06 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 6 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xGoogle construit à Toronto un quartier durable optimisé par des capteurs. Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet, la maison mère de Google, vient d’être chargée de la rénovation de Quayside, une friche portuaire de plus de 325 hectares à Toronto (Canada). Ce projet vise à transformer le quartier en un lieu durable, facilitant la mobilité et les opportunités économiques. Pour cela, des capteurs et des caméras, nichés partout, mesureront les mouvements des véhicules et des personnes afin d’optimiser la qualité de vie, et vérifieront les performances des bâtiments à énergie positive. Les voitures seront bannies au profit des transports en commun et des véhicules autonomes. (@science_et_vie).

#CES 2018

la 51e édition du Consumer Electronics Show (CES) se tient du 9 au 12 janvier à Las Vegas. Le CES 2018 risque de confirmer les tendances de l’année passée. Voici quatre tendances fortes qui sont à l’ordre du jour du salon. Tout d’abord la Smart city, la ville dite intelligente. Montrer et prouver l’efficacité des technologies de la Smart City, c’est le défi des entreprises de ce secteur présentes au CES 2018. Elles travaillent sur des solutions visant à la standardisation des infrastructures connectées de la ville comme l’éclairage, la récolte de déchets, les parkings connectés, la mesure des énergies consommées, de la pollution, etc. Il y aura aussi : – Les assistants vocaux, star de l’année 2017 de retour au CES 2018 ; – L’intelligence artificielle au cœur des véhicules autonomes ; – Le défi de l’année 2018 et des années suivantes sera sans aucun doute de déployer la 5G et elle promet des performances inégalées pour un réseau de téléphonie mobile avec une vitesse 100 fois supérieure à la 4G. (@iot_business). A lire aussi Six grandes tendances à suivre de près (@LUsineDigitale).

Poule aux œufs d’or pour la French Tech ? Comme en 2015, en 2016 et en 2017, la French Tech est dans les starting-blocks pour faire le plus de bruit possible. Quantitativement, c’est une réussite : troisième contingent mondial derrière les États-Unis et la Chine, la France sera représentée par 365 entreprises (startups, PME, ETI, grands groupes) et organisations (chambres de commerce, Régions, pôles de compétitivité…). Le record de 2017 (275) est donc largement battu. Mieux : l’Hexagone présentera encore une fois le deuxième contingent mondial de startups sur l’Eureka Park, l’espace consacré aux jeunes pousses les plus innovantes, poumon du salon et véritable aimant à médias. Cette année, 270 pépites françaises s’y exposeront, au coude-à-coude avec les États-Unis (280) et largement devant les Pays-Bas (60) et la Chine (55). (@latribune.) A lire aussi : Quatorze start-up azuréennes dans les starting-blocks !

Le CES est le premier grand moment de l’année pour la Tech mondiale. Car se rendre et briller à Las Vegas nécessite un certain coût : entre les billets d’avion, l’hôtel, le stand et les différentes dépenses sur place, il faut compter au moins 10 000 euros pour se donner les moyens de séduire les investisseurs dans la ville du Nevada. La French Tech l’a bien compris et sera une nouvelle fois présente en masse cette année à Las Vegas. Pour l’édition 2018, 320 start-up françaises exposeront leurs produits au CES, contre 178 l’an passé, ce qui fait de la France la deuxième délégation mondiale derrière les États-Unis. Pour rappel, à peine 66 jeunes pousses tricolores avaient fait le déplacement jusqu’à Las Vegas en 2015. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

Cédric Villani : « Ne craignez pas l’intelligence artificielle, mais les humains qui seront derrière ». On connaissait Cédric Villani en mathématicien de génie, le voici désormais député (LREM) hyperactif, présent sur tous les sujets et tous les fronts. Le scientifique de renom a été chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle. Le sujet est stratégique, car cette nouvelle course scientifique, industrielle et éthique modifiera durablement nos sociétés. Pour rédiger son rapport, qu’il présentera dans le courant du mois de janvier, Cédric Villani aura voyagé de Bologne à Lisbonne, en passant par Munich et Zurich, auditionnant des dizaines de spécialistes de l’intelligence artificielle. Il aura aussi lu les centaines de contributions que lui ont adressées les internautes à travers la plateforme participative mise en place pour l’occasion. Cette somme, qui sera largement diffusée, devrait servir de feuille de route à tous les ministères, car tous seront concernés. Rencontre avant le bouclage du rapport. (@LePoint).

