14 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 14 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Technologie

► S’inspirant de l’acacia du désert d’Australie, l’eTree est une aubaine pour les usagers en quête d’une source énergétique pour recharger leur téléphone mobile, leur tablette numérique, surfer sur Internet, voire recharger leur vélo électrique… Le 29 mai 2017, le premier « eTree » d’Europe a été inauguré à Nevers (Nièvre). Une quinzaine au total ont jusque-là pris racine dans le monde. Crédit photo : eTree de Trenat en Belgique.

#Vivatech2019

► À l’occasion de la quatrième édition du salon VivaTech 2019 (16-18 mai 2019), @franceinfo et @lesechos proposent une série spéciale consacrée à l’innovation technologique à la française. Cinq épisodes, cinq tables rondes pour prendre le poul de cinq secteurs bousculés par la tech : les transports, l’environnement, la médecine, la finance et l’alimentation

► « VivaTech, le bon endroit pour développer des champions européens ». 9 000 start-up venues de 125 pays et plus de 100 000 visiteurs attendus : les chiffres de « VivaTech » donnent le tournis et incarnent bien l’évolution exponentielle qu’a connu ce salon de l’innovation sous toutes ses formes. Au-delà de son impact international, un tel événement permet également à l’écosystème français d’affirmer sa place en Europe. Vincent Ducrey, co-fondateur du think tank digital Hub Institute, livre son regard sur ce rendez-vous, son avenir et son rôle stratégique pour la France : « La France a su mettre en place un écosystème efficace pour l’innovation : des incubateurs partout, y compris en région, un tissu de fonds d’investissement, des aides publiques et une envie d’entreprendre chez les jeunes qui est assez nouvelle. Nous disposons de domaines d’excellence sur lesquels capitaliser, comme l’autopartage, la Fintech ou les services ». A lire aussi : Tout ce qui vous attend au salon Viva Tech 2019. (@LeParisien_Tech).

► Cybersécurité, data mining, machine learning….  l’intelligence artificielle de A à Z. L’intelligence artificielle s’affirme dans la vie des entreprises et le quotidien de tous. Alors que s’ouvre Viva Technology, dont nous vous présentons les moments forts, voici quelques fondamentaux pour l’aborder. L’intelligence artificielle pilote les applis des smartphones, anime les enceintes connectées, épluche des milliards de données pour proposer l’information, le bien ou le service optimal. (@LeParisien_Tec).

#IntelligenceArtificielle

► La crise de confiance. C’est devenu le mot le plus en vogue dans l’univers de l’intelligence artificielle : plus encore que les questions éthiques, la confiance dans les algorithmes est vue comme un enjeu majeur. IBM a publié l’an dernier ses principes pour une « IA de confiance » ; selon ceux de Partnership on AI, une association internationale réunissant des géants du numérique comme Google, Facebook ou Apple, il faut que la technologie soit « digne de confiance » ; enfin, l’Union européenne s’exprime en des termes identiques dans un rapport paru en avril, « Ethics guidelines for trustworthy AI ». Cet engouement ne doit rien au hasard : les exemples de malheureuses méprises de la machine apparaissent avec d’autant plus d’acuité que les systèmes se répandent à grande vitesse. (@LesEchos).

► Suède : quand l’intelligence artificielle s’occupe des tâches trop ennuyeuses pour les humains. Selon Joakim Wahlqvist, développeur pour le cabinet de conseil Sogeti, il est maintenant possible de remplacer un travail manuel coûteux par une automatisation en utilisant l’IA. Selon lui, cette technologie permettra d’améliorer le processus de fabrication et réduire le temps de maintenance des machines. Il cite l’exemple du fabricant d’emballages BillerudKorsnas AB. Une des applications possibles de l’IA à laquelle on ne pense pas forcément est la protection des forêts. Sogeti a en effet développé avec l’aide de Sveaskog AB, la plus grande société forestière de Suède, des algorithmes pour lutter contre les insectes. Le programme apprend de lui-même à détecter les attaques de dendroctones de l’épinette à partir des photos satellites.  (@Fredzone).

► Cinq tendances qui vont révolutionner 2019. Une myriade d’industries se verra affectée par la montée de l’intelligence artificielle à l’échelle internationale, à commencer par les géants technologiques qui investissent déjà d’énormes sommes dans la recherche de l’automatisation. L’an dernier, l’implémentation des intelligences artificielles a considérablement augmenté au sein de nombreuses plates-formes, outils et applications dans le monde entier. L’impact sur les secteurs de la santé, de l’éducation et d’autres secteurs a été considérable, de plus en plus de gens optant pour des solutions électroniques basées sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique. L’industrie automobile s’est également lancée avec des voitures 100% autonomes, ainsi que le secteur agricole qui se tourne vers des robots intelligents pour arrêter la pulvérisation d’insecticide sur les cultures. La liste est encore longue. (@wef).

#Ville

► OnDijon, la smart city est en marche : piloter l’espace public. La métropole de Dijon s’est lancé dans OnDijon, un projet smart city couvrant l’ensemble de sa métropole, inédit par son ampleur et sa durée. La première grande étape a été franchie le 11 avril 2019 avec l’inauguration du poste de pilotage unique des services municipaux, actuels et futurs. Les premiers cas d’usage sont déjà opérationnels. Le second volet  se tourne vers les citoyens, via un partage de données anonymes et des services et applications personnalisés. Une ambition qui ne va pas sans poser des questions sur le devenir de ces données et sur les choix faits par la métropole dans ce projet, comme nous le verrons, dans la suite de l’étude avec la question : comment intégrer les citoyens. (@Les Smartgrids).

#Transport

► Trottinettes électriques à Paris : une « charte de bonne conduite » et la menace d’une interdiction temporaire. Est-ce qu’une « charte de bonne conduite », non contraignante par définition, permettra vraiment de débarrasser les trottoirs parisiens des trottinettes électriques stationnées à la va-vite ? Difficile à dire. La mairie de Paris et les opérateurs de location en free floating viennent en tout cas lundi de signer un texte dans ce sens. Censé renforcer la régulation de la circulation et du stationnement, le lancement de la charte survient alors que le mode de transport est en plein boom dans la capitale. On compte en effet à Paris environ 15 000 trottinettes électriques, soit un état de « saturation » d’après la Ville. (@franceinfo). A lire aussi : Ne tirez plus sur les trottinettes ! (@LesEchos).

#Téléphonie

► 5G: Huawei se dit prêt à signer des accords de « non espionnage » Le président de Huawei a assuré mardi 14 mai que son groupe était prêt à signer des accords de « non espionnage », au moment où Washington tente de convaincre ses alliés occidentaux d’exclure l’équipementier chinois du déploiement de la 5G sur leur sol. « Nous sommes prêts à signer des accords de « non espionnage » avec les gouvernements, y compris le gouvernement britannique, à nous engager à ce que nos équipements respectent les normes en matière de non espionnage », a déclaré Liang Hua lors d’une conférence de presse à Londres. (@Challenges).

#RevueDeLiens

► – Slack vise le 20 juin pour son introduction à Wall Street. La messagerie collaborative instantanée, valorisée 16 milliards de dollars, est dans la dernière ligne droite. La date de son IPO pourrait toutefois encore changer, a déclaré lundi son vice-président, alors que d’autres géants de la tech comme Uber connaissent des débuts difficiles à Wall Street (@LesEchos) ; – Emmanuel Macron exhorte la France et l’UE à s’unir face à Netflix, Disney et Apple (@frenchweb) ; – Drogues, tabac, alcool: l’e-santé au secours des «addicts » (@frenchweb) ; – Les 23 start-ups internationales à ne pas manquer à VivaTech 2019 (@frenchweb) ; – Hommes/femmes: rompre avec les idées reçues (@frenchweb) ; – WhatsApp reconnaît qu’une faille de sécurité a été exploitée par un logiciel espion. Le logiciel de la société israélienne NOS a été retrouvé sur le téléphone d’un avocat impliqué dans la défense de militants des droits de l’homme. WhatsApp a fourni lundi une mise à jour de son application et indique enquêter sur l’ampleur du piratage. (@LesEchos) ; – Les dix choses que l’ntelligence artificielle fait mieux que l’homme (@cnews) ; – L’intelligence artificielle peut à présent prédire la mort mieux qu’un médecin (@BigData) ; – « Ma French Bank » : la Banque postale lance sa banque en ligne. Pour deux euros par mois, le client disposera d’un compte sans découvert, d’une carte Visa avec retraits sans frais, ou encore du paiement sans contact ApplePay. (@LExpress).

13 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 13 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009. 

#Agriculture

Nord : des parents inquiets par l’usage de pesticides interdits dans des champs, près des écoles. « Le champ, il est à moins de 100 mètres à vol d’oiseau, juste là derrière » dénonce Yves Dubray, parent d’élèves. « Et comme on a appris que c’était visiblement un champ de pommes de terre, et on sait que les pommes de terre, c’est très traité, on est quand même relativement inquiets pour la santé de nos enfants. » « Peut-être que dans les 6 mois, un an qui arrivent, ils auront rien, mais qui nous dit que dans 10 ans… ? » s’interroge-t-il. « On veut être rassurés par rapport à ça, on veut qu’il y ait des choses qui soient mises en place. » (@franceinfo).  Crédit photo : Valentin Le Roux / France 3.

► Les étudiants agricoles du lycée agricole de Rouffach (Haut-Rhin) ont organisé une rencontre, journée vigne 4.0, entre viticulteurs et fabricants d’outils autour du thème des nouvelles technologies. L’occasion de réfléchir à l’avenir de ce secteur agricole où le travail manuel reste prépondérant. « Le tracteur autonome fonctionne avec des capteurs ultrason, une console en cabine permet à l’opérateur d’engager l’autoguidage puis de se libérer de la tâche de la trajectoire: il va pouvoir s’occuper de ses outils latéraux et arrière afin de ne pas endommager la vigne ou traiter le cas échéant », explique Youssef Karnani, responsable nouvelles technologies société AGCO. Avec une question : est-ce-que dans dix ans, les robots pourront travailler tout seul dans les vignes (@franceinfo).

