrique du Sud) a fait une percée majeure dans le domaine de l’ingénierie biomédicale. Selon un communiqué publié sur Medical Express, pour la première fois, les chercheurs ont conçu un moyen de connecter le cerveau humain à Internet en temps réel. Il a été surnommé le projet « Brainternet », et il transforme essentiellement le cerveau « en un nœud Internet of Things (IoT) sur le World Wide Web ». Adam Pantanowitz, chargé de cours à la Wits School of Electrical and Information Engineering et le superviseur du projet, a déclaré : « Brainternet est une nouvelle frontière dans les systèmes d’interface cerveau-ordinateur. Il manque de données facilement compréhensibles sur la façon dont un cerveau humain fonctionne et traite l’information. Brainternet cherche à simplifier la compréhension d’une personne de leur propre cerveau et du cerveau des autres. Il le fait grâce à une surveillance continue de l’activité cérébrale ainsi qu’à une certaine interactivité. » (@iatranshumanism).

Le CHU et Centrale Nantes soignent grâce aux interfaces hommes-machines. Depuis six mois, Vincent Roualdes, neurochirurgien au CHU de Nantes et son équipe, travaillent sur ce projet atypique. Objectif ? Montrer que l’on peut piloter un drone par la pensée en s’appuyant sur un électro-encéphalogramme. Il s’agit d’une des applications possibles des interfaces neuronales directes (ou BCI pour Brain Computer Interface) sur lequel travaille le neurochirurgien. « Concrètement, nous relions le casque à un ordinateur. Des algorithmes nous permettent ensuite d’analyser en temps réel le signal électrique produit par l’activité cérébrale », explique Vincent Roualdes. Pour ce projet, l’équipe a adapté des algorithmes existants afin de mettre au point un système robuste capable de contrôler un drone de manière tridimensionnelle avec un large panel de commandes, et accessible à tous. « Nous utilisons un drone du marché, des cartes électroniques encéphalographiques et un logiciel open-source. » (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

France IA, la stratégie française en intelligence artificielle. Le 21 mars à la Cité des Sciences et de l’Industrie s’est tenu l’événement de clôture des travaux de France IA, la stratégie française en intelligence artificielle. Il a réuni l’ensemble des acteurs de l’intelligence artificielle autour de la présentation du rapport de la stratégie #FranceIA. Vous pourrez découvrir les derniers progrès de la science, des démonstrations de technologies d’IA, rencontrer des chercheurs français ainsi que les start-up les plus prometteuses dans le domaine de l’intelligence artificielle. (@iatranshumanism).

#Robotique

Oui, les chatbots tuent des emplois (mais ils en créent d’autres). Il est donc compréhensible que les employés se questionnent sur la possibilité que les chabots puissent les priver de leur travail, particulièrement dans les domaines du telemarketing, de la distribution, ou du service à la clientèle, au sein desquels les chatbots commencent à être très présents. Et cette crainte n’est pas complètement infondée : les chatbots participeront à la suppression d’emplois – les « petits travaux », mais ils contribueront aussi à la création de nouveaux emplois et activités. Mais, de quelle manière les chatbots vont-ils participer à la suppression de certains emplois ? La situation est-elle aussi grave qu’elle en a l’air ? Les chatbots seront de plus en plus présents dans les entreprises et permettront d’automatiser des tâches n’exigeant pas de qualifications spécifiques. Une étude menée par Forrester démontre que 1 emploi sur 4 (25%) aujourd’hui, sera probablement impacté par les technologies IA (incluant les chatbots) d’ici à 2019. (@bymaddyness).

Les Robots Domestiques dans le Viseur des Hackers. Selon plusieurs chercheurs, les robots domestiques peuvent être facilement piratés pour espionner et attaquer les propriétaires. Il faudra encore longtemps avant que les robots ne soient vraiment utiles dans la maison. Mais avant de les accueillir, il vaudrait mieux s’assurer qu’ils soient en sécurité, et nous avec… Un cabinet de cybersécurité vient en effet de publier un nouveau rapport démontrant comment pirater un certain nombre de robots populaires. Ils évoquent notamment le robot star Pepper, l’humanoïde créé par la société japonaise SoftBank. Basés à Seattle, les chercheurs d’IOActive montrent comment les machines peuvent être transformées en dispositifs de surveillance, en envoyant de l’audio et de la vidéo de leurs propriétaires aux pirates, ou comment ils peuvent être contrôlés à distance de manière à nuire aux humains. (@humanoides_FR).

#Terrorisme

Face au terrorisme, le devoir des géants du high-tech. Editorial du « Monde ». « Le vent a tourné pour les géants américains de l’Internet. Génies de technologies révolutionnaires, champions de la démocratisation, de l’innovation, hérauts d’un capitalisme mondialisé triomphant, ils ont mis, depuis la fin du XXe siècle, le high-tech au service de milliards de consommateurs et connecté la planète tout entière. La technologie de masse est habilement utilisée par les régimes autoritaires et les organisations extrémistes. C’est le côté lumière de ces formidables entreprises auxquelles on a donné, en Europe, le surnom de GAFA, initiales des plus emblématiques d’entre elles, Google, Apple, Facebook, Amazon. Le côté ombre des GAFA, cependant, préoccupe de plus en plus. » Lire la suite sur (@Pixelsfr).

Non, l’algorithme d’Amazon ne pousse pas les internautes à fabriquer des bombes. « Est-ce qu’une des plus grandes entreprises du Web doit permettre à ses algorithmes de pousser les utilisateurs à acheter des combinaisons de produits mettant potentiellement des vies en danger ? » Lundi 18 septembre, la chaîne de télévision britannique Channel 4 diffusait une enquête alarmante sur les recommandations automatiques d’Amazon. Mais en regardant de plus près ses conclusions, force est de constater que les inquiétudes de la chaîne semblent exagérées. D’après les observations de Channel 4, un internaute cherchant sur Amazon un certain « composant chimique courant utilisé dans l’alimentation » se verra proposer automatiquement, comme « produits fréquemment achetés ensemble », d’autres marchandises qui, combinées à la première, permettent de fabriquer une bombe. « L’algorithme guide les utilisateurs vers la combinaison chimique nécessaire pour produire des explosifs et des engins incendiaires », écrit le média. Channel 4 s’inquiète également de voir d’autres produits associés comme « des billes de métal souvent utilisées comme shrapnels dans les engins explosifs, des systèmes d’allumage et des détonateurs ». (@Pixelsfr).

24 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 24 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commemoration

xUn sculpteur installe symboliquement un enfant sur les ruines d’AZF. Sa présence n’a pas échappé aux personnes qui se sont rendues sur le mémorial AZF jeudi matin, route d’Espagne, pour rendre hommage aux victimes de la catastrophe industrielle qui a fait 31 victimes il y a 16 ans. Dans la nuit, une sculpture représentant un enfant entièrement bandé et muni d’un bouquet de fleurs est apparue sur les derniers vestiges de l’usine. Ce n’est pas la première fois que l’artiste toulousain James Colomina installe l’une de ses œuvres rouges dans un lieu symbolique de la Ville rose. Il y a peu, son « enfant au bonnet d’âne » avait pris place dans l’un des dégueuloirs du Pont-Neuf, et il y reviendra la semaine prochaine après avoir s’être éclipsé suite à un vol. (@20minutes).

#Environnement

Quand EDF, Coca Cola, Ikea et consorts prônent le zéro déchet. Un rapport (European industry in the 21st century: New models for resource productivity) publié ce vendredi 15 septembre à Helsinki par The Prince of Wales’s Corporate Leaders Group (CLG), un groupe d’entreprises européennes engagées pour la transition bas carbone, le laisse penser. Quatorze sociétés telles que 3M, Coca-Cola European Partners, EDF Energy, IKEA Group, Philips Lighting etc. y prennent la parole non seulement pour détailler leurs avancées en matière de gestion des ressources, mais surtout pour demander à l’Union européenne et à ses Etats membres un coup de pouce et davantage de sévérité. Dans tous ces grands groupes aux activités variées l’engagement en matière d’économie circulaire est désormais une réalité imposée par des contraintes économiques, ressort-il en premier lieu du rapport. La nécessité de répondre aux demandes d’une population croissante dans un contexte d’épuisement des ressources naturelles, de faire face à l’impact du changement climatique sur leurs chaînes d’approvisionnement, et de rester compétitives malgré des législations environnementales de plus en plus contraignantes, poussent nombre d’entreprises à revoir de fond en comble leurs modèles économiques, afin de réduire externalités et gaspillages. (@latribune).

#Transport

Uber perd le droit d’exercer son activité à LondresLa compagnie de voitures avec chauffeur Uber ne pourra plus exercer dans les rues de Londres à partir de l’expiration de sa licence, le 30 septembre, a annoncé la régie des transports en commun de Londres, Transport for London (TfL), qui a révoqué son droit d’exploitation. « TfL conclut qu’Uber Londres n’est pas apte à détenir une licence d’exploitation de chauffeurs privés », explique l’autorité dans un communiqué. L’entreprise américaine a néanmoins le droit de faire appel et pourra encore faire rouler ses voitures tant que les procédures n’auront pas été étudiées, a précisé TfL. Le maire de Londres, Sadiq Khan, a manifesté son « soutien total » à la décision de l’organisme au nom de « la sûreté et de la sécurité des Londoniens ». Sur la BBC, il a ajouté qu’Uber avait eu « largement le temps de répondre aux inquiétudes de TfL », mais qu’elle ne l’avait pas fait. Les syndicats, des parlementaires et les chauffeurs de taxi traditionnels londoniens dénoncent les conditions de travail des chauffeurs d’Uber. (@LeMondefr).

