13 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 13 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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► « Dans dix ans, les taxis volants seront présents dans de nombreuses villes ». Quatre passagers, une vitesse comprise entre 240 et 320 kilomètres par heure, des « vertiports » capables de gérer plusieurs centaines de décollages et d’atterrissages par heure. Mardi 8 mai, en ouverture d’une conférence organisée à Los Angeles (Californie), Uber a apporté davantage de détails sur son projet de taxis volants, à mi-chemin entre des hélicoptères et des drones. Et réaffirmé son objectif : lancer un service commercial en 2023. Interview avec Eric Allison, le responsable de la division Uber Elevate. (@JeromeMarinSF). Credit photo: Uber.

► Smart cities – Et si les bus devenaient plus qu’un moyen de transport ? Ruter, la compagnie de transport en commun d’Oslo, prévoit de faire d’une pierre deux coups. Elle n’ambitionne pas seulement de construire un système informatique plus efficace et plus flexible pour l’exploitation de ses bus, mais veut également fournir à la capitale norvégienne des données pour de nouvelles applications et de nouveaux services pour la ville intelligente. Les smart cities ont besoin de beaucoup de données pour la planification, la prise de décision et la conception de nouveaux services. Les véhicules de transport en commun sont partout dans la ville. Il est donc logique de les utiliser pour fournir des données en temps réel pour ces applications.  (@zdnetfr).

#Ville

► Pour mieux construire, les villes passent (lentement) à la maquette 3D. Pour mieux gérer leurs territoires, les collectivités ont besoin de prendre de la hauteur. En France de nombreuses villes de tailles variées, comme Lyon, Brest, Paris ou Cannes, et même des régions comme l’Ile-de-France ont développé des modélisations 3D de leur territoire ou sont en train de le faire. A travers ces projets, les collectivités ne cherchent pas à offrir une version publique de Google Maps en 3D, mais à se doter d’outils dans la planification urbaine, la gestion des flux, la réponse aux appels d’offre ou encore la gestion de risques. Pour s’y mettre, une ville doit d’abord disposer d’une cartographie aérienne de son territoire. Et bien souvent, elle n’existe pas.  C’est par exemple le cas à Paris, qui est en train de développer sa maquette et table sur une livraison en 2019, explique Jean-Philippe Clément, chief data officier de la Mairie de Paris. « Entre mai et août, des avions vont survoler la ville sous plusieurs angles avec un plafond de vol très bas, entre 400 et 600 mètres, car nous avons besoin d’une granularité jamais acquise à Paris. » (@journaldunet).

#Energie

► Plus de dix millions d’emploi grâce aux énergies renouvelables dans le monde. L’énergie propre, qui représente plus de 18% du bouquet énergétique mondial, employait 10,3 millions de personnes fin 2017, y compris les grandes centrales hydroélectriques, en hausse de 5,3% par rapport à l’année précédente, a précisé l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) dans une étude annuelle sur les énergies renouvelables et l’emploi. Chine, Brésil, Etats-Unis, Inde, Allemagne et Japon sont en tête par rapport au reste du monde avec 70% des emplois du secteur, selon le rapport. (@Sciences_Avenir).

► Union Européenne : 30% d’électricité renouvelable en 2017. Deux think tanks, le britannique Sandbag et l’allemand Agora Energiewende, ont publié le 30 janvier une étude, baptisée « Le secteur de l’électricité en 2017 dans l’Union Européenn », en compilant les données publiques des différents pays de l’Union. Les « nouveaux renouvelables », comme cités dans l’étude, ont dépassé la production du charbon (houille et lignite). La production de ces nouveaux renouvelables, que représentent la production d’électricité par le vent, le soleil et la biomasse a atteint 12% durant l’année 2017. Ainsi, depuis 2010, leur part dans la production d’électricité européenne a plus que doublé. Pour autant, les émissions de CO2 du secteur européen de l’électricité sont restées stables en 2017, à 1 019 millions de tonnes. Trois facteurs expliquent ce phénomène. Le premier est que la production d’hydroélectricité a fortement diminué au cours de l’année 2017. En cause ? Des précipitations et des chutes de neige particulièrement faibles. Ce qui explique que malgré l’essor spectaculaire des « nouveaux renouvelables », la part de l’électricité renouvelable est passée de 29,8% à 30% entre 2016 et 2017 dans l’UE. (@Réseau Durable).

#Agroalimentaire

► C’est qui le patron ?! découvrez la marque au succès fulgurant qui secoue l’agroalimentaire. En un an ce sont plus de 50 millions de litres de lait labellisés « C’est qui le patron ?! » qui se sont écoulés. La marque compte aujourd’hui une dizaine de nouveaux produits (oeufs, beurre, jus de pomme, steaks…) qui respectent le cahier des charges établi par les consommateurs sociétaires de La marque du consommateur. Leur dernier coup de force en date ? Obtenir que les briques de lait responsables du distributeur Monoprix respectent également ce cahier des charges strict, qui garantit une rémunération juste pour les producteurs. Face à la montée en puissance des consommateurs-citoyens, la marque qui restaure une dose d’équilibre et de justice sociale dans la grande distribution serait-elle en train de faire des émules ? (@LADN_EU).

#Ecole

► L’éducation nationale met « en stand-by » les sorties scolaires chez Apple et Microsoft. Fini les sorties scolaires dans les magasins Apple, la « classe immersive » de Microsoft et toute autre visite ou atelier proposé aux élèves par les géants du Web ? La polémique sur les réseaux sociaux a en tout cas suffisamment enflé, depuis un mois, pour que le ministère de l’éducation campe sur une ligne de fermeté. Les sorties scolaires de ce type sont « en stand-by », faisait-on savoir au cabinet de Jean-Michel Blanquer, mercredi 9 mai, en expliquant avoir mandaté les directions académiques du numérique « pour regarder, sortie par sortie, ce qui s’y passe, et faire la part entre l’intérêt pédagogique des activités proposées et la pression commerciale à laquelle les enfants peuvent être exposés ». (@LeMondefr).

#LiensVagabonds

► La guerre des télés contre Netflix est déclarée. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : TVs contre Netflix : Interdiction à Cannes, alliances en Europe et aux Etats-Unis, partenariats avec la Chine – la guerre contre Netflix, et son budget fiction de 8 milliards de Dollars, est déclarée. Avec 9,5 millions de ménages abonnés à au moins un service de SVoD, les TVs britanniques cherchent des solutions pour contrer ensemble Netflix et Amazon. La BBC renforce par ailleurs sa collaboration avec le géant chinois Tencent, après le succès de la série Blue Planet l’année dernière. Au Canada, Radio-Canada signe des partenariats avec une série de médias pour ajouter plus de 700 heures de contenu à la plateforme ICI Tou.tv dans le but de contrer les productions de Netflix en français. De leur côté, France Télévisions, la Rai (Italie) et la ZDF (Allemagne) viennent de lancer L’Alliance pour mutualiser leurs moyens et proposer des fictions « de plus grande envergure ». Plus tôt dans l’année, les cinq TVs nordiques s’étaient déjà associées dans le « Nordic 12 ». Pendant ce temps, Netflix se dote d’un centre de recherche.

#JeuVideo

► De jeunes codeuses afghanes créent un jeu vidéo pour dénoncer le trafic d’opium. Fight Against Opium est un jeu vidéo créé par de jeunes codeuses afghanes. Il ressemble à première vue à n’importe quel autre jeu de plateforme mais son but final est original : le personnage doit remplacer des plants de pavot par des bulbes de safran. Le message politique est clair : il s’agit de dénoncer la production d’opium dans le pays. L’Afghanistan produit en effet 90 % de l’opium mondial et cette production représente 63 % de son PIB. On y compterait par ailleurs 4,6 millions de toxicomanes. En plus de Fight Against Opium, les jeunes codeuses ont produit une vingtaine d’autres jeux disponibles sur téléphone portable. Elles apprennent à programmer grâce à Code to Inspire, une association œuvrant pour une meilleure employabilité des jeunes Afghanes. Selon l’ONG Save the Children, le pays est classé 121e dans le monde en matière de « droits des filles ». (@lemondefr).

#Transhumanisme

► Comment le transhumanisme concurrence les religions. Ça devait arriver. Après des millénaires d’entente tranquille sur le marché de l’immortalité, les trois principaux monothéismes voient débarquer un concurrent laïc, voire païen, bien décidé à leur piquer des parts avec une offre révolutionnaire. Portés par une propagande entretenue à grand renfort de conférences Ted, de slideshows et d’innovations techno-médicales prometteuses, les transhumanistes jouent des coudes pour doubler les traditionnels opérateurs de la foi. Attendu que ce secteur, contrairement aux télécoms, ne prévoit pas de gendarme pour le réguler, la lutte sera féroce. (@usbeketrica).

#MediaSocial

► Pourquoi la déconnexion est la nouvelle lubie de la Silicon Valley. Dans son vaste plan de conquête du monde, le bien-être est un secteur auquel Google ne s’était pas encore attaqué. L‘entreprise a présenté le 8 mai une variété d’outils censés améliorer la vie numérique lors de sa grande conférence annuelle. L’aide à la déconnexion est affichée comme l’un des nouveaux chevaux de bataille du géant du web: désormais, un tableau de bord permettra aux utilisateurs d’Android P de surveiller le temps passé sur chaque application mais aussi de voir combien de fois le téléphone est déverrouillé, combien de notifications il reçoit… et de réguler cette sollicitation frénétique du smartphone. Google reprend ainsi une fonctionnalité de productivité bien connue des accros: les bloqueurs d’applications, qui empêchent l’accès à un service particulièrement addictif durant un temps déterminé au préalable. «Notre équipe a entendu tellement d’histoires de personnes cherchant à trouver le bon équilibre avec la technologie», a déclaré Sameer Samat, vice-président de Google chargé d’Android et Google Play. Des fonctionnalités de contrôle seront également introduites sur Youtube afin que les utilisateurs puissent réguler leur consommation. Ils pourront ainsi programmer des «respirations personnalisées» pour les encourager à quitter leurs claviers. (@FigaroTech).

12 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 12 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xEntreprendre à la campagne : quelques pistes pour créer sa startup au vert. Ouvrir un cabinet d’architecture mobile dans le Finistère, gérer un site d’information sur les jeux vidéo dans le Cantal ou monter une conciergerie en Loire, ça vous fait rêver ? D’après l’Agence France Entrepreneur, près d’un tiers des nouvelles entreprises voient le jour en milieu rural et cela concerne tous les secteurs d’activités : le tourisme, le numérique, l’économie circulaire… Quitter la ville pour la campagne, oui, mais pour aller où ? La plate-forme Laou peut vous aider à faire le bon choix. Le service gratuit commence par un diagnostic sur ses envies et attentes. En retour, l’équipe de Laou établit une shortlist de 3 propositions de territoires pour créer, installer et développer son entreprise ET être heureux. Autre option : parcourir les allées des salons… (@EchosExecutives). Légende image : Se mettre au vert, faire tomber la pression, gagner en qualité de vie… toutes ses raisons vous incitent à créer votre startup à la campagne. Mutinerie .

