06 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 6 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

x► Futur du travail par Deloitte : cap vers le travail augmenté. Comment réinventer le travail à l’âge de l’industrie 4.0… Et comment organiser, recruter, manager et engager les collaborateurs du futur ? Deloitte vient de publier sa dernière étude et ses tendances 2018 en matière de travail et de Capital Humain. Elle illustre le paradoxe croissant entre l’accélération technologique et productivité : malgré l’accélération technologique, la productivité stagne. Un gap de perception qui affecte l’ensemble des travailleurs et creuse les inégalités. L’opportunité pour les RH est de combler le fossé entre accélération, RH, individus, entreprises et gouvernement. (@viuzfr). Credits Shutterstock Studiostoks.

#Entreprise

► Le mythe déboulonné de la « start-up nation ». Et voilà un bon gros pavé dans la mare de la « start-up nation » chère à Emmanuel Macron! C’est un fait incontestable: la start-up est devenue le lieu de toutes les nouvelles utopies. Argent, accomplissement de soi, réussite sociale à la portée de tous ou presque, comme un remède miracle à tous les maux de la société, de l’échec scolaire au chômage, en passant par la ghettoïsation des banlieues. La réalité est bien éloignée du rêve, s’attellent à démontrer nos deux auteurs, l’un sociologue et l’autre ingénieur. Très peu de projets survivent au-delà d’un ou deux ans. Et 90% des jeunes pousses ne souffleront pas leurs cinq bougies. Parce que leur qualité est trop moyenne, parce que les start-uppers pensent davantage à lever des fonds qu’à répondre à des besoins. Non seulement peu survivent, mais cette survie se fait au prix d’un gaspillage massif d’argent public, les aides à l’innovation absorbant une dizaine de milliards d’euros par an. (@LExpress).

#Ville

► Quand la ville flambe… Limiter l’arrivée de nouveaux résidents pour empêcher cette croissance délirante. Vraiment ? Pas si sûr. Dans un travail très original, trois chercheurs français démontent méticuleusement ces poncifs en calculant ce que de nouveaux habitants coûtent aux habitants déjà « dans la place ». Autrement dit, de combien augmentent mon loyer et mes transports quand la population de ma ville augmente ? Question bête et pourtant, il faut déjouer pas mal de pièges statistiques pour donner un chiffre fiable. En gros, tout tient dans le « toutes choses égales par ailleurs ». Premièrement, c’est un fait très robuste : on gagne mieux sa vie dans les grandes villes ; en réalité, il est probable qu’une augmentation de la population aura un effet positif sur le revenu de ses habitants. Sans compter que, qui dit nouveaux habitants dit parfois nouveaux équipements. Il faut donc tenir compte d’un effet net. Comment ? (@libe).

#Sante

► Dubaï prévoit de faire analyser l’ADN de tous ses habitants par une intelligence artificielle. C’est un projet très ambitieux que se lance la ville de Dubaï : Analyser à l’aide d’une Intelligence Artificielle le séquençage ADN de ses trois millions d’habitants, selon ses autorités dans le but d’améliorer la santé de toute la population. La très futuriste ville des Emirat Arabes-Unis, Dubaï, compte bien garder son avance. Il y a quelque jour, la ville a présenté un plan rétrospectif baptisé Initiative Dubaï 10X visant à développer le plus rapidement possible les technologies qui, selon elle, deviendront la norme dans 10 ans. Parmi les projets de ce plan, le journal Khaleej Times note l’intention de la Dubai Health Association de créer une base de données génomique massive de tous les résidents de la ville. Cette base de donnée sera dans un second temps analysée par une intelligence artificielle capable de prédire les maladies avant qu’elles ne surviennent. (@pressecitron).

#Banque

► « Amazon a de bonnes chances de réussir à disrupter le secteur bancaire ». Carrefour a bien sa banque, alors pourquoi pas Amazon ? Le géant de l’e-commerce serait en discussions avec plusieurs grandes banques, dont JP Morgan, en vue de lancer une sorte de compte courant, selon le Wall Street Journal. Mais Amazon n’aurait pas l’intention de devenir une banque à proprement parler (avec son cortège de contraintes réglementaires et prudentielles). Ce ne serait pas sa première incursion dans l’univers du paiement : Amazon propose déjà depuis un an une carte Visa gratuite, utilisable partout en ligne et au restaurant, aux stations-service et dans les pharmacies, à l’international, pour ses clients américains et abonnés à son service Prime. Le logo de la banque émettrice, Chase & Co (filiale de détail du groupe JP Morgan) n’y apparaît même pas. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► « Où en est l’IA émotionnelle ? ». Par Olivier Ezratty, consultant et expert en innovation. Dans le fameux mémo de John McCarthy d’aout 1955, les pères fondateurs de la discipline de l’intelligence artificielle en définirent les principes de base. Il s’agissait de transposer dans des machines une bonne partie des capacités d’intelligence humaine, notamment la compréhension du langage, la vision et le raisonnement. L’émotion n’était pas encore au programme. Il comprenait tout juste l’intégration d’une dose d’aléatoire afin de générer de la créativité, une idée de Nathaniel Rochester d’IBM, l’un des quatre protagonistes à l’origine du Summer Camp de Darmouth. L’IA se définissait comme “the basis of the conjecture that every aspect of learning or any other feature of intelligence can in principle be so precisely described that a machine can be made to simulate it”. L’IA relevait donc de la création de machines qui pensent, mais sans émotions qui sont le propre de l’homme. Au fil du temps, c’était d’ailleurs perçu comme un avantage par rapport à l’Homme. L’absence d’émotion implique une rationalité dont il ne fait pas toujours preuve dans ses processus de décision. Lire la suite sur le site de @olivez

