07 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 7 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xUne plateforme pétrolière offshore au large du canal de Santa Barbara en Californie en 2010. Photo de Mark J. Terrill / AP. C’était le 20 avril 2010. La plate-forme de forage pétrolier Deepwater Horizon explosait dans le golfe du Mexique provoquant la pire marée noire que les Etats-Unis n’aient jamais connue. Pour 2018, Washington a fait part de son intention d’ouvrir la quasi-totalité des eaux littorales américaines à l’exploitation pétrolière, défaisant ainsi l’héritage environnemental de Barack Obama qui avait renforcé la réglementation et les mesures de sécurité.

#Societe

Grâce à la blockchain, deux ingénieurs créent un coffre-fort numérique pour les sans-abris. L’idée a mûri lors de maraudes à la Gare du Nord, à Paris. Vincent Dallongeville, ingénieur devenu membre du groupe d’action sociale SOS, y rencontre de nombreuses personnes sans abri, et souvent le même problème : ces personnes perdent fréquemment leurs papiers. Devant ce problème, Vincent Dallongeville et son ami Pierre Digonnet lancent en 2016 l’association Reconnect. Leur objectif : proposer aux personnes sans abri un « cloud solidaire », une sorte de coffre-fort numérique dans lequel elles pourront stocker et organiser tous leurs documents numérisés. « Si elles n’ont pas accès à internet, elles peuvent demander l’aide de leurs proches ou de travailleurs sociaux », précise l’ingénieur. (@WeDemain).

#Sante

Visite guidée chez Doctolib, la start-up qui veut transformer la santé. Simplifier le quotidien des médecins et de leurs patients. Telle est l’ambition du site français Doctolib, qui est devenu – en seulement trois ans – une référence pour prendre tous ses rendez-vous médicaux en ligne… Pas moins de 30.000 praticiens et 800 établissements de santé sont inscrits sur ce site, dont Le Figaro annonçait la levée de fonds de 35 millions d’euros et les nouvelles ambitions en novembre dernier… Et en interne, chez Doctolib, ça se passe comment ? Nous avons rendu une visite aux collaborateurs de Doctolib, dont les locaux de 2000 mètres carrés sont situés dans le VIIIe arrondissement de Paris, à deux pas du parc Monceau. Deux étages, un immense espace ouvert de détente, et quelques salles de réunion qui portent des noms évoquant des docteurs célèbres : Dr House, Dr Freud… La start-up et ses 400 salariés est une habituée des déménagements : elle a changé trois fois de bureaux… en seulement trois ans ! Pourquoi une telle bougeotte ? Pour une raison très simple que l’on appelle la croissance. (@Figaro_Economie).

#Commerce

Attention, ces jeux sur smartphone vous espionnent. C’est un simple logiciel intégré à un jeu pour smartphone. Une fois téléchargé, il permet, par l’intermédiaire du micro de votre téléphone, d’écouter le son de votre téléviseur et de savoir ce que vous regardez. Ces informations, qui sont ensuite revendues, permettent de cibler les publicités qui vous sont envoyées. Selon le « New York Times », qui a dévoilé l’affaire, le logiciel Alphonso a été repéré dans plus de 250 applications de jeux proposées sur le Google Play Store (certaines sont également présentes sur l’App Store) : Pool 3D, Beer Pong : Trickshot, Real Bowling Strike 10 Pin ou encore Honey Quest. Des jeux pour enfants sont également concernés. Alphonso a précisé que l’utilisateur du téléphone devait donner son autorisation à la collecte de ces données. (@LeParisien_Tech).

Huit grandes tendances du commerce marketing pour 2018. Le commerce évolue de façon spectaculaire. Les données clients à grande échelle sont devenues un atout majeur pour les retailers et les marques afin de comprendre et d’être connectés avec le consommateur omnicanal d’aujourd’hui. Criteo dévoile ses prédictions pour le commerce marketing en 2018. (@Ecommercemag_fr).

#Energie

La start-up bordelaise Sunna Design propose des lampadaires solaires autonomes dans une quarantaine de pays, notamment en Afrique sub-saharienne et au Brésil. Son fondateur, Thomas Samuel, explique que son « objectif est de faire une plateforme d’autonomisation du mobilier de la ville intelligente. Nous faisons en sorte que nos lampadaires solaires deviennent la colonne vertébrale des services de la « smart city » dans les environnements où les infrastructures sont déficientes. » (@franceinfo).

