22 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 22 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Finance

 x► L’avènement de l’open banking ou la révolution de la finance façon puzzle. Derrière l’anglicisme, une idée simple : c’est la possibilité offerte aux entreprises, financières ou non, de se connecter aux services d’une banque, de façon sécurisée, afin de développer leurs propres applications en utilisant les données des clients avec l’accord de ces derniers. Pour les consommateurs, cette technologie ouvre de vastes perspectives : coupons de réduction personnalisés dans leurs magasins favoris, simplification des achats en ligne, obtention accélérée de crédit, conseils patrimoniaux personnalisés, etc. Le tout au terme de processus ultra-simplifiés et réalisables en quelques secondes sur téléphone mobile. « Ce qui est fondamentalement nouveau (…), c’est la notion de données clients: savoir où sont les données du client, considérer que ces données sont la propriété du client et qu’il va pouvoir les partager », explique Sébastien d’Ornano, le directeur général de la jeune pousse spécialisée en épargne Yomoni. @bymaddyness. Légende image : U.S. 180, Flagstaff, United States. Crédits photo: Richard Nolan.

#Transport

► Un nouveau robot de livraison spécialiste du dernier kilomètre va bientôt faire son apparition dans les rues des villes américaines. Et il devrait emprunter les pistes cyclables. Si possible. Refraction AI, créateur d’un robot de livraison léger et peu coûteux nommé REV-1, a construit son robot pour fonctionner à la fois sur les pistes cyclables et sur le bord des routes. L’entreprise est l’idée de deux professeurs de l’Université du Michigan, Matthew Johnson-Roberson et Ram Vasudevan, qui disent avoir développé une solution plus sûre et plus rentable pour la logistique du dernier kilomètre que tout autre produit actuel. @zdnetfr.

► L’industrie ferroviaire innove à tout va. Alors que les premiers trains à hydrogène pourraient circuler en France dès 2022, au Royaume-uni des trains à traction solaire s’apprêtent à mise en service, dès le mois d’août.  La compagnie South Western Railway (SWR) et Riding Sunbeams, une entreprise spécialisée dans la fourniture d’électricité solaire, ont présenté mercredi au public à la gare d’Aldershot, située au sud de Londres, leur projet « First Light ». « Nous sommes très heureux d’installer le premier projet au monde visant à alimenter directement les lignes de chemin de fer en énergie solaire à la gare d’Aldershot [Sud de Londres]. Nous espérons que ce projet pilote ouvrira la voie à un futur zéro carbone pour le secteur ferroviaire et le Royaume-Uni », a expliqué une des responsables du projet chez SWR. Financé par Innovate UK et le ministère des Transports, « First Light » a une double ambition : faire baisse les coûts d’exploitation des trains et réduire les gaz à effet de serre (GES).Si le premier train 100 % énergie solaire roule depuis fin 2017 en Australie, c’est grâce aux panneaux photovoltaïques que la Byron Bay Railroad Company a fait installer sur le toit des wagons. Sur les 70 km de la ligne Londres Waterloo-Alton, l’originalité réside dans les petites fermes solaires qui jalonnent l’infrastructure. @LesEchos.

#Energie

► Les Espagnols redécouvrent l’énergie solaire. L’énergie solaire renaît peu à peu de ses cendres en Espagne. En à peine quelques mois, les mesures introduites par le gouvernement du premier ministre Pedro Sanchez ont relancé l’intérêt pour l’autoconsommation photovoltaïque. Les coopératives écocitoyennes, très actives pendant la récession, espèrent en profiter pour encourager la production individuelle face aux mégaprojets des grands fournisseurs d’électricité. « Depuis l’annonce des nouveaux règlements[en avril], notre standard est débordé », explique Antonio Quijada, membre du comité directeur de la coopérative solaire Som Energia, la plus grande d’Espagne et l’une des plus importantes d’Europe (elle compte plus de 57 000 adhérents). « On dirait que les Espagnols, qui sont plutôt ­réticents au changement, se sont découvert une conscience écolo­gique », ajoute le responsable de Som Energia.

#Agriculture

► « Avec la disparition des petits commerces de villages et l’agrandissement des exploitations, les agriculteurs n’ont plus d’endroits pour communiquer ». C’est en partant de ce constat que Baptiste Létocart a créé Farmr, le premier réseau social destiné aux agriculteurs. Originaire de Bulles, près de Beauvais (Oise), il a lancé ce projet avec Thomas Camboulive, un camarade rencontré en école de commerce. L’objectif est de développer une communauté d’entraide et d’échanges pour faciliter leur quotidien. Grâce à une carte disponible sur le site, les utilisateurs peuvent facilement identifier les professionnels qui travaillent dans la même filière agricole et dans la même région qu’eux. @franceinfo.

#Fréquence_5G

► Vers la fin du temps de latence ? Réalité augmentée, réalité virtuelle, caméras 360, streaming 4K en temps réel… Avec la 5G, les créateurs de contenus audiovisuels disposent d’une véritable boîte à outils ! Ils peuvent en effet compter sur la puissance de calcul du réseau pour combiner ces possibilités, sans s’inquiéter du temps de latence. Ericsson travaille à des solutions technologiques adaptées (comme les 5G Radio Dots) pour que ses clients puissent proposer au public des contenus toujours plus connectés : jeux immersifs et interactifs combinant visuel et toucher, concerts où l’artiste se produira en duo avec d’autres artistes en ligne, ou encore diffusion de matchs de football en multipliant les angles de vue. Le contrôle à distance des machines est déjà une réalité.  Ericsson cherche à tirer le plein potentiel de la 5G dont la faible latence va diminuer les temps de réponse entre le contrôleur et la machine et rendra possible un contrôle à plus longue distance. Le contrôle à distance pourra aussi se généraliser dans l’industrie : les opérateurs d’une entreprise pourront par exemple interagir avec les machines en cas d’absence. @LesEchos. @lemondefr.

► Le 26 mars, la Commission européenne a présenté sa feuille de route pour renforcer le niveau de sécurité des réseaux 5G sur le territoire européen. Dans un marché dominé par les acteurs américains et les infrastructures chinoises, l’Europe courent le risque de la dépendance et de la vulnérabilité et les Européens abordent le déploiement de la 5G en ordre dispersé. L’Institut Montaigne constate ainsi que « Les États européens divergent dans leurs normes et leurs standards de sécurité pour les équipements télécoms – il s’agit là d’un grand domaine de fragmentation de l’Europe. ». Les tensions déclenchées entre les États-Unis et la Chine au sujet du géant chinois de la téléphonie, spécialiste de la 5G, Huawei, ont bien montré le manque d’unité des membres de l’Union européenne. En Europe, la 5G n’est présente qu’en Grande-Bretagne, en Suisse, en Finlande, en Estonie et dans certaines villes d’Espagne et d’Italie avec l’opérateur Vodafone.

#Société

► La « résonance », un remède à la perte de sens et au burn-out ? La « résonance » ? Ce n’est plus un simple mot emprunté au vocabulaire musical. Sous la plume de Hartmut Rosa, c’est désormais la théorie sociale la plus ambitieuse, et précieuse, en circulation. Ce sociologue allemand s’est déjà rendu célèbre il y a quelques années par son diagnostic porté sur le côté obscur de notre modernité. Ce dont nous souffrons, dit-il, c’est de la permanente « accélération » de la société qui, loin de nous combler par ses progrès techniques, nous livre à une existence dénuée de sens et menacée de burn out. Or, par un généreux tour de force, Rosa nous propose aujourd’hui un « remède » à l’accélération, « une nouvelle sociologie de la relation » : Résonance, donc. Une idée robuste et universelle que l’on trouvait dans les traités de philosophie ou les sermons new age mais qui, formulée dans la langue universitaire et étayée par les neurosciences, pourra désormais s’inviter dans la conversation « sérieuse » : politique ou économique. @LADN_EU.

► Au cirque Roncalli, des animaux sauvages… en hologramme. Qui dit cirque, dit trapèze, clowns, voltige… mais également numéros d’animaux exotiques, capables de jongler ou bondir à travers un cercle enflammé. Une image d’Épinal qui, depuis la multiplication des débats sur la cause animale, ne séduit plus autant qu’auparavant. Face à l’évolution des mentalités, certains tombent le chapiteau, tandis que d’autres choisissent de se réinventer. C’est le cas du cirque Roncalli en Allemagne, qui a trouvé un moyen original de marier traditions et innovation technologique. Depuis 2018, éléphants, chevaux et poissons évoluent sous le chapiteau… mais sous forme d’hologramme. « De nos jours, je pense qu’il est plus approprié de montrer des hologrammes que des vrais éléphants » explique son co-fondateur Bernhard Paul au média français Brut. « Pour les enfants, les adultes et le public dans son ensemble, c’est plus intéressant et en accord avec son temps que le dressage d’animaux. » @WeDemain.

#MediaSocial

► Va-t-on vers la fin de la dictature du « like » sur les réseaux sociaux ? La dictature du « like » a-t-elle vécu ? La question se pose à l’heure où le réseau social Instagram, et son milliard d’utilisateurs, lance une nouvelle vague de « tests utilisateurs » afin de cacher à ses membres le nombre de « j’aime »-représentés par un cœur sur la plateforme, que leurs différents posts ont suscité auprès de la communauté.Concrètement, les utilisateurs concernés verront des noms d’utilisateurs sous les messages, au lieu du nombre exact de petits cœurs lâchés sur leur flux. Le réseau social de partage de photos et vidéos a lancé un premier essai similaire au Canada en mai dernier et le nouveau test, en cours de déploiement, concerne l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande, l’Italie, le Japon et le Brésil. @le_Parisien.

#RevueDeLiens

► – Toyota dévoile ses navettes électriques pour les JO de 2020 à Tokyo (@siecledigital) ; – Derrière l’arnaque au climatiseur miracle, les réseaux mondialisés du « dropshipping ». Des réseaux de sites vendant des produits de faible qualité, à l’aide de publicités douteuses, tirent parti des grandes plates-formes du Web. (@lemondefr) ; – San Francisco, épicentre de la « guerre du vélo » entre Lyft et Uber. Les géants américains des VTC, dont le siège est situé dans la célèbre ville californienne, bataillent pour prendre le leadership dans le vélo en libre-service. Un symbole de leur transformation en plateforme multimodale. Lyft vient de remporter deux victoires sur son rival. (@LesEchos) ; – Street fishing : la pêche en plein Paris se développe auprès des jeunes urbains (@franceinfo) ; – Eau « contaminée » au tritium : enquête ouverte pour « diffusion d’informations fausses ». Un message vocal diffusé sur WhatsApp avait amplifié le communiqué d’une association donnant l’alerte sur la présence de tritium dans l’eau. (@LExpress) ; – L’intelligence artificielle peut-elle remplacer l’humain ? Digitalisation, intelligence artificielle (IA), robots performants, on pourrait croire à la fin de l’emploi humain. Pour Charles Cuvelliez, professeur à l’école polytechnique de Bruxelles, les compétences sociales propres à l’homme sont un avantage majeur face l’IA et la robotisation, encore faut-il renforcer ces acquis par des formations adéquates (@LesEchos) ; – Gafa : gouverner n’est pas taxer. Plutôt que d’imposer à la hâte les géants du Net américains, mieux vaut s’interroger sur nos propres difficultés à faire éclore un écosystème numérique plus performant que celui des Etats-Unis. C’est le point de vue défendu par Les Arvernes, un groupe de hauts fonctionnaires, de professeurs, d’essayistes et d’entrepreneurs (@LesEchos).

