La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Agriculture
► La transition agricole utilise le crowdfunding pour créer du lien. Les projets agricoles et alimentaires pullulent sur la plateforme de financement participatif Miimosa. Sur le modèle des géants du secteur tels que KissKissBankBank ou Ulule, la plateforme dédiée au financement participatif agriculture lancée il y a 4 ans permet aux agriculteurs de se financer auprès du grand public. Mais surtout des consommateurs finaux de leurs produits. « En s’appuyant sur Miimosa, les porteurs de projet vont pouvoir construire une communauté d’acheteurs », explique Nathanaelle Leshem de Miimosa. Pour financer un projet, deux solutions s’offrent aux agriculteurs. Celle classique du don avec contrepartie, qui permet en moyenne de récolter 6500 euros. C’est l’option retenue par la majorité des agriculteurs, puisqu’elle permet de faire la publicité en offrant des contreparties. (@Euractiv_Fr). Crédit image : Rena Schild / shutterstock
#IntelligenceArtificielle
► Au sommet de la hype de l’IA, Bercy nous ramène sur terre. Les secteurs de l’intelligence artificielle et du stockage des données numériques seraient prochainement intégrés au « décret Montebourg » qui réglemente les prises de participation par des acteurs étrangers. Ces « secteurs » viennent s’ajouter aux secteurs déjà protégés de l’énergie, de l’eau, des transports, des télécoms et de la santé publique. Ainsi le 19 février le ministre a inauguré un nouveau datacenter en région parisienne et prononcé un discours assez offensif sur cette souveraineté numérique (ici). Il rappelle les enjeux de l’intelligence artificielle, la maîtrise des données qu’elle suppose pour l’apprentissage et donc la souveraineté des infrastructures qu’elle demande à l’échelle des enjeux d’un pays. (@zdnetfr).
#Santé
► E-santé: la télémédecine est en train de faire sortir les soins des cliniques et des hôpitaux. Suivi en temps réel des signes vitaux, assistance vidéo à distance et peut-être demain, opérations via un bras robotisé: la télémédecine va pouvoir profiter des avancées technologiques pour prendre enfin son envol. De l’avis de Pamela Spence, responsable du marché des sciences de la santé pour Ernst & Young, les technologies sans fil sont en train « de faire sortir les soins des cliniques ou des hôpitaux». La société française H4D développe ainsi des cabines de télémédecine permettant au médecin de mesurer le rythme cardiaque, la température et la pression artérielle d’un patient à plusieurs centaines de kilomètres de distance. (@frenchweb).
#ReconnaissanceFaciale
► Faut-il s’inquiéter pour nos libertés ? Quand le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a ouvert la 40ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève, lundi, il a mis en garde contre l’usage abusif de la reconnaissance faciale, sans citer ouvertement la Chine. La ville de Nice vient, elle, d’utiliser ce dispositif à titre d’expérimentation. Où en est la France avec ces systèmes de reconnaissance faciale ? Que dit la législation ? Faut-il s’inquiéter pour nos libertés ? (@franceculture). Légende image : DigitalVision Lieu : Costa Maya, Mexico• Crédits : Bill Diodato – Getty.
#Surveillance
► Des micros dans les rues de Saint-Étienne pour assurer la sécurité des habitants. C’est une première en matière de lutte contre l’insécurité. Dans le but de garantir plus de tranquillité aux 7000 habitants du quartier Tarentaize-Beaubrun-Couriot, la ville de Saint-Étienne (Loire) a décidé d’expérimenter un dispositif de surveillance jusque-là inédit en France. Le principe est simple : être à l’affût de bruits suspects. Cinquante micros ou « capteurs sonores », comme préfèrent les nommer les élus stéphanois – complémentaires de la vidéosurveillance déjà existante – vont être implantés dans ce secteur de Saint-Étienne qui est considéré comme l’un des plus en souffrance de la ville. « Que les gens se rassurent, nous n’allons pas les espionner », préviennent d’emblée Jean-Pierre Berger et Jean-Noël Cornut, élus de la municipalité. (@LeParisien_FDiv). A lire aussi : St Etienne : des capteurs sonores à l’écoute de la ville (@franceinfo).
