24 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 24 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RéalitéVirtuelle

x► 3 tendances pour les expériences en réalité virtuelle. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. La réalité virtuelle poursuit sa lente démocratisation. La technologie et les équipements progressent tous les jours mais restent encore relativement inaccessibles. Côté contenu, on voit naître des expériences vraiment convaincantes, au storytelling bien plus abouti. Nous nous sommes entretenus avec Voyelle Acker, Fondatrice de Virgules, une agence de conseil en création numérique, pour décrypter les évolutions de ce marché. Trois grandes tendances se dégagent : l’hybridation des expériences, l’utilisation des technologies immersives dans l’animation et l’intérêt pour des expériences installatives et immersives à grande échelle. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Video

► YouTube, des clics et du cash. Afin de toucher un public jeune, les entreprises investissent de plus en plus dans les stars du Web. Marie Lopez, alias EnjoyPhoenix, 23 ans, est assise dans les coulisses de The Voice. Sa mission : maquiller les talents de ce programme télévisé prisé des enfants et des ados. Sponsorisés par Maybelline New York (L’Oréal), ses tutos font fureur auprès des jeunes filles. L’Oréal travaille au total avec une cinquantaine d’influenceuses comme EnjoyPhoenix. Sanaa El Mahalli, 28 ans, connue sous le pseudonyme de Sananas, collabore ainsi à la création d’un gel douche Dop, donnant son avis sur son packaging, son parfum, etc. Les deux jeunes femmes vivent – et sans doute très bien – de leur activité, comme une poignée d’autres influenceurs stars des enfants, qui œuvrent dans des registres parfois très différents. Citons notamment Squeezie, David Lafarge Pokémon, Amixem ou bien encore Natoo, Norman et Cyprien. (@LExpress).

#Ville

► Comment créer une ville numérique pour tous ? La « smart city » ne profite-t-elle qu’aux plus riches ? Cette question était au cœur d’un événement organisé par Le Monde jeudi 17 mai à Lyon, à l’occasion de la remise des prix européens Le Monde Smart Cities. Les villes qui s’attachent à corriger les inégalités « sont celles qui ont une meilleure résilience sociale et écologique », observe Patricia Crifo, directrice du programme Smart Cities and Urban Policies à Polytechnique. « La ville numérique, c’est une question d’infrastructures, de technologies, mais c’est surtout une question d’éducation, d’accompagnement à l’appropriation de ce nouvel environnement », relève Oriane Ledroit, directrice des programmes à l’Agence du numérique. Le numérique ne peut être une finalité, « il doit être au service des politiques publiques. Et, pour cela, il faut d’abord familiariser les personnes les plus en rupture avec le numérique », insiste David Kimelfeld, président de la métropole de Lyon. Pour Antoine Picon, professeur à Harvard et à l’Ecole nationale des ponts et chaussées, la ville numérique peut aussi être plus inclusive « en révélant, en donnant à voir les inégalités », jusque-là occultées. (@LeMondefr).

#Transport

► Naissance de liO, le nouveau service régional des transports. Dans le prolongement d’une évolution législative qui a fait d’elle, en 2002, l’autorité organisatrice des transports ferroviaires régionaux, puis en 2017, l’autorité compétente en matière de transports scolaires et interurbains, la Région a dévoilé, le 24 mai, un nouveau service public régional des transports baptisé « lignes intermodales d’Occitanie » : liO. « Notre région connaît une forte démographie, et déjà une saturation sur ses axes ferroviaires. A ces deux enjeux s’ajoute la nécessité de sortir du tout-voiture. Nous devions donc mettre en place un service public permettant de relier efficacement les habitants d’Occitanie », commente la présidente Carole Delga. (@ObjectifLR).

#Entreprise

► Dix nouvelles promesses de la French Tech. La troisième édition du salon VivaTech, organisé conjointement par le groupe Les échos et Publicis, qui vient d’ouvrir à Paris, doit accueillir plus de 80 000 visiteurs, quelque 8 000 start-up et près de 1 500 investisseurs. De quoi conforter sur le radar des capitaux-risqueurs du monde entier la place de Paris, où chaque mois émergent de nouveaux talents. En voici dix que nous trouvons particulièrement inspirants. (@LesEchos).

► Startups : les mesures phares du plan Mahjoubi. Le temps des « grandes annonces » est révolu. Pour Mounir Mahjoubi, venu à VivaTech présenter ses « Actions startups 2018 », place désormais « à la dentelle ». « La France est mature au sujet des startups, les écosystèmes sectoriels sont déjà formés.  Désormais, les entrepreneurs ont besoin qu’on aille vraiment dans le détail pour faire sauter les verrous spécifiques qui les freinent », explique le secrétaire d’Etat au Numérique. Ces verrous, petites et grandes contrariétés du quotidien entrepreneurial, ont été identifiés au cours d’un « tour de France des startups », qui s’est tenu de novembre à février par Mounir Mahjoubi et ses équipes. Quinze ateliers ont été organisés avec des entrepreneurs, par secteurs (EdTech, FinTech et AssurTech, AgriTech, SocialTech, FoodTech, HealthTech, robotique…). (@latribune).

