12 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 12 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xDes économistes appellent à la fin des énergies fossiles. Plus de 80 économistes de réputation mondiale, issus de 20 pays différents, menés par les Américains Jeffrey Sachs et James Galbraith, ont signé une déclaration réclamant l’arrêt complet des financements à destination des énergies fossiles, et une hausse massive des investissements dans les énergies renouvelables. Prolongeant l’avertissement du même ordre lancé par plus de 15 000 scientifiques du monde entier, cette déclaration prend notamment à témoin les hommes politiques. « Il est temps que les dirigeants européens, et en particulier le président Macron, qui comprend la menace que représente le déni climatique de Donald Trump pour notre planète, en finissent avec les subventions et les investissements qui entretiennent notre dépendance aux combustibles fossiles. Pas un euro de plus ne doit être accordé au charbon, au pétrole et au gaz. » a ainsi déclaré Yanis Varoufakis, économiste, universitaire et homme politique grec. (@Réseau Durable).

#Data

En Chine, les données des clients d’Apple bientôt stockées chez un partenaire local. On en sait davantage sur le premier data center qu’Apple va ouvrir en Chine. Le groupe américain avait annoncé en juillet dernier qu’il se conformait à la législation chinoise qui exige, depuis le 1er juin 2017, que les entreprises étrangères stockent leurs données à l’intérieur des frontières de l’empire du milieu. Les utilisateurs d’iCloud en Chine, le service de stockage de données en ligne d’Apple, ont donc reçu un e-mail les avertissant que ce service serait géré à partir du 28 février par le partenaire chinois de la firme américaine, Ghizhou on the Cloud Big Data (GCBD), une entreprise contrôlée par le gouvernement de la province du Guizhou. (@LesEchos).

#CES2018

Ces 6 start-up qui nous ont marqués. C’est un évènement majeur pour la planète tech. Le Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas attire chaque année les plus grandes entreprises ainsi que les plus petites start-up, avides de rencontres et d’écho médiatique. Avec une définition aussi large que l’électronique grand public, le CES a de quoi ravir petits et grands, experts comme néophytes. A l’occasion de l’édition 2018, le site @LesEchos a sélectionné une liste de six start-up qui nous ont intéressés ou intrigués. Tour d’horizon.

Au CES, un robot-taxi et des drones grand public. Au CES, les drones-taxis sont une tradition bien ancrée. Cette année, c’est le Volocopter qui se trouve en vedette. Cet engin, qui peut voler en mode autonome, dispose d’un contrôleur de vol réalisé par Intel. Le Volocopter, précise à toutes fins utiles Brian Krzanich, le PDG de la société, serait capable de compenser d’éventuelles défaillances en vol. Expérimenté en Allemagne, où il a été construit, le Volocopter, dont la mise en service est envisagée à moyen terme à Dubaï, a déjà réalisé 400 vols. Doté de 18 moteurs électriques, il revendique une autonomie de trente minutes et peut transporter deux passagers. Son prix est estimé entre 200 000 et 250 000 euros. Très en pointe sur les drones, Intel a profité du CES pour établir un nouveau record mondial avec son « light-show », spectacle lumineux, de mini-drones Shooting Star. Intel a déployé à l’intérieur de l’hôtel Belaggio de Las Vegas un essaim de 100 drones contrôlés sans GPS par un seul pilote. (@LeMondefr).

Le véhicule autonome en vedette au CES de Las Vegas. C’est un rêve devenu réalité. Des véhicules bardés de caméras et de capteurs, capables de circuler sans chauffeur, ont fait leur apparition cette semaine à Las Vegas, où se tient le CES (Consumer Electronics Show). Dans le robot taxi de la start-up Navya , il n’y a plus de volant, ni de pédales : les six sièges se font face, comme dans une diligence. Il suffit de l’appeler, via une app sur son smartphone. Opérés par Lyft, les véhicules Aptiv (nouveau nom de Delphi Automotive) proposent, eux, aux participants du CES de rejoindre une vingtaine de destinations aux alentours de la ville. (@LesEchos).

#Transport

Vélos partagés: Gobee.bike se retire de Lille, Reims et Bruxelles. Trop, c’est trop. Après seulement trois mois d’activité, la start-up Gobee.bike a décidé de stopper son service de vélos partagés sans bornes dans les villes de Lille, Reims et Bruxelles. « Ces dernières semaines, le vandalisme et les dégâts causés à notre flotte ont atteint des limites que nous ne pouvons plus surmonter », explique l’entreprise dans un communiqué adressé à ses utilisateurs. « Nous avons utilisé toutes nos ressources pour remplacer la flotte avec de nouveaux Gobee, en effectuant souvent de très lourdes réparations sur les vélos endommagés. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous mettons un terme à notre service », déplore encore la start-up. A lire aussi : Paris: l’arrivée du nouveau Vélib’ tourne au « cauchemar », Hidalgo s’agace (@LExpress).

Le véhicule autonome en vedette au CES de Las Vegas. C’est un rêve devenu réalité. Des véhicules bardés de caméras et de capteurs, capables de circuler sans chauffeur, ont fait leur apparition cette semaine à Las Vegas, où se tient le CES (Consumer Electronics Show). Dans le robot taxi de la start-up Navya, il n’y a plus de volant, ni de pédales : les six sièges se font face, comme dans une diligence. Il suffit de l’appeler, via une app sur son smartphone. Opérés par Lyft, les véhicules Aptiv (nouveau nom de Delphi Automotive) proposent, eux, aux participants du CES de rejoindre une vingtaine de destinations aux alentours de la ville. Le véhicule autonome n’est plus un concept. « Les gens réalisent que ça va arriver », souligne Jacques Aschenbroich, PDG de Valeo. « On ne verra certes pas dès demain des voitures individuelles sans chauffeur capables de sillonner les routes quelles que soient les conditions. Mais on verra à coup sûr dans deux ou trois ans des navettes ou des robots taxis circuler dans des environnements relativement balisés et cartographiés, comme les lignes de bus en ville ».

Une nouvelle offre de vélos en libre-service à l’assaut des villes. Ils sont jaunes, verts ou gris, parfois garés de manière anarchique, et disponibles en quelques clics. Importés dans l’Hexagone en 2017, les vélos en free-floating, c’est-à-dire accessibles n’importe où, sans borne d’attache, entendent révolutionner, à Paris et dans d’autres grandes villes françaises, l’utilisation de la bicyclette. Mais l’arrivée de ces nouveaux engins, accessibles grâce à une application téléchargée sur smartphone permettant de géolocaliser les vélos disponibles à proximité de l’usager, bouscule la position de monopole des services historiques, tel que Vélib’ dans la capitale, non sans générer quelques remous et revers. (@LeMondefr).

#CryptoMonnaie

Telegram veut lever 3 à 5 milliards de dollars pour lancer sa cryptomonnaie. Les dirigeants de Telegram lancent les grandes manoeuvres. Selon le site d’information TechCrunch, le co-fondateur de l’application chiffrée aux 180 millions d’utilisateurs actifs veut lancer sa propre devise virtuelle, le Gram. Elle s’appuierait sur une nouvelle version de la technologie blockchain, sur laquelle repose déjà le bitcoin ou l’ethereum, principales cryptomonnaies. Baptisée « Telegram Open Network » (TON), cette blockchain « de troisième génération » serait moins gourmande en énergie que ses prédécesseurs, principal reproche qu’on leur adresse, affirme Telegram. Elle permettrait également de réaliser des « millions de transactions à la seconde, pour des milliards d’utilisateurs », promettent encore les dirigeants. (@LExpress).

Non, la Corée du Sud ne va pas interdire les bitcoins. Après avoir été inondé de messages de colère des investisseurs sur les réseaux sociaux, le gouvernement sud-coréen est intervenu ce vendredi matin pour démentir les menaces d’interdiction du commerce de cryptomonnaies dans le pays qui avaient été agitées la veille par le ministre de la Justice et avaient provoqué une chute brutale du bitcoin, du Ripple ou encore de l’ether sur les marchés d’Asie et d’Occident. Confirmant, à mots couverts, l’intense débat au sein de l’administration du président Moon Jae-in sur ce dossier délicat, le ministre des Finances, Kim Dong-yeon, est intervenu personnellement pour expliquer que la sortie de son collègue ne reflétait aucunement les choix du gouvernement. « Ce sujet de la fermeture des plateformes d’échanges dans le pays évoqué par le ministre de la Justice n’est qu’une proposition de son ministère et devra être discuté entre les différents ministères », a insisté Kim Dong-yeon, qui a, lui, toujours milité pour un encadrement strict du commerce de cryptomonnaies et non pour une interdiction totale. (@LesEchos). A lire aussi : Bitcoin : Séoul envisage d’interdire totalement l’échange de cryptomonnaies (@latribune).

« Virtual currency girls » : parce qu’il n’y a pas que Nabilla qui fait la promotion du bitcoin. « J’ai la tête qui explose, nous planchons sur le sujet tous les jours », a lancé la cheffe des huit filles, Rara Naruse, 18 ans, en débutant le concert dans une petite salle de Tokyo, devant un public exclusivement masculin et de nombreux journalistes. Jupes à froufrous, tabliers de soubrettes et chaussettes montant aux genoux – la traditionnelle panoplie des « idoles », les jeunes filles représentent chacune une cryptomonnaie, telles que le bitcoin, Ethereum ou encore Ripple, et arborent un masque à l’effigie de leur devise. Entre deux séances d’explications, elles ont enflammé la salle de leurs mélodies sirupeuses, entonnant notamment leur tube « La lune, les monnaies virtuelles et moi », qui met en garde contre les fraudeurs. (@latribune).

11 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 11 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

xThese countries are best at preparing kids for the jobs of the futureHere’s where children are learning the ‘soft skills’ to be able to compete with robotic jobs.  (@wef)   Credit photo: Juan Carlos Ulate / Reuters.

#Presse

Guillaume Perrault : « Assujettir les Gafa au droit de la presse ». Par Guillaume Perrault est grand reporter à FigaroVox. « Dans l’état des choses, les faits, quand ils ne sont pas entièrement supposés, ne parviennent à la connaissance de plusieurs millions de lecteurs que tronqués, défigurés, mutilés de la manière la plus odieuse. Un épais nuage, élevé par les journaux, dérobe la vérité et intercepte en quelque sorte la lumière entre le gouvernement et les peuples. » N’eût été le style, ne dirait-on pas la charge d’un chef d’Etat actuel contre les « fake news » ? Il suffit de remplacer le mot « journaux » par « Internet » pour être frappé par l’actualité de ce texte. Or il a été écrit en juillet 1830 par le prince de Polignac, président du Conseil de Charles X. Le gouvernement de l’époque avait d’ailleurs des reproches parfois légitimes à adresser à la presse, tant les passions politiques étaient vives sous la Restauration et la distinction entre faits et opinions peu claire. Lire la suite sur le site @FigaroVox..

