12 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Information

x► Faut-il légiférer contre les fake news ? Les présidentielles française et américaine, le Brexit, le référendum catalan… autant de campagnes électorales polluées par les  fake news , qui se déversent sur les réseaux sociaux depuis des années, sans que rien n’ait été véritablement fait pour stopper ce flux nauséabond. Fort de ce constat, Emmanuel Macron, lui-même cible de ces fausses infos, est décidé à agir. Et vite. Début janvier, il a annoncé son intention de légiférer , le 13 février, la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a précisé les contours de la proposition de loi « dans la confiance et la fiabilité de l’information » qui devrait être adoptée avant l’été. L’idée est de légiférer sur la diffusion des fausses infos , notamment en période électorale, pour éviter qu’elles ne modifient le résultat du scrutin. Certes, mais pour l’instant, pas une recherche ne permet de certifier que la diffusion, parfois massive, de fake news a modifié une élection. Il y a une différence entre toucher des millions de personnes et les influencer. Des chercheurs de l’université de Stanford ont étudié l’ impact des fake news sur la présidentielle américaine . Ils estiment, même s’ils précisent que leurs recherches sont loin d’être complètes, qu’il « n’est pas possible d’assurer que la diffusion des fausses infos a modifié le résultat final du vote ».  Même conclusion pour le procureur spécial Robert Mueller , chargé de l’enquête sur l’ingérence russe dans le scrutin. S’il reconnaît une réelle tentative de déstabilisation, pour lui, il n’y a pas de preuve d’un impact sur le résultat de l’élection. (@LesEchos). Légende image : Les fausses nouvelles sont déjà définies et leur diffusion punie par la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Crédit image : P. Garnier.

► Fake news : les scientifiques s’en mêlent. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. La revue Science vient de publier La science des fake news, une étude menée aux Etats-Unis par un collectif de chercheurs pour comprendre l’ampleur réelle du phénomène et l’efficacité relative des mesures pour le combattre. Une étude qui se veut différente des innombrables papiers déjà publiés sur les fake news grâce à une approche scientifique du sujet. Lire la suite sur le site de @metamedia

► Pourquoi les fake news se propagent bien plus vite. L’article que vous avez lu sur le site des « Echos » mettra en moyenne six fois plus de temps qu’une vulgaire « fake news » pour toucher 1.500 personnes. C’est l’une des conclusions d’une étude de trois chercheurs du prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology), publiée dans la revue « Science ». Alors que les fake news inquiètent de plus en plus et que le gouvernement s’est emparé du sujet, avec une loi en préparation, cette étude souligne la difficulté à lutter contre un phénomène qui se propage très rapidement. Un sujet qui a aussi un impact direct sur l’économie, comme en témoigne ce faux tweet sur une explosion à la Maison-Blanche en 2013, faisant perdre au marché plus de 130 milliards de dollars ! Les chercheurs ont analysé 126.000 informations circulant sur Twitter entre 2006 et 2017, et diffusées par plus de 3 millions de personnes. Ils ont fait la distinction entre vraie et fausse information, grâce à six organisations spécialisées dans le fact-checking. (@LesEchos).

► La timide réponse de Bruxelles face à la diffusion des « fake news ». Si certains pays, dont la France, sont en pointe sur le dossier et se préparent à légiférer pour éviter la diffusion de fausses informations – avec un éventuel déréférencement de sites et/ou le retrait obligatoire de contenus –, la Commission européenne, elle, consulte, s’informe… En vue d’être « prête à agir », affirme la commissaire à l’économie et la société numériques, la Bulgare Mariya Gabriel, qui devrait présenter un projet concret dans les semaines à venir. En attendant, elle a publié, lundi 12 mars, le rapport d’un groupe d’experts indépendants qui suggèrent des définitions du phénomène et formulent des recommandations, adressées aux plates-formes en ligne et aux réseaux sociaux. Suivront une « communication » et des « options tangibles ». A ce stade, Bruxelles privilégie une approche douce – certains la qualifient de trop optimiste –, à base d’autorégulation et de bon vouloir. (@LeMondefr).

#Data

► Quand Mounir Mahjoubi récupère douze années de commandes Amazon. « Faites-le », a alors enjoint Mounir Mahjoudi. Et le secrétaire d’Etat de raconter qu’il avait commandé ses données à Amazon, Google, Facebook et Uber. « Sur les 4, il y en a deux qui l’ont fait extrêmement rapidement, deux avec qui cela a été extrêmement long », a-t-il précisé sans détailler. « J’ai reçu 12 ans de commandes Amazon sur deux CD rom, c’est passionnant », a-t-il encore indiqué. « Le jeu de données qui m’a fait vraiment flipper, pour vous dire le mot » est celui d’une « application de transport en voiture » (Uber), a-t-il expliqué. Le secrétaire d’Etat a constaté qu’Uber avait stocké sans surprise « quatre ans » de tous ses points de départ et points d’arrivée, mais aussi, de manière plus inattendue pour lui, sa position géographique 5 minutes après que la voiture l’a déposée. « Je ne savais pas que j’avais donné mon accord » pour laisser la plateforme stocker cette information, a expliqué le secrétaire d’Etat. (@LesEchos).

#Ville

► « La ville de demain, numérique, durable, accessible se réfléchit aujourd’hui ». La présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers, Alexandra François-Cuxac, appelle à une réflexion collective sur les modèles de financement pour le social et l’intermédiaire, et presse le Gouvernement de flécher un peu d’argent public vers les zones détendues pour renforcer leur attractivité. Elle zexplique : « À la FPI, nous nous posons souvent ces deux questions : quel parcours résidentiel pour les classes moyennes et quel développement pour nos territoires détendus ? Accordons un regard spécifique à ces centres-bourgs ou villes moyennes qui connaissent de vrais freins par leur isolement ou leur faible développement économique. Ne calquons pas un modèle métropolitain, mais réfléchissons à une croissance plus verte et plus responsable fondée sur le bien-être des habitants et des salariés avec des logements moins chers, des mobilités renforcées et une meilleure qualité de vie. » (@latribune).

#Entreprise

► « 2018 sera l’année du passage à l’échelle industrielle de l’intelligence artificielle ». Évolution des tâches, de l’organisation du travail, de la notion de responsabilité ou encore des compétences, l’intelligence artificielle va bouleverser le monde de l’entreprise. Pour l’heure, si elles sont nombreuses à avoir conscience de la nécessité de s’adapter à l’émergence de l’IA, elles restent encore peu préparées à être d’ores et déjà préparées. Avec l’émergence des toutes puissantes données, du digital et de l’intelligence artificielle (IA), les entreprises doivent s’adapter à la « 4e révolution industrielle ». A l’aube de ce bouleversement du monde du travail, des mutations économiques, technologiques mais aussi humaines seront à prévoir au sein des entreprises. Une étude (*) menée par le Boston Consulting Group et Malakoff Médéric-Le Comptoir mm révèle que tous les secteurs ont aujourd’hui conscience des transformations à venir. Certes, « 2018 sera l’année du passage à l’échelle industrielle de l’IA », prévient cette enquête. Mais les entreprises y sont-elles prêtes ? (@latribune).

#Commerce

► Projet Europacity : poireaux et radis « « clandestins » menacés d’expulsion. Le mardi 6 mars dernier, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise annulait la création de la zone d’aménagement dite du « triangle de Gonesse » devant accueillir Europacity, un mégacomplexe de commerces et de loisirs au nord de Paris. Jolie victoire pour les associations de défense de l’environnement, qui bataillent depuis des années contre la bétonisation de 280 hectares de terres agricoles dans le Val-d’Oise, entre les aéroports de Roissy et du Bourget. Depuis, la joie est un peu retombée. Dans un communiqué, le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) annonce avoir reçu, dans la foulée de cette décision de la justice administrative, un courrier de l’Etablissement public foncier d’Ile-de-France (Epfif), le sommant de quitter un champ cultivé depuis mai 2017. (@LObs).

#Gafa

► La toute-puissance des Gafa, un « bug » du système selon Tim Berners-Lee. Le web, un espace de liberté, d’ouverture et de créativité ? Ou plutôt le terrain de prolifération des théories du complot et propagandes électorales et de racket des données personnelles ? L’image du web semble s’être bien éloignée de celle, idéale, qui animait ses pionniers. Vingt-neuf ans jour pour jour après avoir lancé l’idée du web, Tim Berners-Lee en fait le constat dans un message publié ce lundi sur le site de sa fondation, la Web Foundation. L’‘ingénieur britannique et professeur au MIT y décrit les « menaces » qui pèsent sur la Toile et appelle à renouer avec ses ambitions originelles. Un message déjà véhiculé dans sa précédente publication à l’occasion des 28 ans du web. (@LesEchos).

#Espace

► Elon Musk veut toujours coloniser Mars pour sauver l’humanité. Un invité surprise a provoqué une file d’attente interminable au festival South by Southwest (SXSW) à Austin ce dimanche : Elon Musk, intervenu le temps d’une session de questions-réponses lors de ce salon américain dédié à la création et au numérique. Le fondateur de SpaceX a déclaré que son vaisseau interplanétaire, destiné à se rendre sur Mars, sera prêt à effectuer des vols tests dès l’an prochain. La société « a fait des progrès sur le vaisseau et le booster », a-t-il précisé. « Je pense que nous serons en mesure de faire des vols courts, des sortes d’allers-retours ascendants et descendants, probablement au premier semestre de l’an prochain ». Toutefois, l’entrepreneur, habitué des grandes promesses lors de ses interventions, a cette fois reconnu que ses délais étaient parfois un peu trop optimistes. (@LesEchos).

#Numerique

► Informatique et numérique : où sont les femmes ? S’il est bien un secteur clé dans lequel les femmes doivent prendre toute leur place, afin d’accéder à l’égalité réelle, c’est bien celui-ci. Dans le même temps, cela permettrait d’accroître l’attractivité des acteurs économiques dans ces secteurs pour les jeunes diplômés et de les enrichir en termes de nombre et de variété de profils employés. C’est en définitive toute l’économie de notre pays qui en profiterait. En France, il y a trop peu de femmes ingénieures. Excepté l’armée et l’Église, il n’est guère de secteur autre que celui de l’informatique dans lequel les femmes soient si peu présentes. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, la tendance ne s’améliore guère. Logiquement, dans la mesure où les femmes sont trop faiblement présentes dans les filières scientifiques et/ou technologiques, cette disparité se retrouve dans les métiers et les entreprises liées aux technologies de l’information et au numérique. De fait, encore trop peu de femmes exercent leur activité professionnelle dans la recherche scientifique. (@LesEchos).

11 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 11 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sciences

x► Les rongeurs cobayes ont leur statue A Novosibirsk en Sibérie se trouve une statue qui rend hommage à tous les rongeurs utilisés pour des expériences génétiques. Inaugurée pour le 120e anniversaire de la ville, le 1er juillet 2013, elle représente une souris anthropomorphe vêtue d’une blouse en train de « coudre » une cellule ADN.

#IntelligenceArtificielle

► Laurent Alexandre : « Les élites ne veulent pas partager l’intelligence ». Laurent Alexandre est partout. Pour quiconque suit de près le débat sur l’avenir de l’intelligence artificielle, l’essayiste, chirurgien urologue, co-fondateur de Doctissimo aujourd’hui à la tête de DNA Vision, une société belge de séquençage de l’ADN, semble avoir monopolisé la parole, encore davantage depuis la parution début octobre de son essai La Guerre des intelligences (éd. JC Lattès). Et ce à grand renfort de formules chocs, provocatrices et péremptoires, qui irritent les voix expertes plus prudentes sur le sujet. Chez Usbek & Rica, notre intérêt prioritaire pour le futur nous a souvent fait côtoyer les réflexions et prophéties de Laurent Alexandre, depuis la parution en 2011 de son essai La mort de la mort (éd. JC Lattès). Son discours récent sur l’hyperpuissance des géants de la tech, et notamment sur Google, nous a conduit à l’inviter comme témoin lors de notre Grand Tribunal pour les Générations Futures, sur le thème  « Faut-il démanteler Google ? », le 4 décembre prochain. Nous l’avons reçu à la rédaction à cette occasion.  (@usbeketrica).

