02 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Mer

xLégende image : ariel STRABONI‏ @arielSTRABONI : « Spectacle splendide: Rentrée des chalutiers au port #LeGuilvinec #PaysBigouden [ cliché superbe Jean-louis Thas Facebook ] »

#Ville

Vers une ville numérique ingouvernable (1/2) ? Un foisonnement d’innovation. L’un des constats que dresse le groupe de travail Audacities, lancé par la Fing(éditeur d’InternetActu.net) et l’Iddri, est que le numérique ne rend pas tant que ça la ville réactive au doigt et à l’oeil. L’imaginaire de la ville « propre », smart, intelligente… n’est pas ce qu’on observe sur le terrain, expliquent les responsables d’Audacities. En fait « plein d’acteurs sont venus agir sur le territoire de manière autonome ». La ville numérique n’est ni centralisée ni pilotée, comme on nous la vend trop souvent dans le concept de Smart City ou de Ville intelligente, au contraire. Si elle concentre un foisonnement d’innovations, force est de constater que l’acteur public, dans ce foisonnement, est devenu un acteur parmi d’autres. Et nombre de nouveaux acteurs ont des impacts sur les domaines traditionnellement réservés à l’action publique, à l’image d’Uber sur le transport, d’Airbnb sur le logement pour ne citer que les exemples les plus connus. La ville est désormais investie, colonisée, d’innombrables services numériques qui se superposent les uns aux autres et cherchent chacun à la transformer, la « disrupter »… (@internetactu).

Vers une ville numérique ingouvernable (2/2) ? Le modèle de la startup en ses limites. L’innovation n’est pas absente de la ville numérique. Au contraire. Elle est foisonnante. Mais ce foisonnement apparent cache une certaine homogénéité qui se cristallise autour de l’impact d’un modèle ultra-dominant : celui de la startupisation de l’innovation. Or, les enjeux que soulève le programme Audacities de la Fing et de l’Iddri, montrent qu’innovation et gouvernance sont liées, qu’elles sont les deux faces d’une même demande collective. Reste que l’arrivée des startups, ces nouveaux acteurs de l’innovation ne favorisent pas une gouvernance partagée, au contraire. Par essence, chaque startup optimise son propre service, au détriment d’une approche collective. Waze optimise son service pour fournir aux conducteurs le plus court chemin pour aller d’un point A à un point B, au détriment des politiques publiques de mobilité, comme le soulignait très bien le chercheur Antoine Courmont. Airbnb optimise la rentabilité de la location touristique de courte durée professionnalisée au détriment des possibilités de location de logement traditionnelle de longue durée, comme s’en émouvait récemment la fondatrice de Bedy Casa dans une tribune pour Challenges. La récente limitation de location à 120 nuitées à Paris (mais pas pour le reste de la France), à 60 nuitées à San Francisco… semblent autant de tentatives pour limiter une « disruption » sur laquelle l’acteur public est toujours à la peine alors qu’il dispose de moyens d’action limités selon ses compétences. (@internetactu).

#Economie

Comment la robotique et l’industrie poussent la porte de l’éducation. « On a un véritable effort à faire pour reconquérir l’appétit de nos jeunes pour les métiers de l’industrie, la production, de la fabrication à travers des parcours extrêmement qualifiés », encourage Bernard Uthurry, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge du développement économique et de l’économie numérique. Un partenariat est né de ce constat entre le cluster Aquitaine Robotics, qui structure la filière robotique régionale, et le cluster EdTech, qui regroupe les startups du numérique éducatif en Nouvelle-Aquitaine. Des collaborations directes se sont multipliées naturellement avec le monde de l’enseignement, comme par exemple avec la Philomathique de Bordeaux. Cette « école poly-techniques des apprentissages » dispense des formations professionnelles et des ateliers de loisirs & perfectionnement. Depuis 2015, elle utilise une boîte à outils numérique appelée Webforce3. (@LaTribuneBdx).

#Cryptomonnaie

Pour Jean Tirole, « le bitcoin n’a aucune valeur intrinsèque ». Ses interventions sont très rares. Mais face à l’actualité, alors que le bitcoin vient d’exploser le plafond des 10.000 dollars, le prix Nobel d’Economie Jean Tirole a décidé de prendre la plume et d’exposer ses craintes sur un phénomène qu’il qualifie de « pure bulle » financière. Dans une tribune publiée jeudi par le « Financial Times », l’économiste français s’inquiète ainsi de la frénésie qui s’est emparée des particuliers et des acteurs financiers. Et pose une série de questions sur la soutenabilité et l’intérêt économique du bitcoin et des cryptomonnaies. Pour le chercheur, qui rappelle que le bitcoin a vu sa valeur être multipliée par 30.000 depuis 2011, la monnaie virtuelle est une bulle financière. C’est un « actif sans valeur intrinsèque », rappelle-t-il, soulignant l’absence de réalité économique derrière la cryptomonnaie lancée en 2009. (@LesEchos). A lire aussi : « Le bitcoin est une pure bulle », selon Jean Tirole (@latribune).

La valeur du bitcoin s’envole. Monnaie entièrement numérique, lancée il y a neuf ans par des passionnés de technologie, le bitcoin fait désormais l’objet d’un large engouement. Objet de spéculation, sa valeur a augmenté de 400 % depuis cinq mois. Le bitcoin se présente comme une monnaie numérique, privée, et décentralisée. N’importe qui peut en acheter sur de multiples sites, puis les conserver dans un portefeuille virtuel. Il est ensuite possible de les convertir en euros ou de les utiliser pour payer des achats sur un grand nombre de sites marchands. Les grandes enseignes sont de plus en plus nombreuses à accepter d’être payées ainsi. Il est possible de régler un achat avec une fraction de bitcoin, car cette monnaie est divisible jusqu’à huit chiffres après la virgule. À sa création en 2009 par un informaticien se cachant derrière un pseudonyme japonais, Satoshi Nakamoto, le bitcoin a d’abord circulé dans des cercles restreints de passionnés de technologie. Mais depuis quelques mois, il fait l’objet d’un grand engouement, si bien que son cours flambe. Sa valeur a augmenté de 400 % depuis cinq mois. (@llacroix).

Bitcoin, la vraie raison du succès Le bitcoin vaut désormais plus de 10.000 dollars . Dix fois plus qu’au début de l’année ! Une telle flambée peut seulement s’expliquer par la découverte d’un gisement de richesses incroyablement prometteur. Ou par la formation d’une bulle, façon oignons de tulipes au XVIe siècle, actions de la compagnie du Mississipi au XVIIIe siècle ou emballement sur tout ce qui touchait à Internet fin du XXe siècle. Le premier motif est a priori exclu. Le bitcoin, cette monnaie électronique décentralisée qui circule sur les réseaux informatiques, existe depuis près d’une décennie. Aucune percée majeure cette année ne saurait justifier une telle poussée des cours. Le second motif devrait être le bon : le bitcoin est une formidable bulle, qui va éclater un jour ou l’autre comme toutes les bulles. A lire aussi : Pourquoi la bulle des monnaies virtuelles va éclater et Comprendre le bitcoin en 3 questions. (@LesEchos).

Revue de liens : – Bitcoin : les algorithmes saisis par la spéculation (@LeMondefr) ; – Les onze clés pour comprendre le bitcoin, qui a dépassé les 10.000 dollars l’unité @LObs) ; – Le storytelling illusoire de la reprise économique et Bitcoin : en un an, sa fabrication a consommé plus d’électricité que l’Irlande (@LExpress) ; – Le bitcoin, bulle spéculative ou valeur d’avenir ? @FR_Conversation) ; – Pourquoi les Français foncent sur le bitcoin et Le tir balistique nord-coréen met le bitcoin sur orbite (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Des données…au porte-monnaie. Faut-il avoir peur de l’Intelligence artificielle ? C’est la question que l’on se pose lorsque l’on se penche sur l’une des dernières créations d’Amazon le géant de la distribution, qui a donné l’une de ses initiales aux Gafas… Ceux-ci veulent en effet désormais devancer nos manques et nos désirs… Vous en avez peut-être entendu parler. En décembre 2016, de l’autre côté de l’Atlantique, Amazon a ouvert le premier supermarché sans caisse, sans file d’attente, mais surtout… sans paiement ! L’idée étant que les clients prennent ce qu’ils veulent dans les rayons, remplissent leurs sacs, puis partent. À condition, d’avoir téléchargé l’application idoine. En fait, quand ils arrivent à l’entrée du magasin, les clients scannent leur smartphone pour s’identifier, puis les algorithmes se chargent du reste. Une heure après être sorti du magasin, le client reçoit un ticket de caisse par courriel et le montant est automatiquement débité sur son compte en banque. C’est l’expérience client ultime. (@franceculture).

L’impact de l’IA sur la cybersécurité. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. J’intervenais en ouverture du forum annuel du Cert-IST mercredi 29 novembre 2017 à Paris pour dresser un tableau général de l’impact de l’intelligence artificielle sur la cybersécurité. Le Cert-IST – Computer Emergency Response Team – Industrie, Services et Tertiaire – est une association qui émane de Thales et qui partage les bonnes pratiques dans la cybersécurité entre ses entreprises françaises membres. On y trouve des banques, opérateurs télécoms, des services publics et divers industriels, notamment des secteurs de l’aérospatial et de la défense. Mon intervention avait été proposée par une autre association, le CLUSIF, Club de la Sécurité de l’Information Français, qui associe des offreurs de solutions de cybersécurité et des utilisateurs de ces solutions. C’est un peu l’équivalent d’un mixte Syntec Numérique + CIGREF (club des DSI de grandes entreprises) appliqué à la cybersécurité. A lire la suite sur le site de @frenchweb.

#Musique

Sur Internet, Neil Young ouvre ses albums et ses archives au monde entier Neil Young, 72 ans, a mis en ligne vendredi 1er décembre tous ses albums, qui peuvent être écoutés en streaming accompagnés des paroles, de vidéos, d’informations sur ses tournées mais aussi des références bibliographiques, et bien d’autre choses à découvrir sur un site qui a dessein est un peu un capharnaüm. Cela vaut la peine d’être patient. Le musicien, si prolifique, a mis en ligne une dizaine d’albums inédits, mais la plupart n’étaient pas encore totalement chargés sur le site. Pour marquer l’occasion, Neil Young a donné un concert solo vendredi, diffusé en direct depuis une salle de 225 places à Omemee, la petite ville rurale de l’Ontario où il a passé une partie de son enfance. (@LObs).

01 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 1er décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xQuelles pistes pour placer la France dans la compétition mondiale ? Quelle stratégie pour la France sur l’intelligence artificielle, qui impactera à terme tous les secteurs de l’économie et va profondément changer notre société ? Face à la pression de la concurrence internationale, les Etats-Unis et la Chine investissent à coups de dizaines de milliards et sont très en avance, la France et l’Europe doivent agir très vite pour, sinon rivaliser, au moins tirer leur épingle du jeu. C’est pourquoi Emmanuel Macron a confié à Cédric Villani, mathématicien émérite et député (LREM) de l’Essonne, une mission sur l’IA, dont les conclusions seront dévoilées à la fin du mois du janvier. L’objectif ? « Définir une stratégie pour la France. » Ses conclusions devraient alimenter plusieurs textes législatifs et réglementaires et mobiliser tous les services de l’Etat dès 2018, afin de permettre le développement de l’IA d’un point de vue économique, à l’intérieur d’un cadre éthique et respectueux des données personnelles. Six axes de travail du rapport ont été présentés mercredi 29 novembre avec le secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, lors d’un point de mi-parcours. Juste avant le lancement, la semaine prochaine, d’une plateforme collaborative en ligne pour recueillir les propositions et initiatives citoyennes. (@latribune). Crédit photo: Crédits : Pixabay.