Uber s’associe à l’Adie pour proposer des solutions de financement aux chauffeurs. Quand un géant de la Silicon Valley s’associe à un acteur français de l’économie sociale et solidaire… Uber a annoncé à plusieurs centaines de chauffeurs réunis à Paris ce 14 septembre la signature d’un partenariat avec l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique), un organisme de micro-crédit français. Uber et l’association française étaient déjà associés dans l’opération 70 000 entrepreneurs en Ile-de-France. Uber va investir 2,8 millions d’euros en année pleine pour appuyer le plan de financement de 5000 chauffeurs chaque année. Le dispositif, lancé en novembre (d’abord en phase pilote, pour six mois) pourra notamment être utilisé par des capacitaires Loti qui doivent se reconvertir en VTC d’ici début 2018 (avec la fin du statut Loti au 1er janvier). « Il y a des dizaines de milliers de personnes dans cette situation, qui vont devoir faire face à des coûts importants de formation et d’achat de véhicules », rappelle Steve Salom, general manager d’Uber en France. « C’est une urgence sociale. Et bien sûr, ce dispositif est notamment pour eux ». Il pourra aussi servir aux chauffeurs les plus en difficulté, ayant besoin de re-financer leur véhicule ou d’en acheter un nouveau. Mais aussi aux demandeurs d’emploi ou aux personnes en reconversion voulant accéder à la formation de VTC. (@LUsineDigitale).

#Finance

Le Trésor et la Bourse se mettent à l’heure de la Blockchain. La technologie Blockchain, sous-jacente des crypto-monnaies telles que le Bitcoin, fait beaucoup parler d’elle depuis dix-huit mois et même le Trésor s’intéresse de très près au phénomène: cette technologie de stockage et de transmission d’informations, fonctionnant comme un grand registre numérique décentralisé (Distributed Ledger Technology ou DLT en anglais), recèle un grand potentiel pour les échanges sur les marchés financiers. Après avoir lancé en mars une consultation publique sur la transmission de certains titres financiers au moyen de la technologie Blockchain, la Direction générale du Trésor à Bercy vient de rendre public son projet d’ordonnance modifiant le code monétaire et financier en ce sens. « A la demande de Bruno Le Maire », le ministre de l’Economie et des Finances, ce projet de texte est à son tour soumis à consultation publique jusqu’au 6 octobre, les réponses pouvant être transmises à une adresse email dédiée : marketinfrastructures@dgtresor.gouv.fr). (@latribune).

SoFi, la fintech des élites américaines, dans la tourmente. C’est la dernière société de la Silicon Valley rattrapée par sa culture sexiste. Depuis plusieurs semaines, SoFi fait face à une multitude de révélations embarrassantes qui ont abouti, vendredi 15 septembre, à la démission de Mike Cagney, son fondateur et patron. Lancée en 2011 sous le nom de Social Finance, cette plate-forme de prêts sur Internet est (ou était) considérée comme la nouvelle pépite de la fintech américaine. Sa valorisation a dépassé la barre des 4 milliards de dollars en début d’année. Les déboires de la société ont commencé mi-août lorsqu’un ancien employé lance des poursuites judiciaires. Il assure avoir été licencié pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel dont ont été victimes plusieurs salariées. Selon lui, la direction des ressources humaines a préféré fermer les yeux, lui expliquant que signaler des comportements inappropriés ne faisait pas partie de ses responsabilités. SoFi avait immédiatement démenti. « Nous avons étudié en profondeur ces accusations et conclu qu’elles n’avaient aucun fondement », assurait la start-up. Depuis, les témoignages se sont multipliés. Des enquêtes parues début septembre dans le Wall Street Journal et le New York Times ont ainsi décrit une culture d’entreprise toxique, impliquant directement M. Cagney. (@JeromeMarinSF‏).

#CryptoMonnaie

Pourquoi la Corée du Nord s’attaque même au Bitcoin ? La Corée du Nord ne se contente pas d’envoyer des missiles, elle se livre aussi à des cyber-attaques depuis plusieurs années. Selon un rapport de FireEye, une société américaine de sûreté informatique, des hackers travaillant depuis la Corée du Nord sont impliqués dans un certain nombre de cyberattaques. Déjà, en 2014, Sony Picture avait été victime d’un piratage massif et le FBI avait accusé le gouvernement nord-coréen d’être à l’origine de l’attaque. Ce dernier souhaitait exercer un chantage pour empêcher la diffusion de  » The Interview « ,  » L’interview qui tue  » en version française, un film mettant en scène une tentative d’assassinat de Kim Jong-Un par des agents américains. (@Challenges).

#BigData

Des chiffres et des chiffres. Quels sont les enjeux du Big Data en recherche ? Comment traiter au mieux le Big Data en science ? Quels problèmes sont soulevés par l’arrivée et le besoin de collecter une quantité de données de plus en plus massive ? Tous les deux jours, l’humanité produit autant d’information que ce qu’elle a généré depuis l’aube de la civilisation jusqu’en 2003. Plus de 90% des données disponibles aujourd’hui ont été produites ces 2 dernières années. Et ce volume d’information numérique double tous les deux ans. C’est dire l’enjeu considérable que constituent le traitement, l’analyse, le stockage et le décryptage de ces mégadonnées, Big Data en anglais, dans le texte, et les nouveaux horizons qu’elles créent pour l’ensemble de la recherche scientifique en permettant l’accès à une quantité inédite d’informations brutes qui recèle des trésors de connaissance, oui, mais des trésors de connaissance difficile d’accès… (@FranceCulture).

#IntelligenceArtificielle

Yann LeCun, de Facebook : « l’intelligence artificielle va sauver des vies, mais il y a aussi des dangers » C’est un discours terre à terre qu’a tenu, samedi 23 septembre à l’Opéra Bastille à Paris, à l’occasion du Monde Festival, le directeur du laboratoire de recherche en intelligence artificielle (IA) de Facebook, Yann LeCun. Il a souligné les opportunités. « Si on réussit à faire des voitures autonomes qui marchent bien, on va réduire grandement le nombre de morts sur les routes », veut-il croire. Avant d’embrayer sur le potentiel pour la médecine, certain « que la radiologie va être modifiée dans les temps qui viennent ». Pour lui, cela ne fait pas de doute : « l’intelligence artificielle va sauver des vies, c’est à peu près clair, ça va améliorer la vie dans certains domaines. » Tout en reconnaissant qu’« il y a aussi des dangers ». (@LeMondeFestival).

#Education

Les données personnelles des élèves français vont-elles échapper à Google ? Pas d’école pour Google, Facebook, et autres géants du numérique, regroupés sous l’appellation Gafa. Jeudi, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer comptait limiter l’accès de ces entreprises aux données scolaires des élèves. Le ministre compte « revenir sur une circulaire [en fait, une lettre interne] signée deux semaines avant les présidentielles, qui ouvre très largement, peut-être trop largement l’accès des Gafa dans l’école », a expliqué Christophe Castaner. Rappel des faits : le 12 mai dernier, Matthieu Jeandron, délégué au numérique éducatif, adresse une lettre aux délégués académiques du numérique. Dans ce courrier, révélé par le Café pédagogique, il explique qu’il n’y a pas « de réserve générale sur l’usage des outils liés aux environnements professionnels chez les grands fournisseurs de service du web ». Un peu plus loin, il indique qu’il ne voit pas de « blocage juridique de principe à la connexion d’un annuaire avec l’un de ses services ». En clair, cela signifie que Google, Facebook, et autres entreprises du numérique auraient pu collecter des listes d’élèves avec leurs noms, leurs classes, voire même leurs notes dans le cadre de travaux effectués en ligne. Ces données peuvent rapporter de l’argent : par exemple, on peut imaginer que Google, ayant connaissance des difficultés d’un élève, lui « propose » des publicités ciblées sur les cours en ligne… (@20minutes).

#JeuVideo

« Les femmes doivent changer l’industrie des jeux vidéo de l’intérieur ». L’association Women in Games France veut augmenter le nombre de femmes dans les métiers du jeu vidéo en créant un réseau de professionnelles du milieu. Les femmes sont nombreuses à jouer dans le jeu vidéo, mais cette diversité ne se reflète pas dans les entreprises du secteur. C’est pour lutter contre cette situation et aider les professionnelles de l’industrie que Audrey Leprince, cofondatrice du studio indépendant The Game Bakers, et Julie Chalmette, directrice générale de Bethesda France et présidente du syndicat des éditeurs de jeux vidéo (Sell), ont fondé l’association Women in Games France. En deux jours, plus de 150 professionnelles se sont manifestées pour y adhérer. (@FigaroTech).

23 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 23 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Consommation

xLe marketing est-il soluble dans l’intelligence artificielle ? L’arrivée du big data, couplé à l’intelligence artificielle, ne signe-t-elle pas l’arrivée d’un nouvel âge d’or pour le marketing ? Il y aurait là le signe précurseur de l’arrivée d’un marketing prédictif qui, comme dans Minority Report, serait en mesure d’anticiper les désirs d’achat des consommateurs. Lorsqu’en 2011, Amazon a déposé un brevet concernant un algorithme prédictif, apte à anticiper les décisions d’achat des consommateurs, de nombreux professionnels du marketing se sont enthousiasmés. Mais cette réussite n’était plus celle de la fonction marketing, mais d’ingénieurs en intelligence artificielle, agissants selon des cadres théoriques nouveaux. Avec l’émergence du big data, les professionnels du marketing doivent recruter de nouveaux profils et sont conscients que cela aura des incidences sur leur propre positionnement au sein de l’entreprise. Mais ils sont loin d’apprécier les conséquences de l’arrivée de cette technologie. (@FR_Conversation). « Void » : Ébauche artistique de l’intelligence artificielle. Robert Bauernhansl/Ars Electronica/Flickr, CC BY-NC-ND.

#Sante

Des legos cellulaires magnétiques pour régénérer nos organes. Une bonne partie des espoirs portés par la médecine du futur repose sur les épaules de la médecine régénérative. Aussi appelée thérapie cellulaire, elle consiste à utiliser nos cellules souches, capables de se différencier en chacune des plus de 200 types de cellules qui composent notre corps, pour les greffer et réparer nos organes et tissus abimés. Soin des maladies dégénératives, des affections cardiaques, du diabète, réparation toujours plus fine du corps… les attentes sur le potentiel des cellules souches sont nombreuses et nourrissent jusqu’aux fantasmes d’immortalité. Pour fabriquer ces tissus cellulaires de rechange, des chercheurs français ont mis au point une technique prometteuse : ils ont magnétisé des cellules pour pouvoir les manipuler à l’aide d’aimants et construire à leur aise des empilements de « legos cellulaires ». Des nanoparticules d’oxyde de fer ont d’abord été incorporées dans les cellules pour que celles-ci s’agrègent sous l’effet de l’attraction d’aimants externes. Le mouvement des aimants permet ensuite de stimuler à souhait le tissu obtenu, comme l’explique l’article paru le 12 septembre 2017 dans Nature Communications, signé de chercheurs du laboratoire Matière et systèmes complexes (CNRS/Université Paris Diderot), en collaboration avec le laboratoire Adaptation biologique et vieillissement (CNRS/UPMC) et le Centre de recherche cardiovasculaire de Paris (Inserm/Université Paris Descartes). (@usbeketrica).