► L’agriculture urbaine nous avait habitués aux fraises, champignons, tomates et herbes aromatiques. Mais cette année, l’appel à projets lancé par la ville de Montrouge a laissé sa chance à une idée originale, née de l’imagination de quatre sœurs parisiennes : faire pousser du safran, cette épice aux accents iraniens, aux portes de Paris. L’installation est prévue en juillet et la plantation en août. (@LeParisien_92).

#Transport

► Un bus 100% électrique en test dans le secteur de Cannes. L’agglomération Cannes Pays de Lérins se mobilise pour apporter une réponse écologique aux transports en commun. Ainsi, la régie de transport teste pendant un mois un bus tout électrique avec un but : aller plus loin que la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Un seul chiffre : 35 % des gaz à effet de serre résultent des transports individuels mais aussi des transports en commun qui roulent au diesel. (@franceinfo).

► En Europe, la voiture électrique est-elle réservée aux pays riches ? Le taux d’électrification en Europe est on ne peut plus divers… en fonction du PNB par habitant. C’est ce qui ressort d’une étude de l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles). Le champion est évidemment la Norvège, où la part des voitures électrifiées (100% électriques et hybrides rechargeables) frise les 50% du marché total des véhicules neufs (49%). Logique, c’est le pays le plus riche du continent, avec un PNB de 73.200 euros par personne. Soit plus de deux fois le PNB moyen européen (30.600 euros). Les pays les plus pauvres de l’Union sont globalement ceux où la part d’électrification est la plus faible! La Pologne est à 0,2%, la Slovaquie à 0,3%. Ces deux Etats ont respectivement des PNB par habitant de 12.200 et 16.600 euros seulement. E (@Challenges).

#Numérique

► « La présence des femmes apportera une pluralité de pensées dans les équipes ». Rencontre avec trois jeunes femmes qui choisissent de se reconvertir pour devenir développeuse data et IA. Lisa, Garance et Frédérique sont bien conscientes de l’enjeu de la représentativité des femmes dans le secteur du numérique. Selon les derniers chiffres de l’enquête 2019 Besoins en Main d’Œuvre de Pôle Emploi les métiers de l’informatique se placent à la 5e position dans le classement des métiers les plus recherchés en France, (après les agents d’entretien, aides à domicile, aides-soignants et métiers dans la restauration) avec plus de 46.000 projets d’embauches cette année. Cette manne pour l’emploi échappera-t-elle aux femmes ? (@franceinter).

#Entreprise

► Originaires de la cité des Pâquerettes à Nanterre (Hauts-de-Seine), Bilal et Rachid se sont lancés à 25 ans dans l’auto-entrepreneuriat avec Kilavetout. « On n’a pas de bureaux, comme Uber. Nous, nous avons juste un site Internet et une camionnette », explique Bilal. Uber est le modèle dont ils souhaitent s’inspirer, avec son associé Rachid Salmi, 25 ans aussi, pour développer kilavetout.fr leur entreprise de nettoyage à domicile présentée comme 100 % écologique. Le principe est de pouvoir commander un lavage de voiture directement sur leur site Internet. (@LeParisien_92).

#GAFA

► Google, Apple, Facebook, Amazon: la vie sans eux vraiment ? Au pays des Gafa, le schizophrène est roi. Nos pires ennemis se révèlent nos meilleurs alliés : « Je ne suis pas du tout pour tuer les Gafa, prévient ainsi Amélie Oudéa-Castéra, directrice e-commerce et digital de Carrefour. Ils nous tirent vers le haut et leurs services ont considérablement simplifié la vie des gens.» Jean-Charles Naouri, PDG de Casino, déclarait, lui, le 14 mars : « Amazon nous apporte un flux de consommateurs auxquels nous n’avions pas accès. Dire que c’est le loup dans la bergerie est totalement faux. » La question est simple : quel coût pour quel avantage ? A ce sujet, l’université du Middlesex, en Grande-Bretagne, a fait cette découverte : l’utilisateur moyen de Facebook accepterait de supprimer son compte moyennant 1 000 à 2 000 dollars. Le prix d’une vie sans Gafa. (@Challenges).

#MediaSocial

► Le casse-tête Facebook. Les réseaux sociaux sont devenus trop puissants pour ne pas être régulés. Reste à trouver la bonne régulation… Un édito de David Baroux (Les Echos). On trouve rarement une réponse simple à un problème complexe. En ce XXIème siècle digital, plus personne ne peut nier que la toute-puissance des réseaux sociaux affecte en profondeur nos sociétés. A partir du moment où tous les citoyens ont dans leur poche un smartphone et qu’ils sont du réveil au coucher infusés par du contenu numérique, notre rapport au divertissement mais aussi à l’information a changé de nature. Nous vivons à l’heure de l’instantanéité et de la communication sans filtre. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#CivicTech

► L’application Citoyen veut devenir le « Wikipédia » des données. L’application Citoyen, qui se lance officiellement ce lundi 13 mai, propose plus de 200 statistiques sur des thèmes d’actualités et politiques. À l’image de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, la plateforme recourt à des contributeurs. Une différence notable : seules les données officielles (gouvernement, institutions…) sont utilisées. Cette Civic Tech – ces startups et organisations qui donnent aux citoyens de nouveaux outils numériques pour peser dans le débat public -, permet aux utilisateurs de consulter des statistiques régulièrement médiatisées. « L’application est née d’une frustration personnelle. Je ne trouvais pas de service qui me permettait de trouver facilement, et sur une seule plateforme, certains chiffres-clés régulièrement utilisés dans les débats politiques et les informations », explique Mickaël Jordan, créateur de l’application. « Le but est de rendre accessible les données grâce à des cartes et graphiques simplifiés. Nous voulons démocratiser la culture de la donnée. » (@latribune).

#RevueDeLiens

► – Ouverture du musée Dali en Floride : le peintre ecréé par intelligence artificielle pour des animation interactives (@europe1) ; – A Calon Ségur, l’intelligence artificielle révolutionne le travail de la vigne (@LesEchos) ; – Creuse : Picoty SA rançonnée après une cyberattaque. C’est une rançon de plusieurs milliers euros qui est réclamée au négociant en produits pétroliers Picoty SA. L’entreprise, dont le siège est basé à Saint-Maurice-la-Souterraine (Creuse) a été victime, le 11 mai 2019, d’une cyberattaque. (@franceinfo) ; – Le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et la Suède, fers de lance des scale-up en Europe (@frenchweb) ; – Les temps forts de Viva Technology 2019 (@villeintelmag).

12 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 12 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Media

► Il y a deux ans, le Cahier de Tendances de Meta Media intitulé « Et si les médias redevenaient intelligents ? » s’intéressait à la propagation, déjà forte, de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur des médias. Depuis, la dissémination s’est bien sûr étendue et a rayonné. Et très vite est venue l’angoisse du « grand remplacement technologique » avec comme éventualité : soit les algorithmes se substitueront à ceux et celles qui créent, informent et diffusent, soit nous apprendrons à travailler avec ce formidable nouvel outil pour enfin réussir à co-créer et coproduire avec le public des œuvres et des contenus qui, lentement, se déverrouillent et deviennent « vivants », changeants, modifiables ? Ainsi pour la sortie du prochain Cahier de Tendances Printemps – Eté, Meta-Media propose « Cartographie des applicatifs IA dans les médias » où elle dresse les cas d’usage de l’IA dans toute la chaîne de production et de diffusion des médias. Le cahier sera disponible, sur Méta-Media en PDF gratuitement début juin. Illustration de couverture de Jean-Christophe Defline. Lire l’article Médias automatiques ou complicité hommes-machines ? sur le site @metamedia.

#Cyberguerre

► « La cyberguerre est une guerre permanente qui s’attaque aux fondements de la société ».Qui sont les hackers russes qui ont piraté en 2016 les mails du parti démocrate américain, qui sont probablement derrière la cyberattaque qui a paralysé tout un pays – l’Ukraine, en juin 2017 et coûté 10 milliards de dollars à l’économie mondiale ? Boris Razon et Etienne Huver relatent les fruits de leur enquête dans Les nouvelles guerres, sur la piste des hackers russes (ARTE Editions/Stock). A l’orée des élections présidentielles de 2017, Boris Razon est directeur des rédactions de Slate.fr et travaille avec Etienne Huver, journaliste au collectif d’investigation Slugnews. « Il y a les Macron Leaks. Et on parle alors de plus en plus d’hackers russes, d’une entité que personne n’est capable de nommer ou d’identifier. Comme une menace fantôme ». L’enquête est lancée. (@usbeketrica)

#Cybersécurité

► L’IA : la solution miracle contre les cyberattaquants ? Selon les données fournies par la Consumer Technology Association, le principal usage de l’intelligence artificielle en 2018 était la cybersécurité, en particulier pour détecter les intrusions. L’intelligence artificielle est-elle la solution à la multiplication des cyberattaques ? L’IA n’est certainement pas la seule solution, mais elle y contribue en automatisant des tâches. C’est la conclusion de cette étude. En s’appuyant sur le machine learning, les entreprises peuvent en effet repérer et bloquer plus rapidement des comportements suspects annonciateurs d’une tentative d’intrusion sur le Système d’information. (@ITSocial.fr).

#Metier

► « L’intelligence artificielle n’épargnera aucun métier ». L’économiste américain enseignant à Genève, Richard Baldwin, décrypte dans son dernier livre « Le soulèvement contre la globotique » la révolution de l’intelligence artificielle couplée à la mondialisation, qui affectera massivement les cols blancs. Il explique comment l’intelligence artificielle chamboulera rapidement la production et le travail : « Pour frapper les esprits, j’ai créé ce vilain néologisme, la «globotique», contraction de mondialisation (globalization, en anglais) et de robotique. Un « globot » désigne selon moi, soit un logiciel susceptible de remplacer un emploi. » Il ajoute que « c’est la troisième grande transformation de l’histoire économique, (…) celle de l’intelligence artificielle qui permet, entre autres exemples, des traductions de plus en plus précises, des diagnostics médicaux de plus en plus fiables. » (@Figaro_Economie).