« La révolution numérique et l’intelligence artificielle ne bouleversent pas seulement l’univers de la presse et du journalisme, elles ont aussi des répercussions sur le fonctionnement de nos démocraties et redéfinissent notre rôle en tant que citoyens. Les éditeurs de presse doivent être acteurs de ce changement. » Paul Nemitz, conseiller principal à la Direction Générale Justice et Consommateurs de la Commission européenne.

Facebook mise sur l’intelligence artificielle pour détecter les messages suicidaires. Détecter les appels au secours plus rapidement. Facebook a annoncé lundi 27 novembre le déploiement d’un système d’intelligence artificielle (IA) visant à identifier pour les aider plus rapidement les membres du réseau social en proie aux idées suicidaires. Ce programme, déployé en mars aux Etats-Unis, aurait déjà permis d’entrer en contact avec des utilisateurs « à plus de 100 reprises », assure dans une note de blog publiée lundi Guy Rosen, vice-président de gestion des produits de Facebook. Concrètement, cette technologie cherche automatiquement des indices dans les messages, ainsi que les vidéos diffusées en direct sur Facebook Live, afin d’avertir plus rapidement le personnel de Facebook et les organisations d’aide spécialisée, assure le groupe américain. (@latribune).

Les consommateurs sont-ils prêts pour l’intelligence artificielle ? Une étude exclusive menée par Toluna et Marketing se penche sur la perception qu’ont les Français de l’Intelligence artificielle. Et ce qui ressort, c’est qu’outre une certaine défiance, 3 Français sur 10 n’en ont jamais entendu parlé et que 10% considèrent cette technologie comme un gadget. (@Emarketing_fr).

#BigData

À la rencontre des « raters », petites mains des « big data ». L’utilisation intensive des algorithmes dans l’industrie du numérique semble dessiner les contours d’un modèle de création de valeur sans intervention humaine. Voilà encore de quoi fabuler allègrement sur la « fin du travail ». Mais c’est précisément lorsque le mythe du « tout automatisé » semble se concrétiser qu’il se révèle illusoire. Car les machines, même apprenantes, laissent toujours vierge un territoire de tâches et d’activités. Les raters constituent une figure à la fois emblématique et peu connue du travailleur oeuvrant dans l’industrie de la donnée. On ne sait pas combien ils sont, encore moins qui ils sont. Étudiants, homeworkers, femmes au foyer, précaires des cinq continents, ils travaillent indirectement pour Google, Amazon ou Microsoft. Ils s’appellent eux-mêmes human raters quand le langage plus officiel des intitulés les baptise Internet evaluators ou Internet assessors. On connaît peu les entreprises de sous-traitance qui se chargent de rémunérer leurs prestations et d’organiser une vente de travail de masse, chronométré à la seconde près. Enfin, on ne sait pas toujours ce que font précisément ces raters, si ce n’est qu’ils travaillent en ligne sur leur propre outil de travail (un ordinateur ou un smartphone) et qu’ils sont payés pour compléter, faciliter ou évaluer le « travail » des algorithmes. (@FR_Conversation).

#Ville

Construire la Smart City autour du citoyen et avec lui. La technologie qui permet de faciliter la mobilité, réduire les dépenses, ou proposer des services facilitant le quotidien des habitants, ne remplacera jamais les relations humaines, les valeurs de solidarité et de respect de notre environnement. Bref la révolution numérique et l’internet des objets ne sont que des palliatifs qui ne rendront pas le monde meilleur pour autant. Tout cela, l’association « La Ville Intelligente Citoyenne »et  son président, Tony Canadas, l’ont bien compris. Pour eux le territoire ne sera considéré comme intelligent que si l’on place l’humain au centre et non pas la machine. « Le citoyen devra être plus qu’un consommateur, il devra devenir consom’acteur du territoire sur lequel il réside et peut agir », explique l’association qui, pour rallier à sa cause un nombre croissant d’adhérents et devenir un acteur incontournable du développement de la ville du futur entend bien faire de l’évangélisation. (@villeintelmag).

#Logement

Carte Airbnb : l’évasion fiscale en quelques clics. La plateforme de location propose aux hébergeurs de les payer sur une carte de crédit rechargeable, émise depuis Gibraltar. Une aubaine pour les propriétaires qui cherchent à échapper au fisc. C’est un bon plan qui circule de bouche à oreille depuis trois ans chez les propriétaires d’appartements qui passent par la plateforme de location Airbnb. Une carte de crédit proposée par la plateforme de location permet d’échapper aux radars de l’administration fiscale. « C’est un ami qui m’en a parlé », raconte à @franceinfo Patrice qui a eu un appartement sur Airbnb. « Il m’a dit que c’était très pratique pour récupérer mes revenus de location, et que c’était un bon moyen pour échapper au fisc parce que c’est totalement opaque », poursuit-il. Lire la suite sur le site de @franceinfo). À lire aussi : Comment Airbnb permet à ses hôtes d’échapper au fisc (@frenchweb).

#DonneePersonnelle

La CNIL sanctionne plusieurs sites de documents administratifs. Le durcissement des obligations autour de la protection des données personnelles depuis la Loi pour une République numérique d’Axelle Lemaire, votée fin 2016, fait ses premières victimes. Après neuf mois d’enquête et d’auditions, la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) vient de publier une délibération sanctionnant la société parisienne Web Editions d’une amende de 25.000 euros. Les manquements à la loi ont été observés par plusieurs sites internet permettant aux particuliers d’effectuer des démarches administratives en ligne. Il s’agit de www.passeport-express.org, www.formalite-acte-de-naissance.org, www.porter-plainte.fr et www.demande-non-gage.org. (@latribune).

#JeuVideo

E-sport : ils étudient pour devenir joueur de jeu vidéo professionnel. La Paris Gaming School offre une formation aux métiers de l’e-sport, l’univers compétitif des jeux vidéo. Une trentaine d’élèves l’ont intégrée, avec l’objectif de faire de leur passion leur profession.Les métiers de l’e-sport sont en plein boom. Pour les joueurs professionnels français, les salaires varient entre 2 000 et 3 000 euros par mois en moyenne d’après Louis-Victor Legendre, coach d’équipes dans le milieu. Mais les montants peuvent vite grimper, pour les meilleurs d’entre eux. Richard Papillon est le premier joueur français au classement des salaires avec un peu plus de 108 000 euros au compteur pour l’année 2016 grâce à Counter-Strike: Global Offensive (CS:GO), un jeu de tir. Cette année, le prix remporté par les vainqueurs aux mondiaux de CS:GO a même atteint les 800 000 dollars. Le secteur ne cesse de grossir et devrait générer 24 millions de dollars de recettes en France en 2018. (@Figaro_Etudiant).

#Media

Quatorze choses à savoir sur l’avenir des médias selon Henry Blodget. A l’occasion de la conférence Ignitionqui se tient ces 29 et 30 novembre à New York, Henry Blodget, le fondateur de Business Insider, a présenté l’édition 2017 de son analyse annuelle sur les grandes tendances qui marquent le secteur des médias. Il y a, cette année, 14 choses à savoir sur ce qui attend les médias et plusieurs idées reçues qui méritent d’être démontées. (@BIfrance).

#Cinema

E-cinema.com, la première salle de cinéma digitale ouvre ses portes. My Friend Dahmer de Marc Meyers, The Bachelors de Kurt Voelker ou encore Outrage Coda réalisé par Takeshi Kitano, sont des films récents avec une particularité: en France, ils ne seront diffusés que sur Internet via E-cinema.com. Le site a été créé par trois entrepreneurs, fins connaisseurs du monde de la télévision et du cinéma: Roland Coutas, Bruno Barde et Frédéric Houzelle. Ouverte aujourd’hui, la plateforme digitale a vocation à mettre en avant les films non-diffusés en France mais qui, selon l’équipe, devraient l’être. Pour pouvoir les visualiser, deux types d’offres sont proposées: un pass à 4,90 euros pour un seul film ou l’abonnement mensuel à 5,90 euros. Les films à l’affiche restent accessibles sur la plateforme au minimum pendant 12 semaines. A côté de cette programmation, la journaliste Audrey Pulvar animera une émission hebdomadaire de 26 minutes tous les vendredis à 14h. (@frenchweb).

30 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Volcan

xPrès de 100 000 habitants près du Mont Agung, sur l’île de Bali (Indonésie), sont menacés par un volcan qui gronde et crache d’énormes nuages de fumée depuis plusieurs jours. Le volcanologue Patrick Allard rappelle que la dernière grande éruption, en 1963, avait fait près de 1 600 morts et provoqué un refroidissement de la Terre de 0,2 à 0,4 degré, selon les zones. Malgré l’éruption du mont Agung, les enfants continuent d’aller à l’école, et passent à proximité des nuages de cendres du volcan.  Crédit photo : Firdia Lisnawati / AP / SIPA.

#Ville

Derrière Lyon et Nantes, Montpellier serait la troisième smart city, ville digitale, de France, selon le magazine Maddyness, magazine des start-up. Le magazine constate à Montpellier « l’une des démarches EcoCité les plus avancées de France » et loue « une vision et approche globale autour de la gestion de l’eau, de l’énergie, des risques, de la mobilité, du commerce et des services administratifs ». Deux quartiers pilotes mis en avant : le quartier Eurêka, pour le maintien et le suivi des personnes âgées à domicile, et le quartier de la Mantilla, qui veut optimiser les consommations énergétiques. (@F3Languedoc).

Nantes Métropole et la CCI de Nantes-Saint-Nazaire ont créé la première plateforme d’informations pratiques pour les entreprises du territoire. Cette plateforme Nantes Entreprises dans ma Poche permet justement un mise en relation directe avec les 12 conseillers de Nantes Métropole et recense également toutes les bonnes pistes pour l’immobilier de bureaux ou d’entreprises. « Trouver toute l’information à un seul endroit est vraiment pertinent. » (@ouestfrance). A lire aussi : Nantes, en pointe sur la smart city (@lemondefr) et « Nantes dans ma poche », l’appli récompensée à Marseille (@F3PaysdelaLoire).

#Entreprise

En septembre 2017 aux Etats-Unis, Penelope Gazin et Kate Dwyer, fondatrices du Witchsy, marché d’art en ligne, ont raconté dans une interview à FastCompany comment elles ont créé Keith Mann, un faux dirigeant masculin, qui leur a permis de gagner en crédibilité vis-à-vis de leurs prestataires. L’idée est venue après le constat que les développeurs et designers, qui étaient pour la plupart du temps des hommes, utilisaient un ton condescendant, sexiste et irrespectueux avec elles. Lire l’entretien avec les deux entrepreneuses américaines sur le site @LesClesDeDemain. À lire aussi : Quid des femmes dans la tech française ? (@LesEchos).

#FaimDansLeMonde

La technologie au service de la lutte contre la faim dans le monde. En septembre 2015, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté 17 grands objectifs de développement durable à atteindre pour l’année 2030. Pour aider à relever ce défi, le Programme Alimentaire Mondial, l’organisme d’aide alimentaire de l’ONU, s’est doté d’un accélérateur, dont l’objectif est de favoriser l’éclosion de projets innovants mettant la technologie au service de la lutte contre la faim. (@latelier).

