La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Société
► Cette fresque, intitulée « Message du futur », est l’œuvre de l’artiste français Saype. Elle a été réalisée sur la pelouse de la Perle du Lac, à Genève, pour rendre hommage au travail des bénévoles qui sauvent les migrants traversant la Méditerranée. La fillette « jette son bateau en origami dans le lac comme un message d’espoir. » Photo de Valentin Flauraud / Keystone.
#Ville
► Territoire durable : élus et citoyens doivent s’engager ensemble. Réussir à partager un projet commun de territoire économiquement viable, tout en intégrant les contraintes liées à l’environnement et au fonctionnement d’une société plus humaine, telle est désormais la principale préoccupation des gestionnaires de collectivités. Si le « smart citoyen » a bien vu le jour, quels sont les leviers qui lui permettront d’adhérer aux projets d’aménagement du territoire sur lequel il vit ? C’est la question que se pose cette semaine Tony Canadas, le président de l’association La Ville Intelligente et citoyenne. (@villeintelmag).
► Forum Smart City Marseille : place aux disrupteurs. Depuis 4 ans, le Forum Smart City Marseille s’interroge sur l’impact du numérique dans la cité de demain, dans celle que l’on tente d’imaginer et à laquelle on essaie de donner forme. L’innovation n’est évidemment pas que technologique, mais tout autant sociétale, Alexandre Mars viendra expliquer que « La révolution du partage », qui encourage à ce que le don devienne la norme, est une autre façon d’insuffler de l’innovation dans le monde de demain qui se construit aujourd’hui. C’est cela aussi la smart city, une ville plus humaine, plus ouverte, capable de créer des liens. C’est ça aussi donné vie à la « Connectivité(s) ». (@latribunepaca).
#Entreprise
► Une loi pourrait obliger les géants du web à mettre plus de femmes à leur direction. C’est un fait : la tech est un secteur majoritairement masculin. Les grosses firmes américaines de la Silicon Valley sont très peu à avoir des femmes au sein de leurs conseils d’administration. L’Etat de Californie souhaite cependant changer cet état de fait en promulguant une loi imposant un quota minimum de femmes dans les conseils des entreprises cotées en bourse. (@Clubicpro).
#Transport
► Les constructeurs auto menacés par les géants de la tech. Fin de règne ? Dans sa dernière étude, le cabinet de conseil en stratégie Advancy s’est intéressé aux acquisitions (rachat, prise de participation et joint-ventures) réalisées dans les domaines de la voiture autonome, de la connectivité, de l’électrification et des nouveaux services de mobilité (VTC, co-voiturage…), entre 2012 et 2017. En clair, dans ce qui constituera l’industrie automobile du futur. Pour preuve, ces quatre segments, qui ne représentaient que 2% du nombre total des fusions acquisitions du secteur automobile en 2012, ont représenté 19% des opérations en 2017. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats de cette étude ressemblent à une véritable passation de pouvoir entre l’ancien monde, les constructeurs et les équipementiers automobiles-, et le nouveau monde, les géants de la tech, en particulier américains, coréens et chinois. « Sur les 77,5 milliards de dollars investis entre 2012 et 2017, 9,7 milliards l’ont été par les constructeurs, 30,3 milliards par les équipementiers, et 37,5 par les seuls géants de la Tech, alors qu’ils ne pesaient quasiment rien dans cet univers avant 2012 ! », détaille ainsi Rémi Cornubert, senior manager chez Advancy, en charge de la mobilité du futur. (@LExpress).
#IntelligenceArtificielle
► Laurence Devillers : « Les machines sont à des années-lumière de capturer nos affects ». Alors que de plus en plus d’entreprises d’intelligence artificielle cherchent à percer le mystère de nos émotions, à les modéliser, les décrypter et les simuler, Laurence Devillers, professeure d’informatique et d’éthique à Sorbonne Université et chercheuse au LIMSI-CNRS, livre un regard circonspect sur un tel dessein. « Actuellement c’est un des sujets qui fait couler beaucoup d’encre, et on entend tout et n’importe quoi, comme : « Les machines comprennent les émotions. » Elles ne comprennent rien du tout . Elles peuvent détecter à partir de signaux expressifs certaines saillances émotionnelles à partir d’exemples fournis durant l’apprentissage qui ne correspondent pas forcément à l’émotion qu’a la personne. (…) Mais il y a une complexité de mélanges d’émotions dans la vraie vie. Nous sommes rarement dans une colère furieuse, dans une tristesse extrême ou dans une joie délirante, mais souvent dans un mélange de peur et de soulagement, d’amusement et de colère. Cela parce que le contexte joue énormément. (@LesEchos).
