05 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 5 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sciences

xLes leçons oubliées de l’histoire des sciences. Ces derniers temps, de nombreux débats ont fait émerger le besoin d’intégrer les sciences sociales dans l’apprentissage des sciences dites « dures » (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) afin d’encourager les scientifiques à développer leur créativité, leur empathie, et leur compréhension de la nature humaine. Malheureusement, sur le terrain, toutes ces discussions n’ont rien changé. (@epochtimesfr). Crédit : Que peut-on apprendre en étudiant la vie d’Isaac Newton ? Alessandro Grussu, CC BY-SA.

#IntelligenceArtificielle

Des chatbots à Minority Report : ce que nous réserve l’IA dans les prochains mois. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Futur en Seine et Cap Digital organisaient il y a quelques jours fin un événement consacré à l’IA, grâce auquel 18 start-ups ont pu exposer leurs innovations, et livrer un aperçu des tendances robotiques et algorithmiques qui nous attendent dans les mois à venir. L’occasion de constater l’influence déjà prégnante de l’intelligence artificielle sur de nombreux domaines : l’industrie des loisirs, mais aussi la sécurité, l’éducation, le big data prédictif…Retour sur les projets les plus innovants. (@MetaMedia).

Handle, le robot à deux roues de Boston Dynamics, dévoile d’étonnantes capacités. Début février 2017, une vidéo saisie lors d’une conférence de présentation à huis clos organisée par la société nord-américaine Boston Dynamics nous faisait découvrir leur dernière création : Handle, un robot bipède monté sur roues doté d’une agilité surprenante. L’entreprise spécialisée en robotique, filiale d’Alphabet (maison-mère de Google), vient de publier cette vidéo officielle qui livre un aperçu plus précis de ce que peut faire Handle. (@futurasciences).


Handle, l’étonnant robot à deux roues par Futura-Sciences

#MediaSocial

Yellow, le Tinder des ados qui inquiète les parents. L’application « Yellow » permet d’entrer en contact avec de potentiels nouveaux amis selon un principe de match similaire à l’appli de rencontres Tinder, où chacun doit aimer le profil de l’autre. Sa particularité : être liée aux réseaux sociaux Snapchat, Instagram et Musical.ly, afin d’en extraire photos et vidéos. « Les réseaux sociaux actuels élaborent les listes d’amis sur les interactions réelles, sauf que beaucoup d’utilisateurs veulent aussi élargir le cercle et rencontrer de nouveaux amis. Du coup, ils partagent leur pseudo Snapchat ouInstagram », raconte Sacha Lazimi, cofondateur et patron de Yellow. (@OleMag).

#Presidentielle2017

Médias : ce que proposent les candidats à la présidentielle. Les cinq principaux candidats à l’élection présidentielle devaient venir présenter ce 2 mars leur vision du marché de la communication au cours des Rencontres de l’Udecam, deux mois avant le premier tour. Seul Benoît Hamon aura finalement payé de sa personne. Alexis Corbières, secrétaire général du Front de Gauche, représentait Jean-Luc Mélenchon, Mikaël Sala, secrétaire départemental du FN, Marine Le Pen et Nathalie Kosciuzko-Morizet, François Fillon. Emmanuel Macron, pas plus qu’un membre de son équipe, n’ont pu être au rendez-vous. Chacun disposait de 10 minutes pour présenter son programme et de 20 minutes pour répondre aux questions de deux journalistes. Le JDN fait le point sur leurs déclarations. (@journaldunet). A lire aussi : Présidentielle, les candidats veulent tous réformer les médias (@LExpress).

#MWC2017

Médias et Télécoms flirtent à Barcelone. Au Mobile World Congress (MWC) à Barcelone, plusieurs dirigeants de ces deux industries, médias et télécoms, se sont employés à vanter les mérites de leurs complémentarités. « D’ici dix à vingt ans, toutes les vidéos que vous regardez seront sur Internet », a prédit Reed Hasting, le patron de Netflix, pariant que les opérateurs télécoms offriraient, à l’avenir, de la « vidéo en illimité », mais probablement à une « vitesse moindre. » L’homme d’affaires américain s’est employé à mettre en exergue la suprématie de Netflix, répétant l’expression « partout dans le monde » une quinzaine de fois en une demi-heure de prise de parole. « Les agendas des médias et des télécoms sont alignés », a estimé pour sa part Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, soulignant que les télécoms faisaient « partie intégrante » de la stratégie du groupe. Il a profité du MWC pour annoncer un partenariat entre Studio+ et l’opérateur télécoms russe VimpelCom, désormais rebaptisé Veon, rendant accessible l’offre de séries pour smartphones de Vivendi en Russie, en Algérie ou encore en Ukraine. Le « telco » est dirigé par le français Jean-Yves Charlier, ex-patron de SFR, que connaît très bien Arnaud de Puyfontaine. Studio + a déjà signé avec Telecom Italia, dont Vivendi est le principal actionnaire, avec Bouygues Telecom et Orange. « On discute avec trois des quatre premiers opérateurs mobiles américains » dit Dominique Delport, président de Vivendi Content, et directeur de la branche mondiale Havas Media. (@LesEchos).

#Gaming

Sexisme : les gameuses, harcelées ou moquées. Ces dernières semaines, plusieurs cas de harcèlement de jeunes femmes issues du milieu du gaming montrent que celles qui osent s’aventurer dans un milieu aussi masculin sont particulièrement attaquées. (@LObs).

#Entreprise

L’entrepreneuriat-alterné : en finir avec le mythe d’une société post-salariale ? Nous sommes entrés dans une nouvelle ère, plus collaborative, plus communautaire. Cela conduit notamment à l’émergence de nouvelles pratiques de travail indissociables de nouvelles spatialités et temporalités pour les managers. Au sein du réseau académique RGCS, créé il y a deux ans, des chercheurs en management, en économie et en sociologie ont analysé ces nouvelles relations au travail et à l’espace de travail dans le contexte de l’économie collaborative. À la différence des recherches qui comparent les évolutions conjointes de l’entrepreneuriat et du salariat (et qui avancent parfois la disparition de l’un au profit de l’autre), ils ont choisi de questionner les catégories mêmes du débat sur les transformations du travail. Leurs travaux montrent que les nouveaux statuts du travailleur sont plus cumulés ou alternés qu’il n’y paraît, en particulier dans le contexte des espaces collaboratifs. La distinction des deux catégories dans le temps et dans l’espace doit vraisemblablement être davantage questionnée par les chercheurs, les consultants comme les managers. (@FR_Conversation).

#Livraison

La Virginie, premier Etat américain à autoriser les robots-livreurs. La Virginie entre dans l’histoire de la robotique. Elle est en effet le premier État américain à autoriser la livraison de colis par le biais de robots. Selon une loi votée vendredi dernier par le gouverneur de Virginie, ces robots – livreurs seront autorisés à se déplacer sur les trottoirs et les passages piétons des villes de l’État à partir du 1er juillet prochain. Ils ne pourront circuler à plus de 10 miles par heure (soit l’équivalent de 15 kilomètres par heure) et se limiteront à une charge de 22,5 kilogrammes. La loi précise également que bien qu’autonomes, ils devront être en permanence contrôlables à distance. De plus, même si l’État vient de légiférer sur le sujet, il appartient à chacune de ses villes de décider, ou non, de les employer au sein de sa propre communauté, comme de choisir une vitesse d’exécution en deçà de ce que préconise la loi. (@latelier).

