23 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

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Laval Virtual 2017 : le village français de la réalité virtuelle expose ses ambitions mondiales.  Le salon Laval Virtual, basé dans la ville éponyme de Laval en Mayenne (Pays de la Loire), en est à sa 19e édition. Il se tient du 22 au 26 mars 2017, avec trois journées professionnelles suivies d’un week-end ouvert au grand public. S’il est depuis des années le rendez-vous de l’industrie de la réalité virtuelle en France, l’évènement impressionne surtout par sa résilience et sa pérennité. Car le secteur de la réalité virtuelle (et augmentée) n’a en 2017 plus grand-chose à voir avec ce qu’il était en 2010. Avec l’arrivée des casques grand public est né un marché bien différent de celui des Cave (des salles immersives lourdement équipées de projecteurs et d’écrans coûteux) dédiées à l’industrie lourde. Et ce marché est en retour animé par de tout autres acteurs. Surtout, avec une démocratisation massive de ces technologies et un intérêt économique multiplié au centuple, les évènements ont fleuri partout dans le monde. Il y en a désormais des dizaines aux Etats-Unis, en Europe et en Chine. Mais, comme les Gaulois d’Astérix, le petit village de Laval résiste. Contrairement à eux, cependant, il s’est adapté, transformé. Laval Virtual 2017 est bien différent de Laval Virtual 2014. Les casques y sont désormais omniprésents et les noms des exposants n’y sont plus les mêmes. HTC y était présent avec le Vive en 2016, tout comme Unity, qui avait emmené 4 start-up. Ils ont rempilé cette année, et Unity a 20 pépites dans son espace. (@LUsineDigitale).

Au Laval Virtuel, la Chine se fait une place de choix. La Chine s’impose dans la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Cette année, le district de Laoshan (Shandong) est l’invité d’honneur de l’édition 2017 du Laval Virtual. « La Chine a compris l’intérêt du marché de la réalité virtuelle : elle investit en masse dans ce secteur et accompagne fortement ses entreprises », explique Maud Oukaltoum, responsable marketing et commerciale du Laval Virtual. Pour les organisateurs de cet événement, la Chine est devenue un acteur « incontournable du marché ». Des ambassadeurs d’un mouvement de fond : en septembre 2016, des entreprises, instituts de recherche et les pouvoirs publics ont créé l’Alliance de l’industrie de la réalité virtuelle. Elle doit permettre « renforcer le développement de l’écosystème de la réalité virtuelle en Chine en favorisant l’innovation technologique », explique cette association sur son site internet. (@usinenouvelle).

#intelligenceArtificielle

Des crédits réels pour l’intelligence artificielle. «L’intelligence artificielle est le sujet du moment dans la tech. Il était temps que la France se dote d’une stratégie visible sur le sujet.» L’investisseur en capital-risque qui parle en ces termes, d’ordinaire sceptique sur les initiatives venues du sommet de l’Etat, sera-t-il satisfait par le plan que le gouvernement a monté en deux mois ? Lancé le 20 janvier dernier par l’ex-secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire, et son homologue de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Thierry Mandon, le rapport «France IA» remis mardi à François Hollande par le robot de services à la personnes Leenby – développé par la PME limousine Cybedroïd – dote la France d’une feuille de route dans un domaine recouvrant un potentiel quasi-illimité mais dont les applications réelles restent encore peu nombreuses. En annonçant un effort budgétaire de 1,5 milliard d’euros pour les dix prochaines années, qui s’ajouteront aux 500 millions déjà programmés, le chef de l’Etat ajoute les moyens aux ambitions. Ces fonds s’incriront dans le programme des investissements d’avenir. Fruit des réflexions de plus de 500 contributeurs, le rapport s’efforce tout d’abord de décloisonner l’IA en l’ouvrant aux apports des sciences sociales et humaines. Il définit ensuite des objectifs et des financements, à l’instar des politiques publiques insufflées ces derniers mois aux Etats-Unis, en Chine ou en Corée du Sud. (@libe). A lire aussi : Intelligence artificielle : le plan de la France pour être leader. (@usbeketrica).

Le rapport #FranceIA : @metamedia vous résume le plan d’action stratégique du gouvernement dans un best-of Snapchat : https://youtu.be/eYTYaAowOi0

Avec France IA, le gouvernement expose son plan pour l’intelligence artificielle. Thierry Mandon l’affirme : « En France, nous sommes très bons sur l’ensemble des disciplines que recouvre le champ de l’intelligence artificielle. ». Et le mathématicien Cédric Villani, au côté du secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de renchérir :  » Tous les chercheurs du laboratoire en intelligence artificielle de Facebook à Palaiseau et Paris, sont Français, dirigés par un Français. «  Autant d’arguments qui venaient étayer l’opération  » France IA « lancée il y a deux mois par le gouvernement, à savoir 17 groupes de travail associant 500 experts, chercheurs académiques et représentants du monde l’entreprise privée, chargés de définir une stratégie de mise en valeur et de développement de la filière de l’intelligence artificielle (IA) en France. Avec, bien sûr, l’objectif d’en faire un levier de croissance. parmi lesquelles la nécessité de faciliter le transfert des travaux de recherche vers l’industrie, d’améliorer la prise en compte dans la formation des diverses problématiques soulevées par l’IA, que ce soit en matière scientifique, économique ou sociétale. Ou encore de continuer à animer un débat public sur le sujet, surtout dans un contexte où les peurs n’ont pas tardé à s’exprimer et où l’impact sur le monde du travail est encore flou. (@Sciences_Avenir).

Des chercheurs proposent d’étudier l’intelligence artificielle à l’école primaireLe secteur de l’intelligence artificielle est déjà convoité par de nombreuses entreprises américaines et chinoises. Mais la France a aussi su se positionner: cinq sociétés étrangères, dont Facebook et Sony, y ont établi un laboratoire de recherche, attirées par des aides financières et un écosystème riche de start-up et d’universitaires spécialistes du sujet. Le gouvernement estime à 250 le nombre d’équipes de recherche dédiées à l’intelligence artificielle en France. Un groupe de travail propose par exemple d’instaurer un enseignement «Intelligence artificielle, traitement des données et sciences numériques» de l’école primaire au lycée. Un autre plaide pour la création d’une infrastructure nationale dédiée à l’intelligence artificielle, afin de donner aux scientifiques les capacités de calcul suffisantes pour mener leurs travaux. Le rapport préconnise le développement d’une ressource nationale de données non agrégées, à disposition des universités et de leurs chercheurs. (@FigaroTech).

#presidentielle2017

Le 20 mars, lors du premier débat télévisé présidentiel, on va capter pour la première fois scientifiquement ce que ressentent les Français. La société Datakalab a rassemblé, dans une salle à Paris, un panel représentatif d’une trentaine de Français. Chacun portait au poignet un bracelet capable de déceler les micro-sudations de la peau produites à chaque fois qu’une émotion était ressentie par la personne. Des caméras ont filmé leur visage pour enregistrer leurs sourires, leurs surprises et leurs peurs. Comme l’explique Xavier Fischer, le chef innovation de Datakalab, cette expérience est censée démontrer que chaque personne suivie « va révéler ce qu’ils n’oserait pas dire à un sondeur ». Les premiers résultats à chaud de ce « suffrage émotionnel » donne Mélenchon comme le candidat ayant généré le plus d’émotions (11,2%) lors du débat télévisé. Avec un score de 9,8%, Marine Le Pen arrive ensuite, suivie par Emmanuel Macron (9,5%) et François Fillon (9%). Et si demain, vos émotions faisaient l’élection ? La mission est de savoir décoder les 42 expressions faciales cartographiées par un chercheur Paul Ekman dans les années 70 : le Facial Action Coding System.

#Marketing

Les Feel data sont plus complexes, plus riches, plus objectives et surtout plus humaines que les données classiques selon Datakalab, laboratoire d’expertise scientifique qui analyse et décrypte les émotions. « Les émotions font partie de nos vies. Pourtant, on les prend très peu en compte dans nos métiers de tous les jours alors qu’elles sont responsables de 95% de nos décisions », affirme le chef de la stratégie, Nicolas Delattre. Ces data émotionnelles renseignent les entreprises sur les aspirations, les envies et les attentes du public et ce dans tous les domaines, du marketing à la politique. Ces data émotionnelles représentent le nouveau carburant de l’industrie de la data. L’objectif est  de pouvoir corréler les Feel data aux bases de données massives et développer des modèles prédictifs pour pouvoir anticiper l’envie des consommateurs.

En pénétrant le cerveau des consommateurs pour découvrir leurs pensées intimes, les industriels pourraient trouver la manière dont les marques mettent en avant leurs produits. Une société anglaise de consumer marketing a étudié la réaction cérébrale de volontaires face à 150 pubs ingurgitées afin d’identifier celles qui sont restées dans les souvenirs et celles qui ont été oubliées. Cette firme a pu définir six leviers pour une pub mémorable qui impactera ainsi la décision d’achat du consommateur. « Pendant trente ans, c’est la marque au-dessus qui décidait et dictait les besoins. Maintenant, en amenant de l’information en connaissant les émotions et les ressentis de ses clients, une marque va pouvoir s’améliorer : essayer de faire en sorte que les stratégies de communication et de transformation des marques soit meilleure » explique Frank Tapiro, le fondateur de la société Datakalab. Ainsi l’avenir du Big data sera sans doute émotionnel et nous rentrerons dans l’ère du neuro-consommateur.

#Ville

Cinq projets de ville connectée en 2017. Les objets connectés nous entourent au quotidien. Accrochés à notre poignet, dans notre maison ou dans le jardin. Peu à peu ils commencent aussi à envahir d’autres espaces. Plusieurs entreprises misent ainsi sur des systèmes connectés pour gérer la présence des employés. Mais c’est la ville qui est le prochain véritable chantier des nouvelles technologies. Proposer une ville connectée en 2017 devient presque une tendance. Pour les élus, il s’agit d’une double logique. Préparer la transition technologique bien sûr, qui arrivera tôt ou tard. Mais c’est aussi une question d’image afin de s’affirmer comme une ville à la pointe de la modernité, peut-être le modèle de la ville du futur. Pour vous aider à comprendre les dernières tendances, nous avons sélectionné cinq projets de villes connectées à travers le monde. (@objetconnecte01).

Quelles pistes pour accroître les espaces verts en ville ? Quarante-huit mètres carrés d’espaces verts par habitant. Les 50 plus grandes villes de France n’ont guère plus à offrir à leur population en 2017. C’est l’un des chiffres forts du palmarès des villes les plus vertes de France publié mardi 14 mars par l’Observatoire des villes vertes. Ce n’est pas beaucoup, direz-vous, mais c’est déjà 17 m² de plus qu’en 2014, année de la première enquête. C’est aussi la preuve qu’on peut continuer à verdir les villes. « Ce n’est pas qu’une question de foncier disponible ou d’argent », assure Guillaume Morel-Chevillet, chargé de mission « végétal urbain » à l’Astredhor, l’Institut technique de l’horticulture. Petit tour d’horizon de pistes prometteuses. (@20minutes).

A Jakarta, des pauvres deviennent écolo pour éviter l’expulsion. Des maisons en brique et en bois le long de berges au milieu d’arbres et de potagers ont remplacé ce qui ressemblait naguère à un bidonville. Dans ce quartier pauvre de Jakarta, les habitants sont devenus écologistes pour éviter l’expulsion. Depuis 2015, soutenus financièrement par des ONG locales, ils ont transformé peu à peu leur « kampung », appellation des quartiers traditionnels en Indonésie, en un lieu de vie contrastant avec les bâtiments délabrés et rues jonchées de déchets d’autres quartiers pauvres de cette capitale de 10 millions d’âmes. Les habitants du « kampung » de Tongkol ont pris les devants pour ne pas vivre ce qu’ont subi leurs voisins dans d’autres bidonvilles des berges: une expulsion pure et simple de leurs maisons de fortune, au nom de la lutte contre les inondations. (@yahooactufr).

#Transport

Drones et voitures volantes : le ciel, nouvel horizon du transport individuel. Les projets de livraison par drone et de voitures volantes ne se comptent plus. Leur ère est-elle enfin arrivée ? De nombreuses initiatives se font jour pour développer une nouvelle mobilité, aérienne cette fois-ci. Si l’on a déjà recours aux drones pour effectuer des livraisons, notamment en zones rurales ou difficiles d’accès, d’autres projets s’attaquent au défi du déplacement dans nos métropoles saturées. Au Rwanda, les drones fabriqués par Zipline, start-up américaine, peuvent délivrer des poches de sang et des vaccins à des hôpitaux et centres de transfusion difficilement accessibles. En France également, ce moyen de transport intéresse. La société Flash Biologistic a ainsi expérimenté l’été dernier la livraison de médicaments au CHU de Bordeaux. (@LesEchos).

#Telecom

La 5G, catalyseur de la numérisation de la société et de l’économie. Fini le temps où l’industrie des télécoms ne s’intéressait qu’au grand public et aux utilisateurs de smartphones. Avec la 5G, elle souhaite révolutionner des secteurs clés de l’économie, comme l’énergie, la santé, les médias, l’industrie et le transport. C’est ce que rappelle l’Arcep, le régulateur des télécoms, dans un rapport publié mardi sur cette prochaine génération de communication mobile. Il faut dire que contrairement à la 3G ou à la 4G qui se focalisaient sur l’augmentation des débits, la 5G est aussi calibrée pour répondre aux besoins de l’Internet des objets. Avec cette technologie, le monde des télécoms croit détenir le Graal qui va lui permettre d’accélérer la numérisation de la société et de l’économie. Ni plus ni moins. Dans son rapport, l’Arcep cite le secteur de l’énergie. Premier constat : « L’énergie a […] connu un grand nombre d’évolutions et de mutations pendant ces dernières années, en termes de production, stockage et transport de l’énergie. L’augmentation des coûts des matières fossiles, l’apparition d’énergies renouvelables et l’ouverture à la concurrence ont contribué à la naissance de nouvelles formes de production énergétique et à l’arrivée de nouveaux acteurs, compagnies indépendantes ou simples citoyens, sur la scène énergétique. » (@latribune).

22 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#intelligenceArtificielle

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Dans le futur, quand les machines comprendront nos émotions ! L’évolution des relations Hommes-machines est au cœur de nombreuses questions avec la démocratisation de l’intelligence artificielle. Comment peut-on imaginer un tel futur ? Josselin Moreau, expert innovation au Lab SQLI, indique dans un article paru dans Les Échos le 14 mars 2017 que les I.A destinées au grand public « risquent bien de bouleverser la manière dont nous interagissons avec les machines. » L’intéressé estime que ceci est encore peu perceptible en France et avance un argument pertinent en expliquant qu’aux États-Unis, près de 20 % des foyers sont déjà équipés des enceintes connectées Echo. Le créateur de l’assistant Siri, Adam Cheyer, estime quant à lui qu’après l’ère de l’ordinateur puis celle du téléphone mobile, nous « entrons dans un nouveau mode d’interactions Homme/machine » pouvant conduire à une « symbiose entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle ». Bien que nous n’en soyons qu’aux prémices de l’établissement d’une telle norme, les interactions vocales humaines complexes sont truffées de subtilités. Il faudra donc encore pas mal de temps pour arriver à une telle symbiose puisque contrairement à l’homme, la machine ne peut pas (encore) s’exprimer de manière intuitive. (@sciencepost_fr).

Intelligence artificielle : les pépites de demain. Voitures intelligentes commandées à la voix, drones repérant des braconniers dans une réserve naturelle, étudiants trouvant un logement en quelques secondes par sms… on n’arrête plus l’intelligence artificielle. D’ailleurs, on ne compte plus les start-up qui développent des logiciels spécifiques. Leur dénominateur commun ? Rendre la machine (presque) aussi intelligente que l’homme. Les champs d’application de cette discipline scientifique, jusque-là reléguée aux laboratoires de recherche, sont immenses, allant de la reconnaissance vocale ou visuelle à la robotisation en passant par l’analyse prédictive. Les industriels sont à l’affût de ces pépites prometteuses, pour les aider à améliorer leurs produits ou se positionner sur ce marché naissant. (@Entreprendre).

