La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Drone
► Des drones au secours de la Grande Muraille de Chine. La Grande Muraille de Chine n’est pas un long cordon régulier mais une série de constructions discontinues, souvent en mauvais état. Pour dresser un premier inventaire de ce patrimoine en partie englouti par la végétation, les autorités chinoises vont faire réaliser des opérations de cartographie numérique en recourant à l’outil le plus affûté pour ce genre d’exercice : le drone. Le 25 avril, la Fondation de Chine pour la conservation de l’héritage culturel et la société Intel ont signé un accord qui permettra d’ausculter plusieurs segments de cette construction édifiée entre le IIIe siècle avant notre ère et le XVIIe siècle. Envahies par les végétaux, difficiles d’accès à cause de la pente et de leur implantation dans des zones très isolées, de nombreuses portions de la Grande Muraille sont quasi impossibles à explorer avec des moyens classiques. D’où l’intérêt de réaliser des cartographies numériques en recourant à des drones dotés de caméras sophistiquées. La première étape sera la zone de Jiankou, dans les montagnes situées au nord de Pékin. (@lemondefr). Légende image : La Grande Muraille dans la région de Jinshanling, au nord de Pékin. JAKUB Halun.
#Ville
► Dijon: Quand la ville intelligente réinvente le service public. La réalisation de la ville intelligente passe aussi par une transformation « de l’intérieur », par la réinvention de ses services publics. C’est ce que prône François Rebsamen, maire de Dijon, président de Dijon Métropole (1), dans une note pour l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locale où il analyse OnDijon, une démarche inédite de métropole intelligente. Un exemple pour développer cette initiative sur tout le territoire, au service de l’intérêt général. (@upmagazine_info).
► Robots, intelligence artificielle… A quoi ressemblera la ville de demain ? Docteur en épistémologie et en philosophie politique, spécialiste de l’intelligence artificielle et de l’homme augmenté, Laurence Vanin dirige la nouvelle chaire « Smart city: philosophie et éthique » créée par l’université Côte d’Azur et un groupe d’industriels tournés vers le futur. Elle explique : “À nous de le réenchanter, de ne pas en faire un monde de machines. À nous d’apporter sagesse et éthique. La progression de l’intelligence artificielle est une émulation. Il faut que l’humain y gagne en liberté. L’idée, c’est de prendre soin de l’homme, de la psyché, de la pensée, faire des citoyens heureux. Il faut protéger le droit à la déconnexion et remettre de l’humanisme au cœur de cette révolution. Il y aura de nouveaux métiers, de nouveaux modes de vie. Mais la machine ne prendra le pas le pas sur l’homme qui pourra toujours débrancher les robots.” (@nice_matin).
#Santé
► L’innovation des médicaments connectés. Une puce minuscule insérée dans un médicament, c’est une révolution pour la médecine. Le cachet connecté est désormais sur le marché américain. La non-prise de médicament coûte deux milliards d’euros à la Sécurité sociale en France. Cette nouveauté est présentée comme la solution pour un suivi en temps réel du traitement. Le principe du médicament connecté est assez simple. Il faut installer un patch qui contient un capteur sur son ventre, pas très loin de l’estomac. Lorsqu’on avale le cachet qui contient la puce électronique, dès qu’il est ingéré il envoie un signal au patch. Ce signal est ensuite envoyé à l’ordinateur qui vous surveille. Aux États-Unis, les sociétés d’assurance obligeront-elles un jour leurs clients à être surveillés ? Des incitations financières pourraient être proposées aux bons élèves. Le médicament connecté sera pour l’instant réservé à des malades psychiatriques volontaires. Aucune étude n’existe sur les économies qu’il pourrait permettre aux systèmes de santé. (@franceinfo).
#Energie
► « Ce n’est pas un simple compteur » :pourquoi ils manifestent contre Linky. Chaînes humaines et manifestations à Autrans (Isère), Pontivy(Morbihan), Epinal (Vosges) ou encore Bordeaux : ce samedi 5 mai, des rassemblements de collectifs (chaque collectif représentant généralement une commune ou une région) opposés au compteur Linky se forment en divers coins de la France. Pourquoi ? Ces nouveaux compteurs permettent de mesurer la consommation d’électricité et de la transmettre directement au fournisseur, pour permettre une facturation plus précise sans relevé du compteur chez l’abonné. Leurs opposants ne critiquent pas que Linky ; les collectifs qui manifestent à Bordeaux résument ainsi des revendications visant plus largement les compteurs connectés en cours d’installation en France : « Nous refusons le compteur Linky pour l’électricité, Gazpar pour le gaz et Aquarius pour l’eau. Nous demandons l’abandon du programme de déploiement de ces compteurs communicants en Gironde et dans tout le pays. » (@Lobs).
#Entreprise
► Marjolaine Grondin, seule entrepreneure française sur la scène de la conférence Facebook F8. À 28 ans, Marjolaine Grondin est la première entrepreneure française a être intervenue sur la scène de la très médiatisée conférence Facebook F8, le raout annuel de la plateforme, destiné aux développeurs. Depuis quelques mois déjà, Jam, le chatbot créé par marjolaine Grondin en 2015, est dans les bonnes grâces de Facebook. Après avoir participé au programme Startup Garage du réseau social à Station F pendant 10 mois, c’est sur la scène de sa très courue conférence F8 que la jeune pousse a été mise en avant. Tout commence par un banal mail reçu il y 3 mois. « Speaker at F8 ? » stipule, en toute simplicité, l’objet de l’e-mail. La réponse ne se fait pas attendre. S’enchaînent ensuite les appels de cadrage et de préparation. Aux côtés de deux autre entrepreneurs, Marjolaine interviendra sur l’un des panels les plus courus de la conférence : « Comment faire croître son business avec Facebook ». (@bymaddyness).
