16 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

► Légende image. La place du Duomo, à Milan, mardi.10 mars. (Photo : Miguel Medina / Afp). Places désertes, magasins aux rideaux baissés, rayons de supermarchés dévalisées, opérations de nettoyage à grande échelle… Dans le monde entier, les populations s’adaptent à la pandémie de coronavirus qui concerne désormais 121 pays et territoire. Voir ces photos qui illustrent cette situation@LeHuffPost.

#Education

► Plusieurs plateformes d’enseignement à distance saturent face au grand nombre de connexions. La continuité pédagogique chère à Jean-Michel Blanquer a quelques retards à l’allumage. Plusieurs outils mis en place pour suivre les cours sur internet connaissent des difficultés d’accès en raison d’un nombre important de connexions, a appris franceinfo lundi 16 mars auprès d’utilisateurs et du ministère de l’Education nationale. La fermeture des écoles, collèges, lycées et universités a été annoncée par Emmanuel Macron pour ralentir la propagation de la pandémie de Covid-19 sur le territoire. Appliquée à partir de ce lundi, cette mesure qui concerne 12 millions d’élèves doit durer « jusqu’à nouvel ordre ». « La période qui s’ouvre ne doit pas être une période durant laquelle les élèves ne peuvent pas travailler », avait toutefois prévenu Jean-Michel Blanquer dès jeudi soir, indiquant que les élèves pourraient accéder à leurs ENT (espaces numériques de travail) pour continuer de suivre leurs cours. @franceinfo

► Revue de liens : – Coronavirus : comment faire l’école sans école ? (@franceculture) ; – L’école à la maison: tout est-il vraiment prêt ? (@Challenges) ; – Écoles et universités fermées à cause du covid-19 (@franceinfo).

► « Rien ne marche, les espaces numériques sont saturés », témoigne un enseignant. « « Rien ne marche, les espaces numériques de travail sont saturés », témoigne sur franceinfo lundi 16 mars Christophe Fradiani, professeur de maths dans un lycée de Gaillac (Tarn). Dans une vidéo postée dimanche, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer avait pourtant assuré que malgré « cette situation totalement inédite, tous les élèves pourraient travailler ». Douze millions d’élèves sont concernés par la fermetures des écoles, collèges ou encore lycées depuis lundi matin, en pleine crise de coronavirus Covid-19. Les espaces numériques de travail (ENT) sont les outils habituellement utilisés dans l’Education pour communiquer et travailler à distance. @franceinfo

► Courses, garde d’enfants… : face au coronavirus, les initiatives solidaires se multiplient sur Internet. La lutte contre l’épidémie de coronavirus s’intensifie et contraint chacun à réorganiser sa vie de tous les jours. Pour la plupart des parents, la fermeture des établissements scolaires à compter de lundi 16 mars a signé le début du branle-bas de combat pour trouver un mode de garde. D’autant que les grands-parents, souvent sollicités pour s’occuper des enfants, doivent désormais rester confinés chez eux s’ils ont plus de 70 ans, conformément à ce qu’a demandé Emmanuel Macron. Très vite, les inquiétudes ont laissé place à la solidarité qui s’organise peu à peu sur les réseaux sociaux. (@Le_Figaro).

#Internet

► Le trafic internet mondial explose. Télétravail et jeux en ligne : le coronavirus a entraîné un pic de trafic internet équivalent à deux millions de vidéos en une seconde. C’est le plus haut record jamais atteint par DE-Cix, carrefour mondial de l’internet situé à Francfort. Le réseau tiendra-t-il ? Entre télétravail, ennui en quarantaine et soif d’information, le trafic Internet explose. Deutscher Commercial Internet Exchange (DE-CIX), l’un des principaux carrefours du trafic mondial situé à Francfort, a mesuré le 10 mars un pic de 9,1 térabits par seconde. Un volume équivalent à 2 millions de vidéos en HD ou 2 milliards de pages A4 échangées en une seconde… C’est le « plus haut record mondial » jamais atteint, assure le DE-CIX. C’est aussi 12 % de plus que le dernier pic enregistré en décembre dernier. @LesEchos.

#Culture

► Le CNC voudrait rendre possible les sorties de films directement en e-cinéma. Alors que la France, maintenant en stade 3, a fermé tous les lieux accueillant du public qui sont « non indispensables à la vie du pays », le Centre national du cinéma (CNC) réfléchirait à bousculer la fameuse chronologie des médias du septième art pour que les films puissent sortir directement en vidéo à la demande à l’acte (VOD) à la place de sortir en salle. Deux cas de figure se présentent, selon nos informations. Si le film est déjà sorti dans des salles ces derniers jours – c’est le cas de « De Gaulle », « Un Fils » ou « La Bonne Epouse » -, la loi interdit actuellement qu’il soit disponible en e-cinéma avant quatre mois après son premier mercredi d’exploitation. Il va donc s’agir de trouver bientôt un véhicule législatif d’urgence pour lever cette interdiction afin que le film puisse être mis en ligne à disposition du public. @LesEchos.

#Municipales2020

► New-York, Copenhague, Berlin… Ces réussites qui font rêver les candidats français. L’heure est à l’écologie et au cadre de vie. Pas aux finances publiques. Pour séduire, nombre de prétendants s’inspirent des villes du monde entier. Tout le monde n’est pas beau, ni gentil. Mais pour ces élections municipales de 2020, tout le monde est vert ! Surtout, pas de béton. Voilà qui change des temps anciens où les candidats rivalisaient de grands projets et autres chantiers titanesques. Désormais, il faut végétaliser, planter des arbres, réhabiliter les friches, construire des pistes cyclables… D’ailleurs, la tendance est mondiale et les candidats se nourrissent largement des exemples étrangers : Copenhague, Barcelone, Oslo, Berlin, New York ou même Séoul. @Challenges.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le télétravail s’impose en occident. À retenir cette semaine : Covid-19 & télétravail – Dans cette crise, heureusement que nous avons Internet ! Pour ralentir la propagation du virus, le télétravail s’impose dans la tech et les médias – Facebook, Microsoft et Amazon. Google, Twitter et Apple – Les médias d’information s’organisent aussile Washington Post, le NYTimes, Condé Nast, Vox Media et Business Insider se mettent au télétravail, ainsi que CBS News et Vice Media. En France, c’est le cas de France Télévisions et de l’AFP. Plusieurs questions se posent : Quel effet le télétravail aura-t-il sur la couverture des infos ? Sur l’organisation du travail de demain ? Ce que l’on gagne en productivité compense-t-il la perte en créativité et lien social ?

12 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 12 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

x► Déconstruire les dogmes pour réinventer la ville ! Remettre en question sept dogmes qui régissent la pensée urbaine en France, c’est le travail auquel s’est adonné l’urbaniste Jean-Marc Offner, directeur de l’agence d’urbanisme Bordeaux Aquitaine (a’urba), dans son essai « Anachronismes urbains » qui vient de paraître aux Presses de Sciences Po. Jean. Il explique sur @franceculture. : « On vit tous à plusieurs échelles : On travaille en dehors de notre lieu de résidence et on a une vie sociale qui se développe sur plusieurs métriques. Il ne faut pas oublier cet aspect quand on parle de localisme. On n’a pas inventé les grandes villes pour rester en bas de chez soi. » et il ajoute qu’« Aujourd’hui, le plus intéressant dans l’urbanisme, c’est ce qu’on ne voit pas. Les réseaux, les flux. ». Il préside le conseil stratégique de l’Ecole urbaine de Sciences Po. Légende image : Cleveland et le lac Erie (Ohio, USA) Crédits : Stocktrek – Getty.

#Logement

► Logement. À Berlin, la révolte des locataires.Depuis le 23 février dernier, les loyers sont gelés à Berlin. Et ce n’est pas tout : gelés pour les cinq années à venir, les loyers berlinois sont également plafonnés selon des seuils définis par la mairie. En dix ans, les loyers ont plus que doublé dans la capitale allemande alors que 80 % des habitants sont locataires, explique Bloomberg Businessweek. D’où vient la “folie des loyers » (Mietenwahnsinn, expression calquée sur Rinderwahnsinn, « maladie des vaches folles”) berlinoise ? D’abord de l’afflux massif de nouveaux habitants, parmi lesquels de nombreux expatriés. Ensuite de la mainmise de quelques grandes sociétés immobilières, elles-mêmes contrôlées par des fonds spéculatifs, sur l’essentiel du parc locatif depuis que le gouvernement du Land, très endetté, a dû vendre plus de 200 000 logements sociaux, au début des années 2000. « À quelques exceptions près, la stratégie consiste à acheter des logements existants, à les rénover et à augmenter les loyers. » Conséquence, selon Bloomberg Businessweek : « Nulle part, les propriétaires ne sont aussi détestés qu’à Berlin. » @courrierinter.

#Santé

► Le coronavirus va-t-il booster la téléconsultation ? Depuis mardi 17 mars, toutes les téléconsultations sont remboursées par la Sécurité sociale, et ce jusqu’au 30 avril. Pour le ministre de la Santé comme pour nombre de médecins, cette possibilité pourrait permettre de désengorger les cabinets et de limiter la progression de l’épidémie. Mais cet élargissement temporaire servira-t-il de tremplin à long terme à cette pratique ? La téléconsultation a mis du temps à convaincre ? « C’est sûr, elle se démocratise, assure Stanislas Niox-Chateau. Lundi 16 mars, on a fait 50 % de téléconsultations supplémentaires par rapport au lundi précédent. » Chez Docavenue, même constat : une hausse de 40 % par rapport au mois dernier. « On permet des téléconsultations chez les libéraux, mais aussi des solutions dans 400 pharmacies pour être accompagné et avoir accès à des objets connectés, précise Arnault Billy. Ce qui permet de faire de la vraie démocratisation, puisqu’on peut trouver des pharmacies même dans déserts médicaux. » @20minutes.

► Des applis pour gérer le manque de personnel à l’hôpital. Dix-sept postes d’infirmiers vacants, vingt-huit d’aides-soignants, plusieurs de sages-femmes… Comme de nombreux établissements de santé en France, l’hôpital de Vierzon (Cher) ne parvient pas à pourvoir tous ses effectifs médicaux et paramédicaux. Pour faire tourner les services et remplacer les personnels absents, infirmiers et aides-soignants sont régulièrement invités à renoncer à la dernière minute à des congés ou à des jours de repos. « On nous met en “bulle”, raconte Maryvonne Roux, aide-soignante et déléguée syndicale Force ouvrière. Cela veut dire que nous sommes chez nous, à nous reposer mais en restant disponibles. C’est une astreinte déguisée. On est bloqué, mais pas payé, ce qui est illégal. On a bien tenté de remettre en place un pool de remplacement, avec du personnel dédié mais on nous l’a refusé, faute de budget. » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Education

► Cours à distance : le coronavirus réveille le CNED. Le 11 mars, 300 000 élèves faisaient l’école à la maison. Le 12, 400 000. Et demain ? La France compte 12 millions d’élèves en tout. C’est donc un véritable « crash test » de l’école numérique que va réaliser l’Éducation nationale ces prochaines semaines. Or, le numérique, ça n’a pas toujours été le fort de la rue de Grenelle. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Jean-Michel Blanquer a choisi de rendre visite au personnel du CNED, à Poitiers, aujourd’hui. On le croyait mort et enterré. Mais le CNED bouge encore ! C’est bien cet organisme qui est sur le pied de guerre pour réussir à proposer une solution d’enseignement à distance pour l’ensemble des élèves confinés. Le ministre a annoncé que la plateforme mise à disposition des élèves de la grande section de maternelle à la classe de Terminale, était capable d’accueillir jusqu’à 7 millions de connexions. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges

#Energie

► La France investit prudemment dans l’hydrogène vert. Le pays semble prêt à donner sa chance à l’hydrogène vert. C’est en tout cas ce qu’a expliqué la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, lors d’une audition au Sénat, mi-février : « C’est très important que la France se positionne sur cette technologie d’avenir. Nous avons une ambition très large sur l’hydrogène vert pour l’industrie, la mobilité, mais aussi pour le stockage. » Elle a aussi évoqué, à plusieurs reprises, une utilisation possible de l’hydrogène comme carburant dans l’aviation, scénario qui ne semble toutefois pas envisageable à moyen terme. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

► A Fos-sur-Mer, les difficiles premiers pas de l’hydrogène vert. Ses promoteurs y croient dur comme fer : ici, dans cette zone industrielle coincée entre l’étang de Berre et la Méditerrannée, se trouve une pièce maîtresse de la transition énergétique. A Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le principal gestionnaire du réseau de gaz en France, GRTGaz, a installé le premier démonstrateur industriel d’hydrogène vert. Le projet Jupiter 1000 se veut une première brique pour prouver le rôle que l’hydrogène pourrait jouer dans le remplacement des énergies fossiles. « C’est le premier projet de cette dimension en France, s’enthousiasme Anthony Mazzenga, directeur gaz renouvelables chez GRTGaz, cela va nous permettre de tester des choses à grande échelle. » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Démocratie

► Histoire d’une notion : les communs, renouveau de la démocratie locale. Alors que l’écologie s’impose comme le thème central des élections municipales, les notions de « bien commun » et de « commun », déjà présentes lors du scrutin présidentiel de 2017, sont encore largement mobilisées cette année dans les discours et jusqu’aux intitulés des listes électorales. Mais que recouvre précisément un commun, en particulier dans un contexte municipal ? Si le terme est suffisamment fédérateur pour que chaque candidat y projette ses propres aspirations, la notion, elle, commence à être bien documentée. Hasard du calendrier, vient de paraître en France la traduction du discours prononcé à Stockholm par la politiste américaine Elinor Ostrom (1933-2012), première femme récompensée en 2009 par le prix Nobel d’économie pour ses recherches sur les communs (Discours de Stockholm, C&F, 118 p., 16 €). Ce texte ainsi que la préface de l’économiste Benjamin Coriat éclairent opportunément les enjeux d’une notion qui ouvre de nombreux champs dans le monde des idées à l’heure où l’humanité est confrontée à des crises sociales et écologiques majeures. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

26 Oct

Régions.news #351 – Edition du vendredi 26 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Avec l’émission Thalassa, les régions de France 3 propose sept clés pour changer notre façon de vivre, pour participer à la sauvegarde de notre planète. Présenté sur sept jours et à chaque jour une nouvelle idée, ces propositions sont détaillées sur le site de France 3 régions.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Comment pouvons-nous lutter contre le réchauffement climatique ? Comment vivre, manger, s’habiller, se déplacer pour limiter l’impact de l’homme et redonner à la nature sa place ? Dans les régions émergent des initiatives particulières, des idées, des engagements. Des solutions existent et nous permettent d’agir. Regarder les vidéos de francetv éducation : « Agissons pour notre climat ». Voici un petit tour des régions de France 3 avec cinq exemples d’actions pour la protection de la planète :

► Après les vélos en libre accès, Limoges Métropole souhaite inciter les usagers à limiter leur empreinte carbone en utilisant la trottinette électrique. Depuis juillet, huit exemplaires sont mis gratuitement à disposition du public. Limoges se donne jusqu’au mois de mars 2019 pour dresser le bilan de l’expérimentation mais la prolifération de ce moyen de transport inquiète. Ainsi, Barcelone vient d’adopter un règlement. La circulation y est interdite sur les trottoirs et seules les trottinettes les plus puissantes ont le droit de circuler sur la chaussée. En France, la ministre des transports compte inclure une réglementation spécifique dans son projet de loi d’orientation des mobilités.

► Le projet « Plastic Odyssey » est l’idée de deux anciens élèves de l’école de marine marchande de Marseille. Il s’agit d’un catamaran propulsé par des déchets plastique dont l’objectif est de faire le tour du monde pour démontrer qu’il est possible de transformer le plastique non recyclable en carburant, capable de propulser les moteurs du navire. Un kilogramme de plastique peut produire jusqu’à un litre de carburant

► A Dieuze en Moselle, depuis cinq ans, deux spécialistes travaillent pour donner une nouvelle vie aux batteries des voitures électriques. Le recyclage des batteries reste un vrai challenge. Dans une batterie de voiture, il y a des métaux rares, très recherchés sur la planète. Ainsi les ingénieurs de Sarp Industries ont imaginé un procédé mécanique pour récupérer ces précieux métaux.

► A La Rochelle, le toit de la base sous-marine de La Pallice construite par les Allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale, est devenu une centrale solaire avec 7 600 panneaux solaires installés. « On est sur une puissance installée de plus de 2 mégawatts, ça correspond à la production pour plus de 700 foyers en équivalent électrique » explique Pierre Picot de la société IEL (Initiatives & Energies Locales) qui a installé et exploite les panneaux. À lire aussi : La plus grande installation de film photovoltaïque organique au monde est à La Rochelle sur le toit du collège Mendès France.

► Le « S’Cool Bus » est un véhicule conçu pour un ramassage scolaire inventé par des étudiants rouennais. Ce véhicule permet à neuf personnes (dont un adulte) de pédaler. Il est homologué pour ce transport et peut rouler sur les pistes cyclables et les voies de bus. Ce sont deux véhicules baptisés qui viennent chercher des enfants dans le centre-ville de Rouen de leur domicile à leur école. Le transport est gratuit.

Légende image. Le pont le plus long du monde au-dessus de la mer, qui relie Hong Kong à Macao en Chine, a été ouvert mercredi 24 octobre. Il s’agit d’une deux fois trois voies qui passe au-dessus du delta de la rivière des Perles. Le pont fait 55 kilomètres de long. Ce pont a été conçu pour résister aux tremblements de terre, aux typhons… Il s’agit de donner un coup d’accélérateur aux échanges commerciaux entre Hong Kong la finance et Macao le jeu. Crédit photo : Anthony Wallace / Afp.

#LaGrandeBleue

► « Je pense qu’il faut changer notre regard sur la gestion de l’eau en France vis-à-vis du changement climatique », a affirmé samedi 15 septembre sur franceinfo Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). Après un été très chaud et de rares précipitations, les sols et les cultures n’ont pas été convenablement irrigués. Plusieurs arrêtés de restriction de l’eau ont été publiés dans certains départements français. Pour Christiane Lambert, « quand il y a de très fortes précipitations au printemps et que nous ne les stockons pas et bien, nous gâchons l’eau de pluie. » A lire aussi : Lacs et rivières à sec : la France manque d’eau.

#Climat

► Cet été 2018, la canicule a fait suffoquer l’Hexagone, entre fin juillet et début août. Il va falloir s’y habituer : d’ici trente ans, les températures moyennes estivales vont augmenter de 0,6 à 1,3 °C, selon le rapport Jouzel sur le climat prochain en France. Quelles seront les conséquences de ces épisodes de canicule ? Comment nous adapterons-nous à ces étés étouffants ? franceinfo a imaginé à quoi ressemblera une journée de canicule en août 2050. Une « fiction spéculative » fondée sur des études scientifiques, notamment les travaux de Météo France et de l’Observatoire national des effets du réchauffement climatique (Onerc). Lire la suite sur le site de @franceinfo.

#Ville

► Presque la totalité des habitations a été ravagée par l’ouragan Michael dans la ville de Mexico Beach, en Floride, à l’exception de quelques maisons dont une restée particulièrement intacte. La maison du Dr. Lebron Lackey et de son oncle Russel King trône au milieu du chaos. « Quand mon oncle et moi avons décidé de bâtir une maison sur la côte, nous nous sommes préparés à ce que nous redoutions le plus. Nous avons souhaité construire une demeure qui pourrait tenir bon face aux catastrophes naturelles », raconte le médecin. Ils ont donc utilisé les matériaux de construction les mieux adapté pour résister aux tempêtes les plus violents.

► À voir aussi : Angers, ville laboratoire pour la Smart City, un reportage diffusé dimanche 14 octobre pendant l’émission « Dimanche en politique », sur France 3 Pays de la Loire.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► « Pivot to video », une fake news inventée par Facebook ?. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Futur de la TV: six scénarios ; – En Chine aussi, lnternet dépasse la TV ; – La blockchain à l’épreuve du journalisme ; – 5G : la multiplication des antennes pose problème ; – Nouveau record pour DuckDuckGo, l’anti-Google américain.

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13 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Orages : vous reprendrez bien un peu de déluge ? Quand une cellule orageuse décide de lâcher plusieurs millions de litres d’eau en quelques minutes, le spectacle est tout simplement hallucinant. La preuve avec cette vidéo tournée dans le sud de l’Autriche ce dimanche 10 juin, sur les rives du lac Millstätter. (@ouestfrance). Légende image : Un spectacle d’apocalypse dimanche dernier en Autriche.Capture écran Youtube. Voir la vidéo ci-dessous.

#Transport

► Les ventes de voitures électriques explosent en Chine. C’est un cap symbolique que vient de franchir le marché chinois des voitures à énergie nouvelle (NEV). Pour la première fois, il s’est vendu plus de 100.000 véhicules électriques et hybrides en un mois sur le premier marché au monde. Les ventes de véhicules à énergie nouvelle ont précisément atteint les 102.000 unités en mai, soit un bond de 125 % sur un an, selon les dernières données de l’Association des fabricants automobiles de Chine (CAAM). Sur les cinq premiers mois de l’année, elles affichent une hausse de 141 %, à 328.000 véhicules. La croissance des ventes est largement supérieure à celle de la production, qui a progressé de 85,6 % à 96.000 unités le mois dernier, selon les chiffres de l’association. (@LesEchos).

► Uber dépose un brevet d’intelligence artificielle pour détecter les passagers ivres. Celui qui commande un Uber, c’est celui qui ne boit pas. Afin d’éviter les désagréments de fin de soirée, et les passagers trop alcoolisés, la société de VTC a déposé une demande au bureau américain des brevets et des marques de commerce, rendu publique la semaine dernière. L’entreprise veut utiliser l’intelligence artificielle pour détecter les utilisateurs qui ont trop bu. L’outil intégré à l’application mobile pourrait analyser le comportement de l’utilisateur pour déterminer s’il est dans un état d’ébriété. Uber part du principe qu’après plusieurs verres, un passager aura des difficultés à saisir son adresse sans erreur, qu’il tapera plus lentement sur son clavier, qu’il marchera moins vite et que sa précision sur les touches sera amoindrie. @FigaroTech).

#Economie

► Scott Galloway : « Il est temps de démanteler Google, Apple, Facebook et Amazon ». Les géants du Web sont autant adulés que craints. La crise que traverse Facebook depuis plusieurs mois, avec le scandale Cambridge Analytica (l’exploitation frauduleuse les données de 87 millions de personnes dans le monde), en est la preuve. Malgré les révélations, le réseau social n’a pas perdu d’utilisateurs. Scott Galloway est entrepreneur et professeur de marketing à l’université de New York. Dans son livre The Four. Le règne des quatre (Éditions Quanto, mai 2018), il dissèque la puissance et le succès des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon). Il explique « Notre démocratie est en danger et tout le monde s’en moque ! Les consommateurs sont en colère, mais ils le manifestent sur Facebook ou Instagram ! Quant aux annonceurs, très peu ont renoncé à diffuser des publicités sur Facebook. C’est le risque de la concentration des pouvoirs: Facebook ou Google sont incontournables, puisqu’ils dominent le marché de la publicité en ligne. C’est la configuration idéale pour que tout aille mal. » (@FigaroTech).

