06 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#IA

► Etude : l’automatisation en 2020 Le cabinet Forrester donne ses prévisions sur l’évolution du marché RPA à partir de 2020. L’automatisation est la prochaine étape de la transformation numérique et digitale, déclare l’équipe du cabinet Forrester (spécialisé dans l’étude des marchés financiers, et l’impact des technologies). Faisant ainsi appel à plusieurs technologies comme la robotique, la livraison continue (Continuous Delivery), ou encore la gestion de cloud, l’automatisation représente un moyen pour les entreprises de développer des niveaux de personnalisation client plus efficace. Elle permet également une production et des services plus poussés, un acheminement plus sécurisé des produits, et un délai plus court de livraison. L’automatisation risque d’entrainer la disparition de certains types de postes commence par rappeler l’étude de Forrester : en 2020, la robotique logicielle, les agents virtuels, les chatbots, et la gestion de décision fondée sur le Machine learning (apprentissage automatique) viendront remplacer 1,06 million d’emplois provenant de postes de travail, et de coordinateurs travaillant principalement dans la comptabilité et dans les ressources humaines. En contrepartie, les travailleurs avec un « savoir multidisciplinaire », les enseignants spécialisés dans le numérique, vont augmenter. L’étude parle de 331 500 nouveaux emplois en 2020. @Siecledigital. Légende image : Une fille japonaise tenant la main d’un robot intelligent. Crédit photo : Andy Kelly / Unsplash.

#Education

► Industreet: pour réduire les fractures sociales, Total investit dans une école industrielle. Mardi 19 novembre, le PDG de Total Patrick Pouyanné inaugurera à Stains (Seine-Saint-Denis) aux côtés de la ministre du Travail Muriel Pénicaud une école pour les jeunes en situation de décrochage scolaire. Baptisée Industreet, elle accueillera sur un campus d’apprentissage quelque 400 élèves (18-25 ans). Ils candidateront en ligne et pourront à tout moment de l’année intégrer un cycle de formation de six à 18 mois. Dédiée aux métiers de l’industrie, l’école sera gratuite et préparera les jeunes à des métiers du futur : pilote de drones, technicien pour l’Internet des objets, conducteur de ligne de production, technicien en inspection de conformité, dessinateur de maquettes numériques etc. @Challenges.

#Travail

► Horaires, conciliation vie pro-perso, santé: le télétravail n’est pas la panacée pour les cadres. Le télétravail était pratiqué par 11% des cadres au moins un jour par semaine en 2017, avant la réforme du Code du travail qui simplifie le dispositif, contre 3% de l’ensemble des salariés, selon une étude de la Dares, les cadres ayant tendance à travailler plus longuement quand ils choisissent ce mode d’organisation. La pratique « intensive » de ce mode de travail, c’est-à-dire télétravailler « au moins deux jours par semaine », concernait 5,2% des cadres, d’après cette étude réalisée auprès d’établissements de plus de 10 salariés du secteur privé non agricole, publiée lundi par la direction des statistiques du ministère du Travail. Si les télétravailleurs bénéficient de davantage de souplesse dans leur travail et d’une baisse de leur temps de trajet, ils ont « tendance à pratiquer des horaires de travail plus longs et atypiques » lorsqu’ils sont en télétravail, souligne la Dares. Et ils ne sont « ni plus ni moins satisfaits de leur travail que les autres cadres », ajoute-t-elle. @Challenges

#Métier

► L’intelligence artificielle en entreprise va révolutionner tous les métiers. En venant aider, remplacer et optimiser, l’intelligence artificielle va révolutionner tous les métiers, explique Stéphane Roder dans son ouvrage « Le guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise » (éditions Eyrolles). Les structures de coûts, de revenus, et donc la compétitivité des entreprises vont aussi être bouleversés. Les métiers seront au cœur du développement de l’intelligence artificielle (IA), ce qui préfigure l’industrie 4.0, l’entreprise numérique de demain. @EchosExecutives.