Des robots de téléprésence pour resocialiser les enfants atteints de maladie chronique. Pas la panacée, mais une première solution pour un problème jusque-là insoluble, et qui concerne un million d’Américains : c’est ainsi que deux chercheurs de l’université de Californie à Irvine (UC Irvine) qualifient les robots de téléprésence, qui permettent d’inclure de nouveau dans le système éducatif les enfants atteints de maladie chronique (cancer, maladie cardiaque, déficiences du système immunitaire, etc.) et obligés de rester à la maison. Dans leurs premiers travaux, qu’ils résument sur The Conversation, les deux chercheurs montrent que ces robots aident les jeunes étudiants à vaincre l’isolement et à rester en contact avec leurs camarades dans toutes leurs activités scolaires et même extra-scolaires, leur évitant la dépression dans laquelle ils sont nombreux à tomber. La situation particulière de ces écoliers serait même tout à fait bien acceptée par la plupart de leurs petits camarades, qu’ils peuvent désormais accompagner virtuellement en classe, mais aussi pendant la pause-déjeuner ou après l’école. (@RSLNmag).

Intelligence artificielle : la France peut-elle devenir un leader mondial ? Véhicule autonome, médecine préventive, outils professionnels d’aide à la décision, systèmes de sécurité intelligents, robots de compagnies et assistants personnels sur les smartphones… A en juger par le nombre de projets en cours, par les progrès fulgurants de la recherche et par l’éclosion rapide de startups partout dans le monde, l’arrivée de l’intelligence artificielle dans la vie quotidienne, que l’on fantasme depuis les années 1950, est pour bientôt. Et si l’on peine encore à percevoir quels seront précisément ses impacts sur la société et l’économie, plusieurs choses font tout de même consensus : le bouleversement sera profond, le rapport homme/machine reste encore à définir, et la France dispose de beaux atouts pour tirer son épingle du jeu dans la compétition mondiale qui s’annonce. C’est pourquoi, en janvier, l’ancienne secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Innovation, Axelle Lemaire, avait lancé l’initiative France IA. A la demande du gouvernement, experts, entrepreneurs, chercheurs et spécialistes de la révolution numérique ont planché, pendant deux mois, pour développer une véritable stratégie pour la France. Leur rapport, contenant une cinquantaine de propositions, a été remis au gouvernement mardi 21 mars. (@latribune).

Journal d’un éleveur de robots (Episode 3). L’intelligence artificielle n’est pas notre ennemi. Elle nous renvoie le visage de mes contradictions. C’est une remarque qui revient souvent dans mes conversations à propos de nos robots-médias: «Bon, ok, tu les as faits tout mignons tes robots. Mais, en fin de compte, est-ce que tu ne serais pas en train de contribuer à créer Skynet?» Pour ceux qui ne regardent jamais les films de science-fiction (vous devriez, en fait), Skynet est un concept tiré du film « Terminator » (celui où le robot soldat Arnold Schwartzenegger frappe à toutes les portes un fusil à pompes à la main en disant «Sarah Connor?») (parce qu’il cherche Sarah Connor qui est un peu le dernier espoir des humains). Skynet est une sorte d’intelligence artificielle omnisciente qui, dans le futur (enfin, dans Terminator…), a eu l’idée assez logique de réduire l’humanité en esclavage. A lire aussi : Épisode 1 et Épisode 2 (@frenchweb).

#Droit

Quand les algorithmes entrent dans les prétoires. A gauche de l’écran bleu allumé, les décisions de justice apparaissent à toute vitesse, certains mots sont surlignés ; sur la droite, en parallèle, une carte de France se détache, des graphiques se dessinent… « Voilà, dit-il, si vous avez été licencié pour injure et que vous voulez faire requalifier votre licenciement sans cause réelle et sérieuse, mieux vaut dire que vous étiez un peu éméché (24 % de requalification, contre 17 % dans le cas d’une « simple » injure) et mieux vaut que votre entreprise soit en Bretagne, ou y habiter, ou y avoir exécuté votre travail (lieux possibles pour intenter une action en droit du travail, Ndlr), car vous aurez alors la plus forte indemnité… Ah mais attention, vous avez vu, la tendance est à la baisse. » Oui, on a vu. Quelques minutes auparavant, Louis Larret-Chahine, le jeune cofondateur de « Prédictice », avait entré dans le moteur de recherche de la plate-forme : « licenciement – après 2013 – injure », et l’algorithme puissant avait scanné le 1,5 million de décisions de la base de données pour les analyser et présenter les chances de succès de la procédure et une estimation des indemnités. Quelques secondes ont suffi. « Dans quelque temps, nous pourrons également identifier les meilleurs arguments à mettre en avant lors d’un contentieux permettant à l’avocat d’ajuster sa stratégie », assure Louis Larret-Chahine. (@LesEchos).

#Journalisme

Le journalisme de solutions, révolution culturelle de l’info. Montrer que changer le monde appartient au domaine du possible. Telle est la mission du « journalisme de solutions », appelé aussi « journalisme constructif » ou « journalisme d’impact », et auquel s’est converti début juin le Guardian en lançant sa rubrique « Half Full ». « Ce ne sont pas des ʺbonnes nouvellesʺ, mais un journalisme constructif, centré sur les solutions et les réponses, sans pour autant les approuver », explique le quotidien britannique. « Si nous publions plus d’exemples de personnes qui essaient de faire des choses inspirantes, peut-être qu’ils pourront aussi nous inspirer à faire un monde meilleur ». De nombreux autres médias ont investi cette forme de journalisme pour enrichir leur offre éditoriale. Et tous notent l’attrait qu’exercent sur leurs lecteurs les contenus de solutions. Ils les lisent, partagent et commentent plus que les articles « traditionnels ». (@InaGlobal). A ecouter : Le journalisme de solution, tendance de l’année. (@franceinter).

« Le journalisme d’investigation n’existe pas ». Fabrice Arfi est journaliste d’investigation à Mediapart. Il a permis de mettre au jour les affaires Cahuzac ou Bettencourt. Loin de prôner une transparence totale en démocratie, il rejette cependant un secret qui menacerait l’intérêt public et étoufferait l’information des citoyens. Il explique : «  je fais partie de ceux qui considèrent que le journalisme d’investigation n’existe pas. Je veux bien concéder qu’il y ait un journalisme d’information et un journalisme de commentaire, avec, parfois, pourquoi pas, une frontière poreuse entre les deux. Mais à partir du moment où vous cherchez une information, où vous la trouvez, la recoupez, la contextualisez, en débattez, la publiez et l’assumez, vous faites de l’information, quelle qu’en soit sa nature. » (@InaGlobal).

#CyberDefense

La biométrie étudie la reconnaissance par les lèvres contre les cyberattaques. Dailymotion, Yahoo, Linkedin, Paypal, toutes ces entreprises ont en commun d’avoir été les victimes de cyberattaques massives en 2016. Et La liste pourrait s’allonger puisque 80% des entreprises ont constaté au moins une cyberattaque sur les douze derniers mois en 2016. C’est pourquoi l’impératif catégorique de la cybersécurité. Il pourrait se résumer ainsi : redoubler d’inventivité pour devancer l’ingéniosité des hackeurs. En la matière, le corps humain a été l’une de ses principales sources d’inspiration : reconnaissance faciale, comportementale, ondes cérébrales. Il se révèle ainsi souvent la clé principale d’accès à tout écosystème numérique. A ce stade, la biométrie utilisait aussi bien la voix que le visage ou encore la matière grise comme empreintes. Désormais elle s’intéresse à ces lèvres qui rendent chaque individu tout aussi unique que ne le permet l’ADN. L’équipe de chercheurs rassemblée autour du professeur Cheung Yiu-Ming, de l’Université Baptiste de Hong Kong a développé un nouveau système d’identification biométrique qui s’appuie sur le mouvement des lèvres. Dans sa base de données, on retrouve des informations concernant la texture des lèvres, leurs formes et la vitesse de leurs mouvements. Pour pouvoir s’authentifier, il suffira de prononcer son mot de passe devant l’appareil. Selon le professeur une fraude est impossible : « Le système est capable de distinguer le même mot de passe prononcé par deux personnes différentes. » (@latelier).

#Ville

La Ville Intelligente Citoyenne : remettre l’humain au centre du débat. La technologie, si innovante soit-elle, suffira-t-elle à rendre une ville ou un territoire plus intelligent ? En premier lieu ce sont les usagers, c’est-à-dire les citoyens qui résident, travaillent ou visitent cette cité, qui la rendront plus « smart », sans pour autant se dissocier la technologie, comme l’explique Tony Canadas fondateur de l’association La Ville Intelligente Citoyenne. Il ajoute que « chaque ville doit évoluer dans son propre contexte, à un rythme différent. D’une ville à une autre les contextes sont différents tant sur le point de vue culturelle, géopolitique, historique et religieux… La ville devra offrir toute une gamme de services pour mettre en cohérence les habitants et leur environnement, à vivre mieux, à mieux se loger, à se déplacer, à se nourrir etc. » A lire aussi : Dijon veut devenir la première « Smart City » de France (@BleuBourgogne).

#Sante

Santé numérique: comment la France peut-elle atteindre l’excellence ? Dans un livre blanc que La Tribune a pu consulter, le think tank Renaissance numérique a réuni plusieurs acteurs du monde de la santé : experts, membre d’associations de patients, patrons d’entreprises de santé, analystes, avocat, membres de syndicats professionnels, ou encore représentants des autorités de santé. Dix-sept contributeurs ont formulé 36 propositions visant à coordonner et développer le secteur de la santé connectée dans l’Hexagone. « L’objectif de ce rapport est de remettre la lumière sur le sujet de la santé numérique avant la présidentielle. Cette étude sera d’ailleurs transmise aux candidats ou à leur(s) représentant(s) pour obtenir leurs réactions »,explique Olivia Grégoire, coordinatrice du rapport, membre de Renaissance numérique et fondatrice du cabinet Olicare. Les propositions de ce livre blanc visent notamment à « créer les conditions d’une filière d’innovation et d’excellence » pour la santé numérique. « Il y a en France un arsenal réglementaire aujourd’hui suffisant pour développer une offre de santé connectée. Par exemple, celle en télémédecine est à peu près stabilisée, notamment au plan financier, avec la parution du décret du 15 décembre dernier qui élargit les expérimentations, fixe les tarifs de téléconsultation, et propose un forfait d’équipement pour les hospitaliers notamment », explique Olivia Grégoire à (@latribune).

Cybersécurite

 2017 : les dix nouveaux commandements. La cybersécurité est tout autant une question d’hommes et de femmes, que de solutions informatiques et de gouvernance. 10 conseils pour contrer le risque cyber. Plus de 700.000 euros : c’est le coût moyen d’une cyberattaque menée à l’encontre d’une entreprise, selon le rapport Risk:Value de NTT Com Security. Via Internet, par le biais d’une clef USB ou en s’en prenant directement aux postes de travail, les pirates informatiques sont plus proactifs que jamais. Comment déjouer leurs plans ? (@EchosBusiness).

L’ombre des pirates plane sur la présidentielle. Internet a ses rituels que les non-initiés n’imaginent pas. Ainsi, le Ch’timi Damien Bancal, patron du site Internet Zataz, spécialisé dans la sécurité informatique, se rend-il chaque année à la « Nuit du hack » à Paris, vêtu d’une… soutane noire. Ce quadra au visage poupon y confesse de gentils pirates (les « white hats », les chapeaux blancs) et de moins gentils (les « black hats », les chapeaux noirs) venus soulager leur conscience en partageant le fruit de leurs précieuses découvertes. C’est son travail, et sa profession de foi : dès qu’il a connaissance d’une faille dans un logiciel, Damien Bancal contacte aussitôt la société, l’administration ou, ces jours-ci, le candidat concerné afin qu’ils prennent leurs dispositions et placent des rustines. Cette année, il a averti de nombreux candidats, « J’ai répertorié plus de 110 failles dans leurs dispositifs numériques! » (@LExpress).

#MediaSocial

Twitter accélère sa chasse aux comptes faisant l’apologie du terrorisme. La lutte sur le terrain virtuel s’intensifie. Le réseau social américain Twitter a annoncé ce mardi avoir suspendu 376 890 comptes sur les six derniers mois dans le cadre de sa lutte contre les publications faisant l’apologie du terrorisme. Soit une hausse de 60% de plus que sur la précédente période. Twitter avait commencé à donner ces chiffres il y a un an. En cumulé, le réseau social a supprimé quelque 636 248 comptes avec de tels contenus, sur la période allant du 1er août 2015 au 31 décembre 2016. (@LExpress).

21 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 21 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xSouth by SouthWest : sans Intelligence Artificielle, pas d’avenir ! Le boom et surtout les promesses de trois tendances technologiques, enchevêtrées les unes dans les autres, ont largement dominé le Festival annuel South by SouthWest à Austin, capitale mondiale d’Internet pendant quelques jours : l’intelligence artificielle (IA) qui s’immisce désormais partout et risque encore de tout changer, les nouvelles interfaces conversationnelles (bots et voix), et bien sûr les réalités altérées (virtuelle et augmentée) qui continuent de progresser. L’IA va ainsi mettre une pression croissante sur l’homme pour qu’il s’en différencie ! « Après le droit au mariage pour tous, le droit à l’avortement, nous aurons le droit à l’évolution : le choix d’opter ou non pour une technologie à même de nous augmenter », assure Bryan Johnson fondateur de la firme Kernel, qui entend faire progresser notre intelligence naturelle. (@MetaMedia). A lire aussi: Voitures autonomes, cyborgs et conquête spatiale… Au festival SXSW, aperçus du futur (@pixelsfr).

Les machines peuvent devenir folles, et ça ne va pas forcément s’arranger. C’est physique: une fois dans les airs, s’il ne voit pas le sol, un pilote n’a pas moyen de savoir si son avion tourne ou s’il monte. Il doit donc se fier exclusivement à ses instruments et à la technologie. Une dépendance qui n’est pas sans danger, comme l’explique le site The Outline dans un long papier. Imaginez-vous la scène. Vous êtes aux manettes de l’appareil, au dessus de la tundra suédoise. Il est minuit, et tout d’un coup votre cargo CRJ-200 indique que vous pointez trop vers le ciel. Le pilotage automatique se met hors-ligne. Vous vous retrouvez livrés à vous même. Vous abaissez au plus vite les commandes pour retrouver l’équilibre sans savoir qu’en réalité la machine défaille. L’information qu’elle vous a livré est erroné. On connaît la suite. Quelques minutes plus tard, l’appareil s’écrase. La mésaventure est arrivée en janvier 2016 à un pilote et un copilote lors d’un vol postal de la compagnie Air Sweden. Tous deux ont été retrouvés mort le lendemain. (@slatefr).

Intelligence artificielle en France : la carte des laboratoires. En France, 68 laboratoires de R&D travaillent sur des problématiques liées à l’intelligence artificielle. Plus de 13 250 chercheurs s’y creusent les méninges pour faire avancer la recherche dans ce secteur clef pour l’avenir des entreprises, selon des données collectées par notre partenaire France is AI et compilées par le JDN dans la carte ci-dessous. 45% de ces espaces dédiés à l’expérimentation sont situés en région Ile-de-France, principalement à Paris (13 sites) et autour du plateau de Saclay (8 sites). Cliquez et zoomez sur notre carte interactive pour connaître leurs noms, leurs principales thématiques de recherche, leurs effectifs, les organismes qui les financent, l’identité de leur directeur… (@journaldunet).

#LavalVirtual

En 2017 Laval Virtual entre dans la dimension internationale. Le ouvre ses portes du 22 au 26 mars Salon dédié à la technologie et au monde du virtuel, le Laval Virtual ouvre ses portes du 22 au 26 mars. En 2016, le Laval Virtual a attiré environ 15 500 personnes. Pour sa 19ème édition, les  organisateurs du salon souhaitent donner une dimension de plus internationale à un événement qui se diversifie : les secteurs représentés sont variés (Industrie, Marketing, Patrimoine, Culture…). Cette année les sujets abordés seront la réalité virtuelle et augmentée, de capture à 360° ou de 3D interactive. A lire aussi : Enquêtes de région : la réalité virtuelle, à quoi ça sert ? (@3PaysdelaLoire).

#RealiteVirtuelle

Simplicité, brièveté, interactions sociales : les clés de la réalité virtuelle de Google et de Facebook. En 2015, Jessica Brillhart travaille comme réalisatrice au Creative labs de Google quand le patron d’un nouveau service lui annonce qu’ils sont en train de fabriquer un « rig » et qu’ils la voudraient bien dans l’équipe. « Un quoi ? Non je ne veux pas, c’est quoi ce truc ? », répond-elle. Un peu plus tard, ils reviennent la voir avec le prototype du rig, un support fait avec une imprimante 3D et seize caméras pour tourner de la vidéo en 360 degrés. C’est le fameux « Jump », le système toujours utilisé par Google. « Seize Go Pro ? C’était déjà très bien avec une seule caméra, alors avec seize Go Pro, oui, ça doit être fantastique ! Là, comme ça, je veux bien. » C’est ainsi que l’actuelle responsable de la réalisation VR (réalité virtuelle) de Google décrit son entrée dans ce nouveau service. « Deux mois plus tard, ils sont venus avec le produit fini, ils l’ont posé sur mon bureau et ils m’ont dit : “Voilà, c’est ça, maintenant tu te débrouilles, tu nous fais des films.” » (@Pixelsfr).

