15 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

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Les marques américaines, pionnières du social mediaFacebook, Snapchat, Pinterest ou, encore, Instagram… possèdent un point commun : ces mastodontes du social media sont… tous nés aux États-Unis. La conséquence ? Les marques américaines sont prescriptrices dans leur utilisation des médias sociaux et « se démarquent par leur capacité à les utiliser de manière créative et intelligente », prône l’agence de communication digitale et webmarketing Vanksen, dans une étude de septembre 2016 dédiée aux bonnes pratiques sociales des marques d’outre-Atlantique. (@Emarketing_fr).

#Transport

Véhicules autonomes: quel impact attendu sur les villes et leurs infrastructures de transport ? C’est une priorité pour la plupart des constructeurs automobiles: réussir à lancer un premier modèle de véhicule autonome dans les meilleurs délais. Volvo espère ainsi tester ses premiers prototypes en 2017, tandis que le Chinois Baidu s’est fixé comme objectif de commercialiser son premier modèle totalement autonome en 2018. Au total, les véhicules autonomes devraient représenter près de 15% des ventes de voitures d’ici 2030, selon des données McKinsey. Dans quelle mesure ces véhicules autonomes, intégrés à des offres de transport partagées et/ou autonomes, remplaceront-ils le fait de posséder sa propre voiture? C’est la question que s’est posé Arcadis avec son étude «Driverless Future, A Policy Roadmap For City Leaders». Le spécialiste des projets d’infrastructures a développé un modèle mathématique lui permettant d’évaluer l’impact de ces nouvelles formes de mobilité sur les ventes de véhicules individuels. (@frenchweb).

Pour General Motors (GM), l’avenir de la mobilité s’inscrit dans l’autopartage. Le 4 janvier 2016, le constructeur automobile américain investissait 500 millions de dollars dans Lyft. Quelques jour plus tard, le 19 janvier, il faisait l’acquisition de la propriété intellectuelle et des actifs de SideCar, un autre concurrent d’Uber. De cet achat est rapidement né Maven, un service d’autopartage à la demande, estampillé GM. Basé sur un fonctionnement similaire à Zipcar, l’application Maven permet de procéder à la réservation temporaire d’une voiture. En fonction du type de voiture choisie, l’entreprise affiche un prix de location à l’heure ou à la journée. Maven est aujourd’hui présent dans 17 villes des États-Unis et du Canada et compte plus de 25 000 membres. (@latelier).

Airbus présente à Genève Pop.Up : un taxi autonome qui roule et vole. Voiture autonome ? Taxi volant autonome ? Pourquoi choisir ! C’est en substance ce qu’ont dû se dire les ingénieurs d’Airbus en imaginant Pop.Up, sorte de capsule qui se lie indifféremment à un châssis roulant ou à un drone, chacun étant entièrement électrique et autonome. Concrètement, ce concept inédit se présente sous la forme d’une capsule longue de 2,6 m dans laquelle deux personnes peuvent prendre place. Au sol, elle se fixe sur un châssis en fibre de carbone équipé d’un moteur électrique. En cas de fort trafic, la capsule se déconnecte pour se placer sous un module aérien de 5 m propulsé par huit rotors. Les passagers, eux n’auront qu’à indiquer où ils désirent se rendre et un système d’intelligence artificielle leur proposera plusieurs combinaisons de transports. Celles-ci dépendront de l’utilisateur, des horaires, de l’encombrement du trafic, des coûts, des demandes de covoiturage, etc. Ensuite, les passagers n’ont plus rien à faire, restant dans la même capsule durant tout le trajet, les changements de module se faisant de façon automatique. Les modules terrestres et aériens iront se garer tout seuls après usage dans une station de recharge. Si le projet voit le jour, Airbus prévoit de rendre ses capsules compatibles avec d’autres moyens de transports publics comme les trains Hyperloop imaginés par Elon Musk. (@Sciences_Avenir).

