La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Covid19
► Quand les Etats font pression pour utiliser les données personnelles. Les données personnelles utilisées pour le ciblage publicitaire ou pour la lutte anti-terroriste vont-elles désormais servir à combattre le coronavirus ? En France, les opérateurs télécoms ont relayé par SMS les messages du gouvernement, sans toutefois partager les « 06 » de leurs abonnés. Mais ailleurs dans le monde, certains pays sont allés plus loin. En Israël l’agence nationale en charge de la sécurité intérieure va utiliser les données de géolocalisation collectées depuis 2002 par les opérateurs télécoms. L’idée est d’identifier les Israéliens ayant été en contact avec des personnes atteintes pour pouvoir les avertir par SMS. En Corée du Sud, des textos d’alerte envoyés par le gouvernement ont délivré des informations intimes ou compromettantes sur les personnes infectées. En Iran, une application censée aider les Iraniens à s’auto-diagnostiquer a en fait permis au régime d’obtenir les numéros de téléphone et la localisation précise d’au moins 3,5 millions de personnes… @LesEchos. Légende image : L’avenue des Champs-Elysées, le mercredi 18 mars. Photo : AFP.
► Revue de liens : COVID-19 : des États utilisent la géolocalisation pour savoir qui respecte le confinement. L’autorisation a été donnée en pleine nuit, lundi 16 mars, en Israël. Le service de renseignement intérieur, le Shin Bet, d’ordinaire focalisé sur les « activités anti-terroristes », peut désormais, sans autorisation préalable de la justice, traquer les données de localisation des téléphones portables des citoyens. (@usbeketrica) ; – Contre la pandémie due au coronavirus, de nombreux pays misent sur la surveillance permise par le « big data ». Des chercheurs estiment qu’une application de suivi de la population pourrait contribuer à lutter contre la pandémie de coronavirus. Plusieurs pays ont déjà recours au traçage et à la surveillance des données personnelles. (@lemondefr) ; – L’Europe accélère ses mesures de confinement et vient d’annoncer la fermeture des frontières de l’espace Schengen. Les autorités européennes s’organisent désormais pour endiguer l’épidémie au sein de leurs territoires, notamment en contrôlant les déplacements des citoyens grâce à leurs smartphones (@FrenchWeb).
#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.
► Coronavirus et confinement, les médias s’adaptent. À retenir cette semaine : – COVID-19 : point par point, des recommandations d’experts pour réduire les effets psychologiques négatifs liés au confinement ; – Avec opéras et théâtres fermés, la culture se met en ligne : l’INA donne accès gratuit à son offre pendant 3 mois, les Berliner Philharmoniker, l’Opéra de Paris et le Metdiffusent les spectacles gratuitement ; – Coronavirus et la « nouvelle normalité ; – Comment les journalistes de GB, Italie, France et Corée du Sud couvrent le coronavirus ; – Coronavirus & prospective : Quand Bill Gates et d’autres expertes prédisaient l’apparition d’une pandémie.
#Covid19
► Pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie de Covid-19, le gouvernement a décrété des mesures de confinement. Mais, les consignes ne sont pas toujours respectées. A côté de la pédagogie, les forces de utilisent des drones. C’est le cas notamment dans la Nièvre. « Le drone est un outil de surveillance et de prévention. Il nous sert tous les jours. On a 400 gendarmes pour surveiller environ 7 000 km², cela permet d’étendre la surface surveillée et de venir en appui aux équipes au sol, explique le colonel Sébastien Baudoux, commandant de la gendarmerie de la Nièvre. Le drone est efficace quand vous êtes sur une place où des personnes doivent converger, sur un marché ou à l’entrée d’un supermarché, par exemple. Cela permet de rappeler inlassablement les mêmes consignes. Les gendarmes le font aussi avec des haut-parleurs sur leurs véhicules. » @franceinfo.
► Revue de liens : – Dans l’Hérault : des hélicoptères et des drones pour faire respecter le confinement ; – un nouveau prototype de drone, équipé d’une caméra thermique, pourrait, à terme, diagnostiquer les cas de fièvre ; – La police teste des drones pour surveiller que les Parisiens restent bien confinés chez eux – France 3 Paris Ile-de-France https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/police-teste-drones-surveiller-que-parisiens-restent-bien-confines-eux-1804282.html; – Dans la Somme, deux drones et deux hélicoptères de la gendarmerie font respecter le confinement.
