La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#LaVilleMiroir
► La Ville d’Issy-les-Moulineaux a présenté jeudi 28 mars 2019 le bilan d’IssyGrid, le premier réseau urbain intelligent de production et de gestion d’énergie déployé à l’échelle d’un quartier. Depuis 2012, onze industriels ont accordé leurs violons pour créer quatorze systèmes d’information et de stockage interconnectés permettent de superviser le flux énergétique du quartier. Depuis de nombreuses métropoles françaises ont enclenché leurs propres chantiers comme Nanterre Cœur Université, Lyon Eurêka Confluence ou l’éco-quartier des Capucins à Brest. (@LUsineDigitale). Légende image : Ecoquartier du Fort à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Crédit photo : @padam92.
#Internet
► Internet, de l’utopie au cauchemar. Jusqu’à présent, les « repentis » du Web, ces pionniers aux espoirs douchés, parlaient l’américain. Désormais, il faudra aussi compter avec la voix, bien française, de Bruno Patino. Incroyable et pourtant vrai : le directeur éditorial d’Arte France, figure des défricheurs du Web, avoue ne pas reconnaître, lui non plus, l’Internet dans lequel il avait placé sa foi, cette Toile magique où tous les savoirs devaient se conjuguer, où chacun allait pouvoir s’exprimer, échanger, partager, dans une conversation universelle expurgée des hiérarchies sociales. Ce merveilleux « commerce libre des idées » dont le philosophe John Stuart Mill décelait l’avènement au XIXe siècle avec l’essor de la presse aux Etats-Unis. (@LExpress).
#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.
► Facebook veut être plus « privé », d’ailleurs la presse n’en a pas besoin pour vivre. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Bonnes nouvelles du côté des journaux : grâce à une politique pour inciter aux dons et une réduction drastique des coûts tout en épargnant au mieux la rédaction, le Guardian a éliminé sa perte de 60 millions de livres en trois ans et affiche ses premiers bénéfices depuis 1998 ! En même temps, le podcast du New York Times, « The Daily », rassemble 2 millions d’auditeurs par jour. Le Washington Post, de son côté, génère des revenus avec son CMS (Content Management System ou Système de Gestion des Contenu) ; – Comment les réseaux sociaux vont-ils lutter contre les fake news pendant les Européennes ; – La guerre pour la Télé de demain ; – La PQR est le média le plus crédible aux yeux des Français ; – Roland Garros : Les innovations 2019 de France Télévisions ; la 8K en direct par la 5G.
#IntelligenceArtificielle
► « La complexité de la modélisation du cerveau humain a toujours été sous-estimée » Les spécialistes de l’IA eux-mêmes commencent à reconnaître les limites des promesses « vendues » à une opinion publique gourmande d’utopies technologiques, rappelle l’experte Claire Gerardin dans une tribune au « Monde ». Yann LeCun, chercheur en intelligence et vision artificielles à l’Université de New York et directeur de Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), est l’un des pionniers de l’intelligence artificielle (IA) grâce à son rôle majeur dans le développement des technologies de l’apprentissage profond (« deep learning »). C’est à ce titre qu’il a reçu, le 27 mars, avec Yoshua Bengio et Geoffrey Hinton, le prix Turing – un « Nobel de l’informatique ». Pourtant, Yann LeCun affirme volontiers que les ambitions en matière de recherche en intelligence artificielle ont toujours été extravagantes. La complexité de la modélisation du cerveau humain pour reproduire son fonctionnement, ce qui est l’objectif originel de l’intelligence artificielle, a toujours été sous-estimée, et les progrès des recherches sont moins importants que ceux auxquels on s’attendait. Lire la suite sur le site @lemondefr.
#Livraison
► Après des mois de négociations et d’expériences menées de l’Australie à la Finlande, Wing Aviation, filiale d’Alphabet, la maison mère de Google, vient d’obtenir le statut de compagnie aérienne. La certification accordée par la Federal Aviation Administration (FAA) va lui permettre d’entamer un service commercial dans le sud-ouest de l’Etat de Virginie. C’est la première fois aux Etats-Unis qu’une autorisation est accordée à un projet de livraison par drone. Selon Elaine Chao, secrétaire d’Etat aux transports, cette décision représente « un pas important pour essayer d’intégrer les drones dans notre économie en toute sécurité ». (@lemondefr).
#Commerce
► Les gagnants cachés du boom de l’e-commerce. La phénoménale ascension des acteurs de l’e-commerce chamboule l’ordre établi et percute le paysage de la distribution ; mais elle tire également l’activité de nombreux secteurs et acteurs, qui fournissent du matériel à Amazon, livrent les colis AliExpress ou bénéficient du trafic apporté dans leur magasin par le client de Cdiscount venu chercher sa commande en Point Relais. À date, aucune étude ne semble estimer le montant de ces «externalités positives» à ajouter aux 92 milliards d’euros de ventes réalisés par l’e-commerce en France. Mais l’effet est réel. En termes d’emplois, la Fédération des entreprises de vente à distance (Fevad) estime qu’aux 112.000 équivalents temps plein dans le secteur, il faut ajouter environ 40 % d’emplois indirects partout en France. « L’e-commerce, c’est un regain d’aubaine pour les magasins de proximité urbains. Le digital ramène des flux du commerce organisé vers le commerce désorganisé de centre-ville », estime Yves Marin, associé en charge de la distribution pour le cabinet de conseil Bartle. (@Figaro_Economie).
#RevueDeLiens
► – On y est. Pour sauver une patiente l’organe est livré par drone (@Clubic) ; – Le blogueur russe qui éreintait le Kremlin sort de son anonymat. Depuis l’ouverture de son compte Twitter en 2013, l’identité de celui que l’opposant Alexeï Navalny a qualifié de « plus important commentateur politique de Russie » alimentait de nombreuses rumeurs (@20minutes) ; – Conditions de travail des livreurs : Frichti dans la tourmente. Après la publication du témoignage d’un livreur, la start-up française Frichti a été épinglée pour ses conditions de travail. Depuis, un débat s’est ouvert sur les réseaux, notamment sur le recours au statut d’auto-entrepreneur (@libe).