#Internet

La Silicon Valley accusée d’être une « menace » pour internet. Accusation fondée ou simple tentative de diversion ? Le président de l’un des principaux régulateurs américains, Ajit Pai, a accusé mardi les entreprises de la Silicon Valley d’être une menace pour internet. Selon lui, ces entreprises « bloquent le contenu qu’elles n’aiment pas ». Ces déclarations surviennent alors que la Commission fédérale des communications américaines (FCC) a entrepris d’abroger la loi garantissant la neutralité du net, suscitant la protestation des grands groupes de la Silicon Valley. Cette législation, adoptée sous Obama, oblige les fournisseurs d’accès à traiter tous les services en ligne de la même manière. (@LesEchos).

Aux Etats-Unis, les partisans de la neutralité du Net se mobilisent. Les défenseurs américains de la neutralité du Net sont sur le pied de guerre. Après la présentation la semaine dernière du plan de la FCC (le gendarme américain des télécoms) pour se débarrasser purement et simplement des règles en vigueur depuis 2015, la grogne monte Outre-Atlantique. Et les actions se multiplient pour tenter d’enrayer la mécanique enclenchée par Ajit Pai, le président de la FCC nommé dans la foulée de l’élection de Donald Trump, qui doit déboucher sur un vote formel de la Commission le 14 décembre. Lundi 27 novembre, un courrier était adressé au patron de la FCC par plus de 240 entreprises du numérique, dont de grands noms du secteur comme Twitter, Airbnb, Shutterstock, Foursquare, GitHub ou encore Vimeo. Les signataires de la lettre profitaient du « Cyber Monday », le jour où les Américains font les soldes en ligne et dépensent plus que n’importe quel autre jour sur Internet (3,5 milliards de dollars l’an dernier). À les lire, il n’est pas meilleur « témoignage de la capacité d’un Internet libre et ouvert à encourager l’entrepreneuriat, promouvoir l’innovation, rendre nos vies plus faciles, et soutenir une saine économie ». (@LesEchos).

#Cinema

Bousculée par Netflix et Amazon, l’industrie du cinéma poursuit sa consolidation. Nouvelle acquisition d’envergure en vue dans l’industrie des exploitants de salles de cinéma. Le numéro deux américain Regal Entertainment a fait savoir que le britannique CineWorld était entré en discussions avec lui en vue de faire son acquisition. L’offre valorise Regal, qui exploite 561 cinémas et 7.315 écrans, 3,6 milliards de dollars. Contrôlé par le milliardaire Philip Anschutz, le groupe avait enrôlé la banque Morgan Stanley, en 2014, pour que celle-ci lui trouve un repreneur. Sans succès. De son côté, Cineworld est présent dans une dizaine de pays européens (Grande-Bretagne, Irlande, Pologne) où il exploite plus de 200 cinémas pour 2.136 écrans. Avec ce rachat, le groupe anglo-saxon changerait de dimension et poserait un pied sur les terres d’Hollywood où il devra notamment ferrailler avec le leader mondial du secteur : AMC. (@LesEchos).

#Litterature

Nine Gorman, une romancière façonnée sur Internet. Bien avant qu’il soit disponible en librairies au début de novembre, calé entre le nouveau John Green, pape de la littérature adolescente, et le tout premier Cara Delevingne, le roman de Nine Gorman, Le Pacte d’Emma, avait déjà été consulté plus d’un million de fois sur Wattpad, une immense communauté en ligne d’écriture amatrice. Et son visage, affiché en majesté ces derniers jours dans les couloirs du métro parisien, est loin d’être inconnu aux quelque 60 000 abonnés de sa chaîne « BookTube », surnom donné aux vidéos YouTube consacrées à la littérature. Ce premier récit, une romance entre une jeune femme atteinte d’une maladie incurable et son employeur, un vampire riche et arrogant, la Française de 27 ans l’avait déjà écrit en 2011. « J’avais tout sur mon ordi et un tiers de l’histoire a été supprimé un jour par mégarde. J’étais dégoûtée, j’ai laissé en suspens. Pendant plusieurs années, l’histoire restait fraîche dans ma tête, revenait sans cesse, mûrissait, j’avais besoin de la raconter. » (@Pixelsfr).

#Livre

Victimes du clic, nous sommes devenus des « prolétaires affectifs » du web. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MédiaLab et Prospective. « La circulation numérique de nos émotions est un élément essentiel de l’économie du web social. Nos interactions en ligne deviennent les ressorts d’un « capitalisme numérique affectif » dont nous sommes les travailleurs bénévoles, promesse d’une meilleure expérience en ligne mise à part. Mais à qui profitent nos affects et comment sont-ils exploités ? Les enseignants-chercheurs Camille Alloing et Julien Pierre analysent et critiquent ce phénomène dans leur ouvrage « Le web affectif, une économie numérique des émotions » (INA Editions). » A lire la suite sur le site de @metamedia

#FaitDivers

L’incendie de la Casemate est bien « une action politique ». Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 novembre, la Casemate de Grenoble, un centre de culture scientifique équipé, entre autres, d’un fablab, a été saccagé et incendié. Les machines, outils, matériaux et ordinateurs présents sur place sont tous partis en fumée. Depuis, l’incendie a été revendiqué dans une lettre ouverte non signée, publiée sur le site Indymedia Grenoble. Ses auteurs reprochent notamment à la Casemate d’être une « institution néfaste par sa diffusion de la culture numérique ». Pour y voir plus clair, on a pris le temps de discuter avec la directrice de la Casemate, une adjointe à la mairie de Grenoble et un historien spécialiste des conflits autour de la technologie. (@usbeketrica).

29 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xLes incroyables animaux poubelles de Bordalo IICasque de moto usé, tuyaux en plastique, vieux pneu ou chaise cassée… avec Artur Bordalo, le street art sort les poubelles. L’artiste portugais, connu sous le nom de Bordalo II, par respect pour son grand-père, peintre avant lui, il a rajouté ce « segundo » à son nom, recycle en effet les ordures qui encombrent la ville pour les assembler en de grandes sculptures colorées accrochées aux murs. Surnommés trash animals, ses beaux animaux Frankenstein sont aussi spectaculaires que militants : « ils dénoncent ce qui les tue : la pollution, les déchets en plastique. Au-delà de l’esthétique, je souhaite vraiment attirer l’attention du public sur les problèmes écologiques. La rue est un bon endroit pour le faire, même si ça m’oblige à avoir un message très direct et rapide. C’est pour cela que mes œuvres poussent les gens à se rapprocher. En voyant la matière, ils peuvent alors dans un deuxième temps en comprendre le sens ». (@telerama). Légende image : Un renard entièrement constitué de déchets, la signature unique de Bordalo II. Crédit photo: BordaloII.

#Ville

Le Big Data, la clé des Smart Cities de demain. En 2050, entre 70 % et 75 % de l’humanité vivra dans des villes. Il est donc indispensable que celles-ci améliorent à la fois leurs moyens de transports, leurs émissions polluantes pour ne pas devenir invivables pour leurs habitants. Le digital et ses multiples applications dans la ville apparaissent de plus en plus comme indispensable à la ville de demain. Le XXIe siècle verra l’essor des smart cities partout sur la planète et le moteur de ces services sera la « Data », la donnée. Selon une étude réalisée par Pierre Bordeaux, enseignant-chercheur, université Paris-Est Créteil, il y a aujourd’hui 1 200 expériences de type Smart Cities menées dans 200 villes françaises. Environ 40% des 41 villes françaises de plus de 100 000 habitants ont une stratégie Smart Cities, de même que 70 villes moyennes. Des villes françaises ont été pionnières sur la question, notamment Lyon, Nice, Montpellier, Paris plus récemment ou encore Nantes figurent parmi les villes les plus engagées dans cette approche de ville connectée. (@zdnetfr).

Comment Lyon invente la ville du futur. C’est un quartier encore en devenir, entre Rhône et Saône. Un «laboratoire vivant» situé au coeur de la Confluence, qui prolonge le centre de Lyon. L’un des projets les plus ambitieux en Europe en matière de ville intelligente et durable. Sa promesse ? Optimiser production et consommation d’énergie tout en proposant des services connectés à ses habitants. Le Living Lab Confluence est un démonstrateur grandeur nature du savoir-faire français. Douze grands groupes sont réunis dans un consortium, entraînant près de soixante-dix entreprises, pour un programme de 31 500 mètres carrés associant des bureaux, des logements et des équipements publics. L’idée majeure est que cet ensemble produira au moins autant d’énergie qu’il en consommera. La production et la consommation d’énergie seront gérées dans une logique d’autoconsommation collective. (@MagazineCapital).

Cmarue : quand les habitants prennent part à la revitalisation commerciale. Lancé en octobre 2017, Cmarue est une solution d’implantation participative de commerces. En se rendant sur le site via son téléphone portable, un riverain peut ainsi contribuer au choix des commerces qui pourront s’installer dans les locaux inoccupés de son quartier. Grâce à ce dispositif, les citoyens sont pleinement intégrés à la fabrique de leur ville, en particulier dans son volet commercial. (@Demain_la_Ville).

#Banque

Tsunami numérique sur la banque. La Société Générale a annoncé la suppression de 900 emplois, ce qui porte à 3.450 le nombre de postes qui auront disparu d’ici 2020. En réalité, La plupart des banques réduisent leur réseau, Caisses d’épargne, BNP, LCL. Crédit Agricole. Le secteur, qui a mis du temps à réaliser la révolution industrielle déclenchée par le numérique constate que : Les clients ne vont plus en agence. La banque en ligne apporte une vraie concurrence, par exemple Boursorama filiale de la … Société Générale, ou OrangeBank. Beaucoup d’opérations se traitent via le digital désormais. Aucun secteur n’est à l’abri de ce qui se passe. Ainsi les Galeries Lafayette envisagent de céder en franchise 22 de leurs magasins de province, bousculés par les ventes en ligne. Auchan vient de s’allier en Chine avec Alibaba, l’Amazon chinois. Ici à France Inter, le nombre d’auditeurs qui écoutent les programmes en différé augmente sans cesse. La banque, comme toute l’économie, doit se réinventer. (@franceinter). A lire aussi : Révolution digitale : les banques de détail françaises sont en pleins travaux (@LesEchos).

Suppressions de postes à la Société générale : « L’emploi va très probablement souffrir encore », estime le Syndicat national de la banque et du crédit. Le président du Syndicat national de la Banque et du Crédit, SNB, réagit mardi 28 novembre sur @franceinfo à l’annonce de la suppression de 900 postes supplémentaires à la Société Générale. Régis Dos Santos estime que « l’emploi va très probablement souffrir encore », notamment en raison de la « révolution digitale qui est en train de se produire » et qui touche « tous les domaines de la banque ». À lire aussi : Société générale : 900 postes supplémentaires menacés par l’automatisation des services (@franceinfo).

#DonneePersonnelle

Une nouvelle règle qui ne fait pas que des malheureux. L’échéance approche à grands pas, et c’est un événement mondial. Dans six mois, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) aura force de loi. Le 25 mai 2018, les entreprises européennes, mais aussi toutes celles du monde entier qui collectent des informations permettant d’identifier un citoyen européen devront se plier à de nouvelles exigences. Responsabilisées, elles devront pouvoir justifier à tout moment d’un usage raisonné de ces « data », chez elles et chez leurs sous-traitants. Les sociétés contrevenantes s’exposeront à une amende égale à 4 % de leur chiffre d’affaires mondial. La sanction, considérablement alourdie par rapport à la précédente directive en vigueur, fait pâlir plus d’un patron. (@LesEchos).

