20 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Voyage

x► Luxueux trains de vie. Ce petit train rouge serpentant entre les hauts plateaux, les ponts métalliques vertigineux et les volcans cotonneux n’est autre que le Tren Crucero qui relie Quito à Guyaquil. (@Le_Figaro). Légende image : Le Tren Crucero parcourt l’Equateur, des Andes au Pacifique. – Crédits photo : SDP.

#Travail

► En 2025, les robots effectueront plus de tâches professionnelles que nous. Un robot à votre bureau ? D’ici à 2025, les machines effectueront davantage de tâches professionnelles que les humains, estime un rapport du Forum économique mondial (WEF) publié ce lundi 17 septembre. Elles en accomplissent 29% aujourd’hui, indiquent les chercheurs de la fondation, connue pour organise chaque année le Forum de Davos. Mais que l’on se rassure : les emplois ne se perdent pas, ils se transforment. Toujours d’après l’étude, si 75 millions d’emplois pourraient être supprimés à cause de l’automatisation, 133 millions d’autres « plus adaptés à la nouvelle division du travail entre humains, machines et algorithmes » devraient être générés. Soit un solde positif de 58 millions d’emplois créés… Sans compter que les machines et les hommes pourraient collaborer efficacement et concilier leurs points forts. « Les transformations liées à la ‘quatrième révolution industrielle’, si elles sont correctement mises en œuvres, pourraient nous guider vers un nouvel âge de bon travail, de meilleurs emplois, et d’une qualité de vie accrue pour tous », estiment les chercheurs du WEF. Soulagement, donc… Pour quelques lignes seulement. « Si elles sont mal mises en œuvre, ces transformations présentent le risque d’accentuer les inégalités et d’élargir les écarts de qualifications entre les travailleurs », met ainsi en garde le rapport. (@Lobs).

#Metier

► Droniste, une profession qui s’organise pour séduire les entreprises. Des plates-formes commencent à se créer pour organiser le contact entre les entreprises et les pilotes de drone. En face, Parrot développe depuis trois ans des prestations pour les grands groupes. Comment trouver un droniste prêt à capturer vos images et à traiter les Data ? Il y a la technique à l’ancienne, mais qui marche bien de l’avis des professionnels, aller sur le site de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), qui publie un fichier Excel contenant la liste, mise à jour, des 12.440 « exploitants déclarés ». La Fédération professionnelle du drone civil permet aussi de cliquer sur le site de l’ensemble de ses adhérents. Mais preuve de la maturité naissante du marché, des sites se sont créés à destination des industriels ou des professionnels de l’immobilier, du simple Bottin numérique tel annuaire-drone.com, aux start-up jouant le rôle d’intermédiaire avec plus ou moins de services à la clef. (@EchosExecutives).

#Commerce

► Le commerce 3.0. Sur fond d’avènement d’une société en rapide mutation, notre époque est marquée par la convergence de quatre ruptures majeures : rupture économique (de la possession à l’usage), rupture écologique (de l’insouciance à la prise de conscience), rupture sociologique (la quête de sens et de partage) et rupture technologique (le numérique a fait éclater les unités de temps, de territoire et de fonction). Cette situation nous conduit à cesser de penser en binaire du fait des liens permanents et fluctuants d’une pensée complexe. Face à ces mutations, la plupart des organisations cherchent à s’adapter. Tenir les fondamentaux métiers et viser l’excellence opérationnelle est indispensable mais pas suffisant. (@frenchweb).

#Blockchain

► La blockchain tient-elle ses promesses ? On dit d’elle, qu’elle s’apparente à une seconde révolution numérique et pour cause. La blockchain est en mesure de certifier, en toute sécurité et sans tiers de confiance, les transactions de diverses natures, qu’il s’agisse d’une levée de fonds ou de pierres précieuses. Une prouesse technologique qui porte ses fruits et, de fait, remet en cause notre organisation sociale reposant sur les intermédiaires. Avec son utilisation, une nouvelle facette de la confiance se dessine, plus ou moins libertaire. (@LesClesDeDemain).