Le nouveau journal « Ebdo » se dévoile. Ebdo, le nouvel hebdomadaire lancé vendredi 12 janvier et présenté en avant-première mercredi, est un journal tissé de convictions et de contradictions assumées. Si la rédaction se trouve à Saint-Germain-des-Prés, elle refuse le parisianisme et veut aller dormir chez les gens, dans les régions, pour dénicher des histoires et séduire des lecteurs ; et à l’heure du numérique, ses fondateurs, Laurent Beccaria et Patrick de Saint-Exupéry, qui ont connu la réussite avec les revues XXI et 6Mois, croient toujours au papier. « Cent pages et sans publicité, c’est un espace de liberté », a résumé Constance Poniatowski, directrice de la rédaction, lors de la conférence de presse avant la soirée de lancement. (@LeMondefr).

En Allemagne, la « taz » mise sur la solidarité de ses lecteurs. « Notre journalisme est indépendant et accessible à tous sur taz.de. Aidez-nous à ce que ça reste ainsi ». Après avoir reçu ce message poli, le visiteur du site internet du quotidien berlinois « die tageszeitung » a le choix : continuer à lire les articles gratuitement ou devenir un « combattant pour la liberté de la presse » et s’abonner pour un prix libre à l’offre en ligne du journal, « taz, je paye ». Dès sa naissance en 1979, le quotidien alternatif a misé sur la solidarité de ses lecteurs, qui lui ont donné ses premiers deniers via un pré-abonnement. Depuis, l’éditeur est devenu une référence en la matière, lançant en 1992 une coopérative pour lever du capital et éviter la faillite. L’année d’après, il introduisait l’abonnement à prix libre qui s’est imposé comme sa marque de fabrique. (@LesEchos).

#Donnee

Protection des données personnelles : le gros chantier de l’année. Le règlement européen relatif à la protection des données personnelles entrera en vigueur le 25 mai 2018. Mais 60 % des professionnels de la cybersécurité craignent de ne pas pouvoir respecter cette date butoir. Qu’est que Le règlement général relatif à la protection des données personnelles (RGDP) ? il doit renforcer des dispositions déjà consacrées en droit français comme le droit à la portabilité des données et le droit à l’oubli. Les citoyens européens vont devoir consentir, de manière systématique, claire et explicite, à toute collecte de leurs données personnelles. Et, de leur côté, les entreprises être en mesure d’effacer toutes les données à caractère personnel lorsque celles-ci ne sont plus nécessaires.  La tenue d’un registre des activités de traitements est rendue obligatoire pour recenser de façon précise les renseignements collectés, leurs finalités et les destinataires prévus. (@EchosExecutives).

Le think-tank Génération Libre va publier dans quelques semaines un rapport prônant un droit de propriété privée des données personnelles. Son président Gaspard Koenig explique au quotidien @LesEchos, pourquoi les citoyens doivent pouvoir vendre leurs données et choisir celles qu’ils veulent conserver.

#Transport

Vélo-partage : le fiasco de la start-up Gobee.bike. Faut-il y voir un mauvais présage pour les nouvelles entreprises spécialisées dans le vélo-partage sans borne ? Quelques mois seulement après  son arrivée tonitruante dans l’Hexagone , Gobee.bike a annoncé mardi le retrait de ses bicyclettes vert pétard à Lille, Reims, et aussi Bruxelles. Les clients de l’entreprise en ont été informés par courriel. La jeune pousse hongkongaise créée par un Français, Raphaël Cohen, explique que les incivilités ont eu raison de son modèle économique. « Ces dernières semaines, le vandalisme et les dégâts causés à notre flotte ont atteint des limites que nous ne pouvons plus surmonter », déplore la société. (@LesEchos).

#LiFi

Oledcomm, une entreprise française, dévoile MyLiFi au CES 2018 de Las Vegas, la première lampe LED capable d’établir une communication en LiFi (Light-Fidelity) avec un ordinateur pour transmettre des données. Cet Internet sans fil peut fonctionner de jour comme de nuit, y compris lorsque la lampe en question est éteinte. Cette technologie répond aux besoins d’entreprises qui souhaitent bénéficier de réseaux sans fil, sans avoir recours au WiFi qui peut présenter des failles de sécurité. En outre, le LiFi permet d’obtenir des débits « jusqu’à 2240 fois supérieurs à ceux du WiFi », assure Benjamin Azoulay, directeur général d’Oledcomm, qui s’appuie sur des tests réalisés en laboratoire. (@Le_Figaro).

#Publicite

Le gouvernement a annoncé, lundi 8 janvier, qu’il suspendait l’autorisation de la publicité éphémère sur les trottoirs à Bordeaux et Nantes, deux des trois grandes villes où elle était actuellement expérimentée. Ces publicités sont faites via un marquage biodégradable sous haute pression, qui s’estompe de lui-même sous quinze jours. Leur concepteur, la start-up lyonnaise Biodegr’AD, mettait même en avant son aspect écologique face aux panneaux publicitaires. Mais le procédé fait polémique : à Bordeaux, la mairie a pris un arrêté les interdisant dans toute sa zone classée par l’Unesco. Même refus de « tout marquage au sol » à Nantes. La métropole de Lyon, qui n’est pas concernée par la suspension, avait, elle, annoncé le lancement d’une concertation sur l’expérimentation de ces marquages publicitaires. À lire : Une start-up japonaise veut mettre de la publicité sur la Lune. Mais est-ce bien légal ? (@slatefr).

#CryptoMonnaie

La Chine veut débrancher les « mines » à bitcoins. Nouvelle secousse de taille pour le bitcoin, cette cryptomonnaie à l’ascension fulgurante pour les amateurs de sensations fortes. Après l’interdiction en septembre des plateformes d’échanges de bitcoins sur son territoire, la Chine a désormais décidé à s’attaquer aux « mines » à bitcoins, ces immenses hangars où des milliers d’ordinateurs « produisent » et « sécurisent » des bitcoins et dont les propriétaires sont rémunérés en bitcoins. Le principal organisme de réglementation financier chinois a publié la semaine dernière un document ordonnant aux autorités locales de « guider » les « mineurs » afin de préparer une « sortie ordonnée » du bitcoin, indiquent plusieurs médias anglo-saxons. « Ces entreprises dites de minage qui produisent des monnaies virtuelles ont consommé énormément de ressources et ont attisé la spéculation », dénonce le document. (@LesEchos).

Panique sur le marché des cryptomonnaies après de nouvelles menaces de Séoul. En décembre dernier, le ministre sud-coréen de la Justice, Park Sang-ki, avait longuement énoncé la liste des crimes rendus possibles selon lui par les cryptomonnaies. Il avait évoqué le blanchiment d’argent, le trafic de drogue ou encore le pillage de données personnelles avant de promettre de sévèrement s’attaquer à cette « délinquance ». Jeudi 11 janvier, Park Sang-ki a assuré que le gouvernement allait prochainement proposer une loi visant à interdire, dans le pays, les plateformes d’échange de cryptomonnaies. « Bien que la technologie blockchain soit essentielle à l’âge du Big Data et de la digitalisation, le gouvernement estime que le commerce de cryptomonnaies est très dangereux et que la bulle peut éclater à n’importe quel moment », a justifié le ministre. (@LesEchos).

10 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 10 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CES2018

xQue faut-il attendre du CES de Las Vegas ? En effet, les mastodontes de la Silicon Valley et la plupart des constructeurs automobiles ont désormais pris l’habitude de présenter leurs nouvelles innovations lors de leurs propres conférences («Build» pour Microsoft, «F8» pour Facebook, «WWDC» pour Apple…) pour disposer d’une exposition médiatique accrue. Néanmoins, le CES de Las Vegas reste «the place to be» pour les start-up du monde entier. Et pour cause, un CES réussi, c’est la garantie d’un carnet de commandes bien rempli et d’un avenir radieux. Au contraire, un CES raté peut avoir raison de l’existence d’une entreprise. Car se rendre et briller à Las Vegas nécessite un certain coût : entre les billets d’avion, l’hôtel, le stand et les différentes dépenses sur place, il faut compter au moins 10 000 euros pour se donner les moyens de séduire les investisseurs dans la ville du Nevada. La French Tech l’a bien compris et sera une nouvelle fois présente en masse cette année à Las Vegas. Pour l’édition 2018, 320 start-up françaises exposeront leurs produits au CES, contre 178 l’an passé, ce qui fait de la France la deuxième délégation mondiale derrière les États-Unis. Pour rappel, à peine 66 jeunes pousses tricolores avaient fait le déplacement jusqu’à Las Vegas en 2015. (@frenchweb).

#Ecole

À Marseille, une expérimentation sur la lecture a été lancée avec des tablettes et durera quatre ans. Quelque 33 classes sont concernées. L’objectif est de vérifier l’efficacité d’un logiciel d’aide à la lecture à grande échelle. « Ils sont quasiment nés avec des écrans dans les mains », constate un professeur. « L’enfant a envie de jouer. Il va passer 15 minutes à faire de la répétition et ne se rend pas compte que son cerveau travaille dur à créer des connexions qui vont du cortex visuel vers le langage oral », explique le chercheur Johannes Ziegler, qui dirige le projet. « Il ne s’agit nullement de remplacer les enseignants par les tablettes » mais de permettre de « gagner du temps pour se consacrer à des activités pédagogiques qui nécessitent un humain : comprendre un texte, faire de la grammaire », précise-t-il.sse. A lire aussi : Un enfant malade envoie un robot à l’école à sa place (@20minutes).

#Transport

« Nous développons des solutions de mobilité pour aider tout le monde à mieux apprécier la vie, et nous faisons notre possible pour aider à créer une meilleure société pour les 100 années à venir et plus. Cette annonce marque une étape majeure sur notre diversification continue, au-delà des voitures et des camions avec la création de nouvelles valeurs incluant les services », affirme Akio Toyoda, le président de Toyota. Comme beaucoup de constructeurs automobiles, Toyota réfléchit à la mobilité de demain. Lors du CES 2018, l’entreprise a devoilé le concept e-Palette. On pourrait le résumer ainsi : une plateforme utilitaire, modulable en fonction des besoins des entreprises, à la fois 100 % électrique et autonome. La promesse du numéro 2 mondial est telle qu’elle a d’ores et déjà tapé dans l’œil de géants comme Amazon, Mazda, Pizza Hut ou encore Uber. Au vu des suiveurs, les possibilités sont nombreuses : l’e-Palette pourra servir à transporter des personnes, à livrer des colis ou à s’improviser pizzaïolo 3.0. (@Numerama).

Robomart voit l’avenir des supérettes dans le véhicule autonome. Présente au CES 2018, la start-up américaine Robomart dévoile un nouveau concept de véhicule autonome : une épicerie d’un nouveau genre qui vient apporter les produits directement au client. Si ce service pourrait intéresser le secteur de la distribution, il soulève tout de même quelques questions, autant d’un point de vue technique que légal. (@LUsineDigitale).