#Réseau_5G

► Orange lance sa 5G en Roumanie. La 5G d’Orange, c’est parti. Du moins en Roumanie, premier pays dans lequel l’opérateur lance des offres commerciales pour la nouvelle génération de téléphonie mobile. Trois villes sont concernées, dont Bucarest. Ce lancement est l’occasion pour Orange de tester en conditions réelles sa 5G, sur les plans technologiques et commerciaux. Orange lance une nouvelle gamme de forfaits 5G, commençant à 25 euros par mois. « C’est un montant relativement élevé pour le pays. Aujourd’hui, notre offre la plus chère est à 19 euros pour 50 Go de données en 4G », précise Ramon Fernandez, directeur général délégué Finance, Performance et Europe d’Orange. @Le_Figaro.

#Internet

► Le déclin de la liberté sur Internet. Étude pour le moins alarmante de la part de Freedom House, organisation non-gouvernementale (mais financée en partie par le gouvernement américain), qui déclare constater une « chute de l’indice de liberté sur le Web » dans 33 pays. Sur les 65 pays passés en revue, regroupant 87 % des utilisateurs dans le monde, pas moins de 40 d’entre eux utiliseraient des « programmes avancés de surveillance des réseaux sociaux ». Autre « record » annoncé : 38 États emploient des individus pour interférer sur les informations en ligne. L’interférence sur internet est devenue, selon le rapport, une stratégie commune à beaucoup de pays dont les dirigeants sont prompts à disloquer les démocraties. La désinformation et la propagande sont les principaux outils utilisés dans cette interférence. @SiecleDigital.

#Energie

► L’Allemagne veut devenir le champion de l’hydrogène. La transition énergétique passera par un développement du marché de l’hydrogène, le gouvernement allemand en est convaincu. « Nous devons poser les jalons pour que l’Allemagne devienne le numéro un mondial des technologies de l’hydrogène », déclare le ministre de l’Economie, Peter Altmaier, dans une tribune publiée ce mardi dans le quotidien « Frankfurter Allgemeine Zeitung ». Il promet la finalisation d’ici à la fin de l’année d’une stratégie nationale appropriée. Concomitamment, à l’invitation de ce dernier, près de 600 représentants des mondes politique, scientifique et industriel ont débattu à Berlin du potentiel de ce marché énergétique émergent, en présence aussi du ministre des Transports, Andreas Scheuer, de celle de la Recherche, Anja Karliczek, et de celui du Développement, Gerd Müller. Signe de la mobilisation du gouvernement.  @LesEchos.

#Territoire

► La carte et le territoire à l’ère de la dataviz. Tous les mois, l’agence Artefact propose pour L’Usine Digitale le décryptage d’une tendance initiée par le numérique. Paul Grunelius, senior strategist, s’intéresse à la façon dont le numérique et les données changent nos représentations de l’espace, en convoquant chercheurs, artistes et spécialistes de la tech. Comment représenter les villes, au-delà de l’enchevêtrement de rues, avenues et boulevards qui les constituent ? Comment faire ressortir visuellement l’âme et le dynamisme du paysage urbain ? Comment, pour reprendre la distinction formulée par le philosophe Alfred Korzybski, dessiner des représentations qui soient à la fois « carte » et « territoire » ? @LUsineDigitale.

#Senior

► Dans les Pyrénées-Orientales, des vidéos en réalité virtuelle pour faire voyager les personnes âgées. Julien et Clément sont deux passionnés de randonnées, mais aussi de vidéos. Ils ont alors crée Vythisi, une start-up qui propose des vidéos en réalité virtuelle. Avec leur caméra 360, ils parcourent chaque semaine les plus beaux sentiers des Pyrénées-Orientales. « La caméra va capter deux images une avant et une arrière et on va tout simplement les réunir pour faire une image en une qui va imiter le regard tout simplement », explique Clément Trucharte, fondateur de Vythisi. Leur idée est de réaliser des films à 360 degrés pour les personnes âgées et les personnes qui ne peuvent pas se déplacer. Aujourd’hui, ils sillonnent les gorges de Galamus, dans le massif des Fenouillèdes, à la frontière de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. @franceinfo.