#Economie

Faut-il démanteler Google ? En 2018, Google fêtera ses vingt ans. Vingt ans durant lesquels le moteur de recherche imaginé au tournant du siècle par deux étudiants de Stanford a muté en une gigantesque pieuvre aux multiples tentacules. Dans un futur proche, cet empire numérique compte nous informer, nous guider, nous soigner, voire nous empêcher de mourir. Tout ça avec notre complicité, c’est-à-dire en s’appuyant sur les données personnelles qu’on lui fournit sans rechigner. Mais l’histoire économique récente montre que même les empires les plus solides en apparence ne sont pas indestructibles. Depuis quelques semaines, en Europe comme aux Etats-Unis, pleuvent les appels à démanteler les géants de la tech. Google est en première ligne. Alors le temps est-il venu de découper en morceaux le gros gâteau de Larry Page et Sergey Brin ? (@usbeketrica).

#Numerique

La 39ème édition du Digiworld summit s’est tenue du 14 au 16 novembre 2017 à Montpellier sur le thème « Investir notre futur digital ». Organisée par l’Idate, un think tank spécialisé dans l’analyse de la transformation numérique, cette édition a abordé la question : comment financer la révolution numérique en Afrique ? La numérisation de l’économie africaine est « une lame de fond » , et l’usage d’Internet ne cesse de progresser. Cependant, la concrétisation de la révolution numérique exige d’importants besoins en financements, tant du côté des infrastructures que de la mise en place d’un écosystème d’innovation numérique. (@LUsineDigitale).

#Video

Avec Le Seigneur des anneaux, Amazon peut renverser Netflix. Ce que Jeff Bezos veut, Jeff Bezos l’obtient. Le PDG d’Amazon avait chargé ses troupes de la quête d’un nouveau Graal : un succès « à la Game of Thrones » pour Amazon Prime Video, l’offre streaming du site de commerce en ligne. Révélée par le magazine Variety le 8 septembre dernier, l’information traduisait un virage dans la stratégie du géant de Seattle en matière de fiction. Les succès d’estime de Transparent, Mozart in the jungle ou encore The Man in the High Castle, c’est bien gentil, mais ça ne vaut guère le retentissement mondial d’un Stranger Things chez Netflix ou un Handmaid’s Tale chez Hulu. Alors qu’Apple et Disney préparent leurs propres offres de SVoD pour 2018-2019 et que Netflix mise toujours plus en contenus (entre 7 et 8 milliards d’investissements annoncés pour l’an prochain), la grande bataille pour la fiction originale se profile et Amazon entend bien y jeter toutes ses forces. (@LePointPop).

#Internet

Internet est mort, vive le Trinet ? Google, Facebook et Amazon se sont accaparés le Web. Cette domination était loin d’être aussi écrasante il y a encore quatre ans, et semble non seulement bien partie pour durer, mais devrait signer la mort d’un Web fondé sur la diversité et la liberté, comme le démontre le développeur brésilien André Medeiros, dit André Staltz, dans un post publié sur Medium. Nous nous dirigeons, à ses yeux, vers l’avènement d’un « Trinet » aux allures de dystopie. « J’ai inventé le Web, mais vous tous avez contribué à en faire ce qu’il est aujourd’hui », lançait en mars dernier Tim Berners-Lee. Le père du Web s’inquiétait alors de la triple menace pesant sur sa création, pointant la perte de contrôle de nos données personnelles, l’enjeu des fake news et l’industrie de la publicité politique en ligne. « Tim lui-même assure que le Web est en train de mourir », souligne André Staltz. Mais le développeur brésilien a, lui, daté très précisément le « début de la fin » : le Web est mort en 2014. Les visites des site web n’ont pas chuté. Le nombre d’utilisateurs non plus, au contraire : la progression est constante. Mais une rupture fondamentale s’est jouée ces quatre dernières années, avec la montée en puissance de trois acteurs : Facebook, Google et Amazon. (@UsbekEtRica).

28 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xUn géant chinois d’Internet se frotte aux Américains en Bourse. Les cinq géants américains d’Internet (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ont longtemps dominé le monde boursier. Le 22 novembre, les cartes ont été redistribuées. Le conglomérat chinois Tencent a, en l’espace de quelques heures, fini par détrôner Facebook et mis en péril le règne boursier des Américains. Ce géant d’Internet est en effet parvenu à combler son écart avec Facebook, qui était, l’été dernier, de près de 250 milliards de dollars. Dans son classement, PwC plaçait alors la société en 7e position. Mais, au cours des derniers mois, le titre de Tencent s’est envolé en Bourse sur fond de croissance record de ses revenus (+61% en un seul trimestre). Cela a permis au groupe chinois de réduire, de semaine en semaine, le fossé le séparant de Facebook. (@24heuresché). Légende image : Les mascottes de WeChat, le réseau social chinois très populaire propriété de Tencent Crédit photo : Bobby Yip / Reuters.

#Ville

Smart Region Initiative en Île-de-France: Favoriser l’innovation grâce à l’écosystème régional. Améliorer la qualité de vie des franciliens, mais aussi rendre l’Ile-de-France plus attractive pour ceux qui veulent investir, travailler, étudier dans la région ; tel est l’objectif de cette ambitieuse initiative qui vise aussi à faire « remonter la région capitale dans les classements internationaux ». « La révolution digitale nous permet d’apporter des réponses à ces questions, explique Valérie Pécresse, présidente de la région, nous pouvons parvenir à une meilleure cohésion sociale par le digital en concertation directe et participative avec les habitants ». Ce projet s’appuie sur quatre piliers principaux, qui sont à la fois des principes de moyens et de méthodes. Ce sont les réseaux et la couverture très haut débit, l’utilisation massive de la donnée, un levier pour l’emploi et enfin une révolution participative (@ActuIAFr). À lire aussi : Valérie Pécresse veut transformer l’Ile-de-France en smart région (@SmartCityMag_FR).

Smart cities : le siècle des villes se dessine. Le rôle des villes face aux défis d’aujourd’hui est plus évident que jamais. Le secteur privé multiplie les propositions pour les accompagner dans leur nécessaire adaptation à ce contexte nouveau. Mais ce marché, qui suscite bien des convoitises, est d’autant plus complexe que les interactions entre collectivités, grandes entreprises, citadins et startups sont en perpétuelle évolution.Pas moins de 238 régions et villes américaines, canadiennes et mexicaines se sont portées candidates cet automne pour accueillir le deuxième siège social d’Amazon et les quelque 50000 cols blancs qu’il emploiera. Un chiffre record, qui illustre l’intensité de la compétition à laquelle se livrent les métropoles du monde entier pour attirer les entreprises et les emplois de haut niveau. (@latribune).

#Entreprise

Black Friday, le jour où Amazon et Bezos ont enfin réussi leur pari. C’est un week-end en or pour Jeff Bezos. Tel Oncle Picsou devant sa piscine de pièces d’or, l’emblématique patron d’Amazon peut contempler sa réussite. Vendredi soir, à la clôture de la Bourse américaine, il est devenu le 2e homme de la planète à franchir la barre des 100 milliards de dollars de fortune personnelle. En l’espace de quelques mois, le puissant patron du e-commerce a laissé les poids lourds de l’économie mondiale sur place, Amancio Ortega (Inditex-Zara), Warren Buffet et l’emblématique Bill Gates. Rien qu’en une semaine, « Black Friday » oblige, son portefeuille personnel a gonflé de 2,4 milliards de dollars ! (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

« L’intelligence artificielle peut augmenter l’humain ». Jean-Michel Cambot, fondateur de la start-up montpelliéraine TellMePlus, s’exprimera, lors d’une conférence organisée le 28 novembre à Station F (Paris), face à la fine fleur de la tech française. Spécialiste du sujet, il expliquera comment l’IA peut être adoptée par les entreprises, et comment gérer la disruption technologique qui en résulte. (@ObjectifLR).

Intelligence Artificielle : Les Français Craignent Pour Leurs Données. Les Français ne sont pas à l’aise avec l’intrusion de l’intelligence artificielle dans leur vie quotidienne. C’est ce qui ressort d’un sondage OpinionWay pour VMware sur « l’usage des innovations par les Français ». L’enquête montre qu’ils refusent l’idée du partage de données médicales (63%) ou bancaires (70%). Et 66% des personnes interrogées craignent que l’automatisation nuise à la sécurité. À en croire ces résultats, l’avènement de la voiture entièrement autonome n’est pas pour demain. (@forbes_fr).

La furia de l’IA. Le 4 janvier, la MIT Technology Review, éditée par la prestigieuse université américaine, s’adonnait à l’exercice périlleux d’établir cinq prédictions pour l’année à venir dans le secteur de l’intelligence artificielle. Après trois points très techniques, et un autre assez attendu sur l’offensive chinoise, le cinquième s’intitulait : « Le contrecoup de la hype». « Difficile d’échapper au sentiment que l’engouement autour de l’IA devient un peu hors de contrôle », pouvait-on lire. Ce sentiment était à l’époque très partagé après une année 2016 marquée par la victoire du programme de Google DeepMind AlphaGo sur le champion de go, Lee Sedol. Surtout, « intelligence artificielle » avait succédé à « Web 2.0 », « objets connectés » et autres « réalité virtuelle » dans le rôle du « buzzword » indispensable à toute start-up digne de ce nom pour espérer récolter quelques millions auprès d’investisseurs éblouis. Il fallait que ça retombe. (@libe).

#Technologie

L’innovation régionale fait son show au 6ème salon Futurapolis à Toulouse. Futurapolis, le rendez-vous de l’innovation, des technologies et de la réflexion sur leurs usages s’est ouvert vendredi 24 novembre à Toulouse. Il met en avant les innovations des start-up de la région. C’est le rendez-vous dans la région Occitanie de l’innovation, des technologies et de la réflexion sur leurs usages. (@France3MidiPy).Revivez les meilleurs moments de la première journée et de la seconde journée (@LePoint).

#Robotique

Nina, le robot qui apprend à parler aussi avec les yeux. Nina scrute son auditoire de ses grands yeux marrons, en quête d’un contact visuel, « on va se parler, s’écouter, se regarder » : depuis quatre ans, ce robot humanoïde apprend « à se comporter de manière socialement acceptable » en utilisant la parole mais aussi le regard et les gestes. « On ne créera pas de lien social avec un robot froid », estime Gérard Bailly, directeur de recherche au CNRS au laboratoire images parole signal automatique (GIPSA-lab) de Grenoble où est développé le projet. Du haut de son 1,02 mètre, le robot humanoïde à la petite tête mais aux yeux immenses, doté d’une cinquantaine de moteurs, capte l’attention d’autrui grâce à son regard « humain », ses paupières mobiles, sa mâchoire et ses lèvres articulées. (@LePoint).

#Impression3D

Peut-on sauver les rhinocéros grâce à l’impression 3D de cornes artificielles ? On se rappelle encore en France de ce rhinocéros blanc tué en pleine nuit au zoo de Thoiry pour récupérer sa corne. Symbole de l’intensité de la pression subie par les rhinocéros blancs pour leur ivoire, et qui les menace d’extinction. Pembient a décidé de s’attaquer au marché noir par où transitent les cornes pour tenter de rendre le braconnage moins lucratif d’ici 5 ans. La start-up en biotechnologie veut inonder le marché de cornes imprimées en 3D pour faire chuter les prix. (@usbeketrica).

#Art

Quel futur pour les artistes ? Que deviendra le métier de musicien dans le futur ? L’Afrique sera-t-elle le prochain pôle culturel ou les robots remplaceront-ils notre créativité ? Pour clore la série de 4 articles proposés autour de cette question par la Sacem Université, nous vous livrons la réflexion de trois acteurs de l’économie musicale : une artiste, un chercheur et le directeur général de la Sacem. Les nouveaux publics, le rôle de la blockchain et celui des métropoles dessinent en trois prises de parole quelques traits de ce que sera peut-être l’artiste du futur. (@usbeketrica).