#Finance

Lucy Peng, discrète dirigeante de la première fintech de la planète. Lucy Peng fuit autant les projecteurs que Jack Ma les attire : alors que le patron du géant de l’e-commerce chinois Alibaba fait parler de lui en dansant habillé en punk devant ses salariés et en jouant dans un film de kung-fu, la dirigeante d’Ant Financial Services – bras armé financier d’Alibaba – préserve une image de leader plus terre à terre. Cette posture est sans doute une bonne chose au vu des opérations délicates que sa société, propulsée à la première place du classement mondial des fintech de KPMG, doit négocier. La dernière en date vient d’échouer d’un cheveu : mardi, les autorités américaines  ont finalement refusé d’avaliser le rachat de MoneyGram, une opération préparée depuis un an qui lui aurait permis d’investir le marché américain du transfert d’argent. Qu’à cela ne tienne, la filiale chinoise, valorisée 60 milliards de dollars, a encore du pain sur la planche pour 2018 : une introduction en Bourse se profile dans les prochains mois. (@LesEchos).

#Publicite

Comment les panneaux publicitaires vous espionnent pour mieux vous cibler. Vous ne le savez pas, mais dans certains centres commerciaux, votre comportement est observé de près. Age, sexe, certains panneaux publicitaires sont capables de vous analyser grâce à un système de caméras. Les données collectées lui permettent de mieux cibler les publicités diffusées sur ses panneaux. De leurs côtés, les clients s’interrogent. Pour la Commission de l’informatique et des libertés (Cnil), cela ne pose aucun problème, car les données ne sont pas conservées. Mais cette technologie n’en est qu’à ses débuts. Aux Etats-Unis, des panneaux interactifs se développent. A l’écran, un homme vous interpelle et réagit : il se réjouit si vous lui souriez et vous reconnaît si vous êtes déjà passé devant lui. De quoi personnaliser les publicités. En France, les résistances à ce genre de publicités sont fortes. Quand la RATP a voulu en installer, des militants s’y sont opposés. Pour le moment, il n’y a pas de panneaux équipés de caméras dans l’espace public. Dans les centres commerciaux, 11 millions de personnes sont filmées chaque semaine. (@franceinfo).

#MediaSocial

Facebook, Twitter, Google… Comment préparer votre testament numérique. Que va-t-il advenir de votre compte Facebook après votre mort ? Et de votre vieille adresse Hotmail, que vous utilisiez pour vous connecter sur MSN Messenger au début des années 2000 ? Si vous ne vous êtes pas encore posé cette question, la plupart des services en ligne ont, ces dernières années, planché sur le sujet. Avec plus ou moins de réussite. Afin de vous aider à réaliser votre « testament numérique » et à maîtriser autant que possible vos traces sur le web après votre passage dans l’au-delà, franceinfo a fait le tour des réseaux sociaux et plateformes de courrier électronique les plus populaires. (@franceinfo).

#Data

Des vidéos pour aider les plus jeunes à protéger leur vie privée en ligne. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et Media Lab. Les 7-12 ans passent 6h10 connectés chaque semaine, selon le dernier rapport Junior Connect d’Ipsos. Que font-ils ? Ils regardent des vidéos sur YouTube et s’échangent des nombreux messages sur les différents réseaux sociaux. L‘inscription sur ces plateformes est déjà majoritaire dès la 5e (62,3%)… alors même qu’il faut avoir 13 ans pour s’y inscrire. Clandestins du web social et pourtant bien actifs, combien, parmi les 10-14 ans maîtrisent la gestion des paramètres relatifs à la protection de leur vie privée ? Pour la 4e année consécutive, le concours « Trophées EDUCNUM » lance aux étudiants de 18 à 25 ans le défi d’aider les plus jeunes à mieux protéger leurs données personnelles à travers des vidéos aussi ludiques que pédagogiques. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#CryptoMonnaie

Nabilla recadrée par l’Autorité des marchés financiers pour avoir fait de la pub pour le bitcoin. Sur le réseau social Snapchat, la star de téléréalité Nabilla Benattia s’est découvert une passion, le bitcoin. Dans plusieurs messages adressés à ses fans, elle vante les mérites d’un site basé en Andorre qui conseille ceux qui veulent investir dans cette monnaie virtuelle au cours particulièrement imprévisible. De quoi s’attirer les foudres de la très sérieuse Autorité des marchés financiers (AMF), qui a critiqué ces publicités déguisées dans un tweet, mardi 9 janvier. « Le bitcoin, c’est très risqué », avertit l’AMF en mentionnant Nabilla. « On peut perdre toute sa mise. Pas de placement miracle. Restez à l’écart ». L’institution a pour mission de réguler les marchés et les produits qui y sont vendus, mais aussi d’informer les investisseurs, notamment sur les risques de certains placements. (@franceinfo).

La vraie valeur du bitcoin. Par Thomas Philippon, professeur de finance à la Stern Business School. En décembre dernier, le bitcoin a reçu ses premières lettres de noblesse : deux marchés boursiers américains – le Chicago Board Options Exchange et le Chicago Mercantile Exchange – ont lancé des contrats à terme sur la cryptomonnaie de référence. Une semaine plus tard, juste avant Noël, le bitcoin a connu un quatrième krach depuis son lancement en 2009 : son cours s’est effondré de 18.000 dollars à 11.000 dollars. Le cours est, depuis, remonté vers 15.000 dollars et continue de fluctuer rapidement sans que personne ne sache pourquoi. Dans une tribune récente pour le « New York Times », le prix Nobel d’économie Robert Shiller voit dans le bitcoin un actif sans valeur fondamentale, fluctuant au gré des croyances et des humeurs. Doit-on renoncer à analyser le bitcoin ? Ne peut-on rien dire sur sa valeur « fondamentale » ? Je ne le pense pas et je propose une manière d’appréhender le problème et d’obtenir quelques. Lire la suite la suite sur le site @LesEchos. A lire aussi Pour Jean Tirole, « le bitcoin n’a aucune valeur intrinsèque ».

Pour Warren Buffett « les cryptomonnaies, ça va mal finir ». De Nabilla à Jamie Dimon, le Pdg de la banque JP Morgan, qui n’a pas son opinion sur le bitcoin ? L’une des voix les plus respectées à Wall Street vient de livrer la sienne : Warren Buffett, le deuxième homme le plus riche du monde selon le classement Forbes, n’en possède pas et n’a pas l’intention d’en acheter, convaincu d’un avenir peu radieux pour les monnaies virtuelles. Interrogé sur la chaîne CNBC, le milliardaire de 87 ans, à la fortune estimée à plus de 87 milliards de dollars, a confié sa méfiance : « Je peux dire avec une quasi-certitude que les cryptomonnaies en général vont mal finir », a-t-il déclaré. A lire aussi : Folie des cryptomonnaies : même Kodak lance son Kodakcoin (@latribune).

09 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 9 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xEntre les peurs des uns et les ambitions des autres. L’intelligence artificielle (AI) pourrait être « la pire chose de l’histoire de notre civilisation », annonçait Stephen Hawking pour l’ouverture du Web Summit qui se tenait le 9 novembre 2017 à Lisbonne. De concert avec l’entrepreneur Elon Musk et le linguiste Noam Chomsky, le physicien n’a de cesse de demander la création de règles afin d’encadrer la recherche sur les robots et l’intelligence artificielle. « C’est un des rares cas pour lesquels nous devrions être proactifs, et non réactifs, en matière de législation, car si on en vient à devenir réactif, il sera trop tard », plaidait ainsi le fondateur de Tesla en juillet.Des avertissements qui ne semblent pas effrayer les investisseurs : au premier trimestre 2017, pas moins de 34 start-up ont fait l’objet d’acquisition, d’après une étude de CB Insights. Cette fièvre tarde pourtant à gagner l’Europe. En France, les jeunes pousses se concentrent sur des services spécifiques qui complètent l’offre de grands groupes, principalement dans le médical, les transports ou les fintech. Concepts de start-up et portraits de startuppeurs qui ont d’importantes ambitions pour 2018. (@EchosExecutives). La dernière-née de Cybedroïd, Leenby, accueille les visiteurs, leur parle, avance, recule et produit de la musique. Zhoto DR

La voix et l’intelligence artificielle, moteurs de 2018. Les assistants vocaux et l’intelligence artificielle, qui vont continuer à intégrer de plus en plus d’appareils (robots, voiture, électroménager…), constitueront les principaux moteurs de l’électronique grand public en 2018, selon l’association du secteur Consumer Technology Association (CTA). En particulier, les ventes d’enceintes connectées à commande vocale, –dont les plus connues sont l’Echo d’Amazon et le Home de Google– devraient exploser aux Etats-Unis en 2018. «Ce marché n’est pas seulement en train de grimper, il explose littéralement», a commenté Steve Koenig, de la CTA, lors d’une conférence de presse dimanche, organisée avant l’ouverture du Salon de l’électronique grand public (CES) mardi à Las Vegas. (@libe).

#CES2018

L’IOT City d’Angers : Troisième participation au CES de Las Vegas. Le Consumer Electronics Show, le plus grand rendez-vous de l’innovation technologique en matière d’électronique grand public ouvre ses portes ce 9 janvier à Las Vegas (Nevada). L’écosystème régional des Pays de la Loire, sera bien représenté avec des entreprises et jeunes pousses, mais aussi, pour la troisième année consécutive, la Cité de l’Objet Connecté d’Angers. De gauche à droite, Emmanuelle Leclerc : Directrice Marketing & Communication, Sébastien Chatelier : Directeur Général d’Eolane, représentant d’Eolane à la présidence de la Cité de l’Objet Connecté et Sandra Gautret : Développement Business et Communication, les trois représentants de la Cité de l’Objet Connecté au CES de Las Vegas. (@villeintelmag).

Cinq ans de French Tech à Las Vegas. « Pendant le CES, une personne sur deux parle français dans les rues de Vegas », explique un fondateur de startup qui fréquente régulièrement le salon. Rien d’étonnant, puisqu’en nombre de participants la délégation française était la deuxième en 2016 derrière les États-Unis et la troisième cette année derrière les USA et la Chine. Mieux : 222 startups tricolores (dont 172 labellisées French Tech) présentaient leurs produits dans l’Eureka Park, le bâtiment dédié aux jeunes pousses, contre 150 pour les sociétés américaines, et loin devant Israël, la Corée du sud ou même la Chine. A lire aussi : Quatre startups racontent « leur » CES de Las Vegas (@latribune).

#Cryptomonnaie

La messagerie Telegram prête à lancer sa propre cryptomonnaie. Telegram voit grand. Très grand. Selon le site d’information américain TechCrunch, la messagerie aux 180 millions d’utilisateurs actifs prévoit de lancer sa propre plateforme Blockchain. Le « Telegram Open Network » (TON) sera une blockchain « de troisième génération », après celles du Bitcoin et de Ethereum. Ce protocole devrait être moins gourmand en énergie et permettrait de réaliser des « millions de transactions à la seconde, pour des milliards d’utilisateurs ». Et quitte a créer une blockchain, autant aller jusqu’au bout. C’est sans doute en ces termes qu’a raisonné Pavel Dourov, le patron fondateur de Telegram. Dans la foulée, Telegram devrait aussi lancer sa propre cryptomoannaie, baptisée Gram.  (@LesEchos).

