La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Territoire
► La Haute-Marne vue par trois instagramers. Depuis plusieurs semaines, Haut-Marnais partagent leur vision du département sur Instagram. Pour Sabrina, connue sous le nom « Sabrina au naturel » sur le réseau social, mettre en avant les environs de son petit village de naissance situé entre Langres et Villegusien est essentiel. « J’aime montrer les coins sympathiques à visiter seul ou en famille, les activités possibles et ludiques, autour de Langres. Montrer que c’est un beau département et qu’il y a beaucoup d’endroits à visiter. Je souhaite changer les mentalités des gens sur le fait que c’est un département qui ne gagne pas à être visité. Et comme je suis passionnée de photographie également, j’aime montrer la beauté de la nature de mon département et d’autres régions, via Instagram », confie la jeune femme de 23 ans. Légende image : Instagram est le réseau social où le département de la Haute-Marne fait de plus en plus parler de lui. Les photos les plus partagées sont des photos de nature. / © Sabrina Massote.
#Ville
► Bretagne : Saint-Grégoire veut être une « small smart city » Membre de l’intercommunalité Rennes Métropole, la commune de Saint-Grégoire près de Rennes (Ile-et-Vilaine), 10 000 habitants, s’est lancée dans un projet de « small smart city ». « L’objectif est d’améliorer les services aux administrés, tout en libérant du temps pour les agents communaux. Tout d’abord, il s’agit d’offrir plus de temps aux fonctionnaires communaux pour rencontrer, en face-à-face, les administrés (…) si l’on parvient à limiter certaines tâches rébarbatives et chronophages, nos services aux Grégoriens seront plus efficaces. Ensuite, l’idée était aussi de développer la vie dans la cité, dans tous ses aspects. (…) Cela passera notamment par le développement de réseaux sociaux locaux sur lesquels les habitants pourront aussi avoir accès aux horaires des services municipaux. Et enfin, dernier aspect, nous cherchons à améliorer la performance énergétique de la commune. », explique Jacques Greiveldinger, conseiller municipal délégué au patrimoine communal et à l’informatique. @Enedis.
#Energie
► Toulouse : refroidir les panneaux photovoltaïques à l’eau de pluie pour améliorer la production d’électricité. Exemple de nouvelles initiatives qui valorisent la transition énergétique : l’entreprise Sunibrain, basée à Colomiers près de Toulouse, commercialise un système pour optimiser le rendement des panneaux solaires. Une idée ingénieuse et écologique, car basée sur l’utilisation et la recirculation de l’eau de pluie. Au départ, un constat : l’été, le fort rayonnement solaire s’accompagne d’une forte chaleur, et de poussières. La combinaison de ces 3 facteurs diminue le rendement des capteurs photovoltaïques – dommage, alors que toutes les conditions pour une production électrique maximale sont réunies. Les ingénieurs toulousains créateurs du système Sunibrain, ont mis au point un dispositif d’arrosage des panneaux solaires, qui rafraîchit et nettoie leur surface en même temps. @franceinfo.
#Téléphonie
► Hautes-Alpes : de nouveaux émetteurs pour une meilleure couverture de téléphonie mobile. Par arrêté du Ministre de l’Économie et des Finances, quatre nouveaux sites haut-alpins viennent d’être inclus dans la liste des sites à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles. Les 4 sites retenus sont : – Val Buëch Méouge (le pont romain, la cabane du cantonnier et Pomet) ; – Le Dévoluy (hameau des Garcins et le col du Festre) ; – La Grave (pont du Pertus) ; – le camping d’Ailefroide (commune de Pelvoux-Vallouise). Tous ces sites seront équipés dans les toutes prochaines semaines afin d’assurer un service de téléphonie mobile à la hauteur de la demande des usagers. @franceinfo
#Déchets
► Une usine à Copenhague transforme les déchets en énergie. Une piste de ski un peu spéciale est en train de voir le jour à Copenhague. Baptisée Amager Bakke ou Copenhill, elle se situe sur le toit d’une usine qui transforme les déchets en énergie. Ici, pas de neige, mais des tapis en plastique. Le but : que les visiteurs se posent des questions sur le traitement des déchets et que les employés puissent parler de leur travail avec eux. L’idée est aussi de sensibiliser à l’économie circulaire, la production d’une énergie plus verte, etc. @franceinfo
#Banque
► La néobanque N26 voit sa valeur flamber. La banque sur smartphone allemande, N26, séduit toujours les investisseurs. Elle a annoncé jeudi avoir réalisé une nouvelle levée de fonds de 170 millions de dollars, qui la valorise à 3,5 milliards de dollars (3,1 millions d’euros)! Elle prend ainsi de l’avance sur sa concurrente britannique Revolut, valorisée 1,7 milliard de dollars. En janvier, N26 avait déjà marqué les esprits en collectant 370 millions de dollars auprès d’investisseurs prestigieux: le fonds souverain de Singapour (GIC), le géant chinois de l’Internet Tencent ou Allianz X. Ces derniers ont participé au nouveau tour de table. Et ce n’est peut-être pas fini: N26 n’exclut pas de nouvelles levées de fonds avant une éventuelle introduction en Bourse. Depuis sa création en 2013, N26 a déjà attiré plus de 670 millions de dollars. @FigaroTech
#MediaSocial
► Le Slack chinois DingDing vous surveille partout, tout le temps. «Faites entrer votre entreprise dans l’ère du business intelligent: DingDing, l’application qui rend le travail plus simple, plus efficace, plus sûr, déjà sept millions d’entreprises convaincues.» Sur la version chinoise de son site, DingTalk (appelée DingDing dans son pays d’origine) se voit déjà comme la plateforme collaborative du futur. Derrière cette interface attractive vantant la révolution managériale que permet ce Slack chinois se cache une équipe de développeurs et développeuses basée dans des locaux exigus d’Alibaba à Hangzhou, là même où le milliardaire Jack Ma, fondateur du groupe, a fait ses modestes débuts. Une «version orwellienne de Slack»: c’est ainsi qu’était qualifiée l’application par le site web américain Quartz en 2017. (@koriifr).