#Publicité

► Les publicitaires au défi de replacer l’utilité au coeur de la relation annonceur/client. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Longtemps considéré comme la poule aux œufs d’or pour les professionnels de la publicité, l’écosystème numérique est devenu aujourd’hui un véritable casse-tête. Si tous s’accordent sur l’importance du marketing de données et sur le rôle de l’IA, il n’est pas toujours facile de faire des investissements pertinents, d’autant plus que l’accès aux données d’utilisation reste restreint. Le dernier rapport du cabinet e-consultancy (en partenariat avec Adobe) intitulé Tendances digitales 2019 : la publicité à l’honneur dresse un état des lieux du secteur à partir d’interview de 800 professionnels. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

 

05 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 5 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Biomimétisme

► Produire du béton « auto-cicatrisant » grâce à des champignons, créer un terreau plus nourrissant en s’inspirant des fils d’araignée, doter un robot du sens de l’orientation ultra performant des fourmis… La nature est une source d’innovation inépuisable pour l’industrie et la recherche. Au 16ème siècle, Léonard de Vinci avait déjà observé les oiseaux et les chauves-souris pour dessiner ses machines volantes. Il disait : «Scrute la nature, c’est là qu’est ton futur.» Le design du TGV japonais, le shinkansen, s’est inspiré du martin-pêcheur. Le 22 octobre, s’est tenu à Paris la 4ème édition du salon du biomimétisme, Biomim’expo 2019 destinée à promouvoir les vertus et les acteurs du biomimétisme.

► En France, on comptait 45 équipes de recherches autour du biomimétisme en 2012 et 175 en 2017, selon les chiffres du Centre européen d’excellence en biomimétisme de Senlis (Ceebios). Ces experts du biomimétisme soulignent qu’il faut s’inspirer de la nature afin de dessiner des villes plus vivables pour leurs habitants et donc pouvoir diminuer notre impact environnemental. En effet, l’idée d’intégrer des éoliennes en villes fait son chemin même si elle ne semble pas faire l’unanimité. Des chercheurs envisagent de copier la peau des baleines pour éliminer le bruit causé par les pales. A lire : le génie de la nature peut nous sauver et « On peut s’inspirer des organismes marins pour améliorer l’IoT »

#Ecologie

► Ces jeunes ingénieurs qui choisissent la décroissance. A Cargonomia, laboratoire et centre de recherche et d’expérimentation « décroissant » basé à Budapest, les étudiants français affluent en stage. Des solutions pour la planète. Pieds nus dans la terre, une fourche à la main, Pierre Delaunay, fraîchement diplômé de CentraleSupélec, se fait une fierté de retourner la ligne de compost qui lui a été assignée. Ce grand gaillard aux joues roses ne compte pas ses efforts pour soulever ces masses brunes et odorantes qui viendront fertiliser les cultures de fruits et légumes bio de la ferme de Zsámbok (Hongrie). Ce qui ne l’empêche pas, de temps à autre, de papoter avec son « camarade » de compost, Paul-Henri François, bientôt diplômé de Centrale Nantes. « Quand je pense qu’un de mes copains de l’école vient d’être recruté à Goldman Sachs, à New York, à 120 K [120 000 euros] par an, je me sens vraiment en décalage », plaisante Pierre, qui vient travailler gratuitement tous les mercredis sous les ordres de Kati, la responsable de la ferme. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Habitat

► 1Bunker isolé ou plateforme virtuelle, à quoi ressemblera la maison du futur ? A la différence de nombreux secteurs – agriculture, industrie, services – la productivité de la construction n’a pas connu de progression depuis la fin des années 1950. Le peu d’évolution des modes constructifs, la complexité de la gestion de projet liée au nombre d’acteurs à synchroniser sur un chantier, la difficulté à anticiper les aléas expliquent en grande partie ce statu quo. Une profonde mutation du secteur est néanmoins en cours, tirée par deux forces simultanées. La technologie tout d’abord. Intelligence artificielle, robotique, capteurs, objets connectés, drones permettent de réinventer le processus de conception, de construction et d’exploitation des bâtiments. Un éventail de solutions autour de la plateforme collaborative BIM (Building Information Modeling) permet d’anticiper les éventuelles difficultés, de mieux synchroniser les acteurs du chantier et de gagner en agilité. La préfabrication occupe une place croissante, notamment dans le cas du logement des particuliers : au Japon et en Allemagne, pas moins de 20% des maisons individuelles construites en 2018 avait recours à la préfabrication. Ces nouveaux procédés permettent de limiter les externalités négatives liées aux travaux (nuisances sonores, consommation en eau etc). @usbeketrica.