#LiensVagabonds

Nouvelle année, nouvelle loi anti-fake news ?. À retenir cette semaine : – Bienvenue en 2018 : « Chaos is the new normal » ; – Comment la blockchain pourrait arriver dans les médias cette année  ; – Internet est cassé. Que pourrions nous faire de mieux ? ; – Internet : on a eu tout faux ! ; – Faire de la TV n’est plus rentable. (@Metamedia).

#Web

Les développeurs stars du web ont désormais leurs agents. Les pointures des réseaux et logiciels ont désormais leur agent. Un homme, une femme de confiance, qui gère leur carrière, négocie leurs contrats, les décharge de toutes sortes de préoccupations quotidiennes. Ludovic Hindryckx, 34 ans, en fait partie. Après treize ans de salariat, ce développeur full-stack (« à tout faire ») a choisi de se mettre à son compte. Suivant la tendance dans ce métier, où le free-lance est de plus en plus prisé, il s’est vite rendu compte que cela impliquait certaines contraintes : « Il fallait s’occuper de la création de l’entreprise, trouver une banque, trouver des clients, s’occuper des assurances… » Des tâches chronophages pour ces experts sursollicités. Ludovic Hindryckx a donc fait appel à Top Five, une agence qui prend en charge tout ce qu’il n’aime pas faire. Et, surtout, qui lui déniche les missions : trois mois pour commencer, puis six mois et encore six mois renouvelables, lui épargnant l’aspect commercial de son métier. Ce service a un coût, bien sûr : 1 000 à 2 000 euros par mois chez Top Five, par exemple. (@Pixelsfr).

#Information

Que font les pays étrangers pour les éradiquer ? La France suit la voie tracée par l’Allemagne. Emmanuel Macron a annoncé mercredi 3 janvier, lors des traditionnels vœux à la presse, vouloir lutter contre les fake news (en français, fausses nouvelles) grâce à un projet de loi à venir « prochainement ». En période électorale, les réseaux sociaux devraient se voir « imposer des obligations de transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publique l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent, mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus » a précisé Emmanuel Macron. « En cas de propagation d’une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge à travers une nouvelle action en référé permettant le cas échéant de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l’accès au site Internet » a-t-il poursuivi. En France, l’article 27 de la loi de la presse de 1881 instaure déjà une amende de 45.000 euros pour « la publication, la diffusion ou la reproduction de nouvelles fausses ou fabriquées » pouvant causer un « trouble à l’ordre public ». L’Hexagone, en passe de renforcer son arsenal juridique, est loin d’être le seul pays à plancher sur la question. À lire aussi : Les « fake news », un caillou dans la chaussure de Facebook en 2018 ? (@latribune).

La rumeur au Moyen Âge : média des élites et voix du peuple. Dans la rue, à la taverne comme à la cour des seigneurs ou dans les églises et monastères, la rumeur est omniprésente au Moyen Âge : fausses nouvelles de la mort du roi, suspicion de complot, dénonciation de crimes, nouvelles diffamantes, récits de miracles, potins de voisinage… elle est d’une grande diversité et n’épargne aucun groupe social. Le mot rumor, ou en langue vernaculaire « rumeur » à partir du XIIIe siècle, désigne un bruit qui court, en empruntant des voies informelles ; une nouvelle qui se répand mais dont l’origine et la véracité sont incertaines. Il s’agit aussi d’un bruit commun, produit par un grand nombre de personnes, bruit critique ou protestation qui peut conduire à la révolte. (@InaGlobal).

#Television

Faire de la télé n’est plus rentable, du coup les chaînes privées sont dans le rouge. Dévoilé en catimini, lorsque les rédactions sont dépeuplées, le constat que dresse le CSA est sans appel : en 2016, pour la première fois, le résultat d’exploitation des chaînes gratuites privées a été « globalement négatif » (- 82 millions d’euros). Compte tenu de la concurrence des GAFA et de Netflix, il fallait s’y attendre. Mais il est désormais évident que « faire de la télévision » n’est plus nécessairement une activité rentable. « La santé économique du secteur se dégrade », soulignent les services d’Olivier Schrameck. (@telerama).