14 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 14 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Arctique, l’ultime frontière. « La fonte de la banquise est en train de changer la carte du monde à tout jamais. En réussissant à rallier, en un seul voyage, toutes les régions et tous les pays concernés, et en montrant comment les différents acteurs – Russie et États-Unis en tête, s’activent à conquérir le pôle Nord, nous pourrons révéler comment l’impact du changement climatique en Arctique a une résonance globale sur le reste du monde. » Ce sont ces mots des photojournalistes Yuri Kozyrev et Kadir Van Lohuizen qui ont su convaincre le jury de la 9e édition du prix Carmignac du photojournalisme qui soutient, chaque année, la production d’un reportage photographique d’investigation sur les violations des droits humains dans le monde et les enjeux environnementaux et géostratégiques qui leur sont liés. Leur projet ? Explorer et documenter, sur plus de 15.000 kilomètres, les effets du changement climatique dans un territoire d’une importance géopolitique cruciale. @Le_Figaro. Légende image : Cette communauté inuit de Point Hope a l’autorisation de chasser 10 baleines boréales par an pour subvenir à ses besoins. Mais avec la fonte des glaces, la chasse devient de plus en plus difficile. – Crédits photo : Kadir van Lohuizen / NOOR for Carmignac Fondation.

#Environnement

► Vidéos en ligne, e-mails: quand la dématérialisation numérique menace la planète. Chaque jour, des milliards de personnes à travers le globe en usent sans même nous en rendre compte. La dématérialisation est dans nos téléphones, nos cartes magnétiques en tout genre, nos ordinateurs,… Dans l’esprit collectif, la dématérialisation est un concept assez simple. Elle consiste à transformer tous les documents en format papier vers une version numérique. « Rendre immatériel quelque chose, le dépouiller de sa matière concrète », définit le Larousse. Or, si la dématérialisation promet la suppression progressive du papier, le développement à outrance du numérique consomme une quantité considérable d’énergie. Selon le rapport Pour une société numérique publié en octobre 2018 et rédigé par le think tank spécialisé dans la transition énergétique The Shift Project, la croissance ultra-rapide du numérique conduit à un bilan «alarmant». Les auteurs observent ainsi que « le risque de voir se réaliser un scénario dans lequel des investissements de plus en plus massifs dans le numérique aboutiraient à une augmentation nette de l’empreinte environnementale des secteurs numérisés est […] bien réel ». @Le_Figaro.

#Plateformes

► Vers une nouvelle gouvernance pour des algorithmes responsables ? Par Alexandre Bouniol, France Télévisions, MédiaLab. Ils déterminent notre fil d’actualité, notre catalogue de vidéos à la demande, nos suggestions d’achats, nos recherches internet… Les algorithmes sont omniprésents sur l’ensemble des plateformes et pourtant leur fonctionnement reste obscur, même pour les plus avisés ! Au vu du pouvoir acquis par les plateformes, sont-elles à même de pouvoir en faire « bon usage » ? C’est la question à laquelle quatre experts ont essayé de répondre à l’occasion du Forum sur la gouvernance de l’internet. Décryptage. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Formation

► La Plateforme, la nouvelle école marseillaise du numérique. Former les étudiants aux outils technologiques du secteur numérique. C’est l’objectif de La Plateforme, la nouvelle école de la tech dirigée par l’investisseur et fondateur de plusieurs startups Cyril Zimmermann. Inaugurée jeudi 11 juillet en présence de Cédric O, le nouveau secrétaire d’Etat chargé du Numérique, l’école a été créée pour répondre aux besoins de formation dans le numérique, spécifiquement pour le bassin d’Aix-Marseille et de sa région. L’ambition de La Plateforme est double : répondre à la pénurie de compétences numériques, et donc aux attentes des entreprises, et offrir des formations qualifiantes à des publics parfois éloignés de l’emploi comme à des publics déjà très diplômés mais à la recherche d’une spécialisation de pointe. « Notre but est que tous nos étudiants trouvent l’emploi qui leur convient, et que les entreprises puissent trouver avec La Plateforme la structure de formation adaptée et adaptable à leurs besoins. Nous sommes fiers de mélanger ces publics pour qu’ils se rencontrent et apprennent à travailler ensemble », déclare Cyril Zimmermann. @bymaddyness.

