La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Finance
► L’avènement de l’open banking ou la révolution de la finance façon puzzle. Derrière l’anglicisme, une idée simple : c’est la possibilité offerte aux entreprises, financières ou non, de se connecter aux services d’une banque, de façon sécurisée, afin de développer leurs propres applications en utilisant les données des clients avec l’accord de ces derniers. Pour les consommateurs, cette technologie ouvre de vastes perspectives : coupons de réduction personnalisés dans leurs magasins favoris, simplification des achats en ligne, obtention accélérée de crédit, conseils patrimoniaux personnalisés, etc. Le tout au terme de processus ultra-simplifiés et réalisables en quelques secondes sur téléphone mobile. « Ce qui est fondamentalement nouveau (…), c’est la notion de données clients: savoir où sont les données du client, considérer que ces données sont la propriété du client et qu’il va pouvoir les partager », explique Sébastien d’Ornano, le directeur général de la jeune pousse spécialisée en épargne Yomoni. @bymaddyness. Légende image : U.S. 180, Flagstaff, United States. Crédits photo: Richard Nolan.
#Transport
► Un nouveau robot de livraison spécialiste du dernier kilomètre va bientôt faire son apparition dans les rues des villes américaines. Et il devrait emprunter les pistes cyclables. Si possible. Refraction AI, créateur d’un robot de livraison léger et peu coûteux nommé REV-1, a construit son robot pour fonctionner à la fois sur les pistes cyclables et sur le bord des routes. L’entreprise est l’idée de deux professeurs de l’Université du Michigan, Matthew Johnson-Roberson et Ram Vasudevan, qui disent avoir développé une solution plus sûre et plus rentable pour la logistique du dernier kilomètre que tout autre produit actuel. @zdnetfr.
► L’industrie ferroviaire innove à tout va. Alors que les premiers trains à hydrogène pourraient circuler en France dès 2022, au Royaume-uni des trains à traction solaire s’apprêtent à mise en service, dès le mois d’août. La compagnie South Western Railway (SWR) et Riding Sunbeams, une entreprise spécialisée dans la fourniture d’électricité solaire, ont présenté mercredi au public à la gare d’Aldershot, située au sud de Londres, leur projet « First Light ». « Nous sommes très heureux d’installer le premier projet au monde visant à alimenter directement les lignes de chemin de fer en énergie solaire à la gare d’Aldershot [Sud de Londres]. Nous espérons que ce projet pilote ouvrira la voie à un futur zéro carbone pour le secteur ferroviaire et le Royaume-Uni », a expliqué une des responsables du projet chez SWR. Financé par Innovate UK et le ministère des Transports, « First Light » a une double ambition : faire baisse les coûts d’exploitation des trains et réduire les gaz à effet de serre (GES).Si le premier train 100 % énergie solaire roule depuis fin 2017 en Australie, c’est grâce aux panneaux photovoltaïques que la Byron Bay Railroad Company a fait installer sur le toit des wagons. Sur les 70 km de la ligne Londres Waterloo-Alton, l’originalité réside dans les petites fermes solaires qui jalonnent l’infrastructure. @LesEchos.
#Energie
► Les Espagnols redécouvrent l’énergie solaire. L’énergie solaire renaît peu à peu de ses cendres en Espagne. En à peine quelques mois, les mesures introduites par le gouvernement du premier ministre Pedro Sanchez ont relancé l’intérêt pour l’autoconsommation photovoltaïque. Les coopératives écocitoyennes, très actives pendant la récession, espèrent en profiter pour encourager la production individuelle face aux mégaprojets des grands fournisseurs d’électricité. « Depuis l’annonce des nouveaux règlements[en avril], notre standard est débordé », explique Antonio Quijada, membre du comité directeur de la coopérative solaire Som Energia, la plus grande d’Espagne et l’une des plus importantes d’Europe (elle compte plus de 57 000 adhérents). « On dirait que les Espagnols, qui sont plutôt réticents au changement, se sont découvert une conscience écologique », ajoute le responsable de Som Energia.