#Entreprise

HTC, Nest, YouTube… les cinq plus grosses acquisitions de Google. Google veut accélérer dans le hardware. Le groupe de Mountain View vient de débourser 1,1 milliard de dollars pour mettre la main sur une large part du constructeur taïwanais HTC et de son activité dans les smartphones. Tour d’horizon des 5 plus grosses acquisitions réalisées par la société américaine. (@LesEchos).

#Gafa

Comment Bruxelles veut s’attaquer à leurs privilèges. Dans un document adopté jeudi 21 sept, l’exécutif européen entend mettre fin aux privilèges dont bénéficient les grands groupes Internet, types Gafam (Google, Appel, Facebook, Amazon et Microsoft). Ces mastodontes paient en effet moins de la moitié du montant des impôts acquittés par les entreprises traditionnelles, selon l’Union européenne. Bruxelles souhaite taxer les « Gafam » sur la base de leur chiffre d’affaires réalisé dans chaque pays, et non plus les bénéfices logés dans des filiales installées dans des Etats à faible fiscalité. « Les entreprises doivent payer leurs impôts là où elles font des profits. Les entreprises du numérique qui n’ont ni siège, ni boutique et qui réalisent pourtant des profits énormes en Europe  ne doivent pas pouvoir échapper à cette règle ! », estime dans un communiqué transmis par la Commission européenne, Pierre Moscovici. Et d’ajouter : « C’est une question de justice: les entreprises numériques utilisent des réseaux, des infrastructures européennes, souvent des contenus et des données créés par des Européens. Elles bénéficient du cadre institutionnel  européen pour se développer. Comme tous les contribuables, elles doivent payer leur juste part d’impôts. C’est aussi une perte importante de recettes fiscales pour les budgets des Etats membres. » (@latribune).

#Streaming

La taxe « YouTube-Netflix » entre en vigueur. La taxe dite « YouTube », d’un taux de 2%, avait été adoptée au parlement en décembre 2016, contre l’avis du gouvernement. Son but est de faire participer les plateformes vidéos payantes et gratuites au financement de la création audiovisuelle, au même titre que les autres acteurs du secteur en France. Auparavant, un premier texte, dit « taxe Netflix », d’un taux de 2% également, avait été adopté en 2014. Sont concernées les « entreprises de vente et location de vidéogrammes sous forme physique ou dématérialisée établies hors de France et (les) entreprises qui mettent à disposition du public en France des contenus audiovisuels à titre gratuit qu’elles soient établies en France ou hors de France », selon le Journal officiel. Ces mesures ont reçu le feu vert de la Commission européenne. (@LExpress).

#Musique

Piratage : qu’est-ce que le « stream ripping », qui effraie tant l’industrie musicale ? Malgré les progrès des offres légales, notamment du streaming audio et vidéo, 40% des internautes dans le monde écoutent de la musique en ligne de manière illégale. La pratique en vogue du « stream ripping » inquiète particulièrement l’industrie de la musique, mais elle n’est pas forcément illégale. Explications. (@latribune). A lire : La croissance de l’industrie musicale vient du streaming @recode

#Internet

Très haut débit : le grand marchandage a commencé. Le grand marchandage a commencé entre les opérateurs télécoms et le gouvernement. Après le nouvel objectif fixé par Emmanuel Macron, cet été, de garantir, d’ici 2020, une couverture fixe et mobile en haut et très haut débit sur tout le territoire, les « telcos » présentent leurs feuilles de route. La 4G pour tous dans trois ans, y compris dans les zones les moins denses, c’est possible, mais les opérateurs réclament des compensations. Notamment l’abaissement de la redevance qu’ils paient chaque année pour leurs fréquences mobiles (1 % du chiffre d’affaires sur l’activité concernée). Et, alors que ces fréquences arrivent à terme très prochainement (2021 pour Orange et SFR ; 2024 pour Bouygues Telecom et 2030 pour Free), ils demandent à ce que leur renouvellement soit anticipé, en échange de quoi ils se disent prêts à alourdir leurs obligations de couverture du territoire. L’Ifer mobile, cet impôt qui est proportionnel au nombre d’antennes déployées par les opérateurs et qu’ils voudraient plafonner, reste aussi en ligne de mire. « On n’est pas dans le donnant-donnant, assure Pierre Louette, président de la Fédération française des télécoms. On travaille sur tous les leviers – fiscalité, licences, couverture… – en cohérence avec l’objectif et pas dans l’esprit de la contrepartie. » (@LesEchos).

#MediaSocial

Facebook va coopérer pleinement avec le Congrès sur l’enquête russe. Facebook a accepté, jeudi 21 septembre, de fournir au Congrès américain le contenu de messages qui auraient été financés par la Russie pour influencer l’élection présidentielle de 2016, apportant une nouvelle illustration des pressions que les réseaux sociaux subissent pour collaborer avec les autorités. Il y a deux semaines, le groupe avait révélé que des centaines de faux comptes probablement activés depuis la Russie avaient été utilisés pour acheter des publicités, afin de nourrir des tensions politiques aux Etats-Unis avant et après l’élection présidentielle de 2016. Depuis, la pression montait autour du groupe pour qu’il fournisse le contenu de ces publicités au Congrès. « Je crois fermement dans le processus démocratique et dans le fait de protéger son intégrité. (…) Je refuse que quiconque utilise nos outils pour saper la démocratie », a déclaré jeudi le patron-fondateur de Facebook Mark Zuckerberg, dans une déclaration en direct sur le réseau social. « Nous travaillons activement avec le gouvernement américain dans son enquête sur l’implication de la Russie » dans l’élection présidentielle remportée en 2016 par Donald Trump, a souligné le dirigeant. « Ce matin, j’ai demandé à nos équipes de fournir au Congrès les publicités que nous avons trouvées. » (@LeMondefr)

#Cyberattaques

Que contient le « paquet cyber » que l’Europe veut voter en 2018 ? Il y a urgence sur le front de la cybersécurité. Non seulement les cyberattaques liées à des acteurs étatiques se multiplient (hacking des campagnes présidentielles américaine en 2016 et française en 2017, attribution de la cyberattaque mondiale Wannacry à la Corée du Nord…), mais les incidents de cybersécurité de toutes sortes explosent, conséquence d’un monde plus en plus connecté (25 milliards d’objets connectées à l’horizon 2020 d’après IDC), où les données personnelles sont devenues le nouvel or noir. Ainsi, face à la brusque accélération des cyberattaquesmajeures depuis le début de l’année (Wannacry, NotPetya) et aux dégâts de plus en plus ravageurs des malwares, des logiciels de rançons, des attaques par déni de service et des vols de données, y compris bancaires, le constat s’impose de lui-même : l’Europe reste « mal équipée face aux cyberattaques », d’après les propres mots du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le 13 septembre. Bruxelles estime d’ailleurs que 80% des entreprises européennes auraient connu au moins un incident de sécurité en 2016. (@latribune).

Derrière le piratage de CCleaner, l’ombre d’un groupe de cyberespionnage. Les pirates qui ont infecté le logiciel CCleaner visaient en réalité au moins 18 firmes technologiques de premier plan, selon une première analyse du virus. Les chercheurs en sécurité de la société Cisco ont récemment découvert qu’une version de CCleaner, un logiciel très populaire pour nettoyer un ordinateur et améliorer ses performances, avait été infectée avec un programme malveillant proposé aux internautes pendant plusieurs jours. Les chercheurs de Cisco ont depuis mis la main sur le poste de contrôle du logiciel malveillant, c’est-à-dire l’endroit où étaient envoyées les instructions pour le contrôler. Après analyse, ils se sont aperçus qu’il contenait la trace des quelque 700 000 ordinateurs infectés ayant signalé leur présence à ce poste de contrôle. Plus intéressant, les chercheurs ont remarqué que les pirates avaient établi une liste permettant de sélectionner certains ordinateurs afin de leur faire parvenir une seconde version du logiciel espion, plus sophistiqué et intrusif. (@FigaroTech).

#Journalisme

Journalisme et politique : vous n’avez encore rien vu ! L’irruption d’anciennes gloires de la politique dans des emplois de chroniqueur a ému la scène médiatique française. Une pratique pourtant courante chez nos voisins britanniques et qui a longtemps existé dans l’histoire de France. (@LesEchos).

22 Sep

Régions.news #299 – Edition du vendredi 22 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Maison conçue pour résister aux cyclones. Photo prise en 2005, après le passage de l’ouragan Dennis en Floride. Crédits photo : National Oceanic and Atmospheric Administration. A lire : C’est ma planète. Quelles constructions pour résister aux ouragans ? (@franceinfo),

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ A Nantes, une maison d’habitat social de 95 m² a été construite en 33 heures grâce un robot d’impression 3D, contre trois semaines sur un chantier traditionnel. Les coûts de maçonnerie baissent de 20 à 30%. « C’est aussi le premier logement en impression 3D béton à être construit en public : ailleurs dans le monde, on ne les voit qu’achevés car les robots fabriquent en usine des éléments assemblés sur site. Notre robot est le seul à fonctionner sur chantier », souligne le responsable du projet à l’Université de Nantes, qui a conçu la technologie.

#Ville

♦ À l’occasion du World Architecture Festival 2017, qui se tiendra en novembre 2017 à Berlin, des architectes du monde entier ont soumis au jury des projets répondant à différents besoins : logements, bâtiments éducatifs, centres de santé, infrastructures, etc. Ces projets qui s’inscrivent tous dans une démarche environnementale, s’intègrent dans un paysage naturel ou urbain. La revue @UsbekEtRica s’est intéressé à treize projets, nominés dans différentes catégories du festival.

