La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#IntelligenceArtificielle
South by SouthWest : sans Intelligence Artificielle, pas d’avenir ! Le boom et surtout les promesses de trois tendances technologiques, enchevêtrées les unes dans les autres, ont largement dominé le Festival annuel South by SouthWest à Austin, capitale mondiale d’Internet pendant quelques jours : l’intelligence artificielle (IA) qui s’immisce désormais partout et risque encore de tout changer, les nouvelles interfaces conversationnelles (bots et voix), et bien sûr les réalités altérées (virtuelle et augmentée) qui continuent de progresser. L’IA va ainsi mettre une pression croissante sur l’homme pour qu’il s’en différencie ! « Après le droit au mariage pour tous, le droit à l’avortement, nous aurons le droit à l’évolution : le choix d’opter ou non pour une technologie à même de nous augmenter », assure Bryan Johnson fondateur de la firme Kernel, qui entend faire progresser notre intelligence naturelle. (@MetaMedia). A lire aussi: Voitures autonomes, cyborgs et conquête spatiale… Au festival SXSW, aperçus du futur (@pixelsfr).
Les machines peuvent devenir folles, et ça ne va pas forcément s’arranger. C’est physique: une fois dans les airs, s’il ne voit pas le sol, un pilote n’a pas moyen de savoir si son avion tourne ou s’il monte. Il doit donc se fier exclusivement à ses instruments et à la technologie. Une dépendance qui n’est pas sans danger, comme l’explique le site The Outline dans un long papier. Imaginez-vous la scène. Vous êtes aux manettes de l’appareil, au dessus de la tundra suédoise. Il est minuit, et tout d’un coup votre cargo CRJ-200 indique que vous pointez trop vers le ciel. Le pilotage automatique se met hors-ligne. Vous vous retrouvez livrés à vous même. Vous abaissez au plus vite les commandes pour retrouver l’équilibre sans savoir qu’en réalité la machine défaille. L’information qu’elle vous a livré est erroné. On connaît la suite. Quelques minutes plus tard, l’appareil s’écrase. La mésaventure est arrivée en janvier 2016 à un pilote et un copilote lors d’un vol postal de la compagnie Air Sweden. Tous deux ont été retrouvés mort le lendemain. (@slatefr).
Intelligence artificielle en France : la carte des laboratoires. En France, 68 laboratoires de R&D travaillent sur des problématiques liées à l’intelligence artificielle. Plus de 13 250 chercheurs s’y creusent les méninges pour faire avancer la recherche dans ce secteur clef pour l’avenir des entreprises, selon des données collectées par notre partenaire France is AI et compilées par le JDN dans la carte ci-dessous. 45% de ces espaces dédiés à l’expérimentation sont situés en région Ile-de-France, principalement à Paris (13 sites) et autour du plateau de Saclay (8 sites). Cliquez et zoomez sur notre carte interactive pour connaître leurs noms, leurs principales thématiques de recherche, leurs effectifs, les organismes qui les financent, l’identité de leur directeur… (@journaldunet).
#LavalVirtual
En 2017 Laval Virtual entre dans la dimension internationale. Le ouvre ses portes du 22 au 26 mars Salon dédié à la technologie et au monde du virtuel, le Laval Virtual ouvre ses portes du 22 au 26 mars. En 2016, le Laval Virtual a attiré environ 15 500 personnes. Pour sa 19ème édition, les organisateurs du salon souhaitent donner une dimension de plus internationale à un événement qui se diversifie : les secteurs représentés sont variés (Industrie, Marketing, Patrimoine, Culture…). Cette année les sujets abordés seront la réalité virtuelle et augmentée, de capture à 360° ou de 3D interactive. A lire aussi : Enquêtes de région : la réalité virtuelle, à quoi ça sert ? (@3PaysdelaLoire).