27 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

xL’intelligence artificielle pourrait créer 21 millions d’emplois L’intelligence artificielle et les robots vont-ils détruire définitivement l’emploi? C’est l’avis du multi-milliardaire américain et fondateur de Tesla Elon Musk, qui prédit le pire des scénarios pour le monde du travail, dans lequel seulement une poignée d’emplois seront laissés à l’être humain, qui devra donc trouver d’autres façons de « s’occuper ». Musk parie également qu’il faudra étudier un revenu universel afin de maintenir l’ordre économique. Il y a quelques semaines, une étude de l’ONU minimisait l’impact des robots sur l’emploi. Dans son livre « Le travail est l’avenir de l’homme », l’économiste Nicolas Bouzou démontre, lui-aussi, que l’emploi ne va pas mourir. Il va connaître certains changements. Le monde du travail ne va pas devenir un cimetière, mais certains emplois vont disparaître. Ce chiffre, tiré d’un rapport de Dell et de « l’Institut pour le Futur », think tank californien est vertigineux: 85% des emplois qui existeront en 2030 n’existent même pas encore aujourd’hui! L’intelligence artificielle va certes détruire des emplois, mais elle va en créer d’autres. Selon une autre étude dévoilée ces derniers jours par la firme américaine Cognizant Technology Solutions Corp. relayée par le Wall Street Journal, l’intelligence artificielle pourrait créer 21 millions d’emplois. (@Figaro_Economie). Credit photo : Shutterstock.

#Ville

Pourra-t-on encore etre anonyme dans la ville de demain ? Pour vivre heureux, vivons cachés. L’une des raisons les plus souvent avancées dans le choix de vivre dans une grande agglomération est l’anonymat qu’elle procure. Alors que tout le monde se connaît dans les villages, il est possible de se fondre dans les villes, de « disparaître ». Mais jusqu’à quand ? L’essor de la smart city pourrait mettre à mal cette quête de discrétion. Sans même attendre la voiture autonome, la cartographie des flux d’activité ou les outils d’aide à la mobilité donnent déjà potentiellement des indications sur nos habitudes de vie, sur les lieux que nous fréquentons. Les opérateurs se retranchent derrière l’anonymisation de ces données sensibles mais, comme pour le traitement, des recoupements sont possibles autorisant la ré-identification des individus. L’analyse des données de taxis new-yorkais a permis de suivre les déplacements de célébrités mais aussi de connaître les adresses personnelles d’« anonymes » qui se rendaient régulièrement dans un bar à hôtesses, en retraçant les itinéraires depuis ces établissement vers leurs domiciles (source Neustar Research). (@latelier).

D’Issy-les-Moulineaux à Dijon, quelles sont les villes françaises les plus smart ? Qui sont les champions de la smart city à la française ? Dans une infographie réalisée pour le NexityLab, Maddyness présente les villes les plus avancées en la matière dans l’Hexagone. Et les premiers de la classe ne sont pas forcément ceux que l’on croit… En effet, sur les 25 villes et communes qui développent des services intelligents, 23 ont moins de 250 000 habitants. L’avantage est donc aux villes moyennes plutôt qu’aux grandes métropoles. C’est pourtant bien Lyon qui prend la première place du classement. Entre développement des smart grids et construction d’Hikari, un îlot de trois bâtiments à énergie positive, la métropole a multiplié les initiatives intelligentes. Au total, elle a investi 340 millions d’euros, en partenariat avec le secteur privé, dans la smart city. De quoi lui valoir la 10ème place au classement des villes européennes les plus intelligentes, réalisé par le Parlement européen en 2015. (@bymaddyness). À lire aussi : La ville intelligente, un futur big brother ?

Conversation avec Brigitte Métra : entre smart city et human city. Architecte et urbaniste, Brigitte Métra interviendra le 30 novembre 2017 à 17h dans le cadre des Tribunes de la Presse à Bordeaux, autour du thème« les villes du futur. Le Futur des villes ». The Conversation est partenaire des Tribunes de la Presse 2017 du 30 novembre au 2 décembre. Elle explique : « Une ville dite « smart » devrait répondre aux enjeux autour du « bien vivre ». La smart city, elle, se veut une ville avant tout ultra-connectée, toujours plus connectée, une sorte de ville-machine comme le dit Anthony Townsend. Pour enrayer cette sensation de mal vivre dans les mégalopoles, ce n’est pas simplement avec des objets connectés que l’on va y arriver. La ville digitale est intéressante, mais elle ne met pas assez l’humain au centre du débat. » (@FR_Conversation).

#Transport

Los Angeles mise sur la multimodalité. La multimodalité est un sujet d’avenir. De la même manière que la livraison au dernier kilomètre constitue une difficulté, le trajet des citoyens vers ou depuis les stations de transport en commun n’est pas toujours des plus simples. Surtout aux États-Unis où l’automobile est reine et les transports publics laissent à désirer. Les citoyens n’ont pas tous accès à des bus, métros ou tramways près de chez eux ou de leur lieu de travail et doivent souvent coupler plusieurs moyens de transports pour se rendre d’un point A à un point B quand ils ne prennent pas la voiture. Pour faciliter les trajets de ses administrés, la ville de Los Angeles va jusqu’à subventionner certains recours à la start-up Via, dès l’été 2018. Cette application de courses partagées à la demande ressemble à Chariot, le service de navette communautaire racheté par Ford. Grâce au partenariat conclu par Los Angeles les utilisateurs du métro local vont ainsi pouvoir réserver une course depuis ou vers trois stations majeures et payer avec leur carte de transport habituelle. Le projet est financé par une allocation de 1,35 millions de dollars de la part de la Federal Transit Administration, l’agence fédérale qui soutient le transport public. L’objectif poursuivi est bien entendu de faciliter l’accès aux transports en commun. En plus d’être plus égalitaire, promouvoir ce type d’alternatives aux véhicules individuels pourrait contribuer à désengorger les routes américaines. (@latelier).

#Entreprise

Cinq villes de France où lancer sa start-up. D’après le dernier rapport de l’Agence du numérique, la France compte actuellement près de 10 000 start-up, dont 65% implantées hors de Paris et de sa région. Ces dernières s’épanouissent plutôt dans de grandes agglomérations portant le label « Métropole French Tech », qui leur permet d’identifier les écosystèmes favorables à leur développement. Découvrez cinq villes de province idéales pour les entrepreneurs. Lille, Lyon, Nantes, Toulouse et Bordeaux (@boursorama).

#Alimentation

A quoi ressemblera notre alimentation dans les Smart Cities ? La façon dont nous nous alimenterons dans les Smart Cities dépasse en réalité le simple champ de l’innovation. L’accroissement important du nombre de citadins dans les prochaines années et la nécessité de freiner efficacement le réchauffement climatique tout en trouvant des solutions pour nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse, nous ont obligés à inventer de nouveaux modèles de production et de consommation. Aujourd’hui, plusieurs grandes tendances modélisent l’avenir de notre alimentation. D’un côté, la promesse d’une Smart City agricole, équipée de grandes fermes urbaines, garante d’une production alimentaire éco-responsable grâce au circuit court, mais également auto-suffisante grâce à l’urbaculture généralisée. De l’autre, une révolution technologique en profondeur de nos habitudes alimentaires grâce à l’impression 3D. Enfin, l’intervention de la recherche scientifique dans la création d’une nourriture augmentée par le biais des « superaliments ». Mais aucun de ces trois scénarios ne permet en réalité de déterminer avec précision ce qui se trouvera dans nos assiettes dans trente ans. Explications. (@latelier).

#Espionnage

Google utilise un mouchard pour géolocaliser les utilisateurs Android. Désactiver la localisation de son smartphone ou de sa tablette ne suffit plus pour échapper à Google… Le géant américain aurait collecté depuis janvier 2017 les géolocalisations de ses clients Android, son système d’exploitation utilisé tous les mois par plus de 2 milliards de terminaux actifs dans le monde. Google se serait basé sur les antennes-relais utilisées par les appareils Android lors d’une connexion Internet, selon une enquête du site américain Quartz, publié le 21 novembre. Plus précisément, la partie d’Android, qui gère l’envoi des messages et des notifications, collectait ces informations à l’insu des utilisateurs, avant de les envoyer à Google. D’après la firme de Mountain View, cette agrégation de données permettrait d’améliorer « la vitesse et la performance d’acheminement des messages ». Les informations n’auraient jamais été utilisées, ni même stockées, selon Google. L’entreprise américaine s’est engagée à stopper la collecte d’ici à la fin du mois. (@latribune).

#Societe

Kering, Facebook et Make.org main dans la main contre les violences faites aux femmes. #MeToo, #balancetonporc, mais aussi une nette hausse du nombre de plaintes, sans compter la pléthore de débats télévisées, interviews et tribunes dans la presse… L’affaire Weinstein a sans doute marqué une évolution, du moins dans la libération de la parole, en matière de violences subies par les femmes. Une campagne lancée jeudi 23 novembre à l’initiative de la plateforme Make.org se propose justement de transformer ce moment de prise de conscience en actions concrètes et durables. Soutenue par le groupe Kering (Gucci, Saint Laurent, Puma, Boucheron etc.), la région Ile-de-France, une vingtaine d’associations féministes, ainsi que Facebook et de nombreux médias qui assureront la diffusion du message, l’opération « Stop aux violences faites aux femmes » poursuit un objectif extrêmement ambitieux: 10 millions de personnes touchées, dont 500.000 se mettant au clavier pour formuler de véritables propositions pour lutter contre les violences sexistes dans leur sens le plus large (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Laurent Alexandre : « Les élites ne veulent pas partager l’intelligence ». Laurent Alexandre est partout. Pour quiconque suit de près le débat sur l’avenir de l’intelligence artificielle, l’essayiste, chirurgien urologue, co-fondateur de Doctissimo aujourd’hui à la tête de DNA Vision, une société belge de séquençage de l’ADN, semble avoir monopolisé la parole, encore davantage depuis la parution début octobre de son essai La Guerre des intelligences (éd. JC Lattès). Et ce à grand renfort de formules chocs, provocatrices et péremptoires, qui irritent les voix expertes plus prudentes sur le sujet. Chez Usbek & Rica, notre intérêt prioritaire pour le futur nous a souvent fait côtoyer les réflexions et prophéties de Laurent Alexandre, depuis la parution en 2011 de son essai La mort de la mort (éd. JC Lattès). Son discours récent sur l’hyperpuissance des géants de la tech, et notamment sur Google, a conduit @usbeketrica à l’inviter comme témoin lors de notre Grand Tribunal pour les Générations Futures, sur le thème « Faut-il démanteler Google ? », le 4 décembre.

#MediaSocial

Malgré ses promesses, Facebook permet toujours les publicités immobilières discriminatoires. En février, Facebook avait promis un renforcement des contrôles des publicités immobilières, pour empêcher que celles-ci ne se montrent discriminantes – en ne ciblant, par exemple, que des utilisateurs blancs du réseau social ou en excluant les musulmans. Et pourtant, le site d’information Propublica a annoncé mardi 21 novembre avoir réussi à mettre en ligne sur Facebook, sans aucune difficulté, des dizaines de publicités immobilières de ce type. Les journalistes ont configuré des campagnes de publicité de manière à en exclure certaines catégories, « comme les Afro-Américains, les mères de lycéens, les personnes qui s’intéressent aux fauteuils roulants, les juifs, les expatriés d’Argentine et les hispanophones », écrivent-ils. Chaque publicité fut approuvée par Facebook en moins de trois minutes. (@pixelsfr).

