La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#StreetArt
► Virée spectaculaire à Grenoble, une ville folle de street art. Le saviez-vous ? Grenoble est l’une des villes les plus spectaculaires de France en matière de street art. Surprenant, mais pas illogique : les murs, ici, ont une histoire, puisque le chef-lieu de l’Isère est la capitale du béton. C’est là que Joseph Vicat a inventé le ciment, là où l’architecte Auguste Perret a bâti la première tour en béton armé, là où l’industrie française de ce matériau siège encore. Colorer ces grands murs pour en faire les supports d’une puissante esthétique et faire de Grenoble une place forte du street art en Europe : un projet fou, rêve éveillé depuis quinze ans de Jérôme Catz. Ancien snowboarder professionnel, il s’est investi dès la fin de sa carrière dans sa deuxième passion après la glisse : l’art urbain. Il a ouvert en 2003 un centre d’art baptisé Space Junk à Grenoble, sa ville de naissance, et a depuis enchaîné les projets de bon goût, jusqu’à se lancer dans l’organisation, depuis 2015, du Grenoble Street Art Fest. Une manifestation annuelle, qui invite la fine fleur de l’art urbain mondial à peindre les murs de la ville, constituant au fil des éditions un musée à ciel ouvert d’une richesse inouïe : plus de 80 murs sont désormais visibles toute l’année. (@telerama). Légende image : A Fontaine, dans la banlieue proche de Grenoble, l’œuvre en trompe-l’œil de Seth. Andrea Berlese Photography.
#PlateForme
► Balancetonsite.com, une plateforme pour signaler les contenus dangereux pour les enfants. Images pornographiques, jeux addictifs, harcèlement : face à la prolifération sur internet des contenus « inappropriés » et « dangereux pour les enfants », l’association Ennocence lance, mercredi 30 mai, Balancetonsite.com, « une plateforme de signalement » en ligne, à destination notamment des parents. Internet, en particulier les sites de streaming et de téléchargement illégaux, via des publicités et bannières envahissantes, exposent les enfants à « tous types de contenus : images et vidéos pornographiques, jeux addictifs, invitation à un chat, escroquerie, fishing, harcèlement », déplore l’association. (@franceinfo).
#RéalitéVirtuelle
► Les start-up de la réalité virtuelle s’imposent dans les lieux historiques. Faire vivre l’histoire aux visiteurs comme s’ils y étaient, grâce à la réalité virtuelle et augmentée. L’ambition paraissait folle il y a dix ans, elle est aujourd’hui concrète. Dans de multiples endroits, notamment des châteaux mais aussi des musées, la réalité virtuelle est passée du stade expérimental à celui d’attraction. « Il y a une vraie demande de la part du public », explique Laurent Lefebvre, PDG et cofondateur de Rendr, qui fournit un service aux villes pour valoriser leur patrimoine en 3D. « La réalité virtuelle a le pouvoir de produire une image et de mettre le visiteur dedans », sourit Pierre Croizet, directeur exécutif de Charles 5. (@EchosExecutives).
#Entreprise
► Les startups françaises ont-elles la cote auprès des fonds étrangers ? Les startups françaises semblent avoir définitivement la cote auprès des fonds étrangers, et ce n’est pas prêt de s’arrêter. D’après une étude compilant les données de CFNews, Chausson Finance rapporte ainsi une explosion des deals impliquant des fonds internationaux et des jeunes pousse hexagonales : avec plus de 80 participations sur l’année 2016-2017, ces derniers ont en effet été multiplié par 4 en 5 ans, et représentent aujourd’hui près d’un deal par semaine !
Sur la même période, Chausson Finance constate également un attrait grandissant pour les séries A et B : la part de ces ticket dans les investissements totaux est passée de 60 à 80%. Sans surprise, ce sont les VCs britanniques et nord-américains qui dominent très largement ce classementavec un total de 80 participations dans des startups français à eux seuls pour l’année 2016-1017. Cela dit, l’étude de note une légère hausse des prises de participation allemandes, qui représentent aujourd’hui près de 13% des deals (contre à peine 7% ces dernières années). (@bymaddyness).
► La France est-elle le pays qui crée le plus de start-up en Europe ? La France est le pays qui crée le plus de start-up en Europe. Vrai ou Faux ? Elle est en tout cas la première en Europe (d’après les statistiques dont on dispose et qui sont incomplètes), en nombre de « tours d’amorçage », c’est à dire en nombre de start-ups qui lèvent leurs premiers fonds. Sauf que ! En agitant ces chiffres, on ne dévoile qu’une partie du tableau. Car le nombre ne fait pas la qualité. Or si l’on crée beaucoup de start-up, la plupart ne survivront pas, et celles qui réussissent restent loin d’être des fers de lance : la France ne compte que 3 licornes (ces entreprises valorisées plus d’un milliard de dollars). La Grande-Bretagne, elle, en recense 22, et la Suède ou l’Allemagne sept chacune. Un autre classement est assez parlant : sur les 1.000 start-up les plus dynamiques en Europe recensées par le Financial Times, 200 sont françaises (c’est une très belle performance), mais elles sont sous-dimensionnées par rapport aux autres. Leur chiffre d’affaire atteint 8,4 millions en moyenne, contre 14 millions pour les start-ups allemandes, et plus de 44 millions pour les Britanniques. Même les stars-espagnoles font mieux (12 millions). Nos entreprises font « start », mais pas « up » : elles n’arrivent pas à changer de dimensions. (@europe1).