21 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 21 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► En Amazonie, la mine de la discorde. C’est au coeur de cette forêt emblématique que se trouve la plus grande mine de fer du monde, propriété du géant industriel brésilien Vale. Une exploitation décriée par les défenseurs de l’environnement et ternie par une multitude de désastres écologiques. @Figaro_Inter. Légende image : La famille d’Arthur, 3 ans, est expulsée à cause de la duplication de la ligne ferroviaire dans l’État du Para. – Crédits photo : Cédric Gerbehaye / MAPS.

#Numérique

► Le « numérique », une notion qui ne veut rien dire. Par Marcello Vitali-Rosati, Professeur agrégé au département des littératures de langue française, Université de Montréal. Nous parlons de plus en plus de « numérique » en substantivant un adjectif qui – initialement – comporte une signification technique précise et qui devient désormais davantage un phénomène culturel qu’une notion liée à des outils technologiques particuliers. Cette universalisation du numérique nous permet de comprendre des changements qui affectent l’ensemble de notre société et notre façon de penser, comme l’a bien expliqué notamment Milad Doueihi par son concept de « culture numérique ». Cet usage pose pourtant un problème majeur : nous avons de plus en plus tendance à penser « le numérique » comme un phénomène uniforme et homogène (sur ce sujet, il est intéressant de lire le débat entre Morozov et Johnson) alors que, de toute évidence, il ne l’est pas. « Le » numérique n’existe pas en tant que tel. Il existe de nombreuses pratiques, usages, outils et environnements différents, chacun fondé sur des principes particuliers, chacun promouvant des valeurs spécifiques et entraînant des conséquences caractéristiques. Lire l’article sur le site @FR_Conversation.

#IA

► Toulouse va développer une nouvelle intelligence artificielle hybride. La communauté scientifique toulousaine lance Aniti (Artificial and Natural Intelligence Toulouse Institute), l’un des quatre instituts interdisciplinaires en intelligence artificielle (IA) retenus en avril dans le Programme d’investissements d’avenir avec ceux de Paris,  Grenoble et Nice. Il axera ses recherches en IA dans les transports aérien et automobile grâce à la présence d’Airbus, de Continental et du centre de recherche sur les véhicules autonomes de Renault à Toulouse. La grande particularité d’Aniti sera de développer une intelligence artificielle hybride qui associe des techniques d’apprentissage automatique à partir de données et des modèles de raisonnement logique, car l’industrie a besoin de certifier les systèmes. « Le machine learning a fait des progrès impressionnants en dix ans, mais il y a beaucoup de choses que l’on ne comprend pas, reconnaît Nicholas Acher, directeur scientifique d’Aniti et directeur de recherche du CNRS à l’Institut de recherche en informatique de Toulouse (Irit). Nous avons besoin de preuves pour ces algorithmes en y mêlant des méthodes issues de la logique et des modèles abstraits de mathématiques et de physique. » @LesEchos.

#Cryptomonnaie

► Grâce au libra, la Suisse se rêve en « cryptonation ». Annoncé avec fracas, en juin, le lancement, au premier semestre 2020, de la cryptomonnaie libra, un nom choisi en référence à la livre romaine, dans une dizaine de pays a provoqué un petit séisme. Au lieu d’un projet hypercentralisé, qui aurait été entièrement géré en interne, Facebook a surpris en révélant la création d’un consortium, l’association Libra, à Genève. « Pourquoi ne se sont-ils pas installés ailleurs ? s’interroge Jean-Marc Seigneur, directeur de la formation continue blockchain à l’université de Genève, qui animera, début 2020, un module sur la blockchain libra. L’une des raisons de l’installation de l’association en Suisse, c’est que le libra vise principalement ceux qu’en anglais on appelle les “unbanked”, c’est-à-dire les personnes qui n’ont pas accès au système bancaire dans les pays en développement. Or, à Genève, de nombreuses organisations internationales et des ONG travaillent sur ces questions-là. Il y a un écosystème. » @lemondefr

#Il_était_une_fois

► En 1969, Margaret Hamilton était à la tête du département de génie logiciel de la Nasa. Elle est la scientifique qui a conçu le système embarqué du programme Apollo qui va s’avérer vital à la mission Apollo 11. Au milieu de centaines d’hommes, JoAnn Morgan était la seule et unique femme présente dans la salle de lancement. Elle a permis de détecter et de réparer une fuite d’hydrogène juste avant le lancement. Susan Finley a élaboré un système de télétransmission des sons et des images capturés sur la Lune vers la Terre qui a permis de voir les images des premiers pas sur la Lune. Katherine Johnson, mathématicienne afro-américaine fait partie des trois femmes scientifiques noires de la Nasa mises à l’écran dans le film « Les Figures de l’Ombre » qui ont participé aux missions Mercury. « Maintenant, il est vraiment important de connaître toutes les personnes qui ont contribué au succès d’Apollo », a déclaré Shirley Leshin, chroniqueuse au Globe (Boston). « Nous avons besoin de cette diversité, et nous avons besoin que les gens se voient dans l’exploration spatiale, car nous aurons besoin d’eux tous pour réussir à l’avenir. »

#Presse

► États-Unis: mariage géant en vue dans la presse locale. Un mouvement d’une ampleur inédite se prépare dans le secteur de la presse écrite aux États-Unis. Le groupe Gannett (3 millards de dollars de chiffre d’affaires en 2017), premier éditeur et distributeur de presse du pays et propriétaire, entre autres, du quotidien USA Today, est en passe de fusionner avec l’un de ses principaux rivaux, GateHouse Media (1,3 milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2017), selon le New York Post. GateHouse traîne derrière lui une mauvaise réputation. Le groupe, propriétaire de plus de 700 journaux dans 39 États, rachète compulsivement chaque année des groupes de journaux locaux. Son objectif? Jouer la carte de la concentration en mutualisant les coûts administratifs de titres déficitaires et en faisant des économies aussi sur les rédactions. @Figaro_Economie

#RevueDeLiens

► – Top départ pour Ma French Bank, la banque sur smartphone de La Poste. Lundi 22 juillet, 2.000 bureaux de poste pourront ouvrir des comptes à la nouvelle banque sur mobile du groupe. Avec Ma French Bank, La Banque Postale espère conquérir les jeunes. (@LesEchos) ; – Adèle Castillon, l’après-YouTube comme horizon. La vie après YouTube (1/3). A 17 ans, elle s’est fait connaître avec sa chaîne aux 600 000 abonnés. Elle délaisse désormais YouTube pour le monde artistique. (@lemondefr) ; – La BBC et ITV scellent leur accord anti-Netflix. Les deux groupes avancent dans la création de BritBox, l’équivalent outre-Manche de Salto. Le service de streaming vidéo, qui sera facturé 5,99 livres, sera lancé au dernier trimestre de cette année (@LesEchos).

20 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 20 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Patrimoine

► Il photographie les chalets de Blériot-Plage pour défendre ce « patrimoine en danger ». Au coucher du soleil, en noir et blanc, en plein été ou sous la pluie : Reynald Goubelle a photographié les chalets de Blériot-Plage sous toutes les coutures. Fervent défenseur de ce patrimoine local, il se rend tous les mois sur le littoral pour trouver un nouvel angle à exploiter, de nouvelles couleurs à capturer. « On a la chance de vivre dans une région riche en lumières, il y a toujours de nouvelles prises de vues à trouver. Ce n’est jamais deux fois la même chose », assure le photographe amateur. Natif de Calais, il travaille dans le secteur du bâtiment mais s’est pris de passion pour la photo il près de neuf ans. Crédits photo : Reynald Goubelle. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les milliardaires s’arrachent la presse quotidienne. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Sur le web français, une polarisation « en mille-feuille » des médias ; – La presse régionale française : une forteresse fragilisée ; – franceinfo, « L’Obs », « L’Express », « La Croix » et « La Voix du Nord » lancent une consultation citoyenne ; – Rapport d’information sur la production audiovisuelle dans les outre-mer ; – Facebook c’est comme votre mère : elle vous énerve mais vous ne pouvez pas la quitter.

#Transport

► Vingt hélicoptères et 326 drones dans le ciel des Hauts-de-Seine. La préfecture des Hauts-de-Seine, seule à autoriser la navigation d’engins volants, hélicoptères ou drone, en délivrant une dérogation au non-survol de l’agglomération parisienne. Elles sont nombreuses. En 2019, vingt dérogations ont été accordées (chiffre arrêté au 1er juillet), contre vingt-six l’année dernière. Et côté drones, c’est littéralement l’explosion, avec 326 survols depuis le début de l’année. En 2018, la préfecture en avait autorisé 688. Ces dérogations sont données après avis de la direction de l’aviation civile et de la direction de la police aux frontières, pour une durée de 60 jours. Elles permettent, dans la grande majorité des cas, des prises de vue photographique et cinématographique pour publier un livre, tourner des scènes de film, de documentaire… Mais ces survols sont aussi réalisés pour suivre l’évolution de chantiers de construction. @le_Parisien

#Cryptomonnaie

► Voici pourquoi Facebook va échouer avec sa monnaie. Michel Aglietta est professeur émérite à l’Université de Paris-Nanterre et conseiller scientifique au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII). Il est notamment le coauteur de « La Monnaie : Entre dettes et souveraineté », avec Pepita Ould Ahmed et Jean-François Ponsot (éditions Odile Jacob). Elle explique : « La Libra prétend être une e-monnaie parfaitement convertible en unités de compte officielles, ce qui la distingue radicalement des cryptomonnaies type Bitcoin. Si elle était nationale et si son émetteur respectait les mêmes règles que les banques, il n’y aurait pas de problème majeur. Le danger est qu’elle se prétend universelle et que son émetteur envisage de s’affranchir des règles publiques qui légitiment la monnaie. Il faut inscrire cette initiative, dont personne ne peut affirmer qu’elle verra le jour, dans une histoire multimillénaire qui a vu s’affirmer deux caractéristiques fortes permettant de définir la monnaie. Elle est d’abord un bien public : il n’y a pas de monnaie sans soutien de la puissance publique. Elle est ensuite un système de paiement. Le réseau doit être solide, tous les maillons, même le plus faible, doivent pouvoir tenir. » @Challenges.

#Banque

► Néobanques: trois fois plus d’acteurs et de clients en France en quelques  années. « En se focalisant sur des solutions centrées sur les services bancaires du quotidien et sur les paiements, les néobanques ont parfaitement compris comment s’adapter aux nouveaux modes de consommation« , analyse Stéphane Dehaies, qui suit le secteur bancaire chez KPMG France, pour expliquer le succès de ces acteurs qui sont aujourd’hui 18 en France. Six de plus devraient débarquer bientôt dans le pays, alors que la tendance se vérifie également dans le reste de l’Europe. Ces banques mobiles, faciles d’accès, sans conseillers demandent peu de justificatifs pour l’ouverture de comptes et proposent des « grilles tarifaires compréhensibles » offrant un sentiment de transparence aux clients. 80% d’entre elles proposent ainsi une offre unique, à la différence des banques traditionnelles qui ont de multiples gammes de prix. « Les acteurs français et étrangers visent en majeure partie l’Europe, mais certaines néobanques étrangères visent déjà les marchés américains et asiatiques« , ajoute Mikaël Ptachek, l’un des coauteurs de ce 2e « Panorama des néobanques en France ». @bymaddyness

#MediaSocial

► « Likes » masqués sur Instagram : sincère préoccupation ou coup de com’ génial ? L’application au milliard d’utilisateurs a récemment annoncé que l’affichage des likes ne serait plus public, tout comme le compteur de vues des vidéos postées. Cette initiative, déjà expérimentée au Canada en mai dernier, concerne désormais l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande, l’Italie, le Japon et le Brésil. Le but ? « Enlever la pression du nombre de likes qu’un message peut recevoir, afin que vous puissiez vous concentrer sur le partage de ce que vous aimez », assure Mia Garlick, directrice de Facebook Australie et Nouvelle-Zélande, dont le groupe détient également Instagram. Une décision « qui devenait plus que nécessaire », estime auprès de L’Express Michael Stora, psychiatre spécialiste d’Internet et des mondes numériques. Car au-delà du simple clic, ce processus de likes peut devenir dangereux pour la santé mentale des utilisateurs les plus fragiles. @LExpress.