26 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 26 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Wikipedia

xSculpture dédiée à Wikipédia a été inaugurée le 22 octobre 2014 à Słubice en Pologne. Il est écrit sur la plaque vissée au socle de la statue : « Avec ce monument, les citoyens de Słubice aimeraient rendre hommage à des milliers de rédacteurs anonymes du monde entier, qui ont contribué volontairement à la création de Wikipédia, le plus grand projet créé sans considération de frontières politiques, religieuses ou culturelles. Cette année où ce monument est dévoilé, Wikipédia est disponible en plus de 280 langues et contient environ 30 millions d’articles. Les bienfaiteurs à l’origine de ce monument ont la certitude que Wikipédia est un des piliers de la société de la connaissance et sera en mesure de contribuer au développement durable de notre civilisation, de la justice sociale et de la paix entre les nations. » A lire aussi : Steve Jobs, Wikipédia, Snowden : des statues en hommage à Internet publié en novembre 2014 sur @LObs.

#CyberDefense

Olivier Bonnet de Paillerets, combattant du cybermonde. Gardien des frontières du cybermonde. Combattant d’un univers virtuel. Soldat des réseaux infinis. Olivier Bonnet de Paillerets vient de se glisser dans des habits d’un nouveau genre. Ce général de brigade de 53 ans est devenu, en septembre, le premier commandant de la cyberdéfense de l’histoire de France. La création de ce poste, voulue par l’ancien ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, vise à unifier des responsabilités jusqu’ici éclatées entre plusieurs unités au sein des armées. Une façon aussi d’avoir un seul chef à qui l’on fixe des objectifs et des moyens pour sa mission : surveiller, défendre et riposter ou apporter son soutien offensif informatique si nécessaire. « Cela permet d’avoir un responsable à pointer du doigt en cas de défaillance », note un bon connaisseur.(@LExpress).

#Informatique

C’est quoi l’ordinateur du futur ? Plus d’ordinateur du tout. « Aujourd’hui, on cherche à mettre toujours plus de puissance dans des appareils toujours plus petits. » Alors, pourquoi ne pas les faire disparaître ? C’est ce que s’est dit Emmanuel Freund, cofondateur de la start-up française Blade et créateur de la technologie Shadow. Présenté comme le PC du futur, et comme le laisse deviner son nom, Shadow propose de se passer d’ordinateur, littéralement. Vous savez la tour sur laquelle vous vous cogniez le petit orteil ou le portable qui vous brûle les cuisses. (@20minutes).

#Sante

Psy sur Skype : « Derrière son écran, le patient se livre plus facilement ». Consulter un psychiatre en ligne et être remboursé par la Sécurité sociale ? Oui, c’est désormais possible. Lancée il y trois semaines, Doctoconsult est la première plateforme de visioconsultation agréée. Rencontre avec sa fondatrice, la psychiatre Fanny Jacq. Elle explique : « La plateforme a été inaugurée le 6 novembre, c’est donc très récent. Mais pour l’avoir testée avec des patients pendant un an, j’observe qu’en téléconsultation les gens parlent plus facilement de leur vie privée, de sujets intimes et délicats comme l’infidélité. Peut-être parce qu’ils sont plus détendus chez eux, dans un environnement qui leur est familier, et qu’ils sont moins stressés que lorsqu’ils arrivent à mon cabinet après une heure de transports… » (@LObs).

Un chirurgien opère en utilisant la réalité mixte au CHU de Montpellier. Le monde de la médecine est en train d’opérer des transformations majeures, notamment grâce à l’introduction des réalités alternatives. Plus encore, la réalité mixte, entremêlant la réalité au virtuel, est de plus en plus utilisée pour former les futurs médecins dans les universités et centres de santé. À Montpellier, Julien Boetto, chef de clinique et chirurgien en neurochirurgie au CHU de Montpellier, a pratiqué la première chirurgie en réalité mixte. Les lunettes Hololens de Microsoft ont diffusé un tutoriel vidéo immersif au jeune chirurgien afin qu’il puisse vérifier ses gestes sur sa patiente, atteinte d’un mal de dos chronique. La vidéo a été filmée en amont de l’opération durant une précédente chirurgie durant laquelle le praticien est équipé d’une caméra 3D embarquée qui filme l’intervention à travers les yeux du professionnel. (@latelier).

#Transport

Les voitures autonomes seront autorisées d’ici 2021 au Royaume-Uni. C’est à partir de 2015 que le Royaume-Uni a commencé à autoriser la circulation de voitures autonomes sur la voie publique. Manifestement satisfaites de la tournure que prennent ces expérimentations en conditions réelles, les autorités britanniques sont désormais disposées à faire un pas de plus en laissant les camions autonomes prendre la route, mais à partir de la fin 2018. Mais pour accompagner la démocratisation de la voiture autonome, il va falloir agir au niveau de la législation. Et justement, la réglementation devrait prochainement évoluer de l’autre côté de La Manche. C’est ce qu’a indiqué le ministre des finances, Philip Hammond, en expliquant que les particuliers pourraient se retrouver dans des voitures autonomes d’ici 2021. (@Numerama).

« Il y a des voitures électriques partout » : Oslo, championne d’Europe du véhicule propre. La mairie de Paris a présente lundi 20 novembre son nouveau Plan Climat aux élus. La ville veut notamment tendre vers la fin des voitures à essence à l’horizon 2030 et des véhicules diesel dès 2024. Dans ce domaine, Oslo a pris beaucoup d’avance. La capitale norvégienne est devenue, en six ans, une championne de la voiture électrique. Dans le parking d’un centre commercial du centre-ville, Sture Portvik, « Monsieur voitures électriques à la ville », fait la promotion des efforts de la capitale norvégienne en matière de véhicules propres. « Ce que vous allez voir ici est vraiment unique », annonce le responsable de l’agence urbaine de l’environnement. (@franceinfo).

Salon des maires : Toutes les communes doivent pouvoir accéder à la mobilité durable. Ecomobilité, autopartage, covoiturage, mobilité électriques, transport autonomes… autant de solutions qui intéressent de plus en plus les collectivités territoriales. À l’occasion du salon des maires et des collectivités locales qui se déroule actuellement au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, « Clem’ » une société engagée dans la proposition de solutions d’autopartage et acteur de la Smart City s’exprime sur le sujet de la mobilité durable. (@villeintelmag).

Tesla brûle 8.000 dollars de cash par minute. Il n’y a pas que les voitures de Tesla qui sont rapides. Le groupe d’Elon Musk, qui travaille sur un roadster hors-normes, véhicule capable d’atteindre 100 km/h en moins de deux secondes, brûle aussi du cash à toute vitesse. Sur les douze derniers mois, le fabricant de voitures électriques a en effet dépensé 8.000 dollars en moyenne par minute,  selon Bloomberg. Ramené à l’heure, cela représente 480.000 dollars, tandis que sur une année, on atteint 4,2 milliards de dollars (3,6 milliards d’euros). A ce rythme, le groupe américain,  qui est encore loin de l’équilibre financier, n’aura plus de cash dans neuf mois, le 6 août. (@LesEchos).

#Entreprise

Mounir Mahjoubi prend Israël comme modèle pour créer une vraie startup nation. « La France a beau détenir la première place en Europe pour les startups, nous voulons être partenaire d’un pays encore meilleur », a déclaré d’entrée de jeu Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé du numérique, lors de son intervention devant quelque 300 personnes, réunies aux Salons Hoche, à Paris, mardi 21 novembre 2017. S’il est très motivé, c’est qu’il revient d’un voyage d’étude en Israël, au cours duquel il a non seulement rencontré des professionnels du numérique et de la tech, notamment à l’université Ben Gourion, à Beer-Sheva, en plein désert du Néguev, mais également noué des relations amicales, en particulier avec Liran Tancman, un expert en cyber sécurité franco-israélien, présent à ses côtés aux Salons Hoche. (@latribune).

#LiensVagabonds

La fin de la neutralité du net aux US menace les libertés publiques. À retenir cette semaine : – Les mystères de l’Intelligence artificielle : même les spécialistes ne comprennent pas tout ; – Tout ce que les navigateurs savent sur vous ; – 482 sites web qui enregistrent tout ce que vous tapez sur votre clavier ; – Des étudiants chinois forcés à travailler 11 heures par jour dans les usines Apple pour obtenir leur diplôme ; – Trois outils qui aideront les journalistes à sauvegarder leur travail. (@Metamedia).

25 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ScienceFiction

x« Notre commune est un caillou lancé dans la mare du futur »Alors que la Commune libre née sur l’Ile de Montréal est assiégée par les troupes fédérales, Nikki enquête sur des meurtres de rongeurs, tandis que son amie s’engage dans une course effrénée dans les entrailles d’une matrice virtuelle qui abrite peut-être l’ultime poche de liberté. Dans Toxoplasma (La Volte, 2017), l’auteur de science-fiction français David Calvo met en scène un univers cyberpunk pour questionner les tentatives de contrôle de notre imaginaire qui ont cours dans notre monde « réel ». Nikki travaille dans un vidéoclub, elle loue des films en VHS. C’est sa spécialité. Pas seulement le support, mais aussi le sous-genre dans le genre, celui qui lorgne vers la série Z, frissons en toc et vrais navets-cultes : des films avec Doug McClure, d’autres réalisés par Kevin Connor, des adaptations de troisième zone d’histoires d’Edgar Rice Burroughs… Dans tous les cas, des films à propos desquels les argumentaires de Nikki constituent de réjouissantes leçons de cinéphilie, notamment quand elle évoque « des festivals de bestioles en stop-motion » ou « des porn-disco avec des aliens ». (@usbeketrica).

#Ville

Voici les 10 villes dans le monde les mieux préparées à l’avenir. En 2017, pour être une « smart city » il ne suffit pas juste d’avoir une connexion internet rapide. Dans le monde entier, les décideurs réunissent toutes sorte d’informations, sur le traffic, les taux de pollution, et l’utilisation de l’énergie, pour rendre leurs villes plus sûres, saines et efficaces. La définition d’une « smart city » s’est récemment élargie pour inclure un environnement durable, des transports accessibles et fiables, l’accès à l’éducation, et une économie locale avec des activités qui explorent les nouvelles technologies. Bien qu’il semble prometteur de rendre nos villes plus intelligentes, certains ethiciens s’inquiètent que plus la technologie progresse, plus il deviendra difficile pour les citoyens de garder leur vie privée. En mettant les inquiétudes de côté, EasyPark Group, une startup qui surveille les informations de stationnement en ville, a révélé son classement Smart Cities 2017, qui examine quelles villes sont les mieux préparées à l’avenir. L’entreprise a analysé 500 villes à travers le monde, et les a classées sur 18 catégories. (@bifrance).

Smart city : certains investissements publics plus rentables que d’autres. Eclairages intelligents, poubelles connectées, guichets virtuels pour accéder aux services publics, capteurs de fuites d’eau… Les nouvelles technologies appliquées aux villes sont souvent accusées d’être de coûteux dispositifs clinquants. Quels sont les projets qui tiennent plutôt du gadget, et quels sont ceux qui sont utiles, rentables, et créent de la valeur pour la société ? Voilà l’enjeu d’une étude comparative de cinq dispositifs, menée par les cabinets Citizing et Opencitiz, le Syntec numérique et les pôles de compétitivité Systematic et Advancity. Résultat ? Trois dispositifs sont directement rentables, au bout d’un certain temps, pour les institutions publiques qui les financent. « La smart city est alors au service de l’utilisation avisée des deniers publics », résument les auteurs.