#International

Le youtubeur Jérome Jarre récolte plus d’un million de dollars pour la Somalie. Jérôme Jarre n’avait peut-être pas anticipé un tel élan de générosité. Cinq jours après avoir lancé un appel aux dons sur Twitter, la star française de Youtube et de Snapshat a permis de récolter plus d’un million de dollars pour venir en aide aux victimes de la famine en Somalie, confrontée à l’une des plus graves crises humanitaires de son histoire. out commence le mercredi 15 mars. Ce jour là, ému par la mort d’une fillette somalienne de 6 ans, racontée par un de ses amis bénévoles sur place, le jeune homme aux 1,3 millions d’abonnés publie une vidéo sur son compte Twitter. Dans celle-ci, il lance une collecte de fond, en compagnie d’autres youtubeurs. Son objectif: rassembler un million de dollars, afin de dépêcher des vivres sur place. (@LExpress).

#Web

 Comment reprendre le Web à l’EI et aux néo-nazis. La phrase a été répétée trop souvent ces dernières années : « Les terroristes islamistes ont gagné la bataille des réseaux sociaux« . Depuis la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, c’est un autre extrémisme qui crie victoire : celui incarné par l' »alt-right », cette extrême droite américaine très à l’aise sur Internet et qui a fait du nouveau président des États-Unis son champion. Dans le camp d’en face, celui des démocrates, c’est le silence gêné. Les opposants aux discours de haine en ligne semblent ne plus savoir par quel bout prendre le problème après avoir vu leurs efforts faire jusqu’à présent long feu. Au SXSW, un festival dédié aux innovations et à la créativité qui se déroule à Austin (Texas) du 10 au 18 mars, le sujet a été remis plusieurs fois sur la table. Pas question de déserter le terrain. Encore convient-il d’identifier les causes des échecs passés. « Ceux qui propagent la propagande islamiste radicale connaissent très bien leur audience, alors que ceux qui tentent de combattre ce discours partent avec un sérieux handicap car ils sont beaucoup moins informés sur leur cible », explique H.A. Hellyer, un spécialiste du monde musulman qui a notamment aidé le gouvernement britannique à lutter contre le fanatisme islamiste après les attentats de 2005 à Londres. (@France24).

#Presidentielle2017

Macron chouchouté, Fillon en tatoué… Qui se cache derrière Hotu, le studio de graphistes qui détourne la présidentielle ? A la base, les cinq vidéastes qui composent le collectif Hotu ne sont pas spécialisés en politique. «  Nous avons créé ce groupe autour de notre bande de copains, qui s’est rencontrée dans la région bordelaise à travers les études de graphisme, raconte à franceinfo William Bernard, membre du groupe. Pendant notre formation, nous réalisions de petites vidéos de manière absolument pas professionnelle. Puis, nous nous sommes tournés vers la 3D et nous avons commencé notre activité en 2013 en créant des images pour des projets architecturaux. » Pour trouver un nom à leur collectif, les cinq copains cherchent l’inspiration sur un générateur de mots courts en ligne. « On est tombé sur Hotu [prononcez eau-tu], glisse William Bernard. On a regardé la définition et on s’est aperçu qu’il s’agissait d’un poisson un peu nul, avec une chair fade, beaucoup d’arêtes, et que personne ne pêche jamais. Ça nous a fait marrer et on l’a adopté. » (@franceinfo).

#Transport

Heetch roule toujours, mais autrementNouveau départ pour Heetch. La plateforme de transport entre particuliers destinée aux jeunes la nuit, qui avait provisoirement fermé boutique après une condamnation de justice, a décidé de rouvrir avec deux services différents : une offre de VTC, disponible depuis la fin de semaine passée et une autre de covoiturage courte distance, dont les modalités restent à définir. Pour rappel, le tribunal correctionnel de Paris a lourdement condamné la startup de mobilité nocturne le 2 mars dernier. Il a estimé que la société, Teddy Pellerin et Mathieu Jacob, ses deux fondateurs, s’étaient rendus coupables de complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, de pratique commerciale trompeuse et d’organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non-professionnels. Au terme de ce procès, Heetch a été condamné à 200.000 euros d’amende, dont 150.000 euros avec sursis. De quoi vider les caisses de la startup qui réalisait 500.000 euros de chiffre d’affaires par mois, mais restait déficitaire. « Heetch est une startup qui n’a jamais été rentable car notre objectif est de devenir un acteur international de poids, donc nous réalisons de forts investissements technologiques et humains, notamment à l’international », précise Teddy Pellerin. (@latribune).

#Societe

Le vocabulaire de l’amour dans le futur. La quête a été longue, les déceptions nombreuses, mais après d’interminables recherches, j’ai enfin pu trouver l’élue de mon cœur. L’algomatching est formel, nous sommes compatibles à 99,99 % et la publicité disait vraie : « L’algomatching est la baguette magique de la rencontre. Elle transforme tous les chercheurs en trouveurs d’amour. » Mon meetisseur n’en revenait pas et j’ai encore en tête une phrase qu’il me répétait sans cesse : « Accroche-toi petit, tu vas surmonter ta tinderite. » Je lui dois tellement ! C’est même lui qui sera le témoin de notre mariage en ligne à durée déterminée. J’étais à deux doigts de botamourer et de faire comme des millions de Japonais, succomber aux sirènes d’un robot ou d’un hologramme. Mais il me fallait du contact, des sentiments, de l’émotion, et même si nous vivons à des milliers de kilo­mètres l’un de l’autre – elle est garde-forestière sur la lune –, notre bague de fiançailles connectée nous permet d’échanger en permanence. J’ai entendu dire que, bientôt, nos esprits pourront se retrouver et faire l’amour. Je ne vous en dis pas plus, ma paternesse me fatigue et j’ai une terrible envie de fraises. Dommage qu’elles n’existent plus. Tout comme ces mots n’existent pas encore, sauf dans l’imaginaire réaliste de l’écrivaine Anne-Caroline Paucot, qui est partie à la découverte du futur de l’amour. (@INfluencialemag).

#MediaSocial

Le journaliste américain qui a fait une crise d’épilepsie sur Twitter a retrouvé son agresseur. Le journaliste Kurt Eichenwald n’a jamais caché, pendant la campagne présidentielle américaine, son antipathie pour Donald Trump. Dans ses articles et ses enquêtes pour Newsweek et Vanity Fair et, de façon souvent plus personnelle et agressive, sur son compte Twitter. A la fin de décembre 2016, lors d’un de ses interminables débats qui aimantent les trolls du réseau, Kurt Eichenwald, qui n’a jamais caché non plus le fait de souffrir d’épilepsie, a reçu une image stroboscopique avec la phrase : « Tu mérites une crise d’épilepsie à cause de tes posts. »Sa femme a rapporté l’avoir retrouvé « incohérent » après avoir fait « une crise épileptique partielle ». Kurt Eichenwald avait promis, forcément sur Twitter, de retrouver l’auteur, forcément anonyme, de ce tweet aux conséquences physiques et psychologiques sérieuses. Après trois mois d’enquête menée par le ministère de la justice et le FBI, l’homme derrière le compte au nom clairement antisémite @jew_goldstein, a été interpellé, vendredi 17 mars dans le Maryland. (@Big_Browser).

Un dialogue cordial sur Facebook ? C’est possible, même entre pro et anti-TrumpSpaceship Media, ONG fondée par deux anciens journalistes américains, et Al.com, site d’information local de l’Etat de l’Alabama, ont constaté, comme beaucoup, que la campagne électorale qui a permis à Donald Trump d’accéder à la Maison Blanche avait aussi été celle du manque de communication et de compréhension entre les électeurs. Les partisans d’un camp ne pouvaient tout simplement pas comprendre comment on pouvait voter pour l’adversaire, et vice-versa. Dans ce contexte, tout débat ou réconciliation devenait difficile. Pour prouver que des pro et des anti-Trump étaient capables d’avoir un dialogue civilisé, d’échanger des idées et de s’écouter parler, ils ont décidé de créer un espace de discussion dans un endroit auquel on n’associe pas forcément les mots « civilisé », « dialogue » et « débat » : Facebook. L’Alabama-California Conversation Project a commencé le 14 décembre 2016 sous la forme d’une page privée sur Facebook. Les journalistes ont invité un groupe de cinquante femmes à participer à cette discussion de groupe, pendant une durée d’un mois : vingt-cinq supportrices de Hillary Clinton résidant dans la région de San Francisco, une des plus à gauche du pays, et vingt-cinq supportrices de Donald Trump, résidant en Alabama, un des Etats du Sud les plus conservateurs. Autant dire, deux groupes qui n’auraient, a priori, pas grand-chose à se dire, et surtout rien en commun politiquement. Sur leur choix de ne sélectionner que des femmes, les responsables de l’étude ne donnent toutefois pas d’explication. (@Big_Browser).

Comment Facebook s’est transformé pour devenir le média dominant du XXIe siècle. En à peine 10 ans, Facebook est devenu le mastodonte de l’internet qui nous connaissons tous, car il fait partie de notre quotidien. Beaucoup copiée, mais jamais égalée, la recette du succès de Facebook est un savant mélange d’innovations et d’expérimentations qui lui ont permis de bâtir un véritable empire médiatique dont nous commençons seulement à comprendre l’importance. Si aujourd’hui Facebook est beaucoup moqué pour sa tendance à copier les fonctionnalités de Snapchat, son ambition va bien au-delà de la reconquête d’ados fanatiques de selphies éphémères. (@FredCavazza).

#Formation

Vivendi va installer un campus numérique sur l’île Seguin. Le groupe Vivendi va racheter des terrains situés dans la partie centrale de l’île Seguin (Boulogne-Billancourt), autrefois occupée par les usines Renault, pour y créer un « campus » regroupant d’ici cinq à sept ans des entreprises spécialisées dans les médias, le numérique, le sport et le développement durable. Ce projet d’environ 150.000 m² comprendra en outre un équipement sportif de 10.000 m² environ, avec un terrain de football, une piscine et une salle multi-sports pouvant accueillir 3.000 spectateurs. (@Challenges).

#DroitDAuteur

Réforme du droit d’auteur : éditeurs et agences de presse européens s’inquiètent. Plusieurs organisations représentant les éditeurs et agences de presse en Europe se sont inquiétées de l’abandon, dans un rapport parlementaire sur la réforme du droit d’auteur, du projet de « droit voisin » qui leur permettrait d’être rémunérées par les moteurs de recherche et agrégateurs qui exploitent leurs contenus, tel Google. « Les conclusions du rapport du Parlement européen sur ce projet de directive ne retiennent plus la création de ce droit, ce que regrette vivement le conseil d’administration de l’Alliance européenne des agences de presse (EANA) », a indiqué mardi dans un communiqué l’AFP, adhérente de l’EANA. « Les moteurs de recherche sont devenus des banques de données, tirant un profit à partir d’un contenu qu’ils n’ont ni créé ni financé. Il est donc crucial que des droits voisins (…) soient créés pour mieux protéger les contenus des agences de presse et des éditeurs de contenu », poursuit ce texte. « L’utilisation non autorisée de contenus médiatiques par les moteurs de recherche et les agrégateurs menace l’accès des citoyens à une information de qualité et est préoccupante à l’heure où les +fake news+ et la désinformation peuvent fausser des élections », a de son côté regretté l’EANA dans un communiqué distinct. (@cb_news).

20 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 20 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Marketing

Marketing 2.0 : et si les marques se connectaient davantage aux émotions de leurs clients ? C’est une certitude pour moi : le marketing émotionnel n’en est qu’à ses balbutiements. Non pas que les professionnels n’aient jamais rien entrepris dans ce domaine bien sûr. De nombreuses entreprises BtoC ont compris depuis longtemps l’intérêt de capitaliser sur la dimension émotionnelle de leur(s) marque(s) en termes de communication et de publicité. Et, dans un tout autre registre, bien des commerciaux utilisent aujourd’hui quotidiennement leur connaissance client et les ressorts de la psychologie des émotions pour attirer puis conserver les prospects les plus précieux, que ce soit dans les secteurs de la banque-assurance, des services à la personne, de la distribution ou de la santé… Cela va sans dire. Mais pour ce qui est d’établir une « passerelle émotionnelle » durable avec les consommateurs et de renforcer, tout au long d’un parcours bien défini, l’engagement émotionnel de leurs clients… voilà qui s’avère beaucoup moins évident pour les entreprises. Et les organisations les plus avancées sur le sujet, quand elles ont compris l’intérêt de former leur équipes au marketing émotionnel et d’impliquer toutes les fonctions de leur chaîne de valeur, multiplient en général les initiatives sans réelle vision stratégique, « en ignorant ce qui est réellement efficace et si leurs efforts ont vraiment produit les effets escomptés ». (@HerveMonier). A lire aussi : Marketing émotionnel : votre meilleure arme pour 2017 (@Emarketing_fr).

#Politique

L’émotion, nouvelle frontière du marketing. Ne pas s’y fier: sous son nom presque trivial, Datakalab est en train de défricher un territoire qui pourrait bien révolutionner la manière de faire du marketing. Cette société, lancée début 2016 par le publicitaire Frank Tapiro, est à la fois un laboratoire de neuromarketing, avec une dimension R&D très importante, et un cabinet de conseil. Son ambition? Démontrer que la mesure des émotions peut être un apport crucial pour mieux connaître les clients et donc nourrir les stratégies des entreprises. Le premier grand coup de Datakalab, ce sera le 20 mars prochain, lors de la diffusion par TF1 du premier grand débat entre les candidats à la présidentielle. À cette occasion, en partenariat avec Le Parisien Magazine, un panel de trente téléspectateurs sera constitué pour mesurer l’impact émotionnel que leur procureront les différents candidats. Ils seront filmés et quarante-deux traits de leurs visages scrutés par ordinateur afin d’attribuer un score émotionnel à chacun des prétendants à l’Élysée. Le système a déjà été testé durant la campagne présidentielle américaine, et c’est Donald Trump qui en était sorti vainqueur… (@figaro_economie).

Quel politique français provoque le plus d’impact émotionnel chez l’électeur ? Que pense vraiment un électeur ? Qu’est-ce qu’il a, non pas dans les tripes, mais dans fin fond de son cerveau ? Que dit son inconscient que sa conscience, quand les sondeurs l’interrogent, l’empêche de révéler ? L’idée de cette expérience inédite est d’aller au cœur du système nerveux central de l’électeur. Lundi 20 mars au soir, pendant le premier débat de la présidentielle, une équipe de la start-up Datakalab va rassembler, dans une salle à Paris, une trentaine de Français. Âge, sexe, profession : le panel sera « représentatif ». Chacun portera au poignet un bracelet : une grosse montre noire capable de déceler les micro-sudations de la peau produites à chaque fois que nous ressentons une émotion. Des caméras filmeront leur visage pour enregistrer leurs sourires, leurs surprises et leurs peurs. Puis, à l’issue du débat, les électeurs seront interrogés pour savoir pourquoi, à tel moment précis, sur telle image ou telle phrase d’un candidat, il ou elle a ressenti telle émotion. Les électeurs sont censés dire plus de choses qu’à un sondeur. L’électeur sait que même ses réactions inconscientes ont été enregistrées, donc il ne déforme rien. « Il va révéler ce qu’ils n’oserait pas dire à un sondeur », explique Xavier Fischer, le chef innovation de la start-up qui pilote l’expérience. Il va pouvoir dire, après le débat, quel est l’argument qui a fait le plus réagir ? Quel est le candidat qui a créé le plus de stress, de sourires, le plus d’émotions positives ou négatives ? Quel est l’échange qui s’est ancré dans les mémoires dans nos inconscients ? Car ce sont ces souvenirs qui vont ensuite déterminer le vote. (@RTLFrance).