► Non, l’intelligence artificielle ne nous mettra pas tous au chômage. Des personnes ne connaissant pas grand-chose à l’histoire de l’économie mondiale se lancent dans de grandes théories plus ou moins bien argumentées pour nous faire peur en nous laissant penser que l’intelligence artificielle nous fera perdre nos emplois. Gaël Chatelain, consultant, affirme dans l’article : « Comme dans toute nouvelle technologie (industrialisation, électricité, informatique et maintenant IA), il faut garder un esprit ouvert ET critique afin de mettre ces technologies au service de l’humanité. Il y aura des abus, c’est certain, mais je suis de ceux qui pensent que si quelque chose est bon pour 90% des gens et mauvais pour 10% d’entre eux, un seul choix s’impose : la majorité. » (@Contrepoints).

#IntelligenceCollective

► « A titre personnel, je ne parle d’ailleurs plus d’intelligence artificielle mais d’intelligence auxiliaire. C’est-à-dire d’une intelligence qui, associée à notre propre intelligence, en symbiose avec elle, comme un objet que l’on porterait, nous permet d’augmenter notre intelligence. L’intelligence auxiliaire, c’est la garantie que des métiers en cols blancs (avocats, notaires, professeurs, journalistes, etc.) ne disparaissent pas dans la mesure où l’intelligence auxiliaire viendra augmenter notre propre intelligence. », explique Joël de Rosnay, docteur en chimie, dans l’article « L’égoïsme bloque notre cerveau » sur le site belge @lesoir.

► Face aux enjeux de l’intelligence artificielle, l’intelligence collective est-elle la solution ? Rosalie Lacombe-Ribault, directrice marketing et communication du groupe Talan, spécialisé dans l’accompagnement de la transformation agile, aborde la question : « Deux grandes écoles s’affrontent actuellement autour de l’intelligence artificielle. Les esprits les plus pessimistes développent une vision apocalyptique de l’IA. Toute puissante et autonome, cette « intelligence supérieure » surpasserait bientôt celle de l’homme, le privant de son emploi, voire de son libre arbitre.À cette théorie du remplacement s’oppose un modèle reposant sur la complémentarité entre les hommes et la machine. L’IA « augmente » l’être humain, le rend plus puissant. Elle nous assiste au quotidien dans le traitement de l’information, la prise de décision. L’IA nous libère aussi des tâches fastidieuses, nous offrant un temps précieux pour réfléchir, créer et innover. Ce qui est le propre de l’homme. ». L’intelligence collective désigne les capacités cognitives d’une communauté résultant des interactions multiples entre ses membres

#Television

► Après Canal+, Orange et Free menacent à leur tour d’interrompre la diffusion des chaînes du groupe TF1. La crise entre TF1 et les opérateurs se poursuit. Quatre jours après la décision de Canal+ d’interrompre la diffusion des chaînes gratuites du groupe, faute de trouver un accord commercial, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, se dit à son tour « prêt à couper TF1 », rapporte Le Figaro, lundi 5 mars. Dans le même temps, lundi soir, des abonnés à Free ont vu s’afficher sur les chaînes du groupe un message dans lequel le groupe se dit « contraint d’interrompre » leur diffusion, sans préciser à quelle date (le message a depuis disparu). Le contrat de Free avec TF1 se termine le 31 mars. « La rémunération demandée » par TF1 en échange de la diffusion de ses chaînes est « incompatible avec notre volonté de maintenir notre tarif », explique le texte vu par les abonnés Free, qui s’affichait quelques secondes sur l’image des chaînes du groupe, lundi soir, selon plusieurs internautes. « Nous espérons remédier à cette situation rapidement », explique le message. Contacté par franceinfo, mardi, Free ne confirme pas ce message mais ne le dément pas non plus : le groupe « ne souhaite pas communiquer sur le sujet ». (@franceinfo). A lire aussi : Cinq questions pour tout comprendre de la guerre des écrans entre TF1 et Canal+ (@teleobs).

#MediaSocial

Étude : l’usage des réseaux sociaux en 2018. Le centre de recherche américain Pew a publié sa dernière étude concernant l’usage des réseaux sociaux par les populations en 2018. Si le document se concentre spécifiquement sur la population américaine, il est révélateur des grandes tendances mondiales. Le premier constat du centre de recherche est que Facebook et YouTube restent les réseaux sociaux dominants pour une large tranche d’adultes. Plus de 68% des adultes américains clament être sur Facebook et les trois quarts de ce chiffre l’utilisent quotidiennement. Lire la suite sur le site de @BlogModerateur