#Agriculture

A Colombes, l’écologie citoyenne perd une bataille (mais pas la guerre). Implantée au pied d’un quartier HLM de la ville, la ferme urbaine “Agrocité” fait les frais de l’alternance politique qui souhaite transformer le site en parking. Mais elle reste un modèle de projet participatif réussi, qui séduit de plus en plus. Un huissier et la Police pour déloger des poules : le 20 février, dernier le réveil a été brutal pour les utilisateurs de la ferme Agrocité, à Colombes. « C’est une démonstration de force contreproductive », s’agace Constantin Petcou, de l’Atelier d’architecture autogérée (AAA), à l’origine du projet R-Urban (pour « résilience urbaine ») dans lequel s’inscrit ce site expérimental comprenant un bâtiment de bois modulaire, coiffé de panneaux solaires et chauffé au compost, une serre, des ruches, un poulailler, des jardins partagés, une école de formation au compost, un espace de maraîchage, un lieu de distribution de l’AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture), un petit espace de restauration, une boutique de produits locaux, un atelier… (@telerama).

#Travail

Les slashers, Don Juan du monde du travail. Terme à la mode dont la twittosphère abuse depuis 2010, slasher est l’un de ces concepts qu’il est de bon ton d’utiliser pour illustrer sa fine compréhension de la société en mutation. Dans son acception d’origine, un slasher désigne un film d’horreur dont le tueur psychopathe rejoue les Dix petits nègres avec un supplément de belles plantes et d’hémoglobine synthétique. Mais dans sa version francisée, le terme slasher semble plutôt sorti d’un petit précis de sociologie du travail. S’inspirant du caractère typographique « / », qui permet d’exprimer l’association de mots de même valeur, il fait alors référence aux individus issus de la génération Y qui multiplient les différentes fonctions professionnelles avec talent, faisant ainsi rimer révolution numérique, système D et épanouissement personnel. Face à la récession économique, la fragilité du marché de l’emploi et l’émergence du numérique, les slashers pratiquent le zapping professionnel par nécessité, mais également par goût de l’indépendance et volonté de rejeter le salariat. (@UsbekEtRica).

#Ville

Comment l’innovation transforme nos villes. « Être smart oui, mais pourquoi ? », s’interroge Carmen Munoz, directrice générale de Cite­lum, filiale du groupe EDF, entreprise spécia­liste de l’éclairage publique intelligent. Pour elle, l’innovation n’est pas un exercice de style, mais doit avoir des répercussions utiles pour tous : « La smart city doit créer de la valeur avant tout, car l’enjeu des villes est de livrer des services obligatoires, à moindre coût tout en économisant des ressources et en générant des recettes ». Un objectif ambitieux pour les élus, dans un contexte de diminution des dotations aux collectivités. (@LesEchos).

#Journalisme

RSF dénonce le business de la cyber-censure et la surveillance des journalistes sur le web. Depuis sa création en 1985, Reporters sans frontières s’attache à défendre la liberté de la presse et la protection des sources journalistiques. À l’approche de la Journée mondiale contre la Cyber-censure, le 12 mars prochain, l’ONG internationale dénonce aujourd’hui ce qu’elle considère comme une véritable institution dans un rapport intitulé « Censure et surveillance des journalistes : un business sans scrupules ». Dans ce long texte, RSF souligne à la fois la soumission et la collaboration des géants du web, qui obtempèrent aux injonctions de régimes autoritaires en faveur d’une plus grande censure contre la presse. L’organisme évoque « le vide juridique qui permet à des sociétés expertes en cyber-surveillance de fournir du matériel à des régimes, adeptes de la surveillance en ligne et de la censure. Le tout pour gagner de nouvelles parts de marché. » (@Numerama).

#Publicite

Combien perdent les principaux sites victimes des adblockers ? Grande terreur du marché publicitaire, les adblockers, ou bloqueurs de publicité, coûtent cher aux médias et aux sites de e-commerce. Si cette affirmation n’est pas nouvelle, la startup française AdBack vient de publier le premier classement chiffrant précisant le manque à gagner, en France et dans le monde. Premier constat : les pertes concernent l’ensemble des sites web en France et n’épargnent aucun secteur d’activité, qu’il s’agisse des géants du e-commerce, de la vidéo en ligne, des sites des médias et pour adultes. Pour mener son étude, AdBack a pris en compte les 1000 sites réalisant les plus fortes audiences mensuelles par pays. « Les éditeurs qui sont contraints à la gratuité par leur taille ou leur business model perdent entre 15% et 20% de leur chiffre d’affaires publicitaire global », explique Antoine Ferrier-Battner, le fondateur et président d’AdBack. (@latribune).

