02 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Littoral

► A Boulogne-sur-Mer, on va effaroucher les goélands avec un laser. Considéré comme nuisibles dans certaines villes du littoral, le goéland argenté est une espéce protégée. La lutte contre sa prolifération est soumise à autorisation. A Boulogne-sur-Mer, la direction de la mer, des ports et du littoral annonce une nouvelle solution d’effarouchement de ces oiseaux : le site de l’écluse Loubet sera équipé d’un laser ! Le site est en effet très prisé par les goélands qui se nourrissent du poisson que ramènent les chalutiers. Ces oiseaux sont particulièrement sensibles à la lumière verte et réagissent à la vision du danger. L’accès au bassin Loubet voit passer près de 9000 navires qui alimentent les entreprises de transformation du poisson. (@franceinfo). Légende image : L’écluse du bassin Loubet sera prochainement équipée d’effarouchement de goélands.

#Téléphonie

► 5G : pivots et alliances inévitables dans le vieux monde ; les Uber, Instagram et Netflix de demain en gestation. Avec des étoiles dans les yeux, Barcelone n’a cessé depuis au moins 5 ans de parler de la 5G ! Et très vite on a su que l’Europe était en retard ! Elle l’est toujours ! Notamment la France où « les élites n’osent pas parler de technologie, car elles n’y connaissent rien, et que cela fait plouc dans les dîners en ville », résumait cette semaine à Barcelone un dirigeant parisien. Mais cette fois on y est ! Et le Congrès mondial des mobiles n’a encore parlé que de ça. Sous pression d’une forte intensité industrielle locale, la 5G sera donc disponible en Corée dès le mois prochain, et sous peu au Japon. Asticotés par Trump, les telcos américains accélèrent aussi son déploiement. (@metamedia).

#Politique&Digital

► « La consultation du peuple doit être régulière ». Un grand débat au temps des algorithmes génère de gros volumes de données. Aucune chance de s’en sortir sans des outils informatiques ! Mais jusqu’où peut-on automatiser l’analyse de l’énorme quantité de données produites et faire émerger des idées qui puissent influencer concrètement les lois et les règlements ? Les textes humains sont complexes à comprendre pour un algorithme, avec leurs imprécisions, leurs erreurs, leur ironie… et leur sens dépend du contexte et de connaissances auxquelles l’algorithme n’a pas accès. Nous avons des systèmes qui permettent de gérer des volumes inouïs d’opinions, mais il nous faut poursuivre les progrès scientifiques qui nous permettront d’en tirer la substantifique moelle. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#GrandDébat

► Grand débat national : à quoi l’intelligence artificielle peut-elle aider ? Actuellement, il y a plus de 300.000 contributions ont été envoyées sur le site du grand débat national, ce qui correspond à plus de deux millions de verbatims. Impossible d’imaginer que chacun d’entre eux pourra être pris en compte. « Il serait inhumain de tout analyser à la main dans les délais impartis », explique Frédéric Micheau, directeur du département opinion & politique chez OpinionWay, l’institut en charge du dépouillement des réponses. Pour traiter toutes les questions ouvertes, le gouvernement a donc annoncé, en janvier, qu’un système d’intelligence artificielle (IA) sera utilisé. Ce qui a suscité quelques inquiétudes : la crainte, c’est qu’à la fin les participants se sentent trahis par la machine… et par l’Etat. Pourtant, le traitement du langage naturel est un domaine classique de l’IA, qui a fortement progressé ces dernières années. « Le recours à des systèmes d’IA devient de plus en plus courant quand nous avons de gros volumes de données », justifie Frédéric Micheau. (@LesEchos).

#Architecture

► Le Bauhaus, laboratoire de la modernité. Tout le monde a, un jour, plus ou moins entendu parler du Bauhaus, associant ledit vocable à un « mouvement », sinon à un « style » né en Allemagne et à la géométrie rigide. Il s’agit, en réalité, d’une école d’art avant-gardiste, la plus fameuse et la plus influente du XXème siècle. Fondée le 26 mars 1919 à Weimar par l’architecte Walter Gropius, elle a réuni jusqu’en 1933, soit durant quatorze ans seulement, une palanquée de créateurs, artistes, architectes, designers… avec, en ligne de mire, un objectif essentiel : repenser les formes de la vie contemporaine. (@LesEchos).

#Europe

► C’est un argument qui revient souvent Dans les débats concernant l’impact prévisible de l’intelligence artificielle sur les emplois, il est urgent de commencer à former les travailleurs pour qu’ils comprennent les enjeux. Teemu Roos, professeur au département informatique de l’université d’Helsinki (Finlande), s’est lancé il y a deux dans un projet d’un cours en ligne (MOOC) gratuit rassemblant les bases nécessaires pour comprendre les enjeux de l’intelligence artificielle. « L’idée était que des gens de tous horizons puissent acquérir suffisamment de connaissances pour tirer profit de l’IA au lieu d’en avoir peur », explique l’enseignant. Dès le lancement du programme, en mai 2018, Reaktor et l’université d’Helsinki se sont fixé un objectif de former 1 % de sa population à l’intelligence artificielle. Relayé par la presse et les pouvoirs publics, le défi a également été relevé par 250 entreprises qui ont pris l’engagement de former leurs employés, généralement en les autorisant à suivre le cursus sur leur temps de travail. Plus de six mois après le lancement du programme, le but semble atteint : 145.000 personnes se sont inscrites, l’équivalent de 2,5 % de la population finlandaise (5,5 millions). (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Une unité de méthanisation chauffe les bâtiments communaux (@europe1) ; – Publication de l’étude « Intelligence artificielle – Etat de l’art et perspectives pour la France » (@DGEntreprises).