#RevueDeLiens

► – Intelligence artificielle : l’apprentissage automatique cherche son éthique. De plus en plus d’algorithmes d’intelligence artificielle commencent à régenter nos vies, sans que l’on soit certain du bien-fondé de leurs décisions. Des bonnes pratiques et des outils commencent à émerger pour favoriser une utilisation éthique et responsable de cette technologie. (@01net) ; – Cette peau artificielle bardée de capteurs dote les robots d’une sensibilité au toucher. Une équipe de recherche de l’université nationale de Singapour a développé une peau artificielle, capable de reproduire les sensations humaines… et rendant leur perception mille fois plus rapide ! Température, humidité, pression… Cette innovation robotique pourrait, à terme, améliorer l’expérience de vie des personnes équipées de prothèses. (@LUsineDigitale).

19 Juil

Régions.news #386 – Edition du vendredi 19 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Ancien modèle d’hydrolienne. Une hydrolienne, nouveau modèle, qui produit de l’électricité grâce aux courants marins au large de l’île de Bréhat (Côtes d’Armor), « devient ainsi la première hydrolienne marine de cette puissance (1 MW) à être raccordée au réseau électrique national », soulignent le fabricant isérois d’hydroliennes HydroQuest et son partenaire Constructions Mécaniques de Normandie (CMN). Les deux sociétés disent travailler pour faire « de l’hydrolien marin une source d’énergie performante, au service de la transition énergétique ». Crédits photo : France 3 Bretagne.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► La ville de Bordeaux s’est lancé dans une « nouvelle dynamique » de végétalisation de son espace public avec la plantation de 20.000 arbres d’ici 2025. « La ville, qui a un patrimoine minéral assez enraciné, doit s’adapter » aux conséquences du réchauffement climatique, notamment aux îlots de chaleur urbains, explique le maire Nicolas Florian. Le conseil municipal a fait le constat que les canicules estivales, plus fréquentes, plus longues et plus intenses, rendent nécessaire une « stratégie de résilience nouvelle ». La ville met également en place un « comité de l’arbre » composé de citoyens, acteurs associatifs et experts et qui émettra des avis sur tous les projets de végétalisation et de coupes d’arbre.

► Vendredi 12 juillet, les conseillers départementaux des Hautes-Alpes ont voté une résolution appelant le département à se porter candidat à la gestion des barrages hydroélectriques situés sur son territoire,  notamment celui de Serre-Ponçon. Depuis plusieurs années, la France est mise en demeure par la Commission européenne, d’ouvrir à la concurrence la gestion de quelque 150 barrages. Dans les Hautes-Alpes, les élus ne souhaitent pas voir confier la gestion de l’eau à des groupes privés ou étrangers. « Le processus de gestion de l’eau, c’est l’affaire de tous et va devenir un problème majeur dans les années futures, plus que le pétrole » confie Jean-Marie Bernard, président du département des Hautes-Alpes.

► Une nouvelle école du numérique a été inaugurée jeudi 11 juillet à Marseille. L’objectif de cette école, La Plateforme, est de répondre aux besoins de formation dans le numérique pour le bassin d’Aix-Marseille.  « Notre but est que tous nos étudiants trouvent l’emploi qui leur convient, et que les entreprises puissent trouver avec La Plateforme la structure de formation adaptée et adaptable à leurs besoins. Nous sommes fiers de mélanger ces publics pour qu’ils se rencontrent et apprennent à travailler ensemble », déclare Cyril Zimmermann.

#Media

► « La négativité conduit à un manque de confiance, car la société décrite par les médias n’est pas celle que les gens voient », explique Nina Fasciaux, rédactrice et coordinatrice du Solutions Journalism Network en Europe, qui est intervenue lors du Festival de l’Info Locale fin juin à Nantes. « Mais lorsque l’on propose une solution, le public est plus réceptif à l’information : 52% sont plus enclins à lire plus d’articles du même journal et 60% à partager l’article. ». Lire l’article de Barbara Chazelle, France Télévisions, Du journalisme « chien de garde » au journalisme « chien guide » : tour d’horizon des nouvelles pratiques journalistiques constructives, publié sur le site @metamedia.

Légende image. Le câble Marea de Microsoft et Facebook qui rejoint Virginia Beach, aux États-Unis, à Bilbao, en Espagne. D’ici le troisième trimestre 2020, Google a décidé de mettre en service son propre câble sous-marin à fibre optique, qui sera aussi le plus puissant jamais installé au fond d’un océan. Il reliera sur 6.600 km Virginia Beach, station balnéaire de la côte est des États-Unis, à la plage de la Parée-Préneau de Saint-Hilaire de Riez, proche des Sables-d’Olonne.

#Série_Eté [Digital, Environnement et Europe] – Episode 3 : la 5G

► Lundi 15 juillet, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) vient de lancer sa consultation publique sur les modalités d’attribution aux opérateurs télécoms des futures fréquences  5G. Les premiers déploiements commerciaux devraient avoir lieu à la fin de l’année 2020. Ainsi la 5G sur la rampe de lancement et il est important que le gouvernement ne reproduise pas avec la 5G les erreurs de la 4G et surtout, celle de maintenir une fracture territoriale entre villes et campagnes. « Je ne veux pas d’une 5G des villes et d’une 5G des champs », déclare la secrétaire d’État, Agnès Pannier-Runacher sur le site @LesEchos. L’Arcep doit révéler son « cahier des charges », lundi 22 juillet. À lire ; La 5G, une politique industrielle pour le XXIème siècle ainsi que l’enquête sur les enjeux sociaux, économiques et écologiques sur le site @Reporterre.

► C’est quoi la 5G ? Il s’agit de la cinquième génération de réseau mobile (5G). Petit rappel concernant les versions précédentes : la première génération, en 1986, permettait de passer des appels, la 2G d’envoyer des SMS ou des MMS (au début des années 1990), la 3G de surfer sur le web via son téléphone (2004) et la 4G (2011) de développer l’internet mobile plus largement avec une plus grande rapidité. Cette fois-ci, la 5G, c’est l’ultra haut débit. Elle doit permettre d’atteindre le niveau de la fibre en multipliant le débit des données par 10 et divisant les délais de transmission par 10 également. Certains experts du secteur des technologies mobiles prédisent le « bouleversement le plus important depuis l’électricité ». @franceinfo répond à neuf questions sur le réseau 5G qui va révolutionner nos communications portant sur le fonctionnement et l’intérêt de cette technologie, sur le danger pour la santé ou sur les secteurs économiques concernés.

► Contrairement à ce que l’on pourrait penser, déploiement de la 5G en France a déjà commencé. Les quatre opérateurs (Orange, SFR, Bouygues et Free) commencent déjà à installer des antennes, et il est même déjà possible de tester certains usages du réseau du futur dans certaines villes pilotes en France, dont Marseille, Nantes, Toulouse, et en Ile-de-France. Suivez l’avancement de la couverture 5G en France grâce à ce dossier. Réseau 5G : où en est la couverture en France [à suivre].

#Il_était_une_fois

► En 1834, sous la monarchie de Juillet, deux banquiers, François et Joseph Blanc, piratent le système de communication de l’État pour obtenir des informations boursières. Un délit d’initié rendu possible par « télégraphe optique par sémaphore », inventé par Claude Chappe en 1794. Ainsi les frères ont soudoyé le télégraphiste de service à Bordeaux pour transmettre à Paris des informations concernant des cours de bourses, prenant ainsi de vitesse leurs concurrents qui n’utilisaient alors que des coursiers ou des pigeons voyageurs. Il y a une morale : en matière de sécurité des transmissions, c’est souvent le facteur humain qui pose problème.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 19 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Territoire

► La Haute-Marne vue par trois instagramers. Depuis plusieurs semaines, Haut-Marnais partagent leur vision du département sur Instagram. Pour Sabrina, connue sous le nom « Sabrina au naturel » sur le réseau social, mettre en avant les environs de son petit village de naissance situé entre Langres et Villegusien est essentiel. « J’aime montrer les coins sympathiques à visiter seul ou en famille, les activités possibles et ludiques, autour de Langres. Montrer que c’est un beau département et qu’il y a beaucoup d’endroits à visiter. Je souhaite changer les mentalités des gens sur le fait que c’est un département qui ne gagne pas à être visité. Et comme je suis passionnée de photographie également, j’aime montrer la beauté de la nature de mon département et d’autres régions, via Instagram », confie la jeune femme de 23 ans. Légende image : Instagram est le réseau social où le département de la Haute-Marne fait de plus en plus parler de lui. Les photos les plus partagées sont des photos de nature. / © Sabrina Massote.

#Ville

► Bretagne : Saint-Grégoire veut être une « small smart city » Membre de l’intercommunalité Rennes Métropole, la commune de Saint-Grégoire près de Rennes (Ile-et-Vilaine), 10 000 habitants, s’est lancée dans un projet de « small smart city ». « L’objectif est d’améliorer les services aux administrés, tout en libérant du temps pour les agents communaux. Tout d’abord, il s’agit d’offrir plus de temps aux fonctionnaires communaux pour rencontrer, en face-à-face, les administrés (…) si l’on parvient à limiter certaines tâches rébarbatives et chronophages, nos services aux Grégoriens seront plus efficaces. Ensuite, l’idée était aussi de développer la vie dans la cité, dans tous ses aspects. (…) Cela passera notamment par le développement de réseaux sociaux locaux sur lesquels les habitants pourront aussi avoir accès aux horaires des services municipaux. Et enfin, dernier aspect, nous cherchons à améliorer la performance énergétique de la commune. », explique Jacques Greiveldinger, conseiller municipal délégué au patrimoine communal et à l’informatique. @Enedis.

#Energie

► Toulouse : refroidir les panneaux photovoltaïques à l’eau de pluie pour améliorer la production d’électricité. Exemple de nouvelles initiatives qui valorisent la transition énergétique : l’entreprise Sunibrain, basée à Colomiers près de Toulouse, commercialise un système pour optimiser le rendement des panneaux solaires. Une idée ingénieuse et écologique, car basée sur l’utilisation et la recirculation de l’eau de pluie. Au départ, un constat : l’été, le fort rayonnement solaire s’accompagne d’une forte chaleur, et de poussières. La combinaison de ces 3 facteurs diminue le rendement des capteurs photovoltaïques – dommage, alors que toutes les conditions pour une production électrique maximale sont réunies. Les ingénieurs toulousains créateurs du système Sunibrain, ont mis au point un dispositif d’arrosage des panneaux solaires, qui rafraîchit et nettoie leur surface en même temps. @franceinfo.

