La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#RealiteVirtuelle
Laval Virtual 2017 : le village français de la réalité virtuelle expose ses ambitions mondiales. Le salon Laval Virtual, basé dans la ville éponyme de Laval en Mayenne (Pays de la Loire), en est à sa 19e édition. Il se tient du 22 au 26 mars 2017, avec trois journées professionnelles suivies d’un week-end ouvert au grand public. S’il est depuis des années le rendez-vous de l’industrie de la réalité virtuelle en France, l’évènement impressionne surtout par sa résilience et sa pérennité. Car le secteur de la réalité virtuelle (et augmentée) n’a en 2017 plus grand-chose à voir avec ce qu’il était en 2010. Avec l’arrivée des casques grand public est né un marché bien différent de celui des Cave (des salles immersives lourdement équipées de projecteurs et d’écrans coûteux) dédiées à l’industrie lourde. Et ce marché est en retour animé par de tout autres acteurs. Surtout, avec une démocratisation massive de ces technologies et un intérêt économique multiplié au centuple, les évènements ont fleuri partout dans le monde. Il y en a désormais des dizaines aux Etats-Unis, en Europe et en Chine. Mais, comme les Gaulois d’Astérix, le petit village de Laval résiste. Contrairement à eux, cependant, il s’est adapté, transformé. Laval Virtual 2017 est bien différent de Laval Virtual 2014. Les casques y sont désormais omniprésents et les noms des exposants n’y sont plus les mêmes. HTC y était présent avec le Vive en 2016, tout comme Unity, qui avait emmené 4 start-up. Ils ont rempilé cette année, et Unity a 20 pépites dans son espace. (@LUsineDigitale).
Au Laval Virtuel, la Chine se fait une place de choix. La Chine s’impose dans la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Cette année, le district de Laoshan (Shandong) est l’invité d’honneur de l’édition 2017 du Laval Virtual. « La Chine a compris l’intérêt du marché de la réalité virtuelle : elle investit en masse dans ce secteur et accompagne fortement ses entreprises », explique Maud Oukaltoum, responsable marketing et commerciale du Laval Virtual. Pour les organisateurs de cet événement, la Chine est devenue un acteur « incontournable du marché ». Des ambassadeurs d’un mouvement de fond : en septembre 2016, des entreprises, instituts de recherche et les pouvoirs publics ont créé l’Alliance de l’industrie de la réalité virtuelle. Elle doit permettre « renforcer le développement de l’écosystème de la réalité virtuelle en Chine en favorisant l’innovation technologique », explique cette association sur son site internet. (@usinenouvelle).
#intelligenceArtificielle
Des crédits réels pour l’intelligence artificielle. «L’intelligence artificielle est le sujet du moment dans la tech. Il était temps que la France se dote d’une stratégie visible sur le sujet.» L’investisseur en capital-risque qui parle en ces termes, d’ordinaire sceptique sur les initiatives venues du sommet de l’Etat, sera-t-il satisfait par le plan que le gouvernement a monté en deux mois ? Lancé le 20 janvier dernier par l’ex-secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire, et son homologue de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Thierry Mandon, le rapport «France IA» remis mardi à François Hollande par le robot de services à la personnes Leenby – développé par la PME limousine Cybedroïd – dote la France d’une feuille de route dans un domaine recouvrant un potentiel quasi-illimité mais dont les applications réelles restent encore peu nombreuses. En annonçant un effort budgétaire de 1,5 milliard d’euros pour les dix prochaines années, qui s’ajouteront aux 500 millions déjà programmés, le chef de l’Etat ajoute les moyens aux ambitions. Ces fonds s’incriront dans le programme des investissements d’avenir. Fruit des réflexions de plus de 500 contributeurs, le rapport s’efforce tout d’abord de décloisonner l’IA en l’ouvrant aux apports des sciences sociales et humaines. Il définit ensuite des objectifs et des financements, à l’instar des politiques publiques insufflées ces derniers mois aux Etats-Unis, en Chine ou en Corée du Sud. (@libe). A lire aussi : Intelligence artificielle : le plan de la France pour être leader. (@usbeketrica).