#DonneesPersonnelles

Les Français s’inquiètent du sort réservé à leurs données personnelles sur Internet, selon un sondage réalisé par l’institut CSA, publié mercredi 20 septembre. Neuf Français sur dix se disent « préoccupés par la protection des données personnelles sur Internet », en hausse de cinq points depuis 2014. Selon CSA, cela peut s’expliquer par « la couverture médiatique consacrée au hacking et aux cyberattaques, mais aussi à l’activité de plus en plus intense des Français sur la Toile ». Les Français sont cependant plus optimistes que l’on pourrait le penser. La part de ceux qui pensent que la sécurité des données personnelles sur Internet s’est améliorée, a augmenté de neuf points par rapport à 2014 (26 %) quand celle des Français qui pensent qu’elle s’est dégradée, s’est effondrée de quatorze points (28 %).

♦ Lors de l’édition 2015 du CES (Consumer Technology Association) de Las Vegas, Edith Ramirez, ex-présidente de la Federal Trade Commission, a prévenu les entreprises du numérique des risques de l’interconnexion : « Tout périphérique connecté à Internet risque d’être détourné. En outre, les risques liés à l’accès non autorisé s’intensifient à mesure que nous adoptons de plus en plus d’appareils liés à notre sécurité physique, comme nos voitures, nos soins médicaux et nos maisons ». Transparence et sécurité sont devenues les priorités de nombreux entrepreneurs, convaincus qu’il existe encore des moyens inexplorés pour relier les internautes entre eux.

image003Légende image. Mike Seidel, météorologue pour The Weather Channel,, resiste aux vents violents dans les rues inondées à Miami, le 10 septembre. Photo : Erik S. Lesser / European Pressphoto Agency. A lire aussi : Ouragans : les reporters doivent-ils se mettre au milieu ? (@nytimes) et un journalisme extrême à la recherche du clic (@guardian).

#Information

♦ Les réseaux sociaux ont été pointés du doigt comme véhicules de propagation massive de fake news aussi bien pendant les élections que plus récemment lors du passage d’Irma. Ils se devaient donc de réagir. Mais au-delà des communiqués de presse ou des effets d’annonce, leur stratégie de lutte est-elle réellement efficace à l’ère de la post-vérité ? Une étude menée à Yale a cherché à le déterminer. Pour aller plus loin lire l’article de Lorraine Poupon du MédiaLab de France Télévisions. A lire : Les digital natives bousculent les codes du journalisme (@siecledigital). Les digital native sont les enfants du numérique nés entre 1980 et 90.

#JeuVideo

Des jeux vidéo (e-sport) aux Jeux olympiques de 2024 ? La question a été évoquée le 9 août par Tony Estanguet, coprésident du comité Paris 2024, lors d’un entretien accordé à Associated Press. Il considère « qu’il est pertinent d’en parler avec le CIO et avec la famille de l’e-sport afin de mieux comprendre comment ça marche et pourquoi cela rencontre un tel succès ». A lire : eSport aux JO, quel est le problème ? (@slatefr)

Philosophie des jeux vidéo en quatre épisodes diffusés dans l’émission quotidienne d’Adèle Van Reeth, les Chemins de la philosophie, sur @FranceCulture : – 1/ De l’antiquité à nos jours ou qu’aurait pensé Homère des jeux vidéo ? – 2/ A quoi tu joues ? ou les jeux vidéo, une expérience singulière – 3/ Du réel au virtuel ou quand les jeux vidéos font monde à part : remettent-ils en doute notre croyance en la réalité ? – 4/ L’histoire dont vous êtes le héros ou entrez dans le monde du jeu !

L’étrange humiliation publique d’un journaliste américain spécialisé dans le jeu vidéo. « Les journalistes jeux vidéo sont incroyablement nuls manette en main. C’en est douloureux à regarder. Comment s’imaginent-ils être qualifiés pour écrire sur les jeux vidéo ? » Le tweet est signé d’un journaliste du site américain The Daily Caller, Ian Miles Cheong. Posté le 2 septembre.

#Television

♦ Sur les six premiers mois de 2017, selon l’institut GfK, il s’est vendu en France tout juste 2 millions de téléviseurs, contre 3,9 millions à la même époque un an plus tôt, soit une baisse de 46 % en volume. « C’est une catastrophe, confie un professionnel du secteur. On ne pensait pas que cela prendrait de telles proportions. »

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 16 septembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Les géants de la tech sont devenus l’ennemi public N°1. Que faire ? ; Le vent tourne aux US contre les GAFA ; Facebook avait laissé passer des pubs anti-sémites ; la réponse de Facebook ; Google a permis aussi des pubs racistes ; Twitter aussi ; Comment la Silicon Valley efface nos individualités ; Il ne faut pas casser les GAFA, mais les réguler ; Paris tente de convaincre l’Europe sur la fiscalité ; les médias sociaux ont-ils échoué ? ; – Est-ce que les réseaux sociaux ont tué l’Info ? ; – Révolte des millennials contre la curation automatique des algos ; – Ecrire Le Monde pour la génération Snapchat ; – A l’âge des écrans, le papier est-il mort ?.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 22 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xVoici Octlantis, une ville sous-marine construite par des poulpes. Elle a été baptisée Octlantis. Une équipe internationale de chercheurs a découvert une citée sous-marine construite par des pieuvres [octopus en anglais], alors qu’ils exploraient la baie de Jervis, au large des côtes est de l’Australie. Une découverte qu’ils n’ont pas encore réussi à expliquer, mais qu’ils détaillent dans une étude publiée dans Marine and Freshwater Behaviour and Physiology. Octlantis, que les biologistes marins américains, australiens et canadiens ont filmé une dizaine d’heures, a abrité jusqu’à 15 céphalopodes. Située entre 10 et 15 mètres sous la mer, mesurant 18 mètres de long sur 4 de large, elle possède des murs et même des tanières sous-marines érigés avec du sable et des coquillages -probablement les restes d’anciens repas- expliquent. « Ces pieuvres sont de vraies ingénieurs en environnement », estime auprès du Gardian Stephanie Chancellor, une des chercheuses à l’origine de la découverte. (@LExpress). Légende image : Photo d’illustration d’un poulpe / pieuvre. Crédit photo : Reuters

Quand les spécialistes projettent la ville intelligente. Les collectivités qui s’engagent dans une démarche de smart city doivent impliquer les citoyens, sans oublier les jeunes, futurs habitants des villes de demain. Transports intelligents, objets connectés, big data, fab labs… : les territoires se transforment sous l’impulsion des technologies numériques, ce dont les collectivités doivent désormais tenir compte. « La ville doit être plus efficace, ouverte et participative », a ainsi affirmé Jean-Luc Sallaberry, chef du département numérique de la FNCCR à Épernay le 14 septembre, lors de l’atelier consacré aux villes et territoires de demain de l’université d’été du très haut débit. Une collectivité qui, selon Norbert Friant, directeur du service numérique de Rennes Métropole, a pour rôle d’assembler les « ingrédients » de la ville connectée : réseaux, citoyens, objets et données. (@Lagazettefr).

#Education

Ce que le numérique change à ma façon d’évaluer les élèves. Jean-Pierre Costille est professeur d’histoire et géographie au lycée Jules-Haag, à Besançon. Il utilise depuis plusieurs années les outils numériques en classe. Il raconte, concrètement, comment ils lui permettent de mesurer régulièrement les progrès ou difficultés de ses élèves : « Alors qu’une nouvelle année scolaire commence et que mes élèves de seconde sont en train de réviser – du moins, je l’espère ! –, le chapitre de géographie « Du développement au développement durable », je me suis demandé ce que le numérique avait changé depuis cinq ans à ma façon d’évaluer. Trop souvent l’évaluation n’a lieu qu’à la fin du chapitre, et toute erreur est définitive. Or, le numérique peut changer cela en partant d’abord du principe qu’évaluer, ce n’est pas forcément noter ». Lire la suite sur le site @lemondefr.

#Transport

La France veut protéger les données des automobilistes. « Je suis venue avec de très bonnes nouvelles pour vous. Nous sommes la seule entreprise de la Silicon Valley à ne pas vouloir concevoir une voiture », s’amusait Sheryl Sandberg, la numéro 2 de Facebook, devant les dirigeants de l’automobile mondiale réunis au salon de Francfort. Cela ne veut pas dire que l’omnipotent réseau social ne lorgne pas sur les données des occupants des voitures. Comme ses concurrents californiens, mais aussi les assureurs, les garagistes, les équipementiers, les start-up ou les constructeurs eux-mêmes. Convaincue de l’importance du sujet, la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) travaille depuis l’an dernier sur un « pack de conformité » consacré à la voiture connectée. L’idée est de définir un cadre permettant aux acteurs d’évoluer en conformité avec la nouvelle loi sur les données personnelles entrée en vigueur en mai dernier. Ledit pack doit être présenté dans les prochaines semaines aux parties prenantes. (@LesEchos).

#Environnement

Un robot sous-marin pour aider à démanteler la centrale nucléaire de Fukushima. La société Toshiba vient de développer le Toshiba ROV, un robot sous-marin capable de s’aventurer jusqu’à la cuve du réacteur nucléaire 3 de Fukushima. Il aidera à l’analyse du circuit primaire du réacteur, afin de pouvoir le mettre hors service le plus rapidement possible. Grâce à sa taille minuscule (treize centimètres de diamètre pour une longueur de trente centimètres), il pourra aller là où l’homme ne le peut, via le trou de la cuve du réacteur qui ne mesure que quatorze centimètres. (@lesclesdedemain).

