11 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 11 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► Energies renouvelables : que peuvent apporter les coopératives citoyennes ? Le principe est simple : dans un pays de l’Union Européenne, des citoyens (particuliers, associations, entreprises) se réunissent dans une coopérative et mettent sur pied un projet de production électrique renouvelable, photovoltaïque ou éolien, en partenariat avec les gestionnaires de réseau. Ils déterminent ensemble le type d’énergie, les emplacements des panneaux photovoltaïques ou parfois des éoliennes, la répartition de l’électricité produite, les raccordements nécessaires, le budget et les moyens de financements, le plus souvent un crédit supporté conjointement par l’ensemble des participants au prorata de l’électricité qu’ils comptent consommer. (@Réseau Durable).

#Transport

► Uber multiplie les partenariats pour que ses taxis volants puissent décoller en 2023. L’Université du Texas à Austin rejoint la longue liste des partenaires rassemblés par Uber afin de l’aider à concevoir les moteurs de ses futurs taxis volants, a annoncé l’institution le 9 août. Il faut dire qu’il ne reste plus que deux ans à la société de VTC pour respecter le calendrier de son programme Uber Elevate, qui fixe les premiers tests en 2020. La commercialisation du service est quant à elle prévue à Dallas-Forth Worth, Los Angeles et Dubai en 2023. (@LUsineDigitale).

#Déchets

► L’avenir des déchets urbains et les nouvelles urbanités. Dans le monde urbain d’aujourd’hui, et les grandes villes en particulier, les déchets et avec eux la problématique de l’hygiène de la ville, sont l’une des préoccupations majeures, avec la lutte pour le climat, la mobilité et la sécurité. Réduire – Recycler – Réutiliser, les 3R, ont été depuis la naissance de la journée de la terre en 1970 au cœur de la démarche guidant la gestion des déchets dans la vie urbaine.  En 2010, l’équipe de recherche de la Darden School of Business de l’Université de Virginie aux USA, a proposé de rajouter un 4ème R, comme « Re Think ». Leur proposition était de « re penser » autrement les déchets. Quel bilan pouvons-nous faire, depuis que la population urbaine dans le monde est passée de 36% à 56% aujourd’hui, soit une augmentation de presque 3 milliards d’urbains ? Lire la suite sur le blog de @CarlosMorenoFr.

#Surveillance

► Surveillance de masse: les tyrans du passé en rêvaient, la Chine l’a fait. Les technologies de surveillance sont plus populaires que jamais aux yeux du gouvernement chinois, qui les utilise pour contrôler ses citoyens à diverses échelles. Pékin scanne le visage des passants, ce qui lui permet d’arrêter les criminels dans les gares, dans les stations-service et dans les stades, et de diffuser publiquement les noms des piétons indisciplinés. Un système de « crédit social » a été mis en place par le gouvernement: le score des citoyens chinois baisse lorsque ces derniers fréquentent des dissidents, ce qui peut leur faire perdre droits et privilèges. (@slatefr).

► Reconnaissance faciale : quand le Zimbabwe vend le visage de ses citoyens. D’un côté, le Zimbabwe qui est à la recherche d’une technologie de surveillance. De l’autre, l’entreprise chinoise CloudWalk Technology qui souhaite améliorer son logiciel de reconnaissance faciale en enrichissant sa base de données. Le Zimbabwe va ainsi vendre les visages de ses citoyens à la compagnie chinoise et en échange, elle fournira gracieusement les équipements. Les systèmes chinois de reconnaissance faciale sont les plus efficaces au monde mais les algorithmes sont conçus à partir des empreintes biométriques de personnes à la peau claire. Car les Chinois manquent de données sur les individus à la peau noire. Cela se traduit par un taux d’échec très élevé. 1% d’erreur pour la reconnaissance photographique d’un homme blanc, contre 35% pour une femme noire. (@GeopolisAfrique).