#Commerce

► Villages : les nouveaux commerces. Au cœur de la campagne de la Loire, un village de 1 800 habitants a trouvé la recette pour faire vivre son centre : une conciergerie rurale. Ce commerce propose des services d’épicerie, de relai poste ou de pressing et a changé la vie des habitants depuis deux ans. La poste a fermé, seuls une boulangerie et un institut de beauté sont restés ouverts. La conciergerie multiplie les services pour éviter aux habitants de faire de nombreux kilomètres. Deux fois par semaine, le gérant accueille un cordonnier et lui donne les chaussures à réparer. Pas question de concurrencer les rares commerces du village. Pour ce service, la conciergerie prélève une commission de 10%. Pour les autres produits de l’épicerie, le prix est comparable à celui des grandes surfaces. Des producteurs locaux fournissent la conciergerie ; certains ont même baissé les prix de vente, car ils sont séduits par le produit. À 20 km plus loin, un village est à l’agonie, les commerces ont fermé, mais une conciergerie ouvrira dans quelques semaines. Pour être sûre d’être rentable, la gérante espère développer des partenariats avec les banques, les assureurs ou EDF. (@franceinfo).

► Nouveau : un service de conciergerie en zone rurale lancé à Champdieu. La Concierge RIT, à mi-chemin entre la conciergerie et le multiservice rural, a été officiellement lancée ce week-end, à Champdieu, petite commune du Forez, près de Montbrison. Objectif : faire vivre le village. Une start-up lyonnaise est à l’origine de cette initiative.  Publié le 22/02/2016 par @F3Rhone_Alpes

#Transport

Google : un nouvel accident implique une voiture autonome (mais elle n’y est pour rien). Récemment, Waymo clamait fièrement que ses véhicules autonomes auraient évité l’accident mortel impliquant Uber. De toute évidence, l’un d’entre eux n’a rien pu faire quand il s’agissait d’éviter une voiture arrivant de face à toute vitesse. L’accident s’est produit vendredi à Chandler, dans l’Arizona, et, fort heureusement, n’a tué personne. Selon une vidéo publiée par la filiale de Google, la voiture autonome roulait tranquillement avec vue dégagée quand un véhicule l’a percuté violemment sur son flan gauche. Ledit véhicule, une Honda, a quitté précipitamment sa voie pour éviter une collision avec une autre voiture. (@Numerama). A lire : Voiture autonome Waymo : pourquoi voir à travers les flocons de neige est une vraie avancée.

#Energie

Le président du Costa Rica souhaite l’abandon des énergies fossiles dans son pays. Carlos Alvarado, le nouveau président du Costa Rica, se montre ambitieux pour son pays. Lors de sa prise de fonction, le 8 mai 2018, il s’est engagé à réduire l’empreinte carbone de son économie et à mettre fin à l’utilisation des énergies fossiles dans son pays, mettant celui-ci aux avant-postes de l’accord international de Paris sur le climat. D’ici la conférence mondiale sur le changement climatique de 2020, le Costa Rica doit devenir un « laboratoire mondial de la décarbonisation ». Pour atténuer les effets du réchauffement, les 195 pays signataires de l’Accord de Paris fin 2015 ont estimé qu’il fallait limiter la hausse des températures mondiales à moins de 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle. « C’est la grande tâche de notre génération et le Costa Rica doit figurer parmi les premiers pays à y arriver, si ce n’est le premier » a-t-il ajouté. Le défi est important, le Costa Rica importe la totalité du charbon et des produits pétroliers qui représentent la majeure partie de sa consommation d’énergie. Sa production énergétique, essentiellement à base d’énergie renouvelable ne couvre qu’environ la moitié des besoins du pays. (@Sciences_Aveniré).

#Santé

► Grâce à une appli, les allergiques peuvent anticiper les pics de pollen. Ce week-end, il vaut mieux être à Lille qu’à Bordeaux si l’on est allergique aux pollens. Pour le savoir, pas besoin d’avoir une boule de cristal ou un nez à toute épreuve. Un simple téléphone portable peut donner accès aux prévisions de pollen, ville par ville, sur les trois prochains jours, à tous ceux qui ont une inflammation des muqueuses au printemps. L’application Météo Pollen, lancée il y a moins d’un mois par la start-up toulousaine Weather Force en partenariat avec le Centre européen de Météorologie, permet de leur donner les niveaux de concentration mais aussi la qualité de l’air. (@20minutes).

#Blockchain

David Marcus, le « Monsieur blockchain » de Facebook. Mark Zuckerberg ne veut pas laisser filer le train de la révolution blockchain, et compte sur une valeur sûre de la Silicon Valley pour y parvenir. Lors de ses résolutions pour l’année 2018, le PDG de Facebook avait confié son intérêt pour les devises virtuelles et la blockchain et s’était demandé comment son groupe pourrait les intégrer un jour à ses services. Cinq mois plus tard, le réseau social aux 2,2 milliards d’amis passe aux actes. Alors qu’il se réorganise au lendemain du scandale « Cambridge Analytica », le groupe de Menlo Park a décidé de créer une nouvelle division consacrée à la blockchain, confiée à David Marcus. Peu connu en Europe, cet ingénieur et entrepreneur dans l’âme affiche pourtant un CV impressionnant. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

À I/O, l’IA imite l’humain. Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. La séquence n’est pas passé inaperçue. Au cours de la keynote d’ouverture de la conférence Google I/O, Sundar Pichai, PDG de Google, a présenté une démo qui semblait tout droit sortie d’un film de science-fiction. On y voyait un utilisateur demander à Google Assistant de prendre une réservation pour lui. Mais au lieu de passer par un service de réservation en ligne, l’agent virtuel appelait directement le restaurant en se faisant passer pour un humain, imitant ses intonations et hésitations. Sundar Pichai indiquait que cette nouvelle plateforme nommée « Duplex » s’appuyait sur les technologies les plus avancées de Google en matière d’Intelligence Artificielle et était testée en conditions réelles. Si aucune date de lancement n’a été fournie, cette démo a déclenché de nombreuses réactions notamment chez les sceptiques de l’I.A. Est-il « éthique » pour une machine d’appeler un humain sans s’identifier comme un robot ? Certains télé-marketeurs appellent bien leurs prospects avec une annonce préenregistrée simulant l’appel d’un vrai conseiller. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#MediaSocial

► Comment les réseaux sociaux peuvent foutre une vie en l’air. Dans « La Honte ! », le journaliste gallois Jon Ronson parle de la cruauté des réseaux sociaux et de leur pouvoir destructeur. L’auteur des « Chèvres du Pentagone », adapté au cinéma avec George Clooney, et coscénariste de «Okja», est sur Twitter depuis décembre 2008. Il a tweeté 57.700 fois, donc on peut dire qu’il s’y connaît. Et il en a vu, des horreurs, sur ce réseau social. A commencer par un plagiat de son identité, via un spambot automatique nourri de ses données pour reformuler des tweets. C’est en confrontant les créateurs de cet alter ego qu’il s’est intéressé à l’humiliation. En postant sur YouTube son interrogatoire de ces trois universitaires, Jon Ronson a fini par les faire plier. Puis a eu une épiphanie : « Nous étions au commencement d’une grande renaissance de l’humiliation publique. […] Quand nous jetions l’opprobre sur quelqu’un, nous utilisions un outil excessivement puissant. Il était coercitif, sans frontières, et gagnait en vitesse et en influence. Les hiérarchies étaient nivelées. Les masses réduites au silence trouvaient une voix. C’était comme si la justice était démocratisée. » (@BibliObs).

#Sciences

► L’ADN, la machine à remonter le temps. Sous Napoléon Ier, les savants pensaient que l’humanité ne connaîtrait jamais son passé, que l’on imaginait très court, comme l’enseignait la Genèse. Aujourd’hui, le séquençage de l’ADN nous renseigne sur l’origine de la vie et l’histoire de l’homme. En 2003, les professeurs Jean-Michel Claverie et Didier Raoult ont séquencé plusieurs virus géants qui possèdent des milliers de gènes inconnus. Leur analyse a ouvert une fenêtre sur l’apparition de la vie sur terre avant même Luca (Last Universal Common Ancestor), l’ancêtre commun à tous les êtres sur Terre, de la bactérie à l’homme, qui vivait il y a plus de 2 milliards d’années. Il est également possible de séquencer les chromosomes des espèces disparues. (@LExpress).

#Armée

La CIA veut remplacer ses agents secrets par des intelligences artificielles. Énormes volumes de données à traiter, surveillance numérique, reconnaissance faciale… Le monde de l’espionnage semble de plus en plus adapté aux intelligences artificielles et de moins en moins propice aux êtres humains. La CIA a confirmé cette tendance en annonçant vouloir confier de plus en plus de missions aux machines. Planet, newsletter spécialisée dans les révolutions tech & business, revient sur les enjeux et les perspectives d’une nouvelle ère de l’espionnage dominée par les IA. (@usbeketrica).

11 Mai

Régions.news #328 – Edition du vendredi 11 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. : A l’entrée du village de Fournaudin (Yonne), un panneau indique que la commune est privée d’Internet. Crédit photo : Emmanuel Gougeon / Sens Agence. À lire : Le gouvernement lance une mission sur le rôle du numérique pour développer la campagne.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Depuis les années 80, le développement des supermarchés en bordure des villes a entraîné la fermeture en série des magasins alimentaires de proximité, conduisant à une désertification des centres-villes. Depuis quelques années, le phénomène s’inverse. Les citadins utilisent moins leur voiture et expriment de nouveaux besoins de proximité. Ainsi la grande distribution réinvestit les centres-villes. Mais avec la transformation digitale les usages de consommation ont changé. « le magasin n’est pas mort », analyse Catherine Barba dans son ouvrage éponyme. « Le magasin prolonge le digital et le digital enrichit le réel, l’un ne remplace pas l’autre, l’un ne va plus sans l’autre », écrit-elle. À lire : Comment l’alliance Amazon-Monoprix peut rebattre les cartes dans la bataille du e-commerce alimentaire.

 ► Comment la RATP s’est emparée de WeChat pour accueillir les touristes chinois. En mars 2018, l’a messagerie instantanée chinoise WeChat a atteint le nombre symbolique d’un milliard de comptes ouverts dans le monde. Dans certaines gares et stations des transports franciliens on peut voir des QR Code (code-barres en deux dimensions) destinés aux usagers de WeChat. La RATP a choisi ainsi de créer un compte sur l’application, afin de s’adresser aux touristes chinois en visite dans la région d’Ile-de-France.

#Viva-Cités [Rubrique sur la cité digitale et résiliente]

► Valérie Peugeot, membre de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et présidente de l’association citoyenne Vecam, crée en 1995, alerte sur les difficultés liées à la dématérialisation des services urbains et appelle à une politique publique volontaire pour former des citoyens, de façon à ne pas laisser les plates-formes dicter leur loi. Elle explique que « pour le moment, la smart city dessine une ville à plusieurs vitesses, car elle est souvent construite à partir d’une vision techno-déterministe : on se pose la question du numérique avant de réfléchir à une politique des problématiques urbaines. Il faudrait faire l’inverse. D’abord penser aux discontinuités territoriales entre le centre et les banlieues, à la transition écologique, aux populations fragiles… Et ensuite se demander quel rôle peut jouer le numérique pour favoriser une ville inclusive. ». À lire aussi : Les forces vives des « smart cities » et Entretien avec Nicolas Douay, maitre de conférence et auteur de « L’urbanisme à l’heure du numérique », paru en 2018.

Légende image. Centrale solaire Gemasolar, en Andalousie, la première à associer une tour de réception solaire et une technologie de transfert d’énergie par stockage de la chaleur dans du sel fondu Photo : AFP

#Energie

► Face au réchauffement climatique, des groupes d’usagers s’organisent pour s’engager dans la transition énergétique. C’est le cas de CoWatt, une entreprise citoyenne implantée en région des Pays-de-la-Loire, dont la mission principale est d’aider les usagers à devenir producteurs de leur énergie. Créée en 2017 à Nantes, cette société veut mettre en contact ceux qui souhaitent installer des panneaux solaires sur leur toiture mais n’en ont pas les moyens et ceux qui ont de l’argent de côté et veulent l’investir dans l’énergie renouvelable.