#LiensVagabonds

YouTube croit savoir faire payer les jeunes pour la TV, Snap s’envole en bourse. A retenir cette semaine : – YouTube arrive dans la TV live avec YouTube TV, un bouquet de chaînes + DVR illimité à 35 $ / mois et fait le pari que les jeunes vont payer pour de la TV, YouTube a des atouts pour cela et prend de l’avance sur Apple ; – Snap entre en bourse à une valeur de 24 milliards $ et grimpe tout de suite de plus de 40% pour atteindre une valo de 34 mds, Snap est-il en fait un média ? Même Hollywood ne sait pas; mais NBCUniversal y investit 500 millions $ ; – Premières victoires aux Oscars pour Amazon (3) et Netflix ; – Amazon Video se heurte aux FAI français.(@Metamedia).

#Internet

Des montgolfières vont être lancées pour diffuser internet dans les régions reculées d’Iran. Des montgolfières-Internet sont la solution proposée par les autorités iraniennes pour résoudre les problèmes d’accès au service dans les zones les plus reculées du pays. Selon Hassan Haddadpour, responsable du Centre iranien de recherche spatiale, les ingénieurs qui y travaillent ont en effet achevé la construction d’une montgolfière de stratosphère capable de « diffuser » la connexion Internet dans les zones d’accès difficile en cas de situation critique. Le responsable explique qu’il y aura deux types de montgolfières déployés : des ballons non fixés et des ballons fixés à un câble. En 2011, les premiers essais ont eu lieu et en 2013, la technologie a été observée en action pour la première fois en Nouvelle-Zélande. (@sciencepost_fr).

#Streaming

Netflix va coproduire une série avec Canal+. Netflix va faire équipe avec la BBC et Canal+ pour produire trois séries télévisées. Le service de vidéo à la demande cherche à étoffer ses contenus européens afin de stimuler la croissance de ses abonnés, comme le rapporte le Financial Times, à la suite d’une conférence du groupe à Berlin . « Depuis 2012, Netflix a consacré plus de 1,75 milliard de dollars (soit 1,65 milliard d’euros) dans les productions européennes, sous licences, originales et les co-productions », précise la société américaine. Ce chiffre comprend les dépenses engagées « dans les projets passés et futurs ». (@LesEchos).

#CInema

Hedy Lamarr (1914-2000), la dame sans passeport d’Hollywood. Le destin hors norme d’Hedy Lamarr, juive viennoise devenue star d’Hollywood et co-auteur d’un système secret de communication applicable aux torpilles radio-guidées, est aujourd’hui encore l’odyssée contemporaine d’une liberté de femme qui s’invente. (@franceculture).

04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 4 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

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Dernier appel d’une cabineUn voyage nostalgique de cabines hors service en cabines fantômes, de cabines objets d’art en cabines de cinéma, à Paris, à New York, à Buenos Aires… (@franceculture). Crédit photo : The Mojave phone booth prés de San Bernardino (Californie). mwf95/cc by-sa 4.0

#Television

TV : « Social Business » ou quand l’entreprise aide les plus démunis. Le « social business », qu’est-ce que c’est ?« Presque un oxymore », répond Nicolas Hulot. Ce concept inventé par Muhammad Yunus, promoteur du microcrédit dans les pays pauvres et Prix Nobel de la paix en 2006, vise à répondre à un problème social en créant une activité. Cette nouvelle entreprise a vocation à fonctionner sans pertes et sans dividendes. L’idée peut paraître folle. A travers plusieurs exemples et en suivant le professeur Yunus entre 2012 et 2014, le documentaire tente de nous montrer comment fonctionne le système. Dans le village de Goalmani, au Bangladesh, l’eau contaminée à l’arsenic empoisonne les habitants. Avec Veolia et le soutien de la banque Grameen, fondée par le Prix Nobel de la paix pour développer le microcrédit, une entreprise est créée pour proposer de l’eau propre. Celle-ci n’est pas gratuite, les villageois doivent accepter de la payer, ce qui provoque au départ des réticences. Mais, une fois un prix raisonnable fixé, la ­petite activité peut prospérer. (@LeMondefr).

Brutus TV, l’émission politique qui va à la rencontre de son public. Internet, télévision et réseaux sociaux sont les canaux qu’utilise Brutus, l’émission créée par Emery Doligé et Pierre Abruzzini, pour rencontrer son audience. Le co-fondateur de Doctissimo, devenu « conseiller en digitalisation et communication », et le fondateur de l’agence de production Isegoria ont mis sur pied la première émission politique française diffusée sur Facebook Live et Free. En cela, le format propose au moins trois révolutions à travers une dimension participative, plurimédia et totalement spontanée pour le candidat invité. L’idée date de 2006 mais «il n’y avait pas la technologie et la puissance pour faire une telle émission», raconte Emery Doligé. Dix ans plus tard, les réseaux sociaux ont bouleversé l’approche digitale des médias. En 2016, près de la moitié des internautes utilisent les réseaux sociaux pour s’informer, selon le Reuters Institute of Journalism. (@frenchweb).

#Video

Dis, YouTube, comment fait-on les bébés ? « Si t’aimes le sucré, l’autre préfère le salé, ben l’autre t’impose pas le salé, il te propose un poulet-ananas. » Maud Bettina-Marie et Juliette Tresanini sont devenues, depuis l’ouverture de leur chaîne YouTube « Parlons peu, parlons cul(ture) ! », en septembre 2015, les reines de la métaphore. Ici, elles expliquent à « Nico » ce qu’est « un bon coup ». Pas « un ténor du plumard », pas non plus nécessairement « un beau brun ténébreux à l’aise en slip », ou quelqu’un qui « dit oui à tout ».Les deux humoristes et comédiennes, autoproclamées « fille très sympa » et « experte en tout », décryptent chaque mois dans leurs sketchs plusieurs questions autour de la sexualité. Leurs vidéos sur la fellation, le point G, la masturbation féminine ou les sextapes ont été vues sur YouTube plus de 36 millions de fois. Elles se hissent ainsi à la première place du podium des Françaises spécialisées dans l’éducation sexuelle, juste devant Léa Choue, Clemity Jane ou Sexpédition (et derrière la prêtresse de la catégorie, l’Américaine Laci Green et ses 139 millions de vues). (@Pixelsfr).

#Agriculture

Des youtubeurs à la ferme. De jeunes agriculteurs sont devenus de vrais youtubeurs. Pour eux, quels sont les plus gros clichés sur leur quotidien qu’ils souhaitent combattre grâce à leurs vidéos ? « Le plus grand cliché, c’est Martine à la ferme », plaisante Gilles Van Kempen, de la chaîne YouTube « Gilles vk agriculteur du Loiret ». Thierry Baillet, de la chaîne YouTube « Thierry agriculteur d’aujourd’hui », accentue délibérément le cliché : « C’est celui du gars qui est toujours en bottes avec sa fourche et son béret. » Puis il précise : « On a des technologies de pointe. On utilise des choses comme des tracteurs qui sont dirigés d’eux-mêmes. » (@franceinfo).