#Cybersécurité

► Une fausse centrale électrique piratée en moins de deux jours. Un test mené par une société de cybersécurité a montré à quel point il est facile pour les systèmes de contrôle industriel de tomber entre les mains de cybercriminels. Des chercheurs de la société Cybereason ont déployé un « honeypot » (ou pot de miel, une technique visant à déployer un appareil factice et vulnérable afin d’attirer d’éventuelles attaques, ndlr) se faisant passer pour une station relais appartenant à un fournisseur d’électricité majeur et ont par la suite analysé le comportement des attaquants. (@zdnetfr).

#MediaSocial

► Les réseaux sociaux affrontent une panne de croissance des utilisateurs. Gagner plus, mais avec une audience moindre. C’est en creux le bilan délivré par Facebook, Twitter et Snapchat ces dernières semaines à l’occasion de la publication de leurs résultats trimestriels, marqués par les spectaculaires chutes en Bourse de Twitter et Facebook. Nouvelles réglementations relatives à la protection de la vie privée en Europe et en Californie (Facebook), « disruption causée par le nouveau design » (Evan Spiegel, le PDG de Snap), suppression de 70 millions de comptes après une grande opération de nettoyage (Twitter) : chacun brandit la conjoncture pour expliquer la baisse générale de l’audience. Mais le malaise est peut-être plus profond. (@LesEchos).

► Données personnelles : l’UFC-Que Choisir fait condamner Twitter en France. Après quatre années d’une longue procédure judiciaire, l’UFC-Que-Choisir a remporté une première victoire dans son bras de fer engagé avec Twitter. Le réseau social américain a été condamné mardi par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris, pour des clauses contenues dans les conditions d’utilisations de son service. Quelque 256 d’entre elles, actuelles ou anciennes, ont été considérées comme abusives et/ou illicites par les juges français. Une victoire acquise de haute lutte par l’association, car Twitter n’a cessé selon elle de changer certaines de ses clauses pendant les quatre années de l’instruction. (@LesEchos).

► « Supprimer Twitter » : l’étonnant conseil du secrétaire d’État au Numérique. De la part d’un secrétaire d’État au Numérique, ce « conseil bonheur pour l’été » peut surprendre. Dans la nuit de jeudi à vendredi, Mounir Mahjoubi, en vacances en Haute-Loire, en Ardèche et dans le Gard, a recommandé sur son compte Twitter de « supprimer l’appli » de son téléphone et de « sortir la tête de l’écran ». « Conséquence immédiate : les haters et autres nuisibles grincheux vous semblent très lointains », s’amuse-t-il, accompagnant sa publication d’une capture d’écran de son téléphone. Et de compléter : « Je viendrai consulter et poster à des moments choisis. » (@Le_Scan).

#DataCenter

► Pourquoi plonger des serveurs dans la mer ? En juin, Microsoft a immergé un data center au large des Orcades, un archipel au nord de l’Ecosse. L’objectif du projet est de profiter de l’énergie issue du milieu marin pour refroidir les serveurs immergés. Le deuxième objectif est de rapprocher les data centers des zones où vivent les populations. En effet, 50 % de la population mondiale vit à moins de 200 km de la mer. Construire des serveurs près des côtes permettrait d’accélérer les services Internet. Cette expérience est menée en partenariat avec Naval Group, une entreprise française spécialisée dans l’industrie navale et les énergies marines renouvelables. (@Pixelsfr).

#Information

► Affaire Benalla : cinq questions sur l’étude de l’ONG DisinfoLab, accusée de fichage politique. L’affaire Benalla n’a pas seulement occupé le monde politique et médiatique, elle a également agité le web. Une étude réalisée par DisinfoLab, une ONG belge, et menée du 19 juillet au 3 août, a révélé que « plus de 4,5 millions de tweets en français ont été échangés sur le sujet ». Mais cette étude sur l’impact de l’affaire Benalla sur les réseaux sociaux va plus loin qu’une simple analyse quantitative. L’ONG est accusée de fichage politique pour avoir classé les comptes Twitter de son étude en « pro-Mélenchon », « pro-Rassemblement national » (RN, ex FN) ou « russophiles ». A lire aussi : La Cnil va enquêter sur les données d’une étude controversée sur l’affaire Benalla et Affaire Benalla : aucune preuve d’ingérence russe sur Twitter, selon une étude (@Franceinfo).