#IntelligenceArtificelle

Les robots vont-ils vraiment finir par gouverner le monde ? Vous avez réveillé le mal… Les scientifiques d’un groupe de recherche en Intelligence artificielle de OpenAI  ont mené une expérience, qui pourrait avoir de lourdes conséquences, bonnes ou pas, sur un petit groupe de robots. Le but : leur faire accomplir une série de tâches simples, comme se déplacer vers un endroit spécifique, dans un monde virtuel bidimensionnel. À l’issue de l’étude, les experts se sont rendu compte que les robots avaient appris à communiquer entre eux, via leur propre langage. Mais ils n’y sont pas arrivés tous seuls. Les chercheurs leur ont donné une base de communication, leur permettant de se coordonner et d’échanger. Tout au long du test, l’équipe a utilisé une technique appelée « le perfectionnement par l’apprentissage ». Un procédé qui privilégie l’esprit de coopération, plutôt que la compétition et qui récompense les robots lorsqu’ils réussissent. Un peu comme un gang de chats à qui l’on donnerait des pâtés lorsqu’ils font tous une roulade avant en même temps. (@20minutes).

Le Boston Consulting Group nomme conseiller scientifique le mathématicien Cédric Villani, médaillé Fields. Face à des algorithmes Big Data complexes, les entreprises s’appuient sur les chercheurs. Le spécialiste du conseil aux directions générales, lui aussi, a besoin d’être conseillé. Le Boston Consulting Group vient de nommer le mathématicien Cédric Villani conseiller scientifique de BCG Gamma, son entité dédiée au Big Data. Le médaillé Fields 2010 entend rapprocher les chercheurs en algorithmie et les problématiques des entreprises. Interview croisée de ce dernier et de Sylvain Duranton, chargé pour le monde de BCG Gamma et directeur associé au BCG. (@LaTribune).

Un logiciel bancaire fait en quelques secondes l’équivalent de 360 000 heures de travail humain annuellesCOIN (COntract INtelligence), le logiciel développé par la banque d’investissement JPMorgan Chase & Co., utilise du machine learning pour analyser des transactions financières. Sa valeur ajoutée a été quantifiée par la banque : menée en quelques secondes, son activité équivaut à environ 360 000 heures de travail annuelles, jusque-là réalisées par des juristes et des responsables de crédit. Le logiciel fait, qui plus est, moins d’erreurs et… ne demande pas de vacances, note amèrement Bloomberg. Selon le journal américain, COIN symbolise l’entrée de l’industrie de la finance dans « une nouvelle ère » technologique, pour des raisons de puissance de calcul computationnel tout autant que de crainte de perte de parts de marché au détriment des nouvelles pousses du secteur : les start-up de la FinTech. Wall Street, ne sera, lui non plus, pas épargné par l’automatisation. (@RslnMag).

#Internet

Aux Etats-Unis, certains analystes prédisent déjà la mort du wi-fi. Le wi-fi gratuit a longtemps été un moyen d’attirer les consommateurs dans les Starbucks et autres chaînes de cafés américains. Mais l’argument ne fait plus autant d’effet que par le passé. La banalisation des forfaits avec données illimitées par un nombre croissant d’opérateurs télécom a en effet changé la donne, puisque les utilisateurs n’ont désormais plus besoin de s’approcher régulièrement d’un accès wi-fi. Et la tendance ne risque pas de s’inverser : le cabinet de conseil Telecom, Media & Finance Associates estime que le recours au wi-fi dans les aéroports, les stades ou les restaurants, qui représente aujourd’hui la moitié du total de l’utilisation des données mobiles, devrait tomber à un tiers à mesure que les utilisateurs changent leurs habitudes. (@LesEchos).

#Mobilite

Le smartphone, la télécommande de notre vie. Le smartphone pourrait devenir, d’ici peu, une véritable « télécommande de la vie ». Ou plutôt une sorte de prothèse intelligente ultime. Celle qui permet de commander une pizza, de réserver une place de cinéma, d’ouvrir sa voiture, de trouver son chemin, de regarder un film, d’activer le chauffage avant de rentrer chez soi, de suivre sa santé, de gérer ses comptes bancaires, et bien sûr, de garder contact avec ses proches. Le tout, en bénéficiant de conseils et de services d’assistance toujours plus ultra-personnalisés. Trois facteurs expliquent cette révolution. Le premier relève de l’essor conjoint de l’Internet des objets ou « IoT » pour Internet of Things et du big data, qui repose sur l’analyse des montagnes de données qui en découlent. Le second facteur, c’est la connectivité. Générer des données est une chose. Mais encore faut-il les acheminer vers des data centers où moulinent les services et applications, et vers les smartphones. Le troisième facteur n’est pas moins primordial. C’est l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA), qui permet aux applications et aux smartphones de transformer les données en conseils et services personnalisés. (@latribune).

#Ville

Douze startups souhaitent inventer la ville de demain avec la Mairie de Paris et NUMA. Depuis l’année dernière, les startups françaises mais aussi internationales sont invitées par Numa et la Mairie de Paris à plancher sur la ville de demain le cadre du programme DataCity. Pour ce deuxième appel à candidatures, 225 candidatures ont répondu présentes, parmi lesquelles 12 viennent d’être sélectionnées pour travailler en binôme, pendant deux mois avec l’un des partenaires du programme. Chacun des partenaires : Mairie de Paris, Bouygues Energies et Services, Cisco, EDF, La Poste, Nexity, RATP Dev, Setec, SFR, SUEZ, Ekimetrics et Sigfox a imaginé un challenge à relever afin de rendre la ville plus intelligente, et plus agréable à vivre pour ses citoyens grâce aux données. Les lauréats présentés ci-dessous ont désormais deux mois pour travailler sur le challenge qui leur est attribué, en binôme avec leur partenaire, accompagnés de l’équipe d’experts de Numa. Pour développer leur solution, les startups reçoivent une “bourse” de 10 000 euros. (@bymaddyness).

#Transport

Sea Bubble: Première sortie de ces taxis volants à Paris cet été. le fondateur des Sea Bubbles, le navigateur Alain Thébault donne rendez-vous cet été. « Les Parisiens pourront alors voir les Sea Bubbles de près sur la Seine », promet-il. Depuis un an et demi, le navigateur et son associé Anders Bringdal, champion de windsurf suédois, travaillent à la mise au point de ces taxis volants au-dessus de l’eau. La technologie s’inspire de l’Hydroptère, le bateau le plus rapide au monde, dont Alain Thébault est le skipper. Passé une certaine vitesse, ce bateau s’élève jusqu’à cinq mètres au-dessus de l’eau grâce à ses ailes immergées. Les Sea Bubbles reprennent le même principe : quatre ailes implantées sur une coque arrondie pouvant accueillir jusqu’à quatre passagers. A lire aussi : Taxi volant sans pilote, Airbus veut faire décoller un prototype d’ici la fin de l’année (@20minutes).

#Economie

L’industrie du futur commence à devenir une réalité. Les opérateurs de l’usine bordelaise de Saft, rachetée l’an dernier par Total, n’auront bientôt plus aucun mal pour monter les batteries, très différentes à chaque fois, qui équiperont trains, avions et métros. « Nous allons passer d’un siècle à un autre avec la visualisation en 3D des plans », explique Kérima Sureau, responsable de l’amélioration de la fabrication sur ce site, où une imprimante 3D vient aussi d’être installée. « Nous réfléchissons à la digitalisation à tous les niveaux, explique-t-il. Nous sommes, par exemple, en train de revoir notre offre pour vendre plus de services associés à nos produits, comme la surveillance à distance de nos batteries ferroviaires, voire de celles de nos concurrents, grâce à des capteurs. » À Thônes (Haute-Savoie), chez le cuisiniste Fournier (Mobalpa, So’Cooc, Perene), pas moins de neuf immenses robots sont en train d’être installés. « Cette nouvelle ligne, un investissement de 12 millions d’euros, entrera en fonction cet automne et nous permettra à la fois d’augmenter notre capacité de production et le nombre de références, mais aussi d’améliorer les conditions de travail. Auparavant, le tri de pièces se faisait à la main », raconte son dirigeant, Bernard Fournier. Les exemples de ce qu’on désigne comme « l’industrie du futur » en France ne manquent pas dans cette usine : le magasin où se trouve le stock a été automatisé, les chutes sont réutilisées pour le chauffage, le chargement des camions est calculé par ordinateur et la venue d’exosquelettes, qui aident les opérateurs à porter des charges, est à l’étude. Après les grands groupes industriels, de plus en plus de dirigeants de PME et ETI se tournent vers des équipements dernier cri. « Nos ambassadeurs en région ont beaucoup de contacts », témoigne Tahar Melliti, directeur général de l’Alliance industrie du futur. Cette association, lancée en juillet 2015, découle du programme Nouvelle France industrielle d’Arnaud Montebourg et rassemble des acteurs divers (syndicats, régions, instituts académiques…) œuvrant à la modernisation des usines, qui souffrent d’un sous-investissement chronique (19 ans, âge moyen des machines). (@figaro_economie).

#Agriculture

Vin et numérique: de la vigne au consommateur, le basculement d’un monde aux fortes valeurs. Le vin est un produit complexe, et c’est d’ailleurs une qualité que l’on recherche dans ses arômes. Chaque millésime réserve une nouvelle surprise: météo, terroir, cépage, travail de la vigne, date de la vendange, méthode de vinification, barriques choisies, durée d’élevage… lorsqu’un seul de ces paramètres vient à changer, le vigneron façonne un vin différent. Beaucoup se demandent alors comment piloter leur itinéraire technique pour aboutir au produit souhaité. Le consommateur, quant à lui, essaye de rationnaliser un maximum son achat, à l’heure de la personnalisation : quel est le meilleur choix, celui qui correspondra le mieux à son goût, à son objectif et à son budget parmi les milliers de références disponibles ? Il semble que la donnée peut potentiellement apporter de nombreuses réponses à ces besoins; mais si la dynamique prend place, le vin reste attaché fortement à la tradition. Ou bien serait-ce plutôt l’inverse? Un point sur ces évolutions en 2017. (@frenchweb).

#Education

Admission post-bac : l’État tente une opération transparence. Des déçus du système Admission post-bac (APB 2017), il y en a chaque année. Environ un élève sur cinq n’obtient pas l’un de ses trois premiers vœux pour une admission dans une université ou une école à la rentrée suivante. Certains vont jusqu’à poursuivre l’État devant les tribunaux… et l’année 2017 ne devrait pas faire exception. Les 800 000 lycéens de terminale ont jusqu’au lundi 20 mars, 18h, pour formuler leurs vœux. Leur sort sera ensuite entre les mains d’un algorithme, qui répartit tous les étudiants dans les différentes filières. Très complexe, l’opération subit des critiques récurrentes, notamment autour de l’opacité de son mode de calcul. « Il y a des doutes autour de cet algorithme« , acquiesce Jimmy Losfeld. Lui qui est aujourd’hui président de la Fage, premier syndicat d’étudiants, n’avait obtenu que son neuvième choix à la fin de son année de terminale. (@franceinfo).

#FaitsDivers

Dix-huit ans après Columbine, l’attaque de Grasse réveille les vieux démons du jeu vidéo. Il était « visiblement fan de jeux vidéo violents » (Le Figaro), plus précisément de « jeux vidéo de massacre » (Le Parisien), et notamment de celui qui a été « qualifié de (…) plus violent au monde » (Le Monde). C’est peu dire que la description des loisirs de Kylian B., mis en examen samedi pour des coups de feu qui ont fait quatorze blessés, jeudi 16 mars, au lycée Tocqueville, à Grasse, a donné des sueurs froides aux joueurs et défenseurs de la manette.  « Vu que le tireur de #Grasse semble être un lycéen non islamiste radical, je lance le compte à rebours avant “c’est la faute aux jeux vidéos” », s’est ainsi inquiété sur un ton pince-sans-rire un utilisateur de Twitter, dans un message partagé plus de 3 500 fois, et dont l’idée se retrouvait dans des dizaines de tweets similaires, dont certains rédigés par des journalistes. Lire aussi : Le suspect de la fusillade de Grasse fasciné par la tuerie de Columbine. (@Pixelsfr).

19 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 19 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

x« Working Promesse » est le thème de la 10ème Biennale Internationale Design de Saint-Etienne. Auteur de science-fiction et co-commissaire de cette exposition, Alain Damasio nous explique qu’il « faut faire le deuil d’une conception totalement absurde du travail » et « on recoupe les thèses accélérationnistes selon lesquelles il faut automatiser au maximum nos activités pour débarrasser l’homme de tâches qui seront, de toute façon, robotisées. » Légende image : Usine de transformation de poulet dans la province de Jilin (Chine) en 2005. Cliché du photographe canadien Edward Burtynsky. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

Stephen Hawking suggère une forme de « gouvernement mondial » pour contrôler les robots. « La race humaine s’élèvera pour relever les défis » provoqués par le développement de l’intelligence artificielle, déclare l’astrophysicien britannique Stephen Hawking dans une interview accordée au Times mardi 7 mars 2017. Mis à part les problèmes d’extinction massive des espèces, l’intelligence artificielle incontrôlable et le réchauffement climatique catastrophique, Stephen Hawking se dit toutefois optimiste quant à l’avenir. « Depuis le début de la civilisation, l’agressivité de l’espèce humaine a été utile dans la mesure où elle procurait de nets avantages en termes de survie », précise-t-il. « L’agressivité est programmée dans nos gènes par l’évolution darwinienne. Cependant, la technologie a progressé à un tel rythme que cette agressivité peut désormais conduire l’humanité à sa destruction par la guerre nucléaire ou biologique. Nous avons besoin de contrôler cet instinct hérité de notre logique et de notre raison ». (@sciencepost_fr).

#Industrie

L’hyper-industrie arrive ! Mais pourquoi donc se poser encore la question de l’avenir de nos usines, dans un monde postindustriel, dématérialisé, dans lequel il ne sera plus question que de fonctionnalités et de services ? Eh bien parce que, loin d’assister à l’agonie du monde industriel, nous sommes au contraire en train de vivre l’émergence d’une société hyper-industrielle.  C’est le grand mérite de l’ingénieur et sociologue Pierre Veltz : il explore tous les contours de cette nouvelle industrie, balaie les obsessions mal placées (les robots vont-ils prendre nos emplois?) pour se focaliser sur les vrais enjeux (le rôle des réseaux et des données d’usage) et démonte un nombre d’idées reçues record au regard du peu d’espace dont il dispose: 120 pages petit format (c’est la règle du jeu dans la collection « La République des idées« ). Un gage d’efficacité, mais de frustration aussi, tant certaines portes mériteraient de ne pas être refermées sitôt après avoir été ouvertes. (@LExpress). A lire aussi : Vers une société hyper-industrielle ? (@Internetactu).

#Drone

Des drones pour prédire la maturité des germes de soja… et libérer les agriculteurs. À l’automne, les éleveurs de soja ont l’habitude d’arpenter environ tous les trois jours leurs champs de plusieurs dizaines d’hectares, et mêlant parfois 10 000 variétés différentes, afin de déterminer la date à laquelle chaque variété arrive à maturation. Une tâche parfois ardue, entre chaleur et boue, qui plus est réalisée dans une période tant chargée que charnière pour leur activité. Mais les drones pourraient changer le cours des choses, d’après une étude menée par des chercheurs de l’Université d’État de l’Illinois, relayée par le site d’actualités scientifiques Phys.org. Le titre de l’étude, « Développement de méthodes permettant d’améliorer l’estimation de la récolte de germes de soja et la prédiction de la maturité des plantes avec une plateforme de drones », résume bien l’ambition de l’équipe. Le principe, testé avec un taux de pertinence de 93%, est le suivant : faire survoler les cultures par un drone, qui capte des changements de fréquence de la lumière (donc des changements de couleur) lui indiquant dans le temps les différences de maturation à la fois entre les plants et sur un même plant. Ne restait plus qu’à développer un algorithme pour comparer ces données avec celles, récoltées manuellement dans les cultures, qui caractérisent les cosses de soja déjà arrivées à maturité. (RSLNmag).

Ces drones qui optimisent la production d’énergie solaire (et nettoient même les panneaux). 60% d’énergie supplémentaire pourrait être produit dans les « fermes solaires », ces exploitations de plusieurs hectares formant de vastes réseaux de modules photovoltaïques. C’est ce qu’affirme en tout cas le directeur général d’un fabricant de panneaux solaires, SunPower. Les raisons d’un tel gain, comme le résume CoExist ? L’optimisation et l’automatisation de la conception du site, toutes deux liées à l’utilisation de nouveaux surveillants volants : les drones. Automatisation, car le relevé de données topographiques et la conception du site, s’ils sont menés par drone, prennent 90% de temps en moins que par le passé. Et optimisation, surtout, car l’analyse quantifiée du site permet de déterminer la meilleure localisation possible pour chaque panneau solaire. Pour ce faire, les drones cartographient la topographie du terrain, prennent des photos aériennes détaillées, et un logiciel en tire une analyse sur la base d’une centaine de facteurs, permettant de trouver la configuration de production d’énergie la plus optimisée.