#Economie

► La « gig-economy » est-elle condamnée à être antisociale ? J’assistais cette semaine à un meet-up organisé par la petite équipe de Tête à Tech, autour de la « Gig economy », qui désigne notamment le recours à des travailleurs précaires pour réaliser à la demande des tâches variées. Un phénomène rendu possible par la numérisation d’une partie importante de l’activité économique. Les intervenants, Touhfat Mouhtare et Jérôme Pimot abordaient successivement les « travailleurs du clic » et la situation des livreurs à vélo via des applications type Foodora. Deux jobs aux formes plutôt nouvelles qui génèrent de nombreuses controverses. Lire la suite sur le site @MaisOuVaLeWeb.

► « Avec le faire-soi-même, on revendique une liberté d’accès à l’objet » Chercheuse au laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique au CNRS, la sociologue Isabelle Berrebi-Hoffmann a cosigné Makers. Enquête sur les laboratoires du changement social (Seuil, 2018). Elle explique dans un entretien sur le site @lemondefr : dans le « faire-soi-même » «  On revendique une liberté d’accès à l’objet. On cherche à se réapproprier le processus de production à la pièce, qui revient souvent beaucoup moins cher que lorsqu’on passe par des intermédiaires de l’économie classique. (…) Le modèle maker s’enracine en effet dans la vieille tradition d’autonomie américaine de construire sa propre maison, de réparer son vélo, de fabriquer ses meubles ou de créer ses bijoux. Le développement d’Internet et de l’open source a ouvert de nouvelles possibilités. » (DIY).

► Économie de la gratuité : rien n’est jamais vraiment « offert » sans contrepartie. La notion de gratuité s’articule autour de deux dimensions. La première correspond à l’idée de non-contrepartie financière. « Gratis » signifie obtenir quelque chose pour rien, sans payer. En ce sens, l’économie de la gratuité semble en essor. Le marketing utilise depuis bien longtemps la technique de la gratuité. Pour exemple, Gillette, en offrant ses rasoirs et en faisant payer ses lames, a été l’une des marques pionnières dans ce domaine. Le modèle freemium, qui consiste à proposer une version gratuite grand public couplée avec une version payante, est aujourd’hui largement exploité par les marques dans de nombreux secteurs. Avec Internet, l’économie de la gratuité semble à son apogée. Musiques offertes en ligne, logiciels open source, cours en ligne gratuits sous forme de MOOC, autant d’exemples qui illustrent l’essor du phénomène de gratuité. Et Chris Anderson d’intituler son célèbre ouvrage : « Free ! Entrez dans l’économie du gratuit ». @FR_Conversation.

#RevueDeLiens

► – Les banques mises au défi de contenir les pannes informatiques. Lancées dans une course avec les acteurs digitaux pour assurer à leurs clients un service en temps réel, les banques voient la pression se renforcer sur leurs systèmes informatiques. Depuis début 2019, les pannes informatiques se multiplient. (@LesEchos) ; – Nantes lance une charte métropolitaine pour réguler et protéger les données des citoyens. La métropole nantaise adopte un cadre éthique pour réguler l’utilisation des données. Une première en France, formulée dans une charte signée par une quarantaine d’acteurs économiques. (@latribune) ; – Quand la réalité virtuelle transforme le spectateur en acteur d’un spectacle de danse. L’équipe de Cloud dancing était en résidence toute cette semaine à Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (4e arrondissement), pour travailler sur le projet « immersif ». (@franceinfo) ; – Les Gafa toujours aussi puissants dans la publicité digitale. Le marché de la publicité digitale a atteint 2,8 milliards de chiffre d’affaires en France au premier semestre 2019, en progression de 13 %. Tous les leviers de croissance progressent, en tête desquels le social, en hausse de 20 %, et le search, en progression de 10 % ; – Huawei s’apprêterait à supprimer des centaines d’emplois aux Etats-Unis. Affecté par les sanctions américaines, l’entreprise chinoise de télécoms se préparerait à couper dans les effectifs de sa filiale de recherche et développement, Futurewei Technologies, aux Etats-Unis (@LesEchos) ; – Nantes lance une charte métropolitaine pour réguler et protéger les données des citoyens. La métropole nantaise adopte un cadre éthique pour réguler l’utilisation des données. Une première en France, formulée dans une charte signée par une quarantaine d’acteurs économiques. (@latribune).