09 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 9 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xEntre les peurs des uns et les ambitions des autres. L’intelligence artificielle (AI) pourrait être « la pire chose de l’histoire de notre civilisation », annonçait Stephen Hawking pour l’ouverture du Web Summit qui se tenait le 9 novembre 2017 à Lisbonne. De concert avec l’entrepreneur Elon Musk et le linguiste Noam Chomsky, le physicien n’a de cesse de demander la création de règles afin d’encadrer la recherche sur les robots et l’intelligence artificielle. « C’est un des rares cas pour lesquels nous devrions être proactifs, et non réactifs, en matière de législation, car si on en vient à devenir réactif, il sera trop tard », plaidait ainsi le fondateur de Tesla en juillet.Des avertissements qui ne semblent pas effrayer les investisseurs : au premier trimestre 2017, pas moins de 34 start-up ont fait l’objet d’acquisition, d’après une étude de CB Insights. Cette fièvre tarde pourtant à gagner l’Europe. En France, les jeunes pousses se concentrent sur des services spécifiques qui complètent l’offre de grands groupes, principalement dans le médical, les transports ou les fintech. Concepts de start-up et portraits de startuppeurs qui ont d’importantes ambitions pour 2018. (@EchosExecutives). La dernière-née de Cybedroïd, Leenby, accueille les visiteurs, leur parle, avance, recule et produit de la musique. Zhoto DR

La voix et l’intelligence artificielle, moteurs de 2018. Les assistants vocaux et l’intelligence artificielle, qui vont continuer à intégrer de plus en plus d’appareils (robots, voiture, électroménager…), constitueront les principaux moteurs de l’électronique grand public en 2018, selon l’association du secteur Consumer Technology Association (CTA). En particulier, les ventes d’enceintes connectées à commande vocale, –dont les plus connues sont l’Echo d’Amazon et le Home de Google– devraient exploser aux Etats-Unis en 2018. «Ce marché n’est pas seulement en train de grimper, il explose littéralement», a commenté Steve Koenig, de la CTA, lors d’une conférence de presse dimanche, organisée avant l’ouverture du Salon de l’électronique grand public (CES) mardi à Las Vegas. (@libe).

#CES2018

L’IOT City d’Angers : Troisième participation au CES de Las Vegas. Le Consumer Electronics Show, le plus grand rendez-vous de l’innovation technologique en matière d’électronique grand public ouvre ses portes ce 9 janvier à Las Vegas (Nevada). L’écosystème régional des Pays de la Loire, sera bien représenté avec des entreprises et jeunes pousses, mais aussi, pour la troisième année consécutive, la Cité de l’Objet Connecté d’Angers. De gauche à droite, Emmanuelle Leclerc : Directrice Marketing & Communication, Sébastien Chatelier : Directeur Général d’Eolane, représentant d’Eolane à la présidence de la Cité de l’Objet Connecté et Sandra Gautret : Développement Business et Communication, les trois représentants de la Cité de l’Objet Connecté au CES de Las Vegas. (@villeintelmag).

Cinq ans de French Tech à Las Vegas. « Pendant le CES, une personne sur deux parle français dans les rues de Vegas », explique un fondateur de startup qui fréquente régulièrement le salon. Rien d’étonnant, puisqu’en nombre de participants la délégation française était la deuxième en 2016 derrière les États-Unis et la troisième cette année derrière les USA et la Chine. Mieux : 222 startups tricolores (dont 172 labellisées French Tech) présentaient leurs produits dans l’Eureka Park, le bâtiment dédié aux jeunes pousses, contre 150 pour les sociétés américaines, et loin devant Israël, la Corée du sud ou même la Chine. A lire aussi : Quatre startups racontent « leur » CES de Las Vegas (@latribune).

#Cryptomonnaie

La messagerie Telegram prête à lancer sa propre cryptomonnaie. Telegram voit grand. Très grand. Selon le site d’information américain TechCrunch, la messagerie aux 180 millions d’utilisateurs actifs prévoit de lancer sa propre plateforme Blockchain. Le « Telegram Open Network » (TON) sera une blockchain « de troisième génération », après celles du Bitcoin et de Ethereum. Ce protocole devrait être moins gourmand en énergie et permettrait de réaliser des « millions de transactions à la seconde, pour des milliards d’utilisateurs ». Et quitte a créer une blockchain, autant aller jusqu’au bout. C’est sans doute en ces termes qu’a raisonné Pavel Dourov, le patron fondateur de Telegram. Dans la foulée, Telegram devrait aussi lancer sa propre cryptomoannaie, baptisée Gram.  (@LesEchos).

