08 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 8 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xLe Maroc veut sauver le singe magot, un macaque en danger. Seul macaque vivant hors d’Asie, le magot ou « macaque de Barbarie », qui peut peser 15 à 20 kilos, était autrefois répandu en Afrique du nord. Mais, disparu depuis 1900 de Tunisie, il ne vit plus aujourd’hui qu’au Maroc dans les zones montagneuses du Rif (nord) et du Moyen Atlas, ainsi qu’en Algérie, surtout dans les massifs de Kabylie. L’espèce est aujourd’hui menacée d’extinction, selon l’Union internationale de conservation de la nature (UICN). En cause, la surexploitation des forêts qui réduit son habitat naturel, le braconnage à des fins d’exportation illégale vers l’Europe et l’inconscience des touristes qui nourrissent ce primate aux dépens de sa santé. (@Sciences_Avenir). Photo AFP.

#Ville

Cinq applications mobiles pour rencontrer ses voisins et son quartier. C’est le genre d’application sur les réseaux sociaux qu’on aimerait voir plus souvent. Le réseau mondial internet peut maintenant nous servir à une échelle géographique locale, celle de notre quartier et de nos voisins. Il est en effet possible de se connecter grâce à nos ordinateurs, tablettes et smartphones avec nos voisins pour mettre en place un système d’entraide, de sorties ou d’échange de services. Bienvenue au cœur de l’économie partagée dans son application la plus concrète. Le principe est simple et fonctionne sur le principe du troc et de l’entraide. On peut échanger un service contre un autre, au sein de la communauté : prêter sa voiture, ses outils, faire des travaux, du babysitting, aller faire des courses, du jardinage, donner des conseils informatiques, etc. les possibilités sont aussi nombreuses que les services utiles dans un quartier et l’application numérique permet de mettre en relation tout cela. En plus d’être un système d’entraide, ces applications permettent aussi de créer un nouveau lien social entre les générations et de connaître ses voisins les plus proches. (@epochtimesfr).

Avec Aéromate, l’agriculture urbaine devient réalité… sur les toits de Paris. À Paris, la start-up Aéromate a commencé à cultiver des plantes aromatiques sur un toit. Les deux jeunes cofondateurs, issus de l’école Sup’Biotech, utilisent l’hydroponie, une culture sans terre où les racines baignent dans une eau enrichie en nutriments, et qui n’impose aucun pesticide. Avant de se lancer, des relevés ont vérifié l’absence de polluants. (@futurasciences).

#Telecom

La 5G, la technologie qui va bouleverser l’économie. Elle ne devrait devenir réalité et utilisable par le grand public qu’à la fin de l’année 2019, mais la 5G est déjà sur toutes les lèvres et dans toutes les têtes des acteurs de la filière des télécoms. Personne ne veut être pris de court et depuis plus de trois ans, tout le monde multiplie investissements et partenariats pour être sûr de ne pas rater le bon wagon de « l’ultra » haut débit mobile. Fin avril, le spécialiste français des ondes, Microwave, a fait savoir qu’il comptait capitaliser sur la 5G . « La 5G c’est une opportunité pour nous de doubler notre activité dans les années à venir », a affirmé Philippe Garreau, le PDG du groupe. Les géants des télécoms s’activent aussi. Début mai, le troisième opérateur mobile des Etats-Unis, T-Mobile US, a annoncé qu’il souhaitait démarrer le déploiement d’un réseau de cinquième génération sur le marché américain dès 2019 et se fixe pour objectif une couverture nationale en 5G dès 2020. Pour ce faire, le groupe compte utiliser les fréquences acquises lors d’enchères organisées, en avril, par l’Etat fédéral pour un montant qui pourrait atteindre huit milliards de dollars. (@LesEchos).

