02 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 2 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xTempête solaire : ce chaos mondial qui peut surgir en quelques heures. Méconnues du grand public, les éruptions solaires menacent de déstabiliser en profondeur notre civilisation, devenue hyperdépendante de ses réseaux électriques et numériques. Un blackout de grande ampleur menace à tout instant de plonger des mégapoles entières dans l’obscurité pendant plusieurs mois, occasionnant au passage des milliers de milliards de dollars de dégâts. Un documentaire réalisé par Discovery Science et diffusé le 8 mai revient sur ce phénomène et sur nos marges de manœuvre pour éviter l’effondrement global. (@usbeketrica).

#Ville

Colombes : les incroyables comestibles débarquent. Après le marché bio, les incroyables comestibles. Le quartier des Vallées à Colombes poursuit sa métamorphose. A la demande du conseil de quartier, des bacs ont été installés ce samedi sur trois sites communaux non exploités : rue Wiener, rue du commerce et à la Coulée Verte. « C’est un quartier discret, pour ne pas dire mort, souffle Philippe Leblanc, président du conseil de quartier qui y vit depuis 1950. Nous voulons le redynamiser, faire ressortir les habitants. Que les gens se rencontrent, échangent… ». Cette expérience, née en Angleterre, consiste à mettre à disposition gratuitement des petits potagers pour faire pousser des fruits et légumes en milieu urbain. La fabrication et l’entretien des bacs, accessibles à tous, dépendent directement des participants. « Nous voulons que les habitants se réapproprient la culture urbaine et qu’ils s’impliquent dans la ville », assure Nadia Frontigny, adjointe à la démocratie locale. (@LeParisien_92).

#Transport

Didi, le Uber chinois, en passe de réaliser une levée de fonds colossale. C’est une levée de fonds exceptionnelle que s’apprête à réaliser Didi. En effet, d’après des informations parues dans certains médias américains spécialisés, le service de VTC chinois serait en passe de réaliser une levée de fonds colossale de 6 milliards de dollars (5,5 milliards d’euros). À titre d’exemple, Snap avait levé en mars dernier 3,4 milliards de dollars dans le cadre de son introduction en Bourse, faisant de cette opération la plus importante depuis l’IPO d’Alibaba. Dans le cas de Didi, cette levée se ferait uniquement par un tour de table, dans lequel on retrouverait SoftBank ou encore le fonds SilverLake. Avec une valorisation qui devrait atteindre les 50 milliards de dollars contre 33 milliards précédemment, Didi deviendrait la deuxième plus importante licorne, ces start-up non cotées dont la valorisation dépasse le milliard de dollars, juste devant Xiaomi, le fabricant chinois de smartphones (46 milliards de dollars), mais tout de même derrière son concurrent Uber et ses 68 milliards. (@BFMBusiness).

#Banque

Qui sera le Uber de la banque ? « Votre argent m’intéresse », bousculait la BNP dans les années 70. Plus de 40 ans plus tard, un autre tabou tombe : celui de la banque de détail réservée aux seuls établissements financiers. Le slogan publicitaire du moment est donc plutôt : « Votre banque m’intéresse ». Il se traduit par l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs. Le banking doit d’abord composer avec les enfants terribles du digital, dans le jargon on parle de fintechs. Quand il s’agit d’économie numérique, les GAFA et consorts ne sont jamais loin non plus. D’Apple à Amazon en passant par Facebook ou Google, ces nouveaux champions prennent place sur la chaîne de valeur de la banque en particulier dans les opérations de paiement. Pour l’instant. La nouveauté enfin, le secteur se voit concurrencer sur son terrain par d’autres grands groupes traditionnels. Carrefour ou Orange en premiers de cordée. D’autres devraient suivre. Venus du retail ou des télécoms, ces derniers ne manquent pas d’atouts : nombre de client, réseau de vente, notoriété, réputation… A n’en pas douter, la banque est à l’aube de changements profonds. (@LeNouvelEco).