► Samedi 5 mai, des rassemblements de collectifs opposés au compteur Linky se sont tenus à Autrans (Isère), Pontivy (Morbihan), Epinal (Vosges) ou encore Bordeaux. Le compteur Linky, dit « communiquant », transmet quotidiennement au fournisseur d’électricité le détail de votre consommation. L’objectif est d’atteindre une meilleure gestion du réseau électrique et la facturation sur la consommation réelle plutôt que sur une estimation. Les usagers craignent une augmentation de leur facture, mais aussi pour leur santé, estimant que les fréquences émises par le compteur sont dangereuses pour la santé. Enedis s’en défend.

► Revue de liens : La transition énergétique combinée au numérique favorise la micro-production énergétique et l’émergence de nouveaux services ; – Vers la gratuité de l’énergie solaire qui favoriserait l’adoption du photovoltaïque mutualisé.

#Information

► Les éditeurs affinent les stratégies éditoriales de leurs… newsletters. Des années que l’on prédit la mort de l’email. Et des années qu’il résiste, encore et toujours, au point de faire figure aujourd’hui de vétéran dans un univers numérique habitué à voir les innovations fleurir… et faner tout aussi rapidement. Loin de décliner, l’email se porte en fait plutôt très bien. Une santé au beau fixe qui n’a pas échappé aux médias, prompts à investir tous les canaux disponibles pour atteindre leur public. C’est ainsi que la newsletter, format historique du web s’il en est, affiche aujourd’hui une forme insolente qui fait le pied de nez aux « vidéos à la Brut » qui ont affolé le petit monde des médias… pour devenir, en moins de deux ans, déjà ultra-galvaudées. Quel est donc le secret de la longévité de la bonne vieille « lettre d’information » ? Lire la suite sur le site de @metamedia

#Santé

► Aujourd’hui en France, la non-prise de médicament coûte environ deux milliards d’euros à la Sécurité sociale. Aux Etats-Unis, le cachet connecté, puce minuscule insérée dans un médicament, est désormais sur le marché. Cette nouveauté est présentée comme la solution pour un suivi en temps réel du traitement grâce à la pilule-puce et à un patch-capteur placé sur le ventre du patient. Une crainte, que les sociétés d’assurance obligent un jour leurs clients à être surveillés pour une meilleure rentabilité des coûts.

#LiensVagabonds publiés par le Métamedia.

► Twitter met le paquet sur la vidéo live. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le temps passé sur les médias Internet va dépasser la TV cette année ; – L’IA peut-elle prédire le succès d’un film ou d’une série ? ; – Etude : les millennials accusent les babyboomers d’avoir ruinés l’économie ; – La fin de la vie privée ; – Des entreprises chinoises surveillent désormais les ondes cérébrales et les émotions de leurs employés.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 11 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Education

x► Écrans et éducation, c’est compliquéC’est un marronnier qui fonctionne systématiquement: vos enfants risquent un grand danger avec les tablettes, les ordinateurs et les smartphones; les écrans les font courir à leur perte; cette génération va exploser en vol. Alimenter l’inquiétude, la culpabilité et l’angoisse éducative a toujours été un ressort efficace pour toucher le large public des parents. Pointer les dangers de l’époque pour les enfants est un vieux filon éditorial: vous pouvez très bien remplacer «écrans» par «sucre», «télévision» ou «rock’n’roll», suivant le moment et le lieu. Il ne s’agit pas de tout relativiser: nourrir son enfant de sucreries et/ou passer sa vie devant la télévision n’est sûrement pas une bonne idée. Mais les critiques et les avertissements sont si excessifs que l’on peut questionner leur bien-fondé, leur efficacité et leur bonne foi. (@slatefr). Légende imageHypnotisé | Ludovic Toinel via Unsplash License by

#Transport

► Le gouvernement veut autoriser les taxis amateurs dans les campagnes. Pour lutter contre les « déserts de mobilité », ces zones où la voiture individuelle est l’unique solution de déplacement, le gouvernement s’apprête à autoriser des conducteurs amateurs à transporter des clients contre rémunération, une activité que la loi réserve aujourd’hui aux chauffeurs professionnels, les taxis et les VTC. La mesure est à l’étude depuis la fin des Assises de la mobilité en décembre 2017. Selon nos informations, elle a été présentée jeudi dernier aux organisations du secteur lors d’une réunion au ministère. Dans le cadre de la future Loi d’orientation sur les mobilités (LOM),  qui doit passer au parlement à l’automne , l’objectif est de « donner la possibilité aux collectivités territoriales […] d’autoriser le transport de personnes effectué à titre onéreux par des conducteurs non professionnels », indique le document présenté. En clair, de légaliser le fait pour un particulier de jouer ponctuellement les taxis amateurs, et d’être payé pour cela par les clients. (@LesEchos).

#Agriculture

► Les serres connectées de l’alsacien Myfood sont en phase d’industrialisation. amener la production alimentaire chez soi, même quand on pas de jardin et ainsi nourrir une famille de quatre personnes durant toute l’année, c’est le but des serres connectées imaginées et fabriquées par trois entrepreneurs installés à Molsheim. Des ingénieurs et pros du marketing nouvelle génération qui ont uni leur compétences et leur imagination pour lancer le concept des serres connectées. « Nous voulions avoir un impact positif sur notre société c’est pour celaque nous voulions créer notre propre entreprise » nous dit Mickaël Gandecki, co-fondateur de la société Myfood. Alors que cent serres ont déjà été vendues dans sept pays chez des citoyens pionniers,les trois entrepreneurs sont passés à la vitesse supérieure en lançant l’industrialisation des serres. (@F3Alsace ).

#Banque

► La startup Lita.co lève 2,2 millions pour devenir « une banque privée solidaire » Donner du sens à son épargne, soutenir l’économie sociale et solidaire ou la transition énergétique, vers un modèle de développement plus durable : toutes ces thématiques sont dans l’air du temps. Fondée en 2014, la startup parisienne de financement participatif Lita.co (pour « Live Impact Trust Act », initialement « 1001pact ») veut répondre à ces aspirations avec l’ambition de « devenir la première plateforme d’épargne durable de France et d’Europe. » La jeune pousse vient de réaliser sa deuxième levée de fonds, d’un montant de 2,2 millions d’euros, auprès de fonds et sociétés de gestion spécialistes de l’investissement à impact (Phitrust, Inco Investissement et Aviva Impact Investing France), ainsi que de business angels, notamment les entrepreneurs Gilles Chetelat (StickyAds) et Yannis Yahiaoui (Adotmob). La Fintech, qui emploie une vingtaine de personnes, à Paris, en Belgique et en Italie, avait levé 700.000 euros lors d’un premier tour de table en mai 2016.  « Nous voulons être une banque privée solidaire », nous explique Eva Sadoun, la cofondatrice. « Nous proposons aux particuliers et aux professionnels d’accompagner des « startups for good » ou des entreprises et associations plus matures de l’économie sociale et solidaire, d’investir dans l’immobilier durable, les énergies renouvelables ou, depuis peu, l’agriculture durable ». (@latribune).

#Paiement

► Paylib veut devenir le couteau suisse du paiement en France. C’est une nouvelle fonctionnalité sur laquelle Paylib fonde beaucoup d’espoir. Après dix-huit mois de chantier informatique, les six banques partenaires du consortium à l’origine de la solution de paiement mobile vont permettre à son 1,3 million d’utilisateurs de faire  des transferts d’argent entre eux . BNP Paribas a lancé dès mercredi dernier pour ses clients ce service baptisé « Paylib entre amis » tandis que Crédit Mutuel Arkéa, BPCE, Société Générale, Crédit Agricole et La Banque Postale suivront dans les prochaines semaines. (@LesEchos).#Economie

► Les géants du Web chinois main dans la main pour défendre les valeurs du Parti. Le régime de Pékin n’est jamais à court d’idées quand il s’agit d’étendre son contrôle sur Internet et de diffuser les valeurs du « socialisme aux caractéristiques chinoises ». Dernière initiative en date, la création d’une fédération chinoise des sociétés de l’Internet. Regroupant pas moins de 300 organisations et entreprises du secteur, selon l’agence de presse officielle Xinhua, elle incitera les sociétés Internet à « nettoyer » le cyberespace et « à protéger la sécurité et la souveraineté du pays sur Internet », indique un article du « Global Times », le quotidien du Parti communiste chinois (PCC). Supervisée par la puissante administration du cyberespace, en charge de la censure de la Toile, cette fédération fournira des orientations politiques à ses membres, les aidera à protéger leurs intérêts et favorisera le développement du Parti dans l’industrie, peut-on lire encore. Robin Li, Jack Ma et Pony Ma, les illustres patrons des « BAT », Baidu, Alibaba et Tecent, ces mastodontes chinois du Web, ont tous trois été nommés vice-présidents de la Fédération. (@LesEchos).

#Data

► RGPD : on vous explique ce que le reboot de la législation sur les données personnelles va changer. Après quarante ans de bons et loyaux services, la loi informatique et libertés va prendre sa retraite. A compter du vendredi 25 mai, ce texte adopté en janvier 1978 pour protéger les Français des potentielles dérives du fichage, qui s’est développé en même temps que l’informatique, va disparaître. Son remplaçant est un texte européen qui uniformise les règles en vigueur dans les 28 pays membres de l’UE. Son nom : le règlement général sur la protection des données personnelles, ou RGPD pour les intimes. Ce règlement va entrer en vigueur dans un contexte devenu électrique, avec l’utilisation indue des données personnelles de millions d’utilisateurs de Facebook par Cambridge Analytica, une société liée à la campagne de Donald Trump. Et il a été construit autour d’un principe majeur : son contenu s’appliquera à toute entreprise qui manipule des informations concernant des résidents européens, y compris si celle-ci est basée hors de l’UE. Le RGPD pourra-t-il pour autant mieux protéger les données du demi-milliard d’habitants que compte l’Union européenne ? Voici en tout cas ce qu’il devrait changer pour vous. (@franceinfo).

#Audiovisuel

► Consommation vidéo : « Chérie, j’ai imité les gosses » La télévision traditionnelle n’échappera pas à une profonde refonte de son modèle. Les jeunes considèrent le poste du salon comme une relique surannée du monde d’avant. Et si les seniors s’y accrochent encore, la génération qui suit est en train de muter radicalement. Il n’y a pas si longtemps, les patrons de chaînes se berçaient encore de douces illusions. Le jeune, pensaient-ils, n’est rien de plus qu’un vieux téléspectateur qui s’ignore. Une fois mis dans le droit chemin de la routine, il se pliera lui aussi au sacro-saint rythme du métro-boulot-télé-dodo. Bref, il fera comme ses propres parents avant lui. Mais la révolution du streaming a balayé définitivement ce fol espoir. Libéré du carcan de la grille des programmes, le téléspectateur a pris goût à la liberté de visionner ce qu’il veut, quand il en a envie. Qu’il soit jeune ou plus âgé. La 12e édition du Digital Media Trends Survey de Deloitte met clairement en évidence ce phénomène. (@Figaro_Economie).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle de Google se fait passer pour un humain au téléphone et provoque des angoisses. « Bonjour, je voudrais prendre rendez-vous pour une coupe de cheveux pour femmes… » La conversation entre l’ordinateur et l’employée du salon de coiffure est bluffante. À l’autre bout du fil, l’humaine ne soupçonne pas qu’elle parle à un robot. Avec la dernière version de son assistant vocal, présentée lors de sa conférence annuelle des développeurs en Californie (I/O 2018), Google démontre comment un humain peut interagir avec une machine en parlant normalement. Et laisse entrevoir un futur où les logiciels (les siens, de préférence) passeront des coups de fil à notre place. Les possibilités semblent immenses : gagner du temps, réserver à l’étranger quand on ne parle pas la langue ou quand on est malentendant…, mais cette nouveauté pose des questions notamment éthiques. (@LeHuffPost). A lire aussi : Quand Google veut imiter les humains (@latribune).