La 5G : une bombe économique à venir… et à préparer. Numérisation, digitalisation, robotisation : autant de phénomènes en cours qui, à défaut de toucher toutes les entreprises, pour le moment, sont décrits comme porteurs de bouleversements majeurs sur le travail. Certains prospectivistes envisagent ce qu’ils qualifient de « fin du travail », légitimant des propositions telles que le « revenu universel », popularisé par le candidat socialiste à l’élection présidentielle. La réalité est sans doute plutôt celle d’une évolution, plus ou moins forte, du travail (selon l’OCDE, seuls 9 % des emplois actuels seraient menacés à terme par la robotisation, chiffre à comparer aux nouveaux emplois créés). En ce qui concerne les créations d’emplois, les chiffres associés au déploiement de la 5G à partir de 2020 sont plus qu’enthousiasmants (nous n’évoquerons pas ici les aspects sanitaires, pourtant essentiels, sans doute trop souvent minimisés et qui nécessiteraient bien plus qu’une tribune). Une récente étude du cabinet anglais IHS Markit envisage la création de 22 millions d’emplois au niveau mondial d’ici 2035, en lien direct avec le développement de la 5G. (@FR_Conversation).

Le spécialiste des ondes Microwave veut capitaliser sur la 5G. Après une bonne année 2016, Microwave Vision (MVG) voit son avenir dans la 5G. Le spécialiste de la mesure d’ondes électromagnétiques, qui publie ses résultats annuels mercredi soir, peut se targuer d’une croissance organique de 10 % sur un an, à 66 millions d’euros. L’entreprise a enregistré un record de commandes. « Depuis dix ans, la progression moyenne de nos revenus est de 9,5 % chaque année », rappelle Philippe Garreau, PDG du groupe. MVG officie dans les télécoms, mais aussi l’aéronautique et la Défense. Le coeur de métier de cette société française, implantée en Europe, en Asie et aux Etats-Unis, qui fait peu parler d’elle dans les journaux, c’est d’analyser la performance des appareils diffuseurs d’ondes magnétiques : smartphones, avions, voitures, satellites, drones, missiles … 90 % du chiffre d’affaires se fait auprès des grands comptes à l’international, la plupart étant des grands noms des télécoms, de l’aéronautique et de la Défense : Samsung, Sony, Foxconn, Vodafone, Thales, EADS, Aibus, Boeing, mais aussi Orange, SFR, Dassault Aviation… (@LesEchos). A lre aussi : 5G : demain, vous verrez ces mini-antennes partout en ville (@01net).

#Entreprise

Pourquoi de plus en plus de pure players comme Zalando ouvrent des boutiques. Bientôt des boutiques Zalando dans les grandes villes ? Rubin Ritter, co-président du directoire du n°1 européen de la vente en ligne de vêtements et chaussures sur Internet a annoncé vendredi 28 avril au magazine allemand Manager Magazin réfléchir à l’ouverture de boutiques dans plusieurs grandes villes européennes comme Paris, Londres et Berlin. « Nous avons de vrais fans dans les grandes métropoles européennes qui passent beaucoup de temps en ligne sur Zalando. Il pourrait être intéressant pour eux de découvrir également la marque dans des boutiques physiques », a-t-il dit.  (@Challenges).

#Commerce

E-commerce en Chine : la ruée vers l’or viendra-t-elle de la campagne ? Avec un taux de croissance annuel de 43% rien qu’en 2015, le e-commerce reste une institution en Chine. Du point de vue des pays occidentaux, ces chiffres font rêver et donne l’apparence d’une véritable success story. Toutefois, ce marché n’est pas unifié et concerne principalement les zones urbaines. En effet, les régions rurales restent un marché-cible à part où il est difficile d’employer les mêmes business model pour les entreprises souhaitant assurer des ventes en ligne. Mais cette région reste une mine d’or, qui passe pour l’instant trop inaperçue des sites de e-commerce. Le marché y est bien plus important qu’on ne le penserait : près de 620 millions d’individus vivent dans les campagnes chinoises et 270 millions de citadins sont des travailleurs immigrés de la campagne. Tous sont de potentiels e-shoppers. De récents rapports estiment qu’en 2016 l’achat en ligne dans ce type de régions représenterait déjà plus de 350 millions de yuan, soit 47,8 billions d’euros ! D’ailleurs, 84.41% des ruraux auraient déjà commandé en ligne. Qu’attendent les acteurs du e-commerce ? (@latelier).