#Transport

Uber fonctionnera-t-il bientôt sans chauffeurs. Visualisez votre futur proche. Pour rentrer d’une soirée ou aller à la gare, imaginez-vous à l’arrière d’une voiture volante ou d’un véhicule sans conducteur. Si la première proposition n’est pas pressentie pour demain (encore que), la révolution des transports est bel et bien en route. Uber vient de révéler l’accord prévu entre 2019 et 2021 avec le constructeur Volvo d’un achat de 24 000 véhicules utilitaires sport XC90. Le groupe Advanced Technologies modifiera la technologie de ces véhicules, les rendant entièrement autonomes. Le partenariat entre Volvo et Uber avait été signé en août 2016. L’arrivée des premiers véhicules téléguidés est prévue dans les villes où Uber a des flottes d’essai, telles que San Francisco, Phoenix, Pittsburgh. Avec pour ambition une robotisation courante dans les zones urbaines d’ici 2030. (@lesinrocks).

#Education

Le numérique peut-il réinventer l’éducation de base en Afrique ? Si les efforts des pays africains ont permis d’améliorer grandement l’accès à l’éducation de base, le retard initial et la très forte croissance démographique font que l’Afrique subsaharienne compte encore 29,6 millions d’enfants non scolarisés en âge d’être au primaire et 21,1 millions en âge de l’être au secondaire. A ces difficultés encore importantes d’accès et de rétention, se rajoutent les très fortes inquiétudes concernant l’équité et la qualité des enseignements dispensés aux élèves. La révolution numérique en cours dans la région entraîne un foisonnement d’expérimentations intégrant les technologies de l’information et de la communication en éducation (TICE) dans les classes comme hors des classes. Une étude pilotée par l’Agence française de développement (AFD, partenaire du Monde Afrique), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Orange et l’Unesco permet de faire le point sur le sujet. (@LeMondefr).

#Environnement

L’ère de la dématérialisation et son impact bien réel sur la planète ! Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. Ce n’est plus un secret pour quiconque s’intéresse réellement à la question du numérique, qu’au-delà de son image d’industrie « propre », mathématisée et abstraite voire même indolore, elle est à l’origine de conséquences réelles sur l’environnement. Alors, incriminable comme l’industrie automobile ou l’agriculture intensive, depuis longtemps pointées du doigt ? C’était le sujet d’un débat organisé la semaine dernière à la Recyclerie à Paris par le Mouton Numérique où intervenaient Coline Tison, journaliste réalisatrice du reportage « Internet, la pollution cachée » et l’ingénieur Philippe Bihouix, critique de l’idée populaire de « croissance verte ». Lire la suite sur le site de @metamedia

#Media

Monkey, le nouveau média premium basé uniquement sur les réseaux sociaux. Emmanuel Chain, ancien animateur du magazine économique Capital diffusé sur M6 a lancé un nouveau média, Monkey, à destination des Millenials en collaboration avec Thierry Bizot. Disponible uniquement sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et YouTube), il se spécialise dans la diffusion de vidéos à la fois informatives, ludiques et rythmées qui rassemblent les règles de l’écriture journalistique et des médias sociaux. « Aucun média n’a encore réussi à associer la rigueur du travail journalistique aux codes narratifs des réseaux sociaux. C’est l’ambition de Monkey » explique Emmanuel Chain. Les vidéos sont publiées tous les jours et chaque production a pour objectif de traiter un sujet d’actualité en à peu près trois minutes. La cible principale est les personnes de 15 à 35 ans, adeptes des réseaux sociaux et qui utilisent principalement ces derniers et Internet pour se tenir au courant des actualités. (@pressecitron).

#DroitDAuteur

Le droit d’auteur s’adapte à la piraterie numérique. En Suisse, si vous placez une image trouvée sur le Web dans  votre page Facebook? Eh bien, vous serez dans l’illégalité si la nouvelle loi sur le droit d’auteur, adoptée mercredi par le Conseil fédéral, l’est aussi par le parlement. Elle protégera en effet toutes les photographies, résume la directrice de l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IPI), Catherine Chammartin. L’avant-projet prévoyait que seuls les clichés réalisés par des photographes de presse bénéficient d’un droit de reproduction. Au terme de la consultation, il a été décidé que toutes les photos seraient soumises au même régime et qu’il appartiendrait aux «internautes d’en acquérir les droits d’utilisation ou d’utiliser leurs propres images» pour illustrer leurs profils numériques. En pratique, on part du principe que les professionnels défendront leurs droits mais que les amateurs y renonceront peut-être. (@letemps).

#Numerique

Johanna Rolland : « la question du jeu vidéo n’est pas traitée à part ». Nantes est une ville où le numérique s’exprime pleinement. Par le prisme artistique et culturel mais aussi économique et sociétal. Membre de la French Tech, la ville accueille de nombreux événements dédiés au digital. Une situation qui doit beaucoup à sa maire, Johanna Rolland. Élue depuis 2014, cette Nantaise de naissance évoque pour nous son rapport au numérique ! (@materielnet).

#Web

Le web affectif : quand l’économie numérique aspire nos émotions. Avec Le web Affectif, une économie numérique des émotions (INA), les chercheurs en sciences de l’information Julien Pierre et Camille Alloing révèlent un petit condensé de la nouvelle économie du clic qui recueille et exploite les affects, ces éléments circulant entre les corps et les objets connectés. Comment fonctionne cette économie des émotions ? Qui en sont les acteurs et comment faut-il analyser les lignes de fracture entre producteurs et consommateurs ?  Pour les auteurs, la répartition du travail affectif s’inscrit plus largement dans une culture des émotions qui en dit autant de nos joies et tristesse que des mutations du système capitaliste dans son ensemble. Entretien avec les auteurs, qui précisent ici les fondements conceptuels de l’ouvrage. (@MaisOuVaLeWeb).

#Piratage

Après le piratage d’Uber, des e-mails d’arnaque circulent pour dérober des mots de passe. C’est une arnaque relativement classique : après un piratage médiatisé, des escrocs tentent de tirer profit de la confusion ambiante pour abuser des internautes. Ce qui n’a pas manqué d’arriver après l’annonce, mardi 21 novembre, du piratage massif d’Uber – les données de 57 millions de comptes ont ainsi été dérobées. Depuis cette révélation, plusieurs internautes ont signalé sur les réseaux sociaux avoir reçu un e-mail se faisant passer pour Uber dans le but d’obtenir leur mot de passe. Ce message de phishing, le nom de cette pratique, estampillé du logo de l’entreprise de transport, commence par des excuses. « Nos plus profondes excuses. Vous avez sans doute appris qu’Uber a été compromis l’an dernier. Nous sommes désolés de vous informer que vos données ont, malheureusement, été piratées. Merci de cliquer ici pour confirmer que vous avez bien reçu ce message et pour changer votre mot de passe. » L’e-mail propose même un bon d’achat de 50 dollars pour Lyft, le concurrent d’Uber. (@pixelsfr).

24 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

xÀ New York, il y aurait aujourd’hui 61 000 sans-abris. L’agence de design Framlab s’est intéressée à l’impression 3D pour concevoir des structures verticales qui serviraient de refuge pour les sans domicile fixe. Petites cabines hexagonales dont une partie a été imprimée en 3D et qui s’accrochent à des échafaudages fixés aux murs extérieurs des immeubles, occupant ainsi un espace jusqu’alors inutilisé. (@LADN_EU). Crédit photo : Framlab.

#Ville

La ville intelligente vue par les citoyens | Le journal de l’éco. La notion de ville intelligente n’est pas encore connue de tous. Si 42% des répondants n’en ont jamais entendu parler, les citoyens interrogés associent cependant cette notion à celle du progrès et de l’évolution technologique. La majorité des répondants considère qu’une ville intelligente doit utiliser la technologie pour faciliter le confort quotidien. Ce dernier passe notamment par une meilleure communication pour accéder aux informations et services dans leur vie quotidienne et dans leurs démarches en tant que citoyen. Et 70% des citoyens souhaitent davantage s’impliquer pour leur commune. (@lejournaldeleco). A lire aussi : French Tech : CityLity, la smartcity à la Française (@ubergizmofr).

#Energie

Une commune du Cher se lance dans l’autoconsommation d’électricité. La commune de Marmagne (Cher) veut produire et consommer sa propre électricité ! Elle a lancé, le 15 novembre 2017, un projet en ce sens qui allie panneaux solaires, gestion intelligente des consommations de courant et stockage grâce à des batteries. Baptisé SmartMagne, ce projet, porté par cette commune rurale veut profiter des récentes évolutions de la réglementation française qui permet des projets d’autoconsommation collective d’électricité. L’objectif est « d’obtenir, à l’échelle d’un quartier, une adéquation entre la production d’énergie renouvelable et l’autoconsommation », opérationnelle « dès 2018 ». (@Sciences_Avenir).

#Transport

Toulouse s’impose comme la ville des transports du futur. Il fait bon dans la métropole de la région Occitanie. Le ciel est bien dégagé pour tout ce qui vole et les entreprises qui s’intéressent à ce secteur très porteur n’hésitent pas à venir s’installer dans cette région ensoleillée, mais surtout très dynamique. C’est le cas de la startup « Electric Visionary Aircrafts (EVA) », qui conçoit des appareils volants électriques et autonomes, s’implante à son tour dans la ville rose, sur le site de « Francazal » quelques mois après l’arrivée di centre de recherche sur le train ultrarapide de la société américaine Hyperloop Transportation Technologies. Francazal est une commune de la banlieue sud-ouest de Toulouse, laquelle accueille depuis 1923 un aéroport civil et militaire, la base aérienne 101, devenu entièrement civil en 2011 après la dissolution de la base de l’armée de l’air. Avec l’arrivée de ces entreprises, Toulouse Métropole confirme son ambition de devenir le « Hub européen du transport de demain », terrestre et aérien, en tissant un nouvel écosystème puissant dans ce domaine. (@villeintelmag).

Piratage d’Uber : le secrétaire d’Etat au numérique français demande des explications. Le secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, a écrit jeudi 23 novembre au PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, après l’annonce du piratage des données personnelles de 57 millions d’usagers, pour lui demander des explications sur d’éventuelles victimes françaises. « Face au danger que représente l’exploitation de ces données, je souhaite vous exprimer mon inquiétude quant à l’éventuelle présence en très grand nombre de clients et chauffeurs français » parmi les victimes, souligne M. Mahjoubi, dans un courrier dont l’Agence France-Presse a obtenu une copie. (@Pixelsfr). A lire aussi : « Il est très possible qu’Uber ne soit plus là dans cinq ans » (@LeMondefr).

#Entreprise

Défense: la France lance un fonds pour protéger ses pépites technologiques

Ce n’est pas le Pérou mais c’est mieux que rien. Le ministère des Armées et Bpifrance ont lancé un fonds d’investissement doté initialement de 50 millions d’euros, baptisé Definvest, pour soutenir des PME « stratégiques pour la défense », selon un communiqué commun publié jeudi. Definvest a pour vocation de « prendre des participations au capital des pépites technologiques du secteur de la Défense, aux côtés d’investisseurs financiers et industriels », ont précisé les deux partenaires. Ce qui « permettra à ces entreprises de se développer en autonomie grâce à l’augmentation de leurs fonds propres ». Car l’enjeu du financement reste crucial pour ces PME. (@latribune).

