26 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► La première éolienne offshore française a commencé à alimenter le réseau électrique. Installée au large du Croisic, en Loire-Atlantique, Floatgen (photo prise en octobre 2017 à St Nazaire) est la première éolienne flottante française. Elle a commencé à alimenter le réseau électrique depuis le 18 septembre. Prévue pour fournir de l’électricité à l’équivalent de 5.000 habitants, ce projet d’énergie renouvelable a été décidé en 2013 et réunit sept partenaires européens. Quatre parcs pilotes sont en développement en France, dans le cadre de la transition énergétique. Trois sont prévus en Méditerranée et un en Bretagne, au large de Groix. L’Europe compte à l’heure actuelle plus de 4 000 éoliennes offshores en activité. Photo : Loic Venance / afp.

#Transport

► Voiture électrique : on y croit, mais on n’achète pas. Les constructeurs sont nombreux à multiplier les annonces et les présentations de nouveaux modèles électriques. La voiture électrique est également sur toutes les lèvres dans les sphères politiques, qui y voient la panacée contre la pollution… Même si cela reste à relativiser (lire notre article sur le bilan écologique de la voiture électrique). Et, globalement, son image est positive, comme le prouve les résultats de l’Observatoire Cetelem, une enquête annuelle de tendance sur le marché de l’automobile, réalisée dans seize pays du monde, représentant 70 % des ventes d’automobile sur la planète. Ainsi, à travers le monde, 85 % des sondés affirment croire en l’avenir de la voiture électrique, 77 % estiment qu’elle est moins chère à l’usage, 89 % la jugent écologique et 86 %, agréable à conduire. (@Challenges).

► Après les vélos, les premiers scooters électriques en libre-service débarquent à Toulouse. Après avoir lancé en avril dernier son service de vélos sans station et en libre-service, Indigo Weel va déployer ses premiers scooters électriques en free-floating (en libre-service sans station) pour un lancement officiel prévu d’ici la fin de l’année. « On a imposé un cahier des charges très strict »,  explique le premier adjoint au maire de Toulouse. Il ajoute que « l’enjeu est d’offrir une liaison entre Toulouse et les communes de la métropole » et « d’inciter les Toulousains à privilégier les modes de transport non polluants, que ce soit le vélo, le scooter électrique, la marche à pied, le métro ou encore la voiture électrique » (@actutoulouse).

► Le 25 septembre 2018, une nouvelle plateforme de transport multimodale rail/route vient d’être inaugurée au marché Saint-Charles de Perpignan, pour tous types de marchandises. Elle aura une vocation environnementale : elle permettra de réduire chaque année de 15.000 tonnes les émissions de CO2. Ainsi, par exemple, 50 remorques de camions seront désormais transportées chaque jour vers l’Allemagne. Elles vont parcourir 1 000 kilomètres par le rail plutôt que par la route. (@Franceinfo).

#Ville

► Sarcelles, le laboratoire du « vivre-séparé ». Lorsque, entre 1955 et 1975, on érige 12 000 logements flambant neufs sur les champs légumiers du Val-d’Oise pour accueillir la démographie galopante d’après guerre, on croit dur comme fer à la modernité et au progrès. Sarcelles, ville nouvelle, se donne des airs d’utopie. Les parcs locatifs sont équipés en eau courante et en chauffage central (quintessence du confort pour l’époque) et les appartements sont spacieux. Ils attirent des classes moyennes de la petite couronne puis les déracinés du monde entier. Des Egyptiens, expatriés par la crise du canal de Suez, des rapatriés d’Algérie, des Antillais, des Sri-Lankais tamouls, des Turcs chaldéens, etc. Plus de 80 nationalités peuplent la ville et construisent son identité, bien que toutes n’aient pas le même poids démographique. Lire la suite sur le site de @LExpress.

#Telecom

► Jeu de massacre dans les télécoms. En 2012, Xavier Niel, son fondateur, lâchait une phrase devenue prémonitoire : « On veut rendre du pouvoir d’achat aux Français et on veut que les concurrents s’alignent sur nous ! » Six ans plus tard, la concurrence a fait mieux que de s’aligner. Après quatre années consécutives de chute des prix, tous les opérateurs ont pu brièvement souffler en 2016. Un bref répit avant que la dégringolade ne reprenne de plus belle, au grand plaisir des Français. En 2018, 4 millions d’abonnés au smartphone ont changé de fournisseur, un chiffre en hausse de 15%, à la faveur de promotions agressives. « Nous sommes désormais sur le marché le plus concurrentiel au monde même si nous ne sommes pas les plus mal lotis, a indiqué Martin Bouygues. Ce que nous vivons aujourd’hui est d’une ampleur bien supérieure à ce que nous avons traversé en 2012. C’est bien pire. Avoir tout pour rien, ce n’est pas normal. ».  (@LExpress).

