La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#RealiteVirtuelle
► Magic Leap réussit une levée de fonds considérable… une fois de plus. C’est devenu la marque de fabrique de Magic Leap : lever des sommes considérables et cultiver le mystère autour de ses produits. Cette fois-ci, le jeudi 8 mars, la start-up américaine de réalité augmentée a annoncé une levée de fonds de 461 millions de dollars auprès du Royaume d’Arabie Saoudite. Le fonds d’investissement public du royaume a contribué à hauteur de 400 millions de dollars tandis que le reste a été apporté par de “nouveaux investisseurs”, a indiqué l’entreprise. (@LUsineDigitale). Crédit photo : Magic Leap
#IntelligenceArtificielle
► Le grand défi de la formation. L’intelligence artificielle va-t-elle détruire des emplois, et si oui, combien ? Derrière cette question omniprésente – mais à laquelle il est impossible de répondre avec précision – se cache une autre, rarement abordée et pourtant aussi cruciale : la place de la formation et des compétences. Un chantier aussi immense que négligé. Une étude réalisée par Accenture publiée à l’occasion du dernier Forum de Davos l’illustre de façon cruelle : la majorité (72 %) des 1.200 cadres interrogés par le cabinet estime que les « technologies intelligentes » vont jouer un rôle primordial dans « la capacité des entreprises à se différencier ». Quant aux dirigeants, ils sont plus de la moitié (54 %) à estimer que « la relation homme-machine constitue une de leurs priorités stratégiques. » Ils sont pourtant seulement… 3 % à envisager « d’augmenter significativement leurs investissements dans la formation de leurs salariés pour les préparer à cette collaboration. » (@LesEchos).
#Cryptomonnaie
► Pour la Banque de France, le bitcoin n’est pas une monnaie. La Banque de France n’aime pas beaucoup le bitcoin, et plus globalement les cryptomonnaies. Elle ne s’en cache pas et a clairement fait savoir sa défiance à l’égard de ces monnaies virtuelles dans une note publiée dans Focus, une publication en ligne éditée par la Banque de France. Dans ce document, l’institution bicentenaire préfère le terme «crypto-actifs» plutôt que celui de «cryptomonnaies», comme pour mieux affaiblir leur importance, et remet en cause la volatilité de leur cours ainsi que leur émission grâce à la puissance informatique. En d’autres termes, la Banque de France ne voit pas d’un bon oeil l’essor d’une monnaie décentralisée, qu’elle ne peut donc pas contrôler comme elle l’entend. Dans le rapport, l’institution indique d’ailleurs que «la monnaie de la France est l’euro, seule monnaie ayant cours légal en France». (@frenchweb).
#Blockchain
► La recherche française se mobilise pour lever les verrous technologiques de la blockchain. L’union fait la force. L’IRT SystemX, l’Inria, Télécom Paris Tech et Télécom SudParis s’associent pour s’attaquer aux verrous technologiques de la blockchain. « Nous avions initié un certain nombre de projets sur la blockchain. Une vingtaine de personnes travaillent sur ce sujet à l’IRT via une plate-forme d’expérimentation modulaire. Avec ce travail, nous avons identifié plusieurs verrous liés à la performance, à la traçabilité, à la sécurité ou encore à la gouvernance. Nous attaquons ces verrous à un certain niveau mais ils nécessitent des initiatives plus en amont », expose Eric Perrin-Pelletier, directeur de l’institut de recherche technologique SystemX. Cette initiative baptisée BART (pour Blockchain Advanced Research & Technologies) prend la forme d’un contrat cadre d’une durée de six ans. Au total, une trentaine de chercheurs des quatre institutions sera mobilisée. « Cela en fait une force de tout premier plan au niveau européen », assure Eric Perrin-Pelletier. Leurs travaux s’articuleront autour de six axes correspondant aux verrous technologiques : les modèles théoriques, le passage à l’échelle et les outils de monitoring, la sécurité, les architectures, la confidentialité des données et les modèles économiques avec la régulation. (@LUsineDigitale).
#Internet
► Dans l’Etat de Washington, une nouvelle loi pour protéger la neutralité du Net. C’est une nouvelle étape dans la bataille engagée aux Etats-Unis sur la neutralité du Net. Lundi 5 mars, le gouverneur de l’Etat de Washington a signé une loi visant à protéger cette dernière sur son territoire. Une première depuis l’abrogation, le 14 décembre, de ce principe fondateur d’Internet par le régulateur américain des télécoms (FCC). La neutralité du Net veut que tous les contenus mis en ligne sur le réseau soient traités de la même manière, sans discrimination. Il interdit par exemple à un fournisseur d’accès à Internet (FAI) de transporter les flux vidéo provenant d’un service donné plus rapidement que ceux d’un autre, de bloquer l’accès à certains sites ou de faire payer davantage ses consommateurs pour un accès plus rapide à YouTube ou à Netflix, par exemple. (@pixelsfr).