#LiensVagabonds

Les jeunes de plus en plus accros à la vidéo, 60 % des vidéos sont vues sur mobile. A retenir cette semaine :

#InFaux

« Fake news » : pour un nouvel équilibre entre Gafa et médias. Depuis quelque temps, on s’inquiète du déluge de fausses informations déversé sur le Web et des risques qu’il fait courir sur la manipulation des foules et la démocratie. Non sans raison. Le phénomène est amplifié par le mécanisme des réseaux sociaux. Ceux-ci laissent peu de place à l’explication ; ils privilégient les messages courts (140 caractères au maximum pour Twitter), les photos chocs ; ils jouent sur l’émotion, misent sur l’instantanéité au détriment de la vérification. Une analyse de « BuzzFeed » (à lire ici en anglais) a montré que les 20 principaux posts de « fake news », au cours de la campagne électorale aux Etats-Unis de 2016, ont déclenché plus de réactions, commentaires et partages sur la Toile que les 20 principaux posts d’information sérieuse publiés par 19 grands médias. Et beaucoup de politologues pointent déjà la responsabilité de ces réseaux sociaux dans le Brexit et la victoire de Trump. « Assez dingue », a répliqué Mark Zuckerberg à l’idée émise par les journalistes que les fausses rumeurs colportées sur Facebook aient pu avoir une influence sur les élections américaines. (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

Caméras 360°et VR subliment l’expérience immersiveUne petite révolution est en marche et promet de renouveler notre rapport au monde et même peut être à la technologie. Le magazine de la prestigieuse université de technologie du Massachussetts, la MIT Technology Review, liste chaque année sa sélection des 10 technologies de rupture. Parmi elles, des caméras capables de réaliser des images à 360 degrés. Si l’image 360 n’est pas une nouveauté en soi, elle était cependant très coûteuse. Il fallait ainsi compter 10.000 euros pour une caméra capable de produire un panorama complet.  L’année dernière, Facebook était l’un des premiers à mettre au point un générateur d’image 360° s’appuyant sur les dernières fonctionnalités des smartphones.  Aujourd’hui, le marché des caméras 360 est en plein essor, avec des produits moins coûteux d’une qualité surprenante, concurrençant frontalement les GoPros ou autres caméras intégrées. (@latelier).

#Livraison

Deliveroo veut innover sur le marché français pour ne pas se laisser grignoterFin février, Deliveroo a célébré ses quatre ans d’existence – dont deux ans d’activité sur le territoire français. Quatre années durant lesquelles la start-up britannique de livraison de repas à domicile a peaufiné sa technologie de « matching » entre restaurants, chauffeurs et clients. Mais la plate-forme a surtout conquis de nouveaux territoires à vitesse accélérée. En France, fin mars, le service sera disponible dans dix-sept villes, dont deux nouvelles : Tours (Indre-et-Loire) et Reims (Marne). Soit une zone de chalandise de 8 millions de consommateurs potentiels, avec 3 000 restaurants partenaires. Preuve que les très grandes métropoles n’ont plus le monopole de la livraison de repas. « Au Royaume-Uni, Deliveroo est disponible dans une centaine de villes, dont certaines comptant moins de 50 000 habitants« , fait remarquer Hugues Décosse, directeur général de Deliveroo France. Le même phénomène devrait se produire dans l’hexagone. (@LUsineDigitale).

#Gastronomie

Un algorithme qui marie vins et fromagesA ses heures perdues, Gary Bader est un grand amateur de fromages. Et au quotidien, le Canadien est professeur de chimie moléculaire à l’Université de Toronto. Insolite mariage, certes, mais fertile, car il a donné naissance à une carte riche de 100 types de vins, de 270 variétés de fromages… et de 1.000 combinaisons possibles. 

Aux Etats-Unis, des salades et des burgers préparés par des robots-cuistotsAux Etats-Unis, de plus en plus de start-up développent des robots pour automatiser diverses tâches dans l’univers de la restauration. Chowbotics a ainsi conçu un robot pour préparer des salades tandis que Miso Robotics s’attaque aux burgers. Pour l’instant, l’intelligence et la créativité des automates sont loin de pouvoir faire de l’ombre aux cordons-bleus. (@LUsineDigitale).

#Ville

La ville intelligente : nouvelle mode ou nouveau modèle ? Une ville harmonieuse et flexible, qui se nourrit des technologies de l’information. Reste à savoir si elle constitue un objectif réaliste, un effet de mode ou un mirage. D’après l’ONU, en 2050, les trois quarts de la population mondiale vivront en ville contre 55 % aujourd’hui. Cela représente une croissance de 2,5 milliards d’individus, soit l’équivalent de la création de 70 villes d’un million d’habitants par an. Les mégalopoles consomment trois quarts de l’énergie mondiale et rejettent 80 % du CO2 d’origine fossile. Si la découverte de nouveaux gisements a modéré la « peur du manque », la pression politique et populaire ainsi que la hausse des coûts énergétiques ont conduit les villes à revoir leur modèle. D’autant que de nouvelles technologies – cellules photovoltaïques à haut rendement, centrales thermiques couplées solaire-biomasse, installation d’éoliennes dans la structure des immeubles – permettent aux collectivités de rééquilibrer leur mix énergétique. La révolution des NTIC fait de la ville sobre une ville intelligente, dont le champ d’action concerne non seulement l’énergie, mais également l’aménagement, les transports, la gestion de l’eau et des déchets, le mobilier urbain, la gouvernance. (@LesEchos).

Des villes intelligentes pour des vies intelligentes. Pas un jour dans le monde sans une conférence sur la ville de demain et la « smart city ». Dans la longue liste de ces rencontres se tenait cette semaine à Cannes le Mipim, marché international annuel des professionnels de l’immobilier. A cette occasion, Bouygues Immobilier avait eu la bonne idée d’inviter Carlo Ratti pour présenter et discuter ses idées sur l’avenir urbain. Architecte italien, diplômé des Ponts et Chaussées, l’auteur est entrepreneur et professeur au MIT. Il y dirige le MIT Senseable City Lab, qui traite de la numérisation accélérée de nos modes de vie. Dans un livre vif et ramassé, cosigné avec l’un de ses étudiants, Ratti ne se pâme pas devant tout ce que peuvent faire nos smartphones. Ceux-ci mettent effectivement toute la ville à disposition dans notre poche. La révolution numérique apparaît, en fait, déjà bien avancée. Dans de très nombreux domaines. Les émeutes, par exemple, ne se vivent et ne se traitent plus de la même façon. Celles de Londres, en 2011, ont été baptisées « émeutes BlackBerry » en raison du rôle capital joué par les réseaux sociaux dans l’organisation des émeutiers, mais aussi ensuite dans la mobilisation des habitants pour nettoyer la ville après leur passage. (@LesEchos).

Best-of Snapchat #40 : Le Hacking de l’Hôtel de Ville. On vous emmène à l’édition 2017 du Hacking de l’Hôtel de Ville, un événement qui réunit des start-ups et investisseurs du monde entier, notamment en vue d’organiser de grands événements sportifs internationaux. (@metamedia).

Plus de 1 000 startups rassemblées par Paris&Co pour le hacking de l’hôtel de villeMalgré le temps ensoleillé incitant plus à la flânerie qu’au travail, il y avait foule jeudi 16 mars entre les murs de l’hôtel de ville de Paris à l’occasion de la tenue du hacking de l’hôtel de ville. Pour sa troisième édition cet événement polyformes organisé par Paris&Co, l’agence de développement économique et d’innovation de Paris, a encore fait le plein rassemblant, dans les vastes salles de réception du premier étage de l’immense bâtiment parisien, 1040 startups venues à la rencontre d’experts ainsi que de représentants de grands groupes et des directions de la Ville de Paris. (@LUsineDigitale).

18 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 18 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

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L’astronaute Thomas Pesquet photographie la presqu’île de Quiberon depuis l’espace. Thomas Pesquet, en mission dans la Station Spatiale Internationale (ISS), partage régulièrement ses photos de différents endroits du monde prises depuis l’espace. La Presqu’île de Quiberon est cette fois-ci passée devant l’objectif de l’astronaute français. (@Franceinfo).

#Alimentation

L’intelligence artificielle s’invite dans nos assiettes. « Avez-vous déjà pensé à combiner de la bière et du lait ? J’ai essayé hier soir ! En apparence, ça ressemble toujours à du lait, mais étrangement, ça a goût de café. » Si Yoshiki Ishikawa, chercheur en santé publique à l’université de Tokyo, s’essaie à de telles expériences, c’est que le programme qu’il a développé le lui a suggéré. Le chercheur a en effet conçu un « réseau de saveurs » pour tenter de repérer les ingrédients les plus à même de se marier entre eux. « Le café partage des saveurs avec le bœuf, si vous les cuisinez ensemble, ça peut être bon, selon le graphique. J’ai goûté cette combinaison dans un restaurant français, et c’était fantastique », explique le chercheur. Yoshiki Ishikawa n’est pas le seul à décomposer les données liées à la nourriture pour tenter d’influencer le contenu de nos assiettes. Au festival South by Southwest Interactive, qui s’est conclu mardi 14 mars à Austin (Texas), plusieurs chercheurs et entrepreneurs se sont réunis pour expliquer comment ils exploitaient les données et l’intelligence artificielle (IA) pour modifier la façon dont nous mangeons, et en apprendre plus sur nos habitudes. (@LeMondefr).

#InFaux

Les médias et l’école contre les fausses informations. Diffusées massivement sur les réseaux sociaux, les fausses informations sont accusées d’avoir influencé l’élection présidentielle américaine. En France, des médias multiplient les initiatives contre ce phénomène. A l’école aussi, les enfants bénéficient d’une éducation aux médias. @franceculture).

Décodex : à l’heure de la « postvérité », se battre pour les faits. Au début de février, Le Monde lançait le Décodex, un outil permettant aux internautes de repérer les sites fiables ou non. Concrètement, nous avons bâti un corpus de 600 sites d’information, auxquels nous avons ensuite attribué une valeur de « confiance », basée sur la fiabilité des informations qu’on pouvait y trouver. Cette base est consultable grâce à un moteur de recherche, sur notre site, ou en utilisant une extension, un petit programme pour les navigateurs Chrome et Firefox (que vous pouvez installer en cliquant ici). La première mouture de notre démarche a suscité un grand intérêt, et ce dans le monde entier. Elle a également fait l’objet de critiques et entraîné des questions, de forme comme de fond, qui ont parfois débordé l’outil lui-même, pour englober plus généralement la vérification factuelle en tant que pratique journalistique. A ces questions, parfois légitimes, il nous semble important de répondre, tant par l’évolution de notre outil que sur son but. (@samuellaurent).

#Journalisme

Le journalisme, un métier sous pression qui doit devenir plus exigeant. L’Observatoire de la déontologie de l’information est une association qui s’est fixée pour objectif de mettre en exergue l’importance de la déontologie dans la collecte et la diffusion de l’information. Plusieurs organisations sont membres de l’ODI, parmi lesquelles des associations (Reporters sans frontières, Association des journalistes de l’Environnement), des syndicats (CFDT-Journalistes, SNJ), des groupes de médias (Le Monde, France Télévisions, Radio France) et des associations représentants le public (Institut Confiances, Association des lecteurs de Sud-Ouest). Patrick Eveno, professeur des universités et spécialiste des médias, préside l’ODI. Dans son rapport annuel, présenté aux Assises du journalisme, l’Observatoire a décidé de consacrer une grande partie à l’analyse de la situation de l’année précédente. De cette synthèse, il ressort que le journalisme fait l’objet de pressions, aussi bien de la part des acteurs politiques, des autorités publiques, des conflits d’intérêts et des contraintes économiques. (@InaGlobal).

Jean-Marie Charon : « La presse est plus dans une situation de réinvention qu’en crise ». La presse ne va pas très bien. C’est un lieu commun de le dire, qui a été beaucoup, qui entendu encore cette année aux Assises du journalisme de Tours, qui avaient lieu du 15 au 17 mars. Et notamment grâce au sociologue spécialiste des médias Jean-Marie Charon, qui y a présenté cette année encore son baromètre social de l’emploi des journalistes. Il y constate notamment que le nombre de détenteurs de la carte de presse connaît « un tassement voire une érosion », mais ne subit pas la même baisse drastique qu’à l’étranger (30 % de l’effectif perdu en dix ans aux Etats-Unis, autant en Espagne en 2007 et 2010). Et que pour pouvoir continuer à exister, « toute une série de médias vont avoir besoin de se réinventer », comme il l’explique à @telerama.

#MediaSocial

Messages haineux : le gouvernement allemand veut faire payer les réseaux sociaux. Infliger des amendes pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros aux entreprises et sanctionner personnellement leurs responsables à hauteur de 5 millions d’euros : c’est la principale mesure du projet de loi de lutte contre les messages haineux sur les réseaux sociaux, présenté mardi 14 mars par le ministre de la justice allemand, Heiko Maas. Le texte, l’un des plus sévères d’Europe, prévoit que les messages manifestement illicites (incitation à la haine, négationnisme, etc.) devront être supprimés dans les vingt-quatre heures, et dans la semaine pour les contenus dont la légalité est discutable, sous peine d’amende. Les réseaux sociaux devront également faire en sorte que les contenus déjà supprimés ne soient pas republiés en ligne – un sujet au cœur d’un récent procès, en Allemagne, dans lequel le tribunal a finalement donné raison à Facebook après la plainte déposée par un réfugié syrien, victime de harcèlement en ligne. (@pixelsfr)

#Education

Lycées : quand un algorithme décide dans quel établissement vont les élèves. À la sortie d’un collège parisien, les parents d’élèves de 3e s’interrogent : dans quel lycéen iront leurs enfants l’an prochain ? Pour les élèves aussi, c’est le stress. « L’appréciation ne va pas vraiment compter, c’est l’ordinateur qui va décider », dit Fivos Pham, élève de 3e. Ce qui angoisse les collégiens, c’est un logiciel. Bientôt, ils devront entrer leur choix sur internet. Là, un algorithme calculera l’affectation en fonction de l’origine sociale, du lieu d’habitation et des résultats scolaires. Une nouveauté cette année : comptera aussi l’évaluation du socle de compétences. (@franceinfo).

#Culture

La blockchain, une révolution pour les industries culturelles ? Propriété intellectuelle, création et distribution de contenus, contractualisation, gestion de droits ou encore nouveaux modes de rémunération : la blockchain est à même de bouleverser toute la chaîne de la création. Reste à savoir si les industries culturelles sauront s’emparer de ses opportunités. Les crises politiques et économiques agissent parfois comme les catalyseurs d’innovations sociales, technologiques ou culturelles, selon le processus de « destruction créatrice » décrit par l’économiste Joseph Schumpeter[+]. Les innovations apportées par les technologies de l’information et de la communication ont pénétré durablement l’ensemble des secteurs d’activité. La blockchain, littéralement « chaîne de blocs », s’inscrit dans cette continuité. (@InaGlobal).

#Politique

Les « Civic tech » ou la démocratie en version start-up« Que reprochez-vous au système politique fran­çais ? A la démocratie ? Qu’aimeriez-vous changer ? », interroge, depuis le fond de la salle, un jeune homme élancé à l’allure soigneusement décontractée. Charles Defrennes, 26 ans, travaille comme médiateur chez Voxe.org, comparateur de programmes politiques en ligne, depuis un an. Ce soir de février, au rez-de-chaussée de la maison des associations du 12arrondissement de Paris, il a réussi à réunir une trentaine de participants qui ne se connaissent pas, mais ont un point commun : leur intérêt pour les civic tech, ces plates-formes a priori transpartisanes qui promettent, comme Voxe.org, de « révolutionner la démocratie ». Sur les 39 inscrits en ligne, 27 ont répondu ­présent et 22 ont moins de 30 ans. Très vite, sous la lumière criarde des néons, les réponses fusent. « Le carriérisme ! », s’écrie un des participants, le visage glabre. « L’élitisme ! », lance une deuxiè­me, cheveux de jais coupés au carré et discrètes boucles d’oreilles. Et les reproches se multiplient dans la salle : « la corruption » ; « le manque de représentativité » ou encore « le non-respect de la parité homme-femme ». « Sachez que vous n’êtes pas seuls. 50 % des 18-25 ans ne se sont pas dé­placés aux dernières élections, rebondit Charles Defrennes. Nous ­sommes désillusionnés. » (@LeMondefr).