#Donnees

Bruxelles veut finaliser le marché unique des données. L’étape se veut essentielle pour doper la « data economy » en Europe. La commission européenne a présenté mardi ses propositions pour développer la libre circulation dans l’UE des données à caractère non personnel, ces données techniques ou commerciales ne permettant pas d’identifier une personne mais très précieuses pour innover et bâtir de nouveaux services. Sur le modèle des règles déjà en vigueur pour les données personnelles, la réforme autoriserait leur stockage et leur traitement dans l’ensemble de l’Union. Un État membre ne pourrait donc plus imposer à des entreprises, sauf pour des raisons de sécurité, de stocker et traiter les données à l’intérieur de ses frontières. Ses autorités compétentes conserveraient toutefois les mêmes droits d’accès qu’aujourd’hui aux données à des fins de contrôle réglementaire. Aujourd’hui, selon la commission, nombre de pays fixent des exigences « injustifiées » et « souvent fondées sur la conception erronée selon laquelle les services localisés sont « par défaut » plus sûrs que les services transfrontières ». (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Le chef de l’IA de Google ne croit pas à une « intelligence surhumaine » issue de l’IA. « L’intelligence artificielle est l’avenir, non seulement pour la Russie, mais pour toute l’humanité. Il s’agit d’opportunités colossales, mais aussi de menaces difficiles à prévoir. Celui qui devient le leader dans cette sphère deviendra le souverain du monde ». Cette phrase est celle de Vladimir Poutine, président de la Russie, prononcée au début du mois. Un propos qui fait suite au désaccord plutôt public ayant eu lieu entre deux big boss à propos de l’IA : Elon Musk (Tesla, SpaceX) et Mark Zuckerberg (Facebook). Alors que l’intelligence artificielle continue de progresser, de plus en plus de dirigeants s’expriment sur le sujet et son avenir. Et parfois, le futur ne semble pas si joli que ça. Le leader de l’IA, « le souverain du monde » ? Une éventualité qui ne laisse pas présager que des belles choses, qui plus est quand elle est prononcée par Vladimir Poutine. Et pour ce qui est des deux entrepreneurs, alors qu’Elon Musk semble plutôt prévenir des dérives et de l’absence de régulation de l’IA dans le futur, le patron de Facebook semble plutôt aborder le sujet de manière détendue. Récemment, c’est le chef de l’intelligence artificielle de Google, John Giannandrea, qui s’est exprimé sur sa vision du futur de l’IA. (@siecledigital).

#Information

Les réseaux sociaux ont été pointés du doigt comme véhicules de propagation massive de fake news aussi bien pendant les élections que plus récemment lors du passage d’Irma. Ils se devaient donc de réagir. Mais au-delà des communiqués de presse ou des effets d’annonce, leur stratégie de lutte est-elle réellement efficace à l’ère de la post-vérité ? Une étude menée à Yale a cherché à le déterminer. Pour aller plus loin lire l’article de Lorraine Poupon du MédiaLab de France Télévisions. A lire : Les digital natives bousculent les codes du journalisme (@siecledigital). Les digital native sont les enfants du numérique nés entre 1980 et 90.

#Journalisme

Le journalisme en perdition ? Une fois encore, les sondages et les innombrables commentaires publiés sur les réseaux sociaux confirment que les médias n’ont pas bonne presse. Cette constatation revient depuis des années, mais cela s’aggrave. Les politiques, à droite comme à gauche – et même le nouveau président -, n’hésitent plus à clamer : « C’est la faute des journalistes. » Cette défausse est trop démagogique pour être honnête. Il faut pourtant convenir qu’on trouve dans l’évolution récente de la grosse « machinerie médiatique » quelques motifs d’inquiétude. Ce passage du journalisme au médiatique, je l’ai maintes fois observé dans cette chronique, est un grand péril. Si l’on met bout à bout la nouvelle concurrence dans la chasse au scoop, l’imprudence dans la propagation des rumeurs, c’est-à-dire des infos non vérifiées, le déluge informatif qui jaillit en permanence d’internet, tout cela justifierait l’écriture d’une nouvelle charte de l’information. Faute de cela, nous finirons par nous résigner à ce retour désastreux du « bourrage de crâne ». L’expression fera sursauter. Elle nous renvoie à la Grande Guerre dont on célèbre le centenaire. Parmi les innombrables rétrospectives liées à ce centenaire, on a trop peu évoqué la manière pathétique dont la presse française y perdit son honneur. Subvertie par nationalisme cocardier – le politiquement correct de l’époque -, elle se fit la messagère zélée d’un discours tissé de mensonges, d’énormités et de bêtises. Les grands quotidiens expliquaient volontiers que les « boches » sentaient mauvais, qu’ils mangeaient les petits enfants mais que nos poilus, aidés des canons de 75, les tailleraient tous en pièces. (@teleobs).

#Audiovisuel

Google et l’audiovisuel français s’allient pour lutter contre le piratage de vidéos sur YouTube. Si Google entretient une relation glaciale avec Bercy, le ton est en revanche nettement plus chaleureux avec le ministère de la Culture. Et pour cause, la filiale d’Alphabet vient de signer un accord inédit avec les représentants de l’audiovisuel français pour lutter ensemble contre le piratage. L’alliance conclue au ministère de la Culture avec l’Association française de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA), sous l’égide du Centre national du cinéma (CNC), doit permettre de bloquer plus rapidement les contenus illicites sur YouTube, propriété de Google depuis octobre 2006. Dans le cadre de l’accord, Google mettra désormais à disposition de l’ALPA son outil d’identification et de gestion des droits, baptisé « Content  ID ». Celui-ci permettra ainsi de centraliser l’ensemble des demandes de propriétaires lésés par des vidéos piratées pour les bloquer dans les plus brefs délais. « Nous ne souhaitons pas que les fraudeurs utilisent nos plateformes au détriment des créateurs », a déclaré Carlo d’Asaro Biondo, responsable des partenariats pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique chez Google. Par ailleurs, Google fournira un soutien financier à l’ALPA ainsi qu’un accompagnement des ayants droit au travers de formations. (@frenchweb).

#Livre

Anticiper l’avenir avec Yuval Noah Harari. L’humain pourrait-il être dépossédé de la conduite du monde par l’univers numérique qu’il a créé ? L’auteur de « Sapiens », professeur d’histoire à l’Université de Jérusalem revient avec « Homo Deus », et dresse plusieurs scénarios sur l’avenir du monde. Ni prophète, ni devin, Yuval Noah Harari se questionne sur notre avenir, et nous montre qu’il est urgent de se réapproprier notre avenir, laissé aux mains des algorithme et des données accumulées. (@franceculture). A lire : « Homo deus, une brève histoire de l’avenir » : magistrale synthèse du monde qui vient (@metamedia).

21 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 21 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xBiodiver-cité, la vraie ville durableQuand on parle de biodiversité, on pense immédiatement aux grands espaces naturels, aux forêts et aux océans qu’il faut protéger de l’activité de l’homme. On ne pense jamais aux villes, qui sont trop souvent considérées comme des entités « non-naturelles ». Elles abritent pourtant une faune et une flore importante, dont la richesse est au cœur du fonctionnement autonome de la nature. Sous la pression de l’activité humaine, les écosystèmes doivent s’adapter pour survivre. Et si leur ténacité est admirable, certains ont tout de même du mal à se stabiliser. En Chine, par exemple, un grand nombre de paysans doivent polliniser manuellement leurs vergers, faute d’abeilles. Les perspectives en matière de biodiversité urbaine ne sont pas réjouissantes. Depuis 2007, le nombre d’urbains dans le monde est supérieur au nombre de ruraux. Et ils représenteront 75% de la population mondiale d’ici à 2050. Chaque jour depuis 30 ans, une superficie équivalente à celle de la ville de Paris est urbanisée sur Terre. La superficie totale de ces zones urbaines couvre déjà une surface supérieure à celle de l’ensemble des aires naturelles protégées… (@usbeketrica).

#Sante

Diabète: le français Diabeloop va-t-il bouleverser le marché avec son pancréas artificiel ? Diabeloop presse aux portes du marché. Mardi 19 septembre, la startup française a levé 13,5 millions d’euros auprès d’Air Liquide, Sofimac Partners, et Crédit Agricole, entre autres. Et ce pour continuer à développer le Diabeloop, son « pancréas artificiel », puis le vendre au début de l’année 2018 en Europe. La startup a lancé un essai clinique pivot en mai sur 60 patients dans 12 hôpitaux français, et prévoit d’envoyer le dossier pour obtenir un marquage CE pour son appareil, « courant quatrième trimestre », explique à La Tribune Erik Huneker, directeur général et cofondateur de la startup. L’obtenir serait synonyme de feu vert à la commercialisation de cette pompe à insuline connectée. La startup française prévoit de lancer l’appareil dans l’Hexagone dans un premier temps. Le Diabeloop est destiné aux patients développant un diabète de type 1, une maladie auto-immune provoquant la destruction des cellules du pancréas produisant l’insuline. Le système est composé d’un capteur de glucose collé sur la peau et d’une pompe à insuline, qui sont tous les deux connectés par Bluetooth à un appareil – une sorte de smartphone personnalisé, lui-même lié par GSM à des serveurs et un hébergeur de données sécurisé. Le taux de sucre est calculé par les algorithmes, tout en prenant en compte le poids de la personne, puis la pompe délivre la bonne dose d’insuline au corps. (@latribune).

#Administration

Comment l’Estonie décentralise son administration avec la blockchain. Emmanuel Macron l’a promis : 100% des démarches administratives seront dématérialisées d’ici 2022, sauf la première délivrance des documents d’identité officiels. Pour parvenir à cet objectif, le Premier ministre Edouard Philippe veut s’inspirer du modèle estonien. « L’exemple du gouvernement en matière d’e-administration est absolument impressionnant. Il a fait de l’Estonie un pays de référence », a-t-il déclaré lors de son premier déplacement officiel à l’étranger en juin dernier. Dans ce pays balte aux 1,3 million d’habitants, 99% des services publics sont accessibles en ligne. Par exemple, 95% des foyers payent leurs impôts en ligne, contre 61% en France. Il est même possible d’envoyer un message Whatsapp à son médecin pour lui demander une ordonnance ! Ces pratiques avant-gardistes ont été rendues possibles grâce à la mise en place d’un système informatique décentralisé. Ainsi, tous les services publics estoniens partagent leurs données. Ce qui n’est pas le cas en France. Pour assurer des transferts sécurisés, toutes les données sortantes du serveur central sont signées électroniquement et chiffrées. Toutes les données entrantes sont quant à elles authentifiées et enregistrées dans les différents systèmes d’information. Cela signifie que l’utilisateur doit entrer une seule fois cette donnée sur le site d’un service public. Tous les autres sites enregistreront automatiquement l’information. Une fois qu’un citoyen fournit à l’Etat estonien assez d’informations, de nombreux processus peuvent être automatisés. (@journaldunet).