► A Montreuil, les réseaux associatifs mobilisés pour maintenir le lien. Dès l’annonce du confinement et des importantes restrictions de circulation par Emmanuel Macron, lundi 16 mars, les listes de diffusion entre voisins ont fonctionné à plein. « Nous avons eu tout de suite des propositions, telles que l’accompagnement en voiture de personnes qui devaient se rendre à l’hôpital, faire des courses, etc. Mais, ici, ce n’est pas étonnant, car il existe un réseau d’entraide et de solidarité assez naturel », avancent les responsables de l’Association des Beaumonts, un quartier de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Lire l’article sur le site @lemondefr.
► Coronavirus : « Dans mon village, une page Facebook pour positiver et s’entraider ». Juste avant le confinement, une page Facebook « Laix Entraide » a été créée. A 10 km au sud de Longwy, le village de Laix (210 habitants) organise la solidarité sur le réseau social. » Pour positiver » dit Barbara Agostini, initiatrice de ce projet collectif. « LAIX Entraide » est une toute nouvelle page Facebook. Créée le 17 mars dans ce petit village de 210 habitants du Pays Haut en Meurthe-et-Moselle. À l’initiative de ce projet, Barbara Agostini, une jeune mère de famille employée à la crêche de la Croix- Rouge de Thionville. Le 19 mars, sur la boîte de réception de la page. En deux ou trois jours, le nombre d’adhérents à la page est passé de 10 à 25, puis à 39 aujourd’hui. @franceinfo.
► Face au confinement, un élan de solidarité se développe en France. Le confinement qui touche toute la France ne doit pas empêcher le pays de continuer à tourner. Chacune à sa manière, les entreprises adaptent leur mode de fonctionnement. Une boutique à Plouescat dans le Finistère vend des chaussures. Pour éviter une perte de 30 000 euros du chiffre d’affaires, elle décide de proposer en ligne ses produits dans des vidéos. La gérante assure ensuite la livraison chez ses clients. Certaines personnes n’ont plus beaucoup l’occasion de se déplacer en raison des mesures mises en place et du risque que constituerait une contamination au coronavirus. Octogénaire et souffrant de problèmes respiratoires, Yvette Polin peut profiter de l’aide d’habitants de la commune qui s’appliquent à lui livrer ses courses directement à sa porte. « C’est tellement pratique et puis c’est tellement sympa », se réjouit-elle. @franceinfo.
#RestezChezVous
► Pour permettre à chacun de nourrir sa curiosité, de se cultiver ou d’occuper ses enfants pendant cette période d’isolement, à Toulouse, de nombreux établissement culturels mettent en ligne gratuitement de nombreuses ressources. Grâce au numérique, c’est la culture qui vient à vous. Tableaux, sculptures, estampes, dessins… Sur ce site, le musée des Augustins, le musée Saint-Raymond, le musée Paul Dupuy, le musée Georges Labit, le Museum d’histoire naturelle ou encore le musée de l’affiche (Matou), vous dévoilent leurs oeuvres. Vous aurez même accès à certains des trésors habituellement cachés dans leurs réserves. Certains d’entre eux proposent aussi directement sur leur site un accès à leurs collections. C’est le cas du musée Saint-Raymond qui offre un catalogue numérique des sculptures de la villa romaine de Chiragan, une petite galerie de modèles 3D de certaines de ses oeuvres ou encore un coloriage inspiré d’une oeuvre de sa collection à télécharger chaque jour sur son site ou ses réseaux sociaux. @franceinfo
► Le réseau des Libraires en Seine (LES) en Ile-de-France mise sur sa propre plateforme de livres numériques pour maintenir le lien avec ses clients. Les librairies indépendantes n’entendent pas succomber au coronavirus. Ni aux sites de vente en ligne. Les livres n’étant pas considérés comme des produits de première nécessité, ces commerces ont tous baissé leurs rideaux la semaine dernière, lors de l’entrée en vigueur du confinement généralisé. Les libraires de la région ne restent cependant pas les bras croisés. À commencer par, qui regroupe 14 enseignes dans les Hauts-de-Seine, Paris et les Yvelines. Depuis le début de la crise, ces commerçants sont très présents sur les réseaux sociaux afin de « maintenir le lien avec les clients ». « Même si on préfère les livres papier, le numérique, dans cette situation exceptionnelle, est une alternative, renchérit Patrice, gérant des Beaux-Titres, à Levallois. Certains clients ont découvert ce système il y a quelques jours seulement. Cette crise aura permis de le faire connaître. » @le_Parisien.