#Journalisme

► Dix newsletters auxquelles les journalistes devraient s’abonner Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Tous les journalistes vous le diront : ils ont le nez dans le guidon de l’actu. Pas toujours évident de suivre les mutations du marché des médias, de faire une veille sur les nouvelles pratiques, les formats, les outils… Bonne nouvelle, de nombreuses newsletters vous mâchent le travail. Lire la suite sur le site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Opération séduction pour Mark Zuckerberg de passage en France. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – L’info en continu a-t-elle pris le contrôle de la réalité ; – L’Internet des médias sociaux est aussi dangereux que la crise climatique ; – « L’intox c’est nous. », une série de documentaires sur la désinformation numérique ; – Comment AirBnB a conquis le monde, et transformé les villes ; – Cinéma, Télévision, vidéo en streaming : le bilan 2018 du CNC.

#RevueDeLiens

► – Intelligence artificielle et numérisation, à quand notre perte d’identité ? (@usinenouvelle) ; – Intelligence artificielle et numérisation, à quand notre perte d’identité ? (@usinenouvelle) ; – Face à leur hyperpuissance, faut-il démanteler les GAFA ? L’hyperpuissance des géants de la tech – Google, Amazon, Facebook et Apple – est de plus en plus contestée aux Etats-Unis, comme en Europe. Au nom de la concurrence et des libertés. Mais de là à les taxer ou les démanteler… A Washington, le dossier est ouvert avant la présidentielle 2020. (@Challenges) ; – Le virage de Facebook vers les messages privés, un défi pour la régulation. Les contenus haineux échangés sur les messageries privées de Facebook, comme Messenger ou WhatsApp , sont plus difficilement détectables par le réseau social ; – Mark Zuckerberg : « Nous avons besoin de règles ». Lors de sa rencontre vendredi avec le président de la République, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a admis que les Gafa devaient exercer un contrôle sur leurs contenus. Le tout est de trouver « le juste milieu entre un régime très peu régulé et un autre très draconien » ; – Paris, championne de la lutte en faveur de l’environnement.  Selon l’étude de CDP, moins de 15 % des 630 métropoles étudiées se montrent bonnes élèves. (@Figaro_Economie).

11 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 11 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#FrenchTech

►  Lille, une métropole entre passé industriel et futur numérique. Après avoir été le fer de lance de l’économie française pendant la révolution industrielle, Lille s’est heurtée à une crise de l’emploi qui a mis à mal son tissu économique. Mais c’était sans compter sur le train de la French Tech dans lequel elle a su grimper dès le départ. Aujourd’hui, elle mise sur des technologies de pointe sans pour autant tourner le dos à son héritage industriel. « On veut favoriser l’émergence d’ouvriers spécialisés dans le numérique, sans tourner le dos à notre histoire mais pour entrer dans le futur. C’est ça l’économie de demain », explique Raouti Chehih, cofondateur et directeur d’EuraTechnologies, pôle d’excellence et d’innovation. « On cherche à penser global en agissant local, à valoriser ce savoir-faire qui n’était pas optimisé, faute de synergies » (@bymaddyness).

#Télémédecine

► Il est urgent de passer à la vitesse supérieure. Ceux qui sont éloignés des grands centres urbains le vivent au quotidien : il est de plus en plus difficile de trouver un médecin de proximité. Les déserts médicaux s’installent, la télémédecine est une réponse, mais il ne faut plus attendre et agir rapidement comme le préconise Ghislaine Alajouanine, Présidente du Haut Conseil Français de la Télésanté. Auditionnée le 2 mai dernier par la commission de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable du Sénat sur les réponses apportées par la Télémédecine aux déserts médicaux dans le cadre du plan « Ma Santé 2022  », Elle tire la sonnette d’alarme et appelle à une mobilisation immédiate et générale pour déployer sans plus attendre la télémédecine sur les territoires.  (@villeintelmag).

#Société

► Le travail détermine-t-il (encore) notre place au sein de la société ? La notion de lieu de travail comme cercle de socialisation est, elle, remise en question depuis un certain temps déjà par l’essor du travail indépendant et du télétravail mais aussi par le fait que les jeunes employés changent beaucoup plus régulièrement d’entreprise que leurs aînés. Le fameux “bureau” n’est désormais plus un espace relationnel suffisamment structurant pour que les travailleurs s’y ancrent durablement. Les jeunes générations construisent des carrières beaucoup moins linéaires que leurs parents et grands-parents, dans un contexte de chômage de masse. Le travail est aujourd’hui une activité comme une autre, que l’on pratique dans un lieu que l’on peut choisir, par intermittence selon un planning flexible. (@bymaddyness).

#DroitDAuteur

► Face aux Gafam, les députés adoptent le droit voisin. À l’Assemblée nationale, jeudi 9 mai, l’heure était quasiment à l’union nationale face aux Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Un consensus rare suscité par l’adoption de la loi instituant un droit voisin, inspiré du droit d’auteur, au profit des éditeurs et des agences de presse. Quatre-vingts députés, hormis celui de La France insoumise Michel Larive, qui a regretté un texte « flou »et prédit une « grande reddition en rase campagne » face aux Gafam en raison de l’absence de garde-fous – ont voté en faveur de ce texte au nom de la défense d’un secteur bousculé par la révolution numérique et au nom de la démocratie. « Face aux Gafam, il ne peut y avoir de calcul politicien ou de subtilités tacticiennes, il faut que nous soyons tous ensemble », a déclaré le rapporteur de la loi, le député MoDem Patrick Mignola. (@lemondefr).

#GAFA

► Facebook et Google : « Comment remettre le génie dans sa lampe ? ». Les rois de l’Internet furent de grands moteurs d’innovation mais désormais leur puissance menace l’équilibre de nos économies et de nos sociétés, explique dans sa chronique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ». Facebook travaille ardemment au lancement de sa propre monnaie. Elle permettrait d’acheter des services, de transférer de l’argent, voire de se faire rémunérer. « Je pense qu’envoyer de l’argent à quelqu’un devrait être aussi simple que d’envoyer une photo », avait expliqué tout simplement Mark Zuckerberg en décembre 2018. Le patron de Facebook rêve encore de renforcer le pouvoir de son réseau social en offrant la possibilité à ses quelque 3 milliards de membres d’échanger en « Facebook coin ». Jamais une entreprise n’a semblé aussi puissante à l’échelle de la planète, au point de s’attribuer des prérogatives d’Etat, comme celle de battre monnaie. Mais Facebook est-il vraiment au-dessus des Etats ? Il semble plutôt qu’au fait de sa puissance, il n’ait jamais été aussi menacé. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#PlateForme

► Surveiller, et moins punir : la France veut « responsabiliser » les plate-formes. Comment réguler les réseaux sociaux, sans en faire les « nouveaux arbitres » de la liberté d’expression, tuer leur pouvoir d’innovation, ni créer des barrières à l’entrée trop fortes empêchant la naissance d’un champion européen du numérique ? La tâche avait tout des douze travaux d’Hercule pour les membres de la mission « Facebook », chargée par Emmanuel Macron d’élaborer un nouveau cadre de régulation. Après cinq mois de travail et « plusieurs journées » chez Facebook, dans ses bureaux à Paris, Dublin et Barcelone, les dix enquêteurs (issus du CSA, de l’Arcep et de plusieurs administrations) viennent de rendre leurs conclusions. Sur 34 pages, le texte dessine les premières pistes d’une régulation des réseaux sociaux « par les contenus », sans toutefois déterminer tous les détails. (@LesEchos).

#RevueDeLiens

► – Pourquoi l’appart imaginé par Fnac Darty fascine et fait peur https://www.20minutes.fr/high-tech/2514971-20190511-video-appartement-futur-visite-fascinant-projet-fnac-darty-fait-peu-peur (@20minutes) ; – « Les moteurs de recommandation font plus qu’influencer nos choix : ils modifient nos goûts ! » Le professeur de communication Charles Cuvelliez rapporte, dans une tribune au « Monde », une expérience où les choix musicaux de cobayes sont orientés par des outils de recommandation. (@lemondefr) ; – Cyberattaques: comment le FBI et la DGSI ont traqué les espions chinois de Safran (@Challenges) ; – Transition énergétique allemande: le fantasme fait place à la gueule de bois. En Allemagne mais aussi partout ailleurs, l’enthousiasme écolo béat des dix années passées cède la place à un examen plus rationnel du rapport coût-avantage de chaque énergie et du bien-fondé de la « transition ». Celui-ci est bien plus douteux qu’on pensait…(@Challenges).

10 Mai

Régions.news #376 – Edition du vendredi 10 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Centre-ville de Manhattan photographié depuis l’Empire State Building en 2015. Crédit photo :  Carlo Allegri / Reuters. En avril, la ville de New York a adopté le projet de loi sur le climat le plus radical des États-Unis : le Climate Mobilization Act. Il représente les efforts que déploie la ville pour se conformer à l’accord de Paris sur le changement climatique. L’objectif est d’améliorer la performance énergétique des bâtiments qui contribuent pour près de 70%, aux émissions de carbone.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Après huit années de développement, Irissia est prête. C’est une intelligence dite artificielle qui a été mise au point par Fawzi Ziane, développeur en informatique en Lorraine, pour venir en aide à son fils souffrant de dyspraxie visuo-spatiale. L’adolescent, âgé de 13 ans, qui « a du mal à se repérer dans l’espace-temps », peut aujourd’hui être plus autonome. L’application l’aide par exemple à faire ses devoirs et à s’organiser.

► Un robot ultra moderne au service de médecine physique et de rééducation au CHU de Reims. Ce robot de marche ultra moderne est l’une des acquisitions de la nouvelle aile du service de soins de suite et de réadaptation de l’hôpital Sébastopol, nouvellement inauguré ce lundi 29 avril. L’un des patients du service est en plein travail de rééducation depuis maintenant deux mois. Il commence à exploiter toutes les possibilités de cette nouvelle machine. Gravement blessé il y a un an alors qu’il s’entrainait pour un triathlon extrême, le robot de marche semble être une chance pour lui.

