20 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 20 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Patrimoine

► Il photographie les chalets de Blériot-Plage pour défendre ce « patrimoine en danger ». Au coucher du soleil, en noir et blanc, en plein été ou sous la pluie : Reynald Goubelle a photographié les chalets de Blériot-Plage sous toutes les coutures. Fervent défenseur de ce patrimoine local, il se rend tous les mois sur le littoral pour trouver un nouvel angle à exploiter, de nouvelles couleurs à capturer. « On a la chance de vivre dans une région riche en lumières, il y a toujours de nouvelles prises de vues à trouver. Ce n’est jamais deux fois la même chose », assure le photographe amateur. Natif de Calais, il travaille dans le secteur du bâtiment mais s’est pris de passion pour la photo il près de neuf ans. Crédits photo : Reynald Goubelle. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les milliardaires s’arrachent la presse quotidienne. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Sur le web français, une polarisation « en mille-feuille » des médias ; – La presse régionale française : une forteresse fragilisée ; – franceinfo, « L’Obs », « L’Express », « La Croix » et « La Voix du Nord » lancent une consultation citoyenne ; – Rapport d’information sur la production audiovisuelle dans les outre-mer ; – Facebook c’est comme votre mère : elle vous énerve mais vous ne pouvez pas la quitter.

#Transport

► Vingt hélicoptères et 326 drones dans le ciel des Hauts-de-Seine. La préfecture des Hauts-de-Seine, seule à autoriser la navigation d’engins volants, hélicoptères ou drone, en délivrant une dérogation au non-survol de l’agglomération parisienne. Elles sont nombreuses. En 2019, vingt dérogations ont été accordées (chiffre arrêté au 1er juillet), contre vingt-six l’année dernière. Et côté drones, c’est littéralement l’explosion, avec 326 survols depuis le début de l’année. En 2018, la préfecture en avait autorisé 688. Ces dérogations sont données après avis de la direction de l’aviation civile et de la direction de la police aux frontières, pour une durée de 60 jours. Elles permettent, dans la grande majorité des cas, des prises de vue photographique et cinématographique pour publier un livre, tourner des scènes de film, de documentaire… Mais ces survols sont aussi réalisés pour suivre l’évolution de chantiers de construction. @le_Parisien

#Cryptomonnaie

► Voici pourquoi Facebook va échouer avec sa monnaie. Michel Aglietta est professeur émérite à l’Université de Paris-Nanterre et conseiller scientifique au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII). Il est notamment le coauteur de « La Monnaie : Entre dettes et souveraineté », avec Pepita Ould Ahmed et Jean-François Ponsot (éditions Odile Jacob). Elle explique : « La Libra prétend être une e-monnaie parfaitement convertible en unités de compte officielles, ce qui la distingue radicalement des cryptomonnaies type Bitcoin. Si elle était nationale et si son émetteur respectait les mêmes règles que les banques, il n’y aurait pas de problème majeur. Le danger est qu’elle se prétend universelle et que son émetteur envisage de s’affranchir des règles publiques qui légitiment la monnaie. Il faut inscrire cette initiative, dont personne ne peut affirmer qu’elle verra le jour, dans une histoire multimillénaire qui a vu s’affirmer deux caractéristiques fortes permettant de définir la monnaie. Elle est d’abord un bien public : il n’y a pas de monnaie sans soutien de la puissance publique. Elle est ensuite un système de paiement. Le réseau doit être solide, tous les maillons, même le plus faible, doivent pouvoir tenir. » @Challenges.

#Banque

► Néobanques: trois fois plus d’acteurs et de clients en France en quelques  années. « En se focalisant sur des solutions centrées sur les services bancaires du quotidien et sur les paiements, les néobanques ont parfaitement compris comment s’adapter aux nouveaux modes de consommation« , analyse Stéphane Dehaies, qui suit le secteur bancaire chez KPMG France, pour expliquer le succès de ces acteurs qui sont aujourd’hui 18 en France. Six de plus devraient débarquer bientôt dans le pays, alors que la tendance se vérifie également dans le reste de l’Europe. Ces banques mobiles, faciles d’accès, sans conseillers demandent peu de justificatifs pour l’ouverture de comptes et proposent des « grilles tarifaires compréhensibles » offrant un sentiment de transparence aux clients. 80% d’entre elles proposent ainsi une offre unique, à la différence des banques traditionnelles qui ont de multiples gammes de prix. « Les acteurs français et étrangers visent en majeure partie l’Europe, mais certaines néobanques étrangères visent déjà les marchés américains et asiatiques« , ajoute Mikaël Ptachek, l’un des coauteurs de ce 2e « Panorama des néobanques en France ». @bymaddyness

#MediaSocial

► « Likes » masqués sur Instagram : sincère préoccupation ou coup de com’ génial ? L’application au milliard d’utilisateurs a récemment annoncé que l’affichage des likes ne serait plus public, tout comme le compteur de vues des vidéos postées. Cette initiative, déjà expérimentée au Canada en mai dernier, concerne désormais l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande, l’Italie, le Japon et le Brésil. Le but ? « Enlever la pression du nombre de likes qu’un message peut recevoir, afin que vous puissiez vous concentrer sur le partage de ce que vous aimez », assure Mia Garlick, directrice de Facebook Australie et Nouvelle-Zélande, dont le groupe détient également Instagram. Une décision « qui devenait plus que nécessaire », estime auprès de L’Express Michael Stora, psychiatre spécialiste d’Internet et des mondes numériques. Car au-delà du simple clic, ce processus de likes peut devenir dangereux pour la santé mentale des utilisateurs les plus fragiles. @LExpress.

#RevueDeLiens

► – Intelligence artificielle : l’apprentissage automatique cherche son éthique. De plus en plus d’algorithmes d’intelligence artificielle commencent à régenter nos vies, sans que l’on soit certain du bien-fondé de leurs décisions. Des bonnes pratiques et des outils commencent à émerger pour favoriser une utilisation éthique et responsable de cette technologie. (@01net) ; – Cette peau artificielle bardée de capteurs dote les robots d’une sensibilité au toucher. Une équipe de recherche de l’université nationale de Singapour a développé une peau artificielle, capable de reproduire les sensations humaines… et rendant leur perception mille fois plus rapide ! Température, humidité, pression… Cette innovation robotique pourrait, à terme, améliorer l’expérience de vie des personnes équipées de prothèses. (@LUsineDigitale).