► #FenetreSurMarseille, un hashtag pour voir le confinement autrement. Partager avec les autres, tout en étant confiné ? Sur Instagram, plusieurs comptes ont lancé le hashtag #FenetreSurMarseille afin de réunir les points de vue des habitants, confinés dans leur habitation. « On est tous enfermés chez nous, la seule ouverture vers l’extérieur, c’est la fenêtre. Chacun peut raconter ce qu’il se passe chez lui, et partager un message », explique Nicolas Prosperini, Instagrameur. responsable des comptes Instagram weare.marseille et igersmarseille. @franceinfo.
#Culture
► « D’humain confiné à humain confiné » : comment la culture se réorganise. 590 millions d’euros : tel est le montant de la perte de chiffre d’affaires que devrait subir le secteur du spectacle vivant privé en France, suite à l’arrêt de toute activité du 1er mars au 31 mai prochain, estimait 20 mars le syndicat Prodiss (syndicat national du spectacle musical et de variété). Un chiffre qui fait peur et qui traduit la réalité de l’état d’urgence économique dans lequel se retrouve aujourd’hui le spectacle vivant, le secteur de la musique live et le cinéma indépendant, des secteurs dont la trésorerie dépend entièrement de la billetterie. En Hongrie, les lieux culturels ayant fermé à cause de l’épidémie de Covid-19, Peter Szantai a eu la riche idée de lancer un hashtag enjoignant les gens qui possèdent un billet pour une représentation de théâtre ou un concert à ne pas demander le remboursement de leurs places pour soutenir les artistes. Lire la suite de l’article sur le site @Usbeketrica.
#Impression3D
► A Reims, pour répondre à la pénurie l’entreprise 3D Morphoz réalise des tests d’impression 3D de masques chirurgicaux. « Nous avons une dizaine de machines, nous ne pouvons pas produire un million de pièces d’un seul coup », indique Mehdi Sellami, de l’entreprise.La Commission européenne a demandé en début de semaine à l’Association européenne pour l’industrie de l’impression en 3D (CECIMO) quelles étaient les forces de production disponibles. En France, les pôles de compétitivité sont sur le pied de guerre. Aerospace Valley, à Toulouse, est chargé de synthétiser les réponses venues de toute la France dont Reims. @UnionArdennais
► En Italie, l’impression en 3D de valves nécessaires au bon fonctionnement de masques à oxygène a permis de soigner une dizaine de patients. Depuis cette initiative originale, une plateforme collaborative s’est mise en place. Déjà d’autres projets y sont présentés, comme un dispositif permettant d’éviter les contacts avec les poignées de porte. Et pourquoi pas des masques en 3D ? @Sciences_Avenir. ? A lire aussi : En Italie, il sauve des malades du coronavirus grâce à l’impression 3D via @cnews.
#Géolocalisation
► En Lombardie, les déplacements des Italiens contrôlés via leur smartphone. La Lombardie, la région la plus touchée d’Italie par l’épidémie de Covid-19 avec plus de 16 000 cas dont 1640 morts, déplore le fait que seulement 60% de sa population reste à la maison, selon la surveillance des téléphones portables. Selon le quotidien italien Il Corriere della Sera, les opérateurs téléphoniques ont mis à disposition de la Lombardie, les données concernant le passage d’un téléphone portable d’une borne téléphonique à une autre. « Il ne s’agit pas d’un contrôle permettant de surveiller un téléphone en soi, la loi sur le respect de la vie privée ne le permettrait pas, mais d’une technologie qui permet de contrôler la baisse des déplacements des personnes par rapport à une période donnée », explique le quotidien. @lexpress.
#Commerce
► Le réalisateur Nantais Thomas Grandrémy tourne depuis décembre 2019 « Les Délivrés », un documentaire consacré au combat des livreurs à vélo pour de meilleures conditions de travail. Sans télétravail possible ni droit de retrait faute d’être salariés, ces travailleurs sont plus que jamais précarisés. La naissance et la structuration du collectifs de coursiers, les bikers, est le thème central du documentaire, Coproduit par France 3 Pays de la Loire. « Dans ce documentaire, je ne cherche pas à filmer des syndicalistes expérimentés armés d’un discours implacable. Au contraire, c’est la prise de conscience, l’éveil politique et le passage à l’acte qui m’intéresse. », explique Thomas Grandrémy dans son Journal de Bord d’un Tournage.