#Agriculture

► Cultiver des fruits sur les toits, des légumes dans les parcs, champignon dans d’anciens parkings ou des herbes aromatiques sur des murs végétaux, le concept fait de plus en plus d’adeptes. Mieux, selon certains économistes, l’agriculture urbaine pourrait permettre de nourrir jusque 10% de la population des villes selon la Food and Agriculture Organization (FAO). C’est pourquoi, treize villes françaises parmi lesquelles Grenoble, Angers, Nice ou Strasbourg ont participé, du 3 au 5 mai, aux « 48 heures de l’agriculture urbaine ». L’idée est de donner de la visibilité aux initiatives locales qui permettent de cultiver en ville.

► Cultivateur en ville, ça n’est pas comme à la campagne. On parle plutôt  de lampes led, de containers régulés entièrement par l’informatique, d’agriculteurs connectés grâce à leur smartphone. Du coup, le métier est accessible à tous, même sans avoir fait d’études spécialisées, explique Guillaume Fourdinier, co-fondateur Agricool : « C’est certain que c’est un métier de demain, il va falloir nourrir des villes avec des fruits et des légumes meilleurs. Pour ça il faut produire localement et directement en ville. Aujourd’hui on a des fermes qui deviennent vraiment profitables, qui vont se multiplier. C’est un métier qui n’est plus du tout une utopie et qui va continuer à se déployer ». À lire : D’ici 2020, Paris accueillera la plus grande ferme urbaine du monde.

Légende image. #LaVilleMiroir. Ecoquartier du Fort à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) en mai 2019. Crédit photo : @padam92. La Ville d’Issy-les-Moulineaux a présenté jeudi 28 mars le bilan d’IssyGrid, le premier réseau urbain intelligent de production et de gestion d’énergie déployé à l’échelle d’un quartier. Depuis 2012, onze industriels ont accordé leurs violons pour créer quatorze systèmes d’information et de stockage interconnectés permettent de superviser le flux énergétique du quartier. Depuis de nombreuses métropoles françaises ont enclenché leurs propres chantiers comme Nanterre Cœur Université, Lyon Eurêka Confluence ou l’éco-quartier des Capucins à Brest.

#Santé

► Le 19 avril, un drone a livré un rein à une patiente de l’hôpital du Maryland, aux États-Unis. Un mode de transport qui pourrait prendre de l’ampleur pour ce genre d’opérations urgentes et délicates. Ce premier test « illustre le potentiel des drones pour assurer des livraisons d’organes qui, dans de nombreux cas, pourrait être plus rapides et plus sécurisées que les modes de transports traditionnels », selon l’équipe de chercheurs de l’Université du Maryland à l’origine de ce projet.

► Le Rwanda a été le premier pays au monde à faire appel aux drones pour ravitailler ses hôpitaux en produits sanguins. Les premiers vols ont démarré en octobre 2016. Un projet imaginé par la start-up américaine Zipline. « Le sang est une denrée vitale. Or la livraison par camion prend trop de temps car les routes sont en trop mauvais état et de nombreuses poches de sang étaient perdues », explique un responsable de chez Zipline.

#Téléphonie

► Le géant japonais des télécommunications Softbank vient de présenter un projet de « drone relais » capable de fournir une connexion 5G stable sur un large territoire. Ce type d’appareil pourrait ainsi survoler des zones non couvertes par les réseaux traditionnels ou celles touchées par une catastrophe naturelle.

#Livraison

► Wing Aviation, filiale d’Alphabet, la maison mère de Google, vient d’obtenir le statut de compagnie aérienne. La certification accordée par la Federal Aviation Administration (FAA) va lui permettre d’entamer un service commercial dans le sud-ouest de l’État de Virginie. C’est la première fois aux Etats-Unis qu’une autorisation est accordée à un projet de livraison par drone. Selon la secrétaire d’État aux transports, cette décision représente « un pas important pour essayer d’intégrer les drones dans notre économie en toute sécurité ».

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook veut être plus « privé« , d’ailleurs la presse n’en a pas besoin pour vivre. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Bonnes nouvelles du côté des journaux : grâce à une politique pour inciter aux dons et une réduction drastique des coûts tout en épargnant au mieux la rédaction, le Guardian a éliminé sa perte de 60 millions de livres en trois ans et affiche ses premiers bénéfices depuis 1998. ! En même temps, le podcast du New York Times, « The Daily », rassemble 2 millions d’auditeurs par jour ; – Comment les réseaux sociaux vont-ils lutter contre les fake news pendant les Européennes ; – La PQR est le média le plus crédible aux yeux des Français ; – Roland Garros : Les innovations 2019 de France Télévisions ; la 8K en direct par la 5G.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 10 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

 x► Les bouchons ont empiré à San Francisco à cause d’Uber et de Lyft, selon une étude. Les VTC (Véhicules de Tourisme avec Chauffeur) augmentent les embouteillages. Les trajets en Uber ou en Lyft remplacent souvent des déplacements à pied, à vélo ou en transport en commun à San Francisco et ont contribué à une hausse importante des embouteillages en centre-ville, concluent des chercheurs dans une étude mercredi 8 mai. L’analyse s’ajoute à une similaire à Manhattan et visait à trancher le vieux débat sur les effets des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) dans les villes. Selon les auteurs, qui publient leurs travaux dans la revue Science Advances, les données sont claires : la vitesse moyenne a baissé dans le centre de San Francisco de 13% entre 2010 et 2016 et c’est principalement à cause des VTC. Lyft a contesté la méthodologie parce qu’elle attribue la hausse des embouteillages – incontestable – principalement aux VTC, alors que simultanément, la ville a connu un boum de la vente en ligne et donc des livraisons par véhicules. (@franceinfo). Légende image : Les VTC ont augmenté les embouteillages dans la ville de San Franscico, selon une étude. Crédit photo : Justin Sullivan / Getty Images / Afp.

► Grève numérique chez Uber avant l’introduction en bourse. Des piquets de grève numériques : le large mouvement de grève chez Uber qui a démarré mercredi 10 mai est inédit. A New York, San Francisco, Chicago, Montréal et Londres, ils se déconnectent de l’application et de la plateforme pendant plusieurs heures, tous en même temps. Les chauffeurs veulent montrer la grande différence entre leur statut très précaire, leurs conditions de travail difficiles, leurs salaires très bas et les sommes d’argent gigantesques qui vont être investies lors de l’introduction en bourse d’Uber dont on parle depuis plusieurs mois et qui est prévue vendredi à Wall Street. (@franceinfo). A lire : Uber a connu une première séance boursière difficile vendredi 10 mai, pénalisé par les incertitudes entourant le modèle économique des plateformes en ligne de réservation de véhicules avec chauffeur, qui affichent des pertes importantes. (@Challenges).

#Ville

► Smart city : des quartiers intelligents modulables en fonction des besoins de la population ! Un quartier expérimental Sidewalk Labs est une filiale d’Alphabet, la maison mère de Google. Cette société planchant sur des projets de réorganisation des espaces urbains a basé sa motivation sur un important constat. En 2020, pas moins de 2 milliards de terriens vivront en ville, et autant rappeler qu’il s’agit d’un espace voué à se transformer de manière perpétuelle. Cette tendance s’accompagne également de contraintes environnementales de plus en plus lourdes. Selon Sidewalk Labs, les villes actuelles sont construites autour des voitures. Or, celles-ci devraient plutôt être bâties autour des personnes, c’est pourquoi il est ici question de “super-blocs” intelligents et modulables. (@SciencePost_fr)

► L’heure du bilan pour Issygrid. Lancé en 2012, le quartier intelligent Issygrid est un précurseur qui a servi d’expérimentateur. Le projet est arrivé à son terme le 28 mars, mais les expérimentations n’ont pas attendu pour se répliquer ailleurs. À Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine, Issygrid est l’un des premiers projets globaux travaillant sur l’intelligence des réseaux d’énergie. Dès 2012, il englobe un quartier de 2 000 logements (plus de 5 000 habitants et 160 000 m² de bureaux (10 000 employés). « Spontanément, les gens sont intéressés par les projets d’écoquartiers. Mais quand il faut passer à l’acte, ce n’est pas pareil. Les citoyens acceptent d’être équipés mais peuvent se perdre dans la technique », pointe Éric Legale, directeur d’IssyMedia, société d’économie mixte chargée de la communication et de l’innovation de la ville d’Issy-les-Moulineaux. Industriels, collectivités et citoyens semblent tous confrontés à un seul et même problème : l’acculturation aux nouveaux usages. Une problématique commune qui ne peut se résorber que par la pratique. (@ClubTechniCites).

► Orléans Métropole se dote d’un système de vue immersive 3D. A l’instar de Google Street View dont le contenu n’est pas assez régulièrement mis à jour, la métropole orléanaise vient de se doter d’un outil de visualisation 3D qui facilite la connaissance du territoire et la prise de décision. Proposé par la société néerlandaise Cyclomedia, ce système de visualisation est interfacé avec le système d’information géographique (SIG) de la collectivité et permet aux utilisateurs publics et privés d’avoir une vue plus précise de leur environnement. (@villeintelmag).