#RealiteVirtuelle
Simplicité, brièveté, interactions sociales : les clés de la réalité virtuelle de Google et de Facebook. En 2015, Jessica Brillhart travaille comme réalisatrice au Creative labs de Google quand le patron d’un nouveau service lui annonce qu’ils sont en train de fabriquer un « rig » et qu’ils la voudraient bien dans l’équipe. « Un quoi ? Non je ne veux pas, c’est quoi ce truc ? », répond-elle. Un peu plus tard, ils reviennent la voir avec le prototype du rig, un support fait avec une imprimante 3D et seize caméras pour tourner de la vidéo en 360 degrés. C’est le fameux « Jump », le système toujours utilisé par Google. « Seize Go Pro ? C’était déjà très bien avec une seule caméra, alors avec seize Go Pro, oui, ça doit être fantastique ! Là, comme ça, je veux bien. » C’est ainsi que l’actuelle responsable de la réalisation VR (réalité virtuelle) de Google décrit son entrée dans ce nouveau service. « Deux mois plus tard, ils sont venus avec le produit fini, ils l’ont posé sur mon bureau et ils m’ont dit : “Voilà, c’est ça, maintenant tu te débrouilles, tu nous fais des films.” » (@Pixelsfr).
#International
Le youtubeur Jérome Jarre récolte plus d’un million de dollars pour la Somalie. Jérôme Jarre n’avait peut-être pas anticipé un tel élan de générosité. Cinq jours après avoir lancé un appel aux dons sur Twitter, la star française de Youtube et de Snapshat a permis de récolter plus d’un million de dollars pour venir en aide aux victimes de la famine en Somalie, confrontée à l’une des plus graves crises humanitaires de son histoire. out commence le mercredi 15 mars. Ce jour là, ému par la mort d’une fillette somalienne de 6 ans, racontée par un de ses amis bénévoles sur place, le jeune homme aux 1,3 millions d’abonnés publie une vidéo sur son compte Twitter. Dans celle-ci, il lance une collecte de fond, en compagnie d’autres youtubeurs. Son objectif: rassembler un million de dollars, afin de dépêcher des vivres sur place. (@LExpress).
#Web
Comment reprendre le Web à l’EI et aux néo-nazis. La phrase a été répétée trop souvent ces dernières années : « Les terroristes islamistes ont gagné la bataille des réseaux sociaux« . Depuis la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, c’est un autre extrémisme qui crie victoire : celui incarné par l' »alt-right », cette extrême droite américaine très à l’aise sur Internet et qui a fait du nouveau président des États-Unis son champion. Dans le camp d’en face, celui des démocrates, c’est le silence gêné. Les opposants aux discours de haine en ligne semblent ne plus savoir par quel bout prendre le problème après avoir vu leurs efforts faire jusqu’à présent long feu. Au SXSW, un festival dédié aux innovations et à la créativité qui se déroule à Austin (Texas) du 10 au 18 mars, le sujet a été remis plusieurs fois sur la table. Pas question de déserter le terrain. Encore convient-il d’identifier les causes des échecs passés. « Ceux qui propagent la propagande islamiste radicale connaissent très bien leur audience, alors que ceux qui tentent de combattre ce discours partent avec un sérieux handicap car ils sont beaucoup moins informés sur leur cible », explique H.A. Hellyer, un spécialiste du monde musulman qui a notamment aidé le gouvernement britannique à lutter contre le fanatisme islamiste après les attentats de 2005 à Londres. (@France24).
#Presidentielle2017
Macron chouchouté, Fillon en tatoué… Qui se cache derrière Hotu, le studio de graphistes qui détourne la présidentielle ? A la base, les cinq vidéastes qui composent le collectif Hotu ne sont pas spécialisés en politique. « Nous avons créé ce groupe autour de notre bande de copains, qui s’est rencontrée dans la région bordelaise à travers les études de graphisme, raconte à franceinfo William Bernard, membre du groupe. Pendant notre formation, nous réalisions de petites vidéos de manière absolument pas professionnelle. Puis, nous nous sommes tournés vers la 3D et nous avons commencé notre activité en 2013 en créant des images pour des projets architecturaux. » Pour trouver un nom à leur collectif, les cinq copains cherchent l’inspiration sur un générateur de mots courts en ligne. « On est tombé sur Hotu [prononcez eau-tu], glisse William Bernard. On a regardé la définition et on s’est aperçu qu’il s’agissait d’un poisson un peu nul, avec une chair fade, beaucoup d’arêtes, et que personne ne pêche jamais. Ça nous a fait marrer et on l’a adopté. » (@franceinfo).