#Alimentation

Les livraisons de nourriture à domicile génèrent 83 milliards de dollars à travers le monde. Si ce chiffre, 83 milliards de dollars – peut paraître impressionnant, il ne représente en fait que 1% du marché total de la nourriture à travers le monde, et 4% du chiffre d’affaires généré par la restauration. En revanche, comme le remarque le cabinet de conseil McKinsey, ce marché prend de l’ampleur, avec une croissance estimée à 3,5% par an sur les cinq prochaines années. L’étude met également en évidence certains comportements des consommateurs : ainsi, 80% des clients restent fidèles à la première plateforme sur laquelle ils s’inscrivent, et la rapidité de livraison est pour 60% d’entre eux le critère principal. Enfin, 82% des commandes sont destinées à une livraison à domicile, contre 16% à une livraison sur le lieu de travail. (@RslnMag).

#Presidentielle2017

Qui est l’homme à la casquette qui s’est incrusté derrière Emmanuel Macron. C’est sans doute le meilleur photobombing de toute la présidentielle. Alors qu’Emmanuel Macron entame la Marseillaise sur l’esplanade du Louvre, un homme vêtu d’un sweat bordeaux et d’une casquette parvient à se faire une place entre le président élu et son épouse. Qui est-il ? (@20minutes). A lire aussi : Le Nantais Morgan Simon est l’homme à la casquette derrière Emmanuel macron (@F3PaysdelaLoire).

Treize tweets qui nous ont fait rire pendant la soirée du second tour. Emmanuel Macron a remporté l’élection présidentielle, dimanche 7 mai, en battant largement Marine Le Pen. Les internautes ont visiblement été inspirés par la victoire du candidat d’En marche ! mais aussi par la défaite de la candidate du FN. Voici treize tweets qui ont fait rire franceinfo pendant la soirée du second tour. (@franceinfo).

#Transhumanisme

Le monsieur IA de Facebook se paie le transhumanisme. Les GAFA ont vraisemblablement décidé de faire de la pédagogie : hasard du calendrier, cinq jours après une conférence sur l’intelligence artificielle chez Google France, Facebook organisait la sienne. Mardi 2 mai, dans les bureaux qui abritent les équipes françaises du réseau social ainsi que celles d’Instagram rue Ménars, dans le 2e arrondissement de Paris, le Français Yann Le Cun est entouré d’un panel hétérogène pour discuter futur de l’IA : Dominique Cardon, sociologue et rêveur d’algorithmesLaurence Devillers, chercheuse au CNRS, Isabelle Galy, du Learning Lab « Human Change » au sein du CNAM et Isabelle Ryl, la directrice du centre de recherche Inria de Paris (partenaire de Facebook). « Jusqu’à il y a peu, on ne pouvait pas voir un article sur l’intelligence artificielle sans qu’il soit accompagné d’une photo de Terminator ». Le directeur du laboratoire FAIR (Facebook Artificial Intelligence Researchers), dont l’antenne parisienne a été ouverte en juin 2015, l’admet : le débat autour de l’IA « est devenu plus intéressant » ces dernières années. Les subtilités de la construction des réseaux de neurones artificiels, auxquels on doit le nouveau souffle de l’IA, n’ont de toute façon pas vocation à résonner auprès du grand public, mais la compréhension des enjeux progresse. (@usbeketrica).

Cybathlon : quand l’homme réparé entre en piste. Vitrine de la recherche sur les technologies d’assistance robotique, le Cybathlon est une nouvelle compétition sportive où s’affrontent des athlètes handicapés équipés de prothèses, d’exosquelettes et de fauteuils roulants. Un événement futuriste, démystificateur et parfois burlesque qui, en creux, interroge l’avenir de la condition humaine. La première édition s’est déroulée le 8 octobre 2016. Nous y étions pour un compte-rendu à chaud des principales épreuves. Retrouvez ci-dessous un reportage plus complet sur ces « premiers Jeux des athlètes cyborgs ». (@usbeketrica).

#Web

La Chine aurait recruté 20 000 chercheurs pour développer son Wikipédia local. 20 000, c’est le nombre d’universitaires que la Chine aurait employé pour écrire une version alternative locale du site Wikipédia. Dans le pays, l’accès à ce dernier est partiellement bloqué depuis 2004. On peut par exemple, comme l’explique le South China Morning Post, y lire la plupart des pages traitant de sciences ou de technologies. En revanche, si l’on cherche des informations sur des sujets jugés plus « sensibles » comme le « Dalai Lama » ou « Xi Jinping » (le secrétaire général du parti communiste chinois), « le serveur plante« . (@LExpress). A lire En Chine, il faudra bientôt un permis pour publier certaines informations en ligne (@latribune).