Philippe Rodriguez (Bitcoin France) : « Le bitcoin est une nouvelle façon de penser le monde » Philippe Rodriguez, président de Bitcoin France, association qui promeut ce système de paiement électronique, était l’invité de L’interview éco, lundi 8 janvier, alors que depuis quelques semaines, les régulateurs financiers tirent la sonnette d’alarme, car le bitcoin devient un investissement risqué, selon eux. Le bitcoin permet « comme l’or » de se réfugier « derrière une valeur qui est à l’abri de la monnaie politisée », a expliqué Philippe Rodriguez, lundi 8 janvier sur franceinfo. Le président de Bitcoin France, l’association qui promeut ce système de paiement électronique, a déclaré que cette crypto-monnaie « est un actif financier, mais aussi une technologie, une nouvelle façon de penser le monde ». Selon celui qui dirige Avolva Partners, une banque d’affaires pour start-ups, « beaucoup de détenteurs de bitcoin qui croient à un futur » où cette monnaie va « servir à notre société ». (@franceinfo).

Neuf prédictions sur la blockchain et les cryptomonnaies pour 2018 ! Les secteurs de la finance ont passé les dernières années à tester et s’approprier la blockchain dans leur contexte. Ils ont pour cela procédé à des expérimentations (des POC, des prototypes, des MVP…), ils ont monté des Labs, ont réalisé des séances de brainstorming. Ils ont surtout appris et compris ce qu’ils pouvaient faire et ce qu’il était impossible de réaliser avec la blockchain. Certains de ces tests ont abouti à des pilotes sur des populations d’utilisateurs ciblés en interne ou en externe. Dans d’autres cas, des acteurs se sont regroupés pour contribuer à des consortiums dans lesquels ces pilotes commencent à démontrer la puissance de cette technologie pour régler de vrais problèmes business entre les partenaires du consortium. 2018 sera donc l’année des mises en production de solutions finales innovantes pour les clients ou pour faciliter la collaboration des acteurs entre eux et donc leurs permettre de réduire les coûts. (@siecledigital).

#Entreprise

MegaCitiz, un petit Amazon lyonnais des objets connectés « Je cherchais un jour une station météo connectée. Je n’ai trouvé qu’un ou deux modèles sur Amazon et j’étais frustré. Je voulais avoir un panel plus large. C’est là que j’ai eu l’idée. », explique Armand Pellin, le fondateur en 2015 du site de e-commerce Megacitiz.com. S’il n’est pas le Amazon, le site, basé dans le 3ème arrondissement de Lyon, présente actuellement un catalogue de 300 références d’objets connectés. (@Rue89Lyon).

#Obsolescence

La justice rattrapera-t-elle Apple ? Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire contre le groupe américain pour « tromperie et obsolescence programmée », a révélé l’AFP. Cette enquête intervient après une plainte déposée par l’association de défense des consommateurs Halte à l’obsolescence programmée (HOP). « La décision du procureur a été extrêmement rapide : huit jours, c’est très rare », se félicite l’avocat de HOP, Me Emile Meunier. L’ouverture de cette enquête, confiée à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), n’implique toutefois pas la constitution d’une infraction. En décembre 2017, le groupe californien avait reconnu avoir bridé les performances de ses iPhone 6 et 6S, lancés en 2014 et en 2015, et celles de l’iPhone 7 (2016), après les mesures effectuées par la société canadienne Primate Labs. La firme à la pomme avait justifié ces pratiques en assurant qu’il s’agissait d’éviter que des smartphones aux batteries usées ne s’éteignent inopinément.

#Internet

Lilo, le moteur de recherche français qui ne stocke pas les données personnelles. Internet autrement. Telle pourrait être la devise de Marc Haussaire et Clément Le Bras, cofondateurs en 2015 de Lilo. Leur idée est de proposer des alternatives aux logiciels des Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft, qui respectent la vie privée des internautes et consomment moins d’énergie pour préserver la planète. Cet « écosystème logiciel » partagerait en outre ses bénéfices avec des organisations poursuivant les mêmes objectifs. Les premiers résultats sont prometteurs. Lilo, qui emploie 11 salariés, termine 2017 sur près de 1 million d’euros de chiffre d’affaires et annonce reverser 550.000 euros à des associations. L’entreprise parisienne, qui a recueilli au départ les fonds de quelques sympathisants et de ses fondateurs, s’autofinance et compte bien continuer à le faire pour marquer son indépendance. A lire aussi : SimforHealth : la réalité virtuelle pour former les médecins (@EchosExecutives).

Les grandes entreprises du Web veulent défendre la neutralité du Net devant les tribunaux. Google, Facebook, Amazon, Microsoft, Twitter, mais aussi LinkedIn, Reddit ou encore Netflix… l’Internet Association représente une quarantaine des entreprises technologiques parmi les plus influentes au monde. Vendredi 5 janvier, elle a annoncé dans un communiqué qu’elle comptait s’associer aux actions en justice visant à défendre la neutralité du Net aux Etats-Unis. Le 14 décembre, la Commission fédérale des communications (FCC), menée par Ajit Pai, un fervent opposant de la neutralité du Net, avait mis fin à ce grand principe, qui définit Internet depuis ses débuts. Ce principe veut que toutes les données soient traitées de la même manière par les opérateurs, sans aucune discrimination. (@pixelsfr).

08 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 8 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xQue doit-on craindre davantage : l’intelligence artificielle ou la bêtise humaine ?  L’intelligence artificielle (IA) a le vent en poupe. À tel point que ses succès, et ses conquêtes, pourraient faire d’elle une grande menace pour l’humanité. L’homme, équipé de sa modeste intelligence naturelle, doit-il donc avoir peur d’une concurrence (déloyale ?) de l’IA ? Se pencher sur cette question expose à quelques surprises. L’IA a effectué, ces dernières années, de grandes percées. Reconnaissance d’images, aide au diagnostic médical, traduction automatique, lecture sur les lèvres, assistants vocaux, compréhension du langage naturel, véhicules autonomes : nombreux sont les domaines où les progrès sont impressionnants. Ainsi l’IA progresse de façon indéniable dans la maîtrise d’opérations intellectuelles, et dans la rationalisation de procédures efficaces. Elle peut effectuer, beaucoup mieux que nous, un grand nombre de tâches. Les réseaux de neurones artificiels sont capables de reconnaître (des formes, des caractères manuscrits) ; d’identifier ; de classer. En quoi, alors, ces progrès sont-ils une menace pour l’homme ? (@FR_Conversation).  Légende image: MIT Museum: Kismet le robot IA vous sourit. Chris Devers/VisualHunt, CC BY-NC-ND.

#Informatique

Un regard lucide sur l’informatique de demain. Depuis combien de temps n’aviez-vous pas entendu prononcer le mot « informatique »? En un mot se concentre l’intérêt du livre de Gérard Berry: remettre en perspective l’une des cinq plus grandes inventions de l’histoire de l’humanité, dont les termes « numérique » ou « digital » ne sont que les derniers rejetons. En son centre se trouve l’ordinateur, « machine universelle » faite de composants physiques utilisables pour toutes les tâches liées à l’information et au calcul, et qui permet de s’abstraire des contraintes physiques de la mécanique newtonienne. (@LExpress).

#CES2018

Ce qu’il faut savoir à propos du CES 2018 de Las Vegas. Le CES, le plus grand salon mondial des innovations technologiques, ouvre mardi 9 janvier à Las Vegas. franceinfo est sur place pour vous faire vivre au plus près cet événement insolite. Créé en 1967, initialement à New York, le Consumer Electronic Show (CES) est le plus grand salon de l’électronique et des technologies au monde. Il accueille chaque année des milliers d’exposants de tous les pays et des centaines de milliers de visiteurs (professionnels uniquement) dont 7 000 journalistes. Installé, sur trois sites, au cœur de la ville des hôtels-casinos, le CES a été le théâtre des grandes annonces qui ont marqué l’histoire de l’électronique grande public (le magnétoscope en 1970, le DVD en 1996, la télé haute-définition en 1998, etc.). Lire la suite sur le site de @franceinfo. A lire aussi : CES 2018 : ces start-up qui font déjà le show (@LesEchos). A Lire aussi : Le Figaro au CES 2018 : Welcome to Las Vegas ! (@FigaroTech).

La 51ème édition du CES (Consumer Electronic Show) se tient du 9 au 12 janvier à Las Vegas. Plus de 185 000 visiteurs devraient assister à cette grand-messe de l’innovation technologique dédiée à l’électronique grand public. Cette année encore la France devrait sortir du lot. Quelque 335 entreprises et start-up tricolores exposeront : un nouveau record pour la délégation de La French Tech. Tous les articles du site @LUsineDigitale sont disponibles sur ce dossier spécial CES 2018.

CES de Las Vegas : où sont les femmes ? Le CES, salon où 200.000 visiteurs sont attendus à partir de mardi 9 janvier 2018, est la vitrine mondiale de l’électronique grand public. Les produits dévoilés vont des téléviseurs aux voitures connectées en passant par l’internet des objets. Mais le programme dévoilé par les organisateurs le mois dernier montre que toutes les grandes prises de parole – les « keynotes » – seront le fait d’hommes blancs, ce qu’ont déploré des sociétés high-tech comme Twitter. Se trouve ainsi posée à nouveau la question de la place des femmes, six mois après des accusations de harcèlement sexuel à Uber Technologies et dans le petit cercle des investisseurs de la Silicon Valley. (@Sciences_Avenir).

#Transport

La Chine ouvre sa première autoroute solaire. L’autoroute du soleil. La Jinan expressway est une autoroute qui vient d’ouvrir à l’est de la Chine. Mais à la différence d’une autoroute classique, celle-ci produit de l’énergie. Pavée de panneaux photovoltaïques sur deux kilomètres, elle peut produire un million de kilowattheures par an, l’équivalent de la consommation électrique d’environ 800 logements, selon l’agence Chine nouvelle. Les panneaux solaires sont protégés des véhicules par une couche de béton transparent. Cette technologie, plus coûteuse, permet un gain d’espace, ce qui permet d’éviter notamment la destruction de zones naturelles ou agricoles pour produire de l’énergie. Prochainement, des voitures électriques pourront être rechargées par induction simplement en roulant dessus. (@franceinfo).

#Entreprise

Une entreprise triple sa valorisation en bourse en glissant « Blockchain » dans son nom. C’est probablement le hold-up de l’année. Long Island Ice Tea Corp, une entreprise américaine vendant des boissons non alcoolisées, a eu l’idée de changer son nom pour Long Blockchain Corp. L’idée peut sembler farfelue, mais elle a eu un effet inattendu. Le cours de l’action de l’entreprise a bondi après cette annonce, passant en une seule séance de 2,44 dollars à 6,91 dollars. Depuis, le soufflé est légèrement retombé, mais son cours s’est stabilisé au-dessus des cinq dollars. (@nextinpact).