► Demi-maison, double guérison. En 2010, un tremblement de terre violent frappait le Chili. À Constitución, où 80% des bâtiments a été détruit, l’architecte Alejandro Aravena est chargé de reconstruire des logements sociaux en urgence. Afin de concilier les maigres budgets et le bien-être des habitants, il fait une proposition étonnante : des demi-maisons. Elemental et les éléments. « Notre conviction était que si vous entendez la démarche participative comme un moyen de poser une question, plutôt que de trouver une réponse, alors vous pouvez être plus efficace dans l’allocation des ressources et l’utilisation de votre temps pour la reconstruction », explique Alejandro Aravena, cabinet d’architecture Elemental en charge du plan de relogement d’urgence pour les victimes au magazine CityLab. @Demain_la_Ville

#Logement

► Les GAFA s’attaquent à la crise du logement. En dix mois, Facebook, Google et Microsoft (à Seattle) ont promis un total de 2,5 milliards de dollars pour résorber la hausse délirante des loyers qui frappe les territoires qu’ils investissent. Facebook s’attelle à la crise du logement en Californie. Dans un post publié sur son blog, le groupe de Menlo Park a promis mercredi un milliard de dollars pour tenter de résorber la hausse délirante des loyers qui frappe la région. « Notre investissement sera consacré à la construction de 20.000 nouveaux logements afin d’aider ceux dont les métiers sont essentiels, les enseignants, les nourrices ou les pompiers, à vivre proche des populations qui comptent sur eux », annonce le communiqué. Le milliard de dollars de Facebook vient s’ajouter à celui promis par Google en juin et aux 500 millions annoncés en janvier par Microsoft, le groupe de Redmond consacre cette somme à la construction de logements sociaux dans la ville de Seattle, à proximité de laquelle il est implanté. @LesEchos.

#Senior

► Nice : la réalité virtuelle fait voyager les seniors. Grâce à cet atelier de découverte de la réalité virtuelle organisé au service gériatrie de l’hôpital Cimiez de Nice les résidents s’évadent l’espace d’un après-midi. Ils se rendent sur le Mont-Blanc, dans un déltaplane ou au musée. Elea Gaillard, psychologue, explique que « la réalité virtuelle va permettre aux résidents de ressentir des émotions positives et d’avoir, in fine, une amélioration du bien-être. » Les applications thérapeutiques de cette technologie sont encore à l’étude. Elle pourrait réduire la prise de médicaments ou les symptômes de certaines maladies, explique Malek Zaafran, médecin généraliste : « Il y a des recherches en cours pour savoir si la réalité virtuelle a un effet sur les troubles du comportement, l’anxiété, l’agitation, et l’apathie. » @frnceinfo.

#IA

► La France plaide pour une IA responsable.  Les 29 et 30 octobre, Paris est le centre de la réflexion sur une intelligence artificielle responsable et éthique. Organisé sous le haut patronage d’Emmanuel Macron, le Global Forum on AI for Humanity (GFAIH) réunit les meilleurs experts internationaux de l’IA, des sciences humaines et sociales. Ce forum a pour but d’élaborer une réflexion sur cette technologie qui bouleverse déjà la vie des citoyens et des acteurs économiques. Cédric O, le secrétaire d’État chargé du Numérique, explique : « «L’intelligence artificielle est une des plus importantes révolutions technologiques que le monde ait connues. Et comme dans toute révolution, il y aura des précurseurs et des suiveurs. L’Europe doit faire partie des premiers sinon, elle risque d’y perdre une partie de sa souveraineté. Aujourd’hui, nous sommes dans un monde où ce sont les leaders qui définissent les standards de l’IA qui vont conditionner non seulement les progrès technologiques mais aussi les usages, les normes dans tous les domaines de l’activité économique et humaine. » @Le_Figaro

