La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#intelligenceArtificielle
Dans le futur, quand les machines comprendront nos émotions ! L’évolution des relations Hommes-machines est au cœur de nombreuses questions avec la démocratisation de l’intelligence artificielle. Comment peut-on imaginer un tel futur ? Josselin Moreau, expert innovation au Lab SQLI, indique dans un article paru dans Les Échos le 14 mars 2017 que les I.A destinées au grand public « risquent bien de bouleverser la manière dont nous interagissons avec les machines. » L’intéressé estime que ceci est encore peu perceptible en France et avance un argument pertinent en expliquant qu’aux États-Unis, près de 20 % des foyers sont déjà équipés des enceintes connectées Echo. Le créateur de l’assistant Siri, Adam Cheyer, estime quant à lui qu’après l’ère de l’ordinateur puis celle du téléphone mobile, nous « entrons dans un nouveau mode d’interactions Homme/machine » pouvant conduire à une « symbiose entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle ». Bien que nous n’en soyons qu’aux prémices de l’établissement d’une telle norme, les interactions vocales humaines complexes sont truffées de subtilités. Il faudra donc encore pas mal de temps pour arriver à une telle symbiose puisque contrairement à l’homme, la machine ne peut pas (encore) s’exprimer de manière intuitive. (@sciencepost_fr).
Intelligence artificielle : les pépites de demain. Voitures intelligentes commandées à la voix, drones repérant des braconniers dans une réserve naturelle, étudiants trouvant un logement en quelques secondes par sms… on n’arrête plus l’intelligence artificielle. D’ailleurs, on ne compte plus les start-up qui développent des logiciels spécifiques. Leur dénominateur commun ? Rendre la machine (presque) aussi intelligente que l’homme. Les champs d’application de cette discipline scientifique, jusque-là reléguée aux laboratoires de recherche, sont immenses, allant de la reconnaissance vocale ou visuelle à la robotisation en passant par l’analyse prédictive. Les industriels sont à l’affût de ces pépites prometteuses, pour les aider à améliorer leurs produits ou se positionner sur ce marché naissant. (@Entreprendre).
Des robots de téléprésence pour resocialiser les enfants atteints de maladie chronique. Pas la panacée, mais une première solution pour un problème jusque-là insoluble, et qui concerne un million d’Américains : c’est ainsi que deux chercheurs de l’université de Californie à Irvine (UC Irvine) qualifient les robots de téléprésence, qui permettent d’inclure de nouveau dans le système éducatif les enfants atteints de maladie chronique (cancer, maladie cardiaque, déficiences du système immunitaire, etc.) et obligés de rester à la maison. Dans leurs premiers travaux, qu’ils résument sur The Conversation, les deux chercheurs montrent que ces robots aident les jeunes étudiants à vaincre l’isolement et à rester en contact avec leurs camarades dans toutes leurs activités scolaires et même extra-scolaires, leur évitant la dépression dans laquelle ils sont nombreux à tomber. La situation particulière de ces écoliers serait même tout à fait bien acceptée par la plupart de leurs petits camarades, qu’ils peuvent désormais accompagner virtuellement en classe, mais aussi pendant la pause-déjeuner ou après l’école. (@RSLNmag).
Intelligence artificielle : la France peut-elle devenir un leader mondial ? Véhicule autonome, médecine préventive, outils professionnels d’aide à la décision, systèmes de sécurité intelligents, robots de compagnies et assistants personnels sur les smartphones… A en juger par le nombre de projets en cours, par les progrès fulgurants de la recherche et par l’éclosion rapide de startups partout dans le monde, l’arrivée de l’intelligence artificielle dans la vie quotidienne, que l’on fantasme depuis les années 1950, est pour bientôt. Et si l’on peine encore à percevoir quels seront précisément ses impacts sur la société et l’économie, plusieurs choses font tout de même consensus : le bouleversement sera profond, le rapport homme/machine reste encore à définir, et la France dispose de beaux atouts pour tirer son épingle du jeu dans la compétition mondiale qui s’annonce. C’est pourquoi, en janvier, l’ancienne secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Innovation, Axelle Lemaire, avait lancé l’initiative France IA. A la demande du gouvernement, experts, entrepreneurs, chercheurs et spécialistes de la révolution numérique ont planché, pendant deux mois, pour développer une véritable stratégie pour la France. Leur rapport, contenant une cinquantaine de propositions, a été remis au gouvernement mardi 21 mars. (@latribune).
Journal d’un éleveur de robots (Episode 3). L’intelligence artificielle n’est pas notre ennemi. Elle nous renvoie le visage de mes contradictions. C’est une remarque qui revient souvent dans mes conversations à propos de nos robots-médias: «Bon, ok, tu les as faits tout mignons tes robots. Mais, en fin de compte, est-ce que tu ne serais pas en train de contribuer à créer Skynet?» Pour ceux qui ne regardent jamais les films de science-fiction (vous devriez, en fait), Skynet est un concept tiré du film « Terminator » (celui où le robot soldat Arnold Schwartzenegger frappe à toutes les portes un fusil à pompes à la main en disant «Sarah Connor?») (parce qu’il cherche Sarah Connor qui est un peu le dernier espoir des humains). Skynet est une sorte d’intelligence artificielle omnisciente qui, dans le futur (enfin, dans Terminator…), a eu l’idée assez logique de réduire l’humanité en esclavage. A lire aussi : Épisode 1 et Épisode 2 (@frenchweb).