#Energie

► Le Mexique mise sur le solaire pour l’énergie propre. A distance, on dirait un océan au milieu du désert. Il ne s’agit pourtant pas d’un mirage mais du plus grand parc solaire du continent américain, situé dans l’État de Coahuila au nord du Mexique. Les 2,3 millions de panneaux sont disposés par rangées sur le sable et suivent la trajectoire du soleil du lever du jour jusqu’à la nuit, comme des tournesols. Ils couvrent une surface équivalente à 2.200 terrains de football. Au niveau mondial, seuls des projets en Chine et en Inde le dépassent actuellement par leur taille. (@Sciences_Avenir).8

#Cryptomonnaie

► La justice américaine enquête sur des manipulations sur le bitcoin. Le ministère de la Justice américain vient d’ouvrir une enquête criminelle sur les  manipulations de cours du bitcoin et des autres cryptodevises sur les plates-formes. En effet, très peu de Bourses du bitcoin se sont enregistrées auprès des régulateurs des marchés américains comme la Securities and Exchange Commission (SEC). De quoi en faire le  paradis des escrocs. Les cours sur la plate-forme MtGox, qui avait connu une faillite retentissante, avaient été manipulés. Ce coup de semonce des autorités a suscité un recul de 2,3 % du cours du bitcoin, à 7.324 dollars. L’enquête porte sur des pratiques illégales, connues de longue date sur les marchés telles le « spoofing »,consistant à inonder le marché de faux ordres qui seront ensuite très vite annulés, afin de créer des mouvements artificiels. (@LesEchos).

#InteliigenceArtificielle

► Montréal, cerveau de l’intelligence artificielle. Il y a des enthousiasmes qui ne trompent pas. Quand on demande à Cédric Villani ou à Yann LeCun s’ils seraient prêts à nous parler de Yoshua Bengio, la réponse est aussi rapide que positive. Et tous deux trouvent le temps de vanter les mérites du patron du plus grand laboratoire d’intelligence artificielle (IA) de Montréal. « Bengio est l’un des rares chercheurs en IA qui ont réussi à se frayer un chemin jusqu’au grand public, décrit le mathématicien et député LREM, qui a rendu fin mars son rapport sur la stratégie française en la matière. Il est resté extrêmement simple, accessible et disponible, alors qu’il a réussi à incarner l’intelligence artificielle pour le Québec et pour le Canada. » Yann LeCun, le patron de FAIR (Facebook Artificial Intelligence Research), qui connaît Bengio depuis la fin des années 1980, renchérit : « Yoshua est à la fois un chercheur et un organisateur, qui a choisi de ne pas privilégier un industriel mais de rassembler les universitaires, les pouvoirs publics et les entreprises. Sans lui, la communauté de l’IA à Montréal n’existerait tout simplement pas. » (@LesEchos).

#Design

► Le design émotionnel : pensé par des humains pour les humains. Par Pascale Ginguené, Directrice du développement de Gobelins, l’école de l’image. Qu’entend-on au juste par « design » ? Assurément, ce n’est pas de l’art ! En anglais, design signifie conception au sens large, discipline mêlant innovation technique et technologique, production, utilisabilité (aptitude à l’utilisation) et esthétisme… Comme l’a si bien résumé Steve Jobs en 2003 : « Design is not just what it looks like and feels like. Design is how it works… » Et les produits développés par Apple en ont été les meilleurs exemples. Mais que seraient ces innovations, ces nouveaux produits ou services sans utilisateurs, sans clients prêts à les acheter et les utiliser ? Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Cinéma

► Netflix pèse désormais plus lourd que Disney. Un ex-loueur de DVD par correspondance vient de mettre dans les cordes l’une des principales majors d’Hollywood. Depuis ce jeudi, Netflix devance désormais Disney à la bourse de Wall Street. En cours de séance, la capitalisation boursière du géant de la vidéo en ligne a atteint 152,5 milliards de dollars tandis que celle de la firme de Burbank s’élevait à 151,9 milliards de dollars. Le titre Netflix a atteint un sommet historique à 351,5 dollars. Certes, Netflix gagne d’une courte tête. Mais cette victoire s’avère néanmoins hautement symbolique tant elle illustre la montée en puissance des services de vidéo en ligne au détriment des acteurs traditionnels. Déjà mercredi, le leader de la vidéo par abonnement a dépassé le câblo-opérateur Comcast, valorisé autour de 145 milliards de dollars. Et cela fait longtemps qu’il a coiffé au poteau les vénérables Time Warner, valorisée 75 milliards de dollars et Twenty Century Fox, qui pèse 71,5 milliards de dollars. (@Figaro_Economie).