#Téléphonie

► Hautes-Alpes : de nouveaux émetteurs pour une meilleure couverture de téléphonie mobile. Par arrêté du Ministre de l’Économie et des Finances, quatre nouveaux sites haut-alpins viennent d’être inclus dans la liste des sites à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles. Les 4 sites retenus sont : – Val Buëch Méouge (le pont romain, la cabane du cantonnier et Pomet) ; – Le Dévoluy (hameau des Garcins et le col du Festre) ; – La Grave (pont du Pertus) ; – le camping d’Ailefroide (commune de Pelvoux-Vallouise). Tous ces sites seront équipés dans les toutes prochaines semaines afin d’assurer un service de téléphonie mobile à la hauteur de la demande des usagers. @franceinfo

#Déchets

► Une usine à Copenhague transforme les déchets en énergie. Une piste de ski un peu spéciale est en train de voir le jour à Copenhague. Baptisée Amager Bakke ou Copenhill, elle se situe sur le toit d’une usine qui transforme les déchets en énergie. Ici, pas de neige, mais des tapis en plastique. Le but : que les visiteurs se posent des questions sur le traitement des déchets et que les employés puissent parler de leur travail avec eux. L’idée est aussi de sensibiliser à l’économie circulaire, la production d’une énergie plus verte, etc. @franceinfo

#Banque

► La néobanque N26 voit sa valeur flamber. La banque sur smartphone allemande, N26, séduit toujours les investisseurs. Elle a annoncé jeudi avoir réalisé une nouvelle levée de fonds de 170 millions de dollars, qui la valorise à 3,5 milliards de dollars (3,1 millions d’euros)! Elle prend ainsi de l’avance sur sa concurrente britannique Revolut, valorisée 1,7 milliard de dollars. En janvier, N26 avait déjà marqué les esprits en collectant 370 millions de dollars auprès d’investisseurs prestigieux: le fonds souverain de Singapour (GIC), le géant chinois de l’Internet Tencent ou Allianz X. Ces derniers ont participé au nouveau tour de table. Et ce n’est peut-être pas fini: N26 n’exclut pas de nouvelles levées de fonds avant une éventuelle introduction en Bourse. Depuis sa création en 2013, N26 a déjà attiré plus de 670 millions de dollars. @FigaroTech

#MediaSocial

► Le Slack chinois DingDing vous surveille partout, tout le temps. «Faites entrer votre entreprise dans l’ère du business intelligent: DingDing, l’application qui rend le travail plus simple, plus efficace, plus sûr, déjà sept millions d’entreprises convaincues.» Sur la version chinoise de son site, DingTalk (appelée DingDing dans son pays d’origine) se voit déjà comme la plateforme collaborative du futur. Derrière cette interface attractive vantant la révolution managériale que permet ce Slack chinois se cache une équipe de développeurs et développeuses basée dans des locaux exigus d’Alibaba à Hangzhou, là même où le milliardaire Jack Ma, fondateur du groupe, a fait ses modestes débuts. Une «version orwellienne de Slack»: c’est ainsi qu’était qualifiée l’application par le site web américain Quartz en 2017. (@koriifr).

► Quels risques encourent les utilisateurs de l’application «FaceApp» ? Alors que question de l’utilisation des données des internautes est, depuis quelques années déjà, au cœur des débats, c’est aujourd’hui le succès fulgurant de l’application russe FaceApp et de son filtre de vieillissement qui provoque l’inquiétude des utilisateurs. Nicolas Chagny, président de l’Internet society France, une ONG internationale qui défend le droit des utilisateurs d’internet donne son avis. Il explique : « Il y a deux points à relever dans le contrat d’utilisation de FaceApp. Le premier c’est le fait que votre session est perpétuelle et irrévocable, on ne peut la supprimer. Par ailleurs, il existe une clause qui précise que si la société est cédée à un tiers, alors les droits sont transmis à l’acheteur potentiel de cette dernière. Imaginons, par exemple, que la société qui édite FaceApp soit cédée à une société qui fait des vidéos pornographiques, alors on pourrait imaginer qu’elle à tous les droits pour mettre votre photo virtuellement dans une vidéo, et cela, sans votre consentement. » @20minutes

#Robotique

► Des robots à l’œuvre et des débris à déblayer : voici à quoi ressemble le chantier de Notre-Dame, trois mois après l’incendie. C’est un immense chantier en plein Paris, où l’on pénètre en tenue de sécurité. Trois mois après l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, la presse a pu pénétrer à l’intérieur de la cathédrale mercredi 17 juillet. L’heure est encore à la sécurisation face aux risques d’éboulement et d’effondrement. Si le joyau gothique a plutôt résisté à l’incendie du 15 avril, « on n’est pas du tout dans la [phase de] restauration, on est encore dans l’urgence impérieuse de sécurisation » avec la voûte qui peut s’effondrer, souligne Philippe Villeneuve, architecte en chef de l’édifice depuis 2013. Les travaux avancent vite, assurent les équipes en place. C’est aussi l’avis du ministre de la Culture Franck Riester, au lendemain de l’adoption au Parlement du projet de loi de restauration. « Là, il y avait une montagne de gravats il y a quelques semaines encore », souligne-t-il. @franceinfo.

#ReconnaissanceFaciale

► Lundi 15 juillet, La Quadrature du Net a déposé un recours devant le Conseil d’État pour demander l’annulation du décret autorisant la création de l’application mobile intitulée « ALICEM », pour « Authentification en ligne certifiée sur mobile ». En y conditionnant la création d’une identité numérique à un traitement de reconnaissance faciale obligatoire, le gouvernement participe à la banalisation de cette technologie, et cela au mépris de l’avis préalable de la CNIL qui avait pourtant souligné son illégalité. Les récentes déclarations de Christophe Castaner qui a mis en avant cette application pour lutter contre l’anonymat et la haine sur Internet ne peuvent qu’alerter. Un projet d’identité numérique, fondé sur un dispositif de reconnaissance faciale obligatoire (au mépris du RGPD) et ayant pour objectif avoué d’identifier chaque personne sur Internet pour ne plus laisser aucune place à l’anonymat ne peut qu’être combattu. C’est l’objet de ce recours. @laquadrature.

#RevueDeLiens

► – La mode à louer ou quand les Américaines optent pour la garde-robe tournante (@frenchweb) ; – Face au Cloud Act américain, le grand retour du « cloud souverain » français. Huit ans après l’échec d’une première tentative, la France relance un projet de « cloud stratégique » pour les données les plus sensibles. Objectif : échapper au Cloud Act, qui permet à Washington l’accès aux données stockées dans le cloud des GAFAM. (@Challenges) ; – Cinq applis pour buller sur son smartphone. Applications, matériel, utilisation des réseaux sociaux… Un vendredi sur deux, « La Matinale » vous accompagne et vous conseille dans votre vie connectée. (@lemondefr) ; – Données personnelles : la Cnil veut un « acte » des internautes pour prouver leur consentement. Jeudi 18 juillet, la Cnil a formulé ses recommandations. Elles fixent une norme permettant à ceux qui l’appliquent d’être en conformité avec le règlement européen de protection des données personnelles (RGPD) et des dispositions françaises. (@Challenges) ; – Une société israélienne capable de pirater des données dans le cloud. La société israélienne spécialisée dans les logiciels d’espionnage NSO, soupçonnée d’avoir piraté la messagerie cryptée WhatsApp, serait désormais capable de recueillir des données personnelles dans le cloud, le stockage à distance, en passant par le smartphone des personnes visées, a rapporté vendredi le Financial Times. (@Challenges) ; –  ; – Cloud Act : Amazon a reçu 25 requêtes en un an. La filiale informatique AWS assure avoir transmis des données à la justice américaine dans seize cas au nom de cette récente loi américaine. Mais aucune entreprise cotée et aucune organisation publique ne sont concernées (@LesEchos) ; – Britbox, futur concurrent de Netflix au Royaume-Uni ? (@frenchweb).

18 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 18 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Mercredi 17 juillet, jour de marché à Sceaux, le vélo-cargo à damier rouge et blanc attire la curiosité des passants. Depuis quelques jours, la ville a lancé son propre service public de vélo-taxi, une première en Ile-de-France, les vélos-taxis parisiens sont pour la plupart auto-entrepreneurs. Ce service de transport à la demande propose des trajets, des promenades touristiques dans la ville et ses abords mais aussi des livraisons de colis pour les commerçants. Les agents du courrier de la municipalité s’en serviront également une fois par semaine, à partir de septembre. @le_Parisien. Légende image : Sceaux, mercredi 10 juillet 2019. La ville a lancé un vélo-taxi, service de transport à la demande. Il est conduit par Guillaume, en service civique au sein de l’association Jeunes dans la cité. Crédits photo : LP/Marjorie Lenhardt.

#Ville

► HubCité : un modèle africain de la smart city ? Porté depuis 2012 par l’anthropologue et architecte togolais Sénamé Koffi Agbodjinou, le projet HubCité veut repenser le modèle de la ville africaine, pour et par ses habitants. Déployée à Lomé, cette initiative smart city s’appuie sur les technologies numériques pour aider les populations à se réapproprier l’environnement urbain. À terme, l’objectif est de faire émerger une vision africaine de la ville de demain, plus proche de la nature et de la collectivité. « Si les futures mégapoles se construisent sur le modèle des Smart Cities, elles feront gagner la ville classique. Mais si l’Afrique se retrouve être un terrain de résistance aux projets d’individualisation, impose le collectif comme norme et oblige la Smart City à se soumettre au collectif, alors la technologie ne sera plus quelque chose qui remplace le social mais le sublime. Ainsi, la Smart City sera civilisée par l’Afrique et ce modèle s’imposera au monde grâce à la bascule démographique », explique Sénamé Koffi Agbodjinou. @Les Smartgrids.

#Fréquences_5G

► En Allemagne, les enchères rapportent 6,55 milliards d’euros. La vente aux enchères pour les fréquences 5G a pris fin en Allemagne le mercredi 12 juin. Montant du butin pour l’Etat allemand : 6,55 milliards d’euros. Une somme plus que coquette pour le gouvernement qui n’en espérait pas autant puisque, initialement, il espérait faire entrer dans ses caisses 3 à 5 milliards d’euros. « Le prix aurait pu être beaucoup plus bas. Encore une fois, le spectre en Allemagne est beaucoup plus cher que dans d’autres pays. Les opérateurs de réseau n’ont plus les fonds nécessaires pour développer leurs réseaux. On aurait pu construire environ 50 000 nouveaux sites mobiles et mettre fin à de nombreuses zones blanches », a commenté Dirk Wössner, membre du conseil d’administration de Deutsche Telekom, dans un communiqué. @lemondefr. A lire aussi : 5G : les folles enchères en Italie rapportent 6,5 milliards d’euros @lesechos.

► « Deux tiers de la population aura accès à la 5G en 2025 » L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a donné le coup d’envoi de la 5G en France. Pour Sébastien Soriano, président de l’Arcep, l’objectif est d’avoir des offres dès 2020 : « Le plan « New Deal mobile » permet de renforcer la couverture du réseau en zones rurales, le long des routes et des voies ferrées, au-delà du réseau actuel. D’ailleurs, la plupart des axes routiers devront eux aussi passer en 5G en 2025. Notre objectif est d’avoir un réseau 100 % 5G d’ici à 2030, intégrant les extensions de réseau en cours. »

#MediaSocial

► FaceApp : faut-il vous faire des cheveux blancs pour vos données personnelles si vous utilisez l’application ? Vous n’avez pas pu y échapper. Les réseaux sociaux grouillent désormais de visages d’inconnus et de célébrités avec des rides et des cheveux blancs. Cette cure mondiale d’antijouvence est due à FaceApp, une application lancée par une petite équipe de développeurs russes en 2017. L’application fait désormais l’objet d’un phénomène de mode dans le monde entier. Elle mobilise ce que l’on nomme un réseau de neurones artificiels. Cela signifie que des millions d’exemples vont être analysés par une intelligence artificielle afin d’en isoler les traits constants. Quelques indices suggèrent ainsi que l’algorithme de FaceApp utilise « les mêmes critères que nous utilisons dans la vie quotidienne pour évaluer l’âge ainsi que l’aspect féminin ou masculin des visages », écrit le site Gizmodo. @franceinfo. FaceApp : y’a-t-il un risque pour votre vie privée et vos données ? @FigaroTech.