#Aeronautique

La France veut développer une nouvelle filière de nanosatellites. Après les lanceurs et les satellites de télécommunications, la France veut étendre son leadership spatial au domaine des nanosatellites. En gagnant en performance, ces satellites à peine plus volumineux qu’une boite à chaussures et compris entre 20 et 50 kilos, sont promis à un fort développement. Selon le cabinet d’études Euroconsult, ce segment devrait représenter un marché d’environ 2 milliards de dollars par an sur les 10 prochaines années. « Grâce à nos recherches en matière de miniaturisation des composants, on peut réaliser avec les nanosatellites des traitements de données en orbite et des missions avec de vrais intérêts commerciaux. Les premières applications seront dans le domaine de l’Internet des objets« , estime Marie-Anne Clair, directrice des systèmes orbitaux pour le Cnes. (@usinenouvelle).

#Automatisation

Les sept métiers que les robots intelligents vont nous prendre en premier. La révolution robotique devrait provoquer la plus importante transformation du marché du travail depuis la révolution industrielle prévient le magazine Forbes. Et l’ampleur du choc économique et social que va provoquer l’arrivée des robots intelligents est loin d’être mesurée. Selon un sondage réalisé aux Etats-Unis par le Pew Research Center, pas moins de 80% des Américains estiment que leur emploi va «probablement» ou «surement» exister encore dans sa forme actuelle dans les 50 prochaines années. Ils se trompent lourdement. Et attention, les emplois qui seront pris en premier par les robots intelligents ne sont pas seulement manuels ou peu qualifiés. Cette révolution est d’ores et déjà en marche. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les dernières prévisions de l’institut IDC. Sept professions sont particulièrement menacées et ce ne sont pas forcément celles qui viennent les premières à l’esprit. (@slatefr).

#NeuroScience

Bientôt de nouveaux droits pour vous protéger du braquage de cerveau ? « Liberté cognitive », « intimité mentale », « intégrité mentale » et « continuité psychologique. » Tels sont les quatre droits pour lesquels militent Marcelo Ianca, chercheur en neuroéthique, et Roberto Andorno, un avocat spécialisé dans les droits de l’Homme. Les deux Suisses ont publié mercredi 26 avril un rapport, dans lequel ils alertent sur la nécessité d’ériger de nouvelles barrières légales de protection, face aux nouvelles technologies.  (@LExpress).

Comment notre cerveau réagit-il aux flux numériques ? E-mails, réseaux sociaux, messageries instantanées, signaux sonores ou visuels… A chaque instant, le cerveau sélectionne les informations qui lui paraissent les plus importantes à traiter grâce à l’attention. Mais dans notre monde hyperconnecté, il se confronte à une multiplicité croissante de données, de notifications et de sollicitations numériques. Au point de le rendre inapte à faire le tri face à une telle infobésité ? Décryptage de l’impact du numérique sur notre fonctionnement cérébral avec Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (Inserm) et auteur de Le cerveau funambule : comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences (Odile Jacob). (@RslnMag). Publié le 30 octobre 2015.

#Internet

Le très haut débit des campagnes avance lentement, mais sûrement. Après les grandes villes, le très haut débit se déploie dans les campagnes. Vendredi, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, s’est ainsi spécialement déplacé en Loire Atlantique pour signer un contrat de déploiement de la fibre dans les zones rurales du département. 108.000 prises de cette technologie qui va remplacer l’ADSL, vont y être disponibles pour les particuliers et les entreprises, d’ici fin 2021. En médiatisant l’événement dans l’entre deux tours de la présidentielle, Orange veut montrer qu’il est actif dans ces zones, qui représentent 43% de la population. Le sujet est très politique : la fracture numérique alimente les rancoeurs en région. Or, « fin 2016, seules un peu plus de 800.000 prises ont été déployées dans les campagnes, ce qui est encore est faible par rapport aux 7,5 millions de prises au total », souligne Antoine Darodes, directeur de l’Agence du numérique, en charge du plan Très haut débit lancé par le gouvernement. « Mais on prévoit une accélération forte dans les prochains mois avec plus de 2 millions de prises, avant la fin 2018. » (@LesEchos).