#DonneesPersonnelles

Les Français s’inquiètent du sort réservé à leurs données personnelles sur Internet, selon un sondage réalisé par l’institut CSA, , publié mercredi 20 septembre. Neuf Français sur dix se disent « préoccupés par la protection des données personnelles sur Internet », en hausse de cinq points depuis 2014. Selon CSA, cela peut s’expliquer par « la couverture médiatique consacrée au hacking et aux cyberattaques, mais aussi à l’activité de plus en plus intense des Français sur la Toile ». Les Français sont cependant plus optimistes que l’on pourrait le penser, puisque la part de ceux qui pensent que la sécurité des données personnelles sur Internet s’est améliorée a augmenté de neuf points par rapport à 2014 (26 %) quand celle des Français qui pensent qu’elle s’est dégradée s’est effondrée de quatorze points (28 %). (@Pixelsfr).

Enjeux 2030 : le rêve d’un cybermonde ouvert et protégé. La moitié de la population mondiale est aujourd’hui connectée à Internet. Près de 4 milliards d’utilisateurs profitent de ce réseau informatique pour communiquer, partager, travailler ou commercer, générant un trafic de données exponentiel. Dans ce gigantesque espace d’opportunités, citoyens et entreprises font face à de nouvelles menaces. Extorsions de données, cyberattaques ou terrorisme, l’univers numérique connaît les mêmes risques que son pendant physique. Transparence et sécurité sont devenues les priorités d’entrepreneurs éclairés, convaincus qu’il existe encore des moyens inexplorés pour relier les internautes entre eux. (@usbeketrica).

Lors de l’édition 2015 du CES (Consumer Technology Association) de Las Vegas, Edith Ramirez, ex-présidente de la Federal Trade Commission, a prévenu les entreprises du numérique des risques de l’interconnexion : « Tout périphérique connecté à Internet risque d’être détourné. En outre, les risques liés à l’accès non autorisé s’intensifient à mesure que nous adoptons de plus en plus d’appareils liés à notre sécurité physique, comme nos voitures, nos soins médicaux et nos maisons ».

#RealiteVirtuelle

Réalité virtuelle et augmentée font leur entrée dans les magasins. Ne pas les confondre. La réalité virtuelle nécessite le port de casque ou de lunettes encombrants, mais sûrement bientôt miniaturisés. Avec elle, on est dans la simulation pure, l’immersion totale, dans une expérience de conduite automobile, par exemple, comme chez Volvo et son SUV XC90, à tester depuis son canapé. Technologie plus ancienne, la réalité augmentée se contente de passer, elle, par un smartphone équipé de capteurs 3D pour ajouter des contenus à une image réelle. Explications historiques, croquis enrichissant la visite d’un musée ou d’une exposition, création d’un parc d’attractions 3.0 à l’intérieur d’un centre commercial pour que les enfants trouvent le temps moins long… Mais ces deux technologies vont occuper de plus en plus de place dans nos vies de consommateurs. « Les taux de croissance de ce marché sont exponentiels. De 6 milliards d’euros l’an dernier, il devrait atteindre 150 milliards en 2020, autant que l’économie collaborative », déclare Jean-Marc Liduena, « senior partner consumer and industrial products » chez Deloitte. Pourtant, tempère Philippe Nobilé, directeur associé du Boston Consulting Group, « toutes les entreprises n’ont pas encore pris à bras-le-corps le sujet. Elles ne sont pas toujours organisées pour appréhender ces nouvelles technologies. » (@LesEchos).

#JeuVideo

Philosophie des jeux vidéo (4/4) : L’histoire dont vous êtes le héros. Si le cinéma et la littérature usent d’une trame narrative, comment, à son tour, le jeu vidéo convoque-t-il l’imaginaire et comment façonne-t-il une situation de jeu ? Y a-t-il une spécificité du récit propre au jeu vidéo ? Aux confins du cinéma et des jeux vidéo, Alexis Blanchet nous guide dans l’univers du récit vidéoludique. (@franceculture).

#IntelligenceArtificielle

Identification de l’orientation sexuelle par intelligence artificielle : une question d’éthique. Des chercheurs de l’université américaine de Stanford ont publié un article scientifique montrant qu’il serait possible à une intelligence artificielle de savoir si des personnes sont homosexuelles ou hétérosexuelles, juste en analysant leurs visages sur des photos. Cela se baserait sur l’idée que les homosexuels hommes auraient souvent des traits de visage féminins et les lesbiennes souvent des traits masculins. Le programme se serait « entraîné » sur 35 000 photos sur Facebook. Les résultats seraient loin d’être infaillibles mais néanmoins significatifs : les chercheurs parlent de 81% de réussite pour les hommes et 74% pour les femmes. (@franceinfo).

#Algorithme

Faut-il avoir peur des algorithmes ? Les algorithmes sont au coeur de notre quotidien. Loin d’être objectifs, ils sont discriminants et menacent notre démocratie. Explications de la mathématicienne Cathy O’Neil, spécialiste du Big Data : « Le Big Data, ce n’est qu’un programme informatique qui évalue des données à une vitesse sidérale, comme par exemple des milliers de cartes de crédit ou de candidatures. Le candidat le plus prometteur arrive en tête de liste, et on qualifie cela de juste et objectif. À tort. Un algorithme est développé sur la base de nombreuses décisions subjectives, prises par une personne avec tous ses préjugés et malentendus. Un algorithme n’est rien moins qu’un ensemble d’opinions dissimulées dans des codes mathématiques. Même si un programme informatique a été développé avec la meilleure intention, il peut s’avérer dangereux et nuire surtout aux populations les plus fragiles. Un algorithme n’est rien de moins qu’un ensemble d’opinions dissimulées dans des codes mathématiques. » (@RadioTeleSuisse).

#Robotique

Les emplois qualifiés menacés dans les pays développés. Les travailleurs qualifiés vont-ils se faire remplacer par des robots ? A l’heure où une compagnie d’assurance japonaise a remplacé 34 de ses salariés par des robots et des banques américaines testent des agences automatiques sans employés, les emplois qualifiés pourraient être de plus en plus menacés par l’automatisation du travail. Selon le dernier rapport de la CNUCED. « la menace que fait peser la robotisation sur les bons emplois s’étend à certains pays en développement ». Le secrétaire général de l’organisation Mukhisa Kituyi a ajouté : « L’utilisation de robots menace les emplois aussi bien dans les pays développés que dans les pays émergents, mais comme pour toute nouvelle technologie, cette situation offre des possibilités autant qu’elle présente des risques. » (@latribune).

20 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 20 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

xL’économie est-elle une science ? Nous sommes en 1930, Albert Einstein voit depuis Berlin, où il habite, les ravages provoqués par la crise économique, et cela l’inquiète. Il écrit : « Si quelque raison peut pousser un profane en science économique tel que moi, à donner courageusement son opinion sur les difficultés économiques angoissantes de notre époque, c’est assurément la confusion désespérante des diagnostics établis par les spécialistes. Ma réflexion n’est pas originale et ne représente que la conviction d’un homme indépendant et honnête, qui désire ardemment et exclusivement le bien de l’humanité et une organisation plus harmonieuse de l’existence humaine ». (@franceculture).

#Ville

Comment Paris va profiter des JO 2024 pour devenir une smart city. Voilà déjà longtemps que le suspense s’était dissipé, mais c’est désormais confirmé : Paris accueillera les Jeux olympiques. Sa seule concurrente, Los Angeles, a accepté fin juillet le principe d’une double attribution, qui assure à la capitale française les Jeux de 2024 et à la ville californienne ceux de 2028. Une session du Comité international Olympique (CIO) organisée à Lima (Pérou) le 13 septembre a validé ces deux candidatures dans la soirée, faisant officiellement de Paris la ville hôte des Jeux Olympiques 2024. Place désormais à la préparation des JO. Et pour cette édition, il ne s’agira pas seulement de construire de nouveaux équipements et infrastructures. Paris a placé les technologies et la smart city au cœur de son projet de candidature. Les différentes solutions envisagées doivent permettre d’atténuer les désagréments engendrés par la tenue des Jeux, d’assurer une meilleure gestion des foules ou encore d’atteindre les objectifs de développement durable fixés lors de la candidature. (@journaldunet).

Forum Smart City Marseille Méditerranée : comment dessiner l’hyper-métropole ? Smart port, place du citoyen dans la ville intelligente, écosystème d’excellence… Autant de sujets qui seront décryptés, analysés, commentés par les experts et les chefs d’entreprises présents pour les deux journées d’un Forum qui s’interroge sur ce que doit être l’hyper-métropole. La smart city n’est plus un concept, elle est une réalité. Qui reste encore cependant à construire, tant, appuyée sur les outils digitaux, son développement va vite. La smart city est évidemment une forme de cité – quelque soit sa taille – toute neuve et qui, par essence, laisse la place au possible. Si dès les prémices, tout a été axé sur le numérique, ce formidable outil dont on croit souvent qu’il est une baguette magique pour résoudre toutes les problématiques, il n’empêche que la dimension du citoyen – devenu smart citizen – est désormais la préoccupation première des schémas de développement. Lorsqu’on évoque le devenir des villes portuaires, c’est bien l’acceptation du citoyen d’un port devenu intelligent qui est pris en considération par ceux qui le développent comme par ceux qui pensent l’urbanisme. Et puis d’abord, c’est quoi un port intelligent ? Marseille comparé à Hambourg, Bruxelles, Dakar ou Tanger est-il précurseur, inspirant ? Les directeurs de ces ports qui ont tous pris en main le numérique comme outil d’amélioration à plus d’un titre en discuteront. C’est d’ailleurs aussi ce citoyen, acteur de la ville qui sera au cœur des sujets de l’intelligence urbaine. Tout autant, quelle est sa place dans la construction d’un écosystème performant pour accompagner la ville-monde ? (@latribunepaca).