#Ville

Le territoire intelligent doit se construire dans un environnement durablePas de smart city ou de smart village sans prendre en compte la notion d’efficacité économique, d’équilibre social et de qualité environnementale, les trois piliers du développement durable. C’est sur cette base que le Comité 21 des Pays de la Loire organisait dernièrement, à la Wise Factory d’Angers, un atelier de réflexion sur la notion de territoire intelligent avec des acteurs concernés. (@villeintelmag).

#CryptoMonnaie

Le SolarCoin, la crypto-monnaie du photovoltaïque. Le modèle est pour le moins original. Arrivé sur le marché de la fourniture d’énergie renouvelable (électricité et gaz) en septembre 2016, ekWateur (prononcer  » équateur « ) a décidé de proposer à ses clients de choisir un producteur d’électricité précis et local parmi ceux qu’il aura présélectionnés au préalable (pour l’instant, la centrale hydraulique de Tour-en-Savoie). Jusque-là, la société vendait par défaut l’énergie issue de centrales situées dans l’Ain et dans la Maurienne. EkWateur donne également la possibilité à ses clients de lui vendre une partie de leur propre production ou encore d’assurer, contre rémunération, le service client auprès de potentiels prospects. Et depuis ce mois de mars, il accepte d’être payé non plus uniquement en euros mais également en… SolarCoins. Encore peu connu, le SolarCoin (§) est ce que l’on appelle une crypto-monnaie. Comme le bitcoin, elle est générée par informatique. Mais avec une particularité : elle est adossée à la production d’énergie solaire. (@Sciences_Avenir).

L’intraçabilité des transactions en bitcoins, une époque révolue ? Serait-ce dans la commune danoise de Herning que l’on aurait réussi à prouver que le cyberespace, même dans ses toiles les plus sombres, n’est pas un Far West ? En janvier dernier, les tribunaux locaux ont en tous les cas condamné un narcotrafiquant à une peine de huit ans de prison, sur la base de transactions en bitcoins qui ont pu être tracées et qui l’ont confondu. C’est la deuxième affaire de ce genre au Danemark, rapporte The Next Web, selon qui ces deux affaires « changent le monde des criminels ». (@RSLNmag).

#Technologie

Des anciens de la tech racontent « l’enfer » de la fosse aux « bro » dans la Silicon Valley. Deux anciens leaders de la tech mondiale ont détaillé, durant le festival de l’innovation SXSW, à Austin, les dérives de la Silicon Valley. Ils décrivent cette « culture bro », qui consiste à vivre comme des « frères » dans un esprit ultra compétitif. Les récents scandales qui ont frappé Uber ont révélé au public une partie de la culture de la Silicon Valley, mêlée d’arrogance et de machisme. Des dérives qui ne concernent pas seulement le géant des VTC. Elles sont même monnaies courantes dans l’épicentre californien de la tech, d’après deux « rescapés » venus livrer leur témoignage lors du festival de l’innovation South by Southwest (SXSW) d’Austin. Les récits d’Antonio Garcia Martinez, un ancien de Facebook, et de Dan Lyons, un vétéran du journalisme qui a tenté pendant plus d’un an de travailler dans une start-up, sont précieux. Décrire la réalité de la Mecque de la tech est « un tabou », comme le note le New York Times. Difficile de critiquer ouvertement le milieu qui vous nourrit et paye des salaires mirobolants. (@MashableFR)

17 Mar

Régions.news #272 – Edition du vendredi 17 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Franky Zapata, l’inventeur du Flyboard Air, a déploré dans un post Facebook l’attitude de la Gendarmerie de Marseille qui lui interdit de voler sur son engin, skateboard volant équipé de réacteurs. Il explique vouloir quitter la France pour pouvoir atteindre son projet parce que « la décision prise par la Gendarmerie est un exemple de frein à l’innovation en France » (@frenchweb).

#Presidentielle2017

♦ Le numérique est le grand oublié de l’élection présidentielle ? Le numérique entre timidement dans le programme de campagne des candidats à l’élection présidentielle. Le jeudi 9 mars au matin, un débat sur le sujet était organisé par France Numérique, un collectif de huit organisations professionnelles et associations du numérique. Au rythme des tables rondes, les équipes de trois des candidats, Benoît Hamon, Emmanuel Macron et François Fillon, ont parlé financement de l’innovation, cadre réglementaire, formation, et transformation du monde du travail. Et ont ainsi ébauché les programmes numériques de leurs candidats.

♦ Grâce à Jean-Luc Mélenchon, « hologramme » est devenu la nouvelle insulte des politiques. Le candidat s’était présenté sous forme d’hologramme à Aubervilliers, tout en tenant un discours à Lyon, le dimanche 5 février. (@franceinfo). A lire aussi : « Hé, m’sieur le candidat, un selfie ? » (@LExpress).

#Ville

♦ Pour John Rossant, président de New Cities Foundation, ONG qui se consacre à l’avenir des villes et de leurs habitants, affirme que les citoyens urbains prennent conscience que les technologies vont transformer leur vie. Il explique aussi : « L’Europe peut devenir le leader mondial des smart cities, ce qui aurait des conséquences très positives sur l’économie. Il n’y a pas d’autre endroit au monde avec une telle concentration d’acteurs qui ont conscience des possibilités qu’offre à la ville la révolution numérique. » (@LeMondefr).

♦ La vidéo-surveillance bientôt arme anti-bouchon ? Depuis San-Francisco, Stefano Landi, en charge des partenariats chez L’opérateur américain de télécom Verizon explique que « les villes mettent beaucoup d’argent dans la vidéo-surveillance et, la plupart du temps, les images sont juste stockées et jamais vues. » Or, elles permettent aussi de compter les voitures, de déterminer leur vitesse, de mesurer la longueur de la queue à l’arrêt de bus, de gérer les feux rouges pour désengorger une rue. (@LesEchos).

# RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Jeudi 9 mars, c’était la journée internationale du gif (#journéeinternationaledugif). Une première édition a été lancée sur Twitter par un Toulousain. Le concept a tout de suite pris et les tweets se sont enchainé. Les Gifs animés prennent de plus en plus d’importances dans les échanges sur Twitter. Il s’agit d’une image animée de quelques secondes qui tourne en boucle. Une variante des smileys. (@France3MidiPy).

image004Légende image. Le laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle du MIT a développé un système qui permet à un être humain de corriger par la pensée les erreurs d’un robot. Ce robot, doté d’un moniteur d’électroencéphalographie, a la capacité d’enregistrer les ondes cérébrales de la personne qui le contrôle.

#LeMeilleurDesMondes

♦ Citation : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » François Rabelais, Gargantua. (1534).

♦ Google n’est pas un simple moteur de recherche sur l’Internet. Christine Kerdellant, directrice de la rédaction de L’Usine nouvelle/digitale, tire la sonnette d’alarme dans un livre, « Dans la Google du loup » (Plon) : Vie privée comme anomalie, surveillance comme désagrément inévitable, manipulation des algorithmes, immatriculation dans un paradis fiscal, intelligence artificielle sans garde-fou… Selon elle Google exerce un pouvoir totalitaire. « Ce sont des solutionnistes, ils réfléchissent en termes de problèmes et de solutions. La souffrance, la maladie et même la mort sont pour eux des équations à résoudre. Ils veulent créer un monde à leur image de geeks de la Silicon Valley, un monde qui, ils sont sûrs de leur fait, est le meilleur pour tous. » Éric Delbecque, Directeur du département intelligence stratégique de SIFARIS, définit cette vision du monde comme une « menace d’élaborer lentement une Big Mother au sourire figé et numérique qui ne rendra pas présent le rêve émancipateur prométhéen des Lumières mais risque de nous faire perdre le sens de l’humanité. »

♦ Ray Kurzweil, ingénieur et futurologue américain, croit que dans un futur proche, nous serons plus intelligents car connectés au cloud, et immortels car augmentés par la machine. Gourou du transhumanisme* chez Google, il explique lors du festival South by Southwest, grand-messe annuelle de l’innovation au Texas, « qu’il n’existe pas une ou deux IA [Intelligence Artificielle], mais des milliards d’IA. Surtout, elles nous rendent plus forts, et si elles ne sont pas encore dans nos cerveaux et dans nos corps, ce sera le cas d’ici les années 2030 : on connectera notre néocortex au cloud pour mieux réfléchir, et pas seulement pour avoir accès à un moteur de recherche ou un service de traduction. Pour mieux se souvenir. Pour être plus intelligents. De la même façon qu’aujourd’hui, grâce à son smartphone, une jeune femme en Afrique dispose de plus d’informations que n’en avait le président des Etats-Unis il y a vingt ans. ». A lire aussi « L’interface humain-machine peut complexifier nos savoirs au lieu de les simplifier ». (*) Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains.

#Web

♦ Le Britannique Tim Berners-Lee a inventé le Web en 1989, alors qu’il travaillait au CERN. Dans une tribune sur le blog de WebFoundation, il explique que le réseau doit rester un espace de liberté et un outil au service de l’humanité tout entière. Il ajoute dans : « Nous devons repousser la désinformation en encourageant les gardiens tels que Google et Facebook à poursuivre leurs efforts pour combattre le problème, tout en évitant la création d’organes centraux pour décider ce qui est ‘vrai’ ou non ». A lire aussi : Les trois menaces qui planent aujourd’hui sur le Web et Comment les webs alternatifs veulent réinventer Internet

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 11 mars 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Le challenge du journalisme en 360° ; – Fiction interactive : Netflix veut donner le pouvoir au spectateur de choisir la fin de l’histoire ; – 170 associations US réclament le maintien de la neutralité du Net ; – La voix est bien probablement la future nouvelle interface, mais il faudra attendre encore un peu.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 17 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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Les élus doivent encore apprivoiser la ville intelligente pour en garder le contrôle. Par leur succès, Airbnb et Uber sont devenus les symboles de l’entreprise numérique capable de bouleverser l’hôtellerie et le transport à la demande. Les pouvoirs publics ont pris la mesure du phénomène et compris que ce type d’initiative risquait de remettre en question les politiques de la ville issues du processus démocratique.Outre la réduction des coûts et l’amélioration de la qualité de vie, c’est aussi ce qui motive les politiques de « smart city », notamment de la région Ile-de-France et de Paris. Elles doivent leur permettre de maîtriser ce processus inéluctable au bénéfice de la collectivité tout en se préservant d’entreprises capables d’assumer des parts de marché à perte pour créer des monopoles sur des services essentiels. Les dirigeants de grands groupes acteurs des projets numériques du Grand Paris, qui ont sillonné fin février la Silicon Valley à l’initiative de l’association de grandes entreprises Paris Ile-de-France Capitale économique, ont pu mesurer l’ampleur de ce mouvement. Crédit image : San Francisco a été l’une des premières villes à encadrer les activités d’Airbnb, avant Berlin et Paris. Photo Rafael Ben-Ari/Cham/NEWSCOM/Sipa (@LesEchos).

Les réseaux existants ont un fort potentiel. Les services imaginés par les start-up de la ville intelligente n’existeraient pas sans infrastructure télécom. Cisco revendique une « approche très industrielle de l’Internet des objets et de ses applications à la smart city », explique Arvind Satyam, expert « communautés connectées » chez le géant des serveurs informatiques. Mais il n’y a pas de solution universelle. Chaque ville a une histoire et des besoins différents. Il faut partir de ce qui existe, l’améliorer et le connecter. En France, des opérateurs d’infrastructures comme Suez, Vinci ou Engie ont déjà des réseaux. Inutile de les dupliquer dans un système unique quand on peut les connecter entre eux pour rendre un meilleur service aux habitants et aux entreprises. « A la Bourse, différentes compagnies font du business en se connectant sur le système de transactions, remarque Arvind Satyam. La question, c’est d’avoir une clef pour être sûr que c’est le bon utilisateur ». Cela passe évidemment par une vision politique, des standards ouverts et une réglementation. L’opérateur américain de télécom Verizon s’y intéresse aussi de très près. Il a même acheté la start-up Sensity, qui a développé toute une gamme de produits pour la ville intelligente. Ils sont fondés sur l’éclairage public, « un cheval de Troie pour les entreprises qui veulent travailler avec les villes », juge Stefano Landi en charge des partenariats, bien décidé à « contribuer » au Grand Paris. (@LesEchos).

#Transport

Uber remporte la première manche contre l’Urssaf. Uber a remporté le premier round de son combat contre l’Urssaf. La plate-forme a en effet obtenu devant le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) l’annulation du redressement qu’avait lancé contre elle le recouvreur social, pour un montant de 5 millions d’euros. Cette victoire juridique a été obtenue mi-décembre, mais la société est toutefois restée très discrète sur le sujet, car les juges ont statué sur la forme, et non sur le fond. Ce dossier est crucial pour Uber, car il pourrait mettre à bas son modèle. La plate-forme n’emploie pas en effet de chauffeurs VTC en CDI : elle a recours à des indépendants, et prélève une commission à chaque mise en relation avec un client. Mais l’Urssaf ne partage pas cette analyse . Suite à des investigations menées en 2014 et 2015, l’administration a estimé qu’il existait un lien de subordination entre Uber et certains chauffeurs. « Selon cette analyse les inspecteurs du recouvrement ont requalifié les contrats de « partenariat » en contrat de travail », indique le jugement du TASS, révélé par l’agence Bloomberg et dont « Les Echos » ont eu communication. Dans le même temps, un procès-verbal pour délit de travail illégal avait été transmis au parquet du procureur de la République de Paris, procédure qui, à fin décembre, n’avait pas donné lieu à des poursuites. (@LesEchos).

#Consommation

Les super-consommateurs, une « Small data » encore sous-exploitée. A l’image des réseaux sociaux, combien parmi nos contacts sont réellement nos amis ? Ils se comptent sur les doigts de la main. Selon Eddie Yoon, auteur de « Super-Consumers », il en est de même dans le monde des affaires. Seulement 10% du total des consommateurs sont des « super-consommateurs » ! Entendez, des consommateurs passionnés, des « ultra-fans » de la marque. Et pourtant ils sont à l’origine de 30% à 70% des ventes, et ce sont également eux qui rapportent le plus de bénéfices à l’entreprise, et encore eux qui représentent près de 100 % des « commentaires des clients ». Ces « lead-consumers » sont responsables de 100% des nouvelles perspectives d’affaires ainsi que de 80% des nouvelles idées de produits, services ou catégories de « business » selon Eric von Hippel de la Sloan School of Management du MIT. Ils sont également très forts pour transmettre leur enthousiasme à leur entourage, personnel comme professionnel. Ces ultra-fans sont présents dans tous les secteurs, des plus tendances – la mode, la musique, les voyages, etc. – aux plus traditionnels…comme la banque. Malgré cela un grand nombre d’entreprises traditionnelles, ont tendance à les oublier. (@latelier).

#Energie

Quand des ordinateurs chauffent un nouveau quartier du 18ème. Chauffer un quartier grâce à des ordinateurs. En voilà une nouvelle manière originale et ingénieuse de puiser de l’énergie. Le spot en question se situe à porte de La Chapelle et promet d’être l’un des plus écolos et des plus durables de la capitale. Un nouveau quartier est en train de fleurir dans le nord de Paris. Baptisé « Chapelle International », il est construit sur un ancien site ferroviaire et prévoit pour 2021, 3 000 habitants, 1 500 salariés, des commerces… bref, une vraie ville dans la ville. Mais le plus génial, c’est que le quartier sera 100% écolo. Une vraie ville du futur. (@_LeBonbon).

#DataCenter

Les géants de la tech partagent leurs secrets de fabrication. Certains des plus grands acteurs de la tech se sont retrouvés la semaine dernière à Santa Clara, en plein coeur de la Silicon Valley, pour exposer leurs nouveaux modèles de serveurs. La différence avec les conférences habituelles ? Le but n’était pas de vendre leurs produits, mais de proposer à d’autres entreprises d’utiliser gratuitement les architectures présentées. Dans une Silicon Valley connue pour sa culture du secret, cette approche « open source » détonne. Elle est née en 2011 quand Mark Zuckerberg a décidé de construire le premier data center de Facebook à Prineville, dans l’Oregon. Il estimait alors qu’aucun fournisseur traditionnel (HPE, Dell…) n’était capable de faire face efficacement à la masse de données brassée par le géant. « Nos serveurs gèrent 7,5 quadrillions d’instructions par seconde. C’est comme si chaque humain sur la planète exécutait un million d’instructions par seconde », explique Vijay Rao, le directeur de la stratégie technologique de Facebook. (@LesEchos).