► Pourquoi le rapport Villani manque sa cible. Tribune de Frédéric Prost, chercheur à l’université de Grenoble. L’intelligence artificielle est de nouveau au centre de toutes les expectatives. Après l’immense espoir des années 70, avorté notamment faute de moyens techniques, aujourd’hui, la conjonction de la puissance de calcul, la capacité de récupérer et de conserver les données font qu’une étape qualitative semble franchie. Que ce soit pour le meilleur (la victoire décisive et surprenante d’Alpha Go contre les meilleurs joueurs humains de go) comme pour le pire (les accidents de véhicules autonomes), il n’est pas un jour qui se passe sans que les IA ne fassent la une des médias. Surfant sur cette vague médiatique, le gouvernement a donné la mission à Cédric Villani de faire un rapport sur le sujet. Lire la suite sur le site de @LePoint.

#Cinema

► Comment l’intelligence artificielle se (la) raconte depuis « 2001, l’Odyssée de l’espace ». Tout le monde connaît l’histoire de HAL 9000, le supercalculateur tueur de « 2001, l’Odyssée de l’espace », film culte de Stanley Kubrick dont le cinquantième anniversaire sera célébré ce 12 mai 2018 lors du 71e Festival de Cannes. Curieuse coïncidence du calendrier, la société IBM, partenaire à l’époque de Kubrick, vient de dévoiler le projet CIMON (Crew Interactive Mobile Companion), le premier robot animé par une IA destiné à rejoindre la Station Spatiale Internationale (ISS)… Ce double évènement nous propulse dans un débat sur les risques induits par le développement d’une superintelligence qui pourrait supprimer massivement des emplois et pire encore, rayer l’espèce humaine de la surface de la planète. Dès lors se pose la question de l’évaluation d’une telle menace. (@MashableFR).

10 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 10 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

xAgeekulteurs : le smartphone est dans le préUn drone qui survole un champ de blé, des capteurs qui sonnent l’heure de la récolte, des robots qui désherbent seuls… Ce n’est pas un monde futuriste mais l’agriculture, en 2018. Bienvenue chez les « a-geekulteurs. » Guillaume Lefort est l’un d’entre eux. A la tête d’une exploitation céréalière de 250 hectares en Seine-et-Marne, près de Nemours (77), le vice-président départemental de la Fédération Nationale du Syndicat des Exploitants Agricoles (FNSEA) se dit « passionné ». Dès le réveil, les nombreuses applications qu’il utilise l’informent, pêle-mêle, du niveau d’hydrologie, de la température de ses sols, des conditions climatiques, de l’imminence d’une récolte mais aussi, de l’heure optimale pour sortir travailler. « Je reçois les résultats sur mon portable, je n’ai même plus besoin du manuel, de toucher la terre. » Lire la suite sur le site Cent Transitions.

#Ville

► Dijon Métropole : un nouveau modèle contractuel pour la ville intelligente. La capitale bourguignonne s’illustre en matière d’innovation urbaine avec la mise en oeuvre, prévue pour la fin 2018, d’un poste de pilotage à distance des équipements urbains pour les 24 communes de la métropole. Ce centre de pilotage remplacera les six postes de contrôle actuels (PC Sécurité, PC Police municipale, Centre de supervision urbaine, PC Circulation, Allô mairie et PC Neige) – une centralisation des fonctions urbaines présentée comme inédite par le maire et président d’agglomération François Rebsamen, dans une note sur le projet OnDijon pour la fondation Jean-Jaurès. « Nous avons pensé que si nous pouvions lancer un appel d’offres intégrant l’ensemble des fonctions urbaines qui se gèrent habituellement de manière distincte, alors nous pouvions optimiser les coûts et réaliser des économies importantes. » (@localtis).

#Transport

Accident mortel en Arizona : le véhicule autonome a détecté le piéton, sans l’éviter. Une décision fatale. La voiture autonome Uber qui a renversé une femme de 49 ans en mars lors d’un essai aux Etats-Unis aurait « choisi » de ne pas éviter la collision, selon le site The Information, qui cite des sources « proches du dossier ». Les capteurs du véhicule, lancé en mode autonome à Tempe, en Arizona, ont bien détecté la piétonne, qui traversait la route en poussant un vélo, mais le logiciel d’Uber a décidé de ne pas réagir immédiatement. La femme a été emmenée à l’hôpital où elle est décédée des suites de ses blessures. Cette décision, détaille le site, est la conséquence du réglage logiciel (effectué par des humains) qui a donné à la voiture une grande « tolérance » pour ignorer ce qu’on appelle les « faux positifs », par exemple un sac en plastique qui volerait devant le véhicule et qu’il ne serait pas nécessaire d’éviter. A tel point que le système n’a pas jugé nécessaire d’éviter un être humain et un vélo. « Le réglage était trop fort, et la voiture n’a pas réagi assez vite », estime l’une des sources de The Information. (@LesEchos).

► Dessine-moi un taxi volant. Comment désengorger le trafic dans les plus grandes villes ? L’idée d’un taxi volant est, assez logiquement, l’une des pistes de recherche d’Uber. Depuis fin 2016, l’agitateur du secteur de transport des personnes cherche à s’affranchir des routes et du trafic urbain. A Los Angeles, mardi, l’entreprise américaine a ainsi dévoilé de nouveaux concepts inédits. Electriques, les engins aux lignes futuristes se situent entre l’avion et l’hélicoptère, dont ils reprennent le décollage vertical. Dans un premier temps, les vols seront assurés par un pilote, mais ils pourraient devenir automatisés à l’avenir, qu’il s’agisse de véhicules à deux ou quatre places. (@LExpress).

#Internet

► Internet, fixe, mobile et haut débit : où en est-on en Centre-Val de Loire. En France, 6 millions de personnes n’ont pas accès à un débit internet fixe de qualité, dont plusieurs milliers en Centre-Val de Loire. Peu ou pas de réseau pour téléphoner en pleine campagne mais parfois aussi en pleine ville; Des nuits entières pour télécharger un film en fonction de son lieu d’habitation… La fracture numérique est loin d’être résorbée. Mais les choses sont en train de changer, et le gouvernement nous promet le très haut débit partout en France en 2022. La facture sera d’un peu plus de 3 milliard d’Euros. Ça nous intéresse évidemment en Centre-Val de Loire pour nous installer dans le XXIème siècle. (@F3Centre).

#MediaSocial

« Wanted » : une communauté Facebook de 800 000 membres et « pas un rond ». Younes qui cherche un nom pour sa nouvelle boucherie, Hu qui voudrait des conseils sur les injections d’acide hyaluronique aux lèvres, Irina qui se plaint de son petit copain qui passe trop de temps sur le jeu vidéo Fortnite ou encore Nidhal, qui a cassé sa clé d’appartement en voulant ouvrir une bière… Tous sont venus demander de l’aide. Non pas à leur famille ou leurs amis, mais aux centaines de milliers d’inconnus que rassemble un groupe Facebook : Wanted Community Paris. Créé en 2011, ce groupe est le premier d’une longue lignée. On compte aujourd’hui sur Facebook environ quatre-vingts « Wanted » dans le monde. Consacrés à un thème comme les animaux ou les vêtements, ou à des villes comme Limoges, Abidjan, New York ou Beyrouth, ils rassemblent au total plus de 800 000 internautes. Un chiffre qui en fait l’une des communautés francophones les plus populaires de Facebook… et qui contraste avec les retombées financières du projet sur ses administrateurs, Luc Jaubert, Christian Delachet et Jérémie Ballarin. Lorsqu’on leur demande combien ils ont gagné grâce à ces groupes si populaires, ils éclatent de rire. « Le calcul est vite fait. Zéro », répond Jérémie Ballarin. En cause : une règle imposée par Facebook, qui interdit de monétiser les audiences des groupes, par exemple avec la publicité. (@Pixelsfr).

Faire gagner du temps, la nouvelle obsession de Google. Si Google a été relativement épargné par  la vague de colère contre les entreprises technologiques des derniers mois , l’entreprise n’ignore pas que les doutes s’accumulent sur les bienfaits des technologies conçues dans la Silicon Valley. Après que Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a fait du mot « responsabilité »  son nouveau mantra , Sundar Pichai, le PDG de Google, a voulu montrer qu’il intégrait également les critiques, à l’occasion de Google I/O, sa conférence pour les développeurs organisée à Mountain View (Californie). « C’est évident que la technologie peut être une force positive et améliorer la qualité de vie de milliards de personnes », a-t-il déclaré en évoquant les efforts de la société pour améliorer la détection du diabète et des maladies cardiovasculaires grâce à l’intelligence artificielle. « Mais il est tout aussi clair que nous ne pouvons pas être ingénus sur les choses que nous créons. Il y a des questions tout à fait réelles et importantes qui sont soulevées sur l’impact de la technologie et le rôle qu’elle va jouer dans nos vies », a-t-il poursuivi. (@LesEchos).

#Technologie

► « Time well spent » : quand les repentis de la Silicon Valley renforcent l’esprit de la Silicon Valley. Dans leur excellentissime article « Why Silicon Valley can’t fix itself », les journalistes et chercheurs Ben Tarnoff (@bentarnoff) et Moira Weigel (@moiragweigel) posent un regard acéré sur le pseudo-revirement éthique en cours dans la Silicon Valley. On le sait, les géants du numérique et autres monétiseurs d’attention sont désolés. Désolés pour nos cerveaux, désolés pour les fake-news, désolés pour la démocratie. Devant les sénateurs, même Mark Zuckerberg est désolé. Tellement désolés que certains d’entre eux se sont réunis en initiatives comme le « Center for Humane Technology » à San Francisco. La grande idée : «  remettre de l’humain dans la technologie », ce qui revient à dire qu’ils n’ont rien compris ni de l’homme ni de la technique, nous disent les auteurs de l’article. (@maisouvaleweb).

#Audiovisuel

► Les services publics européens de télévision s’allient contre Netflix. À l’occasion du festival Séries Mania de Lille, Takis Candilis, numéro 2 de France Télévisions, a annoncé qu’un accord avait été trouvé avec d’autres chaînes européennes (la RAI en Italie, la ZDF en Allemagne) pour coproduire ensemble des programmes. Ces trois groupes publics se sont en effet rassemblés au sein d’une structure de production commune, baptisée l’Alliance, qui devrait permettre de mutualiser les coûts de création de séries de grande envergure. Pour Takis Candilis, directeur des programmes de France TV, cette manœuvre doit permettre aux groupes télévisuels européens de rester compétitifs face à l’émergence de colosses américains tels que Netflix, tout en s’assurant que « les droits des séries créées restent contrôlés par les services publics européens », comme il l’a expliqué à nos confrères des Échos. Même son de cloche chez la RAI, où Eleonora Andreatta imagine que « des blockbusters européens concurrenceront les séries américaines« . (@lesnums).