Le rapport #FranceIA : @metamedia vous résume le plan d’action stratégique du gouvernement dans un best-of Snapchat : https://youtu.be/eYTYaAowOi0
Avec France IA, le gouvernement expose son plan pour l’intelligence artificielle. Thierry Mandon l’affirme : « En France, nous sommes très bons sur l’ensemble des disciplines que recouvre le champ de l’intelligence artificielle. ». Et le mathématicien Cédric Villani, au côté du secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de renchérir : » Tous les chercheurs du laboratoire en intelligence artificielle de Facebook à Palaiseau et Paris, sont Français, dirigés par un Français. « Autant d’arguments qui venaient étayer l’opération » France IA « lancée il y a deux mois par le gouvernement, à savoir 17 groupes de travail associant 500 experts, chercheurs académiques et représentants du monde l’entreprise privée, chargés de définir une stratégie de mise en valeur et de développement de la filière de l’intelligence artificielle (IA) en France. Avec, bien sûr, l’objectif d’en faire un levier de croissance. parmi lesquelles la nécessité de faciliter le transfert des travaux de recherche vers l’industrie, d’améliorer la prise en compte dans la formation des diverses problématiques soulevées par l’IA, que ce soit en matière scientifique, économique ou sociétale. Ou encore de continuer à animer un débat public sur le sujet, surtout dans un contexte où les peurs n’ont pas tardé à s’exprimer et où l’impact sur le monde du travail est encore flou. (@Sciences_Avenir).
Des chercheurs proposent d’étudier l’intelligence artificielle à l’école primaire. Le secteur de l’intelligence artificielle est déjà convoité par de nombreuses entreprises américaines et chinoises. Mais la France a aussi su se positionner: cinq sociétés étrangères, dont Facebook et Sony, y ont établi un laboratoire de recherche, attirées par des aides financières et un écosystème riche de start-up et d’universitaires spécialistes du sujet. Le gouvernement estime à 250 le nombre d’équipes de recherche dédiées à l’intelligence artificielle en France. Un groupe de travail propose par exemple d’instaurer un enseignement «Intelligence artificielle, traitement des données et sciences numériques» de l’école primaire au lycée. Un autre plaide pour la création d’une infrastructure nationale dédiée à l’intelligence artificielle, afin de donner aux scientifiques les capacités de calcul suffisantes pour mener leurs travaux. Le rapport préconnise le développement d’une ressource nationale de données non agrégées, à disposition des universités et de leurs chercheurs. (@FigaroTech).
#presidentielle2017
Le 20 mars, lors du premier débat télévisé présidentiel, on va capter pour la première fois scientifiquement ce que ressentent les Français. La société Datakalab a rassemblé, dans une salle à Paris, un panel représentatif d’une trentaine de Français. Chacun portait au poignet un bracelet capable de déceler les micro-sudations de la peau produites à chaque fois qu’une émotion était ressentie par la personne. Des caméras ont filmé leur visage pour enregistrer leurs sourires, leurs surprises et leurs peurs. Comme l’explique Xavier Fischer, le chef innovation de Datakalab, cette expérience est censée démontrer que chaque personne suivie « va révéler ce qu’ils n’oserait pas dire à un sondeur ». Les premiers résultats à chaud de ce « suffrage émotionnel » donne Mélenchon comme le candidat ayant généré le plus d’émotions (11,2%) lors du débat télévisé. Avec un score de 9,8%, Marine Le Pen arrive ensuite, suivie par Emmanuel Macron (9,5%) et François Fillon (9%). Et si demain, vos émotions faisaient l’élection ? La mission est de savoir décoder les 42 expressions faciales cartographiées par un chercheur Paul Ekman dans les années 70 : le Facial Action Coding System.
#Marketing
Les Feel data sont plus complexes, plus riches, plus objectives et surtout plus humaines que les données classiques selon Datakalab, laboratoire d’expertise scientifique qui analyse et décrypte les émotions. « Les émotions font partie de nos vies. Pourtant, on les prend très peu en compte dans nos métiers de tous les jours alors qu’elles sont responsables de 95% de nos décisions », affirme le chef de la stratégie, Nicolas Delattre. Ces data émotionnelles renseignent les entreprises sur les aspirations, les envies et les attentes du public et ce dans tous les domaines, du marketing à la politique. Ces data émotionnelles représentent le nouveau carburant de l’industrie de la data. L’objectif est de pouvoir corréler les Feel data aux bases de données massives et développer des modèles prédictifs pour pouvoir anticiper l’envie des consommateurs.
En pénétrant le cerveau des consommateurs pour découvrir leurs pensées intimes, les industriels pourraient trouver la manière dont les marques mettent en avant leurs produits. Une société anglaise de consumer marketing a étudié la réaction cérébrale de volontaires face à 150 pubs ingurgitées afin d’identifier celles qui sont restées dans les souvenirs et celles qui ont été oubliées. Cette firme a pu définir six leviers pour une pub mémorable qui impactera ainsi la décision d’achat du consommateur. « Pendant trente ans, c’est la marque au-dessus qui décidait et dictait les besoins. Maintenant, en amenant de l’information en connaissant les émotions et les ressentis de ses clients, une marque va pouvoir s’améliorer : essayer de faire en sorte que les stratégies de communication et de transformation des marques soit meilleure » explique Frank Tapiro, le fondateur de la société Datakalab. Ainsi l’avenir du Big data sera sans doute émotionnel et nous rentrerons dans l’ère du neuro-consommateur.