#Innovation

Pour entrer dans le XXIe siècle, repartons du Moyen Age ! Notre monde est en train de basculer, et ce peut être pour le pire ou le meilleur. Sous peine de désespérer nos jeunes ou de les assigner au milieu dans lequel ils sont nés, nous devons les former de façon plus efficace et exigeante, en leur donnant les moyens de s’adapter à des mouvements amples et imprévisibles. Sous peine de voir notre économie asphyxiée, nous devons sans cesse innover et inventer. Sous peine de voir les pathologies politiques proliférer, nous devons promouvoir la recherche de la vérité par le débat et la critique rationnelle. Ces trois tâches, former, innover, construire le savoir, c’est l’université qui en a la responsabilité au premier chef. Mais les grands mouvements qui ont forgé notre pays, s’ils ont enfanté une tradition intellectuelle glorieuse, se sont toujours défié des institutions universitaires. L’idée d’institutions collégiales où l’ensemble des disciplines se confrontent et s’enrichissent est pourtant née en France et en Italie au Moyen Age. Mais pour innover intellectuellement, former ses savants, ses ingénieurs, ses élites administratives, la France, depuis le XVIe siècle, a préféré engendrer une série d’institutions singulières : le Collège de France, les Mines, Polytechnique, l’Ecole normale supérieure, les Chartes, l’Ecole pratique des hautes études, Sciences-Po, et tant d’autres. Pour surmonter la relative faiblesse de notre recherche, nous avons créé au XXe siècle des organismes, le CNRS, l’Inria, l’Inserm, l’Inra, le CEA, l’Ifremer, l’IRD et d’autres, qui nous ont permis de faire beaucoup mieux que combler nos retards. (@libe).

#Education

Le téléphone portable et l’école : mariage difficile, séparation impossible ? « Pas de téléphone portable dans le monde de l’école » dit Emmanuel Macron. Fort bien. Mais la question n’est-elle pas d’avoir un jour plus d’école dans le monde des téléphones portables ? Moins de dix ans après leur apparition, les mobiles se sont installés au cœur de nos vies. Cette proposition semble donc signifier que l’école ne se sent pas prête à faire face à ce changement profond dans notre relation au réel, aux autres et à l’information. Et elle a probablement raison. Il est peut être plus sage en l’état d’observer une sorte de moratoire sur les usages du numérique à l’école et de se concentrer sur ce que l’école sait faire. Surtout si, au-delà d’expérimentations locales, d’initiatives personnelles d’enseignants, il s’agit finalement de laisser entrer massivement les mobiles dans l’école comme ils le font partout ailleurs (vie quotidienne, santé, sport…). La raison de cette légitime résistance est finalement simple : les portables et les tablettes n’ont pas été fabriqués et développés pour l’école. Il n’y a aucune raison de penser que leur usage courant introduit à l’école puisse être immédiatement la base d’un projet pédagogique.(@FR_Conversation).

#Bitcoin

Minikrach après le rejet d’un projet d’ETF. Le gendarme des marchés américains a dit non. Il n’y aura pas de fonds indiciel cotés (ETF) traquant l’évolution du bitcoin aux Etats-Unis… pour le moment. La demande d’homologation déposée par les frères Winklevoss, connus pour avoir revendiqué la paternité de Facebook, a été rejetée par la Securities and Exchange Commission (SEC) vendredi dernier. Ils voulaient coter leur fonds Winklevoss Bitcoin Trust sur la plate-forme d’échanges boursiers BATS. Cela aurait permis de créer le premier ETF américain référencé sur le bitcoin, permettant de spéculer plus facilement sur la devise sans être obligé de l’acheter. La SEC motive sa décision par l’absence de régulation pour «empêcher des actes et des pratiques frauduleux et manipulateurs, et pour protéger les investisseurs et l’intérêt général ». Le régulateur souligne aussi que, dans le cadre d’un fonds indiciel, la plate-forme doit pouvoir passer des accords de surveillance avec des marchés significatifs, où s’échange le produit traqué. De plus, ces marchés doivent être régulés. Or les places significatives du bitcoin ne le sont pas, constate la SEC. (@LesEchos).

Les frères Winklevoss perdent leur bataille pour le Bitcoin face au gendarme boursier américain. Le bitcoin a décidément bien du mal à s’imposer. Le gendarme boursier américain (SEC) a rejeté vendredi 10 mars un projet de cotation pour un fonds qui aurait permis aux investisseurs d’accéder plus facilement au bitcoin, provoquant une chute brutale du cours de cette monnaie virtuelle. La proposition remontait à plusieurs années et émanait des jumeaux américains Tyler et Cameron Winklevoss, connus entre autres pour avoir contesté la paternité de Facebook. Le film « The Social Network » sorti en 2010 avait à l’époque permis d’avoir une idée plus précise de leur rôle dans la création du réseau social. L’acteur Ammie Hammer avait alors incarné les deux personnages, alternant entre Tyler et Cameron. (@LeHuffPost).

#Video

Logiques marchandes et désir de distanciation : l’ambiguïté des youtubeurs. En une dizaine d’années, les youtubeurs (ou vidéastes) sont devenus incontournables sur le web et notamment sur YouTube où ils ont leurs « chaînes » et leurs abonnés. C’est qu’ils ont su tirer parti et profit des évolutions du diffuseur de vidéos en monétisant progressivement leurs créations audiovisuelles et en élargissant leurs revenus. En échange, YouTube profite du pouvoir de captation et de la créativité d’un groupe d’acteurs devenus des professionnels de la gestion et de la rentabilisation de l’identité en ligne[+]. Sous l’apparence du « service », du « partage » et du « collectif », ce dispositif masque ainsi une puissante industrie culturelle avec laquelle les youtubeurs entretiennent des relations ambiguës et parfois contradictoires. (@InaGlobal).

#Internet

Comment une personne bien sous tous rapports (comme vous) peut devenir un troll sur Internet. Le troll n’est pas forcément celui que l’on croit. Il n’est pas nécessairement cet être haineux qui boit 25 cl d’animosité tous les matins au petit déjeuner, peste sur tout le monde dans le métro et crache sur le pas de porte de son voisin.Selon une étude menée par les universités de Stanford et de Cornell, les harceleurs en ligne peuvent être d’ailleurs des personnes tout à fait sympathiques dans la vraie vie. Ce peut-être une personne bien sous tout rapport (comme vous et moi), votre charmant beau-père avec qui vous vous marrez devant les sketchs d’Edouard Baer ou encore votre petite cousine de 11 ans qui collectionne des porte-clés en forme de panda roux. L’autre conclusion, c’est donc que chacun peut devenir une personne toxique en ligne, en particulier lorsqu’un faisceau de critères se trouvent réunis à un instant T. Oui, même votre petit frère à qui l’on a pourtant appris à céder sa place aux personnes âgées dans le bus et à ne pas faire de grimace sur la photo de classe. Ce sont tout particulièrement deux facteurs qui peuvent réveiller le troll qui sommeille en chacun de vous : le ton des autres commentaires qui peut vous irriter et votre humeur du jour susceptible de vous conduire à réagir au quart de tour. (@MashableFR).

Dijon devient smart pour 100 millions d’euros. Entre 100 et 150 millions d’euros. C’est l’enveloppe que réserve le Grand Dijon au lauréat de son appel d’offres smart city, qui s’est achevé le 1er mars dernier. A la clé, un contrat sur 12 ans pour la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance d’un centre de gestion à distance de l’espace public et de différents équipements urbains connectés : « Nous officialiserons notre choix d’ici mai ou juin prochain. Quatre dossiers ont été déposés par des consortiums menés par Bouygues, Eiffage, Engie et Vinci », révèle Denis Hameau, conseiller communautaire du Grand Dijon et conseiller municipal de la ville de Dijon. (@journaldunet).

16 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xFranky Zapata, l’inventeur du Flyboard Air, a déploré vendredi 10 mars dans un post Facebook l’attitude de la Gendarmerie de Marseille qui lui interdit de voler sur son engin ressemblant à un skateboard volant équipé de réacteurs. Il explique vouloir quitter la France pour pouvoir atteindre son projet parce que la « la décision prise par la Gendarmerie est un exemple de frein à l’innovation en France » (@frenchweb).

#LeMeilleurDesMondes

Ray Kurzweil,  ingénieur et futurologue américain, croit que dans un futur proche, nous serons plus intelligents car connectés au cloud, et immortels car augmentés par la machine. Gourou du transhumanisme* chez Google, il explique au festival South by Southwest, grand-messe annuelle de l’innovation au Texas, « qu’il n’existe pas une ou deux IA, mais des milliards d’IA. Surtout, elles nous rendent plus forts, et si elles ne sont pas encore dans nos cerveaux et dans nos corps, ce sera le cas d’ici les années 2030 : on connectera notre néocortex au cloud pour mieux réfléchir, et pas seulement pour avoir accès à un moteur de recherche ou un service de traduction. Pour mieux se souvenir. Pour être plus intelligents. De la même façon qu’aujourd’hui, grâce à son smartphone, une jeune femme en Afrique dispose de plus d’informations que n’en avait le président des Etats-Unis il y a vingt ans. » (@usbeketrica). *Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains.

« L’interface humain-machine peut complexifier nos savoirs au lieu de les simplifier ». L’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), qui fête ses 50 ans cette année, a profité de cet anniversaire pour mettre en valeur quelques-uns de ses 48 lauréats, financés par le Conseil européen de la recherche. Au nombre des scientifiques primés se trouvait Wendy Mackay, spécialiste de l’interaction humain-machine. Nous avons rencontré la chercheuse, qui veut mettre au point des interfaces indépendantes des logiciels, capable de démocratiser les compétences et de rendre le contrôle aux utilisateurs. (@usbeketrica).

# Presidentielle2017

Quel est le programme numérique des candidats à la présidentielle ? Le numérique entre timidement dans le programme de campagne des candidats à l’élection présidentielle. Le jeudi 9 mars au matin, un débat sur le sujet était organisé par France Numérique, un collectif tout juste mis sur pied par huit organisations professionnelles et associations du numérique, telles France Digitale, Tech in France, le Syntec numérique, et le Syndicat national du jeu vidéo (SNJV). Au rythme des tables rondes, les équipes de trois des candidats, Benoît Hamon, Emmanuel Macron et François Fillon, ont parlé financement de l’innovation, cadre réglementaire, formation, et transformation du monde du travail. Et ont ainsi ébauché les programmes numériques de leurs candidats. (@Challenges). A lire aussi : Les candidats à la présidentielle prennent position sur le numérique. (@LesEchos).

Syntec numérique veut une ambition digitale. Le Syntec numérique en est persuadé : la France peut être un leader du numérique, si une ambition politique est définie. Alors, faute d’être vraiment convaincue par les propositions des différents candidats, l’organisation patronale pousse ses propositions dans ce domaine. « Il faut une logique « d’état d’urgence numérique » pour les cinq prochaines années, le tournant étant à prendre dès maintenant pour rester dans la course car il sera trop tard pour le faire en 2022 », estime Godefroy de Bentzmann, le président du Syntec Numérique. Sa crainte est que d’autres pays européens dépassent la France, alors que cette dernière a tous les atouts pour devenir leader en Europe sur ce sujet. Ces propositions sont rassemblées dans quatre chapitres : le droit du travail, la formation, la santé et l’Europe. Pour chacune de ses thématiques, le Syntec numérique déroule une série de suggestions. Sur les deux premiers points, le syndicat d’employeurs propose d’aller vers la tant recherchée flexibilité à la française. (@LUsineDigitale).

Macron veut faire basculer l’Etat dans l’ère numérique Que contient le programme d’Emmanuel Macron sur le numérique et les startups ? Sans surprise, le candidat d’En Marche! a été prolixe sur le sujet. Au moins 85 propositions (dans un programme qui en compte 588 d’après le think tank Renaissance numérique) concernent directement le numérique. Un constat s’impose : si l’ancien ministre de l’Economie a « tué » le père Hollande pour devenir candidat, sa politique numérique s’inscrit dans la droite lignée de celle de son ancien mentor. Avec deux credo : la simplification de l’administration et l’amplification des dispositifs existants pour stimuler l’innovation. Et quelques idées nouvelles aussi, parfois très ambitieuses à défaut d’être facilement et rapidement réalisables. Revue de détail. (@latribune).

La campagne présidentielle sur internet. S’affranchir des contraintes de formats, de temps de parole, mais aussi attirer de potentiels nouveaux électeurs, les candidats s’émancipent désormais des médias traditionnels grâce aux canaux d’information sur Internet. Les campagnes des candidats à l’élection présidentielle se font donc en ligne, à travers des contenus d’information sur le programme des candidats, mais aussi d’opérations destinées à discréditer les adversaires. Pour faire le portrait de cette campagne sur internet, Les Matins sont en liaison depuis Bruxelles avec Nicolas Vanderbiest, blogueur pour le site Reputatio Lab, spécialiste des phénomènes d’influence sur internet, chroniqueur à la RTBF mais également à l’émission Elysez-moi sur France Culture, le vendredi à 18h15. Et en studio, à Paris, c’est Charlotte Marchandise, candidate de la primaire citoyenne Laprimaire.org, qui nous accompagne. (@franceculture).

#Ville

Trente villes américaines prêtes à dépenser 10 milliards de dollars pour se doter de véhicules électriquesEt si les métropoles américaines devenaient des villes durables ? 30 villes des États-Unis, parmi lesquelles New York, Los Angeles ou encore Chicago, semblent aller dans ce sens puisque celles-ci sont disposées à acheter 10 milliards de dollars de véhicules électriques. A travers cette démarche, les villes américaines veulent prouver aux constructeurs automobiles qu’il existe une demande suffisante pour les véhicules à faible émission de CO2. Les 30 villes en question ont demandé conjointement aux fabricants de l’industrie automobile le coût et la faisabilité pour obtenir un total de 114 000 véhicules électriques, comprenant des voitures de police, des balayeuses ou encore des camions poubelles. L’initiative est à mettre au crédit de la municipalité de Los Angeles, qui réfléchissait à ce projet fin 2015, en marge de l’accord de Paris sur le climat. (@frenchweb).

#Agriculture

Piloter sa ferme, la start-up qui aide à vendre des céréales avec un algorithme. Pour vendre leur production, les agriculteurs peuvent désormais s’en remettre (presque) totalement à l’informatique. « Nous nous sommes rendus compte que les agriculteurs étaient incapables de faire le tri entre le flux d’informations et les émotions. Un céréalier doit vendre sa récolte de céréales au meilleur moment, tandis qu’un acheteur doit s’approvisionner lui aussi au meilleur moment en détectant les zones d’opportunités et en tenant compte des besoins de l’entreprise », explique le PDG et cofondateur de Piloter sa ferme, Roland Zimmermann. Créée en 2015, cette start-up de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) a lancé à l’automne dernier une newsletter et un site Web destinés à fournir de l’information personnalisée aux professionnels du secteur, à partir d’une approche algorithmique. « Notre modèle d’analyse de marché est 100% mathématique : l’algorithme est capable de donner une tendance de marché chaque semaine (moisson 2016, moisson 2017…) sur 20 marchés différents : maïs, colza, blé dur, orge d’hiver brassicole, pois, etc. On suggère des opportunités de marché, sans émotion », indique l’entrepreneur. (@usinenouvelle).

#Livraison

UberEats, Deliveroo, Foodora…des livreurs appellent à une « déconnexion massive »« Nous ne sommes pas salariés : nous ne faisons plus grève, nous nous déconnectons. » Les revendications sociales actuelles des livreurs à vélo seront-elles le pendant de celles du XIXe ? Une partie de ces nouveaux travailleurs indépendants – nés avec la révolution numérique et l’ubérisation du travail – dénoncent depuis plusieurs mois les pratiques des grandes plateformes de livraison de repas à domicile, à l’instar de Deliveroo, UberEats ou Foodora. Pour exprimer leur mécontentement, ils utilisent des moyens contemporains : des collectifs, réunis sur des pages Facebook pour fédérer leur action et leur revendication, mais aussi la déconnexion au service. Ce 15 mars, des coursiers, encadrés par des associations (Club des coursiers lyonnais, Les fusées vertes), appellent ainsi ces travailleurs indépendants à « se déconnecter en masse », à partir de 18 heures, et proposent également un rassemblement public. Trois villes sont concernées : Bordeaux (place Fernand Lafargue), Paris (place de la République) et Lyon (place des Terreaux). La déconnexion ? Comprendre : se mettre en indisponibilité, ce qui devrait réduire le nombre de livreurs disponibles sur la plateforme, et peut théoriquement fragiliser le commerce de ces acteurs, qui promettent des livraisons aux clients en un temps limité. Encore faut-il que le mouvement soit suivi en masse. (@acteursdeleco).

