La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Sciences
► Les rongeurs cobayes ont leur statue A Novosibirsk en Sibérie se trouve une statue qui rend hommage à tous les rongeurs utilisés pour des expériences génétiques. Inaugurée pour le 120e anniversaire de la ville, le 1er juillet 2013, elle représente une souris anthropomorphe vêtue d’une blouse en train de « coudre » une cellule ADN.
#IntelligenceArtificielle
► Laurent Alexandre : « Les élites ne veulent pas partager l’intelligence ». Laurent Alexandre est partout. Pour quiconque suit de près le débat sur l’avenir de l’intelligence artificielle, l’essayiste, chirurgien urologue, co-fondateur de Doctissimo aujourd’hui à la tête de DNA Vision, une société belge de séquençage de l’ADN, semble avoir monopolisé la parole, encore davantage depuis la parution début octobre de son essai La Guerre des intelligences (éd. JC Lattès). Et ce à grand renfort de formules chocs, provocatrices et péremptoires, qui irritent les voix expertes plus prudentes sur le sujet. Chez Usbek & Rica, notre intérêt prioritaire pour le futur nous a souvent fait côtoyer les réflexions et prophéties de Laurent Alexandre, depuis la parution en 2011 de son essai La mort de la mort (éd. JC Lattès). Son discours récent sur l’hyperpuissance des géants de la tech, et notamment sur Google, nous a conduit à l’inviter comme témoin lors de notre Grand Tribunal pour les Générations Futures, sur le thème « Faut-il démanteler Google ? », le 4 décembre prochain. Nous l’avons reçu à la rédaction à cette occasion. (@usbeketrica).
► IA et Communication : Quelles perspectives peut-on vraiment tracer à ce jour ? La thématique de l’intelligence artificielle (IA ou AI pour les anglophones) est tellement sur toutes les lèvres des décideurs que le célèbre mathématicien et député LREM, Cédric Villani s’est vu confier la réalisation d’un rapport stratégique sur le sujet qui sera rendu le 29 mars prochain au Premier Ministre. Objectif : Comment la France peut-elle avantageusement se positionner sur ce qui s’apparente déjà à une vaste révolution allant bien au-delà de la technologie elle-même. Tous les secteurs d’activités sont à des degrés et des cadences divers potentiellement (ou déjà !) impliqués. La communication et le marketing n’échappent pas à cette déferlante où les algorithmes sophistiqués et auto-apprenants promettent de bouger fondamentalement les lignes. Pour autant et à la lumière des premières avancées, faut-il redouter les pires scénarios que d’aucuns (et non des moindres comme Elon Musk, Bill Gates et Stephen Hawking) prophétisent ? Essayons de démêler un peu le plausible du fantasmatique en ce qui concerne les communicants et les marketeurs et l’IA ! (@olivcim).
#Data
► RGPD : les 9 principales mesures qui encadreront votre vie numérique. C’est le 25 mai que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) sera appliqué. Imposé y compris aux entreprises basées hors de l’Union européenne, mais qui s’adressent à des personnes européennes, le texte détermine le socle de droits et de devoirs applicables aux traitements visant les données à caractère personnel, sur Internet, mais pas seulement. 99 articles composent ce texte, qui remplace une directive datant de 1995. Ils sont répartis dans 7 grands chapitres. Il est à noter que certains articles s’adressent surtout aux professionnels et aux juristes, qu’il s’agisse des certifications de conformité au RGPD (article 42), de la définition du consentement (4.11), de l’obligation de faire des études d’impact en cas de risque (35), de l’obligation de faire du « privacy by design » par défaut (25) ou bien le rôle-clé du délégué à la protection des données (37 et suivants). Si toutes ces dispositions ont bien sûr un rôle à jouer dans cette mécanique juridique, il y a des mesures qui revêtent une importance particulière et méritent donc qu’on s’y attarde, parce qu’elles concernent directement la population. C’est l’objet de ce guide, deuxième de notre série RGPD. Vous trouverez toutes les informations pratiques sur notre hub. (@Numerama).
► L’écosystème européen des startups des données personnelles en une carte. @LaTribune dévoile la première cartographie des startups européennes évoluant dans le business des données personnelles, réalisée par le fonds XAnge. L’objectif : braquer les projecteurs sur les acteurs d’un sous-secteur de la tech stratégique pour l’Europe, et encourager la formation d’un écosystème des startups soucieuses de la protection des données personnelles.
#Entreprise
► Des pépites de la French Tech dans la tourmente. La fin du cycle de croissance tant annoncé par Nicolas Dufourcq, PDG de Bpifrance, arriverait-il plus vite que prévu? Les mauvaises nouvelles concernant des « pépites » de la French Tech s’accumulent. La dernière en date concerne Giroptic. Lundi, Richard Ollier, président et fondateur, a annoncé sur la page Web de l’entreprise la fin de l’aventure. L’année dernière, il avait vendu 20.000 de ses caméras, mais l’histoire s’arrête, faute d’avoir trouvé un partenaire industriel. La start-up lilloise avait pourtant fait tourner les têtes avec sa caméra capable de filmer à 360 degrés. Première dans sa catégorie à son lancement, elle avait même été choisie par Facebook qui l’avait distribuée à tous les participants de sa convention en avril dernier. Ce sera un objet de collection. Il n’est pas le premier à chuter de la sorte, et beaucoup ont rebondi. (@FigaroTech). A lire aussi : M. Majoubi : « La question de l’écosystème de la French Tech n’est plus son éclosion, mais son envol » (@EchosExecutives).