#Téléphonie

► Google assure vouloir vous aider à vous déconnecter (grâce à votre smartphone). Vous avez dit paradoxal ? Google, régulièrement accusé de favoriser l’addiction numérique, a présenté mardi 8 mai, lors de la conférence annuelle des développeurs à Mountain View (Californie), une série de fonctionnalités destinées à aider ses utilisateurs à la déconnexion, via des outils nichés dans leur téléphone. Le patron de Google, Sundar Pichai, assure promouvoir ainsi le « bien-être numérique ». « Il y a une pression croissante (qui pousse) à répondre immédiatement » à toutes les sollicitations venues du téléphone. « Nous voulons rendre du temps aux utilisateurs », a-t-il aussi déclaré. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► Alain Connes : « Mon pavé 2018 : ne vendons pas notre âme à l’intelligence artificielle ». Il explique dans son entretien avec le journaliste de @franceinfo : « De mon point de vue on est en train de troquer le « comprendre sans avoir à faire » pour le « faire sans comprendre ». Or l’essence de l’homme c’est de comprendre et ça c’est complètement hors de portée de l’intelligence artificielle.. Ce que je dis c’est que grâce à ce développement de la machine on va finir par comprendre ce qui singularise l’intelligence humaine par rapport à la machine. Pour l’instant l’intelligence artificielle il lui manque le bon sens et surtout le génie. »

09 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 9 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

x► Réseaux sociaux et plateformes : après des années de manipulation cognitive, vers une écologie de l’attention ? Tous les repentis du digital pointent du doigt les manipulations cognitives que leur ex employeurs n’ont cessé d’utiliser et de perfectionner depuis des années, dans le but de captiver l’attention de leurs utilisateurs et de s’accaparer leur « temps de cerveau disponible ». Du reste, l’ensemble de ces techniques et pratiques constituerait aujourd’hui une nouvelle discipline scientifique, enseignée on ne peut plus officiellement dans un des laboratoires de l’université de Stanford : la CAPTOLOGIE. Le principe et l’objectif de cette nouvelle discipline, théorisée par le psychologue américain Brian J. Fogg ? Au-delà des recettes déjà connues du neuro-marketing, il s’agit d’associer l’art de la persuasion et les enseignements de la psychologie et des neuro-sciences avec les dernières avancées de l’informatique pour maintenir les niveaux d’attention et d’engagement des internautes au plus haut degré d’excitation possible : une sorte de « climax » émotionnel permanent, en quelque sorte… (@hervemonier ).

#Ville

► Pourquoi Los Angeles est la ville du futur aux Etats-Unis. Fabrice Nadjari est un entrepreneur français vivant entre Paris et Los Angeles. Je l’ai déjà reçu sur ce podcast pour un sujet tout à fait différent mais vous allez voir qu’il est particulièrement pertinent ici aussi. Je reviens avec lui sur cette ville trop méconnue en France et surtout dont on ignore l’attrait actuel pour les américains. Quand on habite (ou que l’on a habité NYC), on sait à quel point, les new-yorkais adorent leur ville d’adoption (en général) et se moquent de ceux qui ont choisi de vivre ailleurs. Mais depuis 2 ou 3 ans, pour la première fois, NYC regarde L.A. et on voit de plus en plus de personnes vivant à NYC partir de l’autre coté du pays. A un point tel qu’il est difficile d’ignorer qu’il s’agit d’une tendance et par conséquent que cela mérite de s’y intéresser. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

► Les forces vives des « smart cities ». Trondheim en Norvège, Barcelone en Espagne, Paris en France, Detroit aux États-Unis, Jaipur en Inde, Konza au Kenya… Les smart cities, qui promettent de mettre la technologie au service de l’environnement, de l’économie et de l’humain, se développent partout dans le monde. En France, ces nouvelles formes d’organisations urbaines font face à certains freins, notamment du fait du contexte réglementaire et culturel. Acteurs publics et privés sont néanmoins moteurs de cette transformation et collaborent pour atteindre la performance « globale » (environnementale, économique et sociétale) de leur ville. En partant d’une étude de cas sur Paris-Saclay, nous nous intéressons ici à ces forces vives, piliers de la construction de la smart city, et à leurs interactions. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

#CentreVille

► Commerces des centres-villes : une étude pour « éviter les bavardages ». La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), l’Eurométropole de Strasbourg et le groupement commercial du Bas-Rhin ont présenté mardi 10 avril une étude fine sur la situation des commerces dans les 33 communes de l’agglomération. Sa publication intervient quelques semaines après l’annonce d’un plan de 5 milliards d’euros sur 5 ans du Gouvernement, où Strasbourg ne figure pas contrairement à d’autres villes alsaciennes (Haguenau, Saverne, Colmar, Mulhouse et Guebwiller) comme 222 en France. L’étude consiste à croiser des données de l’Eurométropole (nombre de logements, évolution, etc.), de la CCI (ouverture et fermeture de commerces, type d’entreprises enregistrées) ou encore de l’Insee (part de CSP+ ; évolution de la population…). Au vu des résultats, les différents commanditaires les interprètent comme un satisfecit de leur actions depuis plusieurs années (le contraire aurait été étonnant). Même si « tout n’est pas parfait », la situation est « plutôt bonne, » assurent-ils. La surface commerciale a augmenté de 1,2% en cinq ans alors que la population a augmenté de 1,9% dans l’Eurométropole. Les acteurs parlent ainsi de « densité maîtrisée ».  (@rue89strasbourg).

#Commerce

► L’intelligence artificielle au coeur de l’e-commerce. Quand il s’agit d’intelligence artificielle (IA) et de données personnelles, les médias nous font sentir que nous vivons une époque frénétique. Presque simultanément, nous sommes confrontés à trois actualités importantes. D’abord, le rapport Villani, qui a précédé l’annonce du plan Macron priorisant fortement la question de l’IA en France, avec 1,5 milliard d’euros déployés jusqu’en 2022, et qui insiste fortement sur les questions d’éthique. Ensuite, l’application du nouveau règlement général sur la protection des données (RGPD) européen qui sera mis en application en mai. Enfin, l’audience de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, devant le Congrès américain à la suite de l’affaire Cambridge Analytica, entreprise qui avait exploité des données personnelles pendant la campagne politique de Donald Trump. (@EchosExecutives).

#Economie

► Avec ses 4 000 coopératives, cette région italienne ne connaît pas la crise. En juin 2017, pour ses cinquante ans, Cotabo, la plus importante coopérative de taxis d’Émilie-Romagne, s’est offert une nouvelle jeunesse. Elle s’est équipée d’une appli qui permet à ses clients d’appeler une voiture en quelques clics. « Après la crise de 2007, nous avons constaté que notre profession était en train de changer très rapidement avec l’arrivée d’Uber et de Mytaxi. Nous avons alors lancé notre appli pour tablettes et smartphones », explique Marco Benni, le directeur général de la structure. » Moyennant une cotisation de 2 000 euros, les 540 chauffeurs de taxi de Cotabo ont accès à des services d’assurance, de consultations juridiques, de lavage de voiture et d’approvisionnement en essence. « « Nous sommes plus forts ensemble que chacun dans notre coin. Cotabo a permis aux artisans taxis de rester compétitifs tout en leur donnant accès à un mode de gestion plus démocratique. Tous les membres peuvent voter et prendre part aux orientations de notre coopérative. » Lire la suite sur le site de @WeDemain.

#Data

► Qu’est-ce que le RGPD ? Le Règlement général sur la protection des données (RGPD ou GDPR, pour General data protection régulation en anglais) est le nouveau cadre européen concernant le traitement et la circulation des données à caractère personnel, ces informations sur lesquelles les entreprises s’appuient pour proposer des services et des produits. Ce texte couvre l’ensemble des résidents de l’Union européenne. Avant le RGPD existait une directive sur la protection des données personnelles qui date de 1995. Ce texte est abrogé par le RGPD. À lire les dix questions pour comprendre le nouveau règlement sur la protection des données sur le site de @Numerama.

► « On doit vous dire très clairement pourquoi est-ce qu’on collecte vos données, pour quelle finalité. On doit vous dire qui va être destinataire de ces données et qui y aura accès. Vous devez aussi savoir combien de temps on va conserver vos données. Et on doit vous dire quels sont les droits que vous avez par rapport à ces données », précise Thomas Dautieu, directeur conformité de la Cnil, la commission nationale informatique et libertés. Qu’est ce qui va changer pour les particuliers (@LeMondefr).

#DroitDAuteur

► Une proposition de loi vise plusieurs centaines de millions d’euros de droits voisins pour la presse. L’Assemblée nationale française va-t-elle bientôt faire émerger un droit voisin pour la presse payé par les plates-formes comme Google et Facebook ? C’est la grande ambition du rapporteur d’une proposition de loi en ce sens -le député Modem Patrick Mignola- qui a en tête le modèle de la licence légale payée par les radios pour la musique qu’elles passent. Alors que s’ouvrent ce mercredi les discussions en commission des Affaires culturelles et de l’éducation, l’enjeu est selon Patrick Mignola de générer « plusieurs centaines de millions de revenus supplémentaires » pour les éditeurs de presse et les agences. Le tout sans gêner la directive européenne en discussion sur le droit d’auteur dont l’article 11 se penche sur le droit voisin pour la presse, et même « avec l’objectif de la renforcer ». (@LesEchos).

#Cinema

► Martin Scorsese à propos de Netflix : « Le plus important est de continuer à faire des films ». Le Festival de Cannes 2018 a choisi, mercredi 9 mai, d’honorer un immense cinéaste. Martin Scorsese recevra le Carrosse d’or, récompense remise chaque année par la Société des réalisateurs de films. Martin Scorsese participera ensuite à une « conversation » avec des cinéastes. Il sera peut-être question de son prochain film, The Irishman, financé par Netflix. La plateforme à la demande est « persona non grata » sur la Croisette mais, pour le réalisateur américain, c’est tout simplement un nouveau monde qui permet de continuer à entendre la voix de jeunes cinéastes. « Aujourd’hui, où sont les réalisateurs ? Et les financements ?, interroge Martin Scorsese. Il faut bien que les nouvelles voix, les regards différents, soient soutenus d’une manière ou d’une autre. » (@franceinfo).

#Prospective

► Comment les Français de mai 1968 voyaient l’an 2018. « Confort, progrès, gadgets : l’équipement ménager se perfectionne d’une année à l’autre. Jusqu’où cela ira-t-il ? Pensez-vous qu’en l’an 2000, votre façon de vivre sera encore modifiée par de nouveaux progrès de la technique ? » Le 8  mars 1968. À La Défense, vient de s’ouvrir le 35e salon des Arts ménagers (avant le grand ménage de mai), et une équipe de Panorama, magazine hebdomadaire de l’ORTF, se livre au convenu micro-trottoir. Réponse de la première « ménagère » interrogée : « Pour vos volets, vous appuyez sur un bouton, ils s’ouvrent et ils se ferment. Même chose pour la télé, de loin, vous pouvez l’allumer et la fermer. De même, vous mettez un poulet à rôtir dans le four, il y a une minuterie qui l’arrête, que voulez-vous de plus ? » Lire la suite sur le site de @WeDemain.