#Presidentielle2017

Les équipes des candidats sont-elles préparées aux cyberattaques ? Les autorités françaises se sont inquiétées, ces derniers mois, de possibles attaques informatiques pendant la campagne présidentielle. Ces craintes se sont nourries de la situation aux Etats-Unis : les services de renseignement américains y ont accusé la Russie d’avoir tenté de favoriser Donald Trump, notamment par le biais de piratages pendant la campagne électorale. En France, un conseil restreint de défense a eu lieu, vendredi 24 février, à l’issue duquel le président de la République « a demandé une mobilisation de tous les moyens nécessaires de l’Etat ». Mais les principaux candidats à l’élection présidentielle, en première ligne dans ce combat, ont-ils paré à d’éventuels piratages ? (@Pixels).

Comment la technologie influe sur le vote. Les politiques français sont devenus technophiles. Au-delà de l’utilisation d’un hologramme par Jean-Luc Mélenchon, ils adoptent en masse les logiciels de ciblage des électeurs. (@LesEchos).

Toutes les mesures numériques de la campagne. Renaissance Numérique, le think tank de la transition numérique, assure le suivi de la campagne présidentielle et décrypte les programmes des candidats. Afin d’offrir une lecture claire et pédagogique des propositions des principaux candidats, nous vous proposons des fiches de synthèse thématiques regroupant les mesures figurant dans les programmes. Les mesures sont répertoriées par grands champs de l’action publique et par candidats. Télécharger les synthèses. (@RNumerique).

#Politique

Nos propositions pour repenser la démocratie grâce au numérique. Le think tank Renaissance Numérique et la Fondation Jean-Jaurès livrent les conclusions de leur groupe de travail commun sur les enjeux de la démocratie et de la citoyenneté à l’ère numérique : 25 propositions fortes pour que les candidats à l’élection présidentielle 2017 s’emparent avec une ambition réelle du renouveau de la politique et de la restauration du lien entre les élus et les citoyens. Les démocraties occidentales connaissent une période inquiétante. Après des décennies d’érosion de la participation des citoyens aux scrutins, la montée des partis extrémistes et populistes et la dislocation du lien social sous le coup de la menace terroriste, jamais le régime démocratique n’avait semblé aussi fragile depuis de nombreuses années. Pour preuve : un tiers des Français pense aujourd’hui que la démocratie n’est pas le meilleur régime possible et 72 % jugent, à juste titre donc, que celle-ci est en danger. (@LeHuffPost).

#MediaSocial

Cinq raisons de la valorisation (délirante) de Snap. Comment diable une start-up déficitaire de 1.859 employés créée par deux « vingtenaires », qui n’a pas de modèle d’affaires éprouvé et n’accorde aucun droit de vote à ses nouveaux actionnaires, peut-elle valoir en Bourse 34 milliards de dollars ? Snap, maison mère de la messagerie Snapchat, a encore bondi de 10,66% à 27,09 dollars vendredi, au lendemain d’une entrée en Bourse réussie et très suivie, le titre ayant déjà pris près de 45% la veille. Bulle ou pas bulle ? Seul l’avenir dira si l’appli prisée par les « digital natives » finira comme Twitter, dont l’action ne cesse de dégringoler (Snap vaut plus du double !)… ou au contraire comme Facebook, qui après un piètre démarrage est devenue une spectaculaire « success-story » économique et financière. En attendant, voici les 5 raisons qui ont permis aux deux cofondateurs, Evan Spiegel (26 ans) et Bobby Murphy (28 ans) d’afficher chacun 5,3 milliards de dollars de fortune personnelle. (@LObs).

#Internet DesObjets

Jouet connecté : après un piratage, les données de 800000 familles fuitent sur le web. La société américaine Spiral Toys va regretter d’avoir pris à la légère la sécurité des objets connectés d’une part, mais aussi d’avoir omis de prévenir ses utilisateurs que ses produits avaient été piratés et qu’un important volume de données avait fuité sur le web. Les piratages d’objets connectés sont de plus en plus fréquents en raison du peu d’investissements dans ce domaine par certaines entreprises, qui préfèrent consacrer leurs moyens pour le marketing de leurs produits afin d’être les premiers à les proposer sur le marché. Le problème, c’est que cette fois cela touche une niche très sensible, celle des enfants, car Spiral Toys est un spécialiste des jouets connectés. (@PresseCitron).

#Pitatage

Un lycéen désœuvré a hacké 150 000 imprimantes connectées en une nuit. Un adolescent britannique qui se décrit comme un « lycéen soûlé qui a raté son avenir dans le développement informatique » a hacké, le 4 février dernier, près de 150 000 imprimantes connectées à Internet à travers le monde. Résultat ? Des créations en ASCII prenant la forme de divers robots sur les tickets de caisse des périphériques piratés. Il s’agit en effet principalement d’imprimantes reliées aux terminaux de paiement de restaurants, rapporte Motherboard, qui rappelle qu’au début de l’année, les imprimantes de trois grandes universités américaines avaient déjà été hackées et utilisées pour imprimer des flyers antisémites. (@RSLNmag).

Contre les trolls, un site de presse impose un QCM aux internautes qui souhaitent commenter. Vous voulez laisser un commentaire sur un article ? Pour en avoir le droit, il faudra répondre correctement à un questionnaire sur son contenu. Telle est l’initiative déployée par NRK, le site de la radio-télévision publique norvégienne pour lutter contre les trolls et favoriser les échanges constructifs entre lecteurs. Depuis quelques semaines, les internautes qui veulent laisser des commentaires sur des articles spécifiques doivent répondre à 3 questions à choix multiples. De cette manière, NRK s’assure que ceux qui discutent aient lu au moins une fois le sujet qu’ils veulent commenter alors que la tendance bien connue, sur Internet, est de se contenter d’avoir lu le titre de l’article pour intervenir. (@Numerama).

#Tourisme

Facebook veut aussi devenir votre nouveau guide touristiqueFacebook continue de multiplier les usages de son réseau social. Après avoir lancé un nouveau format pour les offres d’emploi, pour que vous puissiez vous passer de LinkedIn et après avoir lancé un onglet météo, pour que vous n’ouvriez plus les applications comme AccuWeather, il veut maintenant devenir votre guide touristique. Selon le site The Next Web (et quelques internautes), Facebook est en effet en train de tester une nouvelle fonctionnalité baptisée City Guides sur mobile. En substance, l’idée est d’aider les touristes à trouver des endroits sympas via de nouveaux onglets de l’appli, et peut-être aussi via des notifications. D’autre part, la fonctionnalité peut également suggérer des endroits où des amis seront présents, afin que l’utilisateur n’y vienne pas seul. (@PresseCitron).

03 Mar

Régions.news #270 – Edition du vendredi 3 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. #SIA2017. Le site @bymaddyness propose une sélection de huit jeunes pousses à suivre dans le secteur des technologies agricoles (#Agritech).

#Agriculture

♦ À côté des bovins et ovins, les start-up du monde agricole présentent leurs innovations au Salon de l’agriculture 2017, dans le stand de La Ferme Digitale. Cette association regroupe treize start-up de l’Ag Tech (technologies du numérique liées aux activités agricoles), qui fait de l’agriculture connectée une réponse à la crise agricole. Des drones au robot désherbant, en passant par le crowdfunding et le e-commerce agricole, les nouveaux outils high-tech intègrent tous les domaines de l’activité agricole.