#Droit
Quand les algorithmes entrent dans les prétoires. A gauche de l’écran bleu allumé, les décisions de justice apparaissent à toute vitesse, certains mots sont surlignés ; sur la droite, en parallèle, une carte de France se détache, des graphiques se dessinent… « Voilà, dit-il, si vous avez été licencié pour injure et que vous voulez faire requalifier votre licenciement sans cause réelle et sérieuse, mieux vaut dire que vous étiez un peu éméché (24 % de requalification, contre 17 % dans le cas d’une « simple » injure) et mieux vaut que votre entreprise soit en Bretagne, ou y habiter, ou y avoir exécuté votre travail (lieux possibles pour intenter une action en droit du travail, Ndlr), car vous aurez alors la plus forte indemnité… Ah mais attention, vous avez vu, la tendance est à la baisse. » Oui, on a vu. Quelques minutes auparavant, Louis Larret-Chahine, le jeune cofondateur de « Prédictice », avait entré dans le moteur de recherche de la plate-forme : « licenciement – après 2013 – injure », et l’algorithme puissant avait scanné le 1,5 million de décisions de la base de données pour les analyser et présenter les chances de succès de la procédure et une estimation des indemnités. Quelques secondes ont suffi. « Dans quelque temps, nous pourrons également identifier les meilleurs arguments à mettre en avant lors d’un contentieux permettant à l’avocat d’ajuster sa stratégie », assure Louis Larret-Chahine. (@LesEchos).
#Journalisme
Le journalisme de solutions, révolution culturelle de l’info. Montrer que changer le monde appartient au domaine du possible. Telle est la mission du « journalisme de solutions », appelé aussi « journalisme constructif » ou « journalisme d’impact », et auquel s’est converti début juin le Guardian en lançant sa rubrique « Half Full ». « Ce ne sont pas des ʺbonnes nouvellesʺ, mais un journalisme constructif, centré sur les solutions et les réponses, sans pour autant les approuver », explique le quotidien britannique. « Si nous publions plus d’exemples de personnes qui essaient de faire des choses inspirantes, peut-être qu’ils pourront aussi nous inspirer à faire un monde meilleur ». De nombreux autres médias ont investi cette forme de journalisme pour enrichir leur offre éditoriale. Et tous notent l’attrait qu’exercent sur leurs lecteurs les contenus de solutions. Ils les lisent, partagent et commentent plus que les articles « traditionnels ». (@InaGlobal). A ecouter : Le journalisme de solution, tendance de l’année. (@franceinter).
« Le journalisme d’investigation n’existe pas ». Fabrice Arfi est journaliste d’investigation à Mediapart. Il a permis de mettre au jour les affaires Cahuzac ou Bettencourt. Loin de prôner une transparence totale en démocratie, il rejette cependant un secret qui menacerait l’intérêt public et étoufferait l’information des citoyens. Il explique : « je fais partie de ceux qui considèrent que le journalisme d’investigation n’existe pas. Je veux bien concéder qu’il y ait un journalisme d’information et un journalisme de commentaire, avec, parfois, pourquoi pas, une frontière poreuse entre les deux. Mais à partir du moment où vous cherchez une information, où vous la trouvez, la recoupez, la contextualisez, en débattez, la publiez et l’assumez, vous faites de l’information, quelle qu’en soit sa nature. » (@InaGlobal).
#CyberDefense
La biométrie étudie la reconnaissance par les lèvres contre les cyberattaques. Dailymotion, Yahoo, Linkedin, Paypal, toutes ces entreprises ont en commun d’avoir été les victimes de cyberattaques massives en 2016. Et La liste pourrait s’allonger puisque 80% des entreprises ont constaté au moins une cyberattaque sur les douze derniers mois en 2016. C’est pourquoi l’impératif catégorique de la cybersécurité. Il pourrait se résumer ainsi : redoubler d’inventivité pour devancer l’ingéniosité des hackeurs. En la matière, le corps humain a été l’une de ses principales sources d’inspiration : reconnaissance faciale, comportementale, ondes cérébrales. Il se révèle ainsi souvent la clé principale d’accès à tout écosystème numérique. A ce stade, la biométrie utilisait aussi bien la voix que le visage ou encore la matière grise comme empreintes. Désormais elle s’intéresse à ces lèvres qui rendent chaque individu tout aussi unique que ne le permet l’ADN. L’équipe de chercheurs rassemblée autour du professeur Cheung Yiu-Ming, de l’Université Baptiste de Hong Kong a développé un nouveau système d’identification biométrique qui s’appuie sur le mouvement des lèvres. Dans sa base de données, on retrouve des informations concernant la texture des lèvres, leurs formes et la vitesse de leurs mouvements. Pour pouvoir s’authentifier, il suffira de prononcer son mot de passe devant l’appareil. Selon le professeur une fraude est impossible : « Le système est capable de distinguer le même mot de passe prononcé par deux personnes différentes. » (@latelier).