#Energie

► Carte. Toujours plus d’énergie solaire en Île-de-France. En Île-de-France, l’énergie solaire est très peu développée, au contraire d’autres régions. L’IAU (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme) affirme cependant que le potentiel de développement des panneaux photovoltaïques est très élevé. Il accroît l’économie locale : les électrons produits sont consommés au plus proche des lieux de production et favorisent l’autoconsommation, les circuits courts. Pourtant, les règles d’urbanisme et les contraintes architecturales des Bâtiments de France ne favorisent pas l’installation de panneaux photovoltaïques dans notre région et les toitures en zinc, si répandues à Paris, sont incompatibles avec l’installation de panneaux solaires. @franceinfo.

#Cryptomonnaie

► La cryptomonnaie bientôt en vigueur pour les entreprises françaises. L’économie prend un tout nouveau tournant avec la démocratisation prochaine de l’usage de la cryptomonnaie. Il s’agit d’un rebondissement important dans une économie comme celle de la France. Celle-ci va insuffler une première vague de loi autorisant l’utilisation de la cryptomonnaie. La protection du consommateur en France est considérable, c’est pourquoi les entreprises souhaitant se lier au système de cryptomonnaie doivent s’adapter au droit. Anne Marechal, la directrice générale des affaires juridiques à l’Autorité des marchés financiers, voit la France comme un marché « précurseur » et souhaite offrir aux différents acteurs de véritables cadres au niveau juridique et fiscal. Par ailleurs, ces sociétés devront payer leurs impôts directement en France. @siecledigital.

#Media

► Le Tank Media : stimulateur de l’entrepreneuriat media. Par Alexandre Bouniol, France Télévisions, MediaLab. Lancé il y a deux ans par Nicolas Vanbremeersch et Mathieu Maire du Poset, le Tank Media est devenu l’un des principaux acteurs de l’entrepreneuriat media en France. Fort de cette expérience, il nourrit de nouvelles ambitions avec l’ouverture imminente d’un lieu dédié aux médias émergents de 1700m² et de nouveaux projets. Entretien avec Mathieu Maire du Poset. Lire l’article sur le site @metamedia.

#Cerveau

► Elon Musk et Neuralink présentent leur prototype d’implants cérébraux pour aider à communiquer avec des machines. Un implant discret et indolore, permettant au cerveau de communiquer directement avec des machines ou des interfaces numériques : c’est le projet, en partie concrétisé, qu’a présenté mardi 16 juillet, en direct sur Youtube, Neuralink, la société financée à hauteur de 100 millions de dollars par Elon Musk (Tesla, SpaceX). L’entreprise a détaillé pour la le fonctionnement de son prototype d’interface se branchant directement sur le cerveau. Il devrait prendre, à terme, la forme d’un petit boîtier connecté sans fil directement au cerveau. L’une des possibilités offertes est la possibilité, pour des personnes paralysées, auxquelles on aurait réussi à implanter ce dispositif en creusant des trous dans leur crâne, de pouvoir contrôler par la pensée leur smartphone ou leur ordinateur. @lemondefr. A lire aussi : Ce que prépare Neuralink (@frenchweb).

#Société

► Retrouver son enfant perdu grâce à l’Appli FamilyOne inventée par un Castelroussin. « C’est une idée que j’ai eue, parce qu’il y a quelques années un de mes amis a perdu son enfant dans la foule. C’est cette histoire qui m’a encouragée à trouver une solution », assure Mousaab Alrhmoun, le créateur de l’application FamilyOne qui vous permet de retrouver votre enfant.Il suffit d’entrer une photo de son enfant dans l’appli, et de créer une alerte au moment de sa disparition. Tous les utilisateurs à 5km à la ronde recevront sur leur smartphone une notification et une présentation détaillée de l’enfant. Lorsque le bambin sera localisé par quelqu’un, le parent pourra contacter la personne par téléphone. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Intelligence artificielle « forte » et robots autonomes: quel régime de responsabilité ? (@lecho) ; – « Pourquoi ferions-nous confiance à Facebook ? » : méfiance généralisée contre la cryptodevise libra. Son lancement est prévu en 2020. Mais aux États-Unis comme en Europe, les régulateurs, banquiers centraux et gouvernements se méfient (@lemondefr) ; – Theia, l’étrange start-up américaine qui drague l’armée française. Cette société américaine ultra-secrète, dirigée par des anciens de l’US Air Force et du renseignement américain, veut lancer une constellation de 112 satellites d’observation et de télécoms. A la recherche de fonds, elle fait le siège du ministère des Armées et du CNES. (@Challenges) ; – Avec sa nouvelle box, SFR déclare la guerre à Free. L’opérateur a présenté ce jeudi la Box 8. L’appareil, le premier lancé en deux ans, sera disponible le 20 août. Il se veut en tout point différent des deux box de Free lancées fin 2018 par Xavier Niel. Y compris en termes de prix (@LesEchos) ; – Fréquences 5G : l’Arcep pose ses critères et ouvre les négociations (@Lagazettefr) ; – Une intelligence artificielle résout un Rubik’s Cube en 1,2 seconde. L’algorithme a besoin de 20 mouvements en moyenne là où les humains les plus rapides effectuent environ 50 rotations  via (@20minutes) ; – Internet : « Aujourd’hui, le marché permet de moins en moins à de nouveaux acteurs indépendants d’émerger ». Dans une tribune au « Monde », Jean-Baptiste Rudelle, PDG de Criteo lance un cri d’alarme pour le maintien d’un Internet ouvert, face à l’emprise des grandes plates-formes américaines, en passe de contrôler, seules, des pans entiers de l’économie (@lemondefr) ; – Galaxie Airbnb : la conciergerie HostnFly lève 9 millions d’euros pour grandir. Dans un contexte favorable aux conciergeries spécialisées dans la location de logements sur les plateformes touristiques, la jeune pousse HostnFly promet aux propriétaires de « gagner le plus d’argent possible » tout en rêvant de marchés européens. (@latribune).

17 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 17 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Territoire

► Un territoire Intelligent est avant tout un territoire humain ! L’intelligence technologique, couplée à l’intelligence humaine, permet aujourd’hui de donner un sens et une réalité au territoire durable. Le territoire de demain ne naîtra pas tout seul. Il découlera de nos modes de vie urbains par rapport aux technologies innovantes mais également de notre prise de conscience sur l’importance de l’humain dans la réflexion à mener pour repenser nos territoires. En termes d’enjeu, numérique et innovation devraient permettre de construire ce territoire auquel chacun aspire et s’inscrire dans une démarche de développement urbain et économique, tout en gardant la maitrise de la situation. @villeintelmag. Légende image : Lhomme doit rester maitre du territoire, un défi à relever dans la ville de demain. Photo Adobe Stock.

#Startup&IA

► Série d’été : « Ces start-up qui convertissent les grands groupes à l’IA » (1/7). Sinequa pour transformer la data en information à valeur ajoutée. Pionnier du « cognitive search », l’éditeur a développé un logiciel permettant de transformer les données d’entreprise en information contextualisée, qui aide à la prise de décision. « Notre objectif est de permettre aux entreprises de passer du stade où elles prennent des décisions basées uniquement sur l’analyse de données brutes structurées, à celui où elles décident d’une nouvelle orientation stratégique en s’appuyant sur une information contextualisée », explique Fabrice de Salaberry, le directeur général de l’éditeur Sinequa.  @EchosExecutives.

#Numérique

► La Métropole de Lyon multiplie les initiatives à destination des citoyens Depuis quelques semaines, les habitants des communes de Bron, Dardilly, Oullins et Vaulx-en-Velin peuvent accéder, via une plateforme unique, à 45 services différents (10 thématiques) du quotidien. De l’heure de passage en temps réel d’un bus ou d’un métro, à la saisie d’un permis de construire en passant par le signalement d’un problème sur la voirie ou le suivi de ses prestations, Toodego fait office de point d’entrée unique vers les services de la métropole. Grâce à son tableau de bord personnalisable, il s’adapte à la situation personnelle mais aussi géographique de chacun. « Il s’agit de nous insérer dans un schéma qui facilite la vie des citoyens, pour qui notre organisation et la répartition de nos compétences doivent être totalement transparentes. C’est ainsi que le numérique se met aux services des habitants », avance Karine Dognin-Sauze, vice-présidente de la métropole de Lyon en charge de l’innovation, du développement numérique et de la mobilité intelligente. @LaTribuneAURA.

► Le code est loi, disait Lessig il y a quelques années. Morozov explique bien à quel point les services proposés par les multinationales du numérique portent des valeurs précises qui ne sont jamais neutres. Richard Stallmann, fondateur du projet GNU et président de la Free Software Foundation, va plus loin : un ordinateur, dit-il, est une machine universelle qui calcule tous ce qu’on lui demande ; la question est de savoir qui demande à la machine d’effectuer les calculs ; on est là devant deux possibilités : l’usager est le maître du code et il est donc le maître de la machine ou l’usager n’est pas le maître du code et il est donc à la merci de la machine – ou plus précisément de celui qui est maître de son code et donc typiquement une entreprise privée. Lire l’article Pour en finir avec le « numérique » publié sur le site @FR_Conversation.

#Emploi

► L’intelligence artificielle à l’aide des chômeurs de longue durée. mêmes les solutions pour résoudre leur problème de main-d’œuvre. Après la publication en mars 2018 du rapport Villani sur l’intelligence artificielle, Microsoft a débloqué 30 millions de dollars pour créer dix cursus de formation et « contribuer à faire de la France une nation de l’IA », explique Laurence Lafont, directrice de l’exploitation de Microsoft France. L’ambition de la multinationale est de multiplier son offre de formation par deux l’année prochaine et atteindre les 20 cursus proposés. Début juillet, l’école Microsoft réalisée en partenariat avec DXC Technology a bouclé sa première promotion. Originaires de milieux professionnels variés (finance, télécom, enseignement…), les étudiants étaient tous des chômeurs de longue durée. Une cinquantaine d’entre eux ont passé la sélection fondée sur un test à domicile (mathématiques, anglais et questions de personnalité) avant un entretien de motivation. « C’est une belle initiative pour aider les personnes démunies et non pas celles qui ont fait de grandes études, se réjouit David Grege, ex-cadre dans le privé de 46 ans et diplômé de cette promotion. Un moyen de rééquilibrer la donne. » @FigaroTech.

#Energie

► Energie verte : de l’eau dans le biogaz. « Emeraude bio-énergie ». Voilà un nom bien poétique pour un « estomac » géant capable de digérer 156 000 tonnes par an de lisier de porcs et de matières organiques issues d’abattoirs, pour les transformer en méthane. La coopérative agricole Cooperl, n° 1 de l’élevage porcin français (Madrange, Paul Prédault…) a inauguré à la mi-juin, près de Lamballe (Côtes-d’Armor), un des plus grands sites d’Europe de méthanisation. Ce biogaz, injecté dans le réseau GRDF, va permettre d’alimenter en énergie 75% de la commune. Soit quelque 3 100 logements. « Nous avons investi 17 millions d’euros et trois années de recherche et développement dans cette installation, se félicite Emmanuel Commault, directeur général de Cooperl (2,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018). C’est une étape majeure dans le développement de l’énergie circulaire. » @LExpress.