#Agriculture
► « Avec la disparition des petits commerces de villages et l’agrandissement des exploitations, les agriculteurs n’ont plus d’endroits pour communiquer ». C’est en partant de ce constat que Baptiste Létocart a créé Farmr, le premier réseau social destiné aux agriculteurs. Originaire de Bulles, près de Beauvais (Oise), il a lancé ce projet avec Thomas Camboulive, un camarade rencontré en école de commerce. L’objectif est de développer une communauté d’entraide et d’échanges pour faciliter leur quotidien. Grâce à une carte disponible sur le site, les utilisateurs peuvent facilement identifier les professionnels qui travaillent dans la même filière agricole et dans la même région qu’eux. @franceinfo.
#Fréquence_5G
► Vers la fin du temps de latence ? Réalité augmentée, réalité virtuelle, caméras 360, streaming 4K en temps réel… Avec la 5G, les créateurs de contenus audiovisuels disposent d’une véritable boîte à outils ! Ils peuvent en effet compter sur la puissance de calcul du réseau pour combiner ces possibilités, sans s’inquiéter du temps de latence. Ericsson travaille à des solutions technologiques adaptées (comme les 5G Radio Dots) pour que ses clients puissent proposer au public des contenus toujours plus connectés : jeux immersifs et interactifs combinant visuel et toucher, concerts où l’artiste se produira en duo avec d’autres artistes en ligne, ou encore diffusion de matchs de football en multipliant les angles de vue. Le contrôle à distance des machines est déjà une réalité. Ericsson cherche à tirer le plein potentiel de la 5G dont la faible latence va diminuer les temps de réponse entre le contrôleur et la machine et rendra possible un contrôle à plus longue distance. Le contrôle à distance pourra aussi se généraliser dans l’industrie : les opérateurs d’une entreprise pourront par exemple interagir avec les machines en cas d’absence. @LesEchos. @lemondefr.
► Le 26 mars, la Commission européenne a présenté sa feuille de route pour renforcer le niveau de sécurité des réseaux 5G sur le territoire européen. Dans un marché dominé par les acteurs américains et les infrastructures chinoises, l’Europe courent le risque de la dépendance et de la vulnérabilité et les Européens abordent le déploiement de la 5G en ordre dispersé. L’Institut Montaigne constate ainsi que « Les États européens divergent dans leurs normes et leurs standards de sécurité pour les équipements télécoms – il s’agit là d’un grand domaine de fragmentation de l’Europe. ». Les tensions déclenchées entre les États-Unis et la Chine au sujet du géant chinois de la téléphonie, spécialiste de la 5G, Huawei, ont bien montré le manque d’unité des membres de l’Union européenne. En Europe, la 5G n’est présente qu’en Grande-Bretagne, en Suisse, en Finlande, en Estonie et dans certaines villes d’Espagne et d’Italie avec l’opérateur Vodafone.
#Société
► La « résonance », un remède à la perte de sens et au burn-out ? La « résonance » ? Ce n’est plus un simple mot emprunté au vocabulaire musical. Sous la plume de Hartmut Rosa, c’est désormais la théorie sociale la plus ambitieuse, et précieuse, en circulation. Ce sociologue allemand s’est déjà rendu célèbre il y a quelques années par son diagnostic porté sur le côté obscur de notre modernité. Ce dont nous souffrons, dit-il, c’est de la permanente « accélération » de la société qui, loin de nous combler par ses progrès techniques, nous livre à une existence dénuée de sens et menacée de burn out. Or, par un généreux tour de force, Rosa nous propose aujourd’hui un « remède » à l’accélération, « une nouvelle sociologie de la relation » : Résonance, donc. Une idée robuste et universelle que l’on trouvait dans les traités de philosophie ou les sermons new age mais qui, formulée dans la langue universitaire et étayée par les neurosciences, pourra désormais s’inviter dans la conversation « sérieuse » : politique ou économique. @LADN_EU.