#InternetDesObjets

► Angers : la seconde Connected Week aura lieu en novembre. La seconde édition de la « Connected Week », véritable festival de l’internet des objets (IoT) et de l’innovation numérique, qui aura lieu du 17 au 25 novembre 2018, associera les entreprises, les commerçants, les étudiants, les chercheurs et le grand public, permettra au grandes entreprises et aux startups du territoire de montrer leur savoir-faire en matière d’électronique et d’Internet des objets. On y parlera bien sûr d’IoT (Internet des objets) et en particulier de Santé Connectée, d’Agriculture connectés, de commerce connectée, d’ingéniérie, mais aussi d’Intelligence Artificielle, de gestion et d’ouverture des données (Big Data), de l’industrie du futur de l’éco-conception logicielle, de la technologie appliquée à la viniculture (Wine Tech), et bien d’autres choses à l’heure du monde intelligent (Smart World).l’an dernier Eric Grelier, le président de la CCI de Maine-et-Loire, Eric Grelier, annonçait que « l’objectif de la Connected Week est de faire d’Angers un lieu incontournable en matière d’objets connectés ». Ce sera chose faite en novembre prochain. (@villeintelmag).

#Vidéosurveillance

► Paradigme du technosolutionnisme. La lecture du livre du sociologue Laurent Mucchielli, Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance, m’a profondément déprimé. Elle m’a profondément déprimé parce qu’elle montre que ceux qui n’ont cessé de dénoncer l’inutilité de la vidéosurveillance n’ont absolument pas été entendus. Ils ont été laminés par le bulldozer d’une désinformation sans précédent… alors même que les constats initiaux sur l’inefficacité de la vidéosurveillance (voir notamment les articles de Jean-Marc Manach de 2009 et 2010 ou encore le dossier que consacrait déjà en 2010 Laurent Mucchielli sur son blog) n’ont cessé d’être confortés par les rares évaluations qui ont eu lieu. Après des années de développement, la vidéosurveillance, rapportée à son coût, ne sert toujours à rien et pourtant, elle s’est imposée partout. Elle est devenue si banale désormais, qu’on s’étonne plutôt quand une collectivité locale n’en est pas équipée. Pourtant, ces années d’équipements, ces ces centaines de millions d’euros dépensés, n’ont pas changé le constat initial, celui pointé depuis très longtemps par les chercheurs : à savoir que la vidéosurveillance sur la voie publique ne produit rien. Le retour sur investissement de cette technologie est scandaleux. Le taux « d’utilité » aux enquêtes comme le taux de « participation » à l’élucidation de voies de fait est quasiment inexistant. Elle ne parvient même pas à combattre le sentiment d’insécurité que les caméras promettaient de résoudre comme par magie. (@InternetActu).

#IntelligenceArtificielle

► Tout le monde va en profiter, surtout les Américains. Qu’elle nous inquiète ou pas, l’intelligence artificielle façonne notre avenir et celui des entreprises. Dans son rapport « Future of Artificial Intelligence » réalisé en partenariat avec IBM, le Hub Institute indique que les montants levés par les startups spécialisées en IA ont été multipliés par trois entre 2010 et 2016. En seulement 6 ans, les investissements sont passés de 600 millions à 1,8 milliards de dollars. Malheureusement, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Les montants des levées de fonds augmentent mais tombent surtout dans les poches des startups américaines qui totalisent 62% des investissements du secteur. Contre 3% pour la France. Le marché mondial de l’intelligence artificielle est dominé par deux grands pôles. Sans surprise, ce sont les GAFAM américains qui s’opposent aux BATX, leurs équivalents chinois. Pour les grandes multinationales, la bataille de l’intelligence artificielle se joue aussi sur le terrain des acquisitions. Depuis 2012, plus de 200 startups du secteur ont été rachetées. Pour les entreprises, l’objectif est clair : acquérir des ressources techniques et logicielles pour développer leurs offres grâce à l’IA. (@LADN_EU). À lire : Vers une intelligence artificielle « responsable » Le géant Google vient d’adopter une liste de grands principes éthiques en matière d’intelligence artificielle. Va-t-on vers une « bonne » et une « mauvaise » IA ? (@franceinfo).

#Numerique

► L’obfuscation : brouiller ses traces numériques pour mieux embrouiller les plateformes. ssu du latin obfuscare, qui traduit l’action d’obscurcir ou d’opacifier, le terme obfuscation connaît un emploi marginal jusqu’à l’avènement du langage de programmation Java, à la fin des années 1990. Se développe alors la technique qui consiste à rendre illisible – et de fait non réplicable – le code source d’un programme ou d’une application qu’un espion industriel tenterait de copier, pour mieux l’optimiser ou le détourner. Mais dans son acception la plus contemporaine, l’obfuscation ne renvoie plus seulement à l’univers de la cybersécurité. En 2010, Helen Nissenbaum et Finn Brunton, chercheurs activistes à l’université de New York, proposent une redéfinition du terme qui encapsule l’idée de tromper l’adversaire en occultant délibérément une information. D’après eux, on « obfusque » depuis toujours sans s’en apercevoir. La pratique de l’argot ou d’un jargon professionnel relève, par exemple, de l’obfuscation car elle participe d’une mécanique d’exclusion des profanes. Et quand, en pleine Seconde Guerre mondiale, les bombardiers britanniques et américains larguent des paillettes d’aluminium pour brouiller le signal des radars allemands, ils déploient une tactique d’obfuscation préinformatique. Enfin, afficher un poker face revient bien à « obfusquer » la valeur de ses cartes en composant un visage d’une totale neutralité. (@usbeketrica).

#Information

► Basile Ader : « Au mieux, la loi anti-fake news sera inutile ». Faut-il une loi « anti-fake news » ? Basile Ader, vice-bâtonnier du barreau de Paris et spécialiste du droit des médias, était l’invité de Julien Benedetto @franceinfo. Pour Basile Ader, vice-bâtonnier du barreau de Paris et spécialiste du droit des médias, cette nouvelle loi destinée à contrer les fausses informations est « avant tout une loi de circonstance ». Selon cet expert, « on a déjà, en France, une panoplie assez considérable qui vient restreindre la liberté d’expression ». L’existence de mesures juridiques telles que la « procédure accélérée de diffamation » rendrait donc, pour lui, cette loi inutile.

#DroitsDAuteur

► La justice autrichienne déclare YouTube coresponsable des violations de droits d’auteur. La plateforme vidéo YouTube est coresponsable des violations des droits d’auteur dont se rendent coupables le cas échéant ses usagers, selon une décision rendue par le tribunal de commerce de Vienne en plein débat européen sur le sujet. Dans une décision de première instance rendue mardi et confirmée à l’AFP jeudi, le tribunal a estimé que la plateforme jouait un rôle actif dans la diffusion de contenus et ne pouvait donc pas jouir du statut d’«intermédiaire neutre». YouTube était poursuivi par la chaîne de télévision privée autrichienne Puls 4, qui avait porté plainte en 2014 après avoir constaté la présence illégale de contenus lui appartenant sur la plateforme. Puls 4 et ses avocats ont précisé avoir pu apporter la preuve de l’implication active de YouTube dans la diffusion des contenus grâce à un examen «complexe» et systématique de l’offre en ligne de la plateforme. (@FigaroTech).

#JeuVideo

► « L’industrie du jeu vidéo continue d’apprendre comment faire des jeux et traiter ses employés ». Jason Schreier est journaliste pour le site de jeux vidéo américain Kotaku. Jeudi 7 juin sort la version française de son premier livre, Du sang, des larmes et des pixels, aux éditions Mana Books. Il y raconte, nombreux entretiens à l’appui, les coulisses du développement de quelques-uns des plus grands succès de ces dernières années, d’Uncharted 4 à Destiny, en passant parStardew Valley et The Witcher 3. Et offre une plongée rare dans une industrie encore artisanale, coutumière du crunch, de longues périodes de surcharge intense de travail, et où chaque nouveau projet achevé est un petit miracle qui laisse les concepteurs sur les rotules. (@Pixelsfr).

17 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 17 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Television

x► Quelle télévision publique voulons-nous pour demain ? Avec l’initiative populaire « Oui à la suppression des redevances radio et télévision ? » proposée aux citoyens suisses le 4 mars par des jeunes du mouvement de jeunesse du Parti libéral-radical pour qui la redevance « n’a plus rien à voir avec leur génération », la question du rôle des médias de service public est posée. Le rejet de la proposition par 71,6 % des votants atteste de l’attachement des citoyens aux médias publics. La question de l’audiovisuel public peut s’étendre en Europe et les dernières déclarations du Président Emmanuel Macron sur sa volonté de transformer le secteur attestent de l’actualité du débat. L’enjeu est démocratique et nécessite de répondre à la question : quelle télévision de service public voulons-nous pour demain en France ? (@FR_Conversation). Légende image : A quoi ressemblera l’audiovisuel public de demain? Crédit : Pixabay, CC BY-SA

#IntelligenceCollective

► Internet face à la complexité ! es termes ‘intelligence collective’ désignent la capacité des êtres vivants d’une même communauté à coopérer afin d’innover et résoudre des problèmes, augmentant ainsi leurs capacités cognitives. C’est Pierre Lévy qui a inventé ce terme en 1994 en lien avec la création d’Internet. Il a été souligné par l’intervenant apiculteur que les humains n’ont pas le monopole de l’intelligence collective. Les abeilles, les fourmis et les termites communiquent et coopèrent de manière étroite et ont une division du travail poussée. Même si les capacités cognitives d’une seule abeille sont limitées, la ruche dans son ensemble manifeste une « intelligence émergente » qui lui permet d’apprendre et de résoudre des problèmes. Ce qui distingue l’humain d’autres espèces sociales, c’est sa capacité à accumuler et transmettre ses savoir-faire d’une génération à l’autre. Cela donne une capacité d’apprentissage accélérée par rapport à la simple évolution biologique. Cette transmission existait, bien sûr, avant Internet, mais la capacité d’Internet à faire avancer la mémoire partagée ainsi que l’apprentissage collaboratif offre la possibilité de franchir un nouveau seuil d’augmentation de l’intelligence collective. (@EchoSciGre).

#IntelligenceArtificielle

► Un air de Black Mirror : Walmart dépose un brevet pour des abeilles robotisées autonomes. L’information relayée par Business Insider nous rappelle étrangement l’épisode final de la saison 3 de Black Mirror, dans lequel de petites abeilles-robots autonomes échappent à tout contrôle. Comme de vraies abeilles, ces nouveaux drones transporteraient le pollen d’une plante à une autre, en utilisant des capteurs et des caméras pour détecter l’emplacement des cultures. Repéré par CB Insights, ce brevet déposé apparaît avec cinq autres brevets. L’un d’entre eux vise à la conception de drones dans le but d’identifier d’éventuels parasites dans les cultures, et d’autres seraient quant à eux chargés de surveiller la santé des récoltes. Walmart n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaires de Business Insider. Bien que l’objectif exact de Walmart pour ces brevets ne soit pas clair, ceux-ci déposés suggèrent que l’entreprise – numéro 1 mondial de la grande-distribution – espère acquérir plus de contrôle sur sa chaîne d’approvisionnement alimentaire. Logique, étant donné que l’enseigne vient d’annoncer qu’elle étendra prochainement sa livraison d’épicerie à plus de 800 magasins qui desservent 40 % des ménages américains. (@sciencepost_fr).