♦ Renaissance Numérique publie son nouveau rapport, « Les défis de l’agriculture connectée dans une société numérique » qui formule seize mesures pour repenser la production, la distribution et la consommation alimentaires à l’ère du numérique. A lire aussi Le big data, révolution silencieuse dans l’agriculture française. Grégoire de la Roussière, agriculteur dans le Languedoc-Roussillon, explique qu’avec « des technologies, je peux réaliser une agriculture de précision qui me permet de réduire l’utilisation d’intrants, d’avancer plus vite, le tout avec une traçabilité impeccable. ».

♦ La Ruche qui dit oui, Mon potager.com, Tomato&Co sont des jeunes pousses installées en région parisienne. Elles profitent de l’engouement des agriculteurs et des citadins pour les circuits courts. Un système de vente directe dont l’idée est la suppression des intermédiaires entre producteurs et consommateurs et l’implication des consommateurs pour une consommation locale. Le but est de faire baisser les prix et de manger plus sainement. Sélection de quelques entreprises qui ont le vent en poupe. A lire aussi : En Île-de-France, des startups au service de l’agriculteur (@France3Paris).

#Alimentation

♦ L’ère est au changement dans nos assiettes. Il est caractérisé par un terme : FoodTech (alliance entre le secteur de l’alimentation et de la restauration avec les technologies du numérique). D’ici 5 ans, l’agroalimentaire va vivre des métamorphoses fondamentales qui doivent être décryptées pour comprendre si elles sont amenées à durer. Le site @Challenges a défini sept grandes tendances de cette révolution. A lire aussi : Alimentation : à quoi ressemblera le repas du futur ? (@franceinfo).

# RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Fondée à Argenteuil (95), l’entreprise YouOrder est un anti-Uber de la livraison urbaine. Elle se distingue de ses concurrents en embauchant tous ses livreurs en CDI, plutôt que de faire appel à des indépendants. Un choix social qui correspond aussi à un positionnement commercial. (@LUsineDigitale).

♦ Sigfox, l’entreprise toulousaine qui vise à mettre l’Internet des objets au service de l’humanitaire, a décidé de connecter les rhinocéros d’Afrique afin de mieux les protéger. Dix rhinocéros d’une réserve naturelle située au sud de l’Afrique, abritant 450 bêtes, ont été équipés d’un système de suivi à distance (@France3MidiPy).

image004Légende image. Démocraties en danger : pour un nouveau contrat social à l’heure du numérique. Surveillance, robotisation, filtres idéologiques, droit à l’oubli : les algorithmes et l’intelligence artificielle redéfinissent en profondeur notre rapport à la démocratie. Quelles actions engager pour préserver nos libertés, à l’heure où les outils de contrôle et les leviers d’influence deviennent l’apanage de quelques acteurs, pas forcément bien intentionnés ? (@MetaMedia).

#Politique

♦ Une Intelligence Artificielle se cacherait derrière la victoire de Donald Trump et du Brexit. Ainsi, le milliardaire américain Robert Mercer aurait mis à la disposition de ses poulains Donald Trump et Nigel Farage, sa société d’analyse de données Cambridge Analytica. Cette entreprise achète les données de multiples sociétés commerciales et collecte les données des profils Facebook de 220 millions d’Américains qui donnent ainsi accès aux habitudes alimentaires, culturelles, sociales, religieuses… des utilisateurs. Elle peut donc établir des profils ultra-pointus de chaque personne et d’accroître l’efficacité d’une campagne électorale en ciblant mieux les électeurs potentiels. Cette exploration des données (data mining) peut-elle infléchir l’issue d’une élection présidentielle en prenant comme exemple l’élection américaine de novembre ?

♦ Cathy O’Neil, mathématicienne américaine et auteure de l’ouvrage « Weapons math of destruction », explique « Ce que j’appelle les armes de destruction matheuses, ce sont des algorithmes qui peuvent être mauvais pour la société, et qui se transforment en armes. Ils prennent souvent la forme de systèmes de scoring (notation) qui évaluent les individus. Ils empirent la situation au lieu de l’améliorer. Même s’ils peuvent avoir de bonnes intentions au départ. » et elle ajoute qu’il « faut s’assurer que ces algorithmes procèdent de façon équitable ». A lire son interview sur le site de @LObs.

#Presidentielle2017

♦ La vérité est indispensable à la démocratie, les pratiques d’une partie de nos élus comme le mensonge ou le discrédit du travail des médias nourrissent ce phénomène de Fausses Nouvelles (Fake News) et alimentent les théories du complot. Voici quatre astuces pour combattre les fake news pendant la campagne électorale. (@LeSiecleDigital).

♦ Conçu par Crowdpac, une société américaine et lancé en France il y a trois semaines, un quizz sur les candidats à la présidentielle a déjà séduit plus de 250 000 Français. Son principe est de « permettre à chacun d’identifier le candidat à la présidentielle qui lui correspond le plus en répondant à 20 questions sur des sujets aussi variés que l’Europe, le nucléaire ou le mariage pour tous », explique la chargée du développement de la plateforme en France. (@WeDemain).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 25 février 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – La TV change, mais pas assez vite ; – La chute de la télévision française ; – Comment l’adtech pourrait bien sauver la télé ; – Apprendre à aimer nos collèges robots ; – Votre visage : point de départ du futur de la pub ; – Le prochain Scorsese sortira en exclusivité sur Netflix, pas au cinéma ; la fenêtre dédiée aux salles pourrait bien rétrécir.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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#Justice

Procès Heetch : la start-up condamnée à verser plus de 400 000 euros aux taxis. La start-up Heetch, qui facilite le transport entre particuliers, et ses deux dirigeants ont été reconnus coupables, jeudi 2 mars, de complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, de pratique commerciale trompeuse et d’organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non professionnels. Le tribunal a condamné la société, tout comme Teddy Pellerin et Mathieu Jacob, à verser 441 000 euros en réparation du préjudice moral causé aux chauffeurs de taxis, auxquels s’ajoutent 91 000 euros pour leurs frais de justice. Heetch devra en outre payer une amende de 200 000 euros, dont 150 000 euros avec sursis, et chacun des dirigeants 10 000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis. (@LeMondefr).

#Livraison

Fondée à Argenteuil (95), l’entrerprise YouOrder est un anti-Uber de la livraison urbaine. Elle se distingue de ses concurrents en embauchant tous ses livreurs en CDI, plutôt que de faire appel à des indépendants. Un choix social qui correspond aussi à un positionnement commercial. (@LUsineDigitale).

#Agriculture

Quarante start-up françaises qui font passer l’agriculture à l’heure du digital. Marketplace spécialisée dans la vente d’engrais ou de matériel agricole, plateforme de crowdfunding our les viticulteurs, robots agricoles: quelles sont les innovations de produits, mais aussi de services, qui sont en train de faire passer l’agriculture à l’heure d’Internet? C’est la question à laquelle souhaite répondre FrenchWeb, avec sa sélection d’acteurs de l’AgTech à surveiller. A lire auss : Monpotager.com veut rapprocher les citadins des agriculteurs (@frenchweb).