► Au cirque Roncalli, des animaux sauvages… en hologramme. Qui dit cirque, dit trapèze, clowns, voltige… mais également numéros d’animaux exotiques, capables de jongler ou bondir à travers un cercle enflammé. Une image d’Épinal qui, depuis la multiplication des débats sur la cause animale, ne séduit plus autant qu’auparavant. Face à l’évolution des mentalités, certains tombent le chapiteau, tandis que d’autres choisissent de se réinventer. C’est le cas du cirque Roncalli en Allemagne, qui a trouvé un moyen original de marier traditions et innovation technologique. Depuis 2018, éléphants, chevaux et poissons évoluent sous le chapiteau… mais sous forme d’hologramme. « De nos jours, je pense qu’il est plus approprié de montrer des hologrammes que des vrais éléphants » explique son co-fondateur Bernhard Paul au média français Brut. « Pour les enfants, les adultes et le public dans son ensemble, c’est plus intéressant et en accord avec son temps que le dressage d’animaux. » @WeDemain.
#MediaSocial
► Va-t-on vers la fin de la dictature du « like » sur les réseaux sociaux ? La dictature du « like » a-t-elle vécu ? La question se pose à l’heure où le réseau social Instagram, et son milliard d’utilisateurs, lance une nouvelle vague de « tests utilisateurs » afin de cacher à ses membres le nombre de « j’aime »-représentés par un cœur sur la plateforme, que leurs différents posts ont suscité auprès de la communauté.Concrètement, les utilisateurs concernés verront des noms d’utilisateurs sous les messages, au lieu du nombre exact de petits cœurs lâchés sur leur flux. Le réseau social de partage de photos et vidéos a lancé un premier essai similaire au Canada en mai dernier et le nouveau test, en cours de déploiement, concerne l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande, l’Italie, le Japon et le Brésil. @le_Parisien.
#RevueDeLiens
► – Toyota dévoile ses navettes électriques pour les JO de 2020 à Tokyo (@siecledigital) ; – Derrière l’arnaque au climatiseur miracle, les réseaux mondialisés du « dropshipping ». Des réseaux de sites vendant des produits de faible qualité, à l’aide de publicités douteuses, tirent parti des grandes plates-formes du Web. (@lemondefr) ; – San Francisco, épicentre de la « guerre du vélo » entre Lyft et Uber. Les géants américains des VTC, dont le siège est situé dans la célèbre ville californienne, bataillent pour prendre le leadership dans le vélo en libre-service. Un symbole de leur transformation en plateforme multimodale. Lyft vient de remporter deux victoires sur son rival. (@LesEchos) ; – Street fishing : la pêche en plein Paris se développe auprès des jeunes urbains (@franceinfo) ; – Eau « contaminée » au tritium : enquête ouverte pour « diffusion d’informations fausses ». Un message vocal diffusé sur WhatsApp avait amplifié le communiqué d’une association donnant l’alerte sur la présence de tritium dans l’eau. (@LExpress) ; – L’intelligence artificielle peut-elle remplacer l’humain ? Digitalisation, intelligence artificielle (IA), robots performants, on pourrait croire à la fin de l’emploi humain. Pour Charles Cuvelliez, professeur à l’école polytechnique de Bruxelles, les compétences sociales propres à l’homme sont un avantage majeur face l’IA et la robotisation, encore faut-il renforcer ces acquis par des formations adéquates (@LesEchos) ; – Gafa : gouverner n’est pas taxer. Plutôt que d’imposer à la hâte les géants du Net américains, mieux vaut s’interroger sur nos propres difficultés à faire éclore un écosystème numérique plus performant que celui des Etats-Unis. C’est le point de vue défendu par Les Arvernes, un groupe de hauts fonctionnaires, de professeurs, d’essayistes et d’entrepreneurs (@LesEchos).