La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Ville
► Déconstruire les dogmes pour réinventer la ville ! Remettre en question sept dogmes qui régissent la pensée urbaine en France, c’est le travail auquel s’est adonné l’urbaniste Jean-Marc Offner, directeur de l’agence d’urbanisme Bordeaux Aquitaine (a’urba), dans son essai « Anachronismes urbains » qui vient de paraître aux Presses de Sciences Po. Jean. Il explique sur @franceculture. : « On vit tous à plusieurs échelles : On travaille en dehors de notre lieu de résidence et on a une vie sociale qui se développe sur plusieurs métriques. Il ne faut pas oublier cet aspect quand on parle de localisme. On n’a pas inventé les grandes villes pour rester en bas de chez soi. » et il ajoute qu’« Aujourd’hui, le plus intéressant dans l’urbanisme, c’est ce qu’on ne voit pas. Les réseaux, les flux. ». Il préside le conseil stratégique de l’Ecole urbaine de Sciences Po. Légende image : Cleveland et le lac Erie (Ohio, USA) Crédits : Stocktrek – Getty.
#Logement
► Logement. À Berlin, la révolte des locataires.Depuis le 23 février dernier, les loyers sont gelés à Berlin. Et ce n’est pas tout : gelés pour les cinq années à venir, les loyers berlinois sont également plafonnés selon des seuils définis par la mairie. En dix ans, les loyers ont plus que doublé dans la capitale allemande alors que 80 % des habitants sont locataires, explique Bloomberg Businessweek. D’où vient la “folie des loyers » (Mietenwahnsinn, expression calquée sur Rinderwahnsinn, « maladie des vaches folles”) berlinoise ? D’abord de l’afflux massif de nouveaux habitants, parmi lesquels de nombreux expatriés. Ensuite de la mainmise de quelques grandes sociétés immobilières, elles-mêmes contrôlées par des fonds spéculatifs, sur l’essentiel du parc locatif depuis que le gouvernement du Land, très endetté, a dû vendre plus de 200 000 logements sociaux, au début des années 2000. « À quelques exceptions près, la stratégie consiste à acheter des logements existants, à les rénover et à augmenter les loyers. » Conséquence, selon Bloomberg Businessweek : « Nulle part, les propriétaires ne sont aussi détestés qu’à Berlin. » @courrierinter.
#Santé
► Le coronavirus va-t-il booster la téléconsultation ? Depuis mardi 17 mars, toutes les téléconsultations sont remboursées par la Sécurité sociale, et ce jusqu’au 30 avril. Pour le ministre de la Santé comme pour nombre de médecins, cette possibilité pourrait permettre de désengorger les cabinets et de limiter la progression de l’épidémie. Mais cet élargissement temporaire servira-t-il de tremplin à long terme à cette pratique ? La téléconsultation a mis du temps à convaincre ? « C’est sûr, elle se démocratise, assure Stanislas Niox-Chateau. Lundi 16 mars, on a fait 50 % de téléconsultations supplémentaires par rapport au lundi précédent. » Chez Docavenue, même constat : une hausse de 40 % par rapport au mois dernier. « On permet des téléconsultations chez les libéraux, mais aussi des solutions dans 400 pharmacies pour être accompagné et avoir accès à des objets connectés, précise Arnault Billy. Ce qui permet de faire de la vraie démocratisation, puisqu’on peut trouver des pharmacies même dans déserts médicaux. » @20minutes.
► Des applis pour gérer le manque de personnel à l’hôpital. Dix-sept postes d’infirmiers vacants, vingt-huit d’aides-soignants, plusieurs de sages-femmes… Comme de nombreux établissements de santé en France, l’hôpital de Vierzon (Cher) ne parvient pas à pourvoir tous ses effectifs médicaux et paramédicaux. Pour faire tourner les services et remplacer les personnels absents, infirmiers et aides-soignants sont régulièrement invités à renoncer à la dernière minute à des congés ou à des jours de repos. « On nous met en “bulle”, raconte Maryvonne Roux, aide-soignante et déléguée syndicale Force ouvrière. Cela veut dire que nous sommes chez nous, à nous reposer mais en restant disponibles. C’est une astreinte déguisée. On est bloqué, mais pas payé, ce qui est illégal. On a bien tenté de remettre en place un pool de remplacement, avec du personnel dédié mais on nous l’a refusé, faute de budget. » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.