#Commerce

André serait racheté par Spartoo. Vivarte s’apprête à céder André à Spartoo, roi de la vente de chaussures sur Internet. Spartoo (165 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont la moitié à l’international, et 400 salariés) est en négociations exclusives pour acquérir André, deux fois plus gros (800 salariés et 175 boutiques), mais au chiffre d’affaires inférieur. Né en 2006, Spartoo a, lui, décidé d’étoffer son portefeuille de marques en propre, même si son site reste aujourd’hui un portail d’e-commerce multimarque. Il a notamment racheté GBB à Kindy. Spartoo a vu ses ventes bondir de 10 % l’an passé et a décidé d’ouvrir aussi des magasins physiques. Il en a fermé quelques-uns mais en a quinze en France et en ouvre un nouveau sous peu à la Défense. Avec André, le voilà qui ferait un pas de géant dans le commerce physique. (@LesEchos).

#Droit

L’ubérisation du droit n’aura pas lieu. Un vent de changement souffle sur le secteur juridique. Depuis l’arrivée, il y a quelques années, d’un nouveau type d’acteurs, les Legaltech, dans l’écosystème juridique, les choses ont bien changé. Les craintes d’une ubérisation forcée par ces « braconniers du droit » ont laissé place à un certain optimisme quant à la digitalisation des métiers. En ce sens, pour Malik Boudemagh, consultant en innovation chez Hercule Legaltech venu inaugurer l’édition 2017 du Village Legaltech, « on a passé l’époque des peurs, des fantasmes, de l’espoir vers quelque chose de plus concret, marqué plus par une envie de co-construire, une envie d’augmenter les métiers, les professions du droit ». La révolution numérique n’a pas épargné les métiers et les institutions juridiques. (@latelier).

#Media

2018, une année charnière pour les médias. La recomposition du marché va s’accélérer. Plusieurs grands dossiers devraient trouver leur dénouement. Doublement impacté par la révolution numérique et la volonté de l’exécutif de faire évoluer le cadre réglementaire, le paysage des médias devrait changer encore un peu plus de visage cette année. Avec, en fil rouge, la réforme de l’audiovisuel public, dont l’acte de renaissance est programmé pour 2019. Sur plusieurs dossiers urgents, le gouvernement est attendu au tournant, tandis que la bataille pour les droits de la Ligue 1 de footballes aventures italiennes de Vivendi et l’avenir du distributeur de journaux et de magazines Presstalisdevraient animer le secteur. (@Figaro_Economie). A lire aussi : En dix ans, les audiences télé ont baissé (mais TF1 reste la première chaîne) (@telerama).

#Information

Fake news : engager enfin un débat public confisqué… Le président Macron a raison de s’en prendre frontalement aux fake news… mais la réponse à apporter à un phénomène médiatique de cette ampleur est systémique et complexe, et peut-être pas réductible à une loi ciblée sur les périodes d’élections. Toutefois, la discussion sur les fake news est une opportunité pour amener un débat public longtemps évité concernant les médias numériques et leurs effets sur nos sociétés démocratiques. C’est une occasion de rééquilibrer les forces entre l’Internet des objets et l’Internet des citoyens. C’est un moment où il est urgent de se poser la question de médias numériques d’utilité publique, voire de service public, étant donné la « ressource cruciale » qu’est devenue l’Internet, au même titre que l’eau et l’air qui constituent notre environnement. (@FR_Conversation).

07 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 7 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xUne plateforme pétrolière offshore au large du canal de Santa Barbara en Californie en 2010. Photo de Mark J. Terrill / AP. C’était le 20 avril 2010. La plate-forme de forage pétrolier Deepwater Horizon explosait dans le golfe du Mexique provoquant la pire marée noire que les Etats-Unis n’aient jamais connue. Pour 2018, Washington a fait part de son intention d’ouvrir la quasi-totalité des eaux littorales américaines à l’exploitation pétrolière, défaisant ainsi l’héritage environnemental de Barack Obama qui avait renforcé la réglementation et les mesures de sécurité.

#Societe

Grâce à la blockchain, deux ingénieurs créent un coffre-fort numérique pour les sans-abris. L’idée a mûri lors de maraudes à la Gare du Nord, à Paris. Vincent Dallongeville, ingénieur devenu membre du groupe d’action sociale SOS, y rencontre de nombreuses personnes sans abri, et souvent le même problème : ces personnes perdent fréquemment leurs papiers. Devant ce problème, Vincent Dallongeville et son ami Pierre Digonnet lancent en 2016 l’association Reconnect. Leur objectif : proposer aux personnes sans abri un « cloud solidaire », une sorte de coffre-fort numérique dans lequel elles pourront stocker et organiser tous leurs documents numérisés. « Si elles n’ont pas accès à internet, elles peuvent demander l’aide de leurs proches ou de travailleurs sociaux », précise l’ingénieur. (@WeDemain).

#Sante

Visite guidée chez Doctolib, la start-up qui veut transformer la santé. Simplifier le quotidien des médecins et de leurs patients. Telle est l’ambition du site français Doctolib, qui est devenu – en seulement trois ans – une référence pour prendre tous ses rendez-vous médicaux en ligne… Pas moins de 30.000 praticiens et 800 établissements de santé sont inscrits sur ce site, dont Le Figaro annonçait la levée de fonds de 35 millions d’euros et les nouvelles ambitions en novembre dernier… Et en interne, chez Doctolib, ça se passe comment ? Nous avons rendu une visite aux collaborateurs de Doctolib, dont les locaux de 2000 mètres carrés sont situés dans le VIIIe arrondissement de Paris, à deux pas du parc Monceau. Deux étages, un immense espace ouvert de détente, et quelques salles de réunion qui portent des noms évoquant des docteurs célèbres : Dr House, Dr Freud… La start-up et ses 400 salariés est une habituée des déménagements : elle a changé trois fois de bureaux… en seulement trois ans ! Pourquoi une telle bougeotte ? Pour une raison très simple que l’on appelle la croissance. (@Figaro_Economie).

#Commerce

Attention, ces jeux sur smartphone vous espionnent. C’est un simple logiciel intégré à un jeu pour smartphone. Une fois téléchargé, il permet, par l’intermédiaire du micro de votre téléphone, d’écouter le son de votre téléviseur et de savoir ce que vous regardez. Ces informations, qui sont ensuite revendues, permettent de cibler les publicités qui vous sont envoyées. Selon le « New York Times », qui a dévoilé l’affaire, le logiciel Alphonso a été repéré dans plus de 250 applications de jeux proposées sur le Google Play Store (certaines sont également présentes sur l’App Store) : Pool 3D, Beer Pong : Trickshot, Real Bowling Strike 10 Pin ou encore Honey Quest. Des jeux pour enfants sont également concernés. Alphonso a précisé que l’utilisateur du téléphone devait donner son autorisation à la collecte de ces données. (@LeParisien_Tech).

Huit grandes tendances du commerce marketing pour 2018. Le commerce évolue de façon spectaculaire. Les données clients à grande échelle sont devenues un atout majeur pour les retailers et les marques afin de comprendre et d’être connectés avec le consommateur omnicanal d’aujourd’hui. Criteo dévoile ses prédictions pour le commerce marketing en 2018. (@Ecommercemag_fr).

#Energie

La start-up bordelaise Sunna Design propose des lampadaires solaires autonomes dans une quarantaine de pays, notamment en Afrique sub-saharienne et au Brésil. Son fondateur, Thomas Samuel, explique que son « objectif est de faire une plateforme d’autonomisation du mobilier de la ville intelligente. Nous faisons en sorte que nos lampadaires solaires deviennent la colonne vertébrale des services de la « smart city » dans les environnements où les infrastructures sont déficientes. » (@franceinfo).

#LiensVagabonds

Nouvelle année, nouvelle loi anti-fake news ?. À retenir cette semaine : – Bienvenue en 2018 : « Chaos is the new normal » ; – Comment la blockchain pourrait arriver dans les médias cette année  ; – Internet est cassé. Que pourrions nous faire de mieux ? ; – Internet : on a eu tout faux ! ; – Faire de la TV n’est plus rentable. (@Metamedia).

#Web

Les développeurs stars du web ont désormais leurs agents. Les pointures des réseaux et logiciels ont désormais leur agent. Un homme, une femme de confiance, qui gère leur carrière, négocie leurs contrats, les décharge de toutes sortes de préoccupations quotidiennes. Ludovic Hindryckx, 34 ans, en fait partie. Après treize ans de salariat, ce développeur full-stack (« à tout faire ») a choisi de se mettre à son compte. Suivant la tendance dans ce métier, où le free-lance est de plus en plus prisé, il s’est vite rendu compte que cela impliquait certaines contraintes : « Il fallait s’occuper de la création de l’entreprise, trouver une banque, trouver des clients, s’occuper des assurances… » Des tâches chronophages pour ces experts sursollicités. Ludovic Hindryckx a donc fait appel à Top Five, une agence qui prend en charge tout ce qu’il n’aime pas faire. Et, surtout, qui lui déniche les missions : trois mois pour commencer, puis six mois et encore six mois renouvelables, lui épargnant l’aspect commercial de son métier. Ce service a un coût, bien sûr : 1 000 à 2 000 euros par mois chez Top Five, par exemple. (@Pixelsfr).

#Information

Que font les pays étrangers pour les éradiquer ? La France suit la voie tracée par l’Allemagne. Emmanuel Macron a annoncé mercredi 3 janvier, lors des traditionnels vœux à la presse, vouloir lutter contre les fake news (en français, fausses nouvelles) grâce à un projet de loi à venir « prochainement ». En période électorale, les réseaux sociaux devraient se voir « imposer des obligations de transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publique l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent, mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus » a précisé Emmanuel Macron. « En cas de propagation d’une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge à travers une nouvelle action en référé permettant le cas échéant de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l’accès au site Internet » a-t-il poursuivi. En France, l’article 27 de la loi de la presse de 1881 instaure déjà une amende de 45.000 euros pour « la publication, la diffusion ou la reproduction de nouvelles fausses ou fabriquées » pouvant causer un « trouble à l’ordre public ». L’Hexagone, en passe de renforcer son arsenal juridique, est loin d’être le seul pays à plancher sur la question. À lire aussi : Les « fake news », un caillou dans la chaussure de Facebook en 2018 ? (@latribune).

La rumeur au Moyen Âge : média des élites et voix du peuple. Dans la rue, à la taverne comme à la cour des seigneurs ou dans les églises et monastères, la rumeur est omniprésente au Moyen Âge : fausses nouvelles de la mort du roi, suspicion de complot, dénonciation de crimes, nouvelles diffamantes, récits de miracles, potins de voisinage… elle est d’une grande diversité et n’épargne aucun groupe social. Le mot rumor, ou en langue vernaculaire « rumeur » à partir du XIIIe siècle, désigne un bruit qui court, en empruntant des voies informelles ; une nouvelle qui se répand mais dont l’origine et la véracité sont incertaines. Il s’agit aussi d’un bruit commun, produit par un grand nombre de personnes, bruit critique ou protestation qui peut conduire à la révolte. (@InaGlobal).