#Téléphonie

► Enchères 5G : la France entre dans le vif du sujet. Top départ pour la 5G. Bercy et le ministère de la Cohésion des territoires ont signé la lettre de cadrage qui détaille, en deux pages, la philosophie générale du gouvernement sur les enchères 5G qui doivent se tenir à l’automne. Ce document, dont « Les Echos » ont eu connaissance, marque le coup d’envoi officiel de la bataille qui va opposer les opérateurs télécoms pour l’achat de ces précieuses bandes de fréquences de la 5G, qui va succéder à la 4G. A lire aussi : L’équation de la 5G. A qui doit profiter le nouveau réseau télécoms à très haut débit ? A l’Etat, au contribuable, au consommateur, aux opérateurs… Les pouvoirs publics doivent trouver un moyen de ne faire que des gagnants. Compliqué. (@LesEchos)

#Cryptomonnaie

► Facebook coin, quand les Gafa se prennent pour l’Etat. C’est stratégique pour la firme de Mark Zuckerberg. Lancé en 2018, le projet d’une cryptomonnaie maison se déroule chez Facebook dans le plus grand secret. Like coin ou Facebook coin… on ne connaît pas son nom, mais on a déjà quelques données. Un projet primordial pour le réseau social qui a besoin de s’affranchir de sa dépendance au revenu publicitaire. La manne que pourrait générer les près de 2,7 milliards d’utilisateurs de Facebook et des applis Messenger, Instagram et WhatsApp, en achetant des produitsune monnaie virtuelle propriétaire, se chiffrerait en milliards supplémentaires. Tout en renforçant encore le lien entre les utilisateurs et les réseaux sociaux du groupe. (@LesEchos)

#IntelligenceArtificielle

► A l’heure où l’intelligence artificielle devient une réalité, le principal enjeu va être de faire en sorte que « l’homme et l’intelligence artificielle doivent arriver à travailler ensemble ». C’est l’objectif que décrit Antoine Petit, PDG du CNRS. « Ce qui est clé c’est qu’il y ait une interaction entre l’homme et l’intelligence artificielle. C’est à construire, pour mieux travailler avec la machine » souligne le PDG. Il en veut pour preuve les bugs, les anomalies que présente le « Deep Learning ». « Il y a le mot magique Deep Learning dont tout le monde parle. C’est quelque chose qui marche très bien de façon assez étonnante, mais c’est aussi quelque chose qui a des bugs, des anomalies » présente-t-il. « Ce qui est compliqué à comprendre c’est que les anomalies du Deep Learning sont très différentes de nos anomalies à nous, les humains » dit-il. « Et l’intelligence artificielle fera ce que vous lui avez dit de faire » déclare-t-il. (@RevueduDigital).

► À l’école de l’intelligence artificielle. Biais algorithmiques, transparence des algorithmes publics, codage d’intelligences artificielles plus représentatives… Les enjeux de l’inclusion dans le numérique sont nombreux. Une nouvelle génération de développeurs s’en empare, militant pour changer le monde de l’entreprise et, plus largement, la société. « Les « bootcamps » pour développeurs américains, c’était l’idée un peu révolutionnaire qu’on pouvait apprendre tous ensemble avec juste son ordinateur, un thermos de café et une connexion Internet. Ça a ouvert le champ des possibles en termes de formation, raconte Louise Joly, directrice de l’école IA Microsoft. La formation est orientée vers des publics éloignés de l’emploi mais qui ont des rudiments en code et une appétence pour les maths. Il n’y a pas de pré-requis de diplôme : des personnes n’ont pas le baccalauréat, une élève a un bac +5 en Droit… » (@usbeketrica).

#MediaSocial

► « Un défi sérieux pour les instances de régulation ». Leur montée en puissance fausse le jeu démocratique et rend leur réglementation indispensable, estime l’ex-dirigeant de médias Antoine de Tarlé dans une tribune au « Monde ». Chaque jour, des flots de messages de haine et d’images truquées circulent sur les plates-formes numériques, aussi bien en Europe qu’aux Etats Unis. Il devient indispensable de réglementer les réseaux sociaux pour sauvegarder le débat démocratique. C’est l’objet d’une proposition de loi déposée par Laetitia Avia, députée (LRM) de Paris, avec l’aval de l’Elysée. Ce texte, qui prévoit de lourdes pénalités financières et s’inspire de la loi allemande promulguée en janvier 2018, suffira-t-il ? Les enjeux sont considérables, les solutions difficiles à mettre en œuvre. Lire la tribune sur le site @lemondefr. Antoine de Tarlé est ancien dirigeant des groupes TF1 et Ouest-France. Il vient de publier « La Fin du journalisme ? Dérives numériques, désinformation et manipulation » (Editions de l’Atelier).

#RevueDeLiens

► – Nouvelles technologies : l’Europe face aux géants du Web. Quand on parle d’Internet, on n’imagine pas forcément le rôle que peut jouer l’Union européenne sur la toile. Et pourtant, les députés européens sont forces de proposition sur les sujets du quotidien qui touchent aux nouvelles technologies. (@franceinfo) ; – La stratégie commune des marques nées en ligne pour convaincre les investisseurs (@frenchweb) ; – Lyon: 38 euros d’amende si vous roulez en trottinette sur les trottoirs. Interdit de rouler sur les trottoirs et les berges de Saône à Lyon (Rhône) : la mairie a pris un arrêté pour limiter les risques d’accidents ; – Une amende de 38 euros est désormais prévue et plutôt bien comprise par les utilisateurs. (@franceinfo) ; – Netflix s’empare de StoryBots pour se renforcer avant le lancement de la plateforme de streaming de Disney (@frenchweb) ; – Jeff Bezos lève le voile sur son alunisseur. Le patron d’Amazon et de Blue Origin a présenté Blue Moon, au cours d’une présentation inhabituelle. Cet engin, destiné à voyager sur la Lune, pourra embarquer quatre véhicules autonomes. Jeff Bezos a aussi exposé sa vision de la conquête spatiale. (@LesEchos) ; – Cinq livres à lire pour préparer Vivatech. Du 16 au 18 mai se déroulera Vivatech, la grand-messe parisienne de l’innovation et des startups. Préparez votre visite avec cette sélection de koobs consacrée à l’innovation. Parce qu’il n’existe pas une seule manière d’être innovant, voici les meilleurs livres sur sur le sujet pour que vous choisissiez votre méthode. (@bymaddyness) ; – Quelles initiatives digitales pour le traitement des déchets ? Quelles sont concrètement les innovations digitales et technologiques mises en place par les acteurs de la filière transformation et valorisation des déchets ? Maintenance prédictive, collecte intelligente des déchets…. Mathieu Clémenceau, Consultant mc2i Groupe, nous éclaire sur les différents initiatives en cours. (@LUsineDigitale).

09 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 9 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Mobilib’ : Paris lance le successeur d’Autolib’ avec la startup Ubeeqo et trois autres opérateurs. À quoi pourrait donc ressembler le « nouvel » Autolib’, neuf mois après la mort du service d’autopartage ? Comme annoncé dans un communiqué ce lundi, la mairie de Paris vient de désigner quatre opérateurs pour gérer Mobilib’ : son successeur officiel, Ada, les startups Communauto et Drivy, mais surtout Ubeeqo. Sur les 1213 places réservées au nouveau service dans la capitale, l’entreprise Ubeeqo rafle en tout  851 emplacements. Parmi ceux-ci, Ubeeqo se voit surtout confier la totalité des anciennes places Autolib’, équipées d’une borne pour recharger les voitures électriques et certains véhicules hybrides. Le reste des 362 emplacements qui échappent à Ubeeqo, tous réservés à des véhicules thermiques et hybrides non-rechargeables, est réparti entre les trois autres sociétés. (@franceinfo). Légende image : Des centaines de véhicules Autolib’ garés à Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) en novembre 2018, après la fin du service à Paris. Crédit photo : Guillaume Souvant / Afp.

#Agriculture

► En Bretagne, des poules remplacent les pesticides dans des vergers. À Saulnières en Ile-et-Vilaine, un arboriculteur passé en bio depuis 12 ans a constaté que les poules noires locales, de Janzé, dévorent les insectes qui auparavant décimaient ses arbres fruitiers. Il élève aussi des moutons pour désherber ses parcelles. Le test a été concluant. « Nous avons fait un premier essai en mettant 80 poules en liberté sur 3 hectares, tout en laissant les autres parcelles sans aucun traitement », indique le producteur. (@Figaro_Economie).

► Le réseau d’agriculteurs « Bienvenue à la ferme » inaugure son premier magasin. Pour la première fois, un magasin sous enseigne « Bienvenue à la ferme » ouvre ses portes, à Lantic, dans les Côtes d’Armor. Créé en 1988 par l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), ce réseau rassemble des producteurs et des consommateurs soucieux de favoriser les circuits courts. Avec ce système, les consommateurs ont la possibilité de se rendre directement à la ferme afin d’y retirer leurs achats préalablement commandés. Une proximité au service de la transparence des produits vendus et de la juste rémunération des producteurs locaux. (@Figaro_Economie).

#Logement

► La banlieue est le grand gisement de croissance pour Airbnb en France. La France est la deuxième destination pour Airbnb, après les Etats-Unis. Sur plus d’un demi-million d’annonces, 80 % sont en dehors de Paris selon le directeur général de la plate-forme en France, Emmanuel Marill. Il explique : « Nous avons commencé par Paris en 2012, puis les grandes villes en 2014. À l’origine, notre clientèle était essentiellement urbaine, dans une classe d’âge entre 25 et 35 ans. Ce n’est plus le cas. Désormais, 80 % de nos annonces sont en dehors de Paris et 17 % en zones rurales. Au total, 22.000 communes ont au moins une annonce sur Airbnb, qui devient aussi un marché d’offres en banlieue. La banlieue est même le grand gisement de croissance. » (@LesEchos).

#Travail

► Dix-sept applis digitales pour se sentir mieux au travail. Tandis que le numérique s’installe durablement dans l’entreprise, la question du bien-être au travail ne peut s’analyser sans prendre en compte les nouvelles technologies. Une proportion de 92 % des salariés estime que le bien-être au travail est un enjeu important, affirme l’étude « Entreprise et Santé », coréalisée par l’institut Viavoice et la mutuelle de santé Harmonie Mutuelle. Très complexe, la notion de bien-être au travail regroupe différentes dimensions, économiques, sociologiques, psychologiques et physiques. Apparentée à la qualité de vie au travail, sa conception subjective renvoie à la notion de bonheur. Quatre niveaux d’actions possibles. (@EchosExecutives).