#BigData

Thales avale une start-up californienne et confirme vouloir devenir un leader du big data. Thales fonce tous azimuts vers l’eldorado du big data. Son PDG Patrice Caine y croit dur comme fer, c’est là où sera la croissance et la valeur ajoutée du groupe électronique dans les prochaines années. D’où cette acquisition très logique d’une start-up californienne au chiffre d’affaires certes modeste (plus de 30 millions de dollars en 2017) mais qui entre dans le droit fil de la stratégie du big data de Thales. D’ailleurs, le groupe n’a pas hésité à débourser une jolie somme pour acquérir Guavus (plus de 200 millions de dollars), un des pionniers de l’analyse de mégadonnées (le fameux big data) en temps réel. Ainsi, Thales renforce son portefeuille d’activités de hautes technologies pour accompagner ses clients dans leur transformation digitale. « Combinée avec nos compétences établies dans les autres technologies clés du numérique, l’acquisition de Guavus représente un formidable accélérateur de notre stratégie digitale au profit de nos clients, a estimé Patrice Caine cité dans le communiqué. L’application aux grands métiers de Thales des technologies et des expertises de Guavus en matière d’analyse de données massives va renforcer notre capacité à accompagner la transformation digitale de nos clients, que ce soit dans l’aéronautique, l’espace, la signalisation ferroviaire, la défense ou la sécurité ». (@latribune).

#Publicite

Facebook aide les publicitaires à cibler les adolescents mal dans leur peau. Facebook a ouvert, en 2016, une plateforme pour prévenir les suicides. Mais le réseau social aide également les publicitaires à cibler les adolescents mal dans leur peau, a indiqué le quotidien australien The Australian. Le journal a consulté un document confidentiel de Facebook, long de 23 pages. Le réseau social y explique que ses algorithmes sont capables de repérer « les moments où les jeunes ont besoin d’un regain de confiance ». Dans le détail, ils peuvent identifier lorsqu’ils sont « anxieux », « nerveux », ou lorsqu’ils se sentent « stupides » ou « inutiles ». (@franceinfo).

#Piratage

Qui sont les Fancy Bear, ces pirates accusés de vouloir la peau de Macron ? Parfois appelés Pawn Storm, ATP 8, Sofacy ou encore Sednit, c’est sous le nom Fancy Bear qu’ils sont le plus connus. Sous toutes ces dénominations se cacherait un seul groupe de « hackers », actifs depuis 2004. Ces pirates, qui pourraient être russes, seraient responsables de nombreuses attaques informatiques, selon plusieurs entreprises de sécurité informatique. Les services secrets américains, qui prennent moins de pincettes, estiment que Fancy Bear est non seulement russe, mais est aussi en lien avec le GRU, le renseignement militaire russe. Problème : il n’existe aucune preuve irréfutable permettant d’assurer que ce groupe est bien russe, et encore moins qu’il est en lien avec le Kremlin, contrairement à ce que certains médias croient savoir. En fait, il n’existe même pas de preuves permettant d’affirmer que Fancy Bear est bien l’auteur de toutes les attaques qu’on lui prête, ni même qu’il constitue un seul et même groupe. Mais alors, qui sont ces mystérieux pirates ? (@LExpress).

#Escroquerie

Un Lituanien extorque 92 millions d’euros à Facebook et Google. C’est une arnaque répandue. Des mails qui incitent à verser de grosses sommes d’argent pour des factures impayées ou pour récupérer un prix imaginaire. Pourtant pas nés de la dernière pluie et plutôt au fait des usages et des dangers d’internet, Facebook et Google sont tombés dans le panneau. A eux deux, ils ont versé la somme rondelette de près de 100 millions de dollars à un escroc Lituanien, soit 92 millions d’euros, entre 2013 et 2015, rapporte le magazine Fortune. (@LExpress).