01 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 1er mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

xEn France, 40 % des emplois peuvent être remplacés par des machines. En observant l’évolution récente des technologies et en projetant leur utilisation dans l’économie, quel taux de robotisation des emplois obtenons-nous ? C’est la question que se sont posés trois analystes de l’institut McKinsey afin de dresser un portrait instantané de nos économies face à l’automatisation. D’une première analyse, l’institut tire un bilan relativement classique : malgré les progrès des intelligences artificielles pour gérer des tâches de service, les robots mécaniques sont toujours les plus compétents pour se charger d’emplois qui existent. De fait, c’est principalement dans la manufacture, et plus faiblement dans le service, que les machines sont les éventuelles égales de l’homme face au travail. (@Numerama).

#Travail

L’agir humain en entreprise, la meilleure réponse au numérique. En février 2014, Now Social, « agence communautaire » spécialisée dans le conseil et dans la stratégie, publiait son Livre Blanc, plaidoyer pour une conception plus horizontale et humaine de l’entreprise, accessible en ligne. L’occasion d’esquisser un scénario où l’entreprise anticipe sur les bouleversements à venir en redonnant la part belle à l’humain. Usbek & Rica a souhaité partager quelques-unes de leur réflexion sur les pratiques managériales du futur. Dans ce deuxième volet, la transition numérique est analysée comme revalorisant pour l’homme et pour le travail manuel. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

Retour sur l’Émission Forum Changer d’Ere : Robots, big data, intelligence artificielle : libération ou aberration ? L’Émission en replay (@changerdere).

Ctations : – « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis puisse changer le monde. En réalité c’est toujours ce qui s’est passé. » Margaret Mead (anthropologue américaine, (1901 – 1978) ; – « Les robots ne vont pas nous remplacer complètement, mais de plus en plus. C’est à nous d’utiliser cette intelligence artificielle pour aller plus loin, et mieux faire notre boulot. » Joël de Rosnay.

#Ville

Le BIM fait (enfin) entrer le BTP dans l’ère numérique. BIM. Trois petites lettres synonymes de véritable big bang pour le monde du bâtiment. Secteur traditionnel s’il en est, le BTP s’est jusqu’alors tenu à l’écart de la transformation numérique. Concept né aux Etats-Unis au mitan des années 90, le BIM, pour Building Information Modeling ou modélisation des données du bâtiment, modifie en profondeur la façon de concevoir, de construire mais aussi de maintenir et d’exploiter un ouvrage de génie civil. Le BIM consiste à concevoir un jumeau numérique du bâtiment contenant toutes ses caractéristiques physiques, techniques et fonctionnelles. Cette maquette virtuelle peut être ensuite partagée par tous les intervenants, de l’architecte au client final, en passant par le bureau d’études, le maître d’œuvre ou l’exploitant. Elle couvre toutes les étapes du cycle de vie de l’édifice, y compris, en fin de chaîne, sa réhabilitation ou sa destruction. Une vraie révolution sur les chantiers où les plans restent majoritairement sur support papier avec un nombre parfois impressionnant de versions. Toute modification peut alors entraîner une rupture dans la chaîne d’information aux préjudices difficilement mesurables. (@latelier).

Participation citoyenne : six initiatives pour « gouverner la ville autrement ». A l’heure où s’accroît dans les démocraties occidentales le niveau de défiance à l’égard de l’autorité politique, les initiatives se multiplient pour inventer de nouvelles formes d’engagements citoyens. C’est à l’échelle locale que se développent souvent ces expérimentations qui visent à associer plus étroitement les citoyens aux décisions. Six créateurs de start-up de civic tech ou d’associations ont présenté leur démarche lors de la journée de débats organisée à Lyon par Le Monde le 7 avril sur le thème « Gouverner la ville autrement », à l’occasion de la remise des prix de l’innovation Le Monde Smart Cities. (@LeMonde).

#Transport

Jusqu’où interdire la voiture en ville ? Architectes, urbanistes et collectivités locales imaginent des centres-villes « apaisés », repensés autour des piétons, des vélos et où la voiture deviendrait un transport en commun. Dans la plupart des très grandes villes européennes, la voiture régresse. « Nous avons clairement deux modèles : les grandes villes, où le taux d’équipement stagne, voire baisse, comme à Paris ; et les autres zones, où ce chiffre continue à progresser », précise Anne Aguilera, chercheuse à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar). (@LesEchos).

#Logement

Face à Airbnb, comment MorningCroissant a-t-il su trouver sa place ? Lancée en 2011, MorningCroissant est une plateforme de location meublée pour des séjours d’une nuit à un an. La startup, qui propose aujourd’hui plus de 12 000 hébergements dans toute la France, revendique avoir passé le cap du million d’euros de chiffre d’affaires en 2016. L’occasion pour Maddyness de revenir sur son histoire avec son fondateur Alix Tafflé. (@bymaddyness).