► Quels risques encourent les utilisateurs de l’application «FaceApp» ? Alors que question de l’utilisation des données des internautes est, depuis quelques années déjà, au cœur des débats, c’est aujourd’hui le succès fulgurant de l’application russe FaceApp et de son filtre de vieillissement qui provoque l’inquiétude des utilisateurs. Nicolas Chagny, président de l’Internet society France, une ONG internationale qui défend le droit des utilisateurs d’internet donne son avis. Il explique : « Il y a deux points à relever dans le contrat d’utilisation de FaceApp. Le premier c’est le fait que votre session est perpétuelle et irrévocable, on ne peut la supprimer. Par ailleurs, il existe une clause qui précise que si la société est cédée à un tiers, alors les droits sont transmis à l’acheteur potentiel de cette dernière. Imaginons, par exemple, que la société qui édite FaceApp soit cédée à une société qui fait des vidéos pornographiques, alors on pourrait imaginer qu’elle à tous les droits pour mettre votre photo virtuellement dans une vidéo, et cela, sans votre consentement. » @20minutes
#Robotique
► Des robots à l’œuvre et des débris à déblayer : voici à quoi ressemble le chantier de Notre-Dame, trois mois après l’incendie. C’est un immense chantier en plein Paris, où l’on pénètre en tenue de sécurité. Trois mois après l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, la presse a pu pénétrer à l’intérieur de la cathédrale mercredi 17 juillet. L’heure est encore à la sécurisation face aux risques d’éboulement et d’effondrement. Si le joyau gothique a plutôt résisté à l’incendie du 15 avril, « on n’est pas du tout dans la [phase de] restauration, on est encore dans l’urgence impérieuse de sécurisation » avec la voûte qui peut s’effondrer, souligne Philippe Villeneuve, architecte en chef de l’édifice depuis 2013. Les travaux avancent vite, assurent les équipes en place. C’est aussi l’avis du ministre de la Culture Franck Riester, au lendemain de l’adoption au Parlement du projet de loi de restauration. « Là, il y avait une montagne de gravats il y a quelques semaines encore », souligne-t-il. @franceinfo.
#ReconnaissanceFaciale
► Lundi 15 juillet, La Quadrature du Net a déposé un recours devant le Conseil d’État pour demander l’annulation du décret autorisant la création de l’application mobile intitulée « ALICEM », pour « Authentification en ligne certifiée sur mobile ». En y conditionnant la création d’une identité numérique à un traitement de reconnaissance faciale obligatoire, le gouvernement participe à la banalisation de cette technologie, et cela au mépris de l’avis préalable de la CNIL qui avait pourtant souligné son illégalité. Les récentes déclarations de Christophe Castaner qui a mis en avant cette application pour lutter contre l’anonymat et la haine sur Internet ne peuvent qu’alerter. Un projet d’identité numérique, fondé sur un dispositif de reconnaissance faciale obligatoire (au mépris du RGPD) et ayant pour objectif avoué d’identifier chaque personne sur Internet pour ne plus laisser aucune place à l’anonymat ne peut qu’être combattu. C’est l’objet de ce recours. @laquadrature.
#RevueDeLiens
► – La mode à louer ou quand les Américaines optent pour la garde-robe tournante (@frenchweb) ; – Face au Cloud Act américain, le grand retour du « cloud souverain » français. Huit ans après l’échec d’une première tentative, la France relance un projet de « cloud stratégique » pour les données les plus sensibles. Objectif : échapper au Cloud Act, qui permet à Washington l’accès aux données stockées dans le cloud des GAFAM. (@Challenges) ; – Cinq applis pour buller sur son smartphone. Applications, matériel, utilisation des réseaux sociaux… Un vendredi sur deux, « La Matinale » vous accompagne et vous conseille dans votre vie connectée. (@lemondefr) ; – Données personnelles : la Cnil veut un « acte » des internautes pour prouver leur consentement. Jeudi 18 juillet, la Cnil a formulé ses recommandations. Elles fixent une norme permettant à ceux qui l’appliquent d’être en conformité avec le règlement européen de protection des données personnelles (RGPD) et des dispositions françaises. (@Challenges) ; – Une société israélienne capable de pirater des données dans le cloud. La société israélienne spécialisée dans les logiciels d’espionnage NSO, soupçonnée d’avoir piraté la messagerie cryptée WhatsApp, serait désormais capable de recueillir des données personnelles dans le cloud, le stockage à distance, en passant par le smartphone des personnes visées, a rapporté vendredi le Financial Times. (@Challenges) ; – ; – Cloud Act : Amazon a reçu 25 requêtes en un an. La filiale informatique AWS assure avoir transmis des données à la justice américaine dans seize cas au nom de cette récente loi américaine. Mais aucune entreprise cotée et aucune organisation publique ne sont concernées (@LesEchos) ; – Britbox, futur concurrent de Netflix au Royaume-Uni ? (@frenchweb).