► IA et Communication : Quelles perspectives peut-on vraiment tracer à ce jour ? La thématique de l’intelligence artificielle (IA ou AI pour les anglophones) est tellement sur toutes les lèvres des décideurs que le célèbre mathématicien et député LREM, Cédric Villani s’est vu confier la réalisation d’un rapport stratégique sur le sujet qui sera rendu le 29 mars prochain au Premier Ministre. Objectif : Comment la France peut-elle avantageusement se positionner sur ce qui s’apparente déjà à une vaste révolution allant bien au-delà de la technologie elle-même. Tous les secteurs d’activités sont à des degrés et des cadences divers potentiellement (ou déjà !) impliqués. La communication et le marketing n’échappent pas à cette déferlante où les algorithmes sophistiqués et auto-apprenants promettent de bouger fondamentalement les lignes. Pour autant et à la lumière des premières avancées, faut-il redouter les pires scénarios que d’aucuns (et non des moindres comme Elon Musk, Bill Gates et Stephen Hawking) prophétisent ? Essayons de démêler un peu le plausible du fantasmatique en ce qui concerne les communicants et les marketeurs et l’IA ! (@olivcim).

#Data

► RGPD : les 9 principales mesures qui encadreront votre vie numérique. C’est le 25 mai que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) sera appliqué. Imposé y compris aux entreprises basées hors de l’Union européenne, mais qui s’adressent à des personnes européennes, le texte détermine le socle de droits et de devoirs applicables aux traitements visant les données à caractère personnel, sur Internet, mais pas seulement. 99 articles composent ce texte, qui remplace une directive datant de 1995. Ils sont répartis dans 7 grands chapitres. Il est à noter que certains articles s’adressent surtout aux professionnels et aux juristes, qu’il s’agisse des certifications de conformité au RGPD (article 42), de la définition du consentement (4.11), de l’obligation de faire des études d’impact en cas de risque (35), de l’obligation de faire du « privacy by design » par défaut (25) ou bien le rôle-clé du délégué à la protection des données (37 et suivants). Si toutes ces dispositions ont bien sûr un rôle à jouer dans cette mécanique juridique, il y a des mesures qui revêtent une importance particulière et méritent donc qu’on s’y attarde, parce qu’elles concernent directement la population. C’est l’objet de ce guide, deuxième de notre série RGPD. Vous trouverez toutes les informations pratiques sur notre hub. (@Numerama).

► L’écosystème européen des startups des données personnelles en une carte. @LaTribune dévoile la première cartographie des startups européennes évoluant dans le business des données personnelles, réalisée par le fonds XAnge. L’objectif : braquer les projecteurs sur les acteurs d’un sous-secteur de la tech stratégique pour l’Europe, et encourager la formation d’un écosystème des startups soucieuses de la protection des données personnelles.

#Entreprise

► Des pépites de la French Tech dans la tourmente. La fin du cycle de croissance tant annoncé par Nicolas Dufourcq, PDG de Bpifrance, arriverait-il plus vite que prévu? Les mauvaises nouvelles concernant des « pépites » de la French Tech s’accumulent. La dernière en date concerne Giroptic. Lundi, Richard Ollier, président et fondateur, a annoncé sur la page Web de l’entreprise la fin de l’aventure. L’année dernière, il avait vendu 20.000 de ses caméras, mais l’histoire s’arrête, faute d’avoir trouvé un partenaire industriel. La start-up lilloise avait pourtant fait tourner les têtes avec sa caméra capable de filmer à 360 degrés. Première dans sa catégorie à son lancement, elle avait même été choisie par Facebook qui l’avait distribuée à tous les participants de sa convention en avril dernier. Ce sera un objet de collection. Il n’est pas le premier à chuter de la sorte, et beaucoup ont rebondi. (@FigaroTech). A lire aussi : M. Majoubi : « La question de l’écosystème de la French Tech n’est plus son éclosion, mais son envol » (@EchosExecutives).

#Transport

► Uber fait déjà rouler ses camions autonomes aux Etats-Unis. Uber a révélé le mardi 6 mars 2018 que ses camions autonomes roulent d’ores et déjà sur les routes américaines pour convoyer des marchandises sur des longues distances. Pour l’instant, les camions ne circulent que sur les autoroutes d’Arizona mais ils seraient en service depuis quelques mois selon l’entreprise. Ces véhicules, développés avec la start-up Otto rachetée par Uber, ne roulent pas encore tout seul. Des camionneurs possédant une license restent présents derrière le volant pour parer à toute éventualité. Néanmoins, l’entreprise maintient son objectif de faire fonctionner ses camions autonomes sans le besoin d’un humain à bord. Uber argumente que les chauffeurs resteront indispensables pour gérer les trajets plus courts, notamment sur le dernier kilomètre. (@LUsineDigitale).

#Alimentation

► Aliments : avec la blockchain, tout se transforme mais rien ne se perd. La blockchain ne concerne pas que le bitcoin et la finance. La grande distribution travaille aussi sur cette technologie, qui permet de stocker des données de manière transparente et sécurisée. « Nous avons toujours eu des cahiers des charges stricts sur la traçabilité et l’origine des produits de nos fournisseurs. En cas de crise alimentaire, la blockchain apportera une garantie supplémentaire grâce aux informations rentrées en temps réel et infalsifiables par tous les acteurs de la chaîne de distribution », résume Virginie Robert, directrice de l’innovation du groupe Casino. D’autres grands retailers phosphorent aussi sur la blockchain. Aux Etats-Unis, Walmart a annoncé s’associer avec IBM en décembre 2017 pour la traçabilité alimentaire. En France, Carrefour a lancé le 6 mars 2018 sa première blockchain sur une filière de poulets fermiers d’Auvergne vendus à un million d’unités par an, selon Les Echos. L’objectif : fournir aux clients le maximum d’informations sur les produits de ses « filières qualité ». Le distributeur souhaite étendre ce mécanisme à 8 autres filières de ce type dès 2018. En Chine, le mastodonte du e-commerce JD.com a lancé fin février un accélérateur à start-up dédié. Et Alibaba a signé début mars un partenariat avec Cainiao pour adopter la blockchain dans sa logistique transfrontalière. (@journaldunet).

#Gafa

► Faut-il démanteler Google et Facebook ? Les plus belles réussites du capitalisme moderne, les fameux «Gafa» (Google, Apple, Facebook et Amazon), sont-elles en passe de devenir son pire ennemi? Ces entreprises sont-elles devenues les créatures monstrueuses, car monopolistiques, d’une économie de marché atteinte du syndrome de Frankenstein? La question est sur la table. Et un peu plus, en France, depuis que mardi l’Autorité de la concurrence a fait le constat de la «position écrasante» de Google et Facebook sur le marché de la publicité en ligne. À eux quatre, les Gafa pèsent 3000 milliards de dollars en Bourse. Leurs profits agrégés dépassent 100 milliards. Leur stock de cash approche 500 milliards… La puissance de ces entreprises n’est plus à démontrer. Leur qualité de monopole, qui justifierait une action publique de régulation, voire de démantèlement, est en revanche débattue. (@FigaroVox).

#Information

► Cet article fait-il l’apologie du terrorisme ? « La loi, c’est moi », annonçait un Sylvester Stallone carapacé dans Judge Dredd. C’était en 1995, l’année des Jordan XI et de la mort de Deleuze. La France vivait déjà sous Vigipirate, pas encore avec l’état d’urgence. Depuis les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher, du Bataclan, de Nice, la loi c’est eux : celle des forces de l’ordre. Entre beaucoup d’autres mesures, depuis la loi antiterroriste du 13 novembre 2014, les autorités peuvent bloquer administrativement les sites « provoquant à des actes terroristes ou en faisant l’apologie ». Ne passez pas par la case judiciaire. Ne touchez pas 20 000 francs. Un premier site, islamic-news.info, a été blacklisté en mars 2015. Pourquoi ? Décision discrétionnaire. Le nom de domaine est aujourd’hui en vente. D’autres ont suivi. Combien ? 165 entre 2016 et 2017, selon un rapport de la CNIL (PDF). Lesquels ? Impossible de le savoir : la liste est tenue secrète, et quiconque se risquerait à la révéler « porterait atteinte à la sûreté de l’Etat ». (@telerama).

#Television

► Distribution des chaînes : le glissement périlleux de TF1 vers la télévision payante. Pourquoi Facebook vaut-il 529 milliards de dollars (429 milliards d’euros) en Bourse quand Disney en vaut trois fois moins? Parce que l’un contrôle une plateforme de distribution touchant 2,2 milliards de personnes à travers le monde quand l’autre produit des contenus puissants, mais n’a pas la capacité de les distribuer au client final. Depuis dix ans, le pouvoir a clairement basculé dans le camp des distributeurs. Facebook, Amazon, Netflix, Tencent ou Alibaba sont les nouveaux moguls de l’économie. Les producteurs de contenus, anciens rois du monde, sont désormais soumis à leur diktat. Depuis de longs mois, TF1 tente de rééquilibrer le rapport de force avec ses distributeurs. Durant la crise qui s’est jouée la semaine dernière, on a pu mesurer concrètement la valeur que les consommateurs finaux accordent à l’un et à l’autre. On a pu croire que TF1 n’avait pas les moyens de s’opposer aux puissants distributeurs qui tiennent aujourd’hui le robinet à images et à Internet des Français. Qui serait assez fou pour se désabonner d’Orange pour regarder le JT de TF1 ? Personne, car il existe des alternatives avec les JT de France 2, de M6 ou de BFMTV. A lire : TF1, Canal , Orange, Free… les coulisses d’une bataille à 100 millions d’euros. (@Figaro_Economie).

10 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 10 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

x► Cimon, un droïde pour la station spatiale internationale. Le petit robot Cimon, développé par Airbus et IBM, assistera un astronaute de la station spatiale internationale à partir du mois de juin. Avec Cimon (acronyme de « Crew Interactive MObile CompanioN ») accompagnera l’astronaute Alexander Gerst à bord de la station spatiale internationale (ISS). C’est « le premier système d’assistance de vol et d’équipage basé sur l’intelligence artificielle », précise Manfred Jaumann, directeur charges utiles et microgravité chez le constructeur aérospatial européen. (@LesEchos). Légende image : Cimon sera testé en microgravité à partir du vendredi 9 mars, avant de s’envoler pour la station spatiale internationale en juin prochain. Photo : Airbus.

#IntelligenceArtificielle

► Une intelligence artificielle chinoise permet de cloner les voix en quelques secondes seulement. Non seulement l’IA peut imiter une voix d’entrée, mais elle peut également la modifier pour refléter un autre genre ou même un accent différent. Vous pouvez écouter quelques exemples générés ici. Les itérations précédentes de cette technologie permettaient un clonage vocal, après que les systèmes aient analysé des échantillons vocaux. Cependant, les échantillons étaient bien plus longs. En 2017, l’équipe de recherche de Baidu Deep Voice a introduit une technologie capable de cloner des voix, avec 30 minutes de matériel de formation. À savoir que ce type de performance a déjà été réalisé auparavant : Adobe possède un programme appelé VoCo, qui pourrait imiter une voix avec seulement 20 minutes de matériel audio fourni. Une startup canadienne, appelée Lyrebird, peut cloner une voix avec seulement une minute d’échantillon audio. (@TrustMyScience).

#Cryptomonnaie

► Les Etats-Unis vendent 25 millions de dollars de Bitcoin aux enchères. La vente doit se tenir le 19 mars, les acheteurs potentiels devant s’inscrire et déposer 200.000 dollars avant le 14 mars pour avoir le droit de participer. Selon le communiqué du gouvernement, les Bitcoins ont été confisqués « en relation avec diverses affaires de crimes fédéraux, civils et administratif » dont des affaires de drogue et de blanchiment d’argent. Une partie a notamment été saisie dans le cadre de l’enquête sur le vol de fonds par un ex-agent des services secrets lors de l’affaire « Silk Road », cette plateforme de commerce du « dark net » sur laquelle on pouvait se procurer armes et drogues. Ce n’est pas la première fois que le gouvernement américain met en vente des Bitcoin. Le mois dernier, 3.600 Bitcoin avaient été vendus à cinq acquéreurs, pour un montant total de près de 30 millions de dollars. (@cnewsmatin).

#Data

► La blockchain, un levier dans la mise en œuvre du RGPD ? Le règlement général relatif à la protection des données personnelles (RGDP), applicable dès le 25 mai 2018, renforce les notions de consentement, de droit à l’oubli et de libre accès et introduit le droit à la portabilité des données. Ce règlement induit de lourdes sanctions financières en cas de non-respect de ses principes. Le RGPD est structuré autour de quatre principes clés qui modifient radicalement l’utilisation de la donnée. Tout d’abord, le traitement des données doit être licite et légitime. De même, les personnes doivent bénéficier d’une information préalable au traitement et avoir des droits d’accès, de rectification et d’opposition. Ensuite les données doivent être conservées pour une durée adéquate et proportionnée au traitement pour lequel elles ont été collectées. Enfin, elles doivent être protégées et la confidentialité assurée. (@LesEchos).