#Finance

Les API : clef de voûte de l’open banking. « L’API est un vieux concept ! », s’exclame Patrick Rivière, directeur banque digitale de LCL. Pourtant, ces interfaces de programmation (Application Programming Interface, en anglais) se trouvent aujourd’hui au cœur de toutes les attentions dans le monde de la finance. C’est par elles que les banques entendent articuler leur transformation digitale. Mais comment fonctionnent ces briques technologiques, souvent présentées comme des Lego ? « Les Open API constituent une porte d’entrée sécurisée dans le système d’information (SI) des banques », explique Emmanuel Méthivier, directeur général de Crédit Agricole Store (CA Store). « Lorsqu’un client souhaite consulter son solde en ligne, il faut une porte entre le core banking system, où se trouvent les données, et l’interface utilisateur (application mobile ou site web de la banque, ndlr) », détaille-t-il. Plusieurs facteurs poussent donc aujourd’hui les acteurs du monde bancaire à se tourner vers les API. « La standardisation des API, l’utilisation croissante des réseaux Internet et la révolution de la banque mobile, qui oblige à converser avec les systèmes d’information, concourent à l’accélération de l’usage des API », estime Emmanuel Méthivier. (@LUsineDigitale).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle permettra-t-elle de créer l’univers parallèle ultime ? Souvenez-vous de « Second Life ». Sorti en 2003, ce jeu en ligne était annoncé comme le monde virtuel qui révolutionnerait nos vies. Le concept tient dans le nom : un espace de jeu multijoueur, relativement réaliste, où chacun pourrait avoir une « seconde vie » qu’il mènerait comme bon lui semble. « Second Life » fait la Une des médias entre 2006 et 2007, des partis politiques, certains publicitaires ou l’agence de presse Reuters avaient même créé des antennes dessus, mais malgré ses succès, le jeu fait aujourd’hui figure de dinosaure. Les marques l’ont déserté, les médias s’en sont désintéréssés et, globalement, la bulle « Second Life » a explosé. Mais « Second Life » a popularisé un concept qui n’est pas mort, loin s’en faut : celui de metaverse (« métavers » en français), un méta-univers, un monde virtuel fictif, un cyberespace où chacun incarnerait un avatar lui permettant d’afficher une personnalité et d’interagir socialement. Il n’existe pas de définition unique et absolue du ou des metaverses. Le terme a été inventé par Neal Stephenson dans son roman « Le Samouraï virtuel », paru en 1992. Palmer Luckey, créateur d’Occulus VR, le décrit comme « un monde digital parallèle qui existe à côté du nôtre, [nous permettant] de communiquer avec d’autres personnes, de jouer avec d’autres personnes ». Selon une des définitions alambiquées du groupe de recherche Metaverse Roadmap, il s’agirait « de la fusion entre un espace virtuel en 3D amélioré et un espace physique constant dans un univers virtuel ». Compliqué, mais passionnant. Pour la simple et bonne raison que, grâce au développement de la réalité virtuelle, nous n’avons jamais été aussi proche de l’avènement du metaverse, l’univers parallèle virtuel qui les gouvernera tous, comme aurait dit Tolkien. Alors, à quoi ressemblera-t-il ? (@MashableFR).

#Desinformation

Facebook se penche sur la désinformation sur sa plate-forme. Il faut savoir lire entre les lignes, pour déchiffrer le rapport, publié jeudi 27 avril par Facebook, sur les « opérations de désinformation » sur le premier réseau social au monde. Non pas que le texte, cosigné notamment par Alex Stamos, le réputé responsable de la sécurité de Facebook, soit technique ou complexe, mais parce qu’il est tout en allusions. Un exemple parmi d’autres : revenant sur la diffusion d’informations trompeuses sur Facebook pendant la campagne électorale américaine, le texte évoque « des acteurs malveillants ayant utilisé des médias classiques et des réseaux sociaux pour diffuser des informations volées, comme le contenu de boîtes e-mail, dans le but de causer du tort à des cibles politiques ». Une longue circonlocution qui fait référence, sans jamais les nommer, à WikiLeaks et à la publication de courriels de John Podesta, le directeur de campagne de Hillary Clinton. De même, le rapport n’évoque jamais directement le rôle de la Russie, accusée d’avoir tenté d’influer sur la campagne américaine. Le rapport note toutefois, dans une formulation là encore alambiquée, que si « Facebook n’est pas en position d’attribuer de manière définitive l’origine de ces activités », « nos données ne contredisent pas l’attribution donnée par le directeur des services de renseignement des Etats-Unis dans son rapport du 6 janvier 2017 » – rapport qui accusait nommément la Russie. (@Pixelsfr).

#Internet

Lawrence Lessig (1/2) : « Dans le Net, où l’argent est roi, l’attitude désintéressée d’Aaron Swartz tranchait ». Copyrights, broadcasting, hacking, éditeurs et censeurs, impact sur la démocratie… Le juriste Lawrence Lessig, l’un des théoriciens américains du Web parmi les plus influents, revient sur l’extraordinaire et fructueuse relation qui le liait à Aaron Swartz, jeune trublion du Net qui s’est donné la mort en 2013. Première partie de l’entretien de @telerama.

Lawrence Lessig (2/2) : « La campagne présidentielle de Bernie Sanders m’a déçu ! ». Candidat malheureux aux dernières primaires démocrates, le juriste Lawrence Lessig revient sur les nécessaires réformes du système électoral américain. Inquiet du manque de courage politique de son propre camp, et terrifié par les élans bellicistes du nouveau président Donald Trump. Deuxième et dernière partie de l’entretien de @telerama.

#YouTube

« C’est juste un canular, frère », sur YouTube, les dérapages parentaux font rage Pour que leurs canulars fassent un maximum de vues sur YouTube, des parents vidéastes n’hésitent pas à franchir certaines limites, au mépris de leurs enfants. (@LExpress).