#Television

Faire de la télé n’est plus rentable, du coup les chaînes privées sont dans le rouge. Dévoilé en catimini, lorsque les rédactions sont dépeuplées, le constat que dresse le CSA est sans appel : en 2016, pour la première fois, le résultat d’exploitation des chaînes gratuites privées a été « globalement négatif » (- 82 millions d’euros). Compte tenu de la concurrence des GAFA et de Netflix, il fallait s’y attendre. Mais il est désormais évident que « faire de la télévision » n’est plus nécessairement une activité rentable. « La santé économique du secteur se dégrade », soulignent les services d’Olivier Schrameck. (@telerama).

06 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 6 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xGoogle construit à Toronto un quartier durable optimisé par des capteurs. Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet, la maison mère de Google, vient d’être chargée de la rénovation de Quayside, une friche portuaire de plus de 325 hectares à Toronto (Canada). Ce projet vise à transformer le quartier en un lieu durable, facilitant la mobilité et les opportunités économiques. Pour cela, des capteurs et des caméras, nichés partout, mesureront les mouvements des véhicules et des personnes afin d’optimiser la qualité de vie, et vérifieront les performances des bâtiments à énergie positive. Les voitures seront bannies au profit des transports en commun et des véhicules autonomes. (@science_et_vie).

#CES 2018

la 51e édition du Consumer Electronics Show (CES) se tient du 9 au 12 janvier à Las Vegas. Le CES 2018 risque de confirmer les tendances de l’année passée. Voici quatre tendances fortes qui sont à l’ordre du jour du salon. Tout d’abord la Smart city, la ville dite intelligente. Montrer et prouver l’efficacité des technologies de la Smart City, c’est le défi des entreprises de ce secteur présentes au CES 2018. Elles travaillent sur des solutions visant à la standardisation des infrastructures connectées de la ville comme l’éclairage, la récolte de déchets, les parkings connectés, la mesure des énergies consommées, de la pollution, etc. Il y aura aussi : – Les assistants vocaux, star de l’année 2017 de retour au CES 2018 ; – L’intelligence artificielle au cœur des véhicules autonomes ; – Le défi de l’année 2018 et des années suivantes sera sans aucun doute de déployer la 5G et elle promet des performances inégalées pour un réseau de téléphonie mobile avec une vitesse 100 fois supérieure à la 4G. (@iot_business). A lire aussi Six grandes tendances à suivre de près (@LUsineDigitale).

Poule aux œufs d’or pour la French Tech ? Comme en 2015, en 2016 et en 2017, la French Tech est dans les starting-blocks pour faire le plus de bruit possible. Quantitativement, c’est une réussite : troisième contingent mondial derrière les États-Unis et la Chine, la France sera représentée par 365 entreprises (startups, PME, ETI, grands groupes) et organisations (chambres de commerce, Régions, pôles de compétitivité…). Le record de 2017 (275) est donc largement battu. Mieux : l’Hexagone présentera encore une fois le deuxième contingent mondial de startups sur l’Eureka Park, l’espace consacré aux jeunes pousses les plus innovantes, poumon du salon et véritable aimant à médias. Cette année, 270 pépites françaises s’y exposeront, au coude-à-coude avec les États-Unis (280) et largement devant les Pays-Bas (60) et la Chine (55). (@latribune.) A lire aussi : Quatorze start-up azuréennes dans les starting-blocks !

Le CES est le premier grand moment de l’année pour la Tech mondiale. Car se rendre et briller à Las Vegas nécessite un certain coût : entre les billets d’avion, l’hôtel, le stand et les différentes dépenses sur place, il faut compter au moins 10 000 euros pour se donner les moyens de séduire les investisseurs dans la ville du Nevada. La French Tech l’a bien compris et sera une nouvelle fois présente en masse cette année à Las Vegas. Pour l’édition 2018, 320 start-up françaises exposeront leurs produits au CES, contre 178 l’an passé, ce qui fait de la France la deuxième délégation mondiale derrière les États-Unis. Pour rappel, à peine 66 jeunes pousses tricolores avaient fait le déplacement jusqu’à Las Vegas en 2015. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

Cédric Villani : « Ne craignez pas l’intelligence artificielle, mais les humains qui seront derrière ». On connaissait Cédric Villani en mathématicien de génie, le voici désormais député (LREM) hyperactif, présent sur tous les sujets et tous les fronts. Le scientifique de renom a été chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle. Le sujet est stratégique, car cette nouvelle course scientifique, industrielle et éthique modifiera durablement nos sociétés. Pour rédiger son rapport, qu’il présentera dans le courant du mois de janvier, Cédric Villani aura voyagé de Bologne à Lisbonne, en passant par Munich et Zurich, auditionnant des dizaines de spécialistes de l’intelligence artificielle. Il aura aussi lu les centaines de contributions que lui ont adressées les internautes à travers la plateforme participative mise en place pour l’occasion. Cette somme, qui sera largement diffusée, devrait servir de feuille de route à tous les ministères, car tous seront concernés. Rencontre avant le bouclage du rapport. (@LePoint).

Les langages informatiques à l’aube de l’intelligence artificielle. Cette discipline, dont l’aspect le plus marquant se traduit par la fabrication de machines ayant la capacité de simuler une intelligence au point qu’elle serait indiscernable du comportement d’un être humain, trouve ces dernières années un écho particulièrement fort en raison des évolutions technologiques qui conduisent à une mutation très importante du marché du travail. A l’heure actuelle, l’intelligence artificielle n’en est toujours qu’à ses débuts, mais pourtant ses applications sont déjà nombreuses. A l’heure actuelle, la plupart des grandes entreprises ont déjà pris à bras-le-corps le concept même d’intelligence artificielle appliqué au développement informatique. Dans le secteur industriel, des sociétés comme Thalès ou Airbus possèdent déjà des départements spécialisés dans ce secteur, composés d’ingénieurs à la pointe sur les questions d’intelligence artificielle et de big data, deux domaines intimement liés dans le cadre des applications visées. (@latribune).

#Robotique

Le temps des robots est-il venu ? Ils font partie de notre quotidien. Ils sont capables d’analyser nos actions et/ou d’interagir avec nous. De la robotique industrielle aux robots domestiques, en passant par nos recherches sur internet, depuis notre ordinateur ou notre smartphone. Les nouvelles technologies font autant rêver qu’elles font peur.Nombre de robots font partie de notre quotidien et sont comme des compagnons sans lesquels nos actions sociales seraient toutes autres. Du robot nettoyeur de votre piscine, à votre système de surveillance, à votre aspirateur domestique, au robot jouet de votre enfant, en passant aussi par votre ordinateur et votre smartphone. Le robot a également investi le domaine médical dans lequel il a permis des avancées considérables, le domaine des transports également et bien d’autres. Aussi, l’intelligence artificielle conduit des programmes informatiques qui peuvent retenir, récolter certaines de nos données comme celles que nous indiquons dès lors que l’on fait une recherche sur internet. (@franceinter).

#Commerce

Washington empêche Alibaba de mettre la main sur MoneyGram. Près d’un an après son offensive sur le marché américain du transfert d’argent, Alibaba jette l’éponge. Les autorités américaines se sont en effet opposées mardi au rachat de MoneyGram par Ant Financial, le bras financier du géant chinois du e-commerce. Ant Financial et MoneyGram ont annoncé dans un communiqué commun qu’ils renonçaient à ce rapprochement à 1,2 milliard de dollars (près de 1 milliard d’euros), « faute d’avoir obtenu l’approbation obligatoire du Comité sur les investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS) ». @LesEchos).

#CryptoMonnaie

La vraie valeur derrière le bitcoin est la blockchain. Pas un jour ne passe sans qu’une annonce, une déclaration soit faite au sujet des monnaies virtuelles. Le thème du bitcoin est passé d’un sujet exclusivement « geek » à un sujet « grand public ». A titre d’exemples, les levées de fonds en devises virtuelles (ICO) sont devenues le nouveau financement à la mode à tel point que banquiers et régulateurs se trouvent dans l’obligation de réagir. Attirés par la publicité faite autour du bitcoin et par la promesse libertaire d’une monnaie cryptographique, les particuliers sont de plus en plus nombreux à en acheter. En Asie, elles sont considérées pour beaucoup comme une réserve de valeur plus fiable que les devises traditionnelles (Inde) à l’instar de l’or, comme une valeur refuge pour des Chinois, inquiets des incertitudes économiques et politiques (cf. emballement de la dette privée et publique) voire une solution « discrète » vis-à-vis des autorités pour placer leur argent en dehors du pays. Les cours flambent et la Bourse de Chicago va lancer prochainement des contrats à terme. (@LesEchos).

Voici pourquoi la France doit être leader sur l’adoption des crypto-monnaies. Utiliser le climat, qui est évidemment un sujet majeur, pour balayer du revers de la main un phénomène qui dans les prochaines années pourrait rebattre les cartes du financement de l’innovation, révolutionner nos systèmes financiers et poser les bases de nouveaux modes d’organisations ouverts et décentralisés, est suicidaire… La France fait figure de pays en voie de développement en matière de crypto-monnaies. Au même moment la Chine la Russie et les USA avancent à une vitesse vertigineuse. Aujourd’hui la capitalisation totale du marché des crypto-monnaies se rapproche des 700 milliards d’euros. Par rapport à la capitalisation du dollar, autour de 3 500 milliards, elles sont au stade embryonnaire. Mais leur potentiel de croissance est astronomique. (@/LeHuffPost).

Un responsable de la BCE a trouvé le moyen de « casser le Bitcoin » L’Autrichien Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, s’est prononcé en faveur d’une régulation du Bitcoin, « objet purement spéculatif qui se fait passer pour une monnaie », a t-il déclaré dans une interview. « Il suffirait d’appliquer la règle de base de toute transaction financière : chaque participant doit divulguer son identité. Cela casserait le Bitcoin », a déclaré Ewald Nowotny dans un entretien au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. « Nous avons besoin d’une TVA sur le Bitcoin qui n’est pas une monnaie », a-t-il également esquissé. (@latribune).

05 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 5 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Internet

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Un Internet surpuissant grâce au graphène ? « Nous avons découvert un tout nouveau phénomène capable de rendre l’internet nettement plus rapide », tels sont les mots du physicien Ben Van Duppen de l’Université d’Anvers en Belgique. « Nous avions déjà observé que le graphène, le matériau le plus mince au monde, convient à merveille aux rayons laser. Nous avons donc essayé de manipuler les lasers utilisés dans les câbles internet. Grâce au graphène, il est possible de piloter le rayon laser à une vitesse jusqu’à dix mille fois supérieure à ce qui est possible avec les techniques traditionnelles », ajoute le physicien belge. Ce dernier s’est associé avec des pairs internationaux pour mener à bien des travaux de recherche au National Graphene Institute à Manchester, en Angleterre. Ils expliquent que des fragments extrêmement fins de graphène, à savoir d’environ un millième de la grosseur d’un cheveu humain, ont été découpés pour être utilisés avec deux lasers. ((@sciencepost_fr).