► Collaborateurs, ce que le RGPD va changer pour vous. Créé par la commission européenne afin de protéger les données des citoyens européens des abus des GAFA, mais aussi les prémunir contre les fuites de données massives comme de nombreux grands acteurs du Net en ont été victimes ces dernières années, le RGPD (pour Règlement Général sur la Protection des Données) va entrer en vigueur le 25 mai 2018. Il va concerner toutes les entreprises, qu’elles soient européennes ou pas, du moment qu’elles manipulent les données personnelles de résidents européens. Bien que beaucoup des articles du nouveau règlement européen reprennent les principes de la loi « Informatique et Libertés » française, pour bon nombre d’entreprises françaises cette mise en place constitue un électrochoc. Les peines encourues en cas de manquement au règlement européen, on parle d’amendes de 4% du chiffre d’affaires mondial de l’entreprise ou vingt millions d’euros, ne permettent plus aux géants du Web de négliger la protection des données de leurs clients, de leurs collaborateurs. (@latelier).

#Internet

► Haine sur Internet : le plaidoyer d’associations pour muscler la loi française. La loi française n’est pas assez efficace face aux propos racistes, antisémites et discriminatoires sur Internet. C’est en tout cas la conviction de cinq associations antiracistes qui ont transmis, à la fin de février, au gouvernement, quatorze propositions de modifications législatives. Le droit français, héritier d’une directive européenne, donne à de nombreuses plates-formes en ligne, lorsqu’elles se contentent de fournir des outils pour publier des contenus, le statut d’hébergeur. Ces derniers – un site de petites annonces ou un réseau social par exemple – ne sont pas responsables d’éventuels contenus illégaux postés par leurs utilisateurs, sauf lorsqu’ils leur ont été signalés.  lutter efficacement contre les contenus à caractère raciste, antisémite, négationniste et discriminatoire ». (@pixelsfr).

#LiensVagabonds

► La fin de l’âge d’or pour la pub télé ?. À retenir cette semaine : – Après NBCUniversal, au tour de Fox de réduire la pression publicitaire à la TV. De plus en plus de médias américains ont recours aux plateformes numériques afin de libérer leur public de cette contrainte et ainsi consolider leurs audiences TV ; – La FrenchTech a un nouveau champion, l’entreprise IA Syllabs est parvenue à lever 2 millions d’euros pour déployer ses robots rédacteurs sur de nouveaux marchés ; – Fake news : Ce qui sépare le fait de la croyance ; – L’intelligence artificielle va bouleverser l’ordre mondial ; – Baidu arrive dans l’informatique quantique. (@Metamedia).

#Ville

► La Smart City de demain ? La Smart City de demain ? Au fil des rencontres et des échanges que j’ai pu faire sur ce vaste sujet, je me suis rendu compte que la ville intelligente, astucieuse, créative, économe, celle où chacun aimerait vivre en parfaite harmonie et en toute sécurité, passe par l’implication des citoyens eux-mêmes dans le développement de leur cité. La technologie qui permet de faciliter la mobilité, réduire les dépenses, ou proposer des services facilitant le quotidien des habitants, ne remplacera jamais les relations humaines, les valeurs de solidarité et de respect de notre environnement. Bref, la révolution numérique et l’internet des objets ne seront qu’une partie des solutions qui pourront rendre le monde meilleur. Pour moi, le territoire ne sera considéré comme intelligent que si l’on place l’humain au centre et non pas la «machine ». Le citoyen devra être plus qu’un consommateur, il devra devenir consom’acteur du territoire sur lequel il résidera et pourra agir. (@latribune).

#Entreprise

► Etats-Unis : les vitres du siège d’Apple sont tellement propres que les salariés s’y cognent. Cinq ans de travaux, une facture de plus de 4 milliards d’euros et une série de bobos à la clé. Le San Francisco Chronicle rapporte, lundi 5 mars, que l’inauguration du siège futuriste de l’entreprise Apple, en janvier, en Californie, a donné lieu à plusieurs appels aux services de secours, après que des personnes ont marché dans des vitres quasiment invisibles. Publiant les retranscriptions des appels d’urgence, le quotidien précise qu’au moins trois victimes ont subi des blessures à la tête, les 2 et 4 janvier. « Je suis rentrée dans une porte vitrée au premier étage de l’Apple Park alors que j’essayais d’aller dehors », explique un homme, âgé de 23 ans, dans un enregistrement, reconnaissant que cet accident est « très bête ». (@franceinfo).

#Finance

► Les géants de la tech s’installent dans le paysage des services financiers. Les poids lourds de la tech prennent peu à peu pied dans le secteur des services financiers. Dernier exemple en date : l’américain Amazon est en train de discuter avec des banques, parmi lesquelles JP Morgan et One Capital, pour développer un produit de type compte courant, selon des informations publiées par le « Wall Street Journal », lundi 5 mars. Le géant du e-commerce n’envisage pas de devenir une banque d’après le journal américain. Cependant, la révélation des ambitions financières de la société emmenée par Jeff Bezos a de quoi faire trembler le secteur. « Amazon a de très bonnes chances de réussir dans la banque en bouleversant l’industrie comme le groupe l’a fait pour la distribution », estiment les associés du cabinet Bain, Gerard du Toit et Aaron Cheris, dans une note. (@LesEchos).

#Media

► Cinq défis pour l’industrie des médias. Barbara Chazelle, France Télévision, Direction de l’information Medialab. Responsable édition blog Métamédia. Voici cinq défis pour l’industrie des médias. Le premier est de réinventer des story telling pour adresser les publics sur toutes les plateformes. Le deuxième est la personnalisation, nous sommes passés du massmédia à la personnalisation de masse. Le troisième est de fluidifier l’expérience. Le quatrième défi est la monétisation avec les plateformes qui changent leurs algorithmes sans qu’on puisse les maîtriser. Enfin, le cinquième défi repose sur l’innovation : oser innover, oser se tromper…

09 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 9 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

x► Magic Leap réussit une levée de fonds considérable… une fois de plus. C’est devenu la marque de fabrique de Magic Leap : lever des sommes considérables et cultiver le mystère autour de ses produits. Cette fois-ci, le jeudi 8 mars, la start-up américaine de réalité augmentée a annoncé une levée de fonds de 461 millions de dollars auprès du Royaume d’Arabie Saoudite. Le fonds d’investissement public du royaume a contribué à hauteur de 400 millions de dollars tandis que le reste a été apporté par de “nouveaux investisseurs”, a indiqué l’entreprise. (@LUsineDigitale). Crédit photo : Magic Leap

#IntelligenceArtificielle

► Le grand défi de la formation. L’intelligence artificielle va-t-elle détruire des emplois, et si oui, combien ? Derrière cette question omniprésente – mais à laquelle il est impossible de répondre avec précision – se cache une autre, rarement abordée et pourtant aussi cruciale : la place de la formation et des compétences. Un chantier aussi immense que négligé. Une étude réalisée par Accenture publiée à l’occasion du dernier Forum de Davos l’illustre de façon cruelle : la majorité (72 %) des 1.200 cadres interrogés par le cabinet estime que les « technologies intelligentes » vont jouer un rôle primordial dans « la capacité des entreprises à se différencier ». Quant aux dirigeants, ils sont plus de la moitié (54 %) à estimer que « la relation homme-machine constitue une de leurs priorités stratégiques. » Ils sont pourtant seulement… 3 % à envisager « d’augmenter significativement leurs investissements dans la formation de leurs salariés pour les préparer à cette collaboration. » (@LesEchos).

#Cryptomonnaie

► Pour la Banque de France, le bitcoin n’est pas une monnaie. La Banque de France n’aime pas beaucoup le bitcoin, et plus globalement les cryptomonnaies. Elle ne s’en cache pas et a clairement fait savoir sa défiance à l’égard de ces monnaies virtuelles dans une note publiée dans Focus, une publication en ligne éditée par la Banque de France. Dans ce document, l’institution bicentenaire préfère le terme «crypto-actifs» plutôt que celui de «cryptomonnaies», comme pour mieux affaiblir leur importance, et remet en cause la volatilité de leur cours ainsi que leur émission grâce à la puissance informatique. En d’autres termes, la Banque de France ne voit pas d’un bon oeil l’essor d’une monnaie décentralisée, qu’elle ne peut donc pas contrôler comme elle l’entend. Dans le rapport, l’institution indique d’ailleurs que «la monnaie de la France est l’euro, seule monnaie ayant cours légal en France». (@frenchweb).

#Blockchain

► La recherche française se mobilise pour lever les verrous technologiques de la blockchain. L’union fait la force. L’IRT SystemX, l’Inria, Télécom Paris Tech et Télécom SudParis s’associent pour s’attaquer aux verrous technologiques de la blockchain. « Nous avions initié un certain nombre de projets sur la blockchain. Une vingtaine de personnes travaillent sur ce sujet à l’IRT via une plate-forme d’expérimentation modulaire. Avec ce travail, nous avons identifié plusieurs verrous liés à la performance, à la traçabilité, à la sécurité ou encore à la gouvernance. Nous attaquons ces verrous à un certain niveau mais ils nécessitent des initiatives plus en amont », expose Eric Perrin-Pelletier, directeur de l’institut de recherche technologique SystemX. Cette initiative baptisée BART (pour Blockchain Advanced Research & Technologies) prend la forme d’un contrat cadre d’une durée de six ans. Au total, une trentaine de chercheurs des quatre institutions sera mobilisée. « Cela en fait une force de tout premier plan au niveau européen », assure Eric Perrin-Pelletier. Leurs travaux s’articuleront autour de six axes correspondant aux verrous technologiques : les modèles théoriques, le passage à l’échelle et les outils de monitoring, la sécurité, les architectures, la confidentialité des données et les modèles économiques avec la régulation. (@LUsineDigitale).

#Internet

► Dans l’Etat de Washington, une nouvelle loi pour protéger la neutralité du Net. C’est une nouvelle étape dans la bataille engagée aux Etats-Unis sur la neutralité du Net. Lundi 5 mars, le gouverneur de l’Etat de Washington a signé une loi visant à protéger cette dernière sur son territoire. Une première depuis l’abrogation, le 14 décembre, de ce principe fondateur d’Internet par le régulateur américain des télécoms (FCC). La neutralité du Net veut que tous les contenus mis en ligne sur le réseau soient traités de la même manière, sans discrimination. Il interdit par exemple à un fournisseur d’accès à Internet (FAI) de transporter les flux vidéo provenant d’un service donné plus rapidement que ceux d’un autre, de bloquer l’accès à certains sites ou de faire payer davantage ses consommateurs pour un accès plus rapide à YouTube ou à Netflix, par exemple. (@pixelsfr).

#ViolencesSexistes

► Internet, nouveau champ de bataille. Internet a été un formidable outil de libération de la parole des femmes, mais demeure un lieu privilégié de l’expression du sexisme. En effet, d’après un rapport d’ONU Femmes, 73% des femmes ont déjà été victimes de violences sur Internet, et 18% ont déjà subi une forme sérieuse de violence en ligne. (@franceculture).

#Entreprise

► Des pépites de la French Tech dans la tourmente. Lundi 5 mars, Richard Ollier, président et fondateur, a annoncé sur la page Web de l’entreprise la fin de l’aventure. L’année dernière, il avait vendu 20.000 de ses caméras, mais l’histoire s’arrête, faute d’avoir trouvé un partenaire industriel. La start-up lilloise avait pourtant fait tourner les têtes avec sa caméra capable de filmer à 360 degrés. Première dans sa catégorie à son lancement, elle avait même été choisie par Facebook qui l’avait distribuée à tous les participants de sa convention en avril dernier. Ce sera un objet de collection. Il n’est pas le premier à chuter de la sorte, et beaucoup ont rebondi. (@FigaroTech).

