23 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 23 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

x► Quand l’innovation nous protège de la pollution. L’Homme doit désormais faire face à son plus gros défi : la pollution terrestre. Il peut néanmoins compter sur des alliés de taille que sont le Big Data et l’intelligence artificielle. L’analyse de données massives permet en effet d’optimiser les processus industriels, d’amener à des changements de comportements et donc de réduire les émissions polluantes associées. De nombreuses expériences ont été menées en ce sens face à la pollution atmosphérique, aquatique et sonore : elles sont concluantes et suggèrent une variété de scénarios durables. Le site de @LesClesDeDemain vous propose d’en découvrir une sélection. Légende image : La pollution plastique dans le problème environnemental de l’océan. Les tortues peuvent manger des sacs en plastique en les confondant avec des méduses. Photo de  Richard Carey.

#Pollution

► Copenhague, Amsterdam, Oslo. Voilà le trio de tête du premier classement de treize capitales européennes dans le domaine de la mobilité et de la pollution de l’air. Il a été  réalisé par Greenpeace et publié mardi 22 mai. Paris se classe à la 7place. « Paris est toujours asphyxiée par la pollution de l’air car ses rues sont encore trop encombrées par les voitures », juge Sarah Fayolle de Greenpeace France. (@LeMondefr).

#Ville

► Port-Villes : connecter le monde. A l’occasion de la 16e conférence mondiale des villes et des ports, qui se tiendra au Québec (Canada) du 11 au 14 juin 2018 (http://citiesandports2018.aivp.org/fr/), la Tribune publie une série d’articles sur ce thème. Aujourd’hui, l’objectif de chaque Port-Ville est d’augmenter les échanges et de favoriser les opportunités commerciales et sociétales mais le Port-Ville durable est celui qui est en mesure d’offrir des services à n’importe lequel de ses membres. Par Barbara Fluegge, fondatrice de Digitizing Ecosystems, Suisse. (@latribune).

#Education

► Education dans les banlieues : #viensvoirmontaf, l’association qui veut « éviter les ‘stages kebab’ ». Virginie Salmen, spécialiste éducation d’Europe 1 a cofondé une association, #viensvoirmontaf, qui permet aux collégiens de troisième de faire les stages qui les intéressent. Elle explique dans un interview sur le site d’@europe1 que « Ceux qui ne trouvent pas de stage sont récupérés par la mairie pour coller des enveloppes ». Nous avons « voulu leur éviter le fameux ‘stage kebab’ : le stage au restaurant d’en bas ». Ainsi  La journaliste invitée d’Europe 1 ajoute que « dans le collège à Romainville dans lequel on a démarré notre action, on a remarqué que les élèves sont en stage dans les commerces entre leur école et leur domicile », révèle la journaliste avant d’ajouter que « C’est très difficile de trouver un stage, donc on leur a offert un réseau, ça va de très grandes entreprises à des cabinets d’avocats, d’architectes, mais aussi une sommelière du chocolat (spécialiste des grands crus de chocolat, ndlr) ou encore un bruiteur du cinéma, les offres sont très diverses ».

#Transport

► Des transports en commun gratuits, tout le temps, et sur l’ensemble du territoire. Dès le 1er juillet, l’Estonie deviendra le premier pays au monde à réaliser cet exploit. Une initiative possible grâce à l’investissement de 13 millions d’euros supplémentaires dans le budget du ministère des Transports. Il s’agit d’inciter les Estoniens à abandonner leur voiture et à sortir davantage de chez eux. (@WeDemain).

► Ils sont de retour à Paris après six mois de suspension. Les Sea Bubbles, sorte de taxis qui volent au-dessus de l’eau, ont procédé à de nouveaux essais le 20 mai sur la Seine (voir la vidéo sur le compte de @F3Paris). Les Sea Bubbles sont des engins à propulsion électrique qui se déplacent grâce à leurs « foils » (sorte d’arcs en fibre de verre immergés qui grâce à la vitesse maintiennent le bateau hors de l’eau). Ils donnent ainsi l’impression de voler à environ 50 cm au-dessus des vagues. Ils ne produisent ni bruit, ni vague et ni rejet de carbone. C’est aussi l’occasion de lancer les précommandes. Les vingt premiers modèles seront vendus 140 000 euros l’unité. Les premiers modèles seront livrés à l’été 2019.

