13 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

► Comment la 5G peut devenir le moteur de la smart city. Rapidité, flexibilité, fiabilité : sur le papier, les promesses de la 5G doivent permettre de faciliter l’émergence de villes vraiment « intelligentes ». Il s’agit, d’abord, de pouvoir gérer un très grand nombre d’objets connectés au réseau : « Dans la smart city, la démultiplication du nombre de capteurs sur le mobilier urbain, les feux tricolores, les lampadaires, les véhicules, et bien sûr l’équipement des individus, nécessitera la technologie 5G, affirme Pierre Fortier, vice-président de Capgemini Invent. Celle-ci permettra de dépasser les limites physiques des réseaux actuels, en supportant jusqu’à 1 million d’objets connectés par kilomètre carré. » De quoi permettre de connecter les individus au réseau dans les zones à forte densité de trafic, comme les gares. La SNCF mène d’ailleurs déjà des expérimentations avec des bornes 5G à Bordeaux, Lyon et à Rennes, invitant les voyageurs à tester le téléchargement instantané de séries avant de prendre leur train et testant des cas d’usage avec de la réalité augmentée ou encore du vidéochat en réalité mixte. Pour Pierre Fortier, pas de doute, « la 5G a tout pour devenir l’épine dorsale de la smart city, le moteur technologique pour soutenir la grande variété de cas d’usages connectés que l’on voit apparaître. » @usbeketrica. Légende image : Osaka la nuit, Japon. Photo : Unsplash CC Michel Ducloux.

#Covid19

► Face à l’épidémie de coronavirus, des citoyens sud-coréens créent des applications qui leur permettent de localiser les lieux les plus infectés. Au cours du mois de février, des applications mobiles dédiées au coronavirus ont donc peu à peu fleuri sur les smartphone. Recueillant leurs données uniquement à partir de sources publiques, à la fois gouvernementales et locales, la plupart propose de géolocaliser sur une carte les différents foyers de l’épidémie. Ainsi ce dispositif que la Corée a su déployer pour se protéger vise le traitement des données personnelles. Cela n’a rien d’étonnant quand on connaît l’importance du numérique dans ce pays, mais cela l’est plus quand on sait que la Corée du Sud est dotée d’une des réglementations les plus strictes au monde en la matière de données personnelles. A lire : En Corée du Sud, des applications pour « tracker » le coronavirus et Big data contre big virus : des applications traquent les personnes en quarantaine.

#Santé

► La santé connectée est-elle une bonne idée ? Dans l’univers de la santé, une nouvelle génération d’objets connectés a fait son arrivée sur le marché. De plus en plus fiables, ces technologies ont pour certaines un usage strictement médical : collecte des données, suivi du patient, anticipation des maladies… Quelle révolution peut-on vraiment attendre de l’IoT (Internet des objets connectés) enfin arrivé à maturité ? Lors de la Maddy Keynote, qui se déroulait les 30 et 31 janvier derniers à Paris, trois spécialistes ont partagé leur vision sur la santé de demain. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.

#Education

► « Face à la crise que nous traversons et avec la fermeture de tous les collèges et les lycées dès lundi 16 mars, les inégalités scolaires risquent de s’aggraver, surtout à l’approche du baccalauréat. On a décidé de tendre la main à tous ceux qui en ont besoin. Tous nos contenus seront en ligne dès ce vendredi 13 pour seulement un euro symbolique », expliquent les responsables de la plateforme de cours en ligne Schoolmouv. Créée à Toulouse en 2015 par Shannon Picardo, étudiant en école de commerce, cette plateforme en ligne est largement plébiscitée depuis sa création par des millions de collégiens et de lycéens.

#Municipales2020

► Comment les algorithmes ont (vraiment) bousculé la campagne. Ne demandez pas à Jacques Myard, 72 ans, dont plus de trente passés à la tête de la mairie de Maisons-Laffitte (Yvelines) ce qu’il pense des logiciels de campagne électorale.« avec les colistiers, pas avec des logiciels à la con qui coûtent cher et qui sont inefficaces. Comme dirait Chirac, une poignée de main, même avec le coronavirus, c’est un électeur de gagné. » L’indéboulonnable élu pourrait cependant vite déchanter. Face à lui, lors des élections municipales, un jeune loup, Charles Givadinovitch, a misé sur les algorithmes pour l’emporter. L’élu de centre-droit a déboursé 1.800 euros pour s’offrir les services de Carata, une application qui lui permet de cibler géographiquement ses électeurs et de leur adresser des messages personnalisés par voie postale. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

#Numérique

► « L’identité numérique va devenir indispensable au quotidien », explique Christine Hennion, députée et co-rapporteure de la mission parlementaire sur la nouvelle carte d’identité biométrique. La France doit lancer en 2021 sa future carte d’identité biométrique et le gouvernement souhaite également déployer massivement une solution d’identité numérique. Concrètement, cela vise à instaurer une plus grande confiance dans les échanges en ligne pour simplifier les démarches des citoyens, mais aussi lutter contre les usurpations d’identité. Comment ? En dotant chacun d’un identifiant et d’un mot de passe uniques, pouvant être complété par divers facteurs d’authentification contenus sur une clé UBS, un smartphone ou une carte d’identité électronique. L’identité numérique s’accompagne généralement d’une procédure unique d’identification pour accéder aux services publics et privés en lignes : réaliser des démarches administratives, se connecter à son compte bancaire, acheter un billet de train… Lire la suite de l’article sur le site @latribune.

► « Cessons de présenter le numérique comme la solution à tout ». Le cloud surchauffe, le streaming pollue, les smartphones minent les sols… Faut-il alors dire bye bye aux séries, aux lolcats et à la culture en ligne ? Éteindre Internet pour de bon, et ne garder qu’un web purement utilitaire ? Nous avons posé la question à Jacques-François Marchandise, directeur de la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING). Il y a un an, presque jour pour jour, il lançait le programme RESET, défendant un numérique choisi – et non plus subi. Aujourd’hui, Jacques-François Marchandise nous présente les différents leviers du changement et nous explique pourquoi les outils numériques les plus pertinents pour amorcer le changement ne sont pas toujours ceux que l’on croit. @usbeketrica.

#Internet

► Coronavirus : opérateurs et hébergeurs se préparent à une augmentation du trafic Internet. Emmanuel Macron a insisté sur un point, lors de son allocution du jeudi 12 mars concernant la pandémie de Covid-19 : « Quand cela est possible, je demande aux entreprises de permettre à leurs employés de travailler à distance. » Ajoutez à cela des millions d’élèves renvoyés chez eux et une part croissante de la population confinée : pour travailler ou se distraire, les citoyens vont-ils mettre à l’épreuve la résistance de l’Internet français ? Opérateurs, datacentres et hébergeurs — bien que pour l’heure plutôt sereins — sont en tout cas à pied d’œuvre pour éviter toute congestion des connexions et des ralentissements importants. @lemondefr.