#Réseau_5G

► Avec la 5G, des risques de cyberattaques plus importants ? Quels risques posera (et pose déjà) la technologie 5G en termes de cybersécurité ? Le sujet était abordé aux dernières Assises de la sécurité, rendez-vous annuel des experts du secteur, qui s’est tenu du 9 au 12 octobre à Monaco. Un million : c’est le nombre de cyberattaques que subirait Huawei chaque jour. D’après John Suffolk, vice-président et directeur du pôle cybersécurité du géant chinois, son entreprise s’expose ainsi quotidiennement à des tentatives d’attaques informatiques qui visent à lui dérober des informations concernant la technologie 5G, dans laquelle l’opérateur chinois investit depuis de nombreuses années. Des tentatives de vol de données confidentielles qui auraient lieu, selon les dires du dirigeant, à travers des attaques par mails porteurs de virus. Si l’origine précise de ces offensives demeure inconnue, elles démontrent à quel point la 5G est devenue un enjeu sécuritaire majeur pour les Etats et les grands groupes du monde entier. @usbeketrica. A lire aussi : 5G : Débats houleux sur l’attribution des fréquences radio entre opérateurs mobiles et météorologues @itsocial_fr.

► La 5G va ouvrir une nouvelle ère technologique. «La 4G, c’était juste la 3G en mieux. La 5G est une technologie qui va transformer tous les secteurs», explique Sébastien Soriano, président de l’Arcep, le gendarme des télécoms français, lors de sa conférence au Big Bang Santé. Très attendue, la 5G sera lancée dès l’année prochaine et devrait être homogénéisée d’ici à 2025. «Elle est porteuse d’un certain nombre de promesses», conçoit-il. Dont celle, déterminante, de la vitesse de réaction, c’est-à-dire, le temps de latence de connexion qui sera réduit par dix. On pourra également connecter dix fois plus d’objets à un réseau déterminé. De quoi voir apparaître de nouvelles applications comme la réalité virtuelle, qui prend une part croissante dans les formations médicales notamment. «Le smartphone est devenu une sorte d’infrastructure qui permet des échanges», constate l’expert des réseaux. Il y a quelques années à peine, il était pratiquement banni des hôpitaux, aujourd’hui, il est, applications médicales à l’appui, devenu un outil indispensable dans les centres de soins et autres établissements de santé. @Le_Figaro

#MediaSocial

► Pourriez-vous renoncer à Google contre 15 000 euros par an ? Utiliser un moteur de recherche, recevoir un e-mail, s’orienter avec un GPS, scroller les réseaux sociaux… À combien estimez-vous la valeur de ces services accessibles pour 0 euro sur le net ? À quel point sont-ils indispensables à vos yeux ? La Réserve fédérale des États-Unis aimerait bien le savoir, rapporte CNBC. La banque centrale cherche à évaluer l’impact de ces services sur l’économie américaine. Pour tenter de l’évaluer, la Fed s’est notamment intéressée à une étude publiée en avril 2019 par des économistes du MIT et de l’Université de Groningen aux Pays-Bas, explique le média américain. Les chercheurs ont demandé à un panel d’internautes la somme qu’ils exigeraient pour abandonner tel ou tel service numérique. Il semble bien plus facile de se séparer d’un réseau social que d’un moteur de recherche par exemple. Le participant médian serait prêt à abandonner Facebook pour 48 dollars (43 euros) par mois, contre 17 530 dollars (15 750 euros) par an pour se priver d’un moteur de recherche comme Google, Bing ou Qwant. 1 173 dollars (1 054 euros) par an suffiraient pour ne plus avoir accès à un service de vidéo en ligne comme YouTube ou Netflix. Et 842 dollars (756 euros) pour se priver d’un site d’e-commerce comme Amazon ou eBay. @LADN_EU.

04 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Festival

► Crachant feu, eau et fumée, le dragon gigantesque est entré vendredi 1er novembre dans la ville de Calais (Pas-de-Calais). Haut de 10 mètres, long de 25, le monstre mécanique imaginé par François Delarozière, directeur artistique de la compagnie « La Machine », a été au centre d’un « spectacle urbain » de trois jours.  avant de devenir attraction touristique. Pesant 72 tonnes et faite d’acier, cuir, toile et bois sculpté, il est capable de marcher jusqu’à 4 km/h, cracher du feu, se coucher, bouger la langue ou les oreilles et même battre des ailes, « ce dragon des mers » est un enjeu important pour la ville. Légende image : Le dragon des Machines de Nantes lors de la parade à Calais vendredi 1er octobre. Crédit photo : François Lo Presti / Afp.