► L’intelligence artificielle à l’assaut des entreprises. La rumeur court dans les milieux pharmaceutiques depuis quelques semaines : « Le responsable d’un grand laboratoire pharmaceutique français devait repositionner une molécule arrivée en fin de développement, mais qui ne donnait pas les résultats escomptés. Il a fait plancher en parallèle ses équipes et une solution d’intelligence artificielle, à base de réseaux de neurones : il a obtenu la même réponse, en trois semaines des humains, en 48 heures de l’IA… » L’histoire – invérifiable – est révélatrice de l’engouement mais aussi des fantasmes que suscite actuellement l’IA, encore entourée de beaucoup de flou. Qu’appelle-t-on, aujourd’hui, l’intelligence artificielle ? Quels services peut-elle d’ores et déjà rendre aux entreprises ? Quelles sont les offres disponibles sur le marché ? (@LesEchos).

► Le secrétaire d’Etat chargé du numérique veut s’attaquer au « retard » des entreprises françaises dans le domaine de l’intelligence artificielle. Entretien sur le site @LesEchos. Les entreprises françaises sont-elles assez avancées dans leur numérisation pour tirer parti de l’intelligence artificielle ? Mounir Mahjoubi epond : « Non, et c’est là le sujet. L’intelligence artificielle est en soi un sujet spécifique, mais elle constitue aussi de façon plus générale la nouvelle vague de la numérisation. Les entreprises qui étaient déjà en retard sur la numérisation le sont aussi sur la mise en place d’outils d’intelligence artificielle. Sur la partie spécifique, il faudra plus de chercheurs ou de R&D sur des secteurs très consommateurs d’IA, comme la santé, les transports ou l’énergie. Mais l’IA sera aussi un facteur de transformation pour 100 % de l’économie. Et là, on doit rattraper notre retard : la France est 16e au niveau européen pour la numérisation des PME et TPE. »

#Logement

► Spéculation, manque de place… A Hong Kong, on construit des appartements dans des tuyaux d’égout. Quand il n’y a plus d’espace en surface, faut-il forcément construire des grattes-ciels ? Pour Hong Kong, la réponse est non. Asphyxiée par son manque de place, la région autonome chinoise se tourne vers ses sous-sols. Un homme a trouvé une solution de plus étonnante : « L’OPod, une nouvelle sorte d’habitation aménagée dans ce tuyau d’égout. C’est un tube classique en béton qu’on utilise dans nos villes pour évacuer les eaux et nous on transforme en appartement », explique James Law, son concepteur. Une conduite d’eau, 2,5 mètres de diamètre, transformé en 9 mètres carré habitables, avec toilette et douche. Il y a le wifi et la climatisation, une mini cuisine et ce salon, qui se transforme en chambre à coucher en un clin d’œil. (@franceinfo).

#Energie

► L’UFC-Que Choisir lance une pétition pour changer le financement des compteurs Linky. L’association ne veut plus que le consommateur mette la main à la poche. UFC-Que Choisir a lancé, jeudi 8 mars, une pétition pour que les consommateurs n’aient pas à payer le déploiement des compteurs électriques Linky. Le déploiement de Linky par Enedis, filiale d’EDF, a débuté il y a plus de deux ans et est encore en cours en France. Ce compteur communique les informations relatives à la consommation d’électricité des usagers directement au fournisseur. « Vous allez payer 15 euros par an pendant dix ans pour permettre à Enedis d’installer un compteur communicant pour lequel vous n’avez aucune contrepartie », interpelle UFC-Que choisir dans une pétition qui a déjà recueilli plus de 47 000 signatures. @franceinfo).

08 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Montez votre startup d’intelligence artificielle à succès en trois leçons. Le petit problème c’est que si vous voulez commencer à creuser et à faire réellement des choses, ce n’est pas facile. Travailler sur une IA pour résoudre un problème bien précis du quotidien pour changer le monde, voilà un bien beau concept. Mais techniquement ça se complique rapidement. On n’est plus dans la création à la volée de sites internet comme on pouvait le faire il y a encore 10 ans. On parle là de problématiques complexes à partir de data qu’il faut récupérer, affiner, stocker, traiter, et exploiter dans un but précis pour entraîner des algorithmes basés, généralement, sur des réseaux de neurones artificiels. (@frenchweb). Crédit : Phonlamai Photo Shutterstock.

► Comment préparer l’avènement de l’intelligence artificielle forte ? L’intelligence artificielle est désormais notre avenir. Un compte rendu du livre de Max Tegmark, Life 3.0. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », écrivait Rabelais. Comment appliquer cet adage aux recherches en intelligence artificielle (IA) qui progressent à une vitesse phénoménale ? C’est la question à laquelle Max Tegmark tente de répondre, dans un essai équilibré, situé à distance raisonnable des deux tendances qui semblent s’opposer dans la communauté des passionnés d’IA : les optimistes qui y voient la promesse d’un monde forcément meilleur, et les pessimistes qui craignent une disparition du travail, un asservissement de l’humain et de nombreuses autres dérives plus ou moins violentes. Le traitement médiatique des craintes parfois exprimées par les chercheurs sur les risques associés à l’IA est trop souvent sensationnaliste, peu subtilement illustré par des images de Terminator, ce qui incite au scepticisme sur le fantasme dystopique de la « révolte des machines ». (@Contrepoints).

# FractureNumerique

► Les seniors des zones rurales subissent la double peine : la perte progressive d’autonomie et l’isolement social. Pour cet enfermement progressif, les caisses de retraite et les institutions régionales ont conçu le bus connecté. Itinérant, il va sillonner de nombreuses communes de la Région Centre-Val-de-Loire et proposer aux seniors qui ne disposent pas d’ordinateur, une découverte, une imprégnation et une immersion dans l’univers du numérique. (@F3Centre).

#ViolencesSexistes

► Le collectif « Groupe F » a mis en ligne une carte interactive participative de Montpellier où chaque femme peut dénoncer anonymement le harcèlement de rue qu’elle a subi. « Comme la plupart des femmes, tu as sûrement été suivie, interpellée, sifflée ou pire », écrit le collectif Groupe F sur son compte Facebook. « Cette carte est faite pour pouvoir recenser anonymement les témoignages. N’hésite pas à t’en servir et à la relayer », ajoute-t-il. (@F3Languedoc)

#Commerce

Amazon veut proposer un compte en banque à ses clients. Selon les informations du Wall Street Journal, Amazon serait entré en discussions avec JP Morgan, Capital One et d’autres établissements financiers dans le but de mettre en place un compte courant Amazon à disposition de ses clients. Selon le quotidien économique, Amazon n’envisagerait pas de devenir une banque à part entière mais souhaiterait privilégier une logique de partenariat. Pour l’heure, les pourparlers seraient encore à un stade préliminaire et le projet de la firme de Seattle pourrait être compliqué par des discussions avec l’autorité américaine en charge de garantir les dépôts bancaires et certaines dispositions réglementaires. On en sait également peu sur la nature exacte du produit et sur les fonctionnalités qui seraient proposées aux clients. Toutefois si Amazon parvenait à ses fins, cette incursion sur le marché bancaire constituerait une lourde menace pour les acteurs traditionnels, qui multiplient les partenariats avec les fintechs pour contrer l’arrivée des Gafa. (@LUsineDigitale).

► Les robots « travailleurs » d’Amazon arrivent pour la première fois en France. Les robots d’Amazon vont faire leur apparition en France. Pour la première fois dans l’Hexagone, le géant américain d’e-commerce, va équiper un de ses sites, celui de Brétigny-sur-Orge (91) qui ouvrira à la fin de l’année, de son système de robotisation Amazon Robotics. Si cette technologie n’arrive que maintenant en France, elle est déjà utilisée dans 25 centres sur les 140 que compte Amazon. En Europe, elle a été implantée pour la première fois en 2015. Avec ces robots, Amazon répond notamment à trois objectifs d’optimisation. Livrer ses clients de plus en plus vite, voire le soir même, un service déjà disponible dans certaines villes comme Paris, des communes en Île-de-France, Lille ou encore Lyon. (@frenchweb).

#Restauration

► Un restaurateur de Marly (Moselle) a eu l’idée de confier le service en salle à un robot. Sur son rail magnétique, ce robot importé de Chine pour la somme de 5 000 euros est capable d’aller de la cuisine à une table pour apporter les plats. Il vous dira quelques mots comme « Bon appétit » ou Veuillez-vous servir. Pour le gérant de l’établissement, il ne s’agit pas de remplacer le personnel, même s’il déclare avec humour : « Le robot n’est jamais malade et peut travailler 24h/24, il suffit de le recharger toutes les huit heures. »

#Transport

► Les camions autonomes d’Uber entrent en service pour transporter des marchandises. Après avoir réglé à l’amiable son bras de fer judiciaire avec Waymo, en échange du versement de 245 millions de dollars à la filiale de Google, Uber reprend sa marche en avant dans la conduite autonome. La firme américaine a annoncé que ses camions autonomes étaient désormais en service sur les autoroutes de l’Arizona pour transporter des marchandises sur de longues distances. Cependant, un chauffeur est tout de même présent à bord du véhicule pour assurer certaines manoeuvres et reprendre le volant le cas échéant. Ces camions autonomes circulent pour le compte des clients du service Uber Freight. Lancée en mai 2017, cette application est exclusivement dédiée au fret. Elle permet en effet de mettre en relation les entreprises ayant besoin de livrer des marchandises et les camionneurs indépendants ou non. (@frenchweb).

#Sante

► En Afrique, MedTech, une start-up béninoise sauve des vies. C’est après avoir assisté, impuissante, au décès d’une patiente dont elle ne connaissait pas le groupe sanguin qu’Arielle Ahouansou, jeune médecin béninoise de 25 ans, a décidé de lancer KEA Medicals. Cette startup propose une « carte d’identité médicale universelle » numérique afin de permettre au personnel hospitalier d’accéder aux informations des malades rapidement. Dans des pays où les carnets de santé n’existent pas, où la transition numérique des hôpitaux laisse à désirer et où la moindre prise de sang représente une dépense considérable, ce service peut sauver des vies. (@HelloOpenWorldé).

#BlockChain

Ce que la blockchain peut offrir à l’industrie du transport de biens La blockchain est une technologie intéressante tant elle peut investir des domaines divers et variés. Si l’on connaît maintenant plus ou moins ses applications dans le secteur financier, là où elle s’est le plus souvent illustrée, les industries culturelles, la santé ou encore l’énergie, on ne sait pas toujours que la blockchain a beaucoup à offrir au secteur de la mobilité. Des personnes mais aussi des marchandises. La « supply-chain » (ou chaîne d’approvisionnement en français) est sans doute l’industrie la plus pertinente pour ce que la blockchain permet de faire. Construite comme une chaîne de blocs, la technologie blockchain est complètement adaptée à la gestion logistique de flux et pourrait trouver de très nombreuses applications. Elle peut en effet se révéler très utile quand de nombreux acteurs sont interdépendants avec des responsabilités différentes mais liées. Car on le sait, le transport de biens implique de nombreux acteurs et l’articulation entre eux peut parfois s’avérer très complexe. À titre d’exemple, l’envoi de produits réfrigérés d’Afrique vers l’Europe implique plus de trente organisations et occasionne 200 communications différentes. Résultat, il y a plus de 140 milliards de dollars de paiements qui font l’objet de litiges dans l’industrie du transports de biens, pour cause de confusion entre factures, rejets réciproques de responsabilités, etc. C’est justement à cette problématique que la blockchain ambitionne de s’attaquer. (@latelier).

#SiliconValley

Une bande d’entrepreneurs ultra intelligents mais déconnectés de la réalité. Les meilleurs cerveaux du monde sont occupés à résoudre les problèmes des riches, qui n’ont vraiment pas de problèmes. Une tribune de Navi Radjou.

En septembre 2017, Juicero, une start-up de la Silicon Valley, a fait faillite. Juicero avait recueilli 120 millions de dollars en argent de capital-risque pour développer une machine à jus de fruits « intelligente » de $400 avec connexion Wi-Fi, qui s’est avérée aussi efficace que de presser un sachet de compote de fruits avec vos propres mains ! Un mois plus tard, Teforia, le fabricant d’un infuseur à thé « intelligent » connecté à Internet de $1,000, a fermé ses portes (ne jetez pas votre bouilloire encore!). Les investisseurs crédules avaient injecté 17 millions de dollars dans Teforia. (@LADN_EU).

07 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 7 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Légende image : Le gel sur une fenêtre d’une habitation de Godewaersvelde (Nord), le 26 février 2018. Crédit photo : Philippe Huguen / AFP. Regarder les images de la vague de froid qui s’est abattu sur l’Europe à la fin du mois de février. (@franceinfo).