#Transport
Heetch roule toujours, mais autrement. Nouveau départ pour Heetch. La plateforme de transport entre particuliers destinée aux jeunes la nuit, qui avait provisoirement fermé boutique après une condamnation de justice, a décidé de rouvrir avec deux services différents : une offre de VTC, disponible depuis la fin de semaine passée et une autre de covoiturage courte distance, dont les modalités restent à définir. Pour rappel, le tribunal correctionnel de Paris a lourdement condamné la startup de mobilité nocturne le 2 mars dernier. Il a estimé que la société, Teddy Pellerin et Mathieu Jacob, ses deux fondateurs, s’étaient rendus coupables de complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, de pratique commerciale trompeuse et d’organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non-professionnels. Au terme de ce procès, Heetch a été condamné à 200.000 euros d’amende, dont 150.000 euros avec sursis. De quoi vider les caisses de la startup qui réalisait 500.000 euros de chiffre d’affaires par mois, mais restait déficitaire. « Heetch est une startup qui n’a jamais été rentable car notre objectif est de devenir un acteur international de poids, donc nous réalisons de forts investissements technologiques et humains, notamment à l’international », précise Teddy Pellerin. (@latribune).
#Societe
Le vocabulaire de l’amour dans le futur. La quête a été longue, les déceptions nombreuses, mais après d’interminables recherches, j’ai enfin pu trouver l’élue de mon cœur. L’algomatching est formel, nous sommes compatibles à 99,99 % et la publicité disait vraie : « L’algomatching est la baguette magique de la rencontre. Elle transforme tous les chercheurs en trouveurs d’amour. » Mon meetisseur n’en revenait pas et j’ai encore en tête une phrase qu’il me répétait sans cesse : « Accroche-toi petit, tu vas surmonter ta tinderite. » Je lui dois tellement ! C’est même lui qui sera le témoin de notre mariage en ligne à durée déterminée. J’étais à deux doigts de botamourer et de faire comme des millions de Japonais, succomber aux sirènes d’un robot ou d’un hologramme. Mais il me fallait du contact, des sentiments, de l’émotion, et même si nous vivons à des milliers de kilomètres l’un de l’autre – elle est garde-forestière sur la lune –, notre bague de fiançailles connectée nous permet d’échanger en permanence. J’ai entendu dire que, bientôt, nos esprits pourront se retrouver et faire l’amour. Je ne vous en dis pas plus, ma paternesse me fatigue et j’ai une terrible envie de fraises. Dommage qu’elles n’existent plus. Tout comme ces mots n’existent pas encore, sauf dans l’imaginaire réaliste de l’écrivaine Anne-Caroline Paucot, qui est partie à la découverte du futur de l’amour. (@INfluencialemag).
#MediaSocial
Le journaliste américain qui a fait une crise d’épilepsie sur Twitter a retrouvé son agresseur. Le journaliste Kurt Eichenwald n’a jamais caché, pendant la campagne présidentielle américaine, son antipathie pour Donald Trump. Dans ses articles et ses enquêtes pour Newsweek et Vanity Fair et, de façon souvent plus personnelle et agressive, sur son compte Twitter. A la fin de décembre 2016, lors d’un de ses interminables débats qui aimantent les trolls du réseau, Kurt Eichenwald, qui n’a jamais caché non plus le fait de souffrir d’épilepsie, a reçu une image stroboscopique avec la phrase : « Tu mérites une crise d’épilepsie à cause de tes posts. »Sa femme a rapporté l’avoir retrouvé « incohérent » après avoir fait « une crise épileptique partielle ». Kurt Eichenwald avait promis, forcément sur Twitter, de retrouver l’auteur, forcément anonyme, de ce tweet aux conséquences physiques et psychologiques sérieuses. Après trois mois d’enquête menée par le ministère de la justice et le FBI, l’homme derrière le compte au nom clairement antisémite @jew_goldstein, a été interpellé, vendredi 17 mars dans le Maryland. (@Big_Browser).
