25 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 25 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

x► SOS espèces en danger : des centaines d’animaux menacés d’extinction en France. Agriculture intensive, bétonisation, recours massifs aux pesticides… Jamais les menaces sur la biodiversité « ordinaire » de nos campagnes n’ont été aussi fortes. Depuis trente ans, insectes, oiseaux, amphibiens et petits mammifères ne cessent de décliner. Pourtant, des solutions existent. (Le_Figaro). Légende image : À l’image des autres oiseaux nicheurs en France, le moineau friquet a vu sa population chuter. – Crédits photo : Minden Pictures / Walter Soestbergen / BIA / Biosphoto.

#Transport

► Du Pass Navigo au Smart Navigo : dès cet automne votre téléphone devient un ticket de transports. Est-ce la fin programmée du ticket de métro ? Le petit bout de carton préféré des Parisiens, qui se vend toujours à 1.500 exemplaires par minute, a en tout cas du soucis à se faire, comme nous le pressentions déjà dans un précédent numéro de Parigo, consacré à la révolution de la billettique. Après des mois de tests et de tergiversations, chaque opérateur cherchant à mettre en avant sa propre technologie, mais aussi de débats internes entre Valérie Pécresse, très demandeuse d’avancées rapides, et la direction d’IDF Mobilités, qui n’avait pas vraiment fait de ce dossier une priorité, ça y est, le Smart Navigo devient réalité. (@F3Paris).

#Agriculture

► Agriloops : une ferme aquaponique en eau salée à Rennes en 2020. Les carpes et les tomates font bon ménage, les saumons et les plantes aromatique filent le parfait amour. A l’heure de l’intégration de l’agriculture dans les villes, on parle de plus en plus de l’aquaponie. Ce système durable, qui allie aquaculture et culture maraîchère, fait des émules. A Rennes, Agriloops cherche à innover en développant, en eau salée et non plus en eau douce, une production de crevettes haut de gamme. A savoir : élevées en France , donc transportées sans aucune congélation, avec du goût, de la durabilité et un objectif zéro antibiotiques ! Pour les Français amateurs de crevettes, qui consomment 120.000 tonnes par an, la recette aquaponique de cette jeune pousse fondée en région parisienne en juin 2016 par les ingénieurs agronomes Romain Vandame et Jérémie Cognard, est alléchante. Pour installer un premier prototype de ferme, ils ont lancé une levée de fonds de 500 .000 euros sur le site Sowefund. (@latribune).

#Entreprise

► Que fait vraiment la French Tech et avec quels résultats ? Lancée le 27 novembre 2013 par Fleur Pellerin, alors ministre déléguée en charge des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, la Mission French Tech se déploie en métropoles, hubs et programmes au succès variable. La Tribune fait le point. Mounir Mahjoubi vient de nommer la nouvelle directrice de la Mission French Tech, Kat Borlongan. Mais quel est le périmètre de la Mission French Tech et que fait-elle exactement ? Surtout, ses programmes sont-ils efficaces et ont-ils vocation à perdurer ? Née avec la volonté de fédérer et de faire rayonner les startups partout en France dans un contexte de « french bashing » généralisé, la French Tech compte aujourd’hui 10 employés à Paris et vit avec « des bouts de ficelle », un budget estimé à 15 millions d’euros. A lire aussi : « L’évolution de la French Tech vers davantage d’autonomie est inévitable » (Terra Nova) (@latribune).

#Blockchain

► « Une technologie qui amène des changements fondamentaux ». La blockchain est apparue avec les crypto-monnaies, au lendemain de la crise économique de 2008. « Le bitcoin est une monnaie virtuelle qui permet de réaliser des transactions et qui repose sur la blockchain ou blocs de chaînes, une technologie de stockage et de transmission », explique Marc de Beaucorps, vice-président et responsable IT de Plug’N’Play, le club informatique et multimédia de l’EM Lyon. « C’est une base de données indélébile, immuable », poursuit l’étudiant. Dès qu’une information entre dans la blockchain, elle est en quelque sorte « gravée dans le marbre numérique », ajoute Olivier Alirol, directeur général de Blue-Horizon.io., une plate-forme d’échange de connaissances. (@acteursdeleco).

#MediaSocial

► Facebook étend le RGPD au monde entier. Après le scandale Cambridge Analytica, Facebook cherche à convaincre sur la protection des données personnelles de ses utilisateurs. Jeudi, son patron, Mark Zuckerberg, a indiqué que le règlement européen sur la protection des données (RGPD), plus contraignant, allait s’appliquer dans le monde entier. « Je pense que tout le monde se soucie du respect de ses données personnelles, pas seulement ici (en Europe), c’est un sujet mondial », a expliqué le patron de Facebook, même s’il y a « des aspects spécifiques liés à l’histoire de l’Europe ». « Si vous êtes un citoyen allemand, et que vous avez grandi ici, vous vous inquiétez de la Stasi, c’est plus récent dans votre mémoire que pour les Américains ou que pour des gens ailleurs dans le monde », a-t-il reconnu. (@LExpress.