Smart city (ville intelligente): les enjeux. Deux tendances lourdes vont influencer l’évolution de nos sociétés durant les prochaines décennies. Primo, le développement des villes: en 2017, plus de la moitié des habitants de notre planète vivent dans les villes et les projections tablent que 70% de la population mondiale sera citadine en 2050. Deuzio, la numérisation: l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) va s’accélérer et modifier en profondeur les processus de consommation, de production et, plus généralement, notre mode de vie. Le concept de ville intelligente (smart city) est né de ces deux réalités. Il désigne une ville qui, soucieuse d’améliorer la qualité de vie de ses habitants et de réduire son empreinte écologique, utilise les TIC pour repenser son organisation et optimiser l’emploi de ses ressources. Pour construire une ville intelligente, au moins trois conditions doivent être satisfaites. La première touche à la stratégie mise en place par les pouvoirs publics. Dotés d’une vision claire, ces derniers doivent mettre en œuvre une politique du numérique centrée sur les besoins des citoyens, des entreprises et autres acteurs de notre agglomération. Dans notre canton, l’Etat et la Ville de Genève ont multiplié récemment les actions en la matière. On peut évidemment s’en réjouir, mais, comme d’habitude, on regrette qu’elles ne soient pas suffisamment coordonnées. (@tdgch).

#Alimentation

Instagram a-t-il changé notre manière de manger ? En avril 2017, le Financial Times avançait le chiffre de 208 millions de photos postées sur Instagram avec le mot-clé #food (nourriture, en anglais). La nourriture fait partie des thèmes favoris des 700 millions d’utilisateurs actifs chaque mois sur Instagram. Selon le rapport « Waitrose Food and Drink Report », publié en Angleterre le 2 novembre, un Anglais sur cinq a partagé une photographie de ce qu’il mange avec ses proches ou sur les réseaux sociaux au cours du mois précédant l’enquête. Et en consultant le réseau en France, on peut imaginer que le ratio est à peu près le même. Pourquoi postons-nous des photos de ce que nous mangeons sur Instagram ? « Nous adorons partager notre nourriture », résume la chroniqueuse culinaire Ruby Tandoh dans le Guardian. Nous aimons le faire physiquement, avec notre cercle de proches autour de la table, mais aussi en envoyer des images à ceux qui ne sont pas là. (@Big_Browser).

#Energie

« Notre corps pourrait produire l’énergie nécessaire à tous nos appareils » Les équipes du professeur Seokheum Choi, directeur du département d’ingénierie électrique de l’université d’état de New York, à Bighamton (SUNY), ont mis au point une batterie qui fonctionne grâce à quelques gouttes de salive. Cette biotechnologie permet déjà de recharger des lampes LED, des smartphones et des bio-capteurs à usage médical, en attendant de pouvoir alimenter de plus grosses structures. Entretien avec le professeur Choi, un scientifique très optimiste quant à la capacité de notre corps à devenir, demain, notre principale source d’énergie. (@UsbekEtRica).

#Transport

La Chine vers l’interdiction des voitures à essence. Le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information (MIIT) a « entamé des recherches » sur l’interdiction des voitures polluantes et « va établir un calendrier en lien avec les administrations concernées », a assuré ce week-end le vice-ministre de l’Industrie Xin Guobin. Pékin se dit donc prêt à emboîter le pas à la France et au Royaume-Uni, qui ont récemment fait part de leur intention d’interdire la vente des voitures diesel ou essence sur leurs marchés d’ici à 2040. « De telles mesures vont conduire à de profonds changements dans l’environnement de l’industrie automobile en Chine », a insisté M. Xin devant un forum automobile à Tianjin, selon des extraits de son discours rapportés par les médias d’Etat. (@Sciences_Avenir).

#JeuVideo

Philosophie des jeux vidéo (3/4) : Du réel au virtuelLe texte du jour : « L’hologramme n’a pas l’intelligence du trompe-l’œil, qui est celle de la séduction, de toujours procéder, selon la règle des apparences, par allusion et ellipse de la présence. Il verse au contraire dans la fascination, qui est celle de passer du côté du double. Si l’univers est ce dont il n’y a pas de double, pas d’équivalent en miroir, alors nous sommes déjà, avec l’hologramme, virtuellement dans un autre univers ; qui n’est que l’équivalent en miroir de celui-ci. Mais quel est celui-ci ? L’hologramme, celui dont nous avons toujours déjà rêvé (mais ceux-ci n’en sont que de pauvres bricolages) nous donne l’émoi, le vertige de passer de l’autre côté de notre propre corps, du côté du double, clone lumineux. (…) La course au réel et à l’hallucination réaliste est sans issue car, quand un objet est exactement semblable à un autre, il ne l’est pas exactement, il l’est un peu plus. Il n’y a jamais de similitude, pas plus qu’il n’y a d’exactitude. Ce qui est exact est déjà trop exact, seul est exact ce qui s’approche de la vérité sans y prétendre. La reproduction holographique, comme toute velléité de synthèse ou de résurrection exacte du réel n’est plus réelle, elle est déjà hyperréelle. Que se passe-t-il de l’autre côté de la vérité, non pas de ce qui serait faux, mais dans ce qui est plus vrai que le vrai, plus réel que le réel ? Des effets insolites certainement, et sacrilèges, bien plus destructeurs pour l’ordre de la vérité que sa négation pure. » Jean Baudrillard, Simulacres et simulation.

 (@franceculture).

#MediaSocial

Les youtubeurs qui maltraitaient leurs enfants mis à l’épreuve pendant cinq ans. Lundi 11 septembre, les vidéastes américains Michael et Heather Martin ont été condamnés à cinq ans de mise à l’épreuve pour négligence envers leurs enfants. En mai, le couple s’était déjà vu retirer deux des cinq enfants de Michael, Cody (10 ans) et Emma (11 ans), nés d’une autre union. Ils avaient alors été confiés à leur mère biologique. En cause : les vidéos que le couple postait depuis deux ans sur leur chaîne YouTube DaddyOFive (« père de cinq enfants »). Des « canulars » de très mauvais goût dont les deux enfants étaient les victimes : son père et sa belle-mère y hurlaient notamment sur le jeune Cody pour des bêtises qu’il n’avait pas faites, quand ils ne lui faisaient pas croire qu’il était adopté, voire encourageaient ses demi-frères à le battre. Dans une vidéo, lors de laquelle son père le pousse contre un meuble, le garçon semble saigner du nez. Forte de 750 000 abonnés et jamais inquiétée par YouTube, la chaîne DaddyOFive avait fini par éveiller l’attention de vidéastes influents, qui avaient alors mené une campagne médiatique virulente à l’encontre du couple. Michael Martin avait commencé par se justifier, avant de finalement supprimer ses vidéos, peu avant de perdre la garde de ses deux enfants, fin avril. (@Pixelsfr).

#DonneesPersonnelles

Bruxelles pose les bases d’un marché unique des données.  L’année dernière, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait mis le paquet sur le numérique dans son « discours de l’Union ». En 2017, la question passe au second plan dans son discours au Parlement européen, avec pourtant deux briques essentielles pour un marché unique des objets connectés : l’interopérabilité des données et la cybersécurité. Ces propositions qui complètent le règlement européen sur la protection des données doivent « débloquer des opportunités pour l’économie des données dans l’Union européenne », assure le vice-président de la Commission en charge du numérique, Andrus Ansip, sur son blog. En matière de sécurité, l’exécutif européen propose un règlement  qui renforcerait les pouvoirs de l’Agence européenne de cybersécurité, l’Enisa, et créera un cadre de certification et de labélisation européen. A ce stade, le cadre européen revient à mettre en place un système de reconnaissance mutuelle des certificats délivrés dans les différents pays européens ou élaborés par les organismes internationaux. (@LUsineDigitale).

#Web

Les éboueurs du Web, modérateurs invisibles des réseaux sociaux. « Je bois beaucoup depuis que je fais ce travail. Ce qu’il y a de pire, c’est que je ne peux même pas en parler à mes amis ». « Ce qui m’affecte le plus, ce sont les images de bestialité à l’égard des enfants ». John, employé dans une entreprise qui travaille avec un des géants du Web, et Maria, interviewée par un journaliste de Wired aux Philippines en 2014, font le même métier. Chaque jour, ils plongent dans la maelström des contenus publiés sur les réseaux sociaux, pour décider de ce qui peut ou non rester en ligne. Ces travailleurs de l’ombre, Sarah T. Roberts, maître de conférence en sciences de l’information à UCLA, les côtoient depuis sept ans. Invisibles, ils sont quotidiennement confrontés à ce que l’humanité peut produire de pire : les contenus signalés par d’autres utilisateurs. Ces « éboueurs du Web », comme les surnomme la chercheuse, sont des employés d’un nouveau genre, qui effectuent leur « sale boulot » à l’abri des regards. Les entreprises qui les emploient, souvent indirectement, n’ont aucun intérêt à ce que les utilisateurs se posent des questions sur la façon dont sont implémentées leurs fameuses « Conditions générales d’utilisation » (CGU). (@usbeketrica).

19 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ouragan

xC’est ma planète. Quelles constructions pour résister aux ouragans ? Les normes anticycloniques ont évolué au fur à mesure de la violence des phénomènes. Elles sont élaborées en fonction des pays et des risques. Irma montre qu’il faut revoir encore à la protection à la hausse. Cependant, il y a des similitudes : ne pas avoir de prise au vent trop forte de la toiture, pour éviter que le souffle ne l’arrache. Les architectes préconisent de privilégier une pente à 30° et des bordures de moins de 30 centimètres. Ensuite, il faut des volets solides pour éviter que le souffle ne casse les vitres ou que la pluie, tombant à l’horizontale pendant les cyclones, n’arrive par paquets dans les maisons. Il ne faut pas construire trop près de la mer. Beaucoup cherchent à avoir les pieds dans l’eau, mais c’est une erreur. (@franceinfo). A lire aussi : Comment rendre les bâtiments résistants aux ouragans ? et Ces constructions qui résistent aux ouragans (@Le_Figaro_Immo). Légende image : Maison conçue pour résister aux cyclones (construction paracyclonique). Photo National Oceanic and Atmospheric Administration.