#Energie

► Eolien flottant : lancement d’une campagne de financement participatif en Occitanie. Au large des côtes méditerranéennes, à Gruissan et au Barcarès, plusieurs éoliennes devraient s’ajouter au décor de carte postale d’ici 2021. Dans le cadre de la foire agricole de Leucate, une campagne de financement a été lancée pour développer le projet d’éolien flottant. L’objectif est de convaincre 500 à 600 personnes de la région Occitanie d’investir dans le projet. Dans un premier temps, il sera ouvert aux locaux puis étendu à la France dans un second temps. Le financement participatif devrait se faire à hauteur de 600 000€ pour un outil qui permet de mesurer la vitesse du vent, explique Julien Hostache, co-fondateur d’ENERFIP : « L’objectif c’est de proposer aux citoyens du territoire d’investir sur cette phase de développement. En l’occurence il s’agit d’investir dans une bouée qui permet de mesurer les vitesses du vent à différentes hauteurs. C’est un dispositif essentiel dans le développement du projet. » A lire aussi : L’impact visuel et sonore pourrait selon eux, dégrader leur cadre de vie. @franceinfo

#Réseau_5G

► Des entreprises américaines « intéressées » par les brevets de Huawei, selon le groupe chinois. Des entreprises américaines envisagent de racheter à Huawei certains brevets sur la technologie 5G, affirme à l’AFP Joy Tan, vice-présidente de Huawei chargée des affaires publiques. Le fondateur du groupe, Ren Zhengfei, avait évoqué cette possibilité lors d’une interview au magazine The Economist en septembre, alors que le leader mondial des équipements 5G se retrouve au coeur des rivalités et tensions entre Pékin et Washington. L’administration de Donald Trump a annoncé en mai vouloir interdire aux entreprises américaines de vendre des technologies au groupe chinois, qu’elle soupçonne d’espionnage potentiel au profit de Pékin. @Challenges.

#Numérique

► À Charolles, en Saône-et-Loire, un bus transportant du matériel informatique se rend à la rencontre de personnes touchées par la fracture numérique. Deux formateurs animent un atelier pour apprendre aux habitants en demande à mieux utiliser un ordinateur. « Les personnes âgées ont beaucoup d’appréhension par rapport aux démarches en ligne parce que c’est tout nouveau pour eux, et ils ont besoin qu’on les accompagne », indique Amélie Fitte, animatrice. Dans le département, le bus doit parcourir 200 villages éloignés de tout service public. Si l’expérience fonctionne, un deuxième véhicule pourrait être déployé. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le jeu vidéo, premier marché culturel français. À retenir cette semaine : – « Nous sommes au Moyen-Age du numérique », un entretien avec Matthieu Bourgeois, avocat au Barreau de Paris ; – Le monde dans 50 ans, selon les penseurs les plus audacieux ; – Données biométriques : menace ou sécurité ? ; – Le numérique modifie la manière dont les gens apprennent sur le monde ; – Les américains n’ont peut-être pas vraiment confiance dans les médias locaux, et la façon d’améliorer la situation augmente le risque.

#Surveillance

► États-Unis. Une appli pour « traquer » les lycéens qui vont aux toilettes. Dans un établissement scolaire de l’État de Virginie, aux États-Unis, les élèves doivent demander la permission d’aller aux toilettes via un système informatique qui enregistre toutes les “pauses pipi”. Mais certains adolescents se rebellent. ils considèrent cela comme inacceptable. « C’est une violation de notre vie privée » et pour défendre leurs droits, ils ont lancé une pétition en ligne pour supprimer cette technologie de son école. Celle-ci a déjà recueilli 400 signatures. Lire l’article dans le quotidien américain The Washington Post.