#Data

► Les fuites de données, armes de déstabilisation massive. Par François Fluhr, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Paradise Papers, WikiLeaks, affaire Snowden : en une décennie les fuites massives de données, les fameuses « leaks » se sont multipliées. Certaines font la une des médias à travers le monde quand d’autres restent inconnues du public. Pierre Gastineau et Philippe Vasset, co-auteurs du livre Armes de déstabilisation massive, nous ont fait découvrir, à l’occasion d’un petit-déjeuner au Tank, les coulisses de ce phénomène qui se révèle parfois bien plus organisé qu’il n’y paraît… Ces deux auteurs ont recensé un peu plus de 40 fuites massives de données depuis 2006 et ont été interpellés par un lourd paradoxe : « C’est un phénomène qui est habituellement considéré comme une manifestation de transparence, c’est-à-dire, la diffusion massive de documents qui a priori ne sont pas destinés à être publics. Mais dans le même temps, il s’agit probablement de l’un des phénomènes les plus opaques de la sphère informationnelle d’aujourd’hui. Puisque ces fuites sont toujours couvertes par l’anonymat, même les journalistes ne connaissent pas les sources. » Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Ville

► La ville « citizen centric » se dessine à Besançon. En 2050, 66 % de la population mondiale habitera dans les villes. L’irrésistible urbanisation qui modèle la démographie planétaire soulève des enjeux colossaux. Comment rendre « vivables les grandes métropoles ? » Comment organiser leur « soutenabilité économique, sociale et environnementale ? » Si la Smart City occupe une place de plus en plus centrale dans la réflexion stratégique des territoires, c’est qu’elle pourrait bien être un instrument commun de réponse aux principaux défis de la ville du futur. « Les opportunités inédites d’analyse et de compréhension des usages offertes par le numérique constituent un réel atout pour une orientation pragmatique et utilitaire de l’action publique dans ses différents champs d’application », affirme Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon et président de la Communauté d’agglomération du Grand Besançon. (@LesEchos).

► À Auroville, qui fête ses cinquante ans, l’utopie est toujours vivante. Auroville, la ville dont la Terre a besoin. C’est en ces termes que Mirra Alfassa, appelée aussi « la Mère », désignait le projet de cette cité utopique. D’origine française, elle fut la compagne spirituelle de Sri Aurobindo (1872-1950), maître indien, dans son ashram de Pondichéry. C’est elle qui a imaginé dès 1954 cette cité utopique : “Il devrait y avoir quelque part sur la terre un lieu dont aucune nation n’aurait le droit de dire « il est à moi » ; où tout homme de bonne volonté ayant une aspiration sincère pourrait vivre librement comme un citoyen du monde et n’obéir qu’à une seule autorité, celle de la suprême vérité ; (…) dans ce lieu idéal, l’argent ne serait plus le souverain seigneur ; la valeur individuelle aurait une importance très supérieure à celle des richesses matérielles et de la position sociale. (…) En résumé, ce serait un endroit où les relations entre êtres humains, qui sont d’ordinaire presque exclusivement fondées sur la concurrence et la lutte, seraient remplacées par des relations d’émulation pour bien faire, de collaboration et de réelle fraternité. » L’inauguration d’Auroville a eu lieu le 28 février 1968, sous l’égide de l’Unesco. (@Reporterre).

#Entreprise

► Le grand bond des licornes chinoises. Sur le tapis rouge défilent toutes les stars du pays. Yang Mi, Li Yuchun, Gül – nezer Bextiyar… Leurs noms n’évoquent rien aux oreilles des Français, pourtant ces grandes actrices et chanteuses chinoises ont été célébrées en décembre au iQiyi All-Star Carnival de Pékin. Cet événement annuel récompense les artistes de l’empire du Milieu et de tout le continent asiatique. L’organisateur n’est pas une vénérable institution, mais une start-up âgée d’à peine 8 ans qui, après la fête et les paillettes, prépare son arrivée en Bourse. Elle n’est pas la seule. Une dizaine de nouveaux géants de la technologie va lui emboîter le pas. Autant d’opérations suivies de très près par Pékin. IQiyi, un nom quasi imprononçable pour un Occidental, diffuse sur le Web des programmes vidéo gratuits et des films de cinéma – un mélange de YouTube et de Netflix. Cette filiale du moteur de recherche Baidu est déjà valorisée plusieurs milliards de dollars, une « licorne » selon le jargon en vogue dans la Silicon Valley. (@LExpress).

#HautDebit

► En Maine-et-Loire, tous les foyers seront raccordés à la fibre optique en 2022. Pour le département de Maine-et-Loire, qui est désormais l’un des premiers en France à se lancer dans une couverture 100% fibre, malgré un fort pourcentage de foyers isolés, la mise en place d’un réseau Très Haut Débit (THD), ne date pas d’hier. Déjà, en 2002, le Conseil Général de l’époque avait investi 65 M€ et l’opérateur Orange a assuré le déploiement de la fibre dans les grandes villes du département. Restait alors à la collectivité de raccorder 220 000 prises sur 42 communes, dont certaines peu denses. Ce sera fait en 2022. La délégation de service pour le déploiement et l’exploitation a été attribuée à TDF. « L’engagement partait d’un constat simple : la rupture de droit en matière d’accès internet entre nos concitoyens », a déclaré le président Christian Gillet, président du Conseil Départemental. « Même si Internet n’est pas une service public obligatoire comme l’eau ou l’électricité, nous nous devions de ne pas laisser se creuser une nouvelle fracture numérique et à travers elle, une fracture intellectuelle et culturelle ». Et, même si, comme l’avouait le président la situation en matière de réseaux haut débit « n’est pas aussi critique que dans d’autre départements ». (@villeintelmag).

#Ecole

► Une école anglaise utilise Minecraft pour enseigner la préhistoire. Dans le comté anglais de Cambridgeshire, une école intègre le jeu vidéo Minecraft à ses enseignements sur la préhistoire. Au sein du jeu, les élèves reconstituent une ville de l’âge du bronze, accompagnés par des spécialistes. Minecraft est un jeu vidéo « bac à sable », ce qui signifie que son joueur y est libre de définir ses objectifs, en fonction de sa propre créativité. Cette caractéristique en fait un outil propice à l’apprentissage. En mai 2017, Microsoft a justement lancé une fonctionnalité du jeu baptisée Minecraft Education, permettant aux étudiants d’apprendre à coder. Une école primaire anglaise, située dans le comté de Cambridgeshire, a choisi d’exploiter cette version du jeu vidéo pour rendre les cours d’histoires plus palpitants. Les enfants de la Haslingfield School ont en effet reconstitué une ville de l’âge du bronze à l’intérieur de Minecraft. Pour cela, les apprentis historiens ont bénéficié d’un accompagnement prodigué par des experts de l’Université de Cambridge. « Avaient-ils des maisons ? Avaient-ils des chaussures ? Voilà le genre de questions qu’ils m’ont posé », explique Adam Green, membre du département d’archéologie de l’université. « Cela m’a rapidement semblé clair, qu’en utilisant Minecraft Education, que [ce programme] pouvait s’appliquer de manière plus large dans les écoles, que de juste s’en servir pour coder. L’idée, ici, est de l’appliquer à l’histoire », complète Philip Golden, qui s’occupe du club de code de l’école. Dans un esprit similaire, les « serious games » sont aujourd’hui utilisés par des professeurs convaincus que les jeux vidéos sont une ressource à part entière pour les écoles. (@Numerama). A lire aussi : Comment Minecraft peut transformer l’école… et les élèves (@thot).

#JeuVideo

► Non, non, et non, les jeux vidéo ne créent pas des tueurs de masse. C’est une vieille rengaine, à la logique plus que contestable. Les tueries dans des lycées américains, dont la dernière à Parkland en Floride a fait 17 morts, ne s’expliquent pas par la libre circulation des armes à feu aux Etats-Unis, mais par… la violence des jeux vidéo. Le président américain Donald Trump a lui aussi appuyé cette thèse farfelue, jeudi 8 mars, lors d’une rencontre avec les professionnels du secteur, détournant au passage le débat sur le contrôle des armes. « Le niveau de violence dans les jeux vidéo modifie les pensées des plus jeunes », avait déjà asséné Donald Trump sur CNN, à la fin février, après la tuerie de Parkland. Le jeudi 8 mars, la Maison-Blanche a ainsi proposé un montage vidéo afin d’illustrer la violence des jeux vidéo, mettant en scène une succession de mini-séquences où l’hémoglobine gicle, tirées de jeux comme « Call of Duty », « Wolfenstein » ou « Fallout ». « Ces scènes de jeu vidéo ont été trouvées sur YouTube, elles contiennent de la violence extrême, du gore intense et des conduites criminelles. Leur contenu n’est pas adapté aux enfants », insiste la Maison Blanche. (@OleMag).

#MediaSocial

► Censure de « L’Origine du monde » : une faute de Facebook reconnue, mais pas sur le fond. Cela faisait sept ans que Frédéric Durand-Baïssas attendait des réponses. Sept ans que ce professeur des écoles accusait Facebook d’avoir désactivé son compte personnel à cause d’une simple photo de tableau. Jeudi 15 mars, une faute du réseau social a finalement été reconnue par la justice, mais pas sur le fond de l’affaire. Le tribunal a jugé illicite une clause établie par Facebook, qui lui donnait le droit de désactiver le compte d’une personne sans nécessairement avoir à lui donner une justification. M. Durand-Baïssas a d’ores et déjà annoncé qu’il ferait appel. L’affaire a commencé en 2011. Cette année-là, M. Durand-Baïssas poste sur son profil Facebook L’Origine du monde, une œuvre de Gustave Courbet représentant un sexe féminin. Quelque temps après, il s’étonne de voir son compte désactivé pour non-respect des règles d’utilisation du réseau social. Il demande alors à Facebook de revenir sur sa décision, mais l’entreprise refuse. Le professeur décide, quelques mois plus tard, de porter plainte pour atteinte à la liberté d’expression. (@Pixelsfr).

 

07 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 7 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xLa neige touche mardi 6 février la moitié nord de la France, où des températures glaciales ont conduit 22 départements à activer leur plan « grand froid ». (MAXPPP).

#Finance

Vilnius se rêve en capitale européenne de la fintech. Son petit pays ne compte guère plus d’habitants (près de 3 millions) que la ville de Paris mais ses ambitions sont grandes. À en croire son ministre des Finances, Vilius Sapoka, 39 ans, la Lituanie est d’ores et déjà « la porte d’entrée en Europe pour les fintechs du monde entier ». Les fintechs désignent les services financiers en ligne qui se développent, la plupart du temps en contournant les banques traditionnelles. Vilius Sapoka, ancien banquier lui-même, devenu prophète de la finance 2.0 parce qu’elle sert au plus près « les besoins des gens », participait mardi au Paris Fintech Forum, dans l’ancien temple de la Bourse, le Palais-Brongniart. Ce rendez-vous attire des spécialistes de ce secteur en plein essor, venus du monde entier. Vilius Sapoka y a rencontré son homologue français, Bruno Le Maire, et devait s’entretenir ce mercredi avec le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. La capitale française, au même titre que Londres, Vienne ou encore Singapour, cherche à attirer les start-up de la finance. (@Figaro_Economie).