#Transport

C’est mon boulot. Coup d’accélérateur sur le covoiturage domicile-travail C’est ce mardi 19 septembre que sont lancées les « Assises de la mobilité ». Elles devraient déboucher sur un projet de loi en début d’année prochaine. Pour repenser totalement nos moyens de déplacement. Le covoiturage devrait y tenir une place de choix. Le lancement de cette grande réflexion qui durera trois mois coïncide avec l’arrivée fracassante en Ile-de-France du mastodonte du covoiturage en Ile-de-France. Blablacar, numéro un mondial et français, 45 millions d’utilisateurs dans 22 pays débarque sur le court-voiturage, le covoiturage domicile-travail dans la région capitale. L’Ile-de-France, c’est 1 230 000 déplacements quotidiens en voiture. 43 % des Franciliens vont au travail en voiture. Presque toujours tout seuls. Les conducteurs entrent leur trajet quotidien dans l’appli. Ils créent ainsi une « ligne de covoiturage ». Comme une ligne de bus. Les passagers peuvent prendre cette ligne. Ils peuvent faire le trajet avec un conducteur le matin et un autre le soir. Pour les passagers, ça coûtera deux euros pour 30 kilomètres. Et 10 centimes par kilomètre supplémentaire. Pour l’instant Blablacar ne prend pas de commission. (@franceinfo). A lire aussi : Transports: trois mois d’Assises de la mobilité lancés mardi (@libe).

Des assises de la mobilité pour redéfinir la politique des transports. Pas de grands programmes de transport, mais une « pause » des grands projets de liaison grande vitesse Lyon-Turin, et Bordeaux-Toulouse, de même que le canal Seine-Nord. Projets qui se chiffrent en milliards d’euros…. IL va falloir trouver des de financements supplémentaires, car il manquerait 7 milliards pour réaliser les chantiers annoncés. Au total, une dizaine de milliards en intégrant le coût de la maintenance des infrastructures, route, rail, et voie navigable. L’enjeu est de mobiliser des financements sur la durée, privilégier le transport quotidien de proximité, en rebondissant sur d’autres modes de transport qui soient commodes et moins polluants…Ce qu’on appelle « les nouvelles mobilités« . (@franceculture).

#Economie

Qui sont les architectes de la token economy ? En juin dernier, la start-up Bancor a créé le buzz en levant, en l’espace de quelques heures, la coquette somme de 153 millions de dollars. Outre le montant du pactole et la rapidité avec laquelle Bancor l’a réuni, c’est le procédé employé qui a fait couler de l’encre. Car il ne s’agissait pas d’un financement traditionnel, mais d’une ICO, qui signifie Initial Coin Offering : une combinaison entre une levée de fonds institutionnelle et une campagne Kickstarter boostée aux hormones, avec toute sorte de rétribution possible. Plus précisément, Bancor a eu recours à des tokens (jetons en français). Ces actifs numériques sont émis par les start-ups fondées sur la blockchain, cette base de données décentralisée qui permet de réaliser des transactions sécurisées et transparentes en ligne. Ils sont ensuite vendus aux investisseurs contre de la monnaie virtuelle. Les tokens constituent une monnaie parallèle, qui permet à la fois de financer des projets, de réaliser des échanges et de récompenser les individus qui assurent la sécurité de ces échanges. (@RSLNmag).

#Logement

A Nantes, une maison se construit en impression 3D. Utiliser un robot d’impression 3D dans les travaux publics ou la construction de maisons, l’expérience a été conduite depuis trois ans dans divers pays. Mais Yhnova, la maison de 95 m2 dont la construction a été lancée mercredi à Nantes pour le bailleur social Nantes Métropole Habitat, est exceptionnelle à plusieurs titres. « C’est la première fois au monde qu’une maison construite en impression 3D sera habitable et destinée à être habitée par une famille, car elle est respecte 100% des normes de construction françaises », souligne Benoît Furet, responsable du projet à l’Université de Nantes, qui a conçu la technologie BatiPrint3D mise en oeuvre et détient les brevets. « C’est aussi le premier logement en impression 3D béton à être construit en public : ailleurs dans le monde, on ne les voit qu’achevés car les robots préfabriquent en usine des éléments assemblés sur site. Notre robot est le seul à fonctionner sur chantier », poursuit-il. Les professionnels se déplacent en nombre pour observer l’élévation des murs, la seule partie construite par impression 3D béton (le reste est du BTP classique). L’élévation durera jusque mercredi soir, le robot travaillant au ralenti pour satisfaire la curiosité des visiteurs. (@LesEchos). A lire aussi : La première maison imprimée en 3D en France (@franceinter).

#Justice

Dossier sur la « justice prédictive » publié par le site @InternetActu. A Paris se tenait fin juin une journée d’étude sur la question des algorithmes appliqués à la justice et à la police organisée par l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice et le projet de recherche Innox qui s’intéresse à la gouvernance prédictive. L’occasion d’interroger les enjeux de l’ouverture annoncée des données de justice inscrites dans la loi pour une République numérique qui a promis la publication en open data des décisions judiciaires. Reste que depuis la promulgation de la loi, les choses patinent un peu. Que faut-il ouvrir ? Comment ouvrir ? Comment anonymiser les documents automatiquement et en masse et s’assurer que la réidentification des justiciables ne soit pas possible ? Le caviardage automatisé doit-il aussi concerner le nom des juges, les montants, les noms des avocats… ? Enfin, comment exploiter ces milliers de décisions de justice ?

  1. l’enjeu de l’ouverture des données de justice
  2. prédiction et régulation
  3. entre performance et optimisation

#JeuVideo

Paris se dit ouvert à l’idée d’inclure l’e-sport dans les Jeux olympiques de 2024. Des jeux vidéo aux Jeux olympiques ? On en est encore bien loin, mais les dernières déclarations de Tony Estanguet, coprésident du comité Paris 2024, pourraient donner une petite lueur d’espoir pour les adeptes, de plus en plus nombreux, d’e-sport. Dans une interview publiée mercredi 9 août par l’agence Associated Press, Tony Estanguet a laissé entendre qu’il était ouvert à l’idée d’inclure l’e-sport parmi les disciplines sportives des Jeux olympiques prévus à Paris en 2014. Il a précisé qu’il comptait en discuter avec le Comité international olympique (CIO) et des représentants du monde de l’e-sport. « Il faut qu’on s’y intéresse, parce qu’on ne peut pas dire “ce n’est pas nous. Ça ne concerne pas les Jeux olympiques” », a-t-il déclaré. « Les jeunes, oui ils s’intéressent à l’e-sport et ce genre de chose. Regardons tout ça. Rencontrons-les. Voyons si nous pouvons établir des liens ». Tony Estanguet a toutefois rappelé que le CIO « aurait le dernier mot ». (@Pixelsfr).

Philosophie des jeux vidéo (2/4) : A quoi tu joues ? Le texte du jour : « Socrate : N’est-il pas indispensable que nous commencions par savoir ce qu’est un jeu vidéo ? […]
Mario : Socrate, ce n’est pas difficile à formuler. C’est un jeu avec de la vidéo, sur un écran. Soit on joue à la balle en vrai, soit on joue sur un écran (et c’est Pong) ; ou bien on explore des cavernes en vrai, ou bien sur un écran (et c’est Super Mario Bros.). […] Aujourd’hui, un jeu vidéo, c’est un programme qui génère des graphismes avec lesquels on interagit en réel. On a une action sur ce qui se passe à l’écran. Cela fait que jouer à un jeu, ce n’est pas la même chose que d’assister à un film. […]
Socrate : Je ne pense pas qu’on puisse définir le jeu vidéo simplement par les objets que l’on utilise. On doit faire entrer en ligne de compte quelque chose d’irréductiblement subjectif. » Lire la suite sur le site de @franceculture.

Le jeu vidéo chinois aux 50 millions de joueurs se lance à la conquête de l’Occident. C’était l’annonce la plus inattendue et, à certains égards, la moins relevée du Nintendo Direct, la vidéoconférence diffusée dans le monde entier par Nintendo jeudi 14 septembre. Entre les présentations de DoomWolfenstein II, d’un nouveau jeu de rôle par les équipes de Square Enix (Bravely Default) et une longue séquence de Super Mario Odyssey montrant entre autres Mario torse nu, s’est glissée la bande-annonce d’Arena of Valor, un jeu compétitif déjà sorti cet été sur smartphone… et bien connu des experts. « Je n’en crois pas mes yeux. Le plus important jeu free-to-play pour smartphone au monde [Arena of Valor, du chinois Tencent] arrive sur Switch cet hiver », s’est ainsi exclamé sur Twitter Serkan Toto, analyste reconnu du jeu vidéo mobile en Asie. Daniel Ahmad, spécialiste du marché chinois, parle même de « MEGATON », terme humoristique né sur Internet pour évoquer une annonce surprise capable de redistribuer les cartes. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Snapchat accélère la démocratisation de la réalité augmentée mobile. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Media Lab de l’Information. Snapchat contre-attaque les annonces récentes d’Apple : dans sa dernière mise à jour, la plateforme est allée un cran plus loin dans la réalité augmentée en permettant à ses utilisateurs d’intégrer leur avatar 3D animé dans leur environnement réel. Pour y avoir accès, il aura fallu préalablement télécharger l’application Bitmoji et créer son propre avatar. Une preuve supplémentaire que la démocratisation de la réalité augmentée passera par le mobile ! Notre avatar s’est invité sur le plateau de FranceInfo : regardez notre tuto pour comprendre comment créer vos propres vidéos. Voir la vidéo sur le site de @MetMedia.

Avec Bitmoji intégré à Snapchat, vous pouvez envoyer des emoji à votre effigie sur l’application. Vous vous souvenez du phénomène Bitstrip? Cette application qui permettait de créer un avatar assez ressemblant et de transformer votre vie en BD? Après la folie autour de cette appli mobile en 2013, Bitstrip a développé une seconde application permettant de créer des emoji personnalisés: Bitmoji. Et ce 19 juillet, Snapchat a annoncé l’intégration de Bitmoji à son service. À compter de ce jour, vous allez certainement recevoir des stickers à l’effigie de vos contacts dans leurs snaps et dans le chat de Snapchat. Vous pouvez aussi vous y mettre et envoyer à votre tour ces petits personnages cartoonesques à vos amis. Comme Snapchat n’est jamais très intuitive comme application, voici comment faire pour créer vos emoji personnalisés et les partager. (@LeHuffPost).