#Ville
Cinq projets de ville connectée en 2017. Les objets connectés nous entourent au quotidien. Accrochés à notre poignet, dans notre maison ou dans le jardin. Peu à peu ils commencent aussi à envahir d’autres espaces. Plusieurs entreprises misent ainsi sur des systèmes connectés pour gérer la présence des employés. Mais c’est la ville qui est le prochain véritable chantier des nouvelles technologies. Proposer une ville connectée en 2017 devient presque une tendance. Pour les élus, il s’agit d’une double logique. Préparer la transition technologique bien sûr, qui arrivera tôt ou tard. Mais c’est aussi une question d’image afin de s’affirmer comme une ville à la pointe de la modernité, peut-être le modèle de la ville du futur. Pour vous aider à comprendre les dernières tendances, nous avons sélectionné cinq projets de villes connectées à travers le monde. (@objetconnecte01).
Quelles pistes pour accroître les espaces verts en ville ? Quarante-huit mètres carrés d’espaces verts par habitant. Les 50 plus grandes villes de France n’ont guère plus à offrir à leur population en 2017. C’est l’un des chiffres forts du palmarès des villes les plus vertes de France publié mardi 14 mars par l’Observatoire des villes vertes. Ce n’est pas beaucoup, direz-vous, mais c’est déjà 17 m² de plus qu’en 2014, année de la première enquête. C’est aussi la preuve qu’on peut continuer à verdir les villes. « Ce n’est pas qu’une question de foncier disponible ou d’argent », assure Guillaume Morel-Chevillet, chargé de mission « végétal urbain » à l’Astredhor, l’Institut technique de l’horticulture. Petit tour d’horizon de pistes prometteuses. (@20minutes).
A Jakarta, des pauvres deviennent écolo pour éviter l’expulsion. Des maisons en brique et en bois le long de berges au milieu d’arbres et de potagers ont remplacé ce qui ressemblait naguère à un bidonville. Dans ce quartier pauvre de Jakarta, les habitants sont devenus écologistes pour éviter l’expulsion. Depuis 2015, soutenus financièrement par des ONG locales, ils ont transformé peu à peu leur « kampung », appellation des quartiers traditionnels en Indonésie, en un lieu de vie contrastant avec les bâtiments délabrés et rues jonchées de déchets d’autres quartiers pauvres de cette capitale de 10 millions d’âmes. Les habitants du « kampung » de Tongkol ont pris les devants pour ne pas vivre ce qu’ont subi leurs voisins dans d’autres bidonvilles des berges: une expulsion pure et simple de leurs maisons de fortune, au nom de la lutte contre les inondations. (@yahooactufr).
#Transport
Drones et voitures volantes : le ciel, nouvel horizon du transport individuel. Les projets de livraison par drone et de voitures volantes ne se comptent plus. Leur ère est-elle enfin arrivée ? De nombreuses initiatives se font jour pour développer une nouvelle mobilité, aérienne cette fois-ci. Si l’on a déjà recours aux drones pour effectuer des livraisons, notamment en zones rurales ou difficiles d’accès, d’autres projets s’attaquent au défi du déplacement dans nos métropoles saturées. Au Rwanda, les drones fabriqués par Zipline, start-up américaine, peuvent délivrer des poches de sang et des vaccins à des hôpitaux et centres de transfusion difficilement accessibles. En France également, ce moyen de transport intéresse. La société Flash Biologistic a ainsi expérimenté l’été dernier la livraison de médicaments au CHU de Bordeaux. (@LesEchos).
#Telecom
La 5G, catalyseur de la numérisation de la société et de l’économie. Fini le temps où l’industrie des télécoms ne s’intéressait qu’au grand public et aux utilisateurs de smartphones. Avec la 5G, elle souhaite révolutionner des secteurs clés de l’économie, comme l’énergie, la santé, les médias, l’industrie et le transport. C’est ce que rappelle l’Arcep, le régulateur des télécoms, dans un rapport publié mardi sur cette prochaine génération de communication mobile. Il faut dire que contrairement à la 3G ou à la 4G qui se focalisaient sur l’augmentation des débits, la 5G est aussi calibrée pour répondre aux besoins de l’Internet des objets. Avec cette technologie, le monde des télécoms croit détenir le Graal qui va lui permettre d’accélérer la numérisation de la société et de l’économie. Ni plus ni moins. Dans son rapport, l’Arcep cite le secteur de l’énergie. Premier constat : « L’énergie a […] connu un grand nombre d’évolutions et de mutations pendant ces dernières années, en termes de production, stockage et transport de l’énergie. L’augmentation des coûts des matières fossiles, l’apparition d’énergies renouvelables et l’ouverture à la concurrence ont contribué à la naissance de nouvelles formes de production énergétique et à l’arrivée de nouveaux acteurs, compagnies indépendantes ou simples citoyens, sur la scène énergétique. » (@latribune).