#Transport

BlaBlaCar veut se rapprocher de ses utilisateurs.  Les temps sont durs pour BlaBlaCar, l’inventeur du covoiturage, né il y a quatorze ans. L’entreprise, qui  affiche 60 millions de membres à son compteur, dont 12 millions dans l’Hexagone, est confrontée en France à la concurrence de nouveaux modes de transport bon marché: les « cars Macron », ces autocars qui effectuent des liaisons de longue distance à bas prix, et les TGV low-cost, les fameux Ouigo que la SNCF déploie sur toutes les lignes à grande vitesse. Consciente que les tarifs de ces trains remportent un vif succès, la SNCF vise 14 millions de voyageurs en 2018, contre 7 millions aujourd’hui. Cantonnés aux gares excentrées (Marne-la-Vallée, CDG, Massy), ces trains peuvent désormais entrer dans Paris (Montparnasse depuis décembre dernier ; gare de Lyon et gare de l’Est en 2018). « C’est vrai qu’il y a aujourd’hui de plus en plus de passagers dans les trains low-cost et dans les cars Macron, reconnaît Frédéric Mazzella le président fondateur de BlaBlaCar. On assiste à une redistribution de ces modes de transport. » Les parts de marché de BlaBlaCar ont souffert, même si son patron préfère se concentrer sur tous les trajets qui ne sont pas en concurrence avec le train. (@Figaro_Economie).

#Smartphone

Le marché chinois n’est plus l’eldorado du mobile. Du jamais vu depuis 2009. Les ventes de smartphones en Chine – où se vend environ un mobile sur trois dans le monde – ont chuté l’an dernier pour la première fois depuis près de 10 ans. Selon le cabinet IDC, il s’est écoulé 444,3 millions de terminaux en 2017, soit 4,9 % de moins que l’année précédente. Alors que les consommateurs chinois attendent désormais plus longtemps pour remplacer leur smartphone, c’est un relais de croissance pour toute l’industrie mondiale qui se grippe. Ce repli est un coup dur pour les fabricants, Apple en tête. Selon IDC, la firme à la pomme est le fabricant qui a enregistré le plus gros gadin en Chine l’an dernier, avec des ventes en baisse de 8,3 % sur un an, bien que la société ait continué de dominer le marché haut de gamme des smartphones de plus de 600 dollars. « Bien que l’iPhone X ait déjà contribué à augmenter l’attrait des iPhone, ce modèle n’est toujours pas à la portée de la plupart des consommateurs », estiment les experts d’IDC. (@LesEchos).

#Technologie

« La technologie détourne nos cerveaux » : la riposte des repentis de Facebook et Google. Début février, les fameux GAFAM – ont annoncé des résultats trimestriels record : les revenus d’Alphabet/Google ont bondi de 20%, ceux d’Apple de 13%, ceux de Facebook de 47%, ceux d’Amazon de 38% et ceux de Microsoft de 12%. La numérisation accélérée de nos existences génère une domination économique sans précédent dans l’histoire du capitalisme. Malgré le trou d’air actuel sur les marchés boursiers, ces six sociétés pèsent à présent collectivement plus de 3.000 milliards de dollars de capitalisation. Mieux que le Produit Intérieur Brut de la France ! S’ils étaient un pays, ils se situeraient entre l’Allemagne et le Royaume-Uni ! Instoppables, les géants de la Tech ? Pas si sûr. Car en même temps, leur horizon s’obscurcit de nuages qui pourraient devenir menaçants. En réaction à leur surpuissance, des contre-pouvoirs commencent à s’organiser, à la fois côté citoyen et côté Etat. « La technologie détourne nos cerveaux et la société ! », proclame le Center for Human Technology (centre pour une technologie humaniste). Cri de ralliement d’une bande de technophobes et de luddites ? Pas du tout : ce sont d’anciens employés et financiers de Facebook et Google qui ont annoncé, le 4 février, la création de ce nouveau think tank qui critique la manière dont les réseaux sociaux et les applications numériques monopolisent notre attention et pervertissent le débat public. (@LObs).

#Surveillance

Chine : tous filmés, tous identifiés ! Ce n’est pas de la science-fiction, en Chine, c’est une réalité. Dans les lieux publics, tout le monde est scruté ; un visage peut instantanément être associé à une identité. Les Chinois appellent ce système « l’œil céleste ». Pendant que les agents de circulation ont le dos tourné, les caméras, elles, dotées du système de reconnaissance faciale, font leur travail. Des caméras intelligentes à tous les coins de rue, et pour ceux qui traversent les feux rouges, l’amende est de trois euros. La Chine ne connait pas de loi sur la vie privée ; être filmé ne semble déranger personne. « Une atteinte à la vie privée ? C’est le prix à payer pour notre sécurité », commente un passant. Dans une des start-ups les plus en pointe de Pékin, on développe des logiciels d’identification pour la police, une vingtaine de gouvernements locaux, et des entreprises privées. (@franceinfo). À lire aussi : En Chine, des caméras devinent qui sont les passants dans la rue (@LeMondefr).

#MediaSocial

Réseaux sociaux et régression démocratique. Par Daniel Perron (docteur en droit) et Chloe Morin (directrice de l’observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès). Il y a quelques années, Alain-Gérard Slama pointait le risque d’une « régression démocratique ». L’ère des réseaux sociaux aurait pu contribuer à rétablir les moyens d’un débat ouvert, accessible à tous, confortant ainsi la démocratie. Or, étude après étude, débat après débat, la qualité des échanges politiques dans la société paraît s’appauvrir. Nous regardons, effarés, la tournure que prennent les débats outre-Atlantique depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, alors que, à bien des égards, le mal a déjà franchi l’Atlantique. Désormais, Raphaël Enthoven peut très justement craindre l’enfer préparé par les nouveaux censeurs progressistes. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Cryptomonnaies

Comment récupérer son argent. Les cours s’affolent, c’est peut-être le moment de revendre le pactole. Mais sortir du game du bitcoin, ether, ripple et consorts, se prépare à l’avance. Avoir un portefeuille nourri en cryptomonnaies peut-être valorisant pour l’égo, mais pour réaliser ses achats, encore faut-il que ces fonds soient rapatriables en monnaie sonnante et trébuchante, en devises acceptées internationalement (euros, dollars ou autres). Disposer de centaines de milliers d’euros sous la forme de cryptomonnaies est donc une chose. Détenir réellement ces fonds en est une autre. Il existe toutefois des services pour opérer une conversion. Mais là encore, si pour les petites sommes la procédure est relativement simple, pour les gros investisseurs, la problématique peut s’avérer plus complexe. (@LADN_EU).

#Societe

Violences faites aux femmes : Twitter, Facebook et YouTube accusés de laxisme. Les auteurs de violences faites aux femmes en ligne bénéficient d’une « très grande impunité » sur Facebook, Twitter et YouTube. C’est la conclusion d’un rapport publié le 7 février par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE). En juin et juillet 2017, cette instance consultative a signalé auprès de ces plates-formes 545 contenus insultants, menaçants ou constituant une forme de harcèlement moral ou sexuel envers des femmes. Seuls 7,7 % d’entre eux ont été supprimés. Le HCE s’est associé, pour ce testing, à trois associations féministes : le collectif Féministes contre le cyberharcèlement, la Fondation des femmes et l’association En avant toutes. Cet organisme placé sous l’égide du premier ministre s’attaque à un phénomène d’ampleur : dans un rapport de l’ONUpublié en septembre 2015, 73 % des femmes interrogées avaient déclaré avoir été confrontées à des violences en ligne ou en être les victimes. (@Pixelsfr).

#Espace

Décollage de Falcon Heavy, la fusée la plus puissante du monde. La démonstration a été parfaitement réussie. La fusée Falcon Heavy de SpaceX a décollé avec succès, mardi 6 février, depuis Cap Canaveral en Floride, devenant le lanceur le plus puissant du monde depuis le dernier vol, voici vingt-neuf ans, d’Energia, développé par l’Union soviétique. Le véhicule, une décapotable rouge de Tesla, devait rester en orbite autour de la Terre pendant cinq heures avant de s’élancer vers Mars. Après deux minutes de vol, deux des lanceurs se sont détachés comme prévu de la fusée centrale qui a poursuivi sa route dans l’espace. (@LeMondefr).

Revue de liens : – Mais pourquoi ces milliardaires sont-ils tant obsédés par l’espace ? (@LObs) ; – Elon Musk, un milliardaire vertigineux à la conquête de l’univers (@Figaro_Economie) ; –Avant Falcon Heavy, des fusées encore plus puissantes ont existé (@Le_Figaro).

12 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Incendie

xLégende image : Les feux continuent de ravager la CalifornieL’évacuation des zones les plus proches des bois de Los Padres a commencé dès vendredi 8 décembre, avant d’être levée samedi pour certains quartiers. Crédit photo : Noah Berger / AP. (@LeMondefr).

 #CryptoMonnaie

Les sept notions de base nécessaires pour comprendre le bitcoin. Avec la mécanique quantique, le bitcoin est de ces choses qui défient le sens commun. De la première, le Prix Nobel de physique Richard Feynman, l’un de ses plus célèbres contributeurs, a pu dire : « Si vous croyez comprendre la mécanique quantique, c’est que vous ne la comprenez pas. » La théorie quantique ne remet-elle pas en cause le principe de non-contradiction tel qu’on le connaît depuis Aristote ? Le bitcoin est-il « une escroquerie » comme le prétend Jamie Dimon le patron de la première banque américaine, JPMorgan, qui n’est pas un perdreau de l’année ? On serait tenté d’y voir une imposture intellectuelle, tellement tout un chacun s’acharne à rendre sa présentation la plus obscure possible. On parle tout de go « de crypto-monnaie », de « blockchain »… Et pour qualifier la folle envolée de ses cours qui passionne les foules assoiffées d’enrichissement, on évoque « la spéculation sur la tulipe » au XVIIe siècle, ce qui est pittoresque mais n’explique rien du tout. Lire la suite sur le site @Figaro_Economie.

La Bourse de Chicago institutionnalise le bitcoin. Le bitcoin vaudra 17 310 dollars le 17 janvier 2018, soit 1000 dollars de plus qu’aujourd’hui. C’est ce que prévoyait le Chicago Board Options Exchange (CBOE), dimanche 10 décembre, peu avant 21 heures locales, dans la foulée de l’inauguration du premier marché à terme sur la célèbre cryptomonnaie. Cette première a été très discrète, sans célébration particulière. Il n’empêche, avec 1400 contrats échangés et une nette progression, elle institutionnalise une devise inventée en 2009, qui fait l’objet d’une folie spéculative et vaut au total 250 milliards de dollars. Le bitcoin, qui cotait moins de 1 000 dollars au début de l’année, a dépassé les 17 000 la semaine dernière. (@LeMondefr). A lire aussi : Le bitcoin se lance en fanfare sur une bourse mondiale (@LObs) et Le bitcoin fait des débuts prometteurs en Bourse (@LesEchos).

Nicolas Baverez : « Bitcoin, sous la bulle, la monnaie du futur ? » Le bitcoin a été créé en 2008 par un ou plusieurs individus rassemblés sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto qui conservent la propriété d’un million de bitcoins. Les principes fondamentaux qui ont présidé à sa fondation sont l’anonymat des transactions, la décentralisation du contrôle, la convertibilité en dollars ou en euros. Le bitcoin est une base de données gérée par la technologie de la blockchain, qui assure sécurité et certification des transactions en les reliant entre elles de manière totalement indépendante et décentralisée, en dehors de toute régulation publique: une communauté de 10.000 développeurs libère et vérifie de nombreuses fois par jour les données cryptées en contrepartie d’une rémunération versée en bitcoins. Enfin, le nombre de bitcoins a été d’emblée limité à 21 millions d’ici à 2110, dont 17 millions ont été émis (@FigaroVox).

#Climat

Microsoft va investir 50 millions de dollars pour sauver la planète. A l’échelle des milliards de dollars de profits de Microsoft, c’est une goutte d’eau mais elle sera bienvenue pour ceux qui veulent protéger la planète. Pendant cinq ans, l’entreprise américaine va consacrer une enveloppe de 50 millions de dollars pour fournir gratuitement des ressources informatiques à des universités, des ONG ou des entreprises engagées sur les défis environnementaux. « En comprenant les données climatiques, il devient possible de trouver des solutions pour l’avenir du monde », explique aux Echos Brad Smith, le président de Microsoft notamment en charge des affaires publiques et des questions environnementales. (@LesEchos).