#Transport

► Renault dévoile son concept de robot-taxis. Renault ne veut pas être en reste dans la course aux robots-taxis. Le constructeur tricolore a présenté ce mardi à Genève « un modèle de ce que pourrait être ce type de véhicule, destiné à la mobilité partagée, dans quelques années », selon les termes de Christian Ledoux, chargé de la mobilité au sein de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Inspiré du film « Lost in Translation » de Sofia Coppola, le concept car EZ-GO se veut ouvert sur la ville, avec ses grandes baies vitrées et ses banquettes ajourées. L’engin a, grosso modo, les dimensions d’une berline -mais sans volant ni pédales, comme il se doit pour un véhicule autonome. « Nous avons aussi imaginé une grande ouverture par l’avant, avec le toit qui se dégage, de sorte à pouvoir y entrer en marchant et à choisir sa place sur une banquette en U, sans avoir à se contorsionner », explique Stéphane Janin, directeur des concept cars du groupe. (@LesEchos).

#Energie

► Eolien offshore : Vattenfall à son tour en ordre de marche pour Dunkerque. Avec ses parcs attribués en 2012 et 2014, dont pas un n’a de chance de voir le jour avant 2020 ou 2021 et ses tarifs de près de 200 euros du mégawattheure (MW) accordés à l’époque, alors qu’aujourd’hui se montent des projets sans aucune subvention, la France fait piètre figure en matière d’éolien offshore. Elle n’en attire pas moins de nombreux acteurs, aussi bien les Français qui ont essuyé les plâtres des premiers rounds, que des étrangers – pour certains déjà très actifs dans les eaux européennes. Pour le projet de Dunkerque, entre 250 MW et 750 MW qui devraient être attribués au second semestre de cette année et voir le jour en 2022, l’État a pré-sélectionné en mai dernier pas moins de 10 concurrents : EDF EN (allié à la filiale de l’allemand RWE, Innogy), Engie (avec EDPR, déjà son partenaire au Tréport et à Yeu/Noirmoutier), Iberdrola (associé à RES et Iberdrola au sein d’Ailes Marines, lauréat de Saint-Brieuc), mais aussi Incontrol France, le canadien Boralex (allié au belge CMI5i Pastor), les belges Deme Concessions Wind, Parkwind, filiale du groupe Colruyt et Elicio, le norvégien Statoil et le suédois Vattenfall. (@latribune).

#Commerce

► La création de la zone d’aménagement concerté (ZAC) dite du « triangle de Gonesse », qui doit accueillir le mégacomplexe de commerces et de loisirs Europacity au nord de Paris, a été annulée dans un jugement rendu mardi 6 mars, la justice administrative estimant l’étude d’impact « insuffisante ». Europacity, filiale immobilière du groupe Auchan et du groupe chinois Wanda, voulait implanter d’ici à 2024 un parc d’activités à vocation touristique et culturelle sur des terres encore agricoles autrefois zones de maraîchage destinées à ravitailler Paris. Le projet est de toute façon retardé par le report à 2027 de la ligne du Grand Paris Express le desservant. Malgré ce nouveau contretemps, Immochan et Wanda maintiennent leur projet EuropaCity. A lire : Trois questions sur EuropaCity, le futur complexe de loisirs polémique au nord de Paris et Benoît Chang (EuropaCity) : « Nous voulons réinventer le commerce »

#Alimentation

► C’était l’un des thèmes phares du Salon de l’agriculture qui vient de s’achever : l’agriculture connectée devient un peu plus chaque jour une réalité. Ainsi la société Carrefour a annoncé mardi 6 mars son intention de rendre plus transparente la traçabilité des denrées alimentaires grâce à la technologie blockchain. Concrètement, il s’agit d’enregistrer toutes les étapes de la production et de la transformation des poulets d’Auvergne vendus par l’hypermarché et de les stocker dans une base de données accessible facilement pour les consommateurs. A lire : La recherche française se mobilise pour lever les verrous technologiques de la blockchain (@LUsineDigitale).

#Commerce

► La Grande Récré en cessation de paiement, énième victime d’Amazon. Pour décrire les effets dévastateurs du commerce en ligne sur les enseignes classiques qui vendent leurs produits dans des magasins physiques, les Américains ont une expression : « Retail Apocalypse » ou « l’Apocalypse du commerce de détail » en français. Cette concurrence, le groupe français Ludendo, propriétaire de l’enseigne de jouets La Grande Récré, l’a prise de plein fouet. La société va se placer en cessation de paiement, mettant en péril près de 5.500 emplois. Aux Etats-Unis, la situation n’est pas meilleure pour le distributeur américain Toys « R » Us, puisque dès septembre il a été obligé de se placer sous le régime des faillites. (@latribune).

#Banque

► Frontières entre banques et Gafa pourraient se brouiller davantage. Le « Wall Street Journal » n’évoque que de simples pourparlers. Mais quand le grand journal américain évoque un possible partenariat entre Amazon et JP Morgan, ce sont toutes les banques de la planète qui s’inquiètent. Les Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple) se tiennent depuis des années à la lisière des services financiers. Le groupe de Jeff Bezos, qui propose déjà des crédits aux PME, va-t-il aller plus loin et montrer la voie aux autres géants de la tech ? Seule certitude, certaines des frontières entre banques et réseaux sociaux commencent à se brouiller. A lire : Le jour où les GAFA braqueront les banques (@LesEchos).

#Cryptomonnaie

► La Banque de France appelle à mieux encadrer les placements en cryptomonnaie. La Banque de France a appelé ce lundi dans un rapport à mieux encadrer les services et les placements en cryptomonnaie, afin de protéger les consommateurs et les marchés contre les risques liés à l’essor de ces monnaies virtuelles. « Les cryptoactifs sont des vecteurs de risques financiers (…) qui doivent conduire leurs utilisateurs et leurs prestataires de services à la plus grande vigilance », a souligné lors d’un point-presse le premier sous-gouverneur de l’institution financière, Denis Beau. Dans ce contexte, un renforcement de la réglementation « nous paraît opportun », la priorité devant être mise « sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme » et « la protection des utilisateurs et investisseurs », a-t-il ajouté. (@LExpress).

# IntelligenceArtificielle

► La reconnaissance faciale est-elle misogyne et raciste ? Ce sont les humains qui écrivent les algorithmes. Ainsi ils donnent indirectement l’exemple aux algorithmes et peuvent donc alimenter des discriminations. C’est aussi le cas de la reconnaissance faciale, comme le révèle une étude réalisée par le MIT et Microsoft. Les résultats sont préoccupants : plus la carnation des personnes est foncée, plus le taux d’erreur grimpe en flèche. Le maximum est atteint pour les femmes noires, avec un taux d’erreur pouvant s’élever jusqu’à 35%. Ce sont les hommes blancs qui s’en sortent le mieux avec un taux d’erreur de 1% d’erreur. « Globalement, les hommes sont mieux répertoriés par l’algorithme que les femmes. La même tendance s’observe pour les sujets à la peau pâle par rapport à ceux dont la carnation est plus foncée, écrivent les auteurs. (@Sciences_Avenir).

► Difficile aujourd’hui d’échapper aux algorithmes et à l’intelligence artificielle (IA). De plus en plus, ceux-ci modèlent la vie des individus, reconstruisent les sociétés. En France, la Cnil est en première ligne face à ce défi. Elle a édité en décembre 2017 « Comment permettre à l’Homme de garder la main ? », un rapport sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle. Les algorithmes ne doivent pas être autre chose qu’un outil dans la main de l’homme, utilisé de manière transparente et responsable. (@laremedias). A lire : L’intelligence artificielle va transformer les modèles économiques (@LesEchos).

► Ainsi, 85% des emplois qui seront exercés en 2030 n’existent pas encore, selon une étude publiée il y a quelques mois par Dell et l’Institut pour le futur. Des designers ont imaginé ces métiers du futur comme ingénieur en blockchain, spécialiste des constructions en 3D, conservateur de patrimoine augmenté, analyste de datas… Selon une autre étude, l’IA va créer 21 millions d’emplois dans les prochaines années. C’est pour cette raison que Microsoft France lance son école alternative d’intelligence artificielle annexée à son campus d’Issy-les-Moulineaux. La première promotion sera composée de 24 personnes âgées de 19 à 39 ans. (@Figaro_Economie).

06 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 6 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

x► Futur du travail par Deloitte : cap vers le travail augmenté. Comment réinventer le travail à l’âge de l’industrie 4.0… Et comment organiser, recruter, manager et engager les collaborateurs du futur ? Deloitte vient de publier sa dernière étude et ses tendances 2018 en matière de travail et de Capital Humain. Elle illustre le paradoxe croissant entre l’accélération technologique et productivité : malgré l’accélération technologique, la productivité stagne. Un gap de perception qui affecte l’ensemble des travailleurs et creuse les inégalités. L’opportunité pour les RH est de combler le fossé entre accélération, RH, individus, entreprises et gouvernement. (@viuzfr). Credits Shutterstock Studiostoks.

#Entreprise

► Le mythe déboulonné de la « start-up nation ». Et voilà un bon gros pavé dans la mare de la « start-up nation » chère à Emmanuel Macron! C’est un fait incontestable: la start-up est devenue le lieu de toutes les nouvelles utopies. Argent, accomplissement de soi, réussite sociale à la portée de tous ou presque, comme un remède miracle à tous les maux de la société, de l’échec scolaire au chômage, en passant par la ghettoïsation des banlieues. La réalité est bien éloignée du rêve, s’attellent à démontrer nos deux auteurs, l’un sociologue et l’autre ingénieur. Très peu de projets survivent au-delà d’un ou deux ans. Et 90% des jeunes pousses ne souffleront pas leurs cinq bougies. Parce que leur qualité est trop moyenne, parce que les start-uppers pensent davantage à lever des fonds qu’à répondre à des besoins. Non seulement peu survivent, mais cette survie se fait au prix d’un gaspillage massif d’argent public, les aides à l’innovation absorbant une dizaine de milliards d’euros par an. (@LExpress).

#Ville

► Quand la ville flambe… Limiter l’arrivée de nouveaux résidents pour empêcher cette croissance délirante. Vraiment ? Pas si sûr. Dans un travail très original, trois chercheurs français démontent méticuleusement ces poncifs en calculant ce que de nouveaux habitants coûtent aux habitants déjà « dans la place ». Autrement dit, de combien augmentent mon loyer et mes transports quand la population de ma ville augmente ? Question bête et pourtant, il faut déjouer pas mal de pièges statistiques pour donner un chiffre fiable. En gros, tout tient dans le « toutes choses égales par ailleurs ». Premièrement, c’est un fait très robuste : on gagne mieux sa vie dans les grandes villes ; en réalité, il est probable qu’une augmentation de la population aura un effet positif sur le revenu de ses habitants. Sans compter que, qui dit nouveaux habitants dit parfois nouveaux équipements. Il faut donc tenir compte d’un effet net. Comment ? (@libe).

#Sante

► Dubaï prévoit de faire analyser l’ADN de tous ses habitants par une intelligence artificielle. C’est un projet très ambitieux que se lance la ville de Dubaï : Analyser à l’aide d’une Intelligence Artificielle le séquençage ADN de ses trois millions d’habitants, selon ses autorités dans le but d’améliorer la santé de toute la population. La très futuriste ville des Emirat Arabes-Unis, Dubaï, compte bien garder son avance. Il y a quelque jour, la ville a présenté un plan rétrospectif baptisé Initiative Dubaï 10X visant à développer le plus rapidement possible les technologies qui, selon elle, deviendront la norme dans 10 ans. Parmi les projets de ce plan, le journal Khaleej Times note l’intention de la Dubai Health Association de créer une base de données génomique massive de tous les résidents de la ville. Cette base de donnée sera dans un second temps analysée par une intelligence artificielle capable de prédire les maladies avant qu’elles ne surviennent. (@pressecitron).