#Blockchain

► Ne passons pas à côté d’une révolution ! Par Godefroy De Bentzmann (président de Syntec Numérique). Au cours de ces cinq dernières années, l’intérêt porté par le public aux cryptomonnaies et à la blockchain a été intimement corrélé au cours du bitcoin. L’annonce par Facebook de l’avènement de sa cryptomonnaie, libra, mi-2020, relance le débat. Le fait que les géants du numérique puissent aujourd’hui « battre monnaie » est incontestablement sujet à interrogation. Mais la blockchain ne doit pas être réduite à ce débat. En donnant accès à une architecture distribuée, cette technologie, sur laquelle reposent les cryptomonnaies, permet des innovations financières telles que les émissions d’actifs numériques (ICO) qui pourraient, à terme, révolutionner le financement des entreprises en rendant plus liquides leurs actifs. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos

#Cryptomonnaie

► Facebook répond (en partie) aux inquiétudes sur la monnaie digitale Libra. Depuis la publication le 18 juin du livre blanc qui présentait les grandes lignes de son projet de monnaie digitale Libra, Facebook et ses 27 partenaires ont essuyé des critiques et interrogations grandissantes de la part des pouvoirs publics et des différents régulateurs dans le monde entier. La semaine dernière, le président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, exprimait ses « graves préoccupations » portant aussi bien sur la confidentialité des données, le blanchiment d’argent, la protection des consommateurs que le risque systémique que représenterait automatiquement une monnaie si elle était largement adoptée par les 2,4 milliards d’utilisateurs des services de Facebook. Auditionné mardi par les membres de la Commission bancaire du Sénat américain, avant ceux mercredi de la commission des services financiers de la Chambre des représentants, David Marcus, le patron de Calibra, la nouvelle filiale dédiée aux services financiers créée par Facebook, a donné ses réponses aux principaux points soulevés par les élus américains. @FigaroTech.

#Media

► Quelles stratégies concrètes pour renouer la confiance entre médias et lecteurs ? Par Maxime Loisel, chef de projet chez Datagif, une agence de design d’information et de conseil en stratégie numérique. Non, la défiance envers les médias n’est pas un problème insoluble à l’ère numérique. De nombreux sites d’info explorent des pistes prometteuses, à mi-chemin entre stratégie éditoriale, design et marketing. Elles impliquent toutefois de bousculer les réflexes des rédactions et de repenser le rapport aux lecteurs. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Littérature

► Les dérives de l’intelligence artificielle. L’écrivain britannique Ian McEwan sonde l’homme à l’heure de l’intelligence artificielle dans son dernier roman. Comment faire pour que les progrès technologiques ne créent pas des monstres, des créatures qui nous échappent ? Cette question est abordée dans « Machines like me », au travers d’un triangle amoureux entre un homme, une femme et un humanoïde.

#RevueDeLiens

► – Antitrust : les géants de la tech sous le feu nourri des parlementaires américains. Mardi, le Congrès a convoqué Facebook, Google, Amazon et Apple à Washington pour une audition dédiée à l’examen de possibles pratiques anticoncurrentielles. Après avoir bénéficié de la bienveillance des élus pendant deux décennies, les plateformes numériques doivent désormais faire face à une méfiance croissante (@LesEchos) ; – Qui Va Gouverner L’Intelligence Artificielle ? De défi économique, la révolution numérique et notamment l’Intelligence Artificielle (IA) devient maintenant un problème politique, notamment en termes de gouvernance. Quel types d’acteurs (un État ou une entreprise du numérique) dirigeront ces processus, créant une asymétrie mondiale en termes de commerce, de flux d’informations, de structures sociales et de pouvoir politique ? @forbes_fr) ; – Le cerveau connecté de Neuralink testé dès l’an prochain sur un humain ? (@frenchweb) ; – Chez Ericsson, la 5G commence à payer. L’équipementier télécoms suédois, numéro deux du marché derrière Huawei, a vu ses ventes augmenter de 11 % sur le semestre. Ericsson profite de l’arrivée de la 5G en Amérique du Nord et en Asie (@LesEchos) ; – Huawei part à l’offensive en Italie. Huawei investit 2,7 milliards d’euros en Italie et va y créer plus de 1.000 emplois. Le marché européen lui est devenu stratégique après ses déboires aux Etats-Unis sur fonds d’accusation d’espionnage. https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/huawei-part-a-loffensive-en-italie-1038093 (@LesEchos) ; – Concurrence : Bruxelles resserre l’étau sur Amazon. La Commission européenne soupçonne le géant américain du e-commerce de collecter et d’exploiter à son avantage les données générées par les vendeurs tiers sur sa plate-forme. Une « enquête approfondie » est lancée qui pourrait déboucher sur une lourde amende (@LesEchos) ; – Economie à Bruxelles : soutien à la production décarbonée et à l’économie circulaire (@rtbfinfo) ; – Pourquoi les start-up devraient s’inspirer du monde militaire (@frenchweb).

16 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 16 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Une hydrolienne d’un mégawatt (MW), qui produit de l’électricité grâce aux courants marins au large de l’île de Bréhat (Côtes d’Armor), a été raccordée au réseau électrique dans le cadre d’une expérimentation. Dénommée « HydroQuest Ocean », cette hydrolienne « devient ainsi la première hydrolienne marine de cette puissance (1 MW) à être raccordée au réseau électrique national », soulignent le fabricant isérois d’hydroliennes HydroQuest et son partenaire Constructions Mécaniques de Normandie (CMN). Les deux sociétés disent travailler « à une réduction rapide des coûts » pour faire « de l’hydrolien marin une source d’énergie performante, au service de la transition énergétique ». Légende image : L’hydrolienne de Bréhat. Crédits photo : France 3 Bretagne. @franceinfo.

#Ville

► A Toronto, capitale économique du Canada, les pouvoirs publics ont confié à Sidewalk Labs l’aménagement d’une vaste friche industrielle sur les rives du lac Ontario. Sidewalk Labs est une filiale sœur de Google au sein du groupe Alphabet. Elle a mobilisé des moyens colossaux pour imaginer une ville futuriste. (…) Le géant américain ne s’en cache pas : avec ce prototype, il teste un modèle de gestion des villes qui a vocation à être implanté sur toute la planète. (…) La gouvernance du projet ontarien a laissé à Google le soin de définir les règles, les normes et les usages des données de la ville intelligente. (…) Qui fixera les limites à l’exploitation des données des citoyens, même anonymisées ? Il est facile de dire « non » à Google. Mais il est plus difficile de se poser pour construire un cadre juridique, éthique ou même démocratique opposable à tous les opérateurs de la ville intelligente. Lire la tribune « De Toronto à Nantes, les leçons d’une stratégie data » de Jacques Priol, président du cabinet Civiteo, spécialiste des stratégies locales de la donnée, sur le site @Lagazettefr.

#Piratage

► Aux États-Unis, 22 villes ont déjà été attaquées par des pirates informatiques en 2019. Le mouvement est historique. 225 maires représentant des villes de plus de 30.000 habitants aux quatre coins des États-Unis ont décidé de s’unir contre les hackers. Ils ont signé une résolution intitulée « Opposition au paiement d’une rançon aux auteurs d’une attaque ransomware ». En français, on parle de rançongiciel, un virus qui prend en otage des données personnelles et que son auteur décide de stopper après avoir touché une certaine somme d’argent. « Nous resterons unis contre le paiement des rançons dans le cas d’un piratage de nos infrastructures » ont déclaré les maires signataires lors de la conférence annuelle qui les réunissait à Honolulu à la fin du mois de juin. Sur l’année 2019, ce sont déjà 22 villes outre-Atlantique qui ont été victimes de ce type d’attaque. @FigaroTech.

#Agriculture

► Les coopératives agricoles veulent redorer leur blason. Selon une étude réalisée par McKinsey, les coopératives agricoles françaises ont vu leur chiffre d’affaires reculer de 1,7 milliard d’euros entre 2017 et 2018, à 84,2 milliards. Un recul pour la troisième année consécutive, qui les a ramenées à leur niveau d’activité de 2010. Maillon central du système, elles représentent 40 % de l’agroalimentaire dans l’Hexagone, les coop agricoles se mettent en ordre de bataille pour réagir. « Ce modèle fondé sur le groupement de producteurs, copropriétaires de la société, affiche une très bonne résilience. Mais il fait face à l’évolution des nouveaux modes de consommation, à l’arrivée de nouveaux entrants digitaux, à des modèles économiques alternatifs comme la vente directe ou des plateformes de partage de matériel agricole, et à un cadre réglementaire qui bouleversent les équilibres », explique Clarisse Magnin, directeur associé chez McKinsey et coauteur de l’étude. @Figaro_Economie.

#FabLab

► Montreuil : un Fab Lab au cœur de la cité. Avant de franchir les portes du Fab Lab solidaire de Montreuil, Ayate, 11 ans, n’avait jamais approché une imprimante 3D. Mais grâce à ce nouveau « laboratoire de fabrication » installé au cœur de la Cité de l’Espoir dans le centre-ville, elle a pu s’initier à cet outil numérique emblématique du XXIe siècle. « Le plus dur, c’était la conception sur ordinateur. Après une fois que l’appareil est lancé, il fait tout tout seul, même s’il y a parfois quelques bugs », explique la jeune fille qui a réalisé en guise d’objet déco une plaquette avec son nom surmonté d’un robot. Comme elle, de nombreux ados ont participé ces derniers mois à des ateliers organisés dans ce nouvel équipement, inauguré mardi 16 juillet. (@le_Parisien)

#Data

► Webinaire à voir : comment mettre la donnée au service des politiques publiques. Techniquement, les collectivités peuvent aujourd’hui réellement s’emparer des données numériques pour améliorer leurs politiques publiques. En les croisant, entre données de la collectivité, données d’autres entités publiques, voire données privées, et en les analysant, on peut formuler des scénarios prédictifs pour ajuster budgets et ressources aux objectifs. @Lagazettefr a organisé un webinaire consacré à l’utilisation des données, publiques et privées, au service des politiques publiques, avec l’expertise de Schéhérazade Abboub, Avocate chez Parme avocats, Joël Gombin, cofondateur et gérant de Datactivist, cabinet de conseil en ouverture et réutilisation des données, et Jacques Priol, président du cabinet Civiteo, spécialisé dans les stratégies et la gouvernance de la donnée. Visionnez le replay du webinaire.

#Vidéo

► En 2018, d’après une étude menée par The Shift Project, les vidéos en ligne généraient 300 millions de tonnes de CO2, soit 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre ou autant que les émissions de l’Espagne sur une période d’un an. «  Ce rapport montre que l’essentiel des vidéos constituant 80 % du trafic Internet sont consommées à titre de divertissement ou de publicité », indique Hugues Ferreboeuf, le directeur de The Shift Project. « Nos modes de consommation actuels sont directement responsables de notre incapacité à réduire notre empreinte carbone, pourtant, nous rechignons toujours à les modifier », déplore Hugues Ferreboeuf. « Une remise en question de nos comportements sur le net est non seulement souhaitable, mais possible face à l’urgence climatique. » @latribune

#Blockchain 

► Ne passons pas à côté d’une révolution ! Par Godefroy De Bentzmann (président de Syntec Numérique). Au cours de ces cinq dernières années, l’intérêt porté par le public aux cryptomonnaies et à la blockchain a été intimement corrélé au cours du bitcoin. L’annonce par Facebook de l’avènement de « sa » cryptomonnaie, libra, mi-2020, relance le débat. Le fait que les géants du numérique puissent aujourd’hui « battre monnaie » est incontestablement sujet à interrogation. Mais la blockchain ne doit pas être réduite à ce débat. En donnant accès à une architecture distribuée, cette technologie, sur laquelle reposent les cryptomonnaies, permet des innovations financières telles que les émissions d’actifs numériques (ICO) qui pourraient, à terme, révolutionner le financement des entreprises en rendant plus liquides leurs actifs. @LesEchos.