#Ville

« Il y a un gouffre entre les attentes des citadins et les acteurs de la ville » Le sociologue Bruno Marzloff et l’économiste Philippe Moati analysent le rejet croissant des grandes métropoles par les populations. Il s’agit, selon eux, de l’expression d’une crise de la modernité. Bruno Marzloff, sociologue et fondateur du ­cabinet d’études et de prospective Chronos, et Philippe Moati, économiste et ­cofondateur de l’Observatoire ­société et consommation (Obsoco), viennent de publier la première enquête de leur nouvel « Observatoire des usages émergents de la ville ». (@LeMondefr).

A’Tout, une petite carte qui simplifie la vie des habitants d’Angers. C’est en 2011 qu’Angers Loire Métropole décide de mettre à disposition des angevins une carte équipée d’une puce RFID qui leur permet d’accéder à la première et unique ligne de tramway tout juste mise en service. Carte d’accès sans contact pour les transports en commun, très vite la carte A’Tout intègre d’autres services comme les accès aux équipements sportifs, piscine et patinoire, aux équipements culturels, faisant de la petite carte un outil multiservice. La particularité de cette carte au format d’une carte de crédit c’est qu’elle émise grâce à Evolis, entreprise leader mondial des imprimantes pour cartes plastiques, dont le siège social et la principale unité de fabrication sont installés à Beaucouzé, une commune périphérique d’Angers. « Aujourd’hui, la carte A’Tout fait partie intégrante des services de la ville », déclare Christophe Béchu, maire d’Angers et président de la communauté urbaine. « Améliorer la vie de tous les angevins reste l’une de nos priorités et ce dispositif y contribue parfaitement ». (@villeintelmag).

#Economie

[Ces startups qui changent le monde] Avec Circul’r, l’économie tourne rond. En 2015, Raphaël Masvigner et Jules Coignard, qui se sont rencontrés chez Airbus, décident de prendre la route pour aller à la recherche des initiatives d’économie circulaire. Dix-huit mois plus tard, ils en reviennent avec plusieurs convictions : il existe un nombre incroyable d’initiatives qui demandent à être connues et développées, les grandes entreprises ont l’empreinte la plus importante sur l’environnement mais peuvent permettre à l’économie circulaire de changer d’échelle, et il manque de fonds spécialisés dans l’économie circulaire. De ces convictions naît une startup : Circul’R. « Notre objectif est de créer des ponts entre les startups/associations et les grands groupes pour qu’ils puissent co-créer des solutions d’économie circulaire », explique Raphaël Masvigner (@Novethic).

#Alimentation

Jus de légume contre cancer  : sur YouTube, l’info santé est cuisinée sauce intox. Il suffit de taper « Soigner cancer » dans la barre de recherche de YouTube pour saisir l’ampleur du phénomène: parmi les premiers résultats obtenus, des dizaines de vidéos qui expliquent comment venir à bout de la maladie avec de simples carottes, du bicarbonate de soude, du curcuma, de l’aloé vera, voire… de l’urine. Des intox santé dans lesquelles sont noyées les informations avérées. Pourtant, de vrais professionnels de santé sur YouTube, il en existe, comme les médecins de Primum Non Noncere, Asclépios ou WhyDoc. Ils partagent l’avis de Julien Ménielle, de la chaîne Dans Ton Corps, un ex-infirmier: « YouTube permet à plein de gens de partager leur savoir et c’est super, mais certains d’entre eux s’improvisent coach santé ou médecin et leurs conseils frisent le prosélytisme. » (@LExpress).

Streaming musical

Union de deux géants entre Spotify et Tencent Music. C’est une alliance qui promet de révolutionner l’industrie mondiale de la musique. Les deux géants mondiaux du streaming musical, la start-up suédoise Spotify et le géant chinois du numérique Tencent ont décidé d’unir leur destin en procédant à un échange de participations croisées minoritaires. Concrètement, chacune des deux sociétés va acheter en cash des actions nouvelles émises par l’autre. Ni le volume ni le montant n’ont été précisés mais le « Wall Street Journal » avait précédemment rapporté des discussions en vue d’un échange de participations croisées de l’ordre de 10 %. « Cette opération permettra aux deux sociétés de tirer profit de la croissance mondiale du streaming musical », a souligné le fondateur et directeur général de Spotify, Daniel Ek. « TME et Spotify vont travailler ensemble pour explorer les voies de collaboration », a souligné Cussion Pang, le patron de Tencent Music, filiale musicale de Tencent (@LesEchos).

#Media

Le Média, créé par des Insoumis, dévoile son équipe de rédaction0 A quoi va donc ressembler Le Média ? Les contours de la future web télé créée par des Insoumis se dessinent peu à peu. Pour commencer, la liste complète de ses journalistes a été révélée en direct ce dimanche soir sur Youtube. La plus belle prise avait déjà fuité dans la presse : l’écologiste Noël Mamère, ex-présentateur du JT d’Antenne 2 et ex-député écologiste, avait révélé samedi au « Monde » sa future participation au « journal télévisé » du « Média ». Les noms de ses futurs collègues ont été dévoilés un à un en direct autour d’une table. Dans l’équipe dirigée par Aude Rossigneux, figurent des transfuges de différents médias mainstream : Aude Lancelin, ancienne directrice adjointe de la rédaction de « l’Obs », Marc de Boni, ancien du service politique du « Figaro » ou encore Catherine Kirpach, ex-présentatrice sur LCI. S’y ajoutent Théophile Kouamouo, ex-correspondant du « Monde » en Afrique de l’Ouest ou encore Serge Faubert, ancien de « France Soir », « l’Evènement », Jeune Afrique ou Bakchich-Info.  (@teleobs). A lire aussi : « Le Média » dévoile l’identité de ses journalistes (et vend la diversité de leurs profils). (@LeHuffPost).

06 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#InternetDesObjets

xLe juteux marché des jouets connectés. Comme les grands ! Alors que le terme « connecté » s’associe maintenant à une multitude d’objets du quotidien des parents, il n’est pas étonnant de voir leurs enfants commander pour Noël des jouets agrémentés d’une application mobile voire d’un jeu vidéo. Comme les petits ! Des adultes n’hésitent également plus à acheter des jouets connectés en vue de les collectionner, expliquait Juniper Research dans une étude parue cet été. Les analystes tablaient sur la vente de 224 millions de jouets connectés dans le monde en 2017. Le marché des jouets connectés pèse déjà 4,9 milliards de dollars de revenus cette année, estiment les experts dans leur étude. A titre de comparaison, le marché du jouet non connecté a pour la première fois dépassé les 90 milliards de dollars, selon les calculs du cabinet d’étude de marché NPD, qui constate un premier semestre 2017 en croissance de 3 %. (@LesEchos).  Vie privée, données personnelles, contact avec des inconnus… Quels sont les jouets connectés à éviter ?  (@franceinfo).

La croissance du jouet connecté à l’épreuve des polémiques sur la sécurité. Cayla se présente comme une poupée à qui les enfants peuvent parler comme à une amie. Sauf qu’elle ne leur dit pas tout et peut même les mettre en danger, à en croire la Commission nationale informatique et liberté (Cnil). Le gendarme qui protège la vie privée des internautes français a rendu public, lundi, la mise en demeure qu’elle adresse à Genesis Industries Limited. Cette société fabrique ce jouet connecté à une application mobile et conçu pour répondre à toutes les questions des enfants. La Cnil reproche à l’entreprise basée à Hong-Kong une « atteinte grave à la vie privée en raison d’un défaut de sécurité » sur la poupée Cayla et sur le robot I-Que. Ses enquêteurs ont constaté qu’une personne située à neuf mètres d’un de ces jouets pouvait entrer en conversation avec l’enfant rien qu’en se connectant au Bluetooth de l’appareil – y compris si elle se trouve à l’extérieur du bâtiment où se trouve l’enfant. La Cnil reproche aussi à la société de ne pas avoir informé les parents des traitements de données personnelles mis en oeuvre. (@LesEchos).

La Cnil veut déjouer les failles de sécurité des objets connectés. Des analystes prédisent la vente de 224 millions de jouets connectés dans le monde en 2017. Connectés à internet, ces jouets échangent vos informations personnelles avec un serveur, à partir d’une application téléchargeable sur portable ou smartphone. Parfois, ils possèdent même une caméra ou un micro afin que les enfants puissent discuter avec eux. Ce sont des jouets « intelligents »… mais pas sans failles de sécurité. La Cnil, la Commission nationale informatique et libertés, pointe l’absence de sécurisation de certains de ces jouets. N’importe qui peut intercepter les échanges et même faire parler le robot ou la poupée. Mathias Moulin, directeur adjoint à la Cnil alerte sur « ce fort enjeu de sécurisation parce que si n’importe qui peut intercepter ces conversations, il y a un risque d’atteinte à l’intimité » (@franceinfo).  A lire aussi : Sécurité : la Cnil accuse deux jouets connectés d’atteinte grave à la vie privée des enfants (@FigaroTech).

Qu’est-ce qu’un jouet connecté ? Il n’existe pas de définition universelle du jouet connecté. On peut donc le reconnaître aux fonctionnalités qu’il comporte comme la connexion à Internet en Wi-Fi ou à un autre appareil par Bluetooth, la géolocalisation, une caméra, avec microphone, le stockage de tous les données en ligne (dans le cloud).

#MediaSocial

Avec Messenger Kids, Facebook veut toucher les enfants de 6 à 12 ans. Facebook s’attaque à une nouvelle cible potentielle : les enfants. Alors que le réseau social est officiellement interdit d’accès avant 13 ans, l’entreprise de Mark Zuckerberg vient d’annoncer le lancement d’une application de messagerie dédiée aux 6 – 12 ans. Baptisée Messenger Kids, l’application est uniquement disponible aux Etats-Unis et sur les produits Apple (iPhone, iPad et iPod Touch) pour le moment. Elle devrait être disponible « dans les prochains mois » sur Android, précise Facebook dans un communiqué de presse. Comme l’application traditionnelle, Messenger kids permet aux enfants d’envoyer des messages, des photos, des vidéos ou encore des GIF – ces images qui se répètent en boucle après quelques secondes. La base de données des GIF, des stickers et des masques virtuels ont été « spécialement choisis et sont adaptés aux enfants », assure Facebook. En revanche, les jeunes ne pourront pas réaliser de transaction financière, une fonction qui a été rajoutée récemment par Facebook. La plateforme précise également qu’il n’y aura pas de publicité sur Messenger kids. (@latribune).

#Ville

Enjeux 2030 : vers un éclairage urbain intelligent et écolo ? L’un des défis de développement les plus importants du XXIe siècle », c’est de cette manière que John Wilmoth, directeur de la Division de la population de l’ONU, a résumé il y a trois ans les enjeux liés à l’aménagement et l’adaptation de l’espace urbain. Et pour cause, depuis 2014, plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes, et ils devraient être encore 2,5 milliards supplémentaires à l’horizon 2050. La ville du futur se veut plus écologique, plus attractive, mieux organisée. « La technologie permettra une meilleure gestion de la ville, de ses déchets, de son éclairage, du chauffage urbain, ce qui permettra d’optimiser et d’être plus efficace donc plus performant énergétiquement », expose Marc Aurel, designer spécialisé dans l’urbanisme. L’éclairage des métropoles, particulièrement énergivore, sera au centre de ces mutations.

