12 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 12 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xDes économistes appellent à la fin des énergies fossiles. Plus de 80 économistes de réputation mondiale, issus de 20 pays différents, menés par les Américains Jeffrey Sachs et James Galbraith, ont signé une déclaration réclamant l’arrêt complet des financements à destination des énergies fossiles, et une hausse massive des investissements dans les énergies renouvelables. Prolongeant l’avertissement du même ordre lancé par plus de 15 000 scientifiques du monde entier, cette déclaration prend notamment à témoin les hommes politiques. « Il est temps que les dirigeants européens, et en particulier le président Macron, qui comprend la menace que représente le déni climatique de Donald Trump pour notre planète, en finissent avec les subventions et les investissements qui entretiennent notre dépendance aux combustibles fossiles. Pas un euro de plus ne doit être accordé au charbon, au pétrole et au gaz. » a ainsi déclaré Yanis Varoufakis, économiste, universitaire et homme politique grec. (@Réseau Durable).

#Data

En Chine, les données des clients d’Apple bientôt stockées chez un partenaire local. On en sait davantage sur le premier data center qu’Apple va ouvrir en Chine. Le groupe américain avait annoncé en juillet dernier qu’il se conformait à la législation chinoise qui exige, depuis le 1er juin 2017, que les entreprises étrangères stockent leurs données à l’intérieur des frontières de l’empire du milieu. Les utilisateurs d’iCloud en Chine, le service de stockage de données en ligne d’Apple, ont donc reçu un e-mail les avertissant que ce service serait géré à partir du 28 février par le partenaire chinois de la firme américaine, Ghizhou on the Cloud Big Data (GCBD), une entreprise contrôlée par le gouvernement de la province du Guizhou. (@LesEchos).

#CES2018

Ces 6 start-up qui nous ont marqués. C’est un évènement majeur pour la planète tech. Le Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas attire chaque année les plus grandes entreprises ainsi que les plus petites start-up, avides de rencontres et d’écho médiatique. Avec une définition aussi large que l’électronique grand public, le CES a de quoi ravir petits et grands, experts comme néophytes. A l’occasion de l’édition 2018, le site @LesEchos a sélectionné une liste de six start-up qui nous ont intéressés ou intrigués. Tour d’horizon.

Au CES, un robot-taxi et des drones grand public. Au CES, les drones-taxis sont une tradition bien ancrée. Cette année, c’est le Volocopter qui se trouve en vedette. Cet engin, qui peut voler en mode autonome, dispose d’un contrôleur de vol réalisé par Intel. Le Volocopter, précise à toutes fins utiles Brian Krzanich, le PDG de la société, serait capable de compenser d’éventuelles défaillances en vol. Expérimenté en Allemagne, où il a été construit, le Volocopter, dont la mise en service est envisagée à moyen terme à Dubaï, a déjà réalisé 400 vols. Doté de 18 moteurs électriques, il revendique une autonomie de trente minutes et peut transporter deux passagers. Son prix est estimé entre 200 000 et 250 000 euros. Très en pointe sur les drones, Intel a profité du CES pour établir un nouveau record mondial avec son « light-show », spectacle lumineux, de mini-drones Shooting Star. Intel a déployé à l’intérieur de l’hôtel Belaggio de Las Vegas un essaim de 100 drones contrôlés sans GPS par un seul pilote. (@LeMondefr).

Le véhicule autonome en vedette au CES de Las Vegas. C’est un rêve devenu réalité. Des véhicules bardés de caméras et de capteurs, capables de circuler sans chauffeur, ont fait leur apparition cette semaine à Las Vegas, où se tient le CES (Consumer Electronics Show). Dans le robot taxi de la start-up Navya , il n’y a plus de volant, ni de pédales : les six sièges se font face, comme dans une diligence. Il suffit de l’appeler, via une app sur son smartphone. Opérés par Lyft, les véhicules Aptiv (nouveau nom de Delphi Automotive) proposent, eux, aux participants du CES de rejoindre une vingtaine de destinations aux alentours de la ville. (@LesEchos).

#Transport

Vélos partagés: Gobee.bike se retire de Lille, Reims et Bruxelles. Trop, c’est trop. Après seulement trois mois d’activité, la start-up Gobee.bike a décidé de stopper son service de vélos partagés sans bornes dans les villes de Lille, Reims et Bruxelles. « Ces dernières semaines, le vandalisme et les dégâts causés à notre flotte ont atteint des limites que nous ne pouvons plus surmonter », explique l’entreprise dans un communiqué adressé à ses utilisateurs. « Nous avons utilisé toutes nos ressources pour remplacer la flotte avec de nouveaux Gobee, en effectuant souvent de très lourdes réparations sur les vélos endommagés. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous mettons un terme à notre service », déplore encore la start-up. A lire aussi : Paris: l’arrivée du nouveau Vélib’ tourne au « cauchemar », Hidalgo s’agace (@LExpress).