#Banque

► « Amazon a de bonnes chances de réussir à disrupter le secteur bancaire ». Carrefour a bien sa banque, alors pourquoi pas Amazon ? Le géant de l’e-commerce serait en discussions avec plusieurs grandes banques, dont JP Morgan, en vue de lancer une sorte de compte courant, selon le Wall Street Journal. Mais Amazon n’aurait pas l’intention de devenir une banque à proprement parler (avec son cortège de contraintes réglementaires et prudentielles). Ce ne serait pas sa première incursion dans l’univers du paiement : Amazon propose déjà depuis un an une carte Visa gratuite, utilisable partout en ligne et au restaurant, aux stations-service et dans les pharmacies, à l’international, pour ses clients américains et abonnés à son service Prime. Le logo de la banque émettrice, Chase & Co (filiale de détail du groupe JP Morgan) n’y apparaît même pas. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► « Où en est l’IA émotionnelle ? ». Par Olivier Ezratty, consultant et expert en innovation. Dans le fameux mémo de John McCarthy d’aout 1955, les pères fondateurs de la discipline de l’intelligence artificielle en définirent les principes de base. Il s’agissait de transposer dans des machines une bonne partie des capacités d’intelligence humaine, notamment la compréhension du langage, la vision et le raisonnement. L’émotion n’était pas encore au programme. Il comprenait tout juste l’intégration d’une dose d’aléatoire afin de générer de la créativité, une idée de Nathaniel Rochester d’IBM, l’un des quatre protagonistes à l’origine du Summer Camp de Darmouth. L’IA se définissait comme “the basis of the conjecture that every aspect of learning or any other feature of intelligence can in principle be so precisely described that a machine can be made to simulate it”. L’IA relevait donc de la création de machines qui pensent, mais sans émotions qui sont le propre de l’homme. Au fil du temps, c’était d’ailleurs perçu comme un avantage par rapport à l’Homme. L’absence d’émotion implique une rationalité dont il ne fait pas toujours preuve dans ses processus de décision. Lire la suite sur le site de @olivez

► Non, l’intelligence artificielle ne nous mettra pas tous au chômage. Des personnes ne connaissant pas grand-chose à l’histoire de l’économie mondiale se lancent dans de grandes théories plus ou moins bien argumentées pour nous faire peur en nous laissant penser que l’intelligence artificielle nous fera perdre nos emplois. Gaël Chatelain, consultant, affirme dans l’article : « Comme dans toute nouvelle technologie (industrialisation, électricité, informatique et maintenant IA), il faut garder un esprit ouvert ET critique afin de mettre ces technologies au service de l’humanité. Il y aura des abus, c’est certain, mais je suis de ceux qui pensent que si quelque chose est bon pour 90% des gens et mauvais pour 10% d’entre eux, un seul choix s’impose : la majorité. » (@Contrepoints).

#IntelligenceCollective

► « A titre personnel, je ne parle d’ailleurs plus d’intelligence artificielle mais d’intelligence auxiliaire. C’est-à-dire d’une intelligence qui, associée à notre propre intelligence, en symbiose avec elle, comme un objet que l’on porterait, nous permet d’augmenter notre intelligence. L’intelligence auxiliaire, c’est la garantie que des métiers en cols blancs (avocats, notaires, professeurs, journalistes, etc.) ne disparaissent pas dans la mesure où l’intelligence auxiliaire viendra augmenter notre propre intelligence. », explique Joël de Rosnay, docteur en chimie, dans l’article « L’égoïsme bloque notre cerveau » sur le site belge @lesoir.

► Face aux enjeux de l’intelligence artificielle, l’intelligence collective est-elle la solution ? Rosalie Lacombe-Ribault, directrice marketing et communication du groupe Talan, spécialisé dans l’accompagnement de la transformation agile, aborde la question : « Deux grandes écoles s’affrontent actuellement autour de l’intelligence artificielle. Les esprits les plus pessimistes développent une vision apocalyptique de l’IA. Toute puissante et autonome, cette « intelligence supérieure » surpasserait bientôt celle de l’homme, le privant de son emploi, voire de son libre arbitre.À cette théorie du remplacement s’oppose un modèle reposant sur la complémentarité entre les hommes et la machine. L’IA « augmente » l’être humain, le rend plus puissant. Elle nous assiste au quotidien dans le traitement de l’information, la prise de décision. L’IA nous libère aussi des tâches fastidieuses, nous offrant un temps précieux pour réfléchir, créer et innover. Ce qui est le propre de l’homme. ». L’intelligence collective désigne les capacités cognitives d’une communauté résultant des interactions multiples entre ses membres

#Television

► Après Canal+, Orange et Free menacent à leur tour d’interrompre la diffusion des chaînes du groupe TF1. La crise entre TF1 et les opérateurs se poursuit. Quatre jours après la décision de Canal+ d’interrompre la diffusion des chaînes gratuites du groupe, faute de trouver un accord commercial, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, se dit à son tour « prêt à couper TF1 », rapporte Le Figaro, lundi 5 mars. Dans le même temps, lundi soir, des abonnés à Free ont vu s’afficher sur les chaînes du groupe un message dans lequel le groupe se dit « contraint d’interrompre » leur diffusion, sans préciser à quelle date (le message a depuis disparu). Le contrat de Free avec TF1 se termine le 31 mars. « La rémunération demandée » par TF1 en échange de la diffusion de ses chaînes est « incompatible avec notre volonté de maintenir notre tarif », explique le texte vu par les abonnés Free, qui s’affichait quelques secondes sur l’image des chaînes du groupe, lundi soir, selon plusieurs internautes. « Nous espérons remédier à cette situation rapidement », explique le message. Contacté par franceinfo, mardi, Free ne confirme pas ce message mais ne le dément pas non plus : le groupe « ne souhaite pas communiquer sur le sujet ». (@franceinfo). A lire aussi : Cinq questions pour tout comprendre de la guerre des écrans entre TF1 et Canal+ (@teleobs).

#MediaSocial

Étude : l’usage des réseaux sociaux en 2018. Le centre de recherche américain Pew a publié sa dernière étude concernant l’usage des réseaux sociaux par les populations en 2018. Si le document se concentre spécifiquement sur la population américaine, il est révélateur des grandes tendances mondiales. Le premier constat du centre de recherche est que Facebook et YouTube restent les réseaux sociaux dominants pour une large tranche d’adultes. Plus de 68% des adultes américains clament être sur Facebook et les trois quarts de ce chiffre l’utilisent quotidiennement. Lire la suite sur le site de @BlogModerateur

05 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 5 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► L’intelligence artificielle commence à faire parler les morts. John James Vlahos est mort d’un cancer en février 2017. Son fils, James, continue pourtant de discuter avec lui via Facebook Messenger. Il a intégré sur le réseau social une intelligence artificielle (IA) de sa confection, le « dadbot ». Pour le programmer, ce journaliste américain a profité des derniers mois de vie de son père pour enregistrer leurs conversations. Sa passion pour le football américain, les origines grecques de sa famille, l’histoire de son premier chien… Les souvenirs de John James Vlahos, comme son sens de l’humour et sa façon de lui demander « How the hell are you ? », lui survivent désormais artificiellement dans le « dadbot », sollicitable à chaque instant, comme n’importe quel contact Facebook. Une entrepreneuse russe basée à San Francisco a eu la même idée. Alors qu’elle pleurait son meilleur ami, décédé brutalement dans un accident de voiture, Eugenia Kuyda a tenté de l’immortaliser dans une IA baptisée « Replika ». Ce robot conversationnel, qu’elle a mis en route en 2016, s’est nourri des milliers de messages que les deux amis s’échangeaient en ligne. A lire aussi : IA : des chercheurs imaginent des scénarios dignes de « Black Mirror » (@LesEchos). Légende image : Dans un épisode de la série britannique «Black Mirror », une jeune femme fait appel à une société pour créer un double numérique de son petit ami disparu à partir des nombreuses traces qu’il a laissées sur Internet.  – Photo Channel 4 Television Corporation.

► Le retour de l’intelligence augmentée. Comment devenir un centaure ? se demande Nicky Case (@ncasenmare) dans le Journal of Design and Science du MIT. Non, il ne s’agit pas d’application de la mythologie grecque au biohacking. « Centaure » est une expression pour décrire le futur état d’hybridation entre l’homme et l’intelligence artificielle : il s’agit d’un cyborg métaphorique. Pas quelqu’un qui possède des implants dans le cerveau, mais une personne dont le mode d’action implique une constante interaction avec la manière de penser des machines. On a déjà parlé de l’auteur de l’essai, Nicky Case, il n’y pas longtemps dans nos colonnes. Mieux vaut le laisser se présenter lui-même : « Salut, je suis Nicky Case ! Je raconte des histoires sur les systèmes : je prends les systèmes existant dans le monde autour de nous – les systèmes sociaux, physiques, politiques, économiques, environnementaux – et je les explique à travers des systèmes de jeux. Je rends le complexe simple, grâce au pouvoir du jeu ! Lire la suite sur le site de @InternetActu.

► Quand l’IA se décline au féminin. Malgré l’image ouverte et moderne de la Silicon Valley, le monde des technologies du numérique demeure très majoritairement masculin : ainsi, 80% des employées de Facebook et de Google sont aujourd’hui des hommes. La tendance s’accentue encore dans ce domaine de pointe que constitue l’intelligence artificielle. On estime ainsi que seulement 13,5% des effectifs travaillant dans l’apprentissage machine, une branche de l’intelligence artificielle qui permet aux ordinateurs d’apprendre avec l’expérience, sont des femmes. Mais plusieurs efforts sont aujourd’hui accomplis pour rendre la discipline plus accueillante pour elles. Citons notamment l’initiative AI4ALL (« Intelligence artificielle pour tous »), une organisation à but non lucratif qui vise à enseigner cette discipline aux femmes ainsi qu’aux étudiants défavorisés. Citons également le cycle de conférences Women in Machine Learning, dont l’ambition est de  permettre aux femmes de faire carrière dans l’intelligence artificielle. Les choses sont d’ores et déjà en train d’évoluer, et plusieurs femmes jouent ou ont joué un rôle majeur dans la progression de l’intelligence artificielle. Portraits choisis. (@RSLNmag).

► Faut-il avoir peur de la toute puissance des algorithmes ? Par Thomas Gouritin, fondateur de Regards Connectés. À travers ses travaux de recherche Antoinette Rouvroy, spécialiste des questions technologiques à travers la philosophie et le droit, se penche sur la gouvernementalité algorithmique et cette organisation du monde régie par la data et les algorithmes. Un pouvoir qui s’insinue dans nos vies connectées sans que l’on s’en rende toujours compte et qui pose beaucoup de questions sur l’avenir que nous souhaitons réellement construire dans cette société technologique. Ultra personnalisation basée sur des profils finalement pas si personnalisés que ça, questions d’autorité et de confiance, faut-il avoir peur de la toute puissance des algorithmes ? Antoinette nous offre ici un début de réponse qui vous incitera, je l’espère, à aller creuser le sujet en consultant ses papiers scientifiques et ses interventions disponibles ailleurs sur Youtube. Ceci est un premier extrait d’un long entretien, gardez l’oeil ouvert pour la suite dans les prochains jours… Lire la suite sur le site de @frenchweb.

#Emploi

► L’intelligence artificielle, star de la recherche d’emploi. Faisant partie des « buzzword » de l’année 2017, l’intelligence artificielle ou IA, s’invite de manière prégnante au coeur des process des entreprises. Notamment dans le service ressources humaines et plus particulièrement au moment des recrutements. « Les recruteurs sont de plus en plus nombreux à utiliser cette technologie qui permet le « matching », c’est-à-dire la mise en correspondance entre le profil et le poste proposé. Il nous a donc semblé pertinent de sonder les candidats eux-mêmes sur leur perception de ce nouvel outil », explique Marko Vujasinovic, président du groupe Meteojob, site d’emploi qui compte plus de 4,5 millions d’inscrits, et qui vient de réaliser une étude sur l’intelligence artificielle et la recherche d’emploi. (@EchosExecutives).

#Livraison

► Amazon veut lancer son offre Amazon Fresh en France. Avec plus de deux milliards d’euros investis en France depuis 2010, Amazon a fait de l’Hexagone un de ses terrains de jeu favoris en Europe. La tendance devrait se poursuivre en 2018 avec le recrutement de 2 000 collaborateurs supplémentaires en CDI et l’arrivée d’un nouveau service. En effet, la firme américaine songe très sérieusement à lancer Amazon Fresh, son service de livraison de produits frais, surgelés et d’épicerie, en France. Dans le Journal du Dimanche, Frédéric Duval, le directeur de la filiale française du mastodonte du commerce en ligne, a révélé qu’Amazon souhaitait étoffer son offre dans l’alimentaire dans l’Hexagone. Le lancement d’Amazon Fresh sur le sol français n’est encore qu’au stade de projet, mais le géant de Seattle y pense de plus en plus après une année 2017 marquée par une forte accélération dans l’alimentaire. « C’est un axe de développement depuis le lancement de notre offre Amazon Fresh aux États-Unis en septembre 2016. Le rachat de Whole Foods Market en juin 2017 marque une nouvelle étape dans cette ambition. Nous aurions bien entendu envie de lancer ce service en France, mais chaque chose en son temps. Un lancement représente un investissement », explique Frédéric Duval dans les colonnes de l’hebdomadaire dominical. (@frenchweb).