#Neuroscience

► « Notre cerveau n’est pas fait pour penser le long terme », affirme Tali Sharot, chercheuse en psychologie et neurosciences à l’université de Londres, a publié en 2011 l’essai « The Optimism Bias : A Tour of the Irrationally Positive Brain. » Elle explique dans un entretien sur le site @usbeketrica : « Le sujet des fake news est devenu majeur alors que, bien sûr, notre cerveau n’a pas changé. Notre réalité, si. Avant, si vous aviez une croyance erronée comme « La Terre est plate », sans Internet, ce n’était pas facile de trouver autour de vous d’autres personnes partageant cette croyance. Maintenant, pour n’importe quelle croyance, on peut aller chercher les preuves qui la confirment et non celles qui la contredisent. Les gens vont sur Internet, et disent, « Hey ! j’avais raison ». Les opinions contraires existent, bien sûr, mais ils ne vont pas les chercher. Sans compter que ces informations existent sans le filtre dont on disposait avant Internet. Ce qui est en train d’arriver, et c’est incroyable que ça n’arrive que maintenant, c’est la régulation de cette information en ligne, Mark Zuckerberg qui vient de dire qu’il souhaite réguler Facebook… À mon sens, la régulation politique est la meilleure solution dont nous disposons aujourd’hui. »

#Il_Etait_Un_Fois

► En 1834, France. Sous la monarchie de Juillet, deux banquiers, François et Joseph Blanc, piratent le système de communication de l’État pour obtenir des informations boursières. Un délit d’initié rendu possible par « télégraphe optique par sémaphore », inventé par Claude Chappe en 1794. Ainsi les frères ont soudoyé le télégraphiste de service à Bordeaux pour transmettre à Paris des informations concernant des cours de bourses, prenant ainsi de vitesse leurs concurrents qui n’utilisaient alors que des coursiers ou des pigeons voyageurs. Il y a une morale : en matière de sécurité des transmissions, c’est souvent le facteur humain qui pose problème.

#RevueDeLiens

► – Lundi 15 juillet, des milliers de salariés d’Amazon ont organisé une journée de contestation contre les « promos sur le dos des salariés » en Europe et aux Etats-Unis. Ils réclament une amélioration de leurs conditions de travail. (@Challenges) ; – Huawei : « Nous nous préparons au pire ». Après la décision anti-Huawei de Trump, son directeur général adjoint en France, Zhang Minggang, répond sur les accusations d’espionnage, la guerre commerciale, les incidences sur les résultats et le plan B du chinois ostracisé. (@Challenges) ; – Projet de barrage à Sivens : une proposition sur le bureau du préfet en septembre. La dernière réunion de l’instance qui doit trouver une solution pour l’irrigation de la vallée du Tescou dans le Tarn et le Tarn-et-Garonne a été repoussée. Mais les deux coprésidents insistent : une solution sera trouvée d’ici septembre et présentée au préfet. (@bleuoccitanie) ; – 5G en France : les objectifs ambitieux du gouvernement. Après plusieurs mois de concertation, l’Arcep a dévoilé une première ébauche de son cahier des charges pour l’attribution des fréquences, qui aura lieu cet automne. (@lemondefr) ; – Internet : la 5G arrive en France (@franceinfo) ; – Salto : France Télévisions, M6 et TF1 font de nouvelles concessions. Les trois groupes derrière Salto, la future plate-forme de télévision par le Web, ont pris plusieurs engagements pour avoir l’aval de l’Autorité de la concurrence cet été. Parmi lesquels une limitation des passerelles entre Salto et ses maisons mères. (@LesEchos).

15 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 15 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Territoire

► La Nouvelle-Aquitaine accélère sa transition écologique. La région Nouvelle-Aquitaine a décidé de mettre en œuvre de nouvelles politiques publiques, plus vertueuses pour l’environnement et le climat. La première étape marquante de ce processus est intervenue le 9 juillet, lors de la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine consacrée à la transition environnementale et climatique, avec tous les acteurs politiques régionaux. Au programme, 86 « fiches d’actions » pour « accompagner et accélérer la transition ». Basées sur les rapports de deux comités scientifiques régionaux, l’un dénommé AcclimaTerra et axé sur le changement climatique, l’autre, Ecobiose, sur l’étude de la biodiversité, ces fiches balaient tout le territoire régional, et l’ensemble des problématiques climatiques auxquelles il doit faire face. « Agir sur les perturbateurs endocriniens », « faire de la Nouvelle-Aquitaine la première destination de tourisme durable », ou « développer l’usage du vélo », la volonté est inédite. @lemondefr. Légende image : Vue aérienne de la réserve naturelle nationale de Lilleau des Niges, en Nouvelle-Aquitaine. Légende image : Jean-François Hellio & Nicolas Van Ingen / Biosphoto.

#Agriculture

► L’agriculture intensive menace de plus en plus la sécurité alimentaire mondiale. C’est une double dynamique dangereuse dans laquelle s’enfonce l’agriculture mondiale. D’un côté, les cultures sont de plus en plus dépendantes des insectes pollinisateurs pour pousser. De l’autre, ces mêmes cultures font appel à des pratiques qui affaiblissent les populations de pollinisateurs dont elles dépendent. C’est la conclusion d’une étude publiée le 10 juillet dans la revue scientifique Global Change Biology. L’équipe internationale de chercheurs à l’origine de cette publication explique avoir étudié l’évolution des plantes cultivées à l’échelle mondiale, régionale et nationale entre 1961 et 2016, à partir des données de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En un demi-siècle, les surfaces cultivées ont globalement augmenté de 40,6 %, écrivent-ils. Mais alors que les plantes ne dépendant pas de pollinisateurs n’ont augmenté en surface que de 17,3 %, les cultures dépendant de pollinisateurs ont explosé de 136,9 %. Cette forte croissance a fait passer les plantes dépendantes des pollinisateurs d’un cinquième des surfaces cultivées dans le monde en 1961 à près d’un tiers aujourd’hui. @usbeketrica.

#Urbanisme

► Une forêt urbaine, une rue piétonne et des immeubles en bois au cœur du futur quartier Montparnasse. Le futur visage du quartier Montparnasse a été dévoilé, jeudi 11 juillet : c’est le projet concocté par l’équipe de l’architecture britannique, Sir Richard Rogers, qui promet de rendre méconnaissable ce secteur parmi les plus emblématiques et les moins aimés de Paris. L’architecte est déjà à l’œuvre dans la capitale : c’est lui qui a conçu le plan urbain de la gigantesque opération Bercy-Charenton à venir dans le 12e arrondissement. A Montparnasse, il n’est pas question de faire surgir un nouveau quartier ex nihilo dans une friche ferroviaire, mais de réparer les errances de l’urbanisme des années 1970, qui sévissait sagement au moment même ou Rogers, avec Renzo Piano, faisait scandale à quelques kilomètres de là en construisant le Centre Pompidou. « Montparnasse, c’est la quintessence de l’urbanisme sur dalle, asservi à l’automobile, avec une cohérence urbaine extrêmement faible », résume l’adjoint à l’urbanisme de la maire de Paris, Jean-Louis Missika. @lemondefr.

#Ville

► Smart Cities : et si l’Afrique faisait un bond de gazelle. Saut de grenouille, bond de gazelle. Les expressions ne manquent pas pour illustrer la manière dont l’Afrique pourrait franchir les défis qui s’offrent à lui sur le plan technologique, industriel et économique. L’Afrique est passée d’un modèle sans téléphonie à une société fondée sur l’usage du portable, sans passer par le fixe. D’ici à 2100, la population africaine devrait croître de 1,2 milliard d’habitants (17 % de la population mondiale) à 4,4 milliards (40 % de la population mondiale). Cette croissance massive peut entrainer une urbanisation qui pourrait s’avérer chaotique si rien n’est fait pour l’organiser. Pour relever les défis auxquels doivent déjà faire face certaines villes, de nombreux urbanistes et responsables publics misent sur la SmartCity, à savoir le recours au numérique pour optimiser les flux urbains : gestion des transports, de l’énergie, des déchets… Pour les pays africains, ce challenge demandera investissement et vision de la part des décideurs : comme la téléphonie en son temps, l’état des infrastructures électriques du continent est souvent bien en dessous des normes internationales. @LePoint.

#Fréquence_5G

► Lundi 15 juillet, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) vient de lancer sa consultation publique sur les modalités d’attribution aux opérateurs télécoms des futures fréquences  5G. Les premiers déploiements commerciaux devraient avoir lieu à la fin de l’année 2020. Ainsi la 5G sur la rampe de lancement et il est important que le gouvernement ne reproduise pas avec la 5G les erreurs de la 4G et surtout, celle de maintenir une fracture territoriale entre villes et campagnes. « Je ne veux pas d’une 5G des villes et d’une 5G des champs », déclare la secretaire d’Etat, Agnès Pannier-Runacher sur le site @LesEchos. L’Arcep doit révéler son « cahier des charges », lundi 22 juillet. À lire ; La 5G, une politique industrielle pour le XXIème siècle ainsi que l’enquête sur les enjeux sociaux, économiques et écologiques sur le site @Reporterre.

► C’est quoi la 5G ? Il s’agit de la cinquième génération de réseau mobile (5G). Pour ceux qui auraient oublié les versions précédentes : la première génération, en 1986, permettait de passer des appels, la 2G d’envoyer des SMS ou des MMS (au début des années 1990), la 3G de surfer sur le web via son téléphone (2004) et la 4G (2011) de développer l’internet mobile plus largement avec une plus grande rapidité. Cette fois-ci, la 5G, c’est l’ultra haut débit. Elle doit permettre d’atteindre le niveau de la fibre en multipliant le débit des données par 10 et divisant les délais de transmission par 10 également. Certains experts du secteur des technologies mobiles prédisent le « bouleversement le plus important depuis l’électricité ». @franceinfo répond à neuf questions sur le réseau 5G qui va révolutionner nos communications comme par exemple le fonctionnement et  l’intérêt de cette technologie ou sur le danger pour la santé ou sur les secteurs économiques concernés.

► Monaco, premier pays à être entièrement couvert par la 5G. Grâce à un partenariat avec Huawei, l’équipementier chinois très controversé, la principauté de Monaco est désormais totalement connectée à la 5G depuis le mardi 9 juillet.Cette annonce intervient alors que l’équipementier chinois est soupçonné d’utiliser sa technologie pour espionner. Des soupçons balayés par Monaco Telecom, opérateur qui déploie la 5G dans la principauté. Les questions de sécurité ne concernent pas « que Huawei, mais tous les fabricants », affirme la compagnie monégasque. En fait, Huawei ne peut pas profiter de son déploiement à Monaco pour capter les réseaux français. C’est Monaco Telecom qui a installé les antennes 5G avec Huawei. L’opérateur assure qu’elles ne couvrent que la principauté. Dès que l’on arrive sur le territoire français, on ne capte plus la compagnie monégasque et que, pour capter la 5G, il faut un téléphone portable compatible qui n’est pas encore vendu dans l’Hexagone. L’arrivée de la 5G ouvre de nombreuses possibilités comme le développement des voitures autonomes, explique Martin Peronnet, directeur général de Monaco Telecom. @franceinfo.

► Revue de liens : – Monaco, premier pays à être entièrement couvert par la 5GMonaco, « premier pays 5G au monde » (@le_Parisien) ; – Monaco: le déploiement de la 5G avec Huawei aura lieu cet été (Monaco Télécom) ; – Le déploiement de la dernière génération de technologie mobile 5G à Monaco (@Le_Figaro)

#Media

► Le journalisme constructif : tendance et nécessité. Loin d’un positivisme à tout crin, le journalisme constructif, d’impact ou de solutions pourrait bien en constituer une pour réconcilier lecteurs et médias. Plaidoyer à la lueur d’études préoccupantes quant à la lassitude et aux attentes des publics. Le journalisme de solutions est devenu une nécessité démocratique et économique face à un danger inquiétant : désintérêt croissant vis à vis de l’actualité. Ni édulcoration du monde, ni “journal des bonnes nouvelles”, il s’impose pour contribuer à retisser le lien avec les lecteurs. Dans son étude annuelle de 2019 (.pdf), le Reuters Institute a interrogé pas moins de 75.000 personnes dans 38 pays. 32% d’entre elles, évitent régulièrement ou parfois les actualités, un chiffre en augmentation de trois points depuis deux ans. @EclaireursCom.