#Seniors

► A Moulins, les résidents d’une maison de retraite pédalent dans le monde entier grâce à un vélo connecté.
AMoulins, les résidents de la maison de retraite Saint-François pédalent à travers le monde, sans quitter leur fauteuil. « L’Italie, c’est magnifique », lance Simone Michon, résidente de 89 ans. La prouesse est possible grâce à un vélo numérique, « Les images défilent à l’écran, le résident pédale à la vitesse qu’il souhaite et choisit sa direction, à droite ou à gauche, installé dans son fauteuil roulant ou dans une chaise », explique Valentin Carrot, infirmier. L’Ephad a décidé d’investir dans cet appareil qui permet de faire du sport l’air de rien. « C’est très bien. Quand on a mal aux jambes, ça fait du bien et puis on perd des calories », résume Fernande Charrier, résidente de 82 ans. (@franceinfo).

#Energie

► Saint-Nazaire : les acteurs des parcs éoliens offshore sont toujours dans l’attente. Le dossier des éoliennes en mer attend toujours des vents favorables. Le dernier recours pour le champ éolien de Saint-Nazaire, un parc offshore de 80 éoliennes, doit être examiné par le conseil d’État. Dans la région, 1300 emplois sont liés aux énergies marines renouvelables. Les entreprises attendent un engagement fort de l’État pour développer la filière française. Attribués en 2012, les champs éoliens français peinent à voir le jour, la décision du Conseil d’État est attendue dans les semaines à venir. (@franceinfo).

#DataCenter

► Vers des data centers plus « verts » ? Selon l’Ademe, le secteur numérique dans sa globalité (fabrication et utilisation de serveurs, réseaux, terminaux, etc.) représente à lui seul pas moins de 10% de la consommation énergétique mondiale. Avec le développement du cloud, les besoins en hébergement de données augmentent régulièrement. Conséquence directe : d’ici 2020, la France devrait posséder au moins 200 centres de stockage de données qui sollicitent de grosses ressources énergétiques pour leur alimentation comme pour leur refroidissement (3 TWh en 2015, soit l’équivalent de la ville de Lyon, selon l’Union française de l’électricité). Un casse-tête auquel les hébergeurs tentent de répondre en optimisant leurs installations ou en réutilisant la chaleur dégagée. (@LesEchos)

#IntelligenceArtificielle

► La chasse aux bogues. Nul besoin d’un piratage complexe pour faire boguer la machine. Des chercheurs chinois ont démontré qu’un simple marquage autocollant sur la chaussée perturbe le système de reconnaissance d’une voiture autonome, Tesla en l’occurrence. Si le marquage se trouve sur la mauvaise voie, la voiture va se retrouver à contresens. Les constructeurs travaillent maintenant à corriger le tir. Les chercheurs d’une université belge ont découvert qu’une simple pancarte devant son corps pouvait empêcher la caméra de vidéosurveillance de détecter une personne. Cette pancarte n’est pas comme les autres. Elle a été dessinée en fonction des erreurs des algorithmes de reconnaissance d’images. La machine pense que c’est un décor et ne détecte plus la personne. Cette faille concerne un algorithme particulier et est unique. (@franceinfo).

#Algorithmes (4/4)

► Serons-nous bientôt jugés par des ordinateurs ? Quels effets les algorithmes ont-ils sur la justice ? Comment le numérique a-t-il révolutionné notre langage et notre écriture, les liens qui structurent notre société ? Et qu’est-ce que cette nouvelle forme d’intelligence engendre de nouveau d’un point de vue juridique et philosophique ? L’invité du jour : Jean Lassègue, philosophe et épistémologue, chargé de recherche CNRS et chercheur associé à l’IHEJ, l’Institut des Hautes Etudes sur la Justice. (@franceculture).

#RevueDeLiens

► – VTC : Heetch lève 34 millions d’euros pour passer la vitesse supérieure en Afrique francophone (@frenchweb) ; – Le New York Times compte 3,5 millions d’abonnés en ligne https://www.frenchweb.fr/le-new-york-times-compte-35-millions-dabonnes-en-ligne/358077 (@frenchweb) ; – Uber et Lyft: les forces et faiblesses des deux géants américains du VTC (@frenchweb) ; – Garry Kasparov : « L’intelligence artificielle nous rendra plus humains » (@LeParisien_Tech) ; – Sorties, fêtes… : quatre applis pour se libérer de Facebook. Applications, matériel, utilisation des réseaux sociaux… Un vendredi sur deux, « La Matinale » vous accompagne et vous conseille dans votre vie connectée. Aujourd’hui, une sélection d’applis pour savoir où aller pour réussir sa soirée. (@lemondefr) ; – Un cofondateur de Facebook appelle à démanteler le groupe. Dans une tribune publiée par le New York Times, Chris Hughes propose qu’Instagram et WhatsApp soient scindés de Facebook. (@LExpress) ; – Arnaques, nudes et complotisme : j’ai plongé dans la vie numérique des collégiens (@LADN_EU).

08 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 8 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Travail

► Comment le Japon se prépare à remplacer les hommes par les machines. Les Japonais n’ont aucune peur des robots. Ils les ont adoptés depuis longtemps et en attendent beaucoup. Il y a urgence : selon l’OCDE, la productivité du pays est inférieure de 25% à la moyenne des pays développés. L’organisation note toutefois que la productivité est remontée de quatre places depuis que le Japon a accéléré son investissement dans les robots. Le pays est aujourd’hui le deuxième mondial en nombre de robots industriels par employé, loin derrière la Corée du Sud, mais juste devant l’Allemagne. Et côté exportations, il bat tous les records : il domine largement le secteur de la robotique industrielle, avec 36,6% du marché mondial, largement devant l’Allemagne (14,2%) et la Corée du Sud (3,3%), selon Top Industrial Robots Exporters. L’originalité du Japon vient de son intérêt pour les robots humanoïdes. (@Challenges). Légende image : Le robot Pepper. Son créateur français, la start-up Aldebaran, a été rachetée par le patron de Softbank, Masayoshi Son. Crédit image : Gabriel Bouys / Afp.

#Entreprise

► Laboratoire urbain, Nantes accueille les « Labs » d’innovation de grands groupes. Affaiblis d’un côté sur leurs activités traditionnelles, concurrencés de l’autre par les start-up et les GAFA, les grandes entreprises ont compris qu’elles ne pourraient pas rester dans la bataille sans renouveler leurs modèles, sans s’ouvrir sur l’extérieur. Expérimenter, se réinventer, tester des prototypes, dépoussiérer l’image de son entreprise, rendre sa marque employeur plus attractive, leurs motivations sont nombreuses pour réaliser leur transformation. Séduits par le projet urbain de l’Ile de Nantes, La Poste, le groupe Eram et Microsoft ont choisi d’y installer leur « lab d’innovation ». Ils nous expliquent pourquoi. (@frenchweb).

#Coworking

► Un jeune entrepreneur a décidé d’installer son bureau sur une place de stationnement du centre-ville de Toulouse pour protester à la fois contre le prix des loyers et contre la pollution générée par le nombre trop important de voitures. La scène s’est déroulée lundi 29 avril dans le centre-ville de Toulouse. En faisant cela, le Toulousain s’inscrit dans le mouvement #WePark, né en Californie de l’initiative de Victor Pontis. « Je vais installer un bureau et travailler sur une place de parking pour quelques heures afin de montrer que l’espace occupé par les places de stationnement pourrait être mieux utilisé. Souhaitez-moi bonne chance », avait alors tweeté le Californien. (@LeHuffPost). À lire aussi : À San Francisco, des travailleurs installent leur bureau sur des places de parking (@franceinfo).

#Téléphonie

► La 5G oblige déjà les opérateurs télécoms à renforcer la sécurité de leur réseau. Avec l’arrivée des premiers réseaux commerciaux 5G, la sécurité est devenue une priorité pour les opérateurs mobiles. Logiquement, 94% d’entre eux estiment que la croissance du trafic réseau et du nombre d’appareils connectés entraîneront une hausse significative des problèmes de sécurité et de fiabilité sur les réseaux 5G, selon une étude intitulée « Securing the Future of a Smart World », menée par l’éditeur américain A10 Networks. « La forte augmentation du nombre d’appareils connectés va élargir la surface d’attaque et ouvrir la voie vers de nouvelles fenêtres de tirs pour les cybercriminels », avertit Gunter Reiss, vice-président d’A10 Networks, lors de sa venue en France, avant d’ajouter : « La sécurisation de l’IoT est au cœur de la problématique car cette technologie sera utilisée pour la plupart des cas d’usage identifiés. » D’après l’étude, la smart city, la connectivité haut débit et le véhicule automobile seront en effet moteurs pour la 5G. (@journaldunet).

#TransformationNumérique

► Ce qui bloque votre transformation organisationnelle, ce sont vos modèles mentaux. Par Philippe Silberzahn, professeur d’entrepreneuriat, stratégie et innovation à EMLYON Business School et chercheur associé à l’École Polytechnique (CRG). Qu’est-ce qui bloque la transformation organisationnelle? Face à ce problème les explications ne manquent pas. Problème d’exécution, manque de vision, résistance au changement, etc. Les solutions non plus, toutes plus logiques les unes que les autres. Et pourtant rien ne change. Rien ne change parce que ce qui pose problème n’est pas le problème, mais la façon dont on le formule, et cette façon est dictée par le modèle mental sous-jacent, c’est à dire la façon dont nous voyons le monde. Sans changement de modèle mental, les organisations resteront coincées dans une transformation sans fin qui n’avance pas. Passons en revue quelques-unes de ces explications «logiques» à la lumière de cette notion de modèle mental. Lire la suite sur le site @frenchweb.

#Algorithmes (3/4)

► Internet a-t-il réinventé les règles du jeu politique ? La révolution numérique a bouleversé la façon de faire de la politique. Dans le monde, certains partis populistes ont appris à manipuler les algorithmes, interpréter et se servir de la colère, donnée structurelle de la politique, renforcée par les réseaux sociaux. La politique a-t-elle perdu ? Nos actions produisent une quantité gigantesque de données numériques, exploitées par les algorithmes pour prédire nos comportements. Les nouvelles technologies, les réseaux sociaux comme Facebook, sont des machines à produire de la colère, ou en tout cas à l’exacerber. Par les likes, un mécanisme de renforcement et d’enfermement s’opère. L’invité du jour : Giuliano Da Empoli, directeur du think tank Volta à Milan, ancien conseiller politique de Matteo Renzi. (@franceculture).