► Qualité de l’air, data et interopérabilité : trois enjeux de la mobilité. La transformation numérique des territoires, avec la multitude de services – existants ou à créer – que cela suppose, passe par la captation et l’analyse de données. Fournies par la communauté concernée, les citoyens ou les entreprises, ces informations permettent d’alerter (et de proposer des solutions alternatives) en cas de problème dans les transports, sur les routes ou sur les réseaux (électricité, eau), et autorisent la création de services collaboratifs mis à jour en temps réel (cartes, pollution, trafic, loisirs…). La collecte d’informations peut aussi faciliter la prise de décision des acteurs locaux en ce qui concerne l’éclairage public, la vidéosurveillance, le stationnement, les péages, la gestion des déchets… (@LesEchos).

#Entreprise

► Transformation numérique et IA : deux révolutions à ne pas rater pour les entreprises. Par Cécile Dejoux. Enjeu majeur du futur du travail, l’acculturation des collaborateurs aux transformations numériques est une première étape essentielle pour mener à bien l’intégration des systèmes d’intelligence artificielle, nouvel axe de productivité pour l’entreprise. Lors d’une conférence organisée pour Wemanity par l’agence Rumeur Publique en avril 2018, il nous a été demandé de faire état de nos recherches sur les facteurs de succès de la transformation des entreprises. Voici les constats présentés ici résultent de plusieurs recherches-action et learning expédition, notamment en Asie ou au Consumer Electronic Show de Las Vegas. Quel que soient leur taille, leur secteur d’activité ou leur modèle économique (privé ou public), les entreprises sont contraintes d’initier une transformation numérique pour innover et rester concurrentielles. Lire la suite sur le site de @FR_Conversation.

#Emploi

► IBM annonce la création de 1800 emplois en France. Enfin une bonne nouvelle pour l’emploi chez IBM en France. Dans le cadre du sommet Tech For Good organisé par l’Élysée avec de grands acteurs du secteur des technologies, IBM annonce la création de 1.800 emplois en France au cours des deux prochaines années. Ces emplois concernent les domaines de pointe tels que l’Intelligence artificielle (IA), la blockchain, le cloud et l’Internet des objets. « Le président de la République française, Emmanuel Macron fait le pari majeur que l’IA va transformer chaque métier, chaque profession et chaque industrie. Chez IBM, nous partageons cette conviction et en voyons chaque jour des preuves, Watson ( IA d’IBM, ndlr) ayant un impact exponentiel ici en France et dans le monde entier. C’est pourquoi nous créons 1.800 emplois en France afin de répondre à la demande croissante de nos clients dans le domaine de l’IA », a déclaré Ginni Rometty, PDG d’IBM. (@FigaroTech).

#Urbanisme

► En Polynésie française, le projet fou d’une île libertarienne. Notre époque est frustrante pour ceux qui ont une âme de pionnier ou d’explorateur. La planète a livré tous ses secrets. Il y en a qui pense que l’océan devient une nouvelle frontière. C’est l’utopie du Seasteading Institute, un organisme californien d’inspiration libertarienne qui entend « réinventer la civilisation avec des villes flottantes ». Blue Frontiers, la société créée par le Seasteading Institute, pose les jalons de sa première cité… dans les eaux territoriales françaises! Ce serait la 119e île, artificielle et flottante celle-là, de Polynésie française. Une plateforme pilote de 7500 m2, l’équivalent d’un terrain de foot, reliée à la terre et qui accueillerait 200 à 300 personnes dont un quart de Polynésiens, autant de «seasteaders», résidents permanents ou occasionnels, entrepreneurs et chercheurs. (@Figaro_Economie). Légendei mage : Les îles artificielles (ici, vue d’artiste) sont censées être autonomes en énergie et gérer elles-mêmes leur circuit d’eau. Crédits photo : BlueFrontiers.

#IntelligenceArtificielle

► « Mon inquiétude, c’est que l’humain devienne de plus en plus stupide ». L’implant est, dit-il, de la taille d’un grain de riz, pèse un moins de deux grammes et est destiné à être inséré dans des zones du cortex. Voilà ce sur quoi planche Newton Howard, professeur de neurosciences computationnelles et de neurochirurgie à Oxford, et directeur du MIT Synthetic Intelligence Lab. Dans quel but ? Mieux traiter la maladie de Parkinson, la dépression, ou la maladie d’Alzheimer, dans un premier temps. Mais le scientifique voit au-delà, et compte s’adresser à tous, en promettant des améliorations cognitives dont, il en est persuadé, chacun de nous aura besoin. Déclin cognitif, quête du siège de la conscience, choix de la France pour implanter sa société ni2o, « mode » des neurosciences, projet Neuralink d’Elon Musk… On a discuté avec le scientifique en amont de son intervention au festival FUTUR.E.S, qui se tiendra du 21 ou 23 juin à Paris, à la grande Halle de la Villette. (@usbeketrica).