#Internet

► SFR a lancé jeudi 11 juillet, un grand projet de déploiement de fibre optique dans trois départements, les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes, de la région de Provence. L’opérateur se donne quatre ans pour « fibrer » les communes concernées. Cet engagement sera contrôlé par l’Arcep, le régulateur des télécoms. Et si le calendrier n’est pas respecté, SFR s’expose à des sanctions pouvant aller « jusqu’à 3% du chiffre d’affaires ». (@LesEchos).

#Surveillance

► Chine : les empreintes digitales désormais requises pour les demandes de visa. C’est une mesure qui risque de compliquer encore plus les départs vers la Chine. À compter du 15 juillet, les visas pour la Chine continentale deviennent biométriques et nécessitent donc l’enregistrement des empreintes digitales du demandeur avant le départ. Les requérants âgés de 14 à 70 ans doivent désormais se rendre en personne dans l’un des quatre centres agréés en France (Paris, Lyon, Marseille et Strasbourg) pour procéder, sur rendez-vous, au recueil des empreintes digitales. Annoncée seulement le 28 juin dernier, cette nouvelle formalité est particulièrement contraignante pour les personnes résidant loin de ces centres, par exemple dans l’ouest de la France et les territoires d’outre-mer. La plupart des professionnels du tourisme redoutent l’effet dissuasif de cette nouvelle démarche. @Le_Figaro.

#RevueDeLiens

► – L’intégration de la technologie dans une logique de prévention va-t-elle changer la donne ? L’intégration de la technologie dans une logique de prévention va-t-elle changer la donne ? En France, la médecine préventive et la médecine prédictive sont deux courants certes pas nouveaux mais la tendance croissante de l’intégration de la technologie et de l’e-santé à la médecine moderne ouvre un panel de possibilités impliquant tous les acteurs de la santé. Par Jean-Baptiste Guillaume, Partners chez IAC Partners, cabinet de conseil en stratégie. (@latribune) ; – « L’Obs », nouveau champ de bataille du trio Niel-Pigasse-Kretinsky (@libe) ; – L’informaticien Alan Turing figurera sur les nouveaux billets de la Banque d’Angleterre (@lemondefr) ; – « Amazon offre ces rabais aux clients aux dépens de salaires » : dans le monde entier, des employés en grève. Des milliers de salariés de la multinationale ont manifesté, profitant des promotions « Prime Day » pour réclamer des meilleures conditions de travail. (@lemondefr) ; – L’intuition humaine, une arme pour repérer les images manipulées. Des chercheurs du MIT ont mis à l’épreuve des milliers d’internautes en leur demandant de reconnaître parmi deux images celle qui avait été modifiée. Sur plus de 240.000 suppositions, 86% étaient correctes. (@FigaroTech).

14 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 14 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Arctique, l’ultime frontière. « La fonte de la banquise est en train de changer la carte du monde à tout jamais. En réussissant à rallier, en un seul voyage, toutes les régions et tous les pays concernés, et en montrant comment les différents acteurs – Russie et États-Unis en tête, s’activent à conquérir le pôle Nord, nous pourrons révéler comment l’impact du changement climatique en Arctique a une résonance globale sur le reste du monde. » Ce sont ces mots des photojournalistes Yuri Kozyrev et Kadir Van Lohuizen qui ont su convaincre le jury de la 9e édition du prix Carmignac du photojournalisme qui soutient, chaque année, la production d’un reportage photographique d’investigation sur les violations des droits humains dans le monde et les enjeux environnementaux et géostratégiques qui leur sont liés. Leur projet ? Explorer et documenter, sur plus de 15.000 kilomètres, les effets du changement climatique dans un territoire d’une importance géopolitique cruciale. @Le_Figaro. Légende image : Cette communauté inuit de Point Hope a l’autorisation de chasser 10 baleines boréales par an pour subvenir à ses besoins. Mais avec la fonte des glaces, la chasse devient de plus en plus difficile. – Crédits photo : Kadir van Lohuizen / NOOR for Carmignac Fondation.

#Environnement

► Vidéos en ligne, e-mails: quand la dématérialisation numérique menace la planète. Chaque jour, des milliards de personnes à travers le globe en usent sans même nous en rendre compte. La dématérialisation est dans nos téléphones, nos cartes magnétiques en tout genre, nos ordinateurs,… Dans l’esprit collectif, la dématérialisation est un concept assez simple. Elle consiste à transformer tous les documents en format papier vers une version numérique. « Rendre immatériel quelque chose, le dépouiller de sa matière concrète », définit le Larousse. Or, si la dématérialisation promet la suppression progressive du papier, le développement à outrance du numérique consomme une quantité considérable d’énergie. Selon le rapport Pour une société numérique publié en octobre 2018 et rédigé par le think tank spécialisé dans la transition énergétique The Shift Project, la croissance ultra-rapide du numérique conduit à un bilan «alarmant». Les auteurs observent ainsi que « le risque de voir se réaliser un scénario dans lequel des investissements de plus en plus massifs dans le numérique aboutiraient à une augmentation nette de l’empreinte environnementale des secteurs numérisés est […] bien réel ». @Le_Figaro.

#Plateformes

► Vers une nouvelle gouvernance pour des algorithmes responsables ? Par Alexandre Bouniol, France Télévisions, MédiaLab. Ils déterminent notre fil d’actualité, notre catalogue de vidéos à la demande, nos suggestions d’achats, nos recherches internet… Les algorithmes sont omniprésents sur l’ensemble des plateformes et pourtant leur fonctionnement reste obscur, même pour les plus avisés ! Au vu du pouvoir acquis par les plateformes, sont-elles à même de pouvoir en faire « bon usage » ? C’est la question à laquelle quatre experts ont essayé de répondre à l’occasion du Forum sur la gouvernance de l’internet. Décryptage. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Formation

► La Plateforme, la nouvelle école marseillaise du numérique. Former les étudiants aux outils technologiques du secteur numérique. C’est l’objectif de La Plateforme, la nouvelle école de la tech dirigée par l’investisseur et fondateur de plusieurs startups Cyril Zimmermann. Inaugurée jeudi 11 juillet en présence de Cédric O, le nouveau secrétaire d’Etat chargé du Numérique, l’école a été créée pour répondre aux besoins de formation dans le numérique, spécifiquement pour le bassin d’Aix-Marseille et de sa région. L’ambition de La Plateforme est double : répondre à la pénurie de compétences numériques, et donc aux attentes des entreprises, et offrir des formations qualifiantes à des publics parfois éloignés de l’emploi comme à des publics déjà très diplômés mais à la recherche d’une spécialisation de pointe. « Notre but est que tous nos étudiants trouvent l’emploi qui leur convient, et que les entreprises puissent trouver avec La Plateforme la structure de formation adaptée et adaptable à leurs besoins. Nous sommes fiers de mélanger ces publics pour qu’ils se rencontrent et apprennent à travailler ensemble », déclare Cyril Zimmermann. @bymaddyness.

#Economie

► La « gig-economy » est-elle condamnée à être antisociale ? J’assistais cette semaine à un meet-up organisé par la petite équipe de Tête à Tech, autour de la « Gig economy », qui désigne notamment le recours à des travailleurs précaires pour réaliser à la demande des tâches variées. Un phénomène rendu possible par la numérisation d’une partie importante de l’activité économique. Les intervenants, Touhfat Mouhtare et Jérôme Pimot abordaient successivement les « travailleurs du clic » et la situation des livreurs à vélo via des applications type Foodora. Deux jobs aux formes plutôt nouvelles qui génèrent de nombreuses controverses. Lire la suite sur le site @MaisOuVaLeWeb.

► « Avec le faire-soi-même, on revendique une liberté d’accès à l’objet » Chercheuse au laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique au CNRS, la sociologue Isabelle Berrebi-Hoffmann a cosigné Makers. Enquête sur les laboratoires du changement social (Seuil, 2018). Elle explique dans un entretien sur le site @lemondefr : dans le « faire-soi-même » «  On revendique une liberté d’accès à l’objet. On cherche à se réapproprier le processus de production à la pièce, qui revient souvent beaucoup moins cher que lorsqu’on passe par des intermédiaires de l’économie classique. (…) Le modèle maker s’enracine en effet dans la vieille tradition d’autonomie américaine de construire sa propre maison, de réparer son vélo, de fabriquer ses meubles ou de créer ses bijoux. Le développement d’Internet et de l’open source a ouvert de nouvelles possibilités. » (DIY).

► Économie de la gratuité : rien n’est jamais vraiment « offert » sans contrepartie. La notion de gratuité s’articule autour de deux dimensions. La première correspond à l’idée de non-contrepartie financière. « Gratis » signifie obtenir quelque chose pour rien, sans payer. En ce sens, l’économie de la gratuité semble en essor. Le marketing utilise depuis bien longtemps la technique de la gratuité. Pour exemple, Gillette, en offrant ses rasoirs et en faisant payer ses lames, a été l’une des marques pionnières dans ce domaine. Le modèle freemium, qui consiste à proposer une version gratuite grand public couplée avec une version payante, est aujourd’hui largement exploité par les marques dans de nombreux secteurs. Avec Internet, l’économie de la gratuité semble à son apogée. Musiques offertes en ligne, logiciels open source, cours en ligne gratuits sous forme de MOOC, autant d’exemples qui illustrent l’essor du phénomène de gratuité. Et Chris Anderson d’intituler son célèbre ouvrage : « Free ! Entrez dans l’économie du gratuit ». @FR_Conversation.

#RevueDeLiens

► – Les banques mises au défi de contenir les pannes informatiques. Lancées dans une course avec les acteurs digitaux pour assurer à leurs clients un service en temps réel, les banques voient la pression se renforcer sur leurs systèmes informatiques. Depuis début 2019, les pannes informatiques se multiplient. (@LesEchos) ; – Nantes lance une charte métropolitaine pour réguler et protéger les données des citoyens. La métropole nantaise adopte un cadre éthique pour réguler l’utilisation des données. Une première en France, formulée dans une charte signée par une quarantaine d’acteurs économiques. (@latribune) ; – Quand la réalité virtuelle transforme le spectateur en acteur d’un spectacle de danse. L’équipe de Cloud dancing était en résidence toute cette semaine à Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (4e arrondissement), pour travailler sur le projet « immersif ». (@franceinfo) ; – Les Gafa toujours aussi puissants dans la publicité digitale. Le marché de la publicité digitale a atteint 2,8 milliards de chiffre d’affaires en France au premier semestre 2019, en progression de 13 %. Tous les leviers de croissance progressent, en tête desquels le social, en hausse de 20 %, et le search, en progression de 10 % ; – Huawei s’apprêterait à supprimer des centaines d’emplois aux Etats-Unis. Affecté par les sanctions américaines, l’entreprise chinoise de télécoms se préparerait à couper dans les effectifs de sa filiale de recherche et développement, Futurewei Technologies, aux Etats-Unis (@LesEchos) ; – Nantes lance une charte métropolitaine pour réguler et protéger les données des citoyens. La métropole nantaise adopte un cadre éthique pour réguler l’utilisation des données. Une première en France, formulée dans une charte signée par une quarantaine d’acteurs économiques. (@latribune).