#RevueDeLiens

► – Orange, à la conquête du marché de la cybersécurité en Europe. L’opérateur télécoms va racheter le néerlandais SecureLink pour 515 millions d’euros. Cette opération d’une ampleur inédite pour ses activités de services de sécurité informatique lui permettra de doubler de taille. (@LesEchos) ; – Video à la demande : Netflix et consorts ont doublé leur chiffre d’affaires en France en 2018. Le marché de la SVOD (vidéo à la demande par abonnement) a doublé entre 2017 et 2018, selon le bilan du CNC. La taxe dite « Netflix » a rapporté presque 8 millions d’euros. (@LesEchos) ; – Deux Israéliens arrêtés dans le démantèlement d’une porte d’accès au darkweb (@franceinfo) ; – L’intelligence artificielle va bientôt permettre de prévoir les infections chez les bébés prématurés. Les nouveaux-nés prématurés suivis dans les hôpitaux sont très sensibles aux risques d’infection. Plusieurs hôpitaux créent un algorithme à partir de leur système de surveillance afin de détecter plus facilement les facteurs de risques chez ces tout-petits. (@franceinter).

07 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Algorithmes (2/4)

► L’intelligence artificielle a-t-elle du cœur ? Les algorithmes ont mauvaise presse : ils nous influencent, nous manipulent et nous prédisent le pire… Les algorithmes sont-ils à notre image ? Ou nous dominent-ils déjà ? Que se passerait-il si, au lieu de parler à leur place, on leur donnait la parole ? Auraient-ils un avis, une opinion, une vision du monde indépendante de celle qu’on leur inculque ? Ont-ils, comme nous, un coeur ? Avec Aurélie Jean, Ph.D., docteure en sciences des matériaux et en mécanique numérique, et Serge Abiteboul, chercheur à Inria, Institut national de recherche en sciences du numérique. (@franceculture). Légende image : mage du film « Ex machina » d’Alex Garland avec Alicia Vikander (2014). Crédits : Universal Pictures International France.

#IntelligenceArtificielle

► « Il semble illusoire de contrôler a priori les outils d’intelligence artificielle car leurs conséquences sont quasi imprévisibles ». Le professeur d’économie Guillaume Chevillon analyse, dans une tribune au « Monde », les enjeux d’une politique de sécurité algorithmique qui s’avère compliquée à mettre en œuvre. Il explique : « La dimension humaine n’est pas suffisamment prise en compte dans les algorithmes issus des sciences de l’ingénieur où les individus sont vus comme des boîtes noires : on ne perçoit pas leur pensée, mais on en mesure le résultat via leurs actions. En réalité les humains réfléchissent aux influences qu’on essaie d’exercer sur eux et peuvent les contrecarrer. » (@lemondefr).

#Livraison

► Montpellier : des coursiers à vélo créent une coopérative pour mettre plus d’éthique dans la livraison des repas. Dans la cuisine du restaurant, une tablette annonce les commandes de repas à domicile. Un geste devenu habituel dans de nombreux établissements. Sauf qu’à Montpellier, la plateforme de commande est 100% montpellieraine. L’application, simplement baptisée les coursiers montpelliérains, est en service depuis le 1er mai. Elle a été lancée par cinq coursiers qui travaillaient jusque-là pour une start-up internationale de livraison de repas. (@franceinfo).

#Commerce

► A Issy-les-Moulineaux, les commerçants du quartier du Fort ont le blues. L’écoquartier est sorti de terre voilà cinq ans. Depuis, 3 500 habitants s’y sont installés ainsi que neuf commerçants, dont certains peinent à faire décoller leur activité. Un écoquartier dont la réussite est régulièrement saluée sur le plan environnemental… Mais qui inquiète certains commerçants sur leur avenir, parce qu’il serait moins actif que prévu. Pour le propriétaire du restaurant la Poudrière « il y a peu de passage » ; Le quartier du fort ne comptant ni entreprise ni bureaux. Le libraire pensait lors de son installation « que l’esplanade devant la librairie serait plus active, qu’il y aurait un marché, des animations… et finalement la place est triste à mourir ». (@LeParisien_92).

#Santé

► Comment l’IA pourrait faciliter les fraudes à l’assurance dans la santé. Dans la grande famille de l’intelligence artificielle, une des dernières techniques fait beaucoup de bruit : il s’agit des réseaux de neurones antagonistes, ou GAN (« generative adversarial networks »). On les a vus créer des photos de fausses célébrités ou encore produire des « deepfakes », des documents vidéo ou audio plus vrais que nature. Ils pourraient être aussi utilisés pour générer de fausses informations médicales, s’inquiètent des chercheurs de Harvard et du MIT dans un article publié par la revue « Science ». Le risque, pointent les auteurs, serait une automatisation de l’arnaque aux remboursements de santé. On sait que les « deepfakes » peuvent duper l’humain, mais on sait moins qu’ils peuvent aussi tromper la machine. (@LesEchos).

#Médécine

► Intelligence artificielle et médecine : des promesses et beaucoup de questions. Ces nouveaux outils doivent encore faire la preuve de leur intérêt, et soulèvent des questions éthiques et pratiques, à la fois pour le pratiquant et le patient. A Montpellier, le mardi 14 mai 2019, les Rencontres économiques et sociétales d’Occitanie (RESO) exploreront le futur de l’emploi à l’heure de la transformation numérique. « Le développement de l’IA est appelé à transformer en profondeur les pratiques des professionnels de santé : aide au diagnostic, appui à la construction d’une thérapie, suivi évolutif du patient… », affirment les auteurs du rapport Villani, Donner un sens à l’intelligence artificielle (mars 2018). Mais à quelle échéance ? Pour l’heure, seuls les algorithmes développés au service de l’imagerie médicale devraient s’imposer rapidement. (@lemondefr).

#Culture

► Hauts-de-Seine : une appli pour devenir un pro des sculptures Le département des Hauts-de-Seine a lancé en partenariat avec Baludik, et à l’occasion de son premier printemps de la sculpture, une application au nom passe-partout – « découverte Hauts-de-Seine »- mais au principe original. Jeux de piste, indices, cartes et boussole vous aident pour dénicher des sculptures chargées d’histoire, très nombreuses près de chez vous, mais parfois très bien cachées… « L’objectif est de s’adresser tout particulièrement aux familles et à un jeune public, pour les amener vers les lieux de culture et développer leurs connaissances », explique-t-on au département. (@LeParisien_92).

#Surveillance

► Chine : une faille de sécurité a exposé les systèmes de surveillance des villes. Cette information ne vous aura pas échappée : la Chine a implémenté des nouvelles technologies partout là où elle pouvait le faire. Publiquement, l’objectif est de rendre ses villes plus intelligentes, ce n’est pas totalement faux, mais nous savons pertinemment que la volonté du gouvernement est d’accroître la puissance des systèmes de surveillance du pays. D’ailleurs, récente faille de sécurité a exposé ces systèmes de surveillance pendant plusieurs semaines. Le problème c’est que lorsque ces données fuitent, cela peut s’avérer extrêmement dangereux. En mars dernier, le chercheur en sécurité Victor Gevers a trouvé et divulgué une base de données partageant en direct la localisation des 2,6 millions d’habitants du Xinjiang, en Chine. L’occasion de se faire une idée du degré de surveillance mis en place par l’État chinois. (@siecledigital).

#Metier

► « Nous allons changer non seulement de métier, mais aussi plusieurs fois ». Educateur de robot, avocat augmenté, éthicien de l’IA… Dans son récent ouvrage, « les métiers du futur » publié aux éditions First, Isabelle Rouhan, fondatrice de Colibri Talent pour le recrutement de dirigeants, envisage les emplois de demain et livre une vision optimiste d’un futur robotisé offrant l’occasion de se reformer. En revanche, souligne-t-elle, la responsabilité sociétale et environnementale comme enjeu de pérennité, c’est maintenant ! (@EchosExecutives).

#ÉlectionsEuropéennes

► Facebook a ouvert sa War Room. On vous l’annonçait il y’a peu, et ça s’est concrétisé : Facebook a enfin ouvert sa War Room pour les élections européennes. Afin de lutter contre la désinformation et les ingérences durant cette période électorale d’importance, le géant américain a engagé 40 personnes dans sa cellule de crise. Cette équipe est composée de scientifiques, d’ingénieurs, et d’experts en sécurité qui devront intercepter toutes les fake news avant qu’elles ne se propagent. Elle est basée à Dublin, en Irlande, et devrait fonctionner jusqu’à la fin des élections. Grâce à elle, Facebook devrait avoir les moyens de lutter efficacement contre les tentatives de manipulation des électeurs. (@siecledigital).

#RevueDeLiens

► – Lille : les opposants au projet Saint-Sauveur installent un doigt d’honneur géant sur la friche (@franceinfo) ; – La plus haute tour en bois de France se construit à Bordeaux. Stockant 1.000 mètres cubes de CO2, la tour Hypérion, construite par Eiffage, culminera à 57 mètres et sera livrée en 2021. (@Challenges) ; – La trottinette, ce nouveau casse-tête des assureurs. Très légères et donc fragiles sur route, rapides et donc potentiellement dangereuses sur les trottoirs, les trottinettes électriques en plein essor font figure de casse-tête pour les assureurs, qui tâtonnent – faute de réglementation claire – pour couvrir ces nouveaux moyens de transport (@Challenges) ; – Digital labor, travail du clic : découvrez ces travailleurs de l’ombre derrière vos algorithmes (@erse_net) ; – Climat : 200 maires appellent l’UE à la neutralité carbone d’ici 2050 (@LExpress) ; – Cinq moyens d’agir contre l’effondrement mondial de la biodiversité (@Le_Figaro) ; – Vers une ligne électrique sous-marine à 1 milliard entre la France et l’Irlande. La Commission de régulation de l’énergie a adopté, avec son homologue irlandaise, un accord de partage des coûts pour une future interconnexion entre les deux pays. Ils espèrent maintenant une subvention européenne de 60 % (@LesEchos).