#Drone

► Droniste, une profession qui s’organise pour séduire les entreprises. Comment trouver un droniste prêt à capturer vos images et à traiter les Data ? Il y a la technique à l’ancienne, mais qui marche bien de l’avis des professionnels, aller sur le site de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), qui publie un fichier Excel contenant la liste, mise à jour, des 12.440 « exploitants déclarés » avec une description très précise du nombre d’appareils utilisés et des habilitations des pilotes. La Fédération professionnelle du drone civil permet aussi de cliquer sur le site de l’ensemble de ses adhérents. Mais preuve de la maturité naissante du marché, des sites se sont créés à destination des industriels ou des professionnels de l’immobilier, du simple Bottin numérique tel annuaire-drone.com, aux start-up jouant le rôle d’intermédiaire avec plus ou moins de services à la clef. (@EchosExecutives).

#Bioethique

► Robots, IA et données de santé : ce que dit le Comité consultatif national d’éthique pour la médecine. Les thèmes que le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) aborde dans son rapport des États généraux de la bioéthique 2018, rendu public le 25 septembre, sont nombreux. Certains thèmes sont avec le développement de l’informatique et ils n’ont pas le CCNE. Ce sont des sujets relatifs au numérique : les robots, l’intelligence artificielle et les données de santé. – IA et robots : Le CCNE explique : « La relation patient-médecin imposant le maintien d’une présence humaine, les dispositifs utilisant l’IA ne peuvent être envisagés que comme un complément à l’activité du médecin ». – Données de santé : Pour le CCNE il apparaît fondamental de « redonner à l’individu une certaine maîtrise sur les données qui le concernent, ainsi que la compréhension de ce qui en est fait ». « Il ne faudrait pas rentrer dans une logique trop bloquante de réglementation au prétexte des craintes individuelles », selon le président du Comité. – Neurosciences appliquées : Le CCNE redit son hostilité à deux techniques : l’application dans le domaine judiciaire d’une « IRM fonctionnelle » donnant des indices sur l’activité cérébrale, ainsi que le « neuromarketing », par exemple dans les domaines de la sélection à l’embauche ou des assurances.  (@Numerama).

#Information

► A Chaque minute dans le monde, 98 000 messages sont publiés sur Twitter, 500 000 commentaires et 130 000 photos envoyés sur Facebook et 400 heures de vidéo sont montées sur YouTube. Une telle quantité d’information est intraitable par l’humain. Aujourd’hui, seule l’intelligence artificielle (IA) est capable de traiter cette masse colossale des données. Le projet mondial « Fake News Challenge » ouvert aux chercheurs du monde entier. L’idée est d’utiliser l’intelligence artificielle pour pouvoir contrer les fausses informations. En dernier ressort, c’est l’humain qui choisira d’effacer ou pas l’information. ‘@franceinfo).

#Media

► Droit voisin : pourquoi Google et Facebook ont du poids dans la négociation. Les éditeurs de presse ont accueilli avec soulagement le vote du Parlement européen, mercredi, qui était une étape cruciale vers l’instauration possible vers 2021 d’un droit voisin devant forcer les géants du Net à rémunérer les sites de news. N’empêche, les Google et Facebook, mais aussi bientôt Apple et Amazon, ont acquis une telle puissance qu’ils ont plusieurs leviers pour adoucir leur addition. Un spécialiste de la réglementation et du lobbying des GAFA explique : « Et ce droit voisin n’impactera pas massivement non plus le modèle économique des GAFA : il peut même les favoriser, car c’est plus facile pour les grands de se conformer au système. » Mais « Les éditeurs devront jouer collectif jusqu’au bout et ce droit voisin ne les dispense nullement d’innover », résume Eric Léandri, fondateur de Qwant, un moteur de recherche challenger de Google. (@EchosExecutives).

#MediaSocial

► Pourquoi Instagram devient de plus en plus central dans l’empire Facebook. Nouveau divorce à l’actif de Mark Zuckerberg. Après le départ du patron historique d’Oculus il y a 18 mois, celui des fondateurs de WhatsApp en deux temps, c’est au tour des créateurs et dirigeants d’Instagram de quitter l’empire Facebook, qui avait racheté l’application de partage de photos près de 1 milliard de dollars en avril 2012. Les raisons ? Des tensions grandissantes entre Kevin Systrom, Mike Krieger et Mark Zuckerberg. Les deux premiers n’auraient pas apprécié l’interventionnisme grandissant du patron de Facebook, qui s’impliquait de plus en plus dans la gestion quotidienne d’Instagram, croit savoir la presse américaine. (@LesEchos).