#Transport
► Uber fait déjà rouler ses camions autonomes aux Etats-Unis. Uber a révélé le mardi 6 mars 2018 que ses camions autonomes roulent d’ores et déjà sur les routes américaines pour convoyer des marchandises sur des longues distances. Pour l’instant, les camions ne circulent que sur les autoroutes d’Arizona mais ils seraient en service depuis quelques mois selon l’entreprise. Ces véhicules, développés avec la start-up Otto rachetée par Uber, ne roulent pas encore tout seul. Des camionneurs possédant une license restent présents derrière le volant pour parer à toute éventualité. Néanmoins, l’entreprise maintient son objectif de faire fonctionner ses camions autonomes sans le besoin d’un humain à bord. Uber argumente que les chauffeurs resteront indispensables pour gérer les trajets plus courts, notamment sur le dernier kilomètre. (@LUsineDigitale).
#Alimentation
► Aliments : avec la blockchain, tout se transforme mais rien ne se perd. La blockchain ne concerne pas que le bitcoin et la finance. La grande distribution travaille aussi sur cette technologie, qui permet de stocker des données de manière transparente et sécurisée. « Nous avons toujours eu des cahiers des charges stricts sur la traçabilité et l’origine des produits de nos fournisseurs. En cas de crise alimentaire, la blockchain apportera une garantie supplémentaire grâce aux informations rentrées en temps réel et infalsifiables par tous les acteurs de la chaîne de distribution », résume Virginie Robert, directrice de l’innovation du groupe Casino. D’autres grands retailers phosphorent aussi sur la blockchain. Aux Etats-Unis, Walmart a annoncé s’associer avec IBM en décembre 2017 pour la traçabilité alimentaire. En France, Carrefour a lancé le 6 mars 2018 sa première blockchain sur une filière de poulets fermiers d’Auvergne vendus à un million d’unités par an, selon Les Echos. L’objectif : fournir aux clients le maximum d’informations sur les produits de ses « filières qualité ». Le distributeur souhaite étendre ce mécanisme à 8 autres filières de ce type dès 2018. En Chine, le mastodonte du e-commerce JD.com a lancé fin février un accélérateur à start-up dédié. Et Alibaba a signé début mars un partenariat avec Cainiao pour adopter la blockchain dans sa logistique transfrontalière. (@journaldunet).
#Gafa
► Faut-il démanteler Google et Facebook ? Les plus belles réussites du capitalisme moderne, les fameux «Gafa» (Google, Apple, Facebook et Amazon), sont-elles en passe de devenir son pire ennemi? Ces entreprises sont-elles devenues les créatures monstrueuses, car monopolistiques, d’une économie de marché atteinte du syndrome de Frankenstein? La question est sur la table. Et un peu plus, en France, depuis que mardi l’Autorité de la concurrence a fait le constat de la «position écrasante» de Google et Facebook sur le marché de la publicité en ligne. À eux quatre, les Gafa pèsent 3000 milliards de dollars en Bourse. Leurs profits agrégés dépassent 100 milliards. Leur stock de cash approche 500 milliards… La puissance de ces entreprises n’est plus à démontrer. Leur qualité de monopole, qui justifierait une action publique de régulation, voire de démantèlement, est en revanche débattue. (@FigaroVox).
#Information
► Cet article fait-il l’apologie du terrorisme ? « La loi, c’est moi », annonçait un Sylvester Stallone carapacé dans Judge Dredd. C’était en 1995, l’année des Jordan XI et de la mort de Deleuze. La France vivait déjà sous Vigipirate, pas encore avec l’état d’urgence. Depuis les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher, du Bataclan, de Nice, la loi c’est eux : celle des forces de l’ordre. Entre beaucoup d’autres mesures, depuis la loi antiterroriste du 13 novembre 2014, les autorités peuvent bloquer administrativement les sites « provoquant à des actes terroristes ou en faisant l’apologie ». Ne passez pas par la case judiciaire. Ne touchez pas 20 000 francs. Un premier site, islamic-news.info, a été blacklisté en mars 2015. Pourquoi ? Décision discrétionnaire. Le nom de domaine est aujourd’hui en vente. D’autres ont suivi. Combien ? 165 entre 2016 et 2017, selon un rapport de la CNIL (PDF). Lesquels ? Impossible de le savoir : la liste est tenue secrète, et quiconque se risquerait à la révéler « porterait atteinte à la sûreté de l’Etat ». (@telerama).
#Television
► Distribution des chaînes : le glissement périlleux de TF1 vers la télévision payante. Pourquoi Facebook vaut-il 529 milliards de dollars (429 milliards d’euros) en Bourse quand Disney en vaut trois fois moins? Parce que l’un contrôle une plateforme de distribution touchant 2,2 milliards de personnes à travers le monde quand l’autre produit des contenus puissants, mais n’a pas la capacité de les distribuer au client final. Depuis dix ans, le pouvoir a clairement basculé dans le camp des distributeurs. Facebook, Amazon, Netflix, Tencent ou Alibaba sont les nouveaux moguls de l’économie. Les producteurs de contenus, anciens rois du monde, sont désormais soumis à leur diktat. Depuis de longs mois, TF1 tente de rééquilibrer le rapport de force avec ses distributeurs. Durant la crise qui s’est jouée la semaine dernière, on a pu mesurer concrètement la valeur que les consommateurs finaux accordent à l’un et à l’autre. On a pu croire que TF1 n’avait pas les moyens de s’opposer aux puissants distributeurs qui tiennent aujourd’hui le robinet à images et à Internet des Français. Qui serait assez fou pour se désabonner d’Orange pour regarder le JT de TF1 ? Personne, car il existe des alternatives avec les JT de France 2, de M6 ou de BFMTV. A lire : TF1, Canal , Orange, Free… les coulisses d’une bataille à 100 millions d’euros. (@Figaro_Economie).