#Telephonie

Le marché du « téléphone idiot » défie celui du smartphone. Un an après le come-back du célèbre 3310, téléphone-star des années 2000, HMD Global a de nouveau profité du Mobile World Congress de Barcelone cette semaine  pour ressusciter un modèle mythique de Nokia : le 8810. Il avait connu un succès fou lors de sa sortie en 1998. Vingt ans plus tard, saura-t-il (re) trouver son public ? On pourrait croire leur ère révolue, mais les « feature phone », aussi appelés « dumbphone » (pour « téléphones idiots »), sont en grande forme. Face aux smartphones dotés d’écrans tactiles toujours plus grands et de fonctions comparables à celles des ordinateurs portables, ces téléphones mobiles n’ont que quelques fonctions de base à proposer. Et pourtant, 450 millions d’entre eux ont trouvé preneur l’an dernier. Pendant que le marché du smartphone accusait la première baisse de son histoire, celui du « feature phone » a progressé de 5 % en 2017, par rapport aux 428 millions de téléphones vendus en 2016, d’après les chiffres du cabinet Counterpoint. (@LesEchos).

#Telecom

L’Europe se met en ordre de bataille pour la 5G. C’est une étape cruciale de franchie pour le développement de la 5G en Europe. Dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’issue d’une longue réunion d’experts dont ils ont le secret, le Conseil (qui représente les Etats) et la Commission européenne sont parvenus à un accord sur les principaux points du futur code européen des télécoms, pierre angulaire du projet. Depuis des mois, ils bataillaient ferme sur la durée des licences à accorder aux opérateurs. Pour encourager les investisseurs et les appeler à bâtir des réseaux de qualité, la Commission plaidait pour leur octroyer un maximum de visibilité, avec des licences de 25 ans. A l’opposé, une majorité d’Etat voulait au départ s’en tenir à 5 ou 10 ans maximum, pour mieux garder la main avec des enchères plus fréquentes. L’accord obtenu jeudi soir constitue un « équilibre » salué par les deux parties : les Etats devront octroyer des licences de 20 ans, ou de 15 ans avec un mécanisme d’extension de 5 ans. L’extension devra être automatique, sauf si des critères qualitatifs définis dès le départ ne sont pas atteints. La Commission jouera les arbitres en cas de litiges. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Age, genre, pays… ces clivages qui influencent notre utilisation des réseaux sociaux. Le Pew Research Center, un centre de recherches américain, vient de publier une étude sur les usages des réseaux sociaux aux Etats-Unis, quelques semaines après une étude proche sur les usages dans le monde et en France, réalisée par Hootsuite et We Are Social. De la seconde, il ressort que plus de 3 milliards de personnes à travers le monde (3,196 milliards exactement, +13% en un an) utilisent les réseaux sociaux chaque mois, et 9 sur 10 y accèdent via des appareils mobiles. Le nombre d’internautes en 2018 s’élève à 4,021 milliards (+7% en un an), et le nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles est de 5,135 milliards (+4%). Ces deux études permettent aussi de faire des comparaisons entre les deux pays. (@LObs).

► Ello, Yo, Miitomo… après l’emballement, que sont devenus ces réseaux sociaux ? le réseau des réseaux perdus de vue. « C’est LE réseau social qui monte » : régulièrement, un nouveau venu fait parler de lui, engrange en quelques jours des centaines de milliers, voire des millions de nouveaux utilisateurs, avant de sombrer en quelques semaines dans un oubli total ou relatif. Dernier phénomène en date : Vero, qui a culminé à la fin de février en tête des applications les plus téléchargées de l’App Store. Mais jusqu’à quand ? En attendant la réponse, retour, non exhaustif, sur ces plates-formes au succès très éphémère, dont certaines ont disparu et d’autres vivotent, plus ou moins vaillamment. (@Pixelsfr).

► Addiction aux réseaux sociaux : des anciens employés de Google et de Facebook s’inquiètent. Quelle est la première chose que vous faites le matin après vous être réveillé ? En 2016, pour un Français sur 5, il s’agissait déjà de regarder son téléphone portable. En moyenne, nous regardons nos smartphones plus de 26 fois par jour, selon une étude réalisée par le cabinet Deloitte. Outre-Atlantique, des anciens de Facebook ou de Google s’inquiètent de ce système qu’ils ont participé à concevoir. Ils décrient notamment l’addiction provoquée de façon délibérée par ces réseaux sociaux pour que les internautes passent toujours plus de temps en ligne, ce qu’on appelle économie de l’attention. Ces repentis ont créé le Centre pour une technologie humaine (Center for Humane Technology), qui va financer à hauteur de 7 millions de dollars une campagne médiatique aux États-Unis. L’objectif : informer les enfants et leurs parents des dangers découlant de l’usage des technologies, et notamment des réseaux sociaux. (@Sciences_Avenir).

04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 4 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► A quoi ressemblera la Smart City de demain ? Une ville intelligente « La plupart des mégapoles seront saturées de milliards de capteurs capables de communiquer entre eux », souligne Howard Rheingold, auteur de Foules intelligentes (M21 Editions). Toutes les villes du monde, quelle que soit leur situation géographique, sont déjà confrontées à des défis semblables. La déferlante du numérique, à travers Internet et la multiplication des écrans, l’open data, la géolocalisation et l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) dans les smartphones sont au cœur de la révolution urbaine. Dans la mégapole des années 2040, l’outil technique ne sera presque plus visible, il se dissoudra dans l’environnement. Le designer Adam Greenfield appelle ce lien vers le futur l’« everyware ». Pour ce dernier, « la puissance de traitement informatique sera tellement omniprésente dans notre environnement que les ordinateurs auront disparu ». Un qualificatif, désormais installé dans le vocable « techno », suffit à cerner l’horizon de l’every­ware : le mot « smart  ». Tout un programme ! Ses applications sont très variées : de la mobilité à la planification urbaine, de l’accès aux énergies renouvelables à la qualité de vie, de l’habitat écologique à la démocratie locale. (@TheGoodLife). Légende image : New Songdo, en Corée du Sud, une ville intelligente qui n’attire pas les foules. Photo DR.

► A quoi ressemblera la Smart City de demain ? Une ville citoyenne. Le « smart  » passe après le «  sustainable  ». «  L’ambition de la ville durable est plutôt économique, sociale et environnementale, précise Laurent Vigneau. Logements, transports, environnement, migrations, communication… La city de demain se conjugue d’abord avec l’économie d’énergie et le développement durable.  » Les enjeux sont immenses : être capable de nourrir les millions de citadins, de traiter la masse des déchets qu’ils produisent, de limiter la congestion automobile, de promouvoir l’autonomie énergétique, de lutter contre la pollution. Qu’il s’agisse du dérèglement climatique, de la réduction de la biodiversité, des difficultés d’accès à l’eau, sans compter les contrecoups de la fin du tout-pétrole… Autant de défis que les villes sont, dès à présent, sommées de relever pour soutenir leur développement dans les trente ans à venir. Alors que le paysage urbain accueille la moitié de la population mondiale et qu’il produit quatre cinquièmes des gaz à effet de serre, il consomme aussi plus des deux tiers de l’énergie. Selon l’Agence internationale de l’énergie, la consommation d’énergie dans le monde devrait augmenter de 37 % d’ici à 2040, en particulier dans les pays émergents, comme la Chine ou l’Inde, lorsque chaque habitant conduira sa voiture. (@TheGoodLife).

► A quoi ressemblera la Smart City de demain ? Une ville sentimentale. Interagir avec la ville, en faire un lieu d’épanouissement intellectuel et de proximité avec la nature, tel est l’enjeu de la ville sensorielle et intelligente qu’appellent de leurs vœux les urbanistes visionnaires quand on leur demande : A quoi ressemblera la ville dans trente ans ? » Et Laurent Vigneau de souligner : « Plus on accède facilement aux nouvelles technologies d’Internet et plus les villes grossissent, plus les gens ont besoin de se rapprocher physiquement. La masse d’informations disponibles sur Internet rend encore plus facile l’organisation de rencontres sur des goûts communs. Les réseaux sociaux communautaires comme MySpace, Facebook, Cyworld ou Wallop, contrairement à ce qu’on pourrait croire, poussent à la rencontre.  » Carlo Ratti, directeur du Senseable City Lab au MIT de Boston, évoque, dans ses recherches sur le futur urbain, « une ville qui se sert des technologies, mais pour mettre les gens au cœur de la ville. Internet est en train de s’installer physiquement dans notre environnement personnel.  » (@TheGoodLife).

► Devenir une Smart City passe par les données. Les projets de Smart Cities reposent sur le recueil, le croisement et l’analyse des données relatives à toutes les activités de la ville. Transports, énergie, services et sécurité publique bénéficient des informations produites par l’analyse et l’intelligence artificielle. Reste à intégrer des sources hétérogènes et à concilier public et privé. (@lemagit).

#Agriculture

► « La blockchain peut permettre de renforcer la sécurité des données agricoles », estime Mehdi Siné. La blockchain n’est pas réservée qu’aux mineurs de bitcoin. Au Salon de l’Agriculture, l’Association de coordination technique agricole (Acta) a lancé son livre blanc, « La blockchain dans le monde agricole : quels usages pour quels bénéfices ? », en partenariat avec Atos. Mehdi Siné, directeur du numérique et de l’informatique de l’Acta et de l’Institut des grandes cultures Arvalis, dévoile cette publication à L’Usine Nouvelle. (@usinenouvelle).

#Assurance

► Le lent développement de l’assurance collaborative. Comme celui de la banque, le secteur de l’assurance est touché par la transition numérique et le mouvement de désintermédiation qui l’accompagne. Le développement de modèles d’assurance peer-to-peer est également lié à un contexte économique dans lequel les particuliers sont amenés à multiplier les arbitrages. Cette tendance est enfin tout autant accentuée par la généralisation des comparateurs de prix et la sécurisation progressive des transactions sur Internet. Ces nouveaux modèles d’assurance permettent à la fois de baisser les prix des contrats d’assurance traditionnels et de développer des produits dédiés, que ce soit en regroupant des particuliers désirant s’assurer sur un domaine précis, ou en permettant de construire des solutions d’assurance à la carte pour des besoins spécifiques. (@futuribles_int).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle s’invite partout. Elle se manifeste dans les algorithmes qui permettent de faire remonter vos sujets favoris sur vos réseaux sociaux préférés, jusqu’à ceux qui équipent maintenant des voitures autonomes de plus en plus nombreuses. Vouloir décrire l’intelligence artificielle (IA) sur nos smartphones, c’est vouloir parler de ce qui existe déjà et que l’on utilise au quotidien, parfois sans le savoir, avec cet objet devenu une extension de nous-mêmes. Ce sont des systèmes « intelligents » qui vous aident à écrire plus vite sur des claviers « prédictifs » qui apprennent de votre façon de vous exprimer grâce au machine learning (l’apprentissage automatique). Qui vous permettent de parler à vos smartphones relativement naturellement (Google Assistant, Siri ou encore Cortana), de leur poser des questions et d’écouter des réponses de plus en plus pertinentes avec des voix de plus en plus réalistes. L’IA est déjà là, bien présente au bout de nos doigts et depuis un certain temps déjà. Pourquoi donc tous les constructeurs nous présentent, depuis quelques mois, cette réalité comme une nouveauté ? Pourquoi l’IA est devenue récemment l’un des termes les plus employés dans le monde des smartphones ? (@LeMonde).

#Musique

► IA et musique : ce que Spotify fabrique vraiment dans son laboratoire de recherche parisien. L’irruption de l’intelligence artificielle dans tous les domaines de notre quotidien fascine autant qu’elle inquiète. Entre recommandation et production musicale, @MashableFR a poussé la porte du laboratoire en recherche sur l’IA de Spotify. Au milieu de l’été 2017, Spotify annonçait dans un communiqué succinct la création d’un Creator Technology Research Lab à Paris, un laboratoire de recherche chargé de réfléchir au « développement d’outils pour aider les artistes dans leur processus créatif » avec à sa tête le Français François Pachet, grand spécialiste de la recherche sur l’intelligence artificielle et la musique. Manque de bol, cette nouvelle coïncidait avec les révélations d’une enquête du média Music Business Worldwide qui identifiait 50 « faux artistes » a priori créés de toutes pièces par Spotify, dont les écoutes auraient généré 3 millions de dollars de revenus pour la plateforme détentrice de l’intégralité des droits d’auteur.