Un dialogue cordial sur Facebook ? C’est possible, même entre pro et anti-Trump. Spaceship Media, ONG fondée par deux anciens journalistes américains, et Al.com, site d’information local de l’Etat de l’Alabama, ont constaté, comme beaucoup, que la campagne électorale qui a permis à Donald Trump d’accéder à la Maison Blanche avait aussi été celle du manque de communication et de compréhension entre les électeurs. Les partisans d’un camp ne pouvaient tout simplement pas comprendre comment on pouvait voter pour l’adversaire, et vice-versa. Dans ce contexte, tout débat ou réconciliation devenait difficile. Pour prouver que des pro et des anti-Trump étaient capables d’avoir un dialogue civilisé, d’échanger des idées et de s’écouter parler, ils ont décidé de créer un espace de discussion dans un endroit auquel on n’associe pas forcément les mots « civilisé », « dialogue » et « débat » : Facebook. L’Alabama-California Conversation Project a commencé le 14 décembre 2016 sous la forme d’une page privée sur Facebook. Les journalistes ont invité un groupe de cinquante femmes à participer à cette discussion de groupe, pendant une durée d’un mois : vingt-cinq supportrices de Hillary Clinton résidant dans la région de San Francisco, une des plus à gauche du pays, et vingt-cinq supportrices de Donald Trump, résidant en Alabama, un des Etats du Sud les plus conservateurs. Autant dire, deux groupes qui n’auraient, a priori, pas grand-chose à se dire, et surtout rien en commun politiquement. Sur leur choix de ne sélectionner que des femmes, les responsables de l’étude ne donnent toutefois pas d’explication. (@Big_Browser).
Comment Facebook s’est transformé pour devenir le média dominant du XXIe siècle. En à peine 10 ans, Facebook est devenu le mastodonte de l’internet qui nous connaissons tous, car il fait partie de notre quotidien. Beaucoup copiée, mais jamais égalée, la recette du succès de Facebook est un savant mélange d’innovations et d’expérimentations qui lui ont permis de bâtir un véritable empire médiatique dont nous commençons seulement à comprendre l’importance. Si aujourd’hui Facebook est beaucoup moqué pour sa tendance à copier les fonctionnalités de Snapchat, son ambition va bien au-delà de la reconquête d’ados fanatiques de selphies éphémères. (@FredCavazza).
#Formation
Vivendi va installer un campus numérique sur l’île Seguin. Le groupe Vivendi va racheter des terrains situés dans la partie centrale de l’île Seguin (Boulogne-Billancourt), autrefois occupée par les usines Renault, pour y créer un « campus » regroupant d’ici cinq à sept ans des entreprises spécialisées dans les médias, le numérique, le sport et le développement durable. Ce projet d’environ 150.000 m² comprendra en outre un équipement sportif de 10.000 m² environ, avec un terrain de football, une piscine et une salle multi-sports pouvant accueillir 3.000 spectateurs. (@Challenges).
#DroitDAuteur
Réforme du droit d’auteur : éditeurs et agences de presse européens s’inquiètent. Plusieurs organisations représentant les éditeurs et agences de presse en Europe se sont inquiétées de l’abandon, dans un rapport parlementaire sur la réforme du droit d’auteur, du projet de « droit voisin » qui leur permettrait d’être rémunérées par les moteurs de recherche et agrégateurs qui exploitent leurs contenus, tel Google. « Les conclusions du rapport du Parlement européen sur ce projet de directive ne retiennent plus la création de ce droit, ce que regrette vivement le conseil d’administration de l’Alliance européenne des agences de presse (EANA) », a indiqué mardi dans un communiqué l’AFP, adhérente de l’EANA. « Les moteurs de recherche sont devenus des banques de données, tirant un profit à partir d’un contenu qu’ils n’ont ni créé ni financé. Il est donc crucial que des droits voisins (…) soient créés pour mieux protéger les contenus des agences de presse et des éditeurs de contenu », poursuit ce texte. « L’utilisation non autorisée de contenus médiatiques par les moteurs de recherche et les agrégateurs menace l’accès des citoyens à une information de qualité et est préoccupante à l’heure où les +fake news+ et la désinformation peuvent fausser des élections », a de son côté regretté l’EANA dans un communiqué distinct. (@cb_news).