08 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 8 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Le gouvernement lance une mission sur le rôle du numérique pour développer la campagneLa fracture numérique demeure vive entre les zones urbaines et les territoires ruraux. Le gouvernement ne l’ignore pas. Cela étant dit, s’il y a encore encore un déséquilibre important entre la ville et la campagne, la situation tend à s’améliorer grâce à l’arrivée du haut et du très haut débit. Or, l’arrivée de réseaux plus performants pourrait avoir un effet salvateur hors des agglomérations. L’exécutif entend justement obtenir des informations en la matière. Aussi a-t-il confié à deux députés, Aurélien Pradié (membre des Républicains et inscrit à la Commission des lois constitutionnelles) et Stéphane Mazars (du groupe La République en Marche et vice-président de la Commission des lois), une mission temporaire sur le rôle du numérique pour le développement des territoires ruraux. (@Numerama). Légende image : A l’entrée du village de Fournaudin (Yonne), un panneau indique que la commune est privée d’Internet. Crédit photo : Emmanuel Gougeon / Sens Agence.

► « Par définition, un désert numérique représente une « zone blanche » où la connexion aux réseaux de téléphonie est limitée, hésitante, voire inexistante, et l’accès à internet très difficile. Aujourd’hui, dans notre pays, pourtant 5e puissance économique mondiale, des centaines de zones ne disposent pas de réseau mobile et dans d’autres, envoyer un email relève de l’exploit ! En France métropolitaine, ces zones se concentrent surtout sur des territoires reculés, moins peuplés, où les financements ont fait défaut. Les professionnels du secteur préférant consacrer les investissements et les déploiements autour des grandes villes et des métropoles, privilégiant la rentabilité au profit de l’accessibilité pour tous. Pas étonnant alors que cette fracture numérique classe la France 16e au sein de l’Union européenne en termes d’accès au numérique. » Définition du désert numérique donnée par François Debray, IT Channel Business Development Manager, Eaton (@LesEchos).

► « La smart city dessine une ville à plusieurs vitesses » La « smart city » dessine une ville à plusieurs vitesses, constate Valérie Peugeot, membre de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), chercheuse à Orange et présidente de l’association Veille européenne et citoyenne sur les autoroutes de l’information et le multimédia (Vecam, crée en 1995), think tank citoyen qui met en débat les questions politiques et sociales liées au numérique. Valérie Peugeot alerte sur les difficultés liées à la dématérialisation des services urbains et appelle à une politique publique volontaire pour former des citoyens, de façon à ne pas laisser les plates-formes dicter leur loi. Elle explique que « pour le moment, la smart city dessine une ville à plusieurs vitesses, car elle est souvent construite à partir d’une vision techno-déterministe : on se pose la question du numérique avant de réfléchir à une politique des problématiques urbaines. Il faudrait faire l’inverse. D’abord penser aux discontinuités territoriales entre le centre et les banlieues, à la transition écologique, aux populations fragiles… Et ensuite se demander quel rôle peut jouer le numérique pour favoriser une ville inclusive. ».

► Entretien avec Nicolas Douay, auteur de « L’urbanisme à l’heure du numérique »  L’ouvrage « L’urbanisme à l’heure du numérique » paru en 2018 (préface d’Antoine Picon en document joint) propose une analyse des politiques et dispositifs numériques à partir desquels la pratique urbanistique se trouve aujourd’hui bouleversée. Il s’agit d’une tentative de description et de modélisation de dynamiques qui, parfois, se présentent sous la forme d’un agencement hybride. L’auteur met en tension quatre approches caractéristiques de la planification urbaine en cours d’instauration : un urbanisme algorithmique, un urbanisme ubérisé, un wiki-urbanisme, un urbanisme open-source. Dans ces deux dernières, les Communs trouvent leur actualisation dans les processus socionumériques, polycentriques (approche contributive et communicationnelle de l’aménagement urbain ; construction pluraliste voire émancipatrice, pour les citoyens, de la conception urbaine, etc.). À chaque fois, se pose la question des rapports de force et des coopérations entre les institutions publiques, le secteur privé et les habitants. (@AssoVecam).

► « Complètement Nantes » : l’occasion pour les citoyens de réinventer leur ville. Nantes,  capitale de la région des Pays-de-la-Loire s’est lancée depuis plusieurs années dans le réaménagement de son territoire. C’est aussi une ville très engagée et très avancée dans la digitalisation de ses services et de son rapport avec les citoyens par la voie du numérique. Si les élus, les entreprises, les associations et les citoyens ont su la faire évoluer pour qu’elle gagne en attractivité, se développe sur le plan économique, offre des emplois, tout en restant agréable à vivre, Nantes doit continuer à être une ville innovante. Pour Johanna Rolland, Maire (PS) de Nantes : « Aujourd’hui, nous construisons une ville dynamique et attractive, avec du logement et des emplois pour tous, mais également une ville plus verte, avec un cadre de vie préservé ». « Pour relever le défi des transitions, l’action publique seule ne suffit pas. La mobilisation des habitants est un enjeu central. Elle permet d’affirmer de plus grandes ambitions », poursuit la maire. (@villeintelmag).

#Dechets

► « Nos déchets doivent devenir des ressources ». Par Jean Hornain, directeur général de Citeo, société créée par des entreprises pour réduire l’impact environnemental des emballages et des papiers. La « smart city » est souvent appréhendée sous l’angle de la mobilité, de l’énergie ou du logement. Mais la ville intelligente de demain sera aussi celle qui gère mieux ses déchets. La quantité d’ordures générée par les citadins augmente de façon continue. Selon la Banque mondiale, elle atteindra 2,2 milliards de tonnes à horizon 2025. Aujourd’hui, un vaste mouvement en faveur d’une économie circulaire se développe à l’échelle mondiale. Dans ce modèle, nos déchets doivent devenir des ressources. Cela suppose de mieux concevoir les produits, de mieux les trier, de mieux les collecter, et de mieux les recycler. Face à ce défi, les villes doivent se réinventer, en associant tous les acteurs de la chaîne : producteurs, distributeurs, opérateurs et, bien sûr, consommateurs. Lire la suite sur le site du @lemondefr.

#Numerique

► Estonie, le géant de l’e-gouvernement. Entretien avec Urve Palo, ministre estonienne du numérique. Urve Palo, ministre Estonienne de l’information de la technologie et de l’entrepreneuriat, est interrogée par Michel Taube et Philippe Boyer sur la politique numérique de son pays. Lancé il y a vingt ans, le programme e-Estonia a permis à ce petit pays de devenir un leader mondial en matière de digitalisation. (Opinion_Inter).

#IntelligenceArtificielle

► 2.800 chercheurs en intelligence artificielle boycotteront la future revue de « Nature ». Plus de 2.800 chercheurs en intelligence artificielle (IA) ont signé une lettre dans laquelle ils annoncent qu’ils ne participeront pas au journal « Nature Machine Intelligence », que souhaite lancer la prestigieuse revue scientifique « Nature » en 2019. L’appel au boycott a été publié sur le site de l’Oregon State University, par Thomas Dietterich, professeur d’informatique dans ce même établissement et ancien rédacteur en chef de la revue « Machine Learning ». Les signataires craignent que le coût pour accéder aux articles de la nouvelle revue de « Nature » soit très élevé, alors que la communauté de chercheurs en IA est habituée à publier des travaux gratuitement ou en libre accès, que ce soit dans le « Journal of Machine Learning Research » (JMLR, créé en 2001 par des anciens du journal « Machine Learning », dont Thomas Dietterich) ou sur ArXiv.org. (@LesEchos).

# InformatiqueQuantique

► La France et l’Australie annoncent une coopération. Si la France n’identifie pas encore l’informatique quantique comme une « technologie clé », cela ne veut pas dire pour autant que ce domaine ne reçoit que du désintérêt de la part de l’Hexagone. Au contraire : même si elle n’est pas encore jugée stratégique pour la compétitivité des entreprises françaises à moyen terme, c’est-à-dire à horizon de cinq ans, cette discipline bénéficie d’une certaine attention. Preuve en est avec l’annonce, jeudi 3 mai, d’un projet de coopération entre l’Australie et la France, plus exactement entre la société australienne Silicon Quantum Computing (SQC) et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). L’idée de ce partenariat ? Monter une entreprise commune dans l’informatique quantique pour développer à terme un PC profitant de cette technologie. (@Numerama).

#Information

► Les éditeurs affinent les stratégies éditoriales de leurs… newsletters. Des années que l’on prédit la mort de l’email. Et des années qu’il résiste, encore et toujours, au point de faire figure aujourd’hui de vétéran dans un univers numérique habitué à voir les innovations fleurir… et faner tout aussi rapidement. Loin de décliner, l’email se porte en fait plutôt très bien. Une santé au beau fixe qui n’a pas échappé aux médias, prompts à investir tous les canaux disponibles pour atteindre leur public. C’est ainsi que la newsletter, format historique du web s’il en est, affiche aujourd’hui une forme insolente qui fait le pied de nez aux « vidéos à la Brut » qui ont affolé le petit monde des médias… pour devenir, en moins de deux ans, déjà ultra-galvaudées. Quel est donc le secret de la longévité de la bonne vieille « lettre d’information » ? Lire la suite sur le site de @metamedia

#Livre

► L’hypercapitalisme sera-t-il le meilleur des mondes ? Le capitalisme tel qu’il s’est développé depuis le 19e siècle a vécu, assure Alain Cotta dans son dernier ouvrage « L’hypercapitalisme mondial » (éditions Odile Jacob), métamorphosé sous l’impulsion d’une double révolution : digitale et politique. La première – objets connectés, Intelligence artificielle (IA), Big Data, réseaux… – bouleverse notre vie quotidienne, non seulement professionnelle et sociale mais aussi privée. La deuxième a favorisé sous l’impulsion de la mondialisation des échanges commerciaux la montée en puissance des économies émergentes. Tout cela a produit « deux capitalismes, l’un occidental, d’Entreprise, l’autre plus oriental, d’Etat », ce dernier accordant la préséance accordée au politique sur l’économique. Le premier, privé, représenté par les Etats-Unis, s’est imposé en à peine moins d’un siècle. Le deuxième public, représenté par la Chine, comble son retard en quelques décennies, notamment grâce à l’accès rapide aux technologies dont dispose déjà l’Occident. (@latribune).

07 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 7 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Drone

x► Des drones au secours de la Grande Muraille de Chine. La Grande Muraille de Chine n’est pas un long cordon régulier mais une série de constructions discontinues, souvent en mauvais état. Pour dresser un premier inventaire de ce patrimoine en partie englouti par la végétation, les autorités chinoises vont faire réaliser des opérations de cartographie numérique en recourant à l’outil le plus affûté pour ce genre d’exercice : le drone. Le 25 avril, la Fondation de Chine pour la conservation de l’héritage culturel et la société Intel ont signé un accord qui permettra d’ausculter plusieurs segments de cette construction édifiée entre le IIIe siècle avant notre ère et le XVIIe siècle. Envahies par les végétaux, difficiles d’accès à cause de la pente et de leur implantation dans des zones très isolées, de nombreuses portions de la Grande Muraille sont quasi impossibles à explorer avec des moyens classiques. D’où l’intérêt de réaliser des cartographies numériques en recourant à des drones dotés de caméras sophistiquées. La première étape sera la zone de Jiankou, dans les montagnes situées au nord de Pékin. (@lemondefr). Légende image : La Grande Muraille dans la région de Jinshanling, au nord de Pékin. JAKUB Halun.

#Ville

► Dijon: Quand la ville intelligente réinvente le service public. La réalisation de la ville intelligente passe aussi par une transformation « de l’intérieur », par la réinvention de ses services publics. C’est ce que prône François Rebsamen, maire de Dijon, président de Dijon Métropole (1), dans une note pour l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locale où il analyse OnDijon, une démarche inédite de métropole intelligente. Un exemple pour développer cette initiative sur tout le territoire, au service de l’intérêt général. (@upmagazine_info).