Drones agricoles : Airinov, success story de l’AgTech française. Quand, en 2010, Romain Faroux a commencé à bricoler dans une grange de la ferme de son père afin d’explorer les applications possibles des drones à l’agriculture, la technologie était juste naissante. « Tout ce que j’avais vu jusque-là, c’étaient de simples jouets, mais je me suis dit que cela pouvait être utile », explique-t-il en évoquant la naissance de son « intuition ». Sept ans plus tard, son entreprise, Airinov, peut se targuer d’avoir assuré 80% des vols de drones agricoles déclarés en France en 2016, et d’avoir atteint un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros. Leader du marché dans l’hexagone, elle se tourne désormais vers aussi l’international, notamment en direction de l’Europe de l’Est et du Maghreb. (@latribune).

Paolin Pascot (Agriconomie): «Les agriculteurs sont des entrepreneurs qui veulent être maîtres de leur destin». Selon une étude réalisée par BVA et Ticagri, 74% des agriculteurs sont aujourd’hui équipés d’un ordinateur. 67% d’entre eux ont déjà installé une application sur leur téléphone. Ces différents outils leur permettent de consulter des pages et sites Internet qui leur sont utiles au quotidien pour leur exploitation agricole. Que propose-t-on conrètement aux agriculteurs au niveau numérique ? (@frenchweb).

#InternetDesObjets

Piratage massif: de mignons ours en peluche connectés « espionnaient » des enfants. CloudPets est une peluche connectée. Plus précisément, un ours en peluche qui permet aux enfants et aux parents de s’envoyer des messages vocaux grâce à une application dédiée. Mais le jouet mignon s’est transformé en horrible mouchard. Un piratage massif des données utilisateurs vient d’éclater au grand jour. Au total, ce sont plus de 2 millions de données personnelles qui se sont retrouvées entre les mains de pirates informatiques: adresses e-mails, mots de passe ou encore photos de profil. Pire, les enregistrements vocaux réalisés par les bambins et leurs parents étaient accessibles d’un simple clic. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

Journal d’un éleveur de robots (Épisode 1). « Bonjour, je m’appelle Benoît, je suis journaliste, expert et entrepreneur. Maintenant je suis éleveur de robots. Mes robots ne sont pas très intelligents, ils n’ont pas non plus de bras en métal, ni de voix synthétique, ils ne conversent pas non plus avec moi. Pas encore. Ils ont d’ailleurs une mission assez simple, mais très utile pour nous, humains. En fait, ils travaillent dans un média, qui est lui-même dirigé par un robot. Le média s’appelle Flint, du nom de leur chef. Le chef des robots. Flint est une newsletter personnalisée confectionnée avec amour par des intelligences artificielles. Pas très intelligentes, je vous l’ai dit, pas encore, mais qui apprennent par leurs propres moyens. Elles font partie de cette famille de robots qui utilise ce qu’on appelle le «machine learning», c’est-à-dire, en français, l’apprentissage automatique. Les robots disposent donc d’une certaine liberté, ce qui les rend un peu imprévisibles. » Lire la suite de l’article ainsi que l’épisode 2 (@frenchweb).

APB : nouvelle étape vers la transparence de l’algorithme C’est une étape de plus dans l’ouverture au public de la « machine » Admission post-bac (APB), du nom de la plateforme internet qui répartit chaque année dans l’enseignement supérieur quelque 800 000 élèves de terminale et candidats en réorientation. Dans une lettre de mission datée du 1er février adressée à Etalab, la mission qui s’occupe de la politique d’ouverture et de partage des données publiques, le secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, Thierry Mandon, lui demande de réfléchir aux « conditions d’ouverture d’APB ». Admission post-bac étant selon lui un « cas d’école de la nécessité de donner à voir aux usagers le contenu des logiciels qu’ils utilisent ». (@LeMondefr).

#Ville

Pourquoi le smart citizen est la clé de la ville intelligente. Le numérique c’est fantastique et si le propos fait l’unanimité, il n’en reste pas moins que pour qu’il soit adopté il faut que le citoyen s’en empare. Une lapalissade ? Sans doute mais dans le cheminement de ce que doit être une smart city, intégrer l’acceptation du citoyen – qui devient donc un smart citizen – est devenue une donnée incontournable. C’est bien ce que dit Jean-Paul Delevoye. L’ancien président du Conseil économique, social et environnement a une vision « par le haut » du sujet. Et souligne qu’il « ne faut jamais sous-estimer l’apport d’une technologie en géopolitique. La révolution numérique change complètement le rapport au pouvoir ». Et l’ancien médiateur de la République de rajouter que « l’on ne doit plus être dans une gestion des territoires mais dans une politique d’attractivité ». Le citoyen doit être vu en tant qu’individu avec son intelligence. « La ville numérique permet de révéler les potentialités. Le citoyen doit passer de consommateur à acteur, être co-producteur du futur ». Parce que le numérique « donne la gourmandise du futur ». (@latribunepaca).

DataCity : 12 startups souhaitent inventer la ville de demain avec la Mairie de Paris et NUMA. Depuis l’année dernière, les startups françaises mais aussi internationales sont invitée par Numa et la Mairie de Paris à plancher sur la ville de demain le cadre du programme DataCity. Pour ce deuxième appel à candidatures, 225 candidatures ont répondu présentes, parmi lesquelles 12 viennent d’être sélectionnées pour travailler en binôme, pendant deux mois avec l’un des partenaires du programme. Chacun des partenaires : Mairie de Paris, Bouygues Energies et Services, Cisco, EDF, La Poste, Nexity, RATP Dev, Setec, SFR, SUEZ, Ekimetrics et Sigfox a imaginé un challenge à relever afin de rendre la ville plus intelligente, et plus agréable à vivre pour ses citoyens grâce aux données. Les lauréats présentés ci-dessous ont désormais deux mois pour travailler sur le challenge qui leur est attribué, en binôme avec leur partenaire, accompagnés de l’équipe d’experts de Numa. Pour développer leur solution, les startups reçoivent une “bourse” de 10 000 euros. (@bymaddyness).

#Politique

Démocratie : le réenchantement numérique ? La Fondation Jean-Jaurès et le think tank Renaissance numérique ont mené ces neuf derniers mois un long travail de réflexion sur les enjeux de la démocratie et de la citoyenneté à l’ère du numérique. En coopération avec de nombreux acteurs de l’écosystème de la CivicTech – chercheurs, start-ups et experts internationaux – leur démarche commune a permis de définir les bases intellectuelles, idéologiques, historiques ou sociologiques d’une nouvelle posture pour la puissance publique. Ils publient aujourd’hui leurs 25 propositions pour repenser la démocratie grâce au numérique, avec la conviction que cette transition ne doit pas se limiter pas aux seules échéances électorales, mais doit devenir une réalité plus ancrée car plus partagée et plus proche des individus. Leur objectif commun, alors que l’élection présidentielle approche, est de préciser quels sont les outils et les usages pour exercer la citoyenneté de demain. Le quinquennat qui s’achève a permis des avancées en la matière, notamment à travers le projet de loi pour une République numérique, et son mode d’élaboration collaboratif ; mais, la Fondation Jean-Jaurès et le think tank Renaissance Numérique souhaitent aujourd’hui que les pouvoirs publics aillent plus loin, pour imaginer une nouvelle démocratie où le collaboratif vient s’hybrider avec le représentatif, et bâtir un nouvel équilibre démocratique et institutionnel. Télécharger le rapport « Démocratie : le réenchantement numérique » (@RNumerique).