► Pourquoi Cambridge Analytica n’a pas fait fuir les utilisateurs de Facebook. Fin avril, malgré le scandale, le nombre de personnes connectées au réseau social était en hausse de 13 %. Ce dernier bénéficie du « paradoxe de la vie privée » : si les utilisateurs disent accorder de l’importance à la protection de leur intimité, le calcul bénéfices-risques et le manque d’alternatives font qu’ils continuent d’utiliser la plate-forme. Depuis deux mois, Mark Zuckerberg multiplie les interventions pour réparer les dommages causés par l’affaire Cambridge Analytica, cette firme de marketing politique qui a siphonné les données de 87 millions d’utilisateurs du réseau social. Après le Capitole début avril, le PDG de Facebook a fait face aux élus du Parlement européen mardi, rencontré Emmanuel Macron mercredi et sera sur la scène de la conférence VivaTech jeudi 24 mai. La répétition de l’exercice donne l’impression qu’il y a péril en la demeure. En réalité, le réseau social sait qu’il n’est pas vraiment menacé. Malgré le hashtag #deletefacebook et le départ de quelques célébrités, le scandale n’a pas fait fuir les utilisateurs. (@LesEchos).

#FaitsDivers

► La police américaine utilise les données ADN des sites de généalogie pour résoudre des affaires de meurtre. En cherchant à reconstituer leur arbre généalogique pensaient-ils un jour être mêlés à une affaire criminelle ? En moins d’un mois, la police américaine a annoncé avoir résolu deux vieux mystères criminels grâce aux données ADN disponibles sur des sites Web de généalogie. Les autorités américaines semblent s’apercevoir que leurs fichiers génétiques offrent moins de ressources que certaines bases de données privées. Chaque année, des centaines de milliers d’Américains envoient un échantillon de leur salive à des entreprises afin de connaître leurs origines ethniques ou se découvrir un cousin sur un autre continent. Ce business ne cesse de se développer partout dans le monde : 23andMe.com revendique plus de 5 millions de clients, Ancestry.com en compte 10 millions. Contre une centaine de dollars, ces entreprises proposent à leurs clients d’envoyer leur salive pour en extraire l’ADN. (@Big_browser)

#Société

► « La majorité des Français estiment que le numérique rend leur vie meilleure ». A l’occasion du Salon VivaTech, qui réunit depuis jeudi et jusqu’à samedi à Paris grands groupes et start-up, « Les Echos » donnent la parole sous forme d’entretiens aux acteurs et observateurs de la révolution digitale. Sébastien Missoffe, directeur général de Google France, et Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, analysent les relations qu’entretiennent les Français avec les évolutions numériques. (@LesEchos).

#Numérique

► Raconter des histoires avec des objets. Par Benjamin Hoguet, auteur et concepteurd’oeuvres interactives et transmedia. Allier le virtuel et le tangible peut renforcer la puissance d’une œuvre et offrir une nouvelle avenue de monétisation pour un projet numérique. Penser le numérique s’apparente très souvent à observer des choses intangibles, des œuvres qui ont besoin d’interfaces et d’écrans pour relier le public et le contenu qui a été créé à son adresse. Et c’est d’ailleurs une critique qui leur est souvent faite : le livre numérique ne pourra jamais égaler le papier, car il ne possède pas son toucher, son odeur ; les relations sur les réseaux sociaux sont imparfaites, car les autres ne sont pas physiquement présents ; et caetera. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#WebSérie

► La série #Datagueule invite à réinventer la démocratie. Vivons-nous réellement en démocratie ? La question paraît simple ; elle est, en réalité, vertigineuse. Se plonger dans le webdocumentaire de l’équipe de DataGueule oblige à laisser ses certitudes au vestiaire, à effectuer une petite révolution neuronale, bref à ouvrir ses chakras. « Comment réfléchir à des alternatives, si l’on ne peut déconstruire les systèmes en place ? » nous titille judicieusement la voix off. Cette démarche à contre-courant est devenue la marque de fabrique de l’une des webséries les plus stimulantes de ces dernières années. Née en 2014, coproduite par France Télévisions Nouvelles Ecritures, Story Circus et Premières Lignes (la société de production de Cash investigation), la collection #DataGueule se décline sous forme de modules vidéo de quelques minutes consacrés à des sujets à do­minante sociétale ou économique. Monsanto, les paradis fiscaux, les migrants, le PIB, les inégalités hommes-femmes… Chaque thématique est analysée à partir d’une multitude d’informations et de « data  présentées sous forme d’images animées – grâce au procédé du motion design – et commentées en voix off. (@telerama).