Robots, intelligence artificielle… A quoi ressemblera la ville de demain ? Docteur en épistémologie et en philosophie politique, spécialiste de l’intelligence artificielle et de l’homme augmenté, Laurence Vanin dirige la nouvelle chaire « Smart city: philosophie et éthique » créée par l’université Côte d’Azur et un groupe d’industriels tournés vers le futur. Elle explique :  “À nous de le réenchanter, de ne pas en faire un monde de machines. À nous d’apporter sagesse et éthique. La progression de l’intelligence artificielle est une émulation. Il faut que l’humain y gagne en liberté. L’idée, c’est de prendre soin de l’homme, de la psyché, de la pensée, faire des citoyens heureux. Il faut protéger le droit à la déconnexion et remettre de l’humanisme au cœur de cette révolution. Il y aura de nouveaux métiers, de nouveaux modes de vie. Mais la machine ne prendra le pas le pas sur l’homme qui pourra toujours débrancher les robots.” (@nice_matin).

#Santé

► L’innovation des médicaments connectés. Une puce minuscule insérée dans un médicament, c’est une révolution pour la médecine. Le cachet connecté est désormais sur le marché américain. La non-prise de médicament coûte deux milliards d’euros à la Sécurité sociale en France. Cette nouveauté est présentée comme la solution pour un suivi en temps réel du traitement. Le principe du médicament connecté est assez simple. Il faut installer un patch qui contient un capteur sur son ventre, pas très loin de l’estomac. Lorsqu’on avale le cachet qui contient la puce électronique, dès qu’il est ingéré il envoie un signal au patch. Ce signal est ensuite envoyé à l’ordinateur qui vous surveille. Aux États-Unis, les sociétés d’assurance obligeront-elles un jour leurs clients à être surveillés ? Des incitations financières pourraient être proposées aux bons élèves. Le médicament connecté sera pour l’instant réservé à des malades psychiatriques volontaires. Aucune étude n’existe sur les économies qu’il pourrait permettre aux systèmes de santé. (@franceinfo).

#Energie

► « Ce n’est pas un simple compteur » :pourquoi ils manifestent contre Linky. Chaînes humaines et manifestations à Autrans (Isère), Pontivy(Morbihan), Epinal (Vosges) ou encore Bordeaux : ce samedi 5 mai, des rassemblements de collectifs (chaque collectif représentant généralement une commune ou une région) opposés au compteur Linky se forment en divers coins de la France. Pourquoi ? Ces nouveaux compteurs permettent de mesurer la consommation d’électricité et de la transmettre directement au fournisseur, pour permettre une facturation plus précise sans relevé du compteur chez l’abonné. Leurs opposants ne critiquent pas que Linky ; les collectifs qui manifestent à Bordeaux résument ainsi des revendications visant plus largement les compteurs connectés en cours d’installation en France : « Nous refusons le compteur Linky pour l’électricité, Gazpar pour le gaz et Aquarius pour l’eau. Nous demandons l’abandon du programme de déploiement de ces compteurs communicants en Gironde et dans tout le pays. » (@Lobs).

#Entreprise

► Marjolaine Grondin, seule entrepreneure française sur la scène de la conférence Facebook F8. À 28 ans, Marjolaine Grondin est la première entrepreneure française a être intervenue sur la scène de la très médiatisée conférence Facebook F8, le raout annuel de la plateforme, destiné aux développeurs. Depuis quelques mois déjà, Jam, le chatbot créé par marjolaine Grondin en 2015, est dans les bonnes grâces de Facebook. Après avoir participé au programme Startup Garage du réseau social à Station F pendant 10 mois, c’est sur la scène de sa très courue conférence F8 que la jeune pousse a été mise en avant. Tout commence par un banal mail reçu il y 3 mois. « Speaker at F8 ? » stipule, en toute simplicité, l’objet de l’e-mail. La réponse ne se fait pas attendre. S’enchaînent ensuite les appels de cadrage et de préparation. Aux côtés de deux autre entrepreneurs, Marjolaine interviendra sur l’un des panels les plus courus de la conférence : « Comment faire croître son business avec Facebook ». (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle est devenue un enjeu géopolitique. C’est une véritable course aux nouvelles technologies qui prévaut actuellement. Les grandes puissances sont prêtes à investir des milliards de dollars dans l’Intelligence artificielle. Le gouvernement chinois va jusqu’à s’allier aux États-Unis afin de profiter des recherches réalisées par les Américains. La Chine a prévu au moins 7 milliards de dollars jusqu’en 2030. Un parc de recherche sera construit à Beijing et les start-up chinoises ont aussi reçu des financements assez conséquents. Le Canada et le Royaume-Uni se sont également lancés dans la course. Ces deux pays ont intensifié les investissements dans des projets IA qui touchent les secteurs privés et publics. Le Royaume-Uni pour sa part compte investir 200 millions de dollars dans l’IA et 30 millions de dollars serviront pour la construction d’incubateurs technologiques. Le gouvernement britannique se dit pour sa part prêt à financer 1 000 doctorants en intelligence artificielle. (@Fredzone).

► Non, l’intelligence artificielle ne va pas remplacer les travailleurs. Tribune de Mickael Guérin, Consultant Expérience Client, Depuis quelques années, l’intelligence artificielle (IA) fait la une des journaux, promettant soit un merveilleux nouvel âge de possibles, soit le début du monde de la machine – sans nous, bien sûr. Soyons clairs dès le début : oui, l’IA est meilleure que l’humain dans bien des domaines pris isolément : médecine, jeu de go , échecs, travail de précision… Bon, en même temps, c’est quelque chose de su et connu depuis… les débuts de la mécanisation. C’est même le principe : faire mieux, plus vite et plus sûrement une tâche que l’être humain. Et les projets se sont développés : Foxconn, fabricant taïwanais de matériel informatique, prévoyait dès 2011 le remplacement d’une partie de sa main d’oeuvre par un million de robots. En 2015, Elon Musk, patron de Tesla, faisait sortir de terre son usine ultra robotisée . Aujourd’hui, 20% des effectifs d’Amazon sont des robots. Lire la suite sur le site @LesEchos.

► Sur France Culture : pas si bête, l’intelligence artificielle. Faut-il craindre l’intelligence artificielle (IA) ? Sur France Culture, Antoine Garapon pose la question au chercheur Jean-Gabriel Ganascia, qui préside le Comité d’éthique du CNRS. Ce dernier s’applique à désacraliser les prédictions à la mode annonçant la toute-puissance de la machine sur l’humain : l’IA, dans une catastrophe salvatrice, serait destinée à nous dégager de notre gangue biologique imparfaite. Le professeur rappelle qu’il s’agit seulement d’une hypothèse. Penser notre cerveau comme un ordinateur et inversement, c’est faire erreur, rappelle-t-il : « Il n’existe pas d’autodéveloppement de la technique par elle-même. » Face aux oracles anxiogènes — astrophysiciens, ingénieurs, milliardaires —, qu’il surnomme « pompiers pyromanes », il ne rejette pas l’IA mais en prône un usage éthique. « Ni alter ego ni rivaux, les robots peuvent être nos partenaires », avance-t-il. Salvateur. (@telerama).

#Data

► La modification des pratiques et des règles par les big data en santé dans un contexte mondialisé. a collecte, le traitement et l’emploi des mégadonnées sont en train, via les techniques du numérique, de modifier les pratiques dans le domaine de la santé ainsi que leurs modalités de régulation normative. Le projet que nous menons sur ces big data, à l’Institut des Sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS), ambitionne d’analyser ces évolutions. Ces évolutions sont encouragées par une politique volontariste tant au niveau national qu’européen dans l’objectif d’améliorer les connaissances sur les maladies et les moyens de les soigner. L’Etat français défend une politique publique qui se traduit depuis 2012 par le choix de lier ce qu’il appelle les « Stratégies », Stratégie de recherche, Stratégie de santé, Stratégie des industries de santé, Stratégie numérique, Plan France médecine génomique 2025 et plus récemment Stratégie nationale en intelligence artificielle, en vue de mieux les articuler entre elles. Quant à l’Union européenne, elle a, dans son Livre vert sur la santé mobile publié en 2014, porté sa réflexion sur le développement de la santé mobile qui « contribuerait à rendre les patients […] plus responsables de leur santé à l’aide de capteurs qui détectent et communiquent les signes vitaux, et d’applications mobiles qui encouragent à respecter régime alimentaire et prescription ». (@FR_Conversation).

#MediaSocial

► Les micro-influenceurs, nouvelle poule aux oeufs d’or ? Il y a deux ans, en 2016, Youtube avait été le théâtre d’une étrange vindicte. Sur leur chaîne dédiée, sur fond de lipsticks artistiquement mis en scène, de flacons de parfums et de bouquets de pivoines, les youtubeuses EnaolF, MyPrettyCherryBeauty, Sweetdivemakeup et Marjorie ne décoléraient pas. Toutes avaient reçu un mail identique d’Octoly déclarant leur chaîne « inéligible » faute d’une audience suffisante. La plate-forme proposant des partenariats entre grandes marques de beauté (Estée Lauder, Guerlain, Dior, Make Up For Ever, Anastasia Beverly Hills…) et youtubeuses beauté avait décidé de hausser d’un cran ses exigences. Là où Octoly se contentait jusqu’ici de 500 vues sur les vidéos où ces micro-influenceuses testaient puis commentaient les produits, un millier de vues était exigé à présent. Sinon… plus question de mettre sa « free-box » de produits à leur disposition. (@LesEchos).

06 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 6 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

x► « Boulofictions » : quatre articles pour penser le futur du travail au temps des robots. Au sein du projet collaboratif Work +, développé dans le cadre de l’Université de la Pluralité, Daniel Kaplan a mené une réflexion sur le futur du travail à l’heure de la cohabitation avec les robots. Un travail que l’auteur a souhaité partager avec les lecteurs d’Usbek & Rica en lui donnant la forme d’une série de 4 articles publiés sous le titre « Boulofictions ». Petite séance de rattrapage pour celles et ceux qui auraient raté un épisode. (@usbeketrica).

#Ville

► Filière numérique : les métropoles du Grand Ouest veulent débaucher les talents parisiens. L’ambition des maires d’Angers, Brest, Nantes, Rennes et Saint-Nazaire est de réunir au sein d’un même pôle métropolitain. Ils veulent faire rayonner le Grand-Ouest. Pour cela ils sont prêts à tous les exercices pour attirer les talents sur leur territoire et notamment dans le secteur du digital dont chacun sait qu’il est porteur d’avenir sur le plan économique. Qu’il s’agisse de grandes entreprises susceptibles de créer des emplois, de jeunes pousses ou encore d’ingénieurs ou chercheurs, la conquête de l’ouest français est désormais ouverte.  A elles seules les plus grandes métropoles de ce territoire qui regroupe les régions Bretagne et Pays de la Loire, représentent 1.7 million d’habitants (sur 6,931 millions) , 875 000 emplois, 190 000 étudiants. Situé entre l’océan Atlantique et la Loire, ce territoire qui bénéficie d’un climat plutôt agréable, tous comme ses paysages et son patrimoine, est aussi doté d’un très bon réseau routier, ferroviaire et aérien, mais aussi d’un excellent réseau de télécommunication. (@villeintelmag).