#MediaSocial

Les réseaux sociaux n’élargissent pas forcément l’origine de ses contacts. L’avènement des réseaux sociaux de type Facebook ou LinkedIn a permis de briser les barrières géographiques entre les internautes du monde entier ce qui concerne la diffusion d’information. On pourrait donc penser que les utilisateurs élargiraient leur cercle de connaissances à des individus d’autres pays ou régions que les leurs. C’est à moitié vrai. Les utilisateurs continueraient en effet à se regrouper par zone géographique, mais surtout selon leur intérêt pour une zone précise. C’est ce que constatent des chercheurs de l’Institut de recherche sur les systèmes complexes de Cambridge au Massachusetts. (@latelier).

Snapchat débute en fanfare en Bourse. Pour sa première journée de cotation, Snapchat affole la Bourse. Les interrogations sur la viabilité de son modèle économique et le fait que le réseau social soit déficitaire (pertes de 515 millions de dollars en 2016) n’ont visiblement pas inquiété les investisseurs, qui se sont jetés dessus. Du moins pour l’instant. (@latribune).

Snapchat, dossier du site @LesEchos

#FaitsDivers

Disparus d’Orvault : comment la vie numérique ordinaire du jeune Sébastien s’est retournée contre lui. Sébastien Troadec n’a pas fait sa rentrée des classes, lundi 28 février. Il n’a pas rejoint son petit studio de Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), à deux minutes du lycée Saint-Gabriel (Saint-Gab’, dit-on très officiellement sur les enseignes à l’entrée du bâtiment), où il suit sa deuxième année de BTS Systèmes numériques. Avec sa sœur Charlotte, sa mère Brigitte et son père Pascal, il n’a pas donné de signe de vie depuis le 16 février. Avec l’arrivée de la police au domicile de la famille, dans la banlieue nantaise, et la découverte de traces de sang, jeudi, les Troadec sont devenus « les disparus d’Orvault ». Et Sébastien, 21 ans, est l’objet de toutes les attentions. (@franceinfo).

02 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Politique

xDémocraties en danger : pour un nouveau contrat social à l’heure du numérique. Surveillance, robotisation, filtres idéologiques, droit à l’oubli : les algorithmes et l’intelligence artificielle redéfinissent en profondeur notre rapport à la démocratie. Quelles actions engager pour préserver nos libertés, à l’heure où les outils de contrôle et les leviers d’influence deviennent l’apanage de quelques acteurs, pas forcément bien intentionnés ? (@MetaMedia).

Fichage de musulmans, la grande peur du Big Data. Et si des entreprises de Big Data, qui récoltent, classent et hiérarchisent des millions de données, vendaient des registres entiers à l’administration Trump pour lui permettre de cibler des musulmans ou des clandestins? C’est ce que redoute Amnesty International. Certaines boîtes de gestion des données ont déjà des liens étroits avec son équipe. C’est le cas par exemple de Cambridge Analytica, engagée pendant la campagne électorale du parti Républicain. Pour Amnesty International, les risques de dérives sont grands. L’organisation craint que ces entreprises, en vendant des informations privées, facilitent, dans le contexte actuel, les surveillances de masse, détentions arbitraires et expulsions de millions d’individus vivant aux Etats-Unis. A lire aussi : Dans l’ombre de Donald Trump, la famille Mercer (@letemps).

#Présidentielle2017

La vérité est indispensable à la démocratie, les pratiques d’une partie de nos élus comme les mensonges ou le discrédit du travail des médias nourrissent ce phénomène Fake News et alimentent les théories du complot. Voici quatre astuces pour combattre les fausses nouvelles (Fake News) pendant la campagne électorale. (@SiecleDigital).

« Nous voulons mettre le numérique au coeur des débats avant qu’il ne soit trop tard », Olivier Sichel. Remettre le numérique au coeur du débat politique. Voilà ce que propose la Digital New Deal Foundation en cette période électorale avec un pacte numérique composé de neuf engagements  structurés en trois grands thèmes – libertés, prospérité et équité – et porté par de nombreuses personnalités de l’écosystème économique et numérique. L’objectif du pacte est que les candidats s’emparent du sujet. Olivier Sichel, président de la fondation, explique cette tentative de peser dans le débat. (@bymaddyness).

Si vous êtes indécis, ce test en ligne vous révèlera votre candidat. Conçu par Crowdpac, une société américaine et lancé en France il  y a trois semaines, un quizz sur les candidats à la présidentielle a déjà séduit plus de 250 000 Français. Son principe est de « Permettre à chacun d’identifier le candidat à la présidentielle qui lui correspond le plus en répondant à 20 questions sur des sujets aussi variés que l’Europe, le nucléaire ou le mariage pour tous », explique la chargée du développement de la plateforme en France. (@WeDemain).

#Agriculture

À côté des bovins et ovins, les start-up du monde agricole présentent leurs innovations au Salon de l’agriculture 2017, dans le stand de La Ferme Digitale. Cette association regroupe 13 start-up de l’agritech (ou AgTech), filière agricole de la French Tech qui fait de l’agriculture connectée une réponse à la crise existentielle du modèle agricole. Des drones d’Airinov au robot désherbant de Naïo Technologies, en passant par le crowdfunding et le e-commerce agricole, les nouveaux outils high-tech intègrent tous les domaines de l’activité agricole. (@LExpress).

Tracteur autonome pour agriculteur du futur. L’agriculture prépare une nouvelle étape dans son automatisation. On prévoit l’arrivée de tracteurs autonomes et de robots désherbants, d’exosquelettes allégeant le travail physique et de drones pour optimiser les cultures. (@RevueduDigital).

Des minidrones qui pollinisent des fleurs. Les abeilles peuvent compter sur un renfort plutôt inattendu : des chercheurs japonais ont créé un minidrone équipé d’un gel spécial qui lui permet de polliniser des fleurs. L’objectif est de féconder les cultures, les insectes étant menacés par la pollution et par les produits phytosanitaires. Ce petit robot pollinisateur télécommandé, muni de quatre hélices, est recouvert de trois millions de poils de cheval enduits d’un gel ionique, c’est-à-dire électriquement chargé, qui capture le pollen sur une fleur avant d’aller le déposer sur les pistils d’une autre. Ces drones peuvent fonctionner 150 minutes grâce à une pile rechargeable. (@FranceAgricole).

En Île-de-France, des startups au service de l’agriculteur. Cartographie des cultures à l’aide des drones, recyclage des capsules de café, ou robots désherbeurs… La région parisienne compte de nombreuses entreprises innovantes, qui interviennent dans le domaine de l’agriculture. Voici quelques exemples publiés sur le site de @France3Paris.

La Ruche qui dit oui, Mon potager.com, Tomato&Co sont des jeunes pousses installées en région parisienne. Elles profitent de l’engouement des agriculteurs et des citadins pour les circuits courts. Un système de vente directe dont l’idée est la suppression des intermédiaires entre producteurs et consommateurs, l’implication des consommateurs pour une consommation locale. Le but est de faire baisser les prix et de manger plus sainement. Sélection de quelques entreprises qui ont le vent en poupe. (@France3Paris).

#Télévision

YouTube lance une offre de télévision payante. YouTube se lance dans la télévision. Mardi 28 février, la plate-forme de vidéos a dévoilé un bouquet de chaînes accessible sur abonnement. L’offre, baptisée YouTube TV et commercialisée à 35 dollars par mois, sera disponible « prochainement » aux Etats-Unis. Elle s’adresse avant tout au nombre croissant d’Américains qui n’est plus abonné au câble, préférant les services en ligne, moins chers et plus flexibles. Pour YouTube, elle représente également une nouvelle tentative pour diversifier ses sources de recettes. (@JeromeMarinSF).