#RealiteVirtuelle

Rodolphe Chabrier, le pape des images de synthèse.Le fondateur des studios Mac Guff, un des leaders des effets spéciaux numériques, s’attaque aux hologrammes et à la réalité virtuelle. Il pourrait passer des heures à égrener ses réalisations: le film d’animation Moi, moche et méchant, les effets spéciaux du film Arsène Lupin, ou encore les hologrammes du spectacle Hit Parade, en tournée actuellement. Rodolphe Chabrier, cofondateur des studios d’effets visuels numériques Mac Guff (7 millions d’euros de chiffre d’affaires), est un bourreau de travail; un amoureux de l’image de synthèse qui a fait de sa passion un métier. (@LExpress).

#Video

Cinq youtubeuses pour mieux comprendre les femmes… et le féminisme. Compliqué, le féminisme ? Pas avec ces 5 youtubeuses-ci, qui décryptent, simplifient, sensibilisent aux problèmes que les femmes rencontrent tous les jours. Le tout avec humour, joie ou même poésie. (@EchosStart).

#Musique

Fnac et Deezer désormais alliés dans l’industrie musicale. Ils espèrent rivaliser à l’international avec les mastodontes du streaming. La Fnac et Deezer ont conclu « une alliance stratégique pérenne et exclusive à vocation internationale » qui vise à donner un coup d’accélérateur aux recrutements d’abonnés du leader du streaming de musique en France (50% du marché) et pourrait déboucher sur une entrée du distributeur à son capital. « Cette alliance avec la Fnac nous donne la possibilité d’accélérer notre croissance en France, et potentiellement en Europe », avec pour priorité l’Espagne dès 2018, a indiqué Alexis de Gemini, le directeur général France de Deezer dans une interview à l’AFP. Ce mariage devrait permettra à l’offre de Deezer d’être mise en avant dans les plus de 400 points de vente Fnac Darty, leader en France des ventes de disques, d’équipements de son et de billets de concert. Pour la Fnac, il s’agit de se renforcer sur le segment très dynamique du streaming (+37% en 2016), qui a porté le rebond des ventes de musique en France l’an dernier après 15 ans de déclin. (@latribune).

#Image

Jeudi 9 mars, c’était la journée internationale du…gif (#journéeinternationaledugif). Une première édition a été lancée sur Twitter par un Toulousain. Le concept a tout de suite pris et les tweets se sont enchainé. Les Gifs animés prennent de plus en plus d’importances dans les échanges sur Twitter. Il s’agit d’une image animée de quelques secondes qui tourne en boucle. Une variante des smileys. (@France3MidiPy).

#InternetDesObjets

Le sex-toy « intelligent » qui récoltait des données sur la vie privée de ses utilisateurs. Le vibromasseur était trop curieux. Le fabricant d’un sex-toy électronique va verser plusieurs millions de dollars à certains de ses utilisateurs, après que leurs données personnelles ont été téléchargées sans leur consentement. Standard Innovation, le groupe canadien qui a conçu le vibromasseur We-Vibe, a accepté de payer 3,75 millions de dollars de dommages et intérêts (3,53 millions d’euros), soit jusqu’à 10 000 dollars pour chaque utilisateur touché, selon des documents judiciaires présentés devant un tribunal américain. (@franceinfo).

#Piratage

Plusieurs comptes Twitter, dont celui de Bercy, piratés avec un message en turc. Le compte Twitter officiel de Bercy a été utilisé Mercredi 15 mars, comme plusieurs milliers de comptes dans le monde entier, pour poster un message rédigé en turc et renvoyant vers une vidéo YouTube. Le message posté par les comptes piratés, rédigé en turc, signifie en Français : « #AllemagneNazie #HollandeNazie Voici une petite #ClaqueOttomane On se revoit le #16Avril APPREND le turc #RT ». Pour l’instant, les auteurs de cette cyberattaque n’ont pas été identifiés. Mais l’origine de la faille a été trouvée. Twitter a annoncé qu’elle était due « à une application tierce ». Elle provient de Twitter Counter. L’application a confirmé un piratage, mercredi, en fin de matinée. Elle va lancer une enquête. A lire aussi : Comment Bercy et d’autres comptes officiels ont été piratés (et comment vous en protéger) (@franceinfo).