#ViolencesSexistes
► Internet, nouveau champ de bataille. Internet a été un formidable outil de libération de la parole des femmes, mais demeure un lieu privilégié de l’expression du sexisme. En effet, d’après un rapport d’ONU Femmes, 73% des femmes ont déjà été victimes de violences sur Internet, et 18% ont déjà subi une forme sérieuse de violence en ligne. (@franceculture).
#Entreprise
► Des pépites de la French Tech dans la tourmente. Lundi 5 mars, Richard Ollier, président et fondateur, a annoncé sur la page Web de l’entreprise la fin de l’aventure. L’année dernière, il avait vendu 20.000 de ses caméras, mais l’histoire s’arrête, faute d’avoir trouvé un partenaire industriel. La start-up lilloise avait pourtant fait tourner les têtes avec sa caméra capable de filmer à 360 degrés. Première dans sa catégorie à son lancement, elle avait même été choisie par Facebook qui l’avait distribuée à tous les participants de sa convention en avril dernier. Ce sera un objet de collection. Il n’est pas le premier à chuter de la sorte, et beaucoup ont rebondi. (@FigaroTech).
► L’intelligence artificielle à l’assaut des entreprises. La rumeur court dans les milieux pharmaceutiques depuis quelques semaines : « Le responsable d’un grand laboratoire pharmaceutique français devait repositionner une molécule arrivée en fin de développement, mais qui ne donnait pas les résultats escomptés. Il a fait plancher en parallèle ses équipes et une solution d’intelligence artificielle, à base de réseaux de neurones : il a obtenu la même réponse, en trois semaines des humains, en 48 heures de l’IA… » L’histoire – invérifiable – est révélatrice de l’engouement mais aussi des fantasmes que suscite actuellement l’IA, encore entourée de beaucoup de flou. Qu’appelle-t-on, aujourd’hui, l’intelligence artificielle ? Quels services peut-elle d’ores et déjà rendre aux entreprises ? Quelles sont les offres disponibles sur le marché ? (@LesEchos).
► Le secrétaire d’Etat chargé du numérique veut s’attaquer au « retard » des entreprises françaises dans le domaine de l’intelligence artificielle. Entretien sur le site @LesEchos. Les entreprises françaises sont-elles assez avancées dans leur numérisation pour tirer parti de l’intelligence artificielle ? Mounir Mahjoubi epond : « Non, et c’est là le sujet. L’intelligence artificielle est en soi un sujet spécifique, mais elle constitue aussi de façon plus générale la nouvelle vague de la numérisation. Les entreprises qui étaient déjà en retard sur la numérisation le sont aussi sur la mise en place d’outils d’intelligence artificielle. Sur la partie spécifique, il faudra plus de chercheurs ou de R&D sur des secteurs très consommateurs d’IA, comme la santé, les transports ou l’énergie. Mais l’IA sera aussi un facteur de transformation pour 100 % de l’économie. Et là, on doit rattraper notre retard : la France est 16e au niveau européen pour la numérisation des PME et TPE. »
#Logement
► Spéculation, manque de place… A Hong Kong, on construit des appartements dans des tuyaux d’égout. Quand il n’y a plus d’espace en surface, faut-il forcément construire des grattes-ciels ? Pour Hong Kong, la réponse est non. Asphyxiée par son manque de place, la région autonome chinoise se tourne vers ses sous-sols. Un homme a trouvé une solution de plus étonnante : « L’OPod, une nouvelle sorte d’habitation aménagée dans ce tuyau d’égout. C’est un tube classique en béton qu’on utilise dans nos villes pour évacuer les eaux et nous on transforme en appartement », explique James Law, son concepteur. Une conduite d’eau, 2,5 mètres de diamètre, transformé en 9 mètres carré habitables, avec toilette et douche. Il y a le wifi et la climatisation, une mini cuisine et ce salon, qui se transforme en chambre à coucher en un clin d’œil. (@franceinfo).
#Energie
► L’UFC-Que Choisir lance une pétition pour changer le financement des compteurs Linky. L’association ne veut plus que le consommateur mette la main à la poche. UFC-Que Choisir a lancé, jeudi 8 mars, une pétition pour que les consommateurs n’aient pas à payer le déploiement des compteurs électriques Linky. Le déploiement de Linky par Enedis, filiale d’EDF, a débuté il y a plus de deux ans et est encore en cours en France. Ce compteur communique les informations relatives à la consommation d’électricité des usagers directement au fournisseur. « Vous allez payer 15 euros par an pendant dix ans pour permettre à Enedis d’installer un compteur communicant pour lequel vous n’avez aucune contrepartie », interpelle UFC-Que choisir dans une pétition qui a déjà recueilli plus de 47 000 signatures. @franceinfo).