Les internautes regardent près d’un milliard d’heures de vidéo par jourYouTube est devenu un incontournable du web. La plateforme de partage de vidéos est devenue si populaire que chaque jour, ce sont près d’un milliard d’heures de vidéo qui sont visionnées par les internautes. S’il vous prenez l’envie d’entrer dans le livre des records en tentant de visionner cette quantité, vous devriez y passer au bas mot, 100000 ans ! Tout de suite on mesure l’importance de la plateforme. Google n’est habituellement pas un grand adepte des statistiques dans la presse, alors l’information est relativement intéressante. Chaque jour les internautes visionne un milliard d’heures de vidéo. (@PresseCitron).

#Sante

Les médecins utilisent de plus en plus Internet pour choisir un traitement. Branchés, les médecins? Plutôt, à en croire le sondage que vient de réaliser le fabricant d’objets connectés Withings avec l’assureur santé MACSF. Ils sont 61% à se connecter dans le cadre de leur activité professionnelle. Et pas uniquement pour utiliser Internet comme une vaste encyclopédie sur telle ou telle pathologie. En ligne, les médecins trouvent d’abord «une aide au traitement», dans 37% des cas. Et ensuite «une aide au diagnostic» (21%). Mais, s’ils jugent utiles d’êtres eux-mêmes connectés via des applications et des objets tel que les tensiomètres, les médecins y incitent peu leurs malades. Seuls 9% d’entre eux recommandent l’usage d’objets connectés à leurs patients. Et, cela vise essentiellement les malades chroniques, tels que les patients diabétiques qui se voient prescrire des glucomètres connectés. (@Figaro_Economie).

#Blockchain

Vous voulez comprendre le phénomène blockchain ? ? Regardez la websérie Blockchain Revolution, websérie en 7 épisodes réalisée par l’ETNA qui convie les meilleurs experts pour comprendre la révolution technologique promise par la blockchain. Interrogé sur les raisons d’un tel projet, Samir Rinaz, directeur de l’ETNA, explique qu’il n’y avait pas de ressource de ce type disponible dans le paysage francophone. « On avait cette idée en tête de websérie gratuite pour enrichir la communauté, et qui apporterait des réponses face aux fantasmes qu’ont souvent les gens sur le Bitcoin et les monnaies alternatives ». (@PresseCitron).

#Innovation

Avec l’Arc de l’innovation, la Mairie de Paris encourage l’innovation au-delà du périphérique. Pas de barrière pour l’innovation ! Cela fait déjà plus d’un an que la Mairie de Paris et plusieurs collectivités partenaires se sont lancées à la poursuite de l’innovation et des startups françaises sur l’ensemble de leur territoire en lançant l’Arc de l’innovation, véritable « laboratoire urbain et social de l’innovation ». Avec plusieurs objectifs en tête : repousser les frontières de l’innovation, promouvoir le développement des quartiers populaires, créer de l’emploi et construire la métropole de demain. Parmi les projets emblématiques portés en partie par la dynamique de l’Arc de l’innovation, on peut citer la Fabrique, Ici Montreuil  ou encore Le Cargo. (@bymaddyness).

01 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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Rêve masqué… Photo prise par Marjorie Eye au Mans le 22 octobre 2016 et envoyée via le hashtag #MursMursCitoyens sur Twitter et sur Instagram. Sur les murs s’affichent l’air du temps, l’esprit d’une époque. Des messages souvent éphémères, vite effacés, immortalisés par le site de l’Obs. (@LObs).

#Agriculture

Les Défis de l’agriculture connectée dans une société numérique. Renaissance Numérique publie son nouveau rapport Les défis de l’agriculture connectée dans une société numérique qui formule 16 mesures pour repenser la production, la distribution et la consommation alimentaires à l’ère du numérique. Il invite les acteurs publics mais surtout les entreprises du secteur, les coopératives, syndicats et les agriculteurs à entrer dans la « troisième révolution agricole » permise par les outils numériques. Ce livre blanc s’attache à souligner l’opportunité globale qu’induit une nouvelle agriculture pour toute la société, et suggère aux acteurs de la société civile de considérer les enjeux citoyens de ce nouveau paradigme. A lire le rapport de Renaissance Numérique (PDF). (@RNumerique).

La Ferme digitale, le nouveau lobby des agriculteurs connectés. Les agriculteurs ont parfois du mal à se faire entendre, d’autant plus quand ils se sont spécialisés dans l’innovation. Pour y remédier, cinq start-up présentes lors du Salon de l’Agriculture de 2016 ont décidé de s’unir pour crééer La Ferme Digitale. A la tête de cette association, Paolin Pascot (Agriconomie) et Florian Breton, co-président et fondateur de la start-up Mimosa. Aujourd’hui, l’association compte treize membres et entend bien peser dans les prochains débats de la campagne présidentielle. (@frenchweb).

Quatre agriculteurs qui partagent leur quotidien sur YouTube. Sans doute moins célèbres que les YouTubeuses beauté ou ceux qui se sont spécialisés dans le gaming, les agriculteurs ont pourtant fait leur apparition sur la plateforme vidéo regardée tous les jours en 2016 par 1 Français sur 2 (entre 16 et 44 ans, chiffres YouTube). Objectifs de ces formats: partager leur métier, confier leurs craintes et exprimer leur colère. A ce jour, ils seraient une dizaine d’agriculteurs à partager au moins une fois par semaine leur quotidien en vidéo. FrenchWeb a interrogé quatre agriculteurs-youtubeurs, Thierry Bailliet, Alexandre P., David Forge et Gilles Van Kempen afin de comprendre leurs motivations. (@frenchweb).

Combien d’agriculteurs ont installé une application sur leur mobile ? Une étude réalisée par BVA et Ticagri explique l’usage d’Internet par les agriculteurs, appelés les agrinautes. Les agriculteurs sont 74% à être équipés d’un ordinateur portable alors que la moyenne en France s’élève à 47%. En revanche, pour les mobiles ils sont 45% à en posséder contre 54% en moyenne. Plus de la moitié des interrogés, 54%, se connectent à Internet plusieurs fois par jour à des fins professionnelles. A 89,3%, les agriculteurs se rendent sur Internet pour consulter leurs services bancaires et 84,5% pour se renseigner sur leurs données d’exploitation. La page la plus consultée sur mobile une fois par semaine est la météo professionnelle agricole. Les agriculteurs entre 45 et 54 ans sont ceux qui utilisent le plus souvent Internet. Les agriculteurs se font peu à peu une place sur YouTube. Le réseau social est utilisé pour des sujets agricoles par 17,5% des agriculteurs en 2016 contre 0% en 2014. Ils sont 14,6% à s’y rendre pour une utilisation plus personnelle. (@frenchweb).