Fin de la neutralité du Web, fin d’Internet ? Une décision récente de la Federal Communication Commission (FCC), organisme américain chargé de la régulation du secteur des télécoms américain, équivalent de l’ARCEP français, ou du BEREC Européenchange le statut des fournisseurs d’accès internet américains. Cependant, ce changement ne peut arriver en Europe, de par l’adoption en 2015 du règlement sur l’Internet ouvert. Il serait cependant intéressant de réfléchir maintenant à la neutralité des services. Un fournisseur d’accès Internet (FAI en France, ISP pour Internet Service Provider aux USA) est un fournisseur de service à des abonnés. Il est considéré comme un offreur de services neutre, qui ne doit pas influencer l’usage que font les abonnés du réseau. Cela contraste avec les chaînes de télévision, qui ont le droit de gérer leurs flux comme elles l’entendent, et qui donc peuvent offrir des services de diffusion différenciés. Lire la suite sur le site de (@latribune).

#Logement

Airbnb obtient gain de cause face à un géant de l’immobilier. Succès judiciaire important pour Airbnb. Mardi 2 janvier, un tribunal de Los Angeles a classé sans suite une plainte déposée par Aimco, l’un des plus importants propriétaires fonciers aux États-Unis avec près de 50.000 logements. Celui-ci reprochait à la plate-forme de location de courte durée d’encourager des sous-locations interdites. Mais la juge en charge du dossier a estimé que la société californienne ne pouvait pas être poursuivie pour les actions de ses utilisateurs. « Airbnb promeut et profite de violations délibérées de nos contrats de location avec une indifférence totale pour nos résidents permanents »,  expliquait l’an passé, Terry Considine, le patron d’Aimco. Le bailleur assure que plusieurs milliers de ses appartements sont proposés sur le site. Il se plaint de touristes perdus frappant à la mauvaise porte, de nuisances sonores, de fêtes nocturnes et de personnes alcoolisées dans les parties communes. Il assure que des locataires à l’année ont décidé de quitter leur logement dans ses complexes haut de gamme. (Silicon 2.0).

Un projet Blockchain qui fournit aux sans-abri une identité numérique. La société de technologie Blockchain for Change a lancé sa propre application appelée Fummi pour permettre aux sans-abris d’être connectés aux services dont ils ont besoin et les aider à créer une identité numérique. Fummi est une application Android qui utilise ce qu’on appelle le SmartID. Les trois principales composantes du SmartID sont une carte d’identité numérique, un portefeuille numérique et un marché pour les fournisseurs de services et les bénéficiaires. Ainsi, environ 3 000 sans-abri à New York recevront un smartphone dans le cadre de cette initiative. Fummi est préinstallé sur chaque smartphone, qui sera fourni par l’entreprise Life Wireless. (@hellobizfrance).

#Sante

L’intelligence artificielle, une aide efficace au diagnostic du cancer ? L’association entre l’intelligence artificielle et le séquençage des génomes pourrait accélérer considérablement le développement de la médecine de précision, selon les chercheurs du New York Genome Center (NYGC), de The Rockefeller University et d’IBM. En utilisant les compétences d’IBM Watson, un programme informatique d’intelligence artificielle, pour examiner les données de séquençage du génome complet, les chercheurs ont pu analyser plus de variantes génomiques en moins de temps qu’avec d’autres méthodes. La plate-forme automatisée a mis dix minutes à fournir un rapport contenant des informations génomiques potentiellement utiles. La même tâche, effectuée par des médecins, aurait nécessité environ 160 heures. (@Sciences_Avenir).

#Commerce

Amazon confirme le succès de la livraison illimitée. Comme les colis envoyés aux clients, le message est bien reçu par les acteurs de l’e-commerce. L’abonnement annuel et le nombre de livraisons illimité constituent la formule gagnante d’Amazon et de ses concurrents. Le géant de Seattle a révélé le 2 janvier avoir expédié « plus de 5 milliards de produits en 2017 avec Prime ». Le chiffre recouvre à la fois les abonnements pour une livraison le même jour, à J + 1 et à J + 2. Le communiqué publié indique qu’il y a eu l’an passé plus de nouveaux abonnés à Prime que les années précédentes. Le PDG, Jeff Bezos, a évoqué « des dizaines de millions » de nouveaux souscripteurs. (@LesEchos).

#Presse

La presse en 2018 vue par Gaël Hürlimann, rédacteur en chef des contenus numériques du quotidien suisse Le Temps. Diversification des plateformes de publications et des narrations, partenariats, utilisation de la vidéo et du live, modèles économiques : que peut-on attendre en 2018 ? Entretien sur le site d’InaGlobal. Gaël Hürlimann estime qu’en 2018 « il y aura beaucoup plus de variétés dans les modèles économiques des médias en ligne, beaucoup plus de gens qui parieront sur une offre payante et qui du coup devront s’intéresser à autre chose qu’à l’audience de masse avec l’idée que c’est la pub qui va apporter de l’argent. L’offre sera moins standardisée. ». Il explique aussi : « Nous sommes en train de construire la vidéo comme un outil de plus à l’arsenal de nos journalistes et pas comme un pivot complet en se disant que tout doit se raconter sur ce mode-là parce que les jeunes ne consomment que de la vidéo (ce qui est complètement faux). » Il conclut que 2018 « sera une année de clarté, de recherche d’identité claire avec, nous l’espérons, un plus grand nombre de gens qui comprennent qu’ils paient pour du contenu ». Le 4 mars prochain se tiendra en Suisse une votation qui portera notamment sur le maintien ou non de la redevance qui finance l’audiovisuel public.

#MediaSocial

Les réseaux sociaux sont-ils les médias de demain? https://www.frenchweb.fr/les-reseaux-sociaux-sont-ils-les-medias-de-demain/269647 Selon une étude de Médiamétrie, les usages des Français en termes de consommation de l’information ont évolué et les contenus se sont diversifiés. Les nouveaux moyens d’information sont plus participatifs, favorisent les échanges et engagent d’avantage l’individu. Les Français ne vivent pas coupés du monde et s’informent quotidiennement. Ils participent aussi à la création de l’information, ils la commentent et la propagent à travers les réseaux sociaux. En effet, l’accès à l’information est un usage en perpétuelle évolution et ces réseaux sociaux tendent à devenir leur principale source d’information. (@frenchweb).

Les médias sociaux en 2018 vus par Frédéric Cavazza. Frédéric Cavazza travaille dans les métiers de l’internet depuis plus de 20 ans et propose des prestations de conseil, d’accompagnement, de formation et d’évangélisation. Vidéos verticales, live, modération, bots, partenariats entre médias et plateformes : que peut-on attendre en 2018 ? (@InaGlobal).

Les stories de Snapchat bientôt partout sur Internet ? Cela pourrait être une bouée de sauvetage pour Snapchat. Selon le média spécialisé  Cheddar, le réseau social réfléchirait à la possibilité d’intégrer sur n’importe quelle page Web les « stories » de ses utilisateurs, des images agglomérées et savamment agencées par les internautes. Pour le moment, les contenus générés par les internautes restent uniquement visibles dans l’application, une impasse numérique qui fait partie de l’ADN de Snapchat depuis sa création en 2011. Introduites dans l’application en octobre 2013, les stories ont rapidement gagné en popularité, le principe étant copié en 2016 par Facebook et les applications sous son contrôle comme Messenger et Instagram. (@LesEchos).

#Robotique

Peut-on faire confiance au jugement d’un robot ? Tiens, et si des robots prenaient la place de nos juges ? On entrerait dans un tribunal peuplé d’intelligences artificielles qui décideraient de notre futur. L’idée n’est pas très reluisante, mais elle en fait fantasmer plus d’un, surtout du côté des partisans de la justice prédictive -des algorithmes qui analysent les décisions rendues par les tribunaux dans le passé pour anticiper la solution d’un litige. Si une intelligence artificielle peut prévoir l’issue d’un procès, ne pourrait-elle pas piquer la place d’un magistrat ? Dit comme ça, on se dit « bonne idée », mais ce n’est pas si simple. (@20minutes).

04 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xLe mot « algorithme » est souvent associé aux réseaux sociaux, à l’intelligence artificielle et plus largement à la déshumanisation de nos sociétés. Il peut induire un sentiment de crainte ou de défiance. Cela dit, un algorithme n’est jamais qu’une suite d’opérations logiques écrite par une personne. À travers quelques articles du site Conversation, nous apprenons comment fonctionnent ces outils qui s’incrustent dans nos vies, afin de réaliser leur potentiel, toujours plus puissant, mais aussi comment se protéger de leurs dérives.

L’Intelligence artificielle change la vie ! Tribune de Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle, président du comité d’éthique du CNRS. Qu’on l’applique aux espèces, aux organismes individuels ou à leurs existences sociales, le concept de vie recouvre des idées variées. Pourtant, partout, dans toutes les acceptions qu’il prend, l’intelligence artificielle prétend y apporter du nouveau. La société CALICO (CAlifornia LIfe COmpangy) aspire à identifier, grâce à l’intelligence artificielle, les gènes responsables des maladies et du vieillissement pour soigner mieux et augmenter la vie humaine. Lire la suite sur le site de @Libe. Retrouver Jean-Gabriel Ganascia, Cédric Villani, Enki Bilal, Isabelle Falque-Pierrotin (présidente de la Cnil), Pascal Demurger (directeur général du groupe Maif) ou Catherine Malabou (philosophe) le 24 février en soirée lors de notre forum à la Maison de la radio.

Avec l’intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de la diversité. La diversité suscite la curiosité et l’intérêt des organisations qui commencent à comprendre tout le bien qu’elles pourraient en tirer. Les discours d’intentions la portent aux nues ; les éloges pleuvent comme un ciel de novembre. Mais dans les faits, quels sont les outils mis en place pour la promouvoir ? Et que fait-on, concrètement, sinon louer un principe qu’on ne parvient pas à appliquer ? Paradoxalement, c’est du côté de l’IA qu’il faut chercher de l’aide. Celle-là même qui effraie les gardiens du temple parce qu’elle appelle de nouvelles pratiques et de nouveaux modes de fonctionnement. L’idée ne va pas de soi, et pourtant l’IA peut être un formidable accélérateur de diversité, en particulier appliquée à l’embauche ; l’opportunité de remettre du sens, et de l’humain, dans le recrutement. (@LUsineDigitale).

2018, une année clé pour l’intelligence artificielle. Cette année, il sera encore plus difficile d’échapper aux intelligences artificielles que l’année dernière. Non pas parce qu’elles s’apprêtent à conquérir le monde comme dans un film de science-fiction, mais parce qu’elles sont un des thèmes principaux qui animeront l’actualité, avec une portée qui dépasse de loin de monde des nouvelles technologies. Le premier rendez-vous de l’année pour l’électronique grand public (Le Consumer Electronic Show, CES à Las Vegas) se tient la semaine du 8 janvier à Las Vegas. À n’en pas douter, l’intelligence artificielle (IA) sera un des principaux thèmes de débat. « L’utilisation d’IA dans des objets connectés marque l’avènement de solutions Intuitives. Cette fois nous entrons réellement dans l’ère de l’objet connecté immédiatement utilisable, sans avoir besoin d’apprentissage », souligne Jean-Laurent Poitou, responsable monde, en charge des technologies chez Accenture. (@FigaroTech).

