La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Energie
► L’Arabie saoudite déclenche un krach pétrolier et boursier. Faute d’accord avec son allié russe et sur fond de demande déprimée par le coronavirus, Riyad lance une guerre des prix aux répercussions planétaires. @Le_Figaro. Légende image : Pipeline dans le désert d’Arabie Saoudite. Le royaume est le premier exportateur mondial de pétrole. René Tchékof Minosa/R.T. Minosa / Epicureans. L’article à lire pour comprendre la guerre pétrolière qui fait tousser les places financières sur fond de coronavirus. L’épidémie liée au Covid-19 a mis un coup de frein à l’économie chinoise. Or, selon l’adage, quand la Chine tousse, le monde s’enrhume. La preuve avec le cours du pétrole qui s’est effondré début mars, rajoutant de l’instabilité à une situation déjà bien floue. @franceinfo.
#Education
► A cause de l’épidémie de coronavirus, plus de 300 000 élèves de la maternelle au lycée, sont tenus de rester chez eux. Ils sont priés de poursuivre les cours à la maison. Première ressource pour ces cours à distance : l’enseignement en ligne dispensé par le Centre national d’enseignement à distance (Cned), qui dispose d’une plateforme appelée « Ma classe à la maison ». « Le directeur d’école ou le chef d’établissement » doit communiquer aux parents et aux élèves « l’adresse pour s’y connecter, ainsi que les modalités d’inscription. Chaque élève peut alors créer son compte », explique l’Education nationale. Ainsi « vous avez de quoi travailler en autonomie trois à quatre heures par jour, cinq jours par semaine » explique le directeur général de l’enseignement scolaire. Mais « Pour aborder des notions nouvelles, il faut un accompagnement pédagogique qu’on ne peut pas demander aux familles. Elles n’ont pas la compétence, la patience ou la disponibilité », explique Francette Popineau, porte-parole du syndicat du primaire SNUipp-FSU. L’échange est maintenu avec l’équipe enseignante puisque le dispositif offre aussi la possibilité de « classes virtuelles » qui permettent aux professeurs de faire cours aux élèves par visioconférence. A lire : Coronavirus : l’école au défi du confinement. @franceinfo.
► Revue de liens : L’école à distance, comment cela va fonctionner ? (@lavoixdunord) ; – Coronavirus : l’école au défi du confinement (@lemondefr) ; – L’Unesco prône l’apprentissage à distance pour les millions de jeunes privés d’école (@ouestfrance) ; – L’école face au défi des cours à distance (@Le_Figaro) ; – Coronavirus : l’école à la maison, quel casse-tête ! (@le_Parisien).
#Santé
► Prédire la propagation du coronavirus grâce à l’intelligence artificielle. L’algorithme d’intelligence artificielle de BlueDot, un type de programme informatique qui s’améliore à mesure qu’augmente la quantité de données qu’il traite, réunit des nouvelles dans des dizaines de langues, des rapports de réseaux de suivi de maladies végétales et animales et des données sur les billets d’avion. Il en résulte un algorithme qui simule mieux la propagation des maladies que ceux qui s’appuient sur des données de santé publique et qui arrive à prédire les épidémies. BlueDot utilise sa technologie pour prévoir et suivre les maladies infectieuses pour ses clients des secteurs public et privé. Lire la suite de l’article sur le site @LaConvCA.
► Face au coronavirus, la télémédecine s’impose dans les cabinets médicaux. De la Bretagne à la Côte d’Azur, en passant par la région parisienne, les médecins libéraux, en première ligne face à l’inexorable avancée du coronavirus, adaptent leur pratique à la crise. Comme en Chine, où des millions de personnes confinées, ou tout simplement anxieuses, ont massivement adopté l’usage de la téléconsultation médicale ces derniers mois, le Covid-19 est en train de faire décoller la télémédecine en France. « Nous avons augmenté le nombre de créneaux de téléconsultations car nous observons depuis plusieurs jours une hausse des demandes de nos patients pour des consultations à distance, surtout liée au covid-19 », témoigne le Dr Bruno Didier, médecin généraliste à Cannes. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges
#Commerce
► Amazon va vendre sa technologie de magasins sans caisse ni caissier. Fin 2018, Amazon ouvrait son premier magasin sans caisse Amazon Go à New York. Depuis, seuls 24 de plus ont vu le jour, uniquement aux États-Unis, alors que l’entreprise envisageait d’en ouvrir au moins 3.000 avant 2021. Mais le déploiement de cette technologie pourrait s’accélérer prochainement. Amazon va ainsi proposer d’équiper des commerces concurrents, et détaille son offre sur un site internet mis en ligne lundi. Cela fait deux ans qu’Amazon teste ce système dans ses propres magasins. La promesse : « permettre aux clients d’entrer dans un magasin, prendre ce qu’ils veulent et sortir ». Ces derniers devront simplement présenter leur carte de crédit à l’entrée. Tout le reste se fera sans interaction humaine, grâce à un réseau de caméras et de capteurs qui permettra aux commerces de savoir exactement avec quels produits partent leurs clients. @Le_Figaro
#Municipales2020
► Le vote sur Internet peut-il être une autre alternative ? Un identifiant, un mot de passe, et un vote en quelques clics passé de chez soi ne serait-il pas une solution pour limiter les risques de contaminations et d’abstention. Ce vote à distance est possible en France… mais seulement aux élections législatives ou consulaires et pour les électeurs installés à l’étranger. En Europe, le vote par Internet est possible en Estonie depuis 2005. Lors des dernières législatives en mars 2019, 44% des habitants avaient voté avec le système en ligne baptisé « i-Voting ». A lire aussi : Municipales 2020 : le vote électronique, mode d’emploi.
#Ville
► Ville intelligente : parcours d’une montpelliéraine dans une zone urbaine connectée. Spécialisée dans la fourniture de cartes SIM multi-opérateurs et de services M2M/IoT industriels, la société montpelliéraine Matooma, lancée en 2012 par Frédéric Salles, vient de réaliser une petite étude sur « Internet des objets », IoT, l’une des composantes fondamentales de la ville intelligente ou Smart City. Permettant la mise en réseau d’objets physiques, de logiciels, de bases-de données, de capteurs, de systèmes embarqués, IoT propose d’accompagner les citadins dans leur vie quotidienne. Frédéric Salles explique : « Les objets intelligents nous entourent, mais il est parfois difficile pour un public non averti, de faire la différence entre un objet connecté ou non. C’est pour cela que nous vous proposons de suivre Emilie, une Montpelliéraine installée en zone urbaine, dans une des ses journées. Cette description va vous permettre de mieux comprendre l’ampleur des rôles joués des objets connectés par carte SIM dans son quotidien ». @mymetropolitain. Légende image : Le dernier rapport publié par 451 Research révèle la présence de 8 milliards d’objets connectés dans le monde en 2019. (Photo : DR).