Philippe Rodriguez (Bitcoin France) : « Le bitcoin est une nouvelle façon de penser le monde » Philippe Rodriguez, président de Bitcoin France, association qui promeut ce système de paiement électronique, était l’invité de L’interview éco, lundi 8 janvier, alors que depuis quelques semaines, les régulateurs financiers tirent la sonnette d’alarme, car le bitcoin devient un investissement risqué, selon eux. Le bitcoin permet « comme l’or » de se réfugier « derrière une valeur qui est à l’abri de la monnaie politisée », a expliqué Philippe Rodriguez, lundi 8 janvier sur franceinfo. Le président de Bitcoin France, l’association qui promeut ce système de paiement électronique, a déclaré que cette crypto-monnaie « est un actif financier, mais aussi une technologie, une nouvelle façon de penser le monde ». Selon celui qui dirige Avolva Partners, une banque d’affaires pour start-ups, « beaucoup de détenteurs de bitcoin qui croient à un futur » où cette monnaie va « servir à notre société ». (@franceinfo).

Neuf prédictions sur la blockchain et les cryptomonnaies pour 2018 ! Les secteurs de la finance ont passé les dernières années à tester et s’approprier la blockchain dans leur contexte. Ils ont pour cela procédé à des expérimentations (des POC, des prototypes, des MVP…), ils ont monté des Labs, ont réalisé des séances de brainstorming. Ils ont surtout appris et compris ce qu’ils pouvaient faire et ce qu’il était impossible de réaliser avec la blockchain. Certains de ces tests ont abouti à des pilotes sur des populations d’utilisateurs ciblés en interne ou en externe. Dans d’autres cas, des acteurs se sont regroupés pour contribuer à des consortiums dans lesquels ces pilotes commencent à démontrer la puissance de cette technologie pour régler de vrais problèmes business entre les partenaires du consortium. 2018 sera donc l’année des mises en production de solutions finales innovantes pour les clients ou pour faciliter la collaboration des acteurs entre eux et donc leurs permettre de réduire les coûts. (@siecledigital).

#Entreprise

MegaCitiz, un petit Amazon lyonnais des objets connectés « Je cherchais un jour une station météo connectée. Je n’ai trouvé qu’un ou deux modèles sur Amazon et j’étais frustré. Je voulais avoir un panel plus large. C’est là que j’ai eu l’idée. », explique Armand Pellin, le fondateur en 2015 du site de e-commerce Megacitiz.com. S’il n’est pas le Amazon, le site, basé dans le 3ème arrondissement de Lyon, présente actuellement un catalogue de 300 références d’objets connectés. (@Rue89Lyon).

#Obsolescence

La justice rattrapera-t-elle Apple ? Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire contre le groupe américain pour « tromperie et obsolescence programmée », a révélé l’AFP. Cette enquête intervient après une plainte déposée par l’association de défense des consommateurs Halte à l’obsolescence programmée (HOP). « La décision du procureur a été extrêmement rapide : huit jours, c’est très rare », se félicite l’avocat de HOP, Me Emile Meunier. L’ouverture de cette enquête, confiée à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), n’implique toutefois pas la constitution d’une infraction. En décembre 2017, le groupe californien avait reconnu avoir bridé les performances de ses iPhone 6 et 6S, lancés en 2014 et en 2015, et celles de l’iPhone 7 (2016), après les mesures effectuées par la société canadienne Primate Labs. La firme à la pomme avait justifié ces pratiques en assurant qu’il s’agissait d’éviter que des smartphones aux batteries usées ne s’éteignent inopinément.

#Internet

Lilo, le moteur de recherche français qui ne stocke pas les données personnelles. Internet autrement. Telle pourrait être la devise de Marc Haussaire et Clément Le Bras, cofondateurs en 2015 de Lilo. Leur idée est de proposer des alternatives aux logiciels des Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft, qui respectent la vie privée des internautes et consomment moins d’énergie pour préserver la planète. Cet « écosystème logiciel » partagerait en outre ses bénéfices avec des organisations poursuivant les mêmes objectifs. Les premiers résultats sont prometteurs. Lilo, qui emploie 11 salariés, termine 2017 sur près de 1 million d’euros de chiffre d’affaires et annonce reverser 550.000 euros à des associations. L’entreprise parisienne, qui a recueilli au départ les fonds de quelques sympathisants et de ses fondateurs, s’autofinance et compte bien continuer à le faire pour marquer son indépendance. A lire aussi : SimforHealth : la réalité virtuelle pour former les médecins (@EchosExecutives).

Les grandes entreprises du Web veulent défendre la neutralité du Net devant les tribunaux. Google, Facebook, Amazon, Microsoft, Twitter, mais aussi LinkedIn, Reddit ou encore Netflix… l’Internet Association représente une quarantaine des entreprises technologiques parmi les plus influentes au monde. Vendredi 5 janvier, elle a annoncé dans un communiqué qu’elle comptait s’associer aux actions en justice visant à défendre la neutralité du Net aux Etats-Unis. Le 14 décembre, la Commission fédérale des communications (FCC), menée par Ajit Pai, un fervent opposant de la neutralité du Net, avait mis fin à ce grand principe, qui définit Internet depuis ses débuts. Ce principe veut que toutes les données soient traitées de la même manière par les opérateurs, sans aucune discrimination. (@pixelsfr).