#Data
► Amazon enquête sur de possibles reventes de données confidentielles par ses employés Amazon enquête sur de possibles cas d’employés qui revendent des données confidentielles à des entreprises tierces, a indiqué le géant du commerce électronique dimanche 16 septembre, confirmant ainsi une information du Wall Street Journal. Selon le journal, qui ne donne pas de chiffres, des salariés d’Amazon, généralement via des intermédiaires, vendent des données internes et autres informations confidentielles à des marchands qui commercialisent leurs produits sur le site du géant américain et souhaitent ainsi faire croître leurs ventes. Sur le site d’Amazon, on peut acheter des produits vendus directement par Amazon, mais aussi vendus par de très nombreux autres marchands. (@LeMondefr).
#Presse
► « Les journalistes ont besoin des hackeurs » Jean-Marc Manach, journaliste d’investigation sur les liens entre hackeurs et journalistes explique : « Je ne sais pas si les hackeurs ont besoin des journalistes. Par contre, les journalistes ont besoin des hackeurs. Qu’est-ce qu’un journaliste peut y gagner ? D’abord une meilleure compréhension du fonctionnement d’Internet, donc, de la façon d’y trouver des informations, de les recouper et de repérer les bons outils. Je me souviens des premiers cours que je donnais à des journalistes, ils ne savaient pas si l’information qu’ils cherchaient était disponible sur Internet. Ils étaient complètement perdus. Alors que si l’information existe, je peux la trouver. C’est moi qui contrôle l’ordinateur. C’est moi qui suis aux commandes. La majorité des utilisateurs sont contrôlés par leurs ordinateurs qui les empêchent de faire des choses avec des « logiciels privateurs », selon l’expression de Richard Stallman. Car quand vous n’avez pas le droit d’examiner le code source d’un logiciel, ce qui est le cas de Windows par exemple, vous êtes contrôlés par le logiciel. » (@InaGlobal).
#MediaSocial
► « Instagram me fait vivre » : qui sont ces jeunes qui lâchent tout pour devenir influenceurs sur les réseaux sociaux ? Robe adorée… Vous préférez le look 1 ou 2 ? » Sur Instagram, Diane questionne ses followers, les personnes abonnées à son compte. La vingtaine, longs cheveux blonds, elle pose dans une robe rose. Les pieds nus dans le sable, ou assortie d’une veste en cuir pour la ville, la jeune femme propose plusieurs styles, photos à l’appui. « Deux salles, deux ambiances, je voulais vous montrer les différentes façons de porter cette pépite », précise-t-elle en dessous de son post. Sans oublier de citer le nom de la marque de prêt-à-porter qui lui a offert le vêtement et de proposer un code promo aux utilisateurs. Lire la suite sur le site de @franceinfo.
► Comment les médias sociaux peuvent bénéficier de la technologie de la chaîne de blocs. La blockchain a gagné en popularité au cours de cette dernière année. Ayant commencé comme la technologie pour les crypto-monnaie, elle montre à l’heure actuelle des résultats prometteurs dans presque tous les autres secteurs de l’économie, car elle constitue un moyen sûr, fiable et inviolable d’enregistrer les transactions et d’échanger des données. Est-ce-que cette technologie peut tenir les mêmes promesses pour les médias sociaux ? (@forbes).
#Cinéma
► Les professionnels de l’audiovisuel font front face à Netflix. « Celui dont on parle le plus, c’est quand même le seul absent : Netflix. » Pascal Rogard, directeur général de la SACD (Société des auteurs-compositeurs dramatiques) résume avec humour le coeur des discussions au festival de La Rochelle. Et, de fait, le nom du géant américain a été prononcé des dizaines de fois lors du grand débat, vendredi, avec les patrons des principales chaînes, les représentants du secteur et la ministre de la Culture et de la Communication. A La Rochelle, on ne cachait pas une certaine appréhension. Les plates-formes conquièrent de plus en plus d’adeptes (on parle de plus de 3,5 millions d’abonnés à Netflix en France), notamment parmi les jeunes, sur fond de changements des habitudes de consommation. Le risque ? Que les grandes chaînes traditionnelles se retrouvent demain marginalisées face aux Gafan. (@LesEchos).