#Ville
La Ville Intelligente Citoyenne : remettre l’humain au centre du débat. La technologie, si innovante soit-elle, suffira-t-elle à rendre une ville ou un territoire plus intelligent ? En premier lieu ce sont les usagers, c’est-à-dire les citoyens qui résident, travaillent ou visitent cette cité, qui la rendront plus « smart », sans pour autant se dissocier la technologie, comme l’explique Tony Canadas fondateur de l’association La Ville Intelligente Citoyenne. Il ajoute que « chaque ville doit évoluer dans son propre contexte, à un rythme différent. D’une ville à une autre les contextes sont différents tant sur le point de vue culturelle, géopolitique, historique et religieux… La ville devra offrir toute une gamme de services pour mettre en cohérence les habitants et leur environnement, à vivre mieux, à mieux se loger, à se déplacer, à se nourrir etc. » A lire aussi : Dijon veut devenir la première « Smart City » de France (@BleuBourgogne).
#Sante
Santé numérique: comment la France peut-elle atteindre l’excellence ? Dans un livre blanc que La Tribune a pu consulter, le think tank Renaissance numérique a réuni plusieurs acteurs du monde de la santé : experts, membre d’associations de patients, patrons d’entreprises de santé, analystes, avocat, membres de syndicats professionnels, ou encore représentants des autorités de santé. Dix-sept contributeurs ont formulé 36 propositions visant à coordonner et développer le secteur de la santé connectée dans l’Hexagone. « L’objectif de ce rapport est de remettre la lumière sur le sujet de la santé numérique avant la présidentielle. Cette étude sera d’ailleurs transmise aux candidats ou à leur(s) représentant(s) pour obtenir leurs réactions »,explique Olivia Grégoire, coordinatrice du rapport, membre de Renaissance numérique et fondatrice du cabinet Olicare. Les propositions de ce livre blanc visent notamment à « créer les conditions d’une filière d’innovation et d’excellence » pour la santé numérique. « Il y a en France un arsenal réglementaire aujourd’hui suffisant pour développer une offre de santé connectée. Par exemple, celle en télémédecine est à peu près stabilisée, notamment au plan financier, avec la parution du décret du 15 décembre dernier qui élargit les expérimentations, fixe les tarifs de téléconsultation, et propose un forfait d’équipement pour les hospitaliers notamment », explique Olivia Grégoire à (@latribune).
Cybersécurite
2017 : les dix nouveaux commandements. La cybersécurité est tout autant une question d’hommes et de femmes, que de solutions informatiques et de gouvernance. 10 conseils pour contrer le risque cyber. Plus de 700.000 euros : c’est le coût moyen d’une cyberattaque menée à l’encontre d’une entreprise, selon le rapport Risk:Value de NTT Com Security. Via Internet, par le biais d’une clef USB ou en s’en prenant directement aux postes de travail, les pirates informatiques sont plus proactifs que jamais. Comment déjouer leurs plans ? (@EchosBusiness).
L’ombre des pirates plane sur la présidentielle. Internet a ses rituels que les non-initiés n’imaginent pas. Ainsi, le Ch’timi Damien Bancal, patron du site Internet Zataz, spécialisé dans la sécurité informatique, se rend-il chaque année à la « Nuit du hack » à Paris, vêtu d’une… soutane noire. Ce quadra au visage poupon y confesse de gentils pirates (les « white hats », les chapeaux blancs) et de moins gentils (les « black hats », les chapeaux noirs) venus soulager leur conscience en partageant le fruit de leurs précieuses découvertes. C’est son travail, et sa profession de foi : dès qu’il a connaissance d’une faille dans un logiciel, Damien Bancal contacte aussitôt la société, l’administration ou, ces jours-ci, le candidat concerné afin qu’ils prennent leurs dispositions et placent des rustines. Cette année, il a averti de nombreux candidats, « J’ai répertorié plus de 110 failles dans leurs dispositifs numériques! » (@LExpress).
#MediaSocial
Twitter accélère sa chasse aux comptes faisant l’apologie du terrorisme. La lutte sur le terrain virtuel s’intensifie. Le réseau social américain Twitter a annoncé ce mardi avoir suspendu 376 890 comptes sur les six derniers mois dans le cadre de sa lutte contre les publications faisant l’apologie du terrorisme. Soit une hausse de 60% de plus que sur la précédente période. Twitter avait commencé à donner ces chiffres il y a un an. En cumulé, le réseau social a supprimé quelque 636 248 comptes avec de tels contenus, sur la période allant du 1er août 2015 au 31 décembre 2016. (@LExpress).