06 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 6 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Cosmos

x► « La terre vue du ciel ». Dans les yeux de l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan ! Il fait partie de cette communauté de scientifiques soucieuse aujourd’hui, des évolutions qui touchent non pas notre planète, mais ceux qui l’habitent ; et qui s’interroge sur le devenir de ses écosystèmes et du vivant. Car ce n’est pas pour la planète qu’il nous faut nous inquiéter, mais plutôt pour les hommes dont la disparition est désormais programmée par eux-mêmes… En effet, l’homme n’est rien, la Voix lactée n’est qu’une parmi les centaines de milliards de galaxies de l’univers observable…, la terre n’est qu’un grain de sable. « Le cosmos se soucie comme d’une guigne de notre présence », comme le dit volontiers notre invité. Mais le pouvoir destructeur de l’homme est immense… Réponses avec l’astrophysicien et humaniste Trinh Xuan Thuan, auteur notamment du « Dictionnaire amoureux illustré du Ciel et des Étoiles », paru chez Plon/Gründ ; et du livre « Face à l’univers » édité chez Pluriel. Avec lui, nous allons regarder la Terre depuis le ciel. (@franceculture). Légende image : Silhouette d’un homme devant un ciel étoilé. Crédits photo : Mohaimen Wareth / EyeEm – Getty.

#Robotique

► Pour faciliter l’exploration sous-marine, des batteries qui se rechargent seules grâce aux… excréments de poisson. Si au cours des dernières décennies, en matière d’exploration sous-marine, les engins robotisés ont permis de remonter des profondeurs de précieuses informations scientifiques, ils n’en restent pas moins aujourd’hui encore limités par des batteries à la durée de vie trop courte. Depuis plusieurs années, la marine américaine cherche ainsi à contourner cet obstacle en travaillant sur des batteries capables d’être alimentées directement depuis le fond de l’océan.  Appelées « microbial fuel cells » (MFCs), pour « piles à bactéries », celles-ci parviennent à transformer en énergie le dépôt qui tapisse le sol marin. Soit les excréments de poisson, une ressource que l’on trouve non seulement en abondance, mais qui se veut aussi inépuisable.Selon le magazine américain New Scientist, la US Navy testerait actuellement ce type de batterie sur des robots en conditions réelles. (@Sciences_Avenir).

#Entreprise

► Olivier Ezratty décode le Guide des Startups 2019 avec Richard Menneveux. L’édition 2019 du Guide des startups vient tout juste d’être livré par l’émérite Olivier Ezratty, expert en nouvelles technologies et auteur d’Opinions Libres, un blog sur les médias numériques et l’entrepreneuriat. Rendez-vous lui a été donné pour échanger sur les nouveautés et partager son regard sur l’entrepreneuriat en 2019 avec Richard Menneveux, le fondateur de Decode Media. Téléchargez le guide des startups 2019 sur le blog d’Olivier Ezratty. (@frenchweb).

► Il faut « mettre la préoccupation sociale au cœur de la stratégie d’entreprise » Ex-cadre supérieur d’une grande entreprise numérique, Fabrice Haccoun plaide, dans une tribune au « Monde », pour un accès accru des salariés au capital des entreprises et une politique de participation aux résultats plus généreuse, que l’Etat pourrait accompagner d’incitations fiscales. Notre économie est aujourd’hui essentiellement tertiaire, c’est-à-dire composée d’entreprises de services. Même les grands groupes industriels veulent devenir des prestataires de services et proposent une palette de prestations associées à leurs produits. Parfois, le produit devient même un prétexte permettant de vendre des services. Lire la suite sur le site (@lemondefr

#Transport

► U-feel, le vélo électrique sans batterie, imaginé par une startup française. Ils sont de plus en nombreux à circuler sur le bitume de nos villes : les vélos à assistance électrique intéressent de plus en plus les urbains soucieux de leur environnement mais qui veulent pédaler sans efforts. Pareil aux voitures, un problème de recyclage des batteries risque de se poser dans quelques années. Pas pour la jeune entreprise orléanaise STEE qui s’apprête à lancer sur le marché, un vélo révolutionnaire … sans batterie. (@villeintelmag).

#Travail

► Droit à la déconnexion : « Il faut réfléchir à une nouvelle organisation du travail »Depuis l’entrée en vigueur de ce dispositif en 2017, les pratiques numériques des salariés n’ont pas véritablement changé déplorent les consultants Vincent Baud et Caroline Sauvajol-Rialland dans une tribune au « Monde ». Le nouvel article L2242-8 du code du travail, entré en vigueur au 1er janvier 2017 dans le cadre de la loi travail, prévoit que chaque entreprise de plus de cinquante salariés du secteur privé négocie annuellement avec ses partenaires sociaux la mise en place de dispositifs de régulation de leurs usages numériques, mais aussi d’actions de formation. A défaut d’accord, une charte simple suffit à satisfaire le législateur. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#Environnement

► Les applications (aussi) peuvent être pensées pour limiter leur impact écologique. Si l’empreinte écologique du monde numérique est montrée du doigt, c’est principalement pour ses méga datacenters et son besoin massif de minerais, les terres rares en premier chef. On cite moins souvent, à tort, les applications dont les modèles de conception entraînent une consommation faramineuse de données à l’échelle mondiale. Pourtant, le design durable existe. Selon le professeur Andrew Ellis, de l’université d’Aston la consommation d’énergie mondiale de l’économie digitale va doubler d’ici à 2030, prédiction confortée par les récents rapports de Greenpeace. Il n’y a pas lieu de croire que cette tendance s’inversera rapidement. Le marché de l’IoT est en pleine croissance avec la déferlante de produits et de solutions dérivés. Avec 5 milliards de possesseurs de smartphones dans le monde en 2020, c’est encore plus d’applications téléchargées -194 milliards en 2018 selon App Annie- et d’énergie consommée. (@frenchweb).

#ZoneBlanche

► La fibre en zones rurales: l’Etat accepte trois premiers engagements d’opérateurs. Le gouvernement a donné son accord aux engagements d’opérateurs pour le déploiement de la fibre optique en zones rurales en Côte-d’Or, Lot-et-Garonne et Sud PACA, dans le cadre des appels à engagements locaux, selon un communiqué publié samedi. Les projets retenus avaient reçu un avis favorable de l’Arcep, l’autorité de régulation des télécommunications. Ils concernent les zones rurales de la Côte-d’Or (opérateur Altitude Infrastructures), du Lot-et-Garonne (Orange) et de trois départements de la région Sud PACA (SFR), indiquent dans un communiqué les ministres Jacqueline Gourault (Cohésion des territoires), Julien Denormandie (Ville et logement) et la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher (Economie). (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

► « Il semble illusoire de contrôler a priori les outils d’intelligence artificielle car leurs conséquences sont quasi imprévisibles ». Le professeur d’économie Guillaume Chevillon analyse, dans une tribune au « Monde », les enjeux d’une politique de sécurité algorithmique qui s’avère compliquée à mettre en œuvre. Il suggère qu’une agence indépendante pourrait superviser directement les « Big Tech » en imposant certains algorithmes de base. Il écrit : « Imaginons qu’on analyse le comportement d’êtres humains et qu’on le modélise via un algorithme. Lorsqu’on essaie d’utiliser cet algorithme pour influencer l’individu, ce dernier se retrouve dans un nouveau contexte qui va entraîner de nouvelles réactions qui peuvent potentiellement rendre l’algorithme inefficace voire contre-productif ». Lire la tribune sur le site @lemondefr.

#Algorithmes (1/4)

► Aux origines d’une méthode. L’algorithme a une histoire, une histoire aussi vieille que les mathématiques, une histoire que nous raconte aujourd’hui notre invitée. Claire Mathieu, directrice de recherches au CNRS en informatique sur le site @franceculture. Elle explique : « On trouve des algorithmes déjà au temps des Babyloniens, au IIIème millénaire avant J.-C., sur des tablettes écrites en cunéiforme qui donnaient par l’exemple des méthodes pour faire certains calculs, des calculs d’opération et des calculs mathématiques assez complexes comme par exemple racine carrée de deux. C’est le début des algorithmes, une méthode uniquement expliquée par des exemples, elle n’était pas mise en place avec un texte qui explique de façon abstraite la manière de procéder. L’algorithme était là mais il n’était pas encore explicité. Chez les Grecs plus tard, chez Euclide, l’explicitation était là. »

#RevueDeLiens

► – Kara Swisher, la terreur de la Silicon Valley. Mémoire vivante de l’industrie de la tech, Kara Swisher est la journaliste la plus influente sur la côte Ouest. Courtisée et redoutée, la fondatrice du site Recode fait et défait les carrières depuis 20 ans. (@LesEchos) ; – Requiem pour un « like ». Certains réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram vont encourager leurs utilisateurs à porter plus d’attention aux contenus qu’au nombre de likes. (@Figaro_Economie) ; – Marvel Studios : l’art d’enchaîner les blockbusters porté à son sommet. Alors que le succès de sa stratégie dans le cinéma culmine dans « Avengers : Endgame », Marvel veut désormais que ses personnages vivent aussi dans les séries. Le studio de Disney a tous les ingrédients pour réussir (@LesEchos) ; – Taxis volants : le CityAirbus va entamer sa phase d’essais en vol. Après avoir réussi le 3 mai à Donauwörth la phase d’essais au sol, le démonstrateur développé par Airbus Helicopter va débuter sur le site bavarois de Manching la phase d’essais en vol. Alors que la majorité de ses concurrents travaille sur des appareils biplaces, le constructeur développe un aéronef à quatre sièges adapté au futur marché urbain de la mobilité verticale. (@LesEchos) ; – Télévision : la France reste en retrait dans la création de formats à succès. Trente-deux nouveaux formats ont été lancés en France depuis début 2018 sur les chaînes, dont 20 créations originales. Toutefois, en termes d’audience, rares sont ceux qui ont marché. La France reste très en retrait dans l’exportation de programmes par rapport à d’autres pays comme le Royaume-Uni. (@LesEchos).