#Monnaie

Le bitcoin est très loin d’être une vraie monnaie. Il valait 1 cent en 2010, 5000 dollars il y a deux mois, plus de 10.000 dollars aujourd’hui. La courbe en forme d’ascension verticale de la valeur du bitcoin, la désormais célèbre monnaie virtuelle, est belle à observer comme l’image satellite d’une tempête tropicale en formation. Fascinante et inquiétante à la fois. Frustrante aussi : chacun la regarde en se demandant bien pourquoi il n’en a pas acheté un peu quand cela ne valait rien! La tentation de la culbute facile est d’ailleurs en train de gagner le grand public. Ce qui explique peut-être l’offensive récente des voix les plus respectées du monde économique et financier contre le bitcoin. C’est « une escroquerie », selon le patron de la première banque américaine Jamie Dimon, « une menace pour la stabilité financière », selon Randall Quarles, vice-président de la Fed. Deux Nobel d’économie aussi différents que l’Américain Joseph Stieglitz et le Français Jean Tirole ont aussi sonné l’alerte. Pour le premier, le bitcoin est une « bulle », et il « faudrait l’interdire ». Pour le second, il n’a ni « valeur intrinsèque » ni « réalité économique ». (@FigaroVox).

Pourquoi il faut prendre le bitcoin très au sérieux. Voilà une semaine qu’on ne parle que de ça et pourtant, avouez-le, vous n’avez toujours rien compris au bitcoin. Vous savez que c’est une monnaie virtuelle. Mais quel est l’intérêt d’une monnaie avec laquelle on ne peut quasiment rien payer au quotidien ? Vous savez que c’est un formidable instrument de spéculation. Que si vous aviez eu la bonne idée d’en acheter pour une petite centaine d’euros il y a sept ans, vous seriez aujourd’hui millionnaire. Mais vous savez aussi que  la bulle de ce nouvel or numérique ne demande qu’à éclater. Et pourtant, il faut prendre le bitcoin très au sérieux. Notre incrédulité face à ce phénomène est sans doute la même que celle que nous avions devant l’avènement d’Internet, devant les premiers réseaux sociaux ou la création de Wikipedia. Alors oui, le bitcoin est un instrument très difficile à saisir. Oui, il est parfois utilisé pour blanchir l’argent sale ou financer des activités illicites. Oui, l’emballement actuel des marchés est parfaitement irrationnel, et les épargnants qui seraient tentés de prendre le train en marche ont intérêt à apprécier les montagnes russes. (@LesEchos).

Le bitcoin est-il une monnaie ? Chronique de Bertrand Jacquillat, professeur émérite des universités, cofondateur d’Associés en Finance. Le bitcoin a toutes les caractéristiques d’une monnaie réelle. Il reste cependant trop volatil et comporte encore de nombreux risques. Dans une conférence prononcée récemment à la Banque d’Angleterre, Christine Lagarde faisait cette mise en garde : « Naguère, certains experts prétendaient que les ordinateurs personnels n’avaient aucun avenir et que la seule utilité des tablettes serait de servir de plateau dispendieux pour tasses à café. Aussi, je ne pense pas qu’il soit opportun de rejeter les monnaies virtuelles d’un revers de la main. » Lire la suite sur le site @LesEchos.

#IntelligenceArtificielle

« L’homme est-il une espèce en voie de disparition ? ». Les robots vont-ils supplanter les êtres humains? Ce qui n’était hier qu’un scénario de science-fiction pourrait devenir une réalité dans à peine quelques décennies avec l’avènement de l’intelligence artificielle. C’est la thèse soutenue par le chirurgien et neurobiologiste Laurent Alexandre dans son dernier livre, La Guerre des intelligences (JC Lattès). Pour Jean-Marie Le Méné, auteur de Les Premières Victimes du transhumanisme (Pierre-Guillaume de Roux) et président de la Fondation Jérôme-Lejeune, premier financeur de la recherche sur la trisomie 21, aucun logiciel ne pourra jamais imiter la complexité de l’âme humaine. Le vrai danger pour l’avenir de l’homme est la marchandisation de la vie. (@FigaroVox).

#JeuVideo

« V-Rally », « Test Drive », « The Crew »… Comment Lyon a révolutionné les jeux de course. A Lyon, il y a des bouchons, mais il y a aussi des voitures qui roulent vite – fussent-elles en pixels. De Test Drive à V-Rally, de WRC à Need for Speed, plusieurs des plus prestigieuses simulations automobiles du monde ont été conçues sur les berges de Saône. Et cette tradition reste vivace. Mercredi 29 novembre, Ubisoft a inauguré les nouveaux locaux villeurbannais d’Ivory Tower, qui sortira son prochain jeu de course en monde ouvert, The Crew 2, en mars. Vendredi 1er décembre, le studio de développement historique de la région, Eden Games, publie sur Nintendo Switch Gear. Club Unlimited, sa dernière création en date sur consoles. D’autres, comme Kylotoon, développent WRC, encore une série automobile. (@Pixelsfr).

22 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xCe que l’on sait d’Oumuamua, l’astéroïde provenant d’un autre système solaire. Il s’appelle Oumuamua, un mot hawaïen qui signifie « le messager ». Un mystérieux objet rocheux ayant la forme d’un cigare, détecté en octobre dans l’espace, provient bien d’un autre système solaire. L’information a été confirmée lundi 21 novembre par des astronomes, dont les résultats de l’analyse des données paraissent dans la revue britannique Nature (en anglais). Cette observation sans précédent d’un astéroïde extrastellaire ouvre une nouvelle fenêtre sur la formation d’autres mondes stellaires dans notre galaxie, la Voie lactée. Voici ce qu’il faut retenir de cette découverte. (@franceinfo). Crédit photo : Une vue d’artiste de l’astéroïde Oumuamua. (SIPA).

#Ville

Traiter les données, un défi pour construire les territoires intelligents Près de six collectivités sur dix ont lancé des projets ou entamé une réflexion pour devenir un « territoire intelligent » et améliorer ainsi la qualité de vie des citoyens, selon une étude exclusive @Lagazettefr – Caisse des dépôts. Elles devront traiter et sécuriser des millions de données, sans porter atteinte aux informations personnelles des citoyens. (@Lagazettefr).

L’enjeu de la ville intelligente : Bill Gates et Google vont lancer leurs expérimentations ! La ville intelligente couramment appelée « Smart City » représente les enjeux des métropoles de demain. De nombreuses villes se tournent vers cette tendance futuriste portant sur les nouvelles technologies qui n’est pas approuvée par la majorité des Français. Alors que des métropoles françaises comme Toulouse Métropole ont opté pour une démarche Smart City sur le long terme, aux États-Unis, c’est une ville exclusivement « intelligente » qui sera créée par Google afin d’avoir un centre d’expérimentation en situation réelle alors que Bill Gates aurait investi 80 millions de dollars pour créer une Smart City dans le désert. De quoi observer les avancées et d’en tirer les premières conclusions. (@BlogToulouse).

L’innovation doit se mettre au service des citoyens. L’innovation, comme le numérique, est une composante du développement des territoires qui permet à l’humain de s’adapter à son environnement et de progresser au quotidien, en favorisant l’intégration et le lien social », explique Florian Mercier, conseiller municipal de la commune de Toussieu en région Auvergne Rhône Alpes. Pour ce dernier qui travaille dans le domaine de la Smart City, il est impératif de ne pas mettre à l’écart l’usager, lequel doit rester partie prenante des démarches d’innovation entreprises par les collectivités et les entreprises. « Le numérique est au service du citoyen et non le contraire. C’est en tout cas la vision que nous prônons au sein de l’association La Ville Intelligente Citoyenne (LVIC) à laquelle j’adhère », poursuit l’élu rhodanien « Il en est de même pour l’innovation. Un développement, aussi intelligent et technique soit-il, ne vaut absolument rien s’il n’est pas développé dans l’intérêt de tous ». (@villeintelmag).

Conversation avec Brigitte Métra : entre smart city et human city. Brigitte Métra interviendra le 30 novembre 2017 à 17h dans le cadre des Tribunes de la Presse à Bordeaux, autour du thème « les villes du futur. Le Futur des villes ». The Conversation est partenaire des Tribunes de la Presse 2017 du 30 novembre au 2 décembre. Brigitte Métra explique : L’attractivité d’une ville est symbolisée par sa dynamique économique, son pouvoir politique et ses offres culturelles. Aujourd’hui, nous sommes au point culminant de la courbe de Gauss, un trop-plein généralisé : trop de densité, trop de pollution, trop de stress… L’individu recherche un retour à la qualité de vie. L’humain reprend le pouvoir au sein de la ville. Celle-ci doit lui offrir plus qu’un travail, elle doit aussi offrir un véritable avenir. Internet permettant de travailler partout il permet un retour à des villes à taille plus humaine, des villes comme Bordeaux, Marseille ou Nantes. » (@FR_Conversation).

#InternetDesObjets

L’IoT dans la chaîne d’approvisionnement. Comment la RFID et l’Internet des objets permettent-ils d’intégrer le concept de chaîne d’approvisionnement dans le futur ? L’avenir est certainement prometteur pour la chaîne d’approvisionnement connectée à l’Internet des objets. On s’attend à ce que le secteur explose au cours des prochaines années, passant de 2 milliards d’objets en 2006 à 200 milliards d’ici 2020. Ce sera environ 26 objets intelligents pour chaque être humain sur Terre ! Presque toutes les industries ont bénéficié de l’intégration IoT. Les dispositifs optimisés aident considérablement à augmenter l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement. Selon un rapport d’IDC et de SAP, la plupart des industries seront en mesure d’augmenter de manière mesurable la productivité d’un impressionnant 15 %. Voici comment l’IoT apporte le concept même de la chaîne d’approvisionnement dans le futur. (@iatranshumanism).

#Monnaie

Le Bitcoin va-t-il bientôt devenir incontournable ? Le Bitcoin, il y a ceux qui se l’arrachent et ceux qui ne savent pas ce que c’est. Pourtant, sa valeur a explosé depuis septembre : cette monnaie virtuelle deviendrait-elle incontournable ? (@Monkey_Media).

https://youtu.be/vAhNqm5cjHM

#Internet

La neutralité du net est vitale pour la transformation digitale. Aux États-Unis, on pensait que la question de la neutralité du net avait été réglée en 2015 par décision de la Federal Communications Commission (FCC). C’était sans compter sur la remise en cause de cette décision par l’administration Trump, faisant suite aux dernières déclarations du président de la FCC, par ailleurs reconduit pour 4 ans, qui qualifiait entre autres la neutralité du net « d’erreur ». La FCC a engagé un processus visant à remettre en cause le principe de neutralité du net . Une attaque frontale pour bon nombre d’acteurs, simples utilisateurs ou entreprises de technologies, pour qui la neutralité du net est un principe fondamental d’Internet. (@LesEchos).

#TheseBotsAreMadeForTalking

Chatbots : Pourquoi un tel engouement de la part des entreprises ? Natural Langage Processing, Intelligence Artificielle, Machine Learning, reconnaissance textuelle, vocale, voire visuelle, intégration inter-systèmes… : autant de technologies qui permettent à un Chatbot d’exister et d’être performant dans les missions relationnelles qu’on lui confie, qu’il s’agisse de support client ou de processus métiers plus complexes (stock, achat, RH, Help Desk informatique…). Dans un environnement économique toujours plus exigeant et concurrentiel, la mission des Chatbots est d’apporter réactivité, instantanéité et qualité de services à des utilisateurs aujourd’hui ultra-connectés. De multiples start-ups et de grands acteurs historiques se sont lancés sur ce marché prometteur, mais que pensent réellement les entreprises clientes de ce phénomène encore naissant ? (@ComarketingNews).