► Blockchain privée : illusion ou innovation ? A chaque fois qu’une entreprise utilise la blockchain, certains sautent au plafond et saluent l’initiative, d’autres se couvrent le visage avec la main et s’exaspèrent. En effet, selon ces derniers, les entreprises utilisent une version privée de la blockchain qui n’aurait rien d’une innovation mais tout d’une illusion. La différence entre une blockchain privée et une blockchain publique comme celle de Bitcoin est similaire à la distinction entre l’Internet public et un intranet privé. Sur l’un tout le monde peut participer, sur l’autre l’accès est restreint à un nombre limité de participants. Les sceptiques considèrent que ces entreprises surfent avec opportunisme sur le buzzword « blockchain » pour se donner bonne presse. (@usbeketrica).

► Classement des 16 pays riches où la majorité des entreprises aura adopté la blockchain en 2022. Voici les 16 pays riches où il est « probable » ou « très probable » que plus d’une entreprise sur deux adopte la blockchain dans le cadre de sa stratégie de croissance d’ici 2022, selon l’enquête du WEF: 1 ex-aequo. Brésil, Indonésie et Royaume-Uni ; 4 ex aequo. Allemagne, Afrique du Sud, Mexique, Philippines et Singapour ; 9 ex aequo. Japon et Vietnam. (@BIfrance).

#IntelligenceArtificielle

► Google inaugure un laboratoire d’intelligence artificielle à Paris. Google a inauguré mardi 18 septembre à Paris son nouveau laboratoire de recherche en intelligence artificielle. L’implantation de ce centre à Paris « est un signal fort de l’attractivité de la France dans un secteur technologique de pointe », a déclaré la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Delphine Gény-Stephann. « Les axes de recherche stratégiques retenus à ce jour, santé, environnement, vision par ordinateur, art, viendront renforcer l’expertise de l’écosystème français dans ces secteurs d’activité», s’est-elle félicitée. Le laboratoire parisien devrait employer un noyau dur d’une vingtaine de chercheurs. « Pour l’instant, nous avons recruté cinq personnes, avec l’objectif d’arriver à une quinzaine d’ici à la fin de l’année», a indiqué Olivier Bousquet, patron des activités d’intelligence artificielle de Google en Europe. (@frenchweb). A lire aussi : Google inaugure son nouveau laboratoire d’intelligence artificielle à Paris (@Challenges).

► La cause de l’intelligence artificielle progresse. A l’occasion de l’événement « Disrupt SF » à San Francisco, Tata Communications, filiale du groupe indien qui fournit des services de télécommunication, a rendu publiques les conclusions d’une étude menée avec un professeur en ingénierie de Berkeley, Ken Goldberg. La recherche porte sur la perception de l’intelligence artificielle par 120 dirigeants d’entreprises majoritairement américaines. Et les résultats traduisent une nette progression de la cause auprès de cette population. Désormais, « l’intelligence artificielle est perçue comme un nouveau type d’intelligence qui peut compléter l’intelligence émotionnelle, sociale, spatiale et créative », fait valoir Vinod Kumar, le directeur général de Tata Communications. (@EchosExecutives).

#Société

► Mort de l’urbaniste, philosophe et essayiste Paul Virilio. L’urbaniste et philosophe Paul Virilio, qui nous a quitté mardi 10 septembre à l’âge de 86 ans, estimait dans un entretien accordé à Libération en 2010 que « nous vivons une synchronisation de l’émotion, une mondialisation des affects ». « Au même moment, n’importe où sur la planète, chacun peut ressentir la même terreur, la même inquiétude pour l’avenir ou éprouver la même panique. C’est quand même incroyable ! Nous sommes passés de la standardisation des opinions, rendue possible grâce à la liberté de la presse, à la synchronisation des émotions (…) Nos sociétés vivaient sur une communauté d’intérêts, elles vivent désormais un communisme des affects ».

► « La liberté de choix et d’intelligence en commun est contestée par l’exigence, en tous domaines, de réponses immédiates. Désormais, la vitesse est vraiment devenue notre milieu, nous n’habitons plus la géographie mais le temps mondial. » Paul Virilio dans Le Monde de l’éducation en mai 2001. Une revue de liens : – Paul Virilio, premier sur la vitesse (@libe), – Paul Virilio   « Penser la vitesse » (@YouTube), – La tyrannie de la vitesse (@SH_mag).