#Solidarité

► Joué-lès-Tours : Solidarauto37, victime de son succès a besoin de dons. Le garage solidaire Solidarauto est ouvert depuis juin 2018 à Joué-les-Tours. L’association récupère et répare des voitures données par des particuliers, des institutions ou des entreprises. Ces véhicules sont ensuite vendus, sous condition de ressources, à des gens qui ont besoin d’une voiture pour travailler, par exemple. L’objectif de la structure est de permettre aux plus modestes d’acquérir une voiture pour accéder à l’emploi. 60 véhicules sont ainsi remis en état et contrôlés avant d’être proposés à la vente. En ce moment, l’association fait appel aux dons, car son objectif serait de proposer, à terme, 100 véhicules par an. @franceinfo

#Territoire

► Station de métro, gare, village… Cinq lieux abandonnés à visiter en Europe. Une station de métro fermée à Londres, un aéroport déserté à Berlin ou une cité ouvrière fantôme en Ardèche… Visite de ces lieux étranges où le temps semble s’être arrêté. @lemondefr. Légende image : L’ancienne cité ouvrière de Viviers, en Ardèche, ressemble à un décor de carton-pâte. Cr édit photo : Cimenterie Lafarge.

#Application

► Troov, l’appli qui permet de retrouver un objet perdu, débarque à Issy-les-Moulineaux. Elle avait fait un carton au cinéma UGC de La Défense. Après six mois d’expérimentation dans le quartier d’affaires, Troov, plateforme digitale d’objets trouvés, se lance au mois de novembre à Issy-les-Moulineaux. Le concept de cette plateforme basée à Neuilly est simple. En quelques clics, un utilisateur peut signaler la découverte ou la perte d’un objet et être mis en relation avec son propriétaire, de manière sécurisée et automatique. « L’objectif de ce test est multiple : identifier les leviers pour faire gagner du temps aux agents publics, faciliter la coopération entre les différents acteurs concernés sur ce sujet mais aussi cerner les attentes des citoyens qui égarent un objet à l’ère du digital », indique la société. @le_Parisien.

#Senior

► Des casques de réalité virtuelle, diffusant des images apaisantes de paysages de montagnes ou de mer; des verres à eau connectés pour surveiller l’hydratation des résidents, ou des chemins lumineux qui se déclenchent automatiquement dans les chambres pour éviter les chutes lors d’un réveil nocturne… Dans cet établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) du quartier Montaudran à Toulouse, l‘ensemble du personnel médical cherche à améliorer le quotidien des résidents grâce aux technologies du numériques (domotique, informatique, réalité virtuelle, IA…). Ainsi la prise en charge de certaines personnes âgées devenues dépendantes se trouve améliorée : moins de chutes nocturnes, des améliorations en terme de motricité, et des exercices au quotidien qui permettent aussi à certains résidents de rompre la routine. @franceinfo.

#Audiovisuel

► Apple, Netflix, Amazon : la concurrence des géants américains rebat les cartes de la télévision française. Canal+ et OCS sont désormais en rivalité avec Apple, Disney, Netflix ou Amazon. Pour compenser les pertes de ses abonnées la chaîne du groupe Vivendi se renforce dans la distribution. La télévision française a-t-elle un avenir face aux géants américains tels qu’Apple, Disney, Netflix ou Amazon ? La question agite les acteurs. Premier concerné, Canal+. « Avant, la marque Canal+ faisait rêver, et le vaisseau amiral qu’était la chaîne pouvait tirer des abonnés sur d’autres bouquets », rappelle Philippe Bailly, de NPA Conseil. Problème, la bonne vieille chaîne a perdu de son lustre, sous l’effet de la concurrence de Netflix et de BeIN Sports. Au premier semestre, elle comptait 4,5 millions abonnés, soit 209 000 de moins qu’il y a un an, et un million de moins depuis la prise de contrôle de Vivendi par Vincent Bolloré il y a cinq ans. @lemondefr

31 Oct

Régions.news #398 – Edition du jeudi 31 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Paris Games Week, le plus grand salon de jeux vidéo français, a débuté  mercredi 30 octobre. Pour les éditeurs de jeux vidéo, l’enjeu est important, à l’arrivée de la période des fêtes de fin d’année. En 2018, les ventes ont atteint 4,9 milliards d’euros en France. La Paris Games Week a de nouveau réservé un espace à l’e-sport (pratique du jeu vidéo en ligne à plusieurs) où les compétitions de gamers ont le vent en poupe. Crédit photo : IP3 Press / Maxppp.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► La première centrale photovoltaïque flottante de France a été inaugurée vendredi 18 octobre dans le Vaucluse à Piolenc. Ce sont 17 hectares de lac recouverts par 47 000 panneaux solaires flottants. Des panneaux solaires qui produiront de l’énergie 100% renouvelable pour 4.733 foyers. « Cela permet que la population s’accapare le projet », précise le maire de Piolenc. Ainsi une ferme en agroécologie attenante au lac avec un parcours pédagogique dédié va être créée. Des agriculteurs devraient s’y installer en septembre et distribuer leur production en circuit court. À lire aussi : l’objectif du projet photovoltaïque « Solarza » sur la petite commune du Cros dans l’Hérault, est de construire une petite centrale écologique et rentable pour « répondre aux procédures d’impact environnemental. »