#Securite

Face à l’évolution des menaces, la sécurité passe au numérique. Face à une menace atomisée, les technologies numériques se généralisent afin de détecter les signaux faibles, précurseurs d’attaques, freiner et/ou empêcher le passage à l’acte, accélérer la prise de décision et améliorer l’efficacité des interventions. « Beaucoup de produits et services intègrent les technologies numériques, de l’Intelligence artificielle à l’Internet des objets en passantpar le big data et la cybersécurité », souligne Marc Darmon, directeur général adjoint de Thales, en charge des systèmes d’information et de communication sécurisés. Ces logiciels intelligents de reconnaissance faciale, détection de comportement anormal, de traitement de grandes masses de données… sont intégrés dans des caméras de vidéosurveillance, des smartphones sécurisés, des clefs de cryptage, des centres de commandement, des drones. Ils sont déployés dans le monde physique et dans le monde virtuel où les entreprises sont la cible de plus de la moitié des cyberattaques. (@Le_Figaro).

#Cyberguerre

Prochaines guerres ? Dans le cyberespace ! Qui aurait prédit qu’on regretterait un jour la compétition entre les puissances nucléaires ? Pourtant, comme l’écrivent George Perkovich et Ariel E. Levite, les éditeurs du livre collectif, Understanding Cyberconflict, pour tenter de penser la cyberguerre, on est bien obligé de procéder par analogies. La cyberguerre pourrait se révéler aussi dangereuse que le risque nucléaire. Pourquoi ? Parce qu’on avait appris à gérer celui-ci. Pas encore celle-là. Et qu’un cyberconflit, mal maîtrisé, peut déclencher le processus classique d’ascension aux extrêmes. La cyberguerre repose sur l’usage de technologies parfaitement innocentes et pacifiques, celles de l’information et de la communication, l’interconnexion mondiale des réseaux. Dans le cas du numérique et d’internet, c’est la technologie elle-même qui fournit directement des moyens utilisables non seulement pour espionner l’adversaire, mais pour neutraliser ses capacités militaires en désorganisant sévèrement son système de commandement et de contrôle, en rendant ses systèmes de défense inopérants. (@franceculture).

08 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 8 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Media

xLe « machine learning » au service des médias. Google fait les yeux doux aux éditeurs, en leur proposant toutes sortes de solutions technologiques (traductions, résumés automatiques, ciblages, etc.), et notamment du « machine learning ». Ce terme un peu barbare, qui désigne un processus d’intelligence artificielle capable d’apprendre tout seul, est en vogue dans les médias depuis quelque temps. De plus en plus d’éditeurs utilisent de tels outils pour traiter des milliards de données. « Cela fait longtemps que la banque ou l’assurance, par exemple, se servent de ces technologies. C’est plus récent dans les médias, alors que la consommation numérique et à la demande s’est généralisée », souligne Yoann Denée, chief data officer de Prisma Media. . (@LesEchos). Crédit photo : Shutterstock.

#Sport

Comment Facebook entre dans la guerre des droits sportifs Lentement mais sûrement, Facebook conquiert sa place au soleil. Cette semaine, le réseau social a réservé une bonne nouvelle à ses aficionados de football américain. Désormais, tous les matches de la NFL, dont le mythique Super Bowl, auront leurs résumés vidéo diffusés sur la plateforme, et seront disponibles gratuitement. Le contrat signé entre la ligue de football américaine et Facebook offre à la NFL un nouveau relais de croissance alors que ses audiences TV se sont tassées en 2016, d’environ 8% pour la saison régulière, selon le site ESPN. Et l’intérêt est réciproque. Les revenus publicitaires composent 97% du chiffre d’affaires de Facebook. Or les espaces publicitaires sur le fil d’actualité arrivent à saturation. (@LesEchos).

#Transport

Un service de transport par voiture électrique autonome lancé à Rouen dès 2018. Un service de transport à la demande sur routes ouvertes avec des véhicules électriques autonomes fournis par Renault sera lancé au printemps 2018 sur le technopôle du Madrillet à Saint-Etienne-du-Rouvray au sud de l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime). Cette expérimentation de deux ans baptisée « Rouen Normandy Autonomous Lab » a été officialisée le lundi 2 octobre 2017 par les partenaires publics et privés de ce programme représentant un investissement total de 11 millions d’euros : la Métropole Rouen Normandie, la Région Normandie, l’Etat, le groupe Caisse des Dépôts et sa filiale Transdev (dont la filiale TCAR exploite le réseau de transport en commun de l’agglomération rouennaise), le groupe Renault (qui va fournir quatre ZOE électriques équipées des technologies Renault et Transdev) et le groupe Matmut qui a son siège social à Rouen. (@LUsineDigitale).

#Entreprise

Encore trop peu de femmes managers en France. C’est un constat plutôt maussade que vient de dresser l’OCDE à travers son rapport sur les inégalités hommes-femmes dans le travail. L’organisation pour la coopération et le développement économique estime que peu de progrès ont été accomplis dans le monde depuis ces 5 dernières années. La France se distingue de plusieurs manières. Déjà, il y a les différences de rémunérations. Sur ce plan la France se est pas mal située : l’écart de salaire médian, qui est considéré comme plus pertinent dans les comparatifs que le salaire moyen, est passé sous la barre des 10% … Le problème c’est qu’il ne baisse pratiquement plus. Pour autant, elle n’a pas à rougir devant l’Allemagne ou le Royaume Uni où les écarts sont très nettement supérieurs. Ce n’est donc pas sur ce terrain que les signes de discrimination sont les plus manifestes… En revanche, on voit qu’il y un sérieux déficit de femmes-employeurs. Fort peu d’entre elles réussissent à développer leur entreprise : l’OCDE dénombre 7 % de femmes chefs d’entreprise, moitié moins que les hommes. (@franceculture).

Stress, cadences infernales, maladies professionnelles… L’envers du décor d’Amazon. La création de 1 000 emplois en France, c’est toujours une bonne nouvelle, largement relayée. Mais à quel prix pour ses futurs salariés ? Amazon a annoncé, mardi 3 octobre, l’ouverture à l’automne 2018 d’un sixième centre de distribution en France, à Brétigny-sur-Orge (Essonne), et l’embauche de 1 000 CDI à temps plein. Mais entre cadences minutées, troubles musculo-squelettiques et lettres recommandées au moindre fléchissement du salarié, le revers de la médaille est beaucoup moins doré. Franceinfo s’est penché sur les conditions de travail dans les allées du géant de la vente en ligne. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

IA (Intelligence Artificielle) et ROI (rentabilité du capital investi) – Le meilleur des mondes selon Google. A retenir cette semaine : – Las Vegas : Facebook et Google ne stoppent pas les fake news ; la faute aux algorithmes disent ils ; ce n’est pas acceptable ; les plateformes doivent se doter d’une autorité morale ; ils ont assez d’argent pour casser la désinformation ; Murdoch est devenu le nouveau héros des médias ; – Le journalisme et la post-vérité ; – Et si les plateformes comme Facebook étaient tout simplement trop grandes pour être régulées ? ; – L’IA au service du journalisme ; – Comment les machines vont récrire le monde. (@Metamedia).

#Youtube

Fusillade de Las Vegas : YouTube accusée de trop mettre en avant les vidéos conspirationnistes. Il y a Squatting slav, qui affirme, dans une vidéo vue 250 000 fois, « démonter le récit officiel » en se filmant face caméra dans la forêt ; TruthUnveiled777, qui pense savoir que la fusillade de Las Vegas n’a jamais eu lieu (250 000 visionnages également) ; ou encore aminutetomidnite, qui voit dans la présence de la pyramide de l’hôtel Louxor, près du site de la fusillade, le signe clair d’un « complot orchestré par les Illuminati – sans aucun doute ! » (30 000 vues)… De nombreux internautes – et parfois même des proches de victimes, se sont vivement indignés contre YouTube à la suite de cette attaque qui a fait 58 morts et plus de 500 blessés, dimanche 1er octobre. En cause, le fait que la plate-forme de partage de vidéos mette en avant, dans ses listes de vidéos, des contenus conspirationnistes à propos de ce massacre, mêlant contenus informatifs et vidéos mettant en doute la véracité des faits. Des critiques qui suivent les reproches faits à Google et Facebook dont les algorithmes ont contribué à diffuser temporairement des informations fausses, quelques heures après l’attaque.  (@Pixelsfrfr).

#WebSummit

Vingt startups composeront la délégation Business France à Lisbonne. 165 pays, 60 000 visiteurs, 1500 startups, 1300 investisseurs… Le Web Summit mérite décidément son titre de plus grande conférence tech européenne. Organisée au Feira Internacional de Lisboa, la 4ème édition promet d’être encore plus importante que les précédentes : des startups du monde entier ont cette année encore été nombreuses à répondre favorablement aux offres commerciales de l’organisateur. Pour se distinguer, certaines n’ont pas hésité à se placer sous le patronage de Business France pour bénéficier du label French Tech. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

Google lance son comité d’éthique. La polémique aura donc porté ses fruits. Quelques mois seulement après la sortie d’Elon Musk sur l’intelligence artificielle, qualifiée de « danger fondamental pour l’existence de la civilisation humaine », le géant mondial Google (Alphabet), très en pointe sur le sujet, a annoncé mardi la création d’un comité d’éthique sur le sujet. Baptisé DeepMind Ethics & Society, ce comité devra permettre d’encadrer et d’accompagner le développement de l’IA, comme l’explique le groupe sur son blog. « En tant que scientifiques qui travaillent sur le sujet, nous avons la responsabilité de mener et de soutenir les recherches sur les conséquences à plus large échelle de notre oeuvre. » Dans un premier temps, le comité de Deepmind sera composé de quatorze membres : huit salariés ainsi que 6 conseillers externes du milieu universitaire, selon Wired UK, parmi lesquels plusieurs professeurs connus dans le secteur de l’intelligence artificielle, comme Jeffrey Sachs, professeur à l’Université Columbia à New York et Nick Bostrom, professeur à Oxford. (@LesEchos).

#Quantique

Microsoft aussi mise sur l’informatique quantique. Il est rare que quelque chose soit trop compliqué pour Bill Gates. La semaine dernière, le fondateur de Microsoft a pourtant admis sa faiblesse: l’informatique quantique. « Je m’y connais en physique et en maths. Mais honnêtement, quand les équipes de Microsoft commencent à me faire une présentation sur l’informatique quantique, c’est comme si je lisais des hiéroglyphes », a-t-il expliqué dans une interview accordée au Wall Street Journal. Bill Gates n’a pas le choix. La semaine dernière, Microsoft a annoncé le lancement d’un nouveau langage de programmation ainsi qu’un simulateur d’informatique quantique. Jusqu’ici discrète sur ce sujet, l’entreprise américaine souhaite médiatiser davantage ses efforts en la matière. «Les trois choses qui vont fonder la technologie de demain seront la réalité mixte, l’intelligence artificielle et l’informatique quantique », a affirmé Satya Nadella, PDG de Microsoft, toujours au Wall Street Journal. (@FigaroTech).

#Espionnage

La NSA perd de nouveau une partie de ses outils d’espionnage. L’étanchéité de la National Security Agency (NSA) américaine est largement perfectible. La plus puissante agence de renseignement électronique du monde s’est de nouveau fait soustraire des outils d’espionnage, pour la troisième fois en moins de quatre ans, a révélé le Wall Street Journal jeudi 5 octobre, avant d’être imité par le Washington Post puis par le New York Times. Selon les quotidiens américains, ces outils – utilisés à la fois pour pénétrer dans des réseaux et y extraire des informations mais également pour protéger les réseaux américains contre les cyberattaques – ont été récupérés en 2015 par des pirates agissant sur ordre du pouvoir russe. Les autorités américaines ont eu connaissance de cette fuite au printemps 2016. (@Pixelsfr).