#Alimentation

Dix Startupeuses Food À Suivre. Elles sont jeunes, dynamiques et fourmillent de projets. Entrepreneures déterminées, elles bouleversent l’univers alimentaire avec des idées innovantes. Lutte contre le gaspillage, livraison de plats à domicile, recettes healthy ou appli santé : focus sur des start-up prometteuses. (@forbes_fr)

#RealiteVirtuelle

LaVR, nouvelle alliée des marques ? Nouvelle promesse marketing, communauté de fans, collecte de datas… A peine arrivée dans le paysage Tech, la réalité virtuelle commence à dévoiler ses avantages pour les marques qui cherchent constamment à renouveler leur communication ou à capter de nouveaux clients. Mêlant univers B2C et B2B, le premier salon «Virtuality 2017», qui s’est tenu au Centquatre, à Paris, du 24 au 26 février a donné l’occasion de montrer ces premières pistes choisies par les marques auprès des participants venus en grand nombre (16 000 visiteurs selon les organisateurs). De l’usine Coca-Cola à la cuisine virtuelle d’IKEA, en passant par l’espace grand public de MK2, tour d’horizon des expériences immersives proposées par les marques lors de cette première édition de Virtuality. (@frenchweb).

Pendant trois jours, le CentQuatre a joué la carte du futur en accueillant un salon français entièrement dédié à la réalité virtuelle (VR). Une première édition qui semble avoir séduit les professionnels comme le grand public. Donner à tout le monde la chance d’expérimenter la réalité virtuelle, tel était l’objectif d’Olivier Godet quand, il y a un an, il a eu l’idée d’organiser le premier salon à Paris dédié à la réalité virtuelle. Durant trois jours, du 24 au 26 février. Chaque stand dispose de son animation et comme dans les parcs d’attractions, l’attente fait aussi partie du jeu, tout comme les déceptions. L’avenir de la réalité virtuelle ne réside pas seulement dans le divertissement. De nombreux stands en proposent des applications sur une immersion dans le monde du travail pour dénoncer les préjugés sexistes ou pour travailleRavec des acteurs de la santé. (@telerama). A voir Best-of Snapchat #37 : En immersion au salon Virtuality (@MetaMedia).

#Digital

La Transformation Numérique en Bleu, Blanc, Rouge. La transformation Numérique des entreprises, administrations, collectivités est constituée pour 40% de solutions IT. Trop souvent le choix de solutions technologiques américaines sont fait. Cela veut-il dire que nous ne pourrions pas faire la Transformation Numérique des organisations en Bleu, Blanc Rouge ? « Confronté à la roche le ruisseau l’emporte toujours, non par la force mais par la persévérance » Confucius (@MediapartLeClub).

#JeuVideo

À quoi servent les données collectées sur les joueurs de jeu vidéo ? Un data analyst nous répond. Avec l’émergence du tout-connecté, il est devenu presque impossible de jouer à une partie de jeu vidéo, même solo, en mode hors-ligne. Que ce soit sur console ou sur PC, la connexion à Internet est devenue indispensable. Elle est même devenue un outil pour les studios et les éditeurs, afin de collecter et d’enregistrer diverses informations des joueurs, des données permettant de les identifier ou d’observer leur comportement. Mais qu’en font-ils exactement ? Le métier de data analyst consiste à extraire et à analyser ces données lorsqu’on exploite un jeu. Le rôle de l’analyste est de faciliter la prise de décisions auprès des différents acteurs qui interviennent dans la vie d’un jeu en leur fournissant les informations nécessaires. Au-delà d’une volonté marketing ou commerciale, l’analyse des habitudes des joueurs permet également aux game designers d’en apprendre plus sur l’efficacité (ou les lacunes) des mécaniques de jeu mises en place et des possibles améliorations à fournir. (@Numerama).

#Ville

Los Angeles économise 9 millions de dollars par an grâce à l’éclairage public à LED. Neuf millions de dollars : c’est la somme qu’économise annuellement la ville de Los Angeles grâce à son éclairage public à LED qui s’est substitué progressivement aux ampoules à vapeur de sodium. Le calcul, rapporté par TechRepublic, doit prendre en compte les 57 millions de dollars qu’ont nécessité le remplacement en sept ans de près de 80% des vieux réverbères. Au-delà du retour sur investissement financier et de la colossale économie d’énergie réalisée, la ville se satisfait de l’impact positif de cette solution sur la qualité de vie des citadins : la criminalité a par exemple baissé dans les zones les mieux illuminées. Puisque ses lampadaires économisent davantage d’énergie, Los Angeles a pu réattribuer une partie de cette puissance dans un programme d’une centaine de bornes de chargement pour véhicules électriques, relié aux réverbères. (@RSLNmag).

#Presse

Doit-on craindre la Gorafi-sation de l’information ? Ou comment le site d’informations parodique le plus populaire de France survit à l’ère chaotique des “fake news”, de la post-vérité et des faits alternatifs. Conversation avec “Le Gorafi” entre deux aberrantes “trumperies”. “Marine Le Pen propose d’entourer la France d’un mur payé par l’Algérie“. Voici le genre de titres qui ne peut provoquer qu’une seule réaction : « Oh, on croirait une info du Gorafi ». Et à raison, puisque c’est le cas. Mais encore faut-il connaître le concept du site parodique le plus délirant de l’Hexagone. Le 14 février, le quotidien algérien El Hayat prenait cette news à la lettre et en faisait sa une. Sans rire. Une bourde aussitôt repérée par le Huffington Post Maghreb et glosée par la presse nationale. Mais derrière le fun de l’affaire, pas de doute pour Le Monde, il s’agit d’un “bon vieux canular à l’ère des fake news“. Ou quand une blague déjantée se transforme en fait de société, à l’heure de la post-vérité. De quoi rire jaune. (@lesinrocks).

#Logement

Limitation des locations à Paris : Airbnb propose un blocage à 120 nuitées par an. L’annonce pourrait calmer les accusations de concurrence déloyale régulièrement adressées à Airbnb. La plateforme de location touristique a annoncé mardi avoir proposé en décembre à la Mairie de Paris de limiter « automatiquement » la location d’un logement par son propriétaire à 120 nuitées par an. Dans les faits, cette limite maximum existe déjà pour les 50 000 hôtes parisiens. La nouveauté serait la mise en place d’un blocage automatique des locations sur le site en cas de déplacement du plafond. (@LExpress).

#InFaux

Pourquoi certains croient-ils aux fake news ? montrer que la Terre n’est pas plate est plutôt facile : il suffit de se rendre en bord de mer et d’observer un navire qui disparaît à l’horizon… ou de regarder les vidéos en direct de la station spatiale internationale. Mais d’autres « réalités alternatives » sont plus insidieuses. Le fait même que l’ensemble des travaux scientifiques se présentent sous la forme de théories ne manque pas d’amener de l’eau au moulin des fabricants de fake news et autres visions fantasmées du monde. Le degré d’incertitude engendré par le mot même de « théorie » devient une arme dans les mains des manipulateurs et des gourous. Un exemple parlant est l’insistance de certains Américains pour que le créationnisme soit enseigné dans les écoles au même niveau que la théorie de l’évolution. Et bien sûr la manière dont Donald Trump et son administration nient l’origine humaine du changement climatique. La quête de la vérité qui anime les scientifiques, de même que leurs désaccords (et parfois même leurs querelles) sont dans ce cas des points faibles exploitables dans les fausses nouvelles. La science progresse en effet par l’observation de faits et l’établissement de théories basées sur ces faits. Les divergences sont basées sur des interprétations de données observées. Les théories évoluent au fur et à mesure que les faits nouveaux viennent les confirmer (ou les infirmer), de manière à coller le plus près possible à la réalité de l’univers. (@LObs).