#Data

► Face à Facebook et Google, cet homme veut protéger les données des Californiens. Sur le papier, cela ressemble à la fable du pot de terre contre le pot de fer. Jugez plutôt : A ma droite, la « Coalition pour protéger les jobs de Californie ». Derrière ce nom ronflant se cache une coalition de géants du high-tech (Google, AT&T, Comcast), appuyée par la Chambre de Commerce et deux lobbies de la tech. A ma gauche, Alastair Mactaggart, un entrepreneur de l’immobilier à San Francisco, qui s’est lancé dans une campagne pour faire adopter par référendum une réglementation dans la veine du règlement général sur la protection des données (RGPD) européen, protégeant les données privées des Californiens. (@LObs).

► Facebook, Google… Tous fichés. Hier, nous ne laissions nos empreintes numériques qu’en surfant sur internet avec un ordinateur. Désormais, que nous ouvrions une appli ou fassions du jogging, que nous prenions le train ou regardions la télé, nous sommes ciblés, profilés, mis à nu. En ligne ou hors ligne, une nuée de capteurs, traqueurs d’activité, enceintes connectées et caméras enregistreuses nous surveillent. Notre téléphone mobile est, bien sûr, le premier de nos mouchards. Mais c’est loin d’être le seul : du siège des toilettes au portique du métro, de la porte du réfrigérateur aux jouets des enfants, du radiateur à la voiture, tous les objets de notre quotidien deviennent « intelligents », c’est-à-dire capables de collecter et transmettre des informations. (@LObs).

#LiensVagabonds

► Twitter met le paquet sur la vidéo live. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le temps passé sur les médias Internet va dépasser la TV cette année ; – L’IA peut-elle prédire le succès d’un film ou d’une série ? ; – Etude : les millennials accusent les babyboomers d’avoir ruinés l’économie ; – La fin de la vie privée ; – Des entreprises chinoises surveillent désormais les ondes cérébrales et les émotions de leurs employés.

#IntelligenceArtificielle

► Les secteurs qui bénéficieront le plus de l’IA. McKinsey & Company évalue la création de valeur avec l’intelligence artificielle (IA) entre 3.500 et 5.800 milliards de dollars (2.850 et 4.730 milliards d’euros) par an et à travers le monde, selon son rapport « Notes From the AI Frontier, Insights From Hundred Of Use Cases » publié ce mois-ci. Le cabinet de conseil a étudié quatre cents usages différents de l’IA dans 19 types d’industrie et en a déduit que les deux secteurs qui pourraient le plus bénéficier de cette nouvelle technologie sont le marketing et la vente, ainsi que la logistique et la production. Pour le marketing et la vente, le gain serait le plus important dans le service aux clients et les recommandations d’achat. Pour la logistique et la production, les fonctions qui devraient le plus tirer profit de l’IA sont la maintenance prédictive (savoir quand une machine risque de tomber en panne) et la tarification dynamique. (@LesEchos).

► L’inventeur du Web exhorte à réguler l’intelligence artificielle. Père contrarié du World Wide Web, dont il déplore de plus en plus régulièrement les dérives, le Britannique Tim Berners-Lee a profité d’une table ronde à Lyon, jeudi 26 avril à la conférence mondiale annuelle d’Internet, pour lancer un cri du cœur à l’intention de ses grandes multinationales sur la question des données personnelles et de l’intelligence artificielle (IA), deux sujets intimement liés. « Les données personnelles ne sont pas le nouveau pétrole. Si je vous donne mes données, ce n’est pas comme du pétrole, ce n’est pas comme de l’eau, je les ai encore. Ce sont les miennes. » Son discours fait écho à une idée très répandue, selon laquelle la « data » serait l’or noir du XXIe siècle. (@pixelsfr)

05 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 5 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xLa France face à une dette écologique colossale. La France paraît en bonne voie pour sortir de la procédure de déficit excessif à Bruxelles , mais on ne peut pas en dire autant de son « déficit écologique ». Celui-ci ne cesse de se creuser d’année en année. Si le reste de l’humanité avait le même niveau de consommation de ressources naturelles que l’Hexagone, le stock que la planète peut reconstituer en un an serait épuisé dès ce samedi 5 mai. « Il faudrait l’équivalent de 2,9 planètes Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale », explique Pascal Canfin, le directeur du WWF France, qui rend public ce vendredi un  rapport coproduit par cette ONG et le Global Footprint Network, un think tank californien, sur cette autre dette française. (@LesEchos). Légende image : La France, à travers ses activités extractives, comme celle du nickel en Nouvelle-Calédonie, consomme énormément de ressources naturelles qui ne seront plus forcément disponibles pour les générations futures. – Alain Jocard/AFP.

#Ville

Smart city : pourquoi la ville ordinateur n’est pas un futur souhaitable. La ville intelligente est souvent conçue comme un réseau géant où l’individu est réduit à une simple donnée parmi d’autres et où un algorithme dicte le bien de la cité. Une vision quelque peu effrayante, mais surtout déconnectée de la réalité. Neom : la mégalopole du futur présentée en novembre 2017 par l’Arabie Saoudite est censée préfigurer la ville de demain. D’une surface de 26 500 km2 (l’équivalent de 100 fois la superficie de Marseille), elle comptera « plus de robots que d’humains », qui s’occuperont de toutes les tâches difficiles et répétitives. Les habitants occuperont des maisons « zéro émissions », se nourriront de fruits et légumes cultivés dans des serres verticales automatisées, se déplaceront via des drones volants et respireront « l’air digital » (sic) d’un internet gratuit. Ce projet démesuré fait écho à d’autres tentatives pour établir des villes autogérées. Masdar (représentée ci-dessous), à Abou Dhabi, se présente comme une écocité entièrement fondée sur le développement durable, alimentée par des transports et des énergies propres. Songdo, en Corée, est une ville « ultra connectée », truffée de caméras et de capteurs censés offrir des services numériques à chaque citoyen. A Toronto, la ville du futur imaginée par Google se veut elle une sorte de vitrine du savoir-faire de l’entreprise, qui pourra ensuite commercialiser ses différents services auprès des collectivités. Ces trois approches reposent sur une même idée : la ville vue comme une sorte d’ordinateur géant, un enchevêtrement de réseaux où chaque habitant représente un « bit » 0 ou 1. En janvier, des scientifiques européens ont même imaginé une ville entièrement auto-construite via des robots et des plantes qui suivraient instinctivement la lumière. (@bymaddyness).

#Journalisme

► Comment créer des GIFs pour illustrer vos articles. Par Kevin Beaty, journaliste visuel et designer chez Denverite . Voici un tutoriel qui vous permettra de réaliser des boucles GIFs fluides, aussi appelées cinémagraphes. Il s’agit d’une méthode en deux temps qui mobilise deux savoirs-faire distincts : la réalisation de la boucle et sa transformation en GIF. Il est important de garder cela à l’esprit tout au long du processus. Ces deux étapes sont ici accomplies à l’aide de logiciels appartenant à la suite Adobe Creative, mais n’importe quel logiciel de montage pour utilisateur averti devrait faire l’affaire pour réaliser une boucle avec cette méthode. J’utilise Photoshop pour faire le GIF car c’est l’outil le plus simple que je connaisse. Les autres logiciels d’édition de GIFs n’offrent pas autant d’options paramétrables, mais même si vous ne disposez pas de ce logiciel vous apprendrez des choses en consultant cette partie du tuto. Lire la suite sur le site @MetaMedia.

► « Projet Daphné », « Panama Papers », « Paradise Papers » : la force de frappe du journalisme en bande. « Daphne » est partout, ce 16 avril : à la une du « Guardian », du « Monde », de la « Süddeutsche Zeitung », de « la Repubblica », du « New York Times »… En piégeant, le 16 octobre dernier, la voiture de Daphne Caruana Galizia, cette journaliste maltaise qui enchaînait les révélations sur la corruption de la classe politique, ses assassins pensaient éradiquer le sujet une fois pour toutes. Mais voilà que six mois plus tard, au terme d’une opération parfaitement orchestrée, son nom a ressurgi dans le monde entier. C’est que, dans l’intervalle, une armée des ombres s’est mobilisée. Une petite cinquantaine de journalistes a plongé dans les dossiers de l’investigatrice : un maquis de courriels, des listes de passeports dont Malte fait commerce, des documents confidentiels sur le business de l’énergie, le trafic de pétrole, etc. Ils ont repris les pistes évoquées dans son blog où elle consignait, à livre ouvert, l’avancée de ses enquêtes. Certaines ne menaient nulle part, d’autres, au contraire… (@teleobs).

#MediaSocial

► 2018, la (déjà) longue année de Mark Zuckerberg. Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. « Cette année me paraît déjà longue » a admis Mark Zuckerberg lors de la keynote d’ouverture de la conférence F8 cette semaine. Et c’est vrai que l’année 2018 a déjà été très riche pour The Social Network  et ses partenaires réunis à San José cette semaine, entre changements multiples de l’algorithme du fil d’actualité, révélations sur l’accès « illicite » aux données personnelles de millions d’utilisateurs ou sur les campagnes de fake news orchestrées par de faux comptes russes. Dernier épisode en date, le départ du fondateur de WhatsApp à la suite de divergences stratégiques quelques heures avant le début de la conférence. Lire la suite sur le site @MetaMedia.

#Blockchain

► Le gouvernement de demain passera-t-il par la Blockchain ? En mars dernier, le Congrès américain a remis un rapport soulignant l’utilité que la Blockchain pouvait représenter pour les pouvoirs publics. « Les agences gouvernementales devraient, à tous les niveaux, prendre en considération et examiner les nouveaux usages de cette technologie, qui pourrait rendre le gouvernement plus efficace dans l’accomplissement de ses fonctions », lit-on ainsi dans le rapport. « La Blockchain peut rendre l’économie plus efficace et plus sûre. » Cette base de données transparente, sécurisée et décentralisée offre en effet un excellent moyen de stocker l’information et de garantir la sécurité des transactions entre plusieurs parties. De quoi la rendre très attractive pour les pouvoirs publics, dont l’un des rôles principaux est justement de générer de la confiance entre leurs administrés. Ainsi, si les monnaies virtuelles, et notamment le Bitcoin, sont regardées avec suspicion par les autorités (la Chine a même banni les ICOs, ces levées de fonds en cryptomonnaies), la Blockchain, architecture qui sous-tend ces mêmes cryptomonnaies, mais dont les possibilités vont bien au-delà, suscite au contraire une vague d’enthousiasme. (@latelier).

#Documentaire

► L’actrice glamour Hedy Lamarr était aussi l’inventrice du Wi-Fi sécurisé. C’est assez rare qu’un documentaire consacré à une star de cinéma des années 1940 se termine par des images satellite, de drones espions et de paraboles de télécommunications. C’est pourtant le cas de Hedy Lamarr: from Extase to WiFi, en salle le 6 juin 2018. Réalisé par Alexandra Dean, le film retrace le parcours de cette actrice d’origine autrichienne qui fit scandale en 1933 avec Extase, son érotisme champêtre et sa scène d’orgasme (une première), alors qu’elle a 18 ans. Mais Alexandra Dean raconte aussi l’histoire de l’inventeur, à la même époque, d’une technique de sécurisation de télécommunication sans fil, le saut de fréquence, encore utilisée aujourd’hui par les militaires mais aussi pour le Wi-Fi et le Bluetooth grand public. Seulement voilà: ces deux personnes sont en réalité une seule et même personne. (@Sciences_Avenir). A lire aussi : Hedy Lamarr, inventrice star (@franceculture) et Hedy Lamarr : de l’extase à l’arobase  (@LesEchos).