10 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 10 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CES2018

xQue faut-il attendre du CES de Las Vegas ? En effet, les mastodontes de la Silicon Valley et la plupart des constructeurs automobiles ont désormais pris l’habitude de présenter leurs nouvelles innovations lors de leurs propres conférences («Build» pour Microsoft, «F8» pour Facebook, «WWDC» pour Apple…) pour disposer d’une exposition médiatique accrue. Néanmoins, le CES de Las Vegas reste «the place to be» pour les start-up du monde entier. Et pour cause, un CES réussi, c’est la garantie d’un carnet de commandes bien rempli et d’un avenir radieux. Au contraire, un CES raté peut avoir raison de l’existence d’une entreprise. Car se rendre et briller à Las Vegas nécessite un certain coût : entre les billets d’avion, l’hôtel, le stand et les différentes dépenses sur place, il faut compter au moins 10 000 euros pour se donner les moyens de séduire les investisseurs dans la ville du Nevada. La French Tech l’a bien compris et sera une nouvelle fois présente en masse cette année à Las Vegas. Pour l’édition 2018, 320 start-up françaises exposeront leurs produits au CES, contre 178 l’an passé, ce qui fait de la France la deuxième délégation mondiale derrière les États-Unis. Pour rappel, à peine 66 jeunes pousses tricolores avaient fait le déplacement jusqu’à Las Vegas en 2015. (@frenchweb).

#Ecole

À Marseille, une expérimentation sur la lecture a été lancée avec des tablettes et durera quatre ans. Quelque 33 classes sont concernées. L’objectif est de vérifier l’efficacité d’un logiciel d’aide à la lecture à grande échelle. « Ils sont quasiment nés avec des écrans dans les mains », constate un professeur. « L’enfant a envie de jouer. Il va passer 15 minutes à faire de la répétition et ne se rend pas compte que son cerveau travaille dur à créer des connexions qui vont du cortex visuel vers le langage oral », explique le chercheur Johannes Ziegler, qui dirige le projet. « Il ne s’agit nullement de remplacer les enseignants par les tablettes » mais de permettre de « gagner du temps pour se consacrer à des activités pédagogiques qui nécessitent un humain : comprendre un texte, faire de la grammaire », précise-t-il.sse. A lire aussi : Un enfant malade envoie un robot à l’école à sa place (@20minutes).

#Transport

« Nous développons des solutions de mobilité pour aider tout le monde à mieux apprécier la vie, et nous faisons notre possible pour aider à créer une meilleure société pour les 100 années à venir et plus. Cette annonce marque une étape majeure sur notre diversification continue, au-delà des voitures et des camions avec la création de nouvelles valeurs incluant les services », affirme Akio Toyoda, le président de Toyota. Comme beaucoup de constructeurs automobiles, Toyota réfléchit à la mobilité de demain. Lors du CES 2018, l’entreprise a devoilé le concept e-Palette. On pourrait le résumer ainsi : une plateforme utilitaire, modulable en fonction des besoins des entreprises, à la fois 100 % électrique et autonome. La promesse du numéro 2 mondial est telle qu’elle a d’ores et déjà tapé dans l’œil de géants comme Amazon, Mazda, Pizza Hut ou encore Uber. Au vu des suiveurs, les possibilités sont nombreuses : l’e-Palette pourra servir à transporter des personnes, à livrer des colis ou à s’improviser pizzaïolo 3.0. (@Numerama).

Robomart voit l’avenir des supérettes dans le véhicule autonome. Présente au CES 2018, la start-up américaine Robomart dévoile un nouveau concept de véhicule autonome : une épicerie d’un nouveau genre qui vient apporter les produits directement au client. Si ce service pourrait intéresser le secteur de la distribution, il soulève tout de même quelques questions, autant d’un point de vue technique que légal. (@LUsineDigitale).

#Finance

Lucy Peng, discrète dirigeante de la première fintech de la planète. Lucy Peng fuit autant les projecteurs que Jack Ma les attire : alors que le patron du géant de l’e-commerce chinois Alibaba fait parler de lui en dansant habillé en punk devant ses salariés et en jouant dans un film de kung-fu, la dirigeante d’Ant Financial Services – bras armé financier d’Alibaba – préserve une image de leader plus terre à terre. Cette posture est sans doute une bonne chose au vu des opérations délicates que sa société, propulsée à la première place du classement mondial des fintech de KPMG, doit négocier. La dernière en date vient d’échouer d’un cheveu : mardi, les autorités américaines  ont finalement refusé d’avaliser le rachat de MoneyGram, une opération préparée depuis un an qui lui aurait permis d’investir le marché américain du transfert d’argent. Qu’à cela ne tienne, la filiale chinoise, valorisée 60 milliards de dollars, a encore du pain sur la planche pour 2018 : une introduction en Bourse se profile dans les prochains mois. (@LesEchos).