#SXSW

Les entrepreneurs de la Silicon Valley sont-ils des psychopathes ? Lors de l’événement SXSW qui se déroule actuellement au Texas jusqu’au 19 mars, des experts ont animé une conférence intitulée «Psychopathes dans la Silicon Valley: le guide». Les intervenants présents tirent un portrait très sombre des entrepreneurs. Sur scène, plusieurs experts se sont ainsi exprimés sur une pathologie psychopathe présente chez certains entrepreneurs. Cette pathologie, souvent vue comme négative, peut s’avérer très avantageuse lorsque vous montez votre propre entreprise. Selon Michael Woodworth, psychologue judiciaire au Kelowna Professional Group, «les entrepreneurs ont certaines caractéristiques du psychopathe comme la domination, l’audace et le manque d’émotion. Beaucoup de Présidents ayant réussi ont un score élevé [sur l’échelle de la psychopathie]». Bryan Stolle, investisseur dans la Silicon Valley, acquiesse. « C’est un acte irrationnel de créer une entreprise. Il faut avoir énormément d’ego, d’auto-déception pour entreprendre ce voyage. Les entrepreneurs sont donc très charismatiques et charmants. » (@frenchweb).

Deux fabricants non repentis de fake news s’expliquent. Gros malaise, mais aussi forte curiosité, mardi dans l’immense salle de conférence du Festival South by Southwest quand Yasmin Green, directrice de Jigsaw, un des labs d’innovation de Google, a longuement interrogé deux anciens fabricants populaires –et non repentis– de « fake news » sur leurs pratiques et leurs motivations. Jestin Coler et Jeffrey Marty. Deux Américains, âgés d’environ 35/40 ans. Le premier, motivé surtout par le remboursement de son prêt immobilier (mais aussi visiblement par le fun); le second, juriste et soutien de Trump, pour faire bouger les lignes d’un « établishment » qu’il exècre. (@MetaMedia).

#Numerique

Yann Algan : « La révolution technologique est avant tout une révolution politique ». Pour le doyen de l’école des Affaires publiques de Sciences Po, le laboratoire d’innovation démocratique « Inventons 2017 » est une manière de former les étudiants à une approche concrète de la vie citoyenne et politique. « Inventons 2017 est un laboratoire d’innovation démocratique imaginé dans le cadre de l’élection présidentielle. Les étudiants de l’Ecole d’affaires publiques conçoivent des programmes d’action politique sur la base de propositions de cent mille jeunes de moins de 30 ans à partir de plates-formes citoyennes. Il s’agit de transformer les préoccupations de la jeunesse française en solutions opérationnelles. Elles seront ensuite soumises aux candidats à la présidentielle. » (@LeMondefr).

#Publicité

Le modèle publicitaire de Snap remis en question. L’introduction en Bourse de Snap, connue pour sa messagerie instantanée mobile Snapchat, est décidément parsemée d’embûches. Un nouveau rapport de eMarketer, publié le 14 mars, a fait baisser ses projections de revenus publicitaires pour 2017 de 800 millions de dollars (750 millions d’euros) à 770 millions de dollars (723 millions d’euros). Suite à cette annonce, l’action Snap dévissait de nouveau, pour atteindre 20,50 dollars le mardi 14 mars, en clôture de bourse. Et la société était valorisée 24,3 milliards de dollars. Bien loin d’une action à 24,48 dollars le 2 mars dernier, lors de son entrée au New York Stock Exchange. Où, première difficulté, son cours d’introduction avait été revu en-deçà des 25 milliards de dollars de valorisation qu’elle annonçait initialement. (@Challenges).

15 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

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Les marques américaines, pionnières du social mediaFacebook, Snapchat, Pinterest ou, encore, Instagram… possèdent un point commun : ces mastodontes du social media sont… tous nés aux États-Unis. La conséquence ? Les marques américaines sont prescriptrices dans leur utilisation des médias sociaux et « se démarquent par leur capacité à les utiliser de manière créative et intelligente », prône l’agence de communication digitale et webmarketing Vanksen, dans une étude de septembre 2016 dédiée aux bonnes pratiques sociales des marques d’outre-Atlantique. (@Emarketing_fr).

#Transport

Véhicules autonomes: quel impact attendu sur les villes et leurs infrastructures de transport ? C’est une priorité pour la plupart des constructeurs automobiles: réussir à lancer un premier modèle de véhicule autonome dans les meilleurs délais. Volvo espère ainsi tester ses premiers prototypes en 2017, tandis que le Chinois Baidu s’est fixé comme objectif de commercialiser son premier modèle totalement autonome en 2018. Au total, les véhicules autonomes devraient représenter près de 15% des ventes de voitures d’ici 2030, selon des données McKinsey. Dans quelle mesure ces véhicules autonomes, intégrés à des offres de transport partagées et/ou autonomes, remplaceront-ils le fait de posséder sa propre voiture? C’est la question que s’est posé Arcadis avec son étude «Driverless Future, A Policy Roadmap For City Leaders». Le spécialiste des projets d’infrastructures a développé un modèle mathématique lui permettant d’évaluer l’impact de ces nouvelles formes de mobilité sur les ventes de véhicules individuels. (@frenchweb).

Pour General Motors (GM), l’avenir de la mobilité s’inscrit dans l’autopartage. Le 4 janvier 2016, le constructeur automobile américain investissait 500 millions de dollars dans Lyft. Quelques jour plus tard, le 19 janvier, il faisait l’acquisition de la propriété intellectuelle et des actifs de SideCar, un autre concurrent d’Uber. De cet achat est rapidement né Maven, un service d’autopartage à la demande, estampillé GM. Basé sur un fonctionnement similaire à Zipcar, l’application Maven permet de procéder à la réservation temporaire d’une voiture. En fonction du type de voiture choisie, l’entreprise affiche un prix de location à l’heure ou à la journée. Maven est aujourd’hui présent dans 17 villes des États-Unis et du Canada et compte plus de 25 000 membres. (@latelier).

Airbus présente à Genève Pop.Up : un taxi autonome qui roule et vole. Voiture autonome ? Taxi volant autonome ? Pourquoi choisir ! C’est en substance ce qu’ont dû se dire les ingénieurs d’Airbus en imaginant Pop.Up, sorte de capsule qui se lie indifféremment à un châssis roulant ou à un drone, chacun étant entièrement électrique et autonome. Concrètement, ce concept inédit se présente sous la forme d’une capsule longue de 2,6 m dans laquelle deux personnes peuvent prendre place. Au sol, elle se fixe sur un châssis en fibre de carbone équipé d’un moteur électrique. En cas de fort trafic, la capsule se déconnecte pour se placer sous un module aérien de 5 m propulsé par huit rotors. Les passagers, eux n’auront qu’à indiquer où ils désirent se rendre et un système d’intelligence artificielle leur proposera plusieurs combinaisons de transports. Celles-ci dépendront de l’utilisateur, des horaires, de l’encombrement du trafic, des coûts, des demandes de covoiturage, etc. Ensuite, les passagers n’ont plus rien à faire, restant dans la même capsule durant tout le trajet, les changements de module se faisant de façon automatique. Les modules terrestres et aériens iront se garer tout seuls après usage dans une station de recharge. Si le projet voit le jour, Airbus prévoit de rendre ses capsules compatibles avec d’autres moyens de transports publics comme les trains Hyperloop imaginés par Elon Musk. (@Sciences_Avenir).

#Agriculture

A Colombes, l’écologie citoyenne perd une bataille (mais pas la guerre). Implantée au pied d’un quartier HLM de la ville, la ferme urbaine “Agrocité” fait les frais de l’alternance politique qui souhaite transformer le site en parking. Mais elle reste un modèle de projet participatif réussi, qui séduit de plus en plus. Un huissier et la Police pour déloger des poules : le 20 février, dernier le réveil a été brutal pour les utilisateurs de la ferme Agrocité, à Colombes. « C’est une démonstration de force contreproductive », s’agace Constantin Petcou, de l’Atelier d’architecture autogérée (AAA), à l’origine du projet R-Urban (pour « résilience urbaine ») dans lequel s’inscrit ce site expérimental comprenant un bâtiment de bois modulaire, coiffé de panneaux solaires et chauffé au compost, une serre, des ruches, un poulailler, des jardins partagés, une école de formation au compost, un espace de maraîchage, un lieu de distribution de l’AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture), un petit espace de restauration, une boutique de produits locaux, un atelier… (@telerama).

#Travail

Les slashers, Don Juan du monde du travail. Terme à la mode dont la twittosphère abuse depuis 2010, slasher est l’un de ces concepts qu’il est de bon ton d’utiliser pour illustrer sa fine compréhension de la société en mutation. Dans son acception d’origine, un slasher désigne un film d’horreur dont le tueur psychopathe rejoue les Dix petits nègres avec un supplément de belles plantes et d’hémoglobine synthétique. Mais dans sa version francisée, le terme slasher semble plutôt sorti d’un petit précis de sociologie du travail. S’inspirant du caractère typographique « / », qui permet d’exprimer l’association de mots de même valeur, il fait alors référence aux individus issus de la génération Y qui multiplient les différentes fonctions professionnelles avec talent, faisant ainsi rimer révolution numérique, système D et épanouissement personnel. Face à la récession économique, la fragilité du marché de l’emploi et l’émergence du numérique, les slashers pratiquent le zapping professionnel par nécessité, mais également par goût de l’indépendance et volonté de rejeter le salariat. (@UsbekEtRica).

#Ville

Comment l’innovation transforme nos villes. « Être smart oui, mais pourquoi ? », s’interroge Carmen Munoz, directrice générale de Cite­lum, filiale du groupe EDF, entreprise spécia­liste de l’éclairage publique intelligent. Pour elle, l’innovation n’est pas un exercice de style, mais doit avoir des répercussions utiles pour tous : « La smart city doit créer de la valeur avant tout, car l’enjeu des villes est de livrer des services obligatoires, à moindre coût tout en économisant des ressources et en générant des recettes ». Un objectif ambitieux pour les élus, dans un contexte de diminution des dotations aux collectivités. (@LesEchos).

#Journalisme

RSF dénonce le business de la cyber-censure et la surveillance des journalistes sur le web. Depuis sa création en 1985, Reporters sans frontières s’attache à défendre la liberté de la presse et la protection des sources journalistiques. À l’approche de la Journée mondiale contre la Cyber-censure, le 12 mars prochain, l’ONG internationale dénonce aujourd’hui ce qu’elle considère comme une véritable institution dans un rapport intitulé « Censure et surveillance des journalistes : un business sans scrupules ». Dans ce long texte, RSF souligne à la fois la soumission et la collaboration des géants du web, qui obtempèrent aux injonctions de régimes autoritaires en faveur d’une plus grande censure contre la presse. L’organisme évoque « le vide juridique qui permet à des sociétés expertes en cyber-surveillance de fournir du matériel à des régimes, adeptes de la surveillance en ligne et de la censure. Le tout pour gagner de nouvelles parts de marché. » (@Numerama).

#Publicite

Combien perdent les principaux sites victimes des adblockers ? Grande terreur du marché publicitaire, les adblockers, ou bloqueurs de publicité, coûtent cher aux médias et aux sites de e-commerce. Si cette affirmation n’est pas nouvelle, la startup française AdBack vient de publier le premier classement chiffrant précisant le manque à gagner, en France et dans le monde. Premier constat : les pertes concernent l’ensemble des sites web en France et n’épargnent aucun secteur d’activité, qu’il s’agisse des géants du e-commerce, de la vidéo en ligne, des sites des médias et pour adultes. Pour mener son étude, AdBack a pris en compte les 1000 sites réalisant les plus fortes audiences mensuelles par pays. « Les éditeurs qui sont contraints à la gratuité par leur taille ou leur business model perdent entre 15% et 20% de leur chiffre d’affaires publicitaire global », explique Antoine Ferrier-Battner, le fondateur et président d’AdBack. (@latribune).

#RealiteVirtuelle

Rodolphe Chabrier, le pape des images de synthèse.Le fondateur des studios Mac Guff, un des leaders des effets spéciaux numériques, s’attaque aux hologrammes et à la réalité virtuelle. Il pourrait passer des heures à égrener ses réalisations: le film d’animation Moi, moche et méchant, les effets spéciaux du film Arsène Lupin, ou encore les hologrammes du spectacle Hit Parade, en tournée actuellement. Rodolphe Chabrier, cofondateur des studios d’effets visuels numériques Mac Guff (7 millions d’euros de chiffre d’affaires), est un bourreau de travail; un amoureux de l’image de synthèse qui a fait de sa passion un métier. (@LExpress).

#Video

Cinq youtubeuses pour mieux comprendre les femmes… et le féminisme. Compliqué, le féminisme ? Pas avec ces 5 youtubeuses-ci, qui décryptent, simplifient, sensibilisent aux problèmes que les femmes rencontrent tous les jours. Le tout avec humour, joie ou même poésie. (@EchosStart).

#Musique

Fnac et Deezer désormais alliés dans l’industrie musicale. Ils espèrent rivaliser à l’international avec les mastodontes du streaming. La Fnac et Deezer ont conclu « une alliance stratégique pérenne et exclusive à vocation internationale » qui vise à donner un coup d’accélérateur aux recrutements d’abonnés du leader du streaming de musique en France (50% du marché) et pourrait déboucher sur une entrée du distributeur à son capital. « Cette alliance avec la Fnac nous donne la possibilité d’accélérer notre croissance en France, et potentiellement en Europe », avec pour priorité l’Espagne dès 2018, a indiqué Alexis de Gemini, le directeur général France de Deezer dans une interview à l’AFP. Ce mariage devrait permettra à l’offre de Deezer d’être mise en avant dans les plus de 400 points de vente Fnac Darty, leader en France des ventes de disques, d’équipements de son et de billets de concert. Pour la Fnac, il s’agit de se renforcer sur le segment très dynamique du streaming (+37% en 2016), qui a porté le rebond des ventes de musique en France l’an dernier après 15 ans de déclin. (@latribune).

#Image

Jeudi 9 mars, c’était la journée internationale du…gif (#journéeinternationaledugif). Une première édition a été lancée sur Twitter par un Toulousain. Le concept a tout de suite pris et les tweets se sont enchainé. Les Gifs animés prennent de plus en plus d’importances dans les échanges sur Twitter. Il s’agit d’une image animée de quelques secondes qui tourne en boucle. Une variante des smileys. (@France3MidiPy).

#InternetDesObjets

Le sex-toy « intelligent » qui récoltait des données sur la vie privée de ses utilisateurs. Le vibromasseur était trop curieux. Le fabricant d’un sex-toy électronique va verser plusieurs millions de dollars à certains de ses utilisateurs, après que leurs données personnelles ont été téléchargées sans leur consentement. Standard Innovation, le groupe canadien qui a conçu le vibromasseur We-Vibe, a accepté de payer 3,75 millions de dollars de dommages et intérêts (3,53 millions d’euros), soit jusqu’à 10 000 dollars pour chaque utilisateur touché, selon des documents judiciaires présentés devant un tribunal américain. (@franceinfo).

#Piratage

Plusieurs comptes Twitter, dont celui de Bercy, piratés avec un message en turc. Le compte Twitter officiel de Bercy a été utilisé Mercredi 15 mars, comme plusieurs milliers de comptes dans le monde entier, pour poster un message rédigé en turc et renvoyant vers une vidéo YouTube. Le message posté par les comptes piratés, rédigé en turc, signifie en Français : « #AllemagneNazie #HollandeNazie Voici une petite #ClaqueOttomane On se revoit le #16Avril APPREND le turc #RT ». Pour l’instant, les auteurs de cette cyberattaque n’ont pas été identifiés. Mais l’origine de la faille a été trouvée. Twitter a annoncé qu’elle était due « à une application tierce ». Elle provient de Twitter Counter. L’application a confirmé un piratage, mercredi, en fin de matinée. Elle va lancer une enquête. A lire aussi : Comment Bercy et d’autres comptes officiels ont été piratés (et comment vous en protéger) (@franceinfo).