Le véhicule autonome en vedette au CES de Las Vegas. C’est un rêve devenu réalité. Des véhicules bardés de caméras et de capteurs, capables de circuler sans chauffeur, ont fait leur apparition cette semaine à Las Vegas, où se tient le CES (Consumer Electronics Show). Dans le robot taxi de la start-up Navya, il n’y a plus de volant, ni de pédales : les six sièges se font face, comme dans une diligence. Il suffit de l’appeler, via une app sur son smartphone. Opérés par Lyft, les véhicules Aptiv (nouveau nom de Delphi Automotive) proposent, eux, aux participants du CES de rejoindre une vingtaine de destinations aux alentours de la ville. Le véhicule autonome n’est plus un concept. « Les gens réalisent que ça va arriver », souligne Jacques Aschenbroich, PDG de Valeo. « On ne verra certes pas dès demain des voitures individuelles sans chauffeur capables de sillonner les routes quelles que soient les conditions. Mais on verra à coup sûr dans deux ou trois ans des navettes ou des robots taxis circuler dans des environnements relativement balisés et cartographiés, comme les lignes de bus en ville ».

Une nouvelle offre de vélos en libre-service à l’assaut des villes. Ils sont jaunes, verts ou gris, parfois garés de manière anarchique, et disponibles en quelques clics. Importés dans l’Hexagone en 2017, les vélos en free-floating, c’est-à-dire accessibles n’importe où, sans borne d’attache, entendent révolutionner, à Paris et dans d’autres grandes villes françaises, l’utilisation de la bicyclette. Mais l’arrivée de ces nouveaux engins, accessibles grâce à une application téléchargée sur smartphone permettant de géolocaliser les vélos disponibles à proximité de l’usager, bouscule la position de monopole des services historiques, tel que Vélib’ dans la capitale, non sans générer quelques remous et revers. (@LeMondefr).

#CryptoMonnaie

Telegram veut lever 3 à 5 milliards de dollars pour lancer sa cryptomonnaie. Les dirigeants de Telegram lancent les grandes manoeuvres. Selon le site d’information TechCrunch, le co-fondateur de l’application chiffrée aux 180 millions d’utilisateurs actifs veut lancer sa propre devise virtuelle, le Gram. Elle s’appuierait sur une nouvelle version de la technologie blockchain, sur laquelle repose déjà le bitcoin ou l’ethereum, principales cryptomonnaies. Baptisée « Telegram Open Network » (TON), cette blockchain « de troisième génération » serait moins gourmande en énergie que ses prédécesseurs, principal reproche qu’on leur adresse, affirme Telegram. Elle permettrait également de réaliser des « millions de transactions à la seconde, pour des milliards d’utilisateurs », promettent encore les dirigeants. (@LExpress).

Non, la Corée du Sud ne va pas interdire les bitcoins. Après avoir été inondé de messages de colère des investisseurs sur les réseaux sociaux, le gouvernement sud-coréen est intervenu ce vendredi matin pour démentir les menaces d’interdiction du commerce de cryptomonnaies dans le pays qui avaient été agitées la veille par le ministre de la Justice et avaient provoqué une chute brutale du bitcoin, du Ripple ou encore de l’ether sur les marchés d’Asie et d’Occident. Confirmant, à mots couverts, l’intense débat au sein de l’administration du président Moon Jae-in sur ce dossier délicat, le ministre des Finances, Kim Dong-yeon, est intervenu personnellement pour expliquer que la sortie de son collègue ne reflétait aucunement les choix du gouvernement. « Ce sujet de la fermeture des plateformes d’échanges dans le pays évoqué par le ministre de la Justice n’est qu’une proposition de son ministère et devra être discuté entre les différents ministères », a insisté Kim Dong-yeon, qui a, lui, toujours milité pour un encadrement strict du commerce de cryptomonnaies et non pour une interdiction totale. (@LesEchos). A lire aussi : Bitcoin : Séoul envisage d’interdire totalement l’échange de cryptomonnaies (@latribune).

« Virtual currency girls » : parce qu’il n’y a pas que Nabilla qui fait la promotion du bitcoin. « J’ai la tête qui explose, nous planchons sur le sujet tous les jours », a lancé la cheffe des huit filles, Rara Naruse, 18 ans, en débutant le concert dans une petite salle de Tokyo, devant un public exclusivement masculin et de nombreux journalistes. Jupes à froufrous, tabliers de soubrettes et chaussettes montant aux genoux – la traditionnelle panoplie des « idoles », les jeunes filles représentent chacune une cryptomonnaie, telles que le bitcoin, Ethereum ou encore Ripple, et arborent un masque à l’effigie de leur devise. Entre deux séances d’explications, elles ont enflammé la salle de leurs mélodies sirupeuses, entonnant notamment leur tube « La lune, les monnaies virtuelles et moi », qui met en garde contre les fraudeurs. (@latribune).