La Chine se dote d’un nouveau centre dédié à l’intelligence artificielle. La Chine affiche désormais clairement ses ambitions internationales en matière d’intelligence artificielle. Et cela ne passera pas la construction à Pékin d’un site entièrement dédié, qui accueillera jusqu’à 400 entreprise pour un marché estimé à 50 milliards de yuans (6,38 milliards d’euros), a précisé l’agence de presse officielle Chine nouvelle. Le pays envisage en effet de devenir un leader mondial dans ce secteur d’ici 2025. Une façon de mettre les bouchées doubles sur fond de recrudescence des tensions avec les Etats-Unis concernant l’usage de ces technologies à des fins militaires. (@Sciences_Avenir).

#Algorithme

Au début du mois de décembre, le Conseil municipal de New York a adopté à l’unanimité un projet de loi visant à lutter contre la discrimination algorithmique. La première mesure de ce type dans le pays. Le projet de loi de responsabilité algorithmique doit déterminer comment les agences municipales utiliseront les algorithmes pour prendre des décisions affectant la vie des New-Yorkais sans discrimination.

#MediaSocial

Social media: the future is chinese ! [part 1] Depuis plusieurs années, la Chine mise énormément sur la digitalisation de son économie pour peser sur l’échiquier mondial et se défaire de son image d’usine du monde. Profitant de son immense marché intérieur, le pays fait quasi figure de laboratoire et d’avant-garde aux yeux du monde. Avec 731 millions d’internautes fin 2016 – l’équivalent de la population du continent européen ! –, la Chine représente la population connectée la plus importante du monde. Au total 53,2% des 1,37 milliard de Chinois sont connectés. En un an, la Chine a gagné 43 millions d’utilisateurs, soit presque autant que la population de l’Espagne.

Social Media: the future is chinese ! [part 2]. Entre m-commerce, commerce social et divertissement, la Chine nous montre la voie de l’avenir du commerce. Après avoir brossé un panorama de l’écosystème tech chinois, penchons-nous sur les pratiques social media en vogue qui, vues d’Occident, font de l’empire du Milieu un laboratoire en temps réel à l’avant-garde des usages. « Intégrer les usages des Millennials chinois, c’est intégrer les usages qui arriveront chez nous dans les cinq prochaines années », résume Fred Raillart, fondateur et CEO de Fred&Farid, agence présente en Chine.HUBInstitute).

#Ville

Les Smart Cities françaises se battent pour la première place ! Avec déjà vingt-cinq villes ayant fait le pari de la digitalisation et de l’éco-responsabilité, la France est bonne élève en matière de Smart City. Voici le Top 5 des agglomérations les plus « smart ». En tête du classement de NexityLabLyon fait office de pionnière avec des premiers tests de smart grids dès 2012. En seconde position, Nantes fait office de challenger pour ses efforts sur l’open data. En troisième position, Montpellier met également à la disposition de ses habitants un grand nombre de données via la solution « Intelligent Operations Center ». A la quatrième et cinquième places, on retrouve enfin Issy-les-Moulineaux et Lille. (@latelier).

Ayen, village de village de Corrèze 750 habitants à 25 km de la gare de Brive-la-Gaillarde. En avril 2014, un service de covoiturage, Ecosyst’m, est mis en place par la collectivité pour répondre aux problèmes de transport. La rémunération des voyages se pratique en monnaie locale, la Y’ACA, qui peut être aussi utilisée dans 22 magasins partenaires. Aujourd’hui, Ecosyst’m compte quatre-vingt-dix covoitureurs et s’est élargi à sept autres collectivités limitrophes. Pour la Mairie, il s’agit  de« mettre un peu d’intelligence sur le territoire » pour lutter contre l’isolement. (@LeMondefr).

#BestOf

Voici les dix billets Méta-Media que vous avez préféré lire et partager en 2017. Voici le titre de trois de ces articles : Scénario catastrophe pour les médias d’informations : la faute à leurs dirigeants, Noyés dans l’élite déconnectée, les journalistes doivent retrouver le lien avec la population et Les médias sont-ils voués à devenir des marques blanches, les agences de presse des GAFA ?

03 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CryptoMonnaie

xCe qu’il faut savoir sur ripple, la nouvelle star des cryptomonnaies. Le cours du ripple a enregistré une croissance de 36 000 % en un an. Quand cette cryptomonnaie utilisée par les banques est-elle née ? A quoi sert-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? Pourquoi connaît-elle un tel engouement ? Peut-elle être comparée aux autres cryptomonnaies ? Quelles sont ses limites ? Eléments de réponses à travers sept questions. (@LUsineDigitale).

Le site Oh, My Coins! répertorie tous ceux qui ont failli devenir (très) riches avec le Bitcoin. Ils racontent comment ils ont raté la fortune de peu à cause de mauvais choix. Quelques exemples : « En 2011 j’ai formaté mon disque dur et je m’en fichais d’avoir l’équivalent de 6 euros en Bitcoins. Aujourd’hui ils valent 389.263 dollars et j’aurais pu acheter mon appartement avec ». Ou encore « En 2009 un gars m’a proposé 1000 bitcoins pour payer son loyer, je lui ai dit de dégager avec sa monnaie magique d’Internet. Aujourd’hui il est plusieurs fois millionnaire ». Selon une étude réalisée par la société d’analyse ChainAlysis en novembre dernier, 4 millions de bitcoins en circulation auraient été perdus pour toujours… (@pressecitron).

On dénombre actuellement plus de mille monnaies cryptées, certaines valant seulement quelques centimes d’euros. Alors que le Bitcoin est souvent comparé à l’or, puisqu’une quantité limitée de cette monnaie sera à terme en circulation, comme toute matière première, l’Ethereum est ainsi comparé à l’argent. Mais derrière ces deux mastodontes, une véritable guerre s’est enclenchée dans l’univers des cryptomonnaies pour s’imposer parmi les incontournables. Petit tour d’horizon sur le site de cnewsmatin.

#MonnaieLocale

Depuis le 1er décembre, Une monnaie locale, la Roue arlésienne, a fait son apparition dans une quarantaine de commerces de la ville d’Arles (Bouches-du-Rhône). Pour les initiateurs de la Roue, l’objectif est de promouvoir des échanges transparents et éthiques près de chez soi. Cette Monnaie Locale Complémentaire est légale et sécurisée et fonctionne comme des tickets restaurant. À lire aussi : Nice a désormais sa monnaie locale, le nissart qui vaut un euro.

Nice a désormais sa monnaie locale, le nissart qui vaut un euro. Autant dire qu’il n’y a aucun avantage financier, la démarche marque un attachement désintéressé à l’identité niçoise. Le nissart est entré en circulation depuis le mercredi 13 décembre, pour une phase expérimentale. Pendant 4 jours, les consommateurs peuvent s’en procurer dans un seul bureau de change situé dans le Vieux-Nice. Pour l’instant, 19 commerces du centre-ville l’acceptent, ils ont signé la Charte du Nissart qui les engage notamment à soutenir le développement local.

Revue de liens : – Initiée en 2015 pour rebooster l’économie locale, la monnaie SoNantes est loin d’avoir eu le succès escompté. Elle va abandonner son système de crédit inter-entreprises et se concentrer sur la monnaie numérique, pourtant très peu utilisée ; – Le Méreau, monnaie locale du Gâtinais (Loiret) vient de fêter sa première année d’existence ; – La fève, la future Monnaie Locale Complémentaire sera utilisée dans l’aire toulonnaise. Son objectif ? Permettre les relations commerciales locales et ainsi la dynamisation du tissu économique ; – Lancée par l’association Pomoloc, la mige, monnaie locale complémentaire, se fait une place de plus en plus grande dans les porte-monnaie creusois.

#Blockchain

Blockchain Ethereum, de quoi parle-t-on ? Dans les premiers articles publiés par le site Siècle Digital, nous avons pu comprendre globalement ce qu’est une blockchain, à quoi sert le minage dans le fonctionnement de celle-ci ou encore quels sont les enjeux du consensus dans le processus de cette technologie. Ces différents articles traitaient principalement de la blockchain Bitcoin, la première finalement à avoir vu le jour mais certainement pas la seule à l’heure actuelle à faire parler d’elle. Nous allons donc maintenant passer un peu de temps à découvrir la blockchain Ethereum et ses subtilités.

#Ville

Pour être efficace, la ville doit être ouverte et participative. 2018 sera-t-elle l’année de la Smart City ? Ceux qui croient qu’une ville devient intelligente lorsqu’elle est bardée de capteurs qui permettent au gestionnaire de réaliser des économies sur l’énergie, de caméras qui permettent d’assurer la sécurité ou d’applications censées améliorés le quotidien des habitants, sans même les consulter, se trompent. « Pour se déployer pleinement et répondre à toutes ses promesses, une ville intelligente doit s’appuyer largement sur ses citoyens, fondement de la réussite d’une telle démarche », explique le think tank numérique, Réseau durable. Et donc, pour réussir à atteindre ses objectifs, « une smart city doit ambitionner d’être avant tout une ville durable et collaborative, les outils numériques et la connectivité ne sont que des outils pour cela, pas des fins en soi ». (@villeintelmag).

#Publicite

Plusieurs villes vont tester la publicité sur les trottoirs. Après les murs, les abris de bus et les couloirs du métro, la publicité va investir un nouvel espace public : le sol. Selon un décret publié dimanche au « Journal officiel » , les villes de Bordeaux, Lyon et Nantes sont autorisées à tester les marquages publicitaires biodégradables éphémères sur les trottoirs, et ce pour une durée d’un an et demi. (@LesEchos).

Plus de publicité sur les trottoirs de Bordeaux. La mairie met fin à cette pratique tolérée depuis quelques mois. L’association de résistance à l’agression publicitaire était vent debout contre cette nouvelle forme d’annonce. « Ce n’est pas mieux, ce n’est pas pire. C’est dans la même imposition dans notre espace public de cette publicité, qui est déjà présente partout, dans les médias, dans les transports, dans les rues de nos villes », explique Samia Bentounes, militante pour la Résistance à l’agression publicitaire. La Mairie a précisé : « la Ville de Bordeaux a, pour sa part, régulièrement opposé un refus à des demandes de ce type émanant d’annonceurs ou de commerçants considérant que cela constituait une pollution visuelle inutile. »

Il n’y aura pas de publicité à des fins commerciales sur les trottoirs de Nantes. Dans un communiqué , la ville considère que cette forme de publicité représente une « pollution visuelle inutile » qui peut nuire à la signalétique routière et touristique déjà en place mais elle met surtout en avant un choix politique. Accepter de la pub sur les trottoirs serait « en contradiction avec la volonté de Nantes de valoriser les atouts patrimoniaux et environnementaux de la ville »