#Education
► Cours à distance : le coronavirus réveille le CNED. Le 11 mars, 300 000 élèves faisaient l’école à la maison. Le 12, 400 000. Et demain ? La France compte 12 millions d’élèves en tout. C’est donc un véritable « crash test » de l’école numérique que va réaliser l’Éducation nationale ces prochaines semaines. Or, le numérique, ça n’a pas toujours été le fort de la rue de Grenelle. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Jean-Michel Blanquer a choisi de rendre visite au personnel du CNED, à Poitiers, aujourd’hui. On le croyait mort et enterré. Mais le CNED bouge encore ! C’est bien cet organisme qui est sur le pied de guerre pour réussir à proposer une solution d’enseignement à distance pour l’ensemble des élèves confinés. Le ministre a annoncé que la plateforme mise à disposition des élèves de la grande section de maternelle à la classe de Terminale, était capable d’accueillir jusqu’à 7 millions de connexions. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges
#Energie
► La France investit prudemment dans l’hydrogène vert. Le pays semble prêt à donner sa chance à l’hydrogène vert. C’est en tout cas ce qu’a expliqué la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, lors d’une audition au Sénat, mi-février : « C’est très important que la France se positionne sur cette technologie d’avenir. Nous avons une ambition très large sur l’hydrogène vert pour l’industrie, la mobilité, mais aussi pour le stockage. » Elle a aussi évoqué, à plusieurs reprises, une utilisation possible de l’hydrogène comme carburant dans l’aviation, scénario qui ne semble toutefois pas envisageable à moyen terme. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.
► A Fos-sur-Mer, les difficiles premiers pas de l’hydrogène vert. Ses promoteurs y croient dur comme fer : ici, dans cette zone industrielle coincée entre l’étang de Berre et la Méditerrannée, se trouve une pièce maîtresse de la transition énergétique. A Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le principal gestionnaire du réseau de gaz en France, GRTGaz, a installé le premier démonstrateur industriel d’hydrogène vert. Le projet Jupiter 1000 se veut une première brique pour prouver le rôle que l’hydrogène pourrait jouer dans le remplacement des énergies fossiles. « C’est le premier projet de cette dimension en France, s’enthousiasme Anthony Mazzenga, directeur gaz renouvelables chez GRTGaz, cela va nous permettre de tester des choses à grande échelle. » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.
#Démocratie
► Histoire d’une notion : les communs, renouveau de la démocratie locale. Alors que l’écologie s’impose comme le thème central des élections municipales, les notions de « bien commun » et de « commun », déjà présentes lors du scrutin présidentiel de 2017, sont encore largement mobilisées cette année dans les discours et jusqu’aux intitulés des listes électorales. Mais que recouvre précisément un commun, en particulier dans un contexte municipal ? Si le terme est suffisamment fédérateur pour que chaque candidat y projette ses propres aspirations, la notion, elle, commence à être bien documentée. Hasard du calendrier, vient de paraître en France la traduction du discours prononcé à Stockholm par la politiste américaine Elinor Ostrom (1933-2012), première femme récompensée en 2009 par le prix Nobel d’économie pour ses recherches sur les communs (Discours de Stockholm, C&F, 118 p., 16 €). Ce texte ainsi que la préface de l’économiste Benjamin Coriat éclairent opportunément les enjeux d’une notion qui ouvre de nombreux champs dans le monde des idées à l’heure où l’humanité est confrontée à des crises sociales et écologiques majeures. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.