#Publicite

Comment les panneaux publicitaires vous espionnent pour mieux vous cibler. Vous ne le savez pas, mais dans certains centres commerciaux, votre comportement est observé de près. Age, sexe, certains panneaux publicitaires sont capables de vous analyser grâce à un système de caméras. Les données collectées lui permettent de mieux cibler les publicités diffusées sur ses panneaux. De leurs côtés, les clients s’interrogent. Pour la Commission de l’informatique et des libertés (Cnil), cela ne pose aucun problème, car les données ne sont pas conservées. Mais cette technologie n’en est qu’à ses débuts. Aux Etats-Unis, des panneaux interactifs se développent. A l’écran, un homme vous interpelle et réagit : il se réjouit si vous lui souriez et vous reconnaît si vous êtes déjà passé devant lui. De quoi personnaliser les publicités. En France, les résistances à ce genre de publicités sont fortes. Quand la RATP a voulu en installer, des militants s’y sont opposés. Pour le moment, il n’y a pas de panneaux équipés de caméras dans l’espace public. Dans les centres commerciaux, 11 millions de personnes sont filmées chaque semaine. (@franceinfo).

#MediaSocial

Facebook, Twitter, Google… Comment préparer votre testament numérique. Que va-t-il advenir de votre compte Facebook après votre mort ? Et de votre vieille adresse Hotmail, que vous utilisiez pour vous connecter sur MSN Messenger au début des années 2000 ? Si vous ne vous êtes pas encore posé cette question, la plupart des services en ligne ont, ces dernières années, planché sur le sujet. Avec plus ou moins de réussite. Afin de vous aider à réaliser votre « testament numérique » et à maîtriser autant que possible vos traces sur le web après votre passage dans l’au-delà, franceinfo a fait le tour des réseaux sociaux et plateformes de courrier électronique les plus populaires. (@franceinfo).

#Data

Des vidéos pour aider les plus jeunes à protéger leur vie privée en ligne. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et Media Lab. Les 7-12 ans passent 6h10 connectés chaque semaine, selon le dernier rapport Junior Connect d’Ipsos. Que font-ils ? Ils regardent des vidéos sur YouTube et s’échangent des nombreux messages sur les différents réseaux sociaux. L‘inscription sur ces plateformes est déjà majoritaire dès la 5e (62,3%)… alors même qu’il faut avoir 13 ans pour s’y inscrire. Clandestins du web social et pourtant bien actifs, combien, parmi les 10-14 ans maîtrisent la gestion des paramètres relatifs à la protection de leur vie privée ? Pour la 4e année consécutive, le concours « Trophées EDUCNUM » lance aux étudiants de 18 à 25 ans le défi d’aider les plus jeunes à mieux protéger leurs données personnelles à travers des vidéos aussi ludiques que pédagogiques. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#CryptoMonnaie

Nabilla recadrée par l’Autorité des marchés financiers pour avoir fait de la pub pour le bitcoin. Sur le réseau social Snapchat, la star de téléréalité Nabilla Benattia s’est découvert une passion, le bitcoin. Dans plusieurs messages adressés à ses fans, elle vante les mérites d’un site basé en Andorre qui conseille ceux qui veulent investir dans cette monnaie virtuelle au cours particulièrement imprévisible. De quoi s’attirer les foudres de la très sérieuse Autorité des marchés financiers (AMF), qui a critiqué ces publicités déguisées dans un tweet, mardi 9 janvier. « Le bitcoin, c’est très risqué », avertit l’AMF en mentionnant Nabilla. « On peut perdre toute sa mise. Pas de placement miracle. Restez à l’écart ». L’institution a pour mission de réguler les marchés et les produits qui y sont vendus, mais aussi d’informer les investisseurs, notamment sur les risques de certains placements. (@franceinfo).

La vraie valeur du bitcoin. Par Thomas Philippon, professeur de finance à la Stern Business School. En décembre dernier, le bitcoin a reçu ses premières lettres de noblesse : deux marchés boursiers américains – le Chicago Board Options Exchange et le Chicago Mercantile Exchange – ont lancé des contrats à terme sur la cryptomonnaie de référence. Une semaine plus tard, juste avant Noël, le bitcoin a connu un quatrième krach depuis son lancement en 2009 : son cours s’est effondré de 18.000 dollars à 11.000 dollars. Le cours est, depuis, remonté vers 15.000 dollars et continue de fluctuer rapidement sans que personne ne sache pourquoi. Dans une tribune récente pour le « New York Times », le prix Nobel d’économie Robert Shiller voit dans le bitcoin un actif sans valeur fondamentale, fluctuant au gré des croyances et des humeurs. Doit-on renoncer à analyser le bitcoin ? Ne peut-on rien dire sur sa valeur « fondamentale » ? Je ne le pense pas et je propose une manière d’appréhender le problème et d’obtenir quelques. Lire la suite la suite sur le site @LesEchos. A lire aussi Pour Jean Tirole, « le bitcoin n’a aucune valeur intrinsèque ».

Pour Warren Buffett « les cryptomonnaies, ça va mal finir ». De Nabilla à Jamie Dimon, le Pdg de la banque JP Morgan, qui n’a pas son opinion sur le bitcoin ? L’une des voix les plus respectées à Wall Street vient de livrer la sienne : Warren Buffett, le deuxième homme le plus riche du monde selon le classement Forbes, n’en possède pas et n’a pas l’intention d’en acheter, convaincu d’un avenir peu radieux pour les monnaies virtuelles. Interrogé sur la chaîne CNBC, le milliardaire de 87 ans, à la fortune estimée à plus de 87 milliards de dollars, a confié sa méfiance : « Je peux dire avec une quasi-certitude que les cryptomonnaies en général vont mal finir », a-t-il déclaré. A lire aussi : Folie des cryptomonnaies : même Kodak lance son Kodakcoin (@latribune).