#Sante

Réseaux sociaux : alerte sur la santé publique ! Pas une journée ne passe sans que l’on entende parler des dangers de l’intelligence artificielle, de son impact potentiel sur la destruction d’emplois ou des risques de discrimination issus des algorithmes. Pourtant, le risque premier lié à la révolution numérique est probablement beaucoup plus commun et d’une envergure qui n’est absolument pas considérée à sa mesure : il s’agit des conséquences en matière de santé publique d’un usage désormais immodéré des réseaux sociaux. Aux Etats-Unis, les adolescents y consacrent désormais six heures (vous avez bien lu) par jour, modifiant ainsi radicalement leurs modes de vie, en étant plus sédentaires et moins en relation dans l’espace physique avec leurs semblables. Ce phénomène est apparu soudainement, dans la mesure où les réseaux les plus populaires auprès des adolescents n’ont, pour la plupart, pas dix ans. (@LesEchos).

#Politique

Mairie 2.0 : quand la relation élus-citoyens devient aussi numérique. Le 100ème Congrès des maires ne pouvait pas ignorer les outils numériques au service de la relation élus-citoyens. C’est pourquoi, côté salon, les outils numériques étaient les invités d’un atelier intitulé « Mairie 2.0 : quels outils, quels apports dans la relation avec le concitoyen ». Au programme, usages et bonnes pratiques des civic-tech. (@Lagazettefr).

#Médias

« Il est dangereux de dépendre d’une seule plateforme ». Alors que les médias numériques essaient de trouver de nouveaux moyens de survivre en se concentrant sur leurs offres d’abonnement, quel futur pour les services qui permettent de rassembler les sources dans une seule application ? Entretien avec Mike McCue (Flipboard). (@InaGlobal).

#MediaSocial

Facebook va lancer un outil pour montrer à ses utilisateurs s’ils ont été touchés par la propagande russe. Les géants du numérique américains tentent de tirer les leçons de l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine. Moins d’un mois après son passage devant le Congrès américain, aux côtés de Google et Twitter, Facebook a annoncé la création d’un outil pour permettre à ses utilisateurs de savoir s’ils avaient été exposés à des contenus sur Facebook ou Instagram mis en ligne par des acteurs russes afin d’influencer l’opinion entre janvier 2015 et août 2017, soit la période couvrant l’élection présidentielle américaine. Lancé d’ici la fin de l’année, cet outil permettra aux utilisateurs de savoir, sous la forme d’un tableau, s’ils ont «aimé» ou «suivi» des pages ou comptes de l’Internet Research Agency, une usine à trolls russe. Cette organisation est connue pour ses campagnes de propagande en ligne en faveur du Kremlin.(@frenchweb).

Google veut réduire la visibilité de la propagande russe, la Russie menace de représailles. Les relations sont tendues ces derniers jours entre Google et la Russie, où le traitement accordé aux médias Russia Today (RT) et Sputnik est en cause. Samedi 18 novembre, Eric Schmidt, le président d’Alphabet (maison mère de Google), participait, au Canada, au Halifax International Security Forum. Il y a indiqué que Google travaille à réduire l’impact des contenus trompeurs, et du matériel « transformé en arme » à des fins néfastes. Schmidt a été interrogé sur la place favorable donnée aux sites russes sur les plateformes de Google, où Russia Today et Sputnik font partie des sites accessibles depuis Google Actualités, et sur leur monétisation par le programme d’annonces publicitaires de Google Adsense. Le PDG d’Alphabet a répondu : « Nous travaillons à détecter ce genre de scénario, à déclasser [en les faisant reculer dans le classement des réponses] ce genre de sites. Il s’agit à la base de RT et de Sputnik » (@LObs).

23 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xUn nouvel outil de la NASA prédit à quel niveau la mer montera dans votre ville si certains glaciers fondentUn nouvelle étude de la NASA suggère que les glaciers qui fondent au Groenland et en Antarctique affecteront la montée du niveau de la mer des villes côtières à des niveaux différents. Rio de Janeiro, New York City et Miami seront toutes profondément touchées par la fonte des glaciers au Groenland. Les chercheurs espèrent que l’information aidera les villes à s’informer sur comment se préparer à la montée du niveau de la mer. (@BIfrance).

#Ville

Le désamour des Français pour la smart city et les grands centres urbains. Une enquête présentée par L’observatoire société et consommation et le cabinet de prospective Chronos fait le point sur les aspirations résidentielles des Français. Premier enseignement : 48% des Français aimeraient « vivre ailleurs » s’ils en avaient la possibilité. Les causes : la vie en ville est perçue comme « hyperactive » (fatigue et promiscuité) et la question de la qualité de vie (pollution, bruit, etc.). « Les Français veulent la ville tout en vivant à la campagne », résume d’ailleurs le sociologue et fondateur de Chronos, Bruno Marzloff. Interrogés par l’enquête sur six modèles d’évolution de la commune, les Français se projettent dans la « ville nature », suivie de près par « la ville autosuffisante » entourée d’une ceinture verte agricole en mesure de nourrir sa population et « la ville aux courtes distances ». La smart city n’arrive qu’en dernier des modèles souhaités. « C’est une critique de la modernité et de la sur-consommation qui s’exprime, pas forcément un rejet du numérique » nuance l’économiste Philippe Moati. (@Lagazettefr).

Pour compléter la collection de son musée, la municipalité bretonne de Locronan, voulait s’offrir une statue d’Anne de Bretagne. Mais pas facile de faire assumer son prix de 22 000 € aux contribuables. D’où l’idée de passer par le financement participatif. En moins de trois mois, l’objectif est atteint et la statue achetée. Mais l’appel à du financement participatif, certains maires le font pour des budgets beaucoup plus conséquents. Pour la rénovation de son gymnase municipal, la commune de Gouesnou dans le Finistère a besoin de 3 millions d’euros sur trois ans. Pas question de financer la totalité de cette somme avec le financement participatif, mais Stéphane Roudaut, le maire, espère bien récolter 60 000 € par financement participatif. Chaque personne qui donne peut déduire une partie de la somme de ses impôts. (@france3Bretagne).

Pourra-t-on encore être anonyme dans la ville de demain ? Ultra-connectée, la ville intelligente sera pilotée par les données, y compris les données personnelles. Comment garantir le respect la vie privée des individus sans entraver l’émergence de services innovants ? La Cnil notamment apporte quelques éléments de réponse. « Certaines données doivent pouvoir être réutilisées par les services de la ville, les acteurs du territoire dans toute leur diversité, y compris le tissu associatif, des tiers lieux ou des collectifs de citoyens. », explique Valérie Peugeot, Membre de la CNIL. (@latelier).

#Economie

« Google et Microsoft ont acquis des monopoles temporaires qui semblent se perpétuer ». En France, la concurrence est un sujet qui suscite la polémique. Les uns y voient la solution miracle pour la croissance, les uns un danger pour les salariés. Loin des clichés, François Lévêque analyse ce phénomène complexe dans « Les Habits neufs de la concurrence: Ces entreprises qui innovent et raflent tout » (Odile Jacob). Dans cet ouvrage clair et didactique, conjuguant la théorie et la multiplication d’exemples concrets, ce professeur d’économie à l’École des mines de Paris mène l’enquête pour déterminer si la concurrence est plus intense aujourd’hui qu’hier. (@latribune).

#NeutraliteDuNet

La Commission fédérale des communications (FCC), qui régule le secteur américain des télécommunications, a dévoilé mardi 21 novembre le projet d’annulation des mesures de 2015 destinées à assurer que les fournisseurs d’accès traitent tous les services en ligne de la même manière. La crainte est que certains opérateurs créent un « Internet à deux vitesses » en faisant payer pour un débit plus rapide ou en bloquant certains services leur faisant concurrence comme la vidéo à la demande. Une telle décision pourrait être préjudiciable à des sociétés de streaming vidéo comme Netflix. (@LesEchos). À lire aussi : Pourquoi la fin de la neutralité du Net aux États-Unis doit nous inquiéter (@MashableFR).

Qu’est-ce que la neutralité du Net ? C’est l’un des principes fondateurs d’Internet et du Web. La neutralité du Net exprime une notion simple : les données circulant sur le réseau des réseaux doivent circuler à la même vitesse, sans discriminer selon l’expéditeur, la nature des données (mail, vidéo, etc.) ou leur destination. Depuis son élection, le président américain Donald Trump n’a pas fait mystère de son opposition à la neutralité du Net. Rapidement après sa prise de fonction, il a nommé Ajit Pai, un ancien avocat de Verizon anti-neutralité, à la tête de la Federal Communication Comittee (FCC), le gendarme des communications américain. A lire aussi : Neutralité du Net : qui sont les personnalités qui s’opposent à sa disparition imminente ?  (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Pourquoi addiction et fake news sont l’ADN des réseaux sociaux. Les réseaux sociaux rapprochent familles et citoyens, nourrissent la curiosité et aident à la défense de causes importantes. Mais les dommages collatéraux des Facebook, Instagram, Twitter, Google + ou Snapchat suscitent de plus en plus de critiques, sur deux points en particulier. D’abord, ils rendent leurs utilisateurs accros, en accaparant leur attention par des microstimulations répétées et frustrantes. Ensuite, dans ce contexte d’incitations frénétiques, ils colportent des fake news (fausses informations) malveillantes, dont nous commençons seulement à découvrir la profondeur vertigineuse. Et il y a peu de chances que les réseaux sociaux s’attachent à résoudre spontanément ces deux travers, car ils touchent au coeur même de leur modèle économique. D’abord, l’addiction qu’ils génèrent est le fruit d’une stratégie assumée pour maximiser l’engagement de leurs membres, et donc les recettes publicitaires. (@LesEchos).

#Agriculture

Les nouveaux terrains de jeu de l’agriculture urbaine. Alors que Paris vient de lancer son appel à projets, Parisculteurs 2, une filière émerge, portée par des start-up, des associations et des PME. Des villes moyennes comme Albi et Roubaix font le pari de relancer le maraîchage. Promouvoir les circuits courts et le bio, réduire les énergies fossiles, créer du lien social, remettre du vert et de la fraîcheur en ville, parfois pour se dédouaner d’artificialiser le sol, les promoteurs, de plus en plus nombreux, de cette agriculture « nouveau genre » ont presque autant de « bonnes raisons » que de formes d’exploitation. (@LesEchos).

#WinnerTakesAll

L’hyperpuissance des GAFA menace-t-elle la démocratie ? Facebook, Google et Twitter, ont été entendues par le Sénat américain sur leur rôle dans les soupçons d’ingérence russe au cours de la campagne présidentielle de 2016. La Russie aurait en effet exploité les grandes plateformes du web pour influencer les électeurs américains. De quoi inquiéter la puissance publique américaine qui prend conscience, un peu tard, du rôle politique joué par les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) dans la mise en avant de certains contenus. Une question se pose : comment l’encadrer pour qu’ils ne deviennent pas une menace pour la démocratie ? (@franceculture).

#OneWay

La loi du choix. Par Sébastien Soriano, Président de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). « Une chose ne lasse pas de fasciner dans nos comportements numériques : notre renoncement à choisir. Dans le monde physique, nous faisons les magasins, comparons les prix, la qualité, l’ergonomie, pesons les avantages et inconvénients de telle ou telle marque… Nous nous laissons aussi séduire par une publicité, une devanture de magasin, certains par l’envie de distinction… Parfois nous donnons la préférence à des enjeux éthiques, de nature sociale ou environnementale. Tous ces paramètres de consommation sont soumis à un principe implacable : la loi du choix. » Lire la suite sur le site de @metamedia.