#Sante
► L’intelligence artificielle à l’essai dans les hôpitaux de Lyon. Les Hospices civils de Lyon, qui gèrent les hôpitaux de l’agglomération, et le géant américain de l’informatique Microsoft, ont annoncé ce jeudi avoir noué un partenariat autour de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle trouve de multiples applications dans la santé et les hôpitaux de Lyon comptent bien s’en servir dès à présent, ont annoncé ses représentants en marge du salon Paris Healthcare Week , qui se tient actuellement Porte de Versailles. Les Hospices Civils de Lyon (HCL), qui gèrent les hôpitaux dans l’agglomération du Rhône, ont annoncé jeudi 30 mai 2018 avoir noué un partenariat avec Microsoft pour développer l’usage de l’IA. Le budget n’a pas été précisé et il s’agit pour le moment de tester des outils dans une dizaine de services sur les 250 que comptent les HCL. La firme américaine mettra à disposition de l’institution publique sa puissance de calcul via son cloud, Azure , ainsi qu’une aide à l’élaboration des algorithmes. (@LesEchos).
#OpenData
► Issy-les-Moulineaux joue la transparence financière grâce à l’Open Data. Ancienne friche industrielle et porte d’entrée de la capitale française par le sud-ouest, Issy-les-Moulineaux à su se transformer, sous l’impulsion d’un maire visionnaire, André Santini (UDI), pour devenir une cité d’avant-garde où tout est mis en œuvre pour faciliter les relations entre la collectivités et les habitants. Cela fait plus de vingt ans que cette ville, partie de loin, a su construire, brique par brique, un écosystème dans lequel le numérique tient un place prépondérante, permettant aux entreprises de bénéficier de tous les avantages en matière d’accès aux services digitaux et aux habitants de vivre pleinement leur ville de manière pratique, utile et conviviale. (@villeintelmag).
#Data
► RGPD : quel impact pour les collectivités ? Le règlement communautaire sur la protection des données en date du 27 avril 2016 (RGPD) est entré en vigueur le 25 mai 2018. Ce règlement renforce les obligations pesant sur les collectivités territoriales en matière de transparence dans le stockage et la gestion de leurs données et de respect du droit des usagers. La CNIL s’est prononcé sur ce règlement (https://www.cnil.fr/fr/RGPD-quel-impact-pour-les-collectivites-territoriales), indiquant que les collectivités seront amenées à tenir un registre de leurs activités de traitement, à encadrer les opérations de sous-traitance, à formaliser des politiques de confidentialité des données et des procédures relatives à la gestion des demandes d’exercice des droits par les particuliers, à adhérer à des codes de conduite ou encore à certifier des traitements… En vue de piloter la nouvelles gouvernance induite par ces prescriptions, les collectivités territoriales auront donc l’obligation, à compter du 25 mai 2018, de désigner en leur sein un délégué à la protection des données. (@Villes_Internet).
#IntelligenceArtificielle
► Sortir du mythe pour servir le progrès. Par Jean-Gabriel Ganascia et Gaël Giraud. Depuis la fin du XXe siècle, l’intelligence artificielle (IA) participe à la révolution numérique, qui a transformé le monde dans lequel nous vivons. L’ambition prométhéenne de cette discipline scientifique, née il y a un peu plus de soixante ans, est de modéliser, par des ordinateurs, l’ensemble des facultés intellectuelles. Elle aurait pu s’avérer vaine, tant il est évident que l’intelligence humaine ne saurait se réduire à une série d’opérations logiques – le seul type d’ « intelligence » accessible à une machine. Mais la mise en oeuvre des techniques qu’elle a contribué à développer, qui recourt à une forte puissance de calcul, révolutionne notre rapport aux données. Lire la suite sur le site @LesEchos.
#Journalisme
► Après le retour d’entre les morts, les questions. Coup de théâtre, mercredi 30 mai : le journaliste russe Arkadi Babtchenko, que l’on croyait mort après une tentative d’assasinat, s’est présenté devant les caméras, révélant ainsi avoir participé à la mise en scène de son assassinat. La raison officielle ? Déjouer une tentative de meurtre commanditée par Moscou. Un scénario rocambolesque critiqué notamment par l’ONG Reporters sans frontières (RSF). @franceinfo vous explique pourquoi cette mise en scène pose question. Comment le journaliste russe Arkadi Babtchenko a accepté de mettre en scène sa mort. A lire aussi : « Ce qui est choquant, c’est le show » Le spécialiste des médias François Jost décrypte les principaux enjeux du « faux assassinat » du journaliste ukrainien Arkadi Babtchenko. (@LExpress).
#Télévision
► Non, la télé du futur ce n’est pas Netflix ! Par Nils Aziosmanoff, Président du Cube – Centre de création numérique. Au même titre que ni Airbnb, ni Uber ne sont le futur de l’hôtellerie et du taxi, le futur de la télévision ne se dessine pas autour de plateformes de streaming ou de réseaux sociaux, si personnalisés et « intelligents » soient-ils. La télévision du futur sera ce que l’irruption du cinéma a été il y a plus d’un siècle dans nos imaginaires : rien de moins qu’une nouvelle façon de représenter et de raconter le réel. Ceux qui à ses débuts ne voyaient dans « l’image en mouvement » que du « théâtre filmé » ont été balayés à la fois de l’histoire du théâtre et de celle du cinéma. Ils ne percevaient pas la fabuleuse portée de ce nouveau medium né à la croisée des arts, des sciences et des technologies, qui allait avec des visionnaires comme Georges Méliès rendre possible les « voyages vers l’impossible » tels que son Voyage dans la Lune. Lire la suite sur le site de @metamedia.