Les langages informatiques à l’aube de l’intelligence artificielle. Cette discipline, dont l’aspect le plus marquant se traduit par la fabrication de machines ayant la capacité de simuler une intelligence au point qu’elle serait indiscernable du comportement d’un être humain, trouve ces dernières années un écho particulièrement fort en raison des évolutions technologiques qui conduisent à une mutation très importante du marché du travail. A l’heure actuelle, l’intelligence artificielle n’en est toujours qu’à ses débuts, mais pourtant ses applications sont déjà nombreuses. A l’heure actuelle, la plupart des grandes entreprises ont déjà pris à bras-le-corps le concept même d’intelligence artificielle appliqué au développement informatique. Dans le secteur industriel, des sociétés comme Thalès ou Airbus possèdent déjà des départements spécialisés dans ce secteur, composés d’ingénieurs à la pointe sur les questions d’intelligence artificielle et de big data, deux domaines intimement liés dans le cadre des applications visées. (@latribune).

#Robotique

Le temps des robots est-il venu ? Ils font partie de notre quotidien. Ils sont capables d’analyser nos actions et/ou d’interagir avec nous. De la robotique industrielle aux robots domestiques, en passant par nos recherches sur internet, depuis notre ordinateur ou notre smartphone. Les nouvelles technologies font autant rêver qu’elles font peur.Nombre de robots font partie de notre quotidien et sont comme des compagnons sans lesquels nos actions sociales seraient toutes autres. Du robot nettoyeur de votre piscine, à votre système de surveillance, à votre aspirateur domestique, au robot jouet de votre enfant, en passant aussi par votre ordinateur et votre smartphone. Le robot a également investi le domaine médical dans lequel il a permis des avancées considérables, le domaine des transports également et bien d’autres. Aussi, l’intelligence artificielle conduit des programmes informatiques qui peuvent retenir, récolter certaines de nos données comme celles que nous indiquons dès lors que l’on fait une recherche sur internet. (@franceinter).

#Commerce

Washington empêche Alibaba de mettre la main sur MoneyGram. Près d’un an après son offensive sur le marché américain du transfert d’argent, Alibaba jette l’éponge. Les autorités américaines se sont en effet opposées mardi au rachat de MoneyGram par Ant Financial, le bras financier du géant chinois du e-commerce. Ant Financial et MoneyGram ont annoncé dans un communiqué commun qu’ils renonçaient à ce rapprochement à 1,2 milliard de dollars (près de 1 milliard d’euros), « faute d’avoir obtenu l’approbation obligatoire du Comité sur les investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS) ». @LesEchos).

#CryptoMonnaie

La vraie valeur derrière le bitcoin est la blockchain. Pas un jour ne passe sans qu’une annonce, une déclaration soit faite au sujet des monnaies virtuelles. Le thème du bitcoin est passé d’un sujet exclusivement « geek » à un sujet « grand public ». A titre d’exemples, les levées de fonds en devises virtuelles (ICO) sont devenues le nouveau financement à la mode à tel point que banquiers et régulateurs se trouvent dans l’obligation de réagir. Attirés par la publicité faite autour du bitcoin et par la promesse libertaire d’une monnaie cryptographique, les particuliers sont de plus en plus nombreux à en acheter. En Asie, elles sont considérées pour beaucoup comme une réserve de valeur plus fiable que les devises traditionnelles (Inde) à l’instar de l’or, comme une valeur refuge pour des Chinois, inquiets des incertitudes économiques et politiques (cf. emballement de la dette privée et publique) voire une solution « discrète » vis-à-vis des autorités pour placer leur argent en dehors du pays. Les cours flambent et la Bourse de Chicago va lancer prochainement des contrats à terme. (@LesEchos).

Voici pourquoi la France doit être leader sur l’adoption des crypto-monnaies. Utiliser le climat, qui est évidemment un sujet majeur, pour balayer du revers de la main un phénomène qui dans les prochaines années pourrait rebattre les cartes du financement de l’innovation, révolutionner nos systèmes financiers et poser les bases de nouveaux modes d’organisations ouverts et décentralisés, est suicidaire… La France fait figure de pays en voie de développement en matière de crypto-monnaies. Au même moment la Chine la Russie et les USA avancent à une vitesse vertigineuse. Aujourd’hui la capitalisation totale du marché des crypto-monnaies se rapproche des 700 milliards d’euros. Par rapport à la capitalisation du dollar, autour de 3 500 milliards, elles sont au stade embryonnaire. Mais leur potentiel de croissance est astronomique. (@/LeHuffPost).

Un responsable de la BCE a trouvé le moyen de « casser le Bitcoin » L’Autrichien Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, s’est prononcé en faveur d’une régulation du Bitcoin, « objet purement spéculatif qui se fait passer pour une monnaie », a t-il déclaré dans une interview. « Il suffirait d’appliquer la règle de base de toute transaction financière : chaque participant doit divulguer son identité. Cela casserait le Bitcoin », a déclaré Ewald Nowotny dans un entretien au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. « Nous avons besoin d’une TVA sur le Bitcoin qui n’est pas une monnaie », a-t-il également esquissé. (@latribune).