#Ville
► Smart city : grâce au mobile, une nouvelle interactivité entre ville et citoyens. Le smartphone crée du lien entre les collectivités et leurs administrés, et pas seulement via des sites et applications mobiles contenant documents, informations pratiques et autres formulaires de contact. Non, désormais, des services proposent davantage de fonctionnalités et d’interactivité. Des applications en marque blanche, c’est-à-dire entièrement personnalisables aux couleurs de la ville, comme Neocity, Bouge ma ville, myMairie ou encore Citylity. Un exemple ? Un administré demande une réparation (nid de poule, feu cassé, éclairage défectueux…), qui sera immédiatement notifiée aux services municipaux. Grâce à l’ajout d’une photo et de sa géolocalisation, il prouve la véracité de son signalement, évitant ainsi aux équipes de se déplacer pour rien. Il facilite aussi leur intervention en indiquant précisément où se trouve le problème. (@journaldunet). A lire aussi : On n’en a pas fini avec la smart city (@LesEchos).
#Téléphonie
► 5G : pourquoi les dirigeants d’entreprise sont encore (très) sceptiques. Le Mobile World Congress, qui se tient actuellement à Barcelone, met en vedette la 5G. Reste que le succès du nouveau protocole ne fait pas l’unanimité du côté des états-majors des entreprises. Selon un sondage réalisé par Accenture auprès de 1 800 dirigeants de moyennes et grandes entreprises, plus de la moitié d’entre eux affirment que la 5G ne leur permettra pas de réaliser beaucoup de tâches dont ils ne peuvent déjà s’acquitter en ayant recours aux seuls réseaux 4G. En d’autres termes, les dirigeants d’entreprise adoptent une approche attentiste à l’égard de la 5G et de la façon dont elle transformera leurs activités. (@zdnetfr). A lire aussi : MWC 2019 : quels smartphones misent sur la 5G @futurasciences
#Impression3D
► Une main bionique réalisée en impression 3D pour un garçon de 12 ans, une première en France. On appelle ça un « Hero arm », un bras de héros. Il est directement inspiré du jeu vidéo « Deus ex ». Son look futuriste plait beaucoup à Oxandre, 12 ans, originaire d’Ecques (près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais), qui l’utilse depuis une dizaine de jours. « Je suis très heureux de l’avoir eu, explique-t-il. Il me permet de faire plus de choses qu’avant. Ça va changer un peu ma vie. » Oxandre est le premier en France à recevoir une telle prothèse. « Le 44ème dans le monde », précise-t-il fièrement. Dans cette vidéo publiée par La Voix du Nord, le jeune garçon explique le fonctionnement de son bras bionique. (@franceinfo).
#Economie
► Ubérisation, disruption ? Retour sur le phénomène de désintermédiation. Ubérisation ou disruption, deux termes qui sont souvent employés à mauvais escient. Laurent Bourgeon, professeur de stratégie à ESSEC Business School nous explique que l’emploi impropre de ces termes renvoie souvent au phénomène de désintermédiation. (@Challenges).
#Media
► Pour réduire leurs coûts et résister aux géants, les rédactions japonaises partagent une plateforme de publication commune. Par Tim Hornyak, journaliste indépendant. Les médias sociaux restent une source d’information dominante pour les consommateurs dans de nombreux pays. En 2018, ils dépassent les journaux aux États-Unis, où 45% des internautes s’informent par Facebook. Les fournisseurs de nouvelles ont besoin de tous les avantages concurrentiels possibles à une époque de baisse de la rentabilité et de fausses nouvelles. Il n’est donc pas surprenant que l’externalisation de la gestion de contenu soit désormais vue comme une option de plus en plus viable pour les rédactions numériques. Lire la suite sur le site @metamedia.
#LiensSauvages
► – New York se démène pour faire revenir Amazon (@LesEchos) ; – États-Unis : l’intelligence artificielle pour prévenir les prochaines tueries (@SciencePost_fr) ; – La traduction automatique fait des pas de géant (@LesEchos) ; – BlaBlaCar va lancer ses « BlaBlabus » en Allemagne et au Benelux (@LesEchos) ; – YouTube supprime la chaîne du groupe des Brigandes, apprécié de la fachosphère (@LObs) ; – La constellation de satellites OneWeb va-t-elle exploser en plein vol ? (@Challenges) ; – Le streaming pèse désormais 75% des revenus de la musique aux Etats-Unis (@frenchweb) ; – Quatre applis pour reprendre le contrôle de son téléphone (@lemondefr) ; – En Chine, la reconnaissance faciale appliquée aux cochons (@usinenouvelle).