#IntelligenceArtificielle
► L’intelligence artificielle est devenue un enjeu géopolitique. C’est une véritable course aux nouvelles technologies qui prévaut actuellement. Les grandes puissances sont prêtes à investir des milliards de dollars dans l’Intelligence artificielle. Le gouvernement chinois va jusqu’à s’allier aux États-Unis afin de profiter des recherches réalisées par les Américains. La Chine a prévu au moins 7 milliards de dollars jusqu’en 2030. Un parc de recherche sera construit à Beijing et les start-up chinoises ont aussi reçu des financements assez conséquents. Le Canada et le Royaume-Uni se sont également lancés dans la course. Ces deux pays ont intensifié les investissements dans des projets IA qui touchent les secteurs privés et publics. Le Royaume-Uni pour sa part compte investir 200 millions de dollars dans l’IA et 30 millions de dollars serviront pour la construction d’incubateurs technologiques. Le gouvernement britannique se dit pour sa part prêt à financer 1 000 doctorants en intelligence artificielle. (@Fredzone).
► Non, l’intelligence artificielle ne va pas remplacer les travailleurs. Tribune de Mickael Guérin, Consultant Expérience Client, Depuis quelques années, l’intelligence artificielle (IA) fait la une des journaux, promettant soit un merveilleux nouvel âge de possibles, soit le début du monde de la machine – sans nous, bien sûr. Soyons clairs dès le début : oui, l’IA est meilleure que l’humain dans bien des domaines pris isolément : médecine, jeu de go , échecs, travail de précision… Bon, en même temps, c’est quelque chose de su et connu depuis… les débuts de la mécanisation. C’est même le principe : faire mieux, plus vite et plus sûrement une tâche que l’être humain. Et les projets se sont développés : Foxconn, fabricant taïwanais de matériel informatique, prévoyait dès 2011 le remplacement d’une partie de sa main d’oeuvre par un million de robots. En 2015, Elon Musk, patron de Tesla, faisait sortir de terre son usine ultra robotisée . Aujourd’hui, 20% des effectifs d’Amazon sont des robots. Lire la suite sur le site @LesEchos.
► Sur France Culture : pas si bête, l’intelligence artificielle. Faut-il craindre l’intelligence artificielle (IA) ? Sur France Culture, Antoine Garapon pose la question au chercheur Jean-Gabriel Ganascia, qui préside le Comité d’éthique du CNRS. Ce dernier s’applique à désacraliser les prédictions à la mode annonçant la toute-puissance de la machine sur l’humain : l’IA, dans une catastrophe salvatrice, serait destinée à nous dégager de notre gangue biologique imparfaite. Le professeur rappelle qu’il s’agit seulement d’une hypothèse. Penser notre cerveau comme un ordinateur et inversement, c’est faire erreur, rappelle-t-il : « Il n’existe pas d’autodéveloppement de la technique par elle-même. » Face aux oracles anxiogènes — astrophysiciens, ingénieurs, milliardaires —, qu’il surnomme « pompiers pyromanes », il ne rejette pas l’IA mais en prône un usage éthique. « Ni alter ego ni rivaux, les robots peuvent être nos partenaires », avance-t-il. Salvateur. (@telerama).
#Data
► La modification des pratiques et des règles par les big data en santé dans un contexte mondialisé. a collecte, le traitement et l’emploi des mégadonnées sont en train, via les techniques du numérique, de modifier les pratiques dans le domaine de la santé ainsi que leurs modalités de régulation normative. Le projet que nous menons sur ces big data, à l’Institut des Sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS), ambitionne d’analyser ces évolutions. Ces évolutions sont encouragées par une politique volontariste tant au niveau national qu’européen dans l’objectif d’améliorer les connaissances sur les maladies et les moyens de les soigner. L’Etat français défend une politique publique qui se traduit depuis 2012 par le choix de lier ce qu’il appelle les « Stratégies », Stratégie de recherche, Stratégie de santé, Stratégie des industries de santé, Stratégie numérique, Plan France médecine génomique 2025 et plus récemment Stratégie nationale en intelligence artificielle, en vue de mieux les articuler entre elles. Quant à l’Union européenne, elle a, dans son Livre vert sur la santé mobile publié en 2014, porté sa réflexion sur le développement de la santé mobile qui « contribuerait à rendre les patients […] plus responsables de leur santé à l’aide de capteurs qui détectent et communiquent les signes vitaux, et d’applications mobiles qui encouragent à respecter régime alimentaire et prescription ». (@FR_Conversation).
#MediaSocial
► Les micro-influenceurs, nouvelle poule aux oeufs d’or ? Il y a deux ans, en 2016, Youtube avait été le théâtre d’une étrange vindicte. Sur leur chaîne dédiée, sur fond de lipsticks artistiquement mis en scène, de flacons de parfums et de bouquets de pivoines, les youtubeuses EnaolF, MyPrettyCherryBeauty, Sweetdivemakeup et Marjorie ne décoléraient pas. Toutes avaient reçu un mail identique d’Octoly déclarant leur chaîne « inéligible » faute d’une audience suffisante. La plate-forme proposant des partenariats entre grandes marques de beauté (Estée Lauder, Guerlain, Dior, Make Up For Ever, Anastasia Beverly Hills…) et youtubeuses beauté avait décidé de hausser d’un cran ses exigences. Là où Octoly se contentait jusqu’ici de 500 vues sur les vidéos où ces micro-influenceuses testaient puis commentaient les produits, un millier de vues était exigé à présent. Sinon… plus question de mettre sa « free-box » de produits à leur disposition. (@LesEchos).