► Grâce à l’innovation, la musique explore de nouveaux territoires. Ces quinze dernières années, l’arrivée d’internet dans l’industrie musicale a remodelé en profondeur les règles du jeu aussi bien pour les maisons de disques que pour les musiciens eux-mêmes. La généralisation du numérique a permis à l’innovation de se frayer un chemin entre les notes et c’est la façon même de créer, de jouer, d’écouter et de partager la musique qui est en pleine mutation. Instruments intelligents, compositions communautaires en réseaux, nouveaux outils, nouveaux champs d’application donnent aux artistes le moyen d’élargir, comme jamais auparavant, le champ de leur créativité, explorant même des chemins tout à fait nouveaux. (@latelier).

#EconomieAttention

► Les notifications en question. John Herrman (@jwherrman) pour le New York Times Magazine (@nytmag) revient sur l’essor (épidémique) des pastilles de notification rouges peuplées de chiffres blancs qui ornent désormais les sommets de toutes nos applications. Elles sont censées nous alerter de quelque chose, même si on ne sait pas de quoi exactement : messages non lus, nouvelles activités, mises à jour logicielles, annonces… En quelques années, elles sont en tout cas devenues un des symboles de la « conception addictive ». Nés pourtant il y a plus de 20 ans, les pastilles de notifications ont envahi tout notre espace attentionnel, passant des applications des smartphones, aux interfaces de nos ordinateurs voire même au design des sites web. Ces pastilles rouges d’alerte mettent sur le même plan des choses qui sont pourtant loin d’avoir la même urgence. Les nombres qu’elles affichent, leur valeur, leur couleur uniforme clament pourtant partout le même impératif attentionnel ! Si Google et Apple, dans les spécifications pour les développeurs, invitent ceux-ci à en limiter l’utilisation, conscients que ces alertes attentionnelles posent problème, force est de constater que pour l’instant, les deux géants n’ont pas fait grand-chose pour en limiter réellement l’usage, par exemple uniquement à des mises à jour critiques ou à des messages directs. Lire la suite sur le site de @internetactu.

#Surveillance

► En Chine, des arrestations « préventives » grâce au big data dénoncées par Human Rights Watch. Le célèbre « Minority Report » de Philip K. Dick était-il prémonitoire ? En Chine, les autorités policières conjuguent d’ores et déjà big data (données collectées en masse) et algorithmes prédictifs afin de procéder à des arrestations « préventives » dans la région troublée du Xinjiang, proche du Tibet à l’ouest du pays. C’est ce qu’affirme l’association Human Rights Watch (HRW), qui s’est alertée dans un communiqué (en anglais). « Pour la première fois, nous sommes capables de prouver que le gouvernement chinois utilise les big data et les algorithmes prédictifs non seulement pour violer les droits à la vie privée, mais aussi pour placer arbitrairement des gens en détention », a affirmé Maya Wang, chercheuse au HRW basée à Hong Kong. (@Sciences_Avenir).

03 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 3 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Moma

MoMA Collection Comes to Paris in Major Exhibition Presented by Fondation Louis Vuitton► Cette photographie de Jeff Wall est basée sur le prologue du roman de Ralph Ellison de 1952, « Invisible Man ». Ce roman raconte l’histoire d’un homme noir américain sans identité, vivant en secret dans le sous-sol d’un immeuble, éclairé d’un plafond de 1369 ampoules branchées illégalement aux compteurs électriques du bâtiment. Wall reproduit fidèlement la description du roman au point d’utiliser le même nombre d’ampoules suspendues au mur. Cette photo est actuellement exposée à la fondation Vuitton, exposition Moma.

#Transport

► Gobee: Vandalisme massif ou manipulation ? Par Christophe Ginisty, contributeur FrenchWeb. L’information fait la une de la presse française, mais également internationale, ici ou  : Gobee, la start-up venue de Honk-Kong spécialisée dans la mise à disposition de vélos en libre service, a décidé de quitter la France, les vélos ayant été vandalisés en nombre au-delà du raisonnable, rendant le maintien du service impossible, selon les dirigeants de l’entreprise. Oui, selon les dirigeants de l’entreprise, car aucune preuve n’est apportée à ces allégations, aucun élément de vérification n’est offert, la presse et les commentateurs n’ayant pas d’autre choix de les croire sur parole. Sauf que moi, je ne crois pas un seul instant à cette version. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

#Sante

► Des milliards de données sur la santé des Français sont ‘fragilisées’, met en garde le gendarme de la vie privée. Des milliards de données concernant sur la santé des Français sont « fragilisées » par le dispositif de stockage des informations de la caisse d’assurance maladie, a souligné la Cnil dans un communiqué ce mardi 27 février 2018. La Commission nationale de l’informatique et des libertés a mis en demeure la caisse d’assurance maladie des salariés de combler ces manquements dans la sécurité des données de ses assurés. À la suite d’un rapport de la Cour des comptes de 2016, la Cnil a mené des contrôles auprès de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS). Ils ont permis de confirmer « plusieurs insuffisances de sécurité susceptibles de fragiliser » des données du Système national d’information inter-régimes de l’assurance maladie (Sniiram). « Cette base contient des milliards de données relatives à la santé des assurés sociaux (actes médicaux, feuilles de soins, séjours hospitaliers, etc.) », précise la Cnil dans son communiqué. (@BIfrance).

#Industrie

► L’usine du futur arrive ! Très bonne nouvelle pour l’économie française : on recrée des usines sur notre territoire. En 2017, l’Observatoire Trendeo de l’emploi et de l’investissement a fait le compte : 125 sites ont ouvert, et 100 ont fermé, soit un solde positif de 25 usines créées en France. C’est la deuxième année consécutive que cela se produit. En 2016, Trendeo a recensé 3 ouvertures de plus que de fermetures. « Ce rétablissement tient à une baisse des fermetures, précise l’Observatoire, car les ouvertures restent encore 45% plus faibles qu’en 2010. » Trendeo met en avant deux projets, particulièrement représentatifs selon lui de l’usine du futur, qui se caractérise par son efficacité énergétique, un outil de production flexible, des technologies numériques, de bonnes conditions de travail et le souci du territoire et de l’environnement. (@Lobs).

#EconomieDelAttention

► Temps de cerveau disponible : la résistance aux GAFA s’organise. Toujours pas de répit pour Wells Fargo dans ses démêlés avec la justice. La banque américaine a révélé jeudi mener une enquête en interne sur les conseils prodigués à ses riches clients de la branche gestion de fortune. L’établissement confesse surtout, dans un document envoyé au gendarme américain des marchés financiers, avoir surfacturé ses riches clients : « La société a déterminé qu’il existait des cas de frais incorrects appliqués à certains actifs et comptes, ayant donné lieu à des surfacturations », y est-il écrit. Ces révélations interviennent au moment de l’annonce du départ de quatre membres du conseil d’administration de l’établissement. Federico Pena, Lloyd Dean, Enrique Hernandez et John Chen quitteront le groupe avant l’assemblée générale prévue le 24 avril. De nombreux politiques, notamment la sénatrice Elizabeth Warren ont, à de nombreuses reprises, exigé le renouvellement total du conseil d’administration de la banque. Elle salue « un pas positif » allant dans ce sens. (@EchosStart).

#Cryptomonnaie

► Le Monero en passe de supplanter le Bitcoin comme cryptomonnaie préférée des criminels. Le Monero utilise des algorithmes de brouillage poussés qui masquent l’origine, le montant et la destination des transactions. Idéal pour les criminels souhaitant acquérir des biens et des services illicites sur le Dark & Deep Web. Dommage collatéral, le « minage » illégal de cryptomonnaies, qu’il faut combattre car ce sont toujours les particuliers et les entreprises qui paient la note (d’électricité notamment). Par Leroy Terrelonge, directeur Intelligence et Opérations de Flashpoint. (@latribune).

#LiensVagabonds

► Concentration et bataille des géants – le marché TV toujours secoué. À retenir cette semaine : – Quelle éthique pour le journalisme d’immersion ? ; – Les Stories : un nouveau format d’info pour les médias ? ; – Les enfants ont de plus en plus de mal à tenir un stylo à cause de l’invasion des écrans ; – Une étude pointe les possibles effets pervers et dangers de l’intelligence artificielle ; – Le guide Wired de la neutralité du net. (@Metamedia).

#Video

► Un chercheur révèle l’ampleur du conspirationnisme sur YouTube. Jonathan Albright, directeur de recherche au Tow Center for Digital Journalism, et data journaliste, a plongé dans les entrailles de YouTube pour mener l’enquête. En partant du mot-clé « crisis actor », en référence à la théorie du complot née après la tuerie de Parkland, il a abouti, via l’outil de recommandation de YouTube, à un réseau de 8 842 vidéos dont la majorité recèlent une théorie conspirationniste, et qui cumulent au total 4 milliards de vues. Sa conclusion ? Une profonde inquiétude, alors que plusieurs chercheurs ont déjà mis en évidence les effets pervers des algorithmes de recommandation de la plateforme, qui augmentent l’exposition de l’internaute à des contenus de plus en plus radicaux. (@usbeketrica).

#MediaSocial

► Jean-Pierre Robin : « Wall Street subjuguée par une star de téléréalité et les réseaux sociaux ». Personne en Europe ne connaissait Kylie Jenner, 20 ans, en tout cas dans notre entourage. Il n’y a en effet aucune raison de s’intéresser à la sous-culture yankee, « la junk culture », qu’incarne cette starlette de la téléréalité. Mais depuis ce jeudi 21 février, tous ceux qui suivent la Bourse de près ou de loin, à Paris, Francfort ou à Londres, ont appris à prononcer son nom. Ce jour-là, Kylie Jenner a écrit dans un tweet qu’elle n’utilisait plus la nouvelle application gratuite Snapchat de partage de photos et de vidéos: «Est-ce que quelqu’un d’autre n’ouvre plus Snapchat? Ou c’est juste moi… euh, c’est tellement triste. » Dans les heures qui ont suivi cette «confidence », la société mère de Snapchat a vu son cours chuter de 6 % à Wall Street, perdant ainsi 1,3 miliard de dollars de sa capitalisation (1,05 milliard d’euros). Il faut dire que Kylie Jenner est une jeune femme fort écoutée. Elle a 24,680 millions d’abonnés sur son compte Twitter. (@FigaroVox).

► Sur YouTube, « pour se démarquer, il faut faire comme la masse ». Faire le buzz fait rêver beaucoup d’adolescents. Surtout qu’il semble aujourd’hui beaucoup plus facile d’atteindre une certaine forme de célébrité grâce à YouTube. Après tout, une caméra et une connexion Internet suffisent pour devenir youtubeur… La sortie, le 14 février dernier, de WeBuzz, magazine papier couvrant l’actualité des « stars du web », est d’ailleurs la preuve que la « culture YouTube », longtemps décrite comme un phénomène de niche, est bien devenue mainstream. Usbek & Rica a demandé à la sociologue Claire Balleys et au journaliste Vincent Manilève, tous les deux fins connaisseurs de la plate-forme, en quoi la quête du buzz transforme la notion d’amitié et la façon de socialiser des plus jeunes. (@usbeketrica).

#Publicite

► Google veut convaincre de sa bonne volonté pour assainir la pub en ligne. Google ne s’excuse pas, mais c’est tout comme. Brad Bender, vice-président du géant américain en charge des produits publicitaires display, a effectué cette semaine une tournée européenne auprès des médias et des annonceurs. Il doit rencontrer ce vendredi le bureau français de l’IAB, l’organisation regroupant les principaux acteurs de la publicité en ligne. Son but : réexpliquer le fonctionnement de son entreprise, notamment dans la publicité en ligne, qui représente la quasi-totalité des revenus de Google. « C’est un secteur encore jeune. Comparés aux publicités à la télévision ou à la radio, les formats évoluent rapidement, explique-t-il dans une interview au Figaro. Nous avons un rôle d’éducateur. Mais nous faisons partie d’un écosystème. Nous ne pouvons donc pas le faire seuls. » (@Figaro_Economie).