► Deux industriels de Châtellerault (Vienne), CDA Développement et Futuramat, ont réussi à mettre au point le Plaxtil, matériau fabriqué en partie à base de textile recyclé. Ce plastique est fabriqué avec au maximum 50% de textile et il est recyclable. Les tissus utilisés pour la fabrication proviennent d’Audacie, structure d’insertion par l’activité économique, qui traite chaque année 216 tonnes de vêtements usagés sont revendus ou recyclés. « Le constat d’Audacie, c’est que 50 à 60% des vêtements collectés, dans le second choix, sont invendus. On s’est dit qu’on devait essayer de trouver une combine pour valoriser le tout-venant », souligne le patron de CDA.

► Né à la toute fin du XXème siècle, Utopiales 2019, le festival nantais, est devenu l’un des rendez-vous mondial incontournables dans le domaine de la science-fiction. Littérature, cinéma, vidéo, jeux… Il fête ses 20 ans du 31 octobre au 4 novembre avec un programme qui tournera autour du thème : « Coder / décoder » avec des tables sur nos vies aux frontières du virtuel, sur les codes de l’uchronie, sur la cryptographie mais aussi une réflexion sur nos sociétés dans lesquelles « tout est information ».

#Toussaint

► Faut-il penser à notre « mort numérique » ? D’ordinaire, gérer l’après, c’est gérer un héritage, prévoir les obsèques… Mais qu’en est-il des dernières volontés numériques ? En France, la gestion des données post-mortem est prévue dans la loi pour une République numérique promulguée le 7 octobre 2016. Elle stipule que « les héritiers peuvent accéder aux traitements de données à caractère personnel qui le concernent afin d’identifier et d’obtenir communication des informations utiles à la liquidation et au partage de la succession. Ils peuvent aussi recevoir communication des biens numériques ou des données s’apparentant à des souvenirs de famille, transmissibles aux héritiers. » Petite ombre au tableau, en 2019, le décret d’application sur cette mort numérique n’était toujours pas entré en vigueur.

Légende image. Test de reconnaissance faciale à Kreuzberg, Berlin (Allemagne), le 3 août 2017 (Crédits photo : Steffi Loos / Getty). La vidéosurveillance est-elle une réalité pire que le mythe ? Elodie Lemaire, maître de conférence à l’Université de Picardie Jules Verne, essaye de répondre à cette question lors de l’émission de @franceculture du 23 avril. Elle a publié « L’œil sécuritaire. Mythes et réalités de la vidéosurveillance ». Ouvrage dans lequel elle passe au scanner nos idées reçues en matière de vidéosurveillance, fantasmes aggravés par la littérature et le cinéma. Elle dévoile, à partir d’expériences concrètes, les dangers de cette technologie.

#Reconnaissance_Faciale

► Deux lycées à Nice et à Marseille souhaitaient mettre en place un système de reconnaissance faciale pour contrôler l’entrée de ses élèves. La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) a indiqué mardi 29 octobre qu’elle s’y opposait. « Ce dispositif concernant des élèves, pour la plupart mineurs, dans le seul but de fluidifier et de sécuriser les accès n’apparaît ni nécessaire, ni proportionné pour atteindre ces finalités », estime la Cnil dans un communiqué « Cette décision a un siècle de retard », a réagi le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. À lire : En mai 2019, une école secondaire suédoise qui se servait de la reconnaissance faciale pour prendre les présences a écopé d’une amende de 19 000 euros pour avoir enfreint le Règlement général sur la protection des données (RGPD) adopté par l’Union européenne en 2016.

► Jusqu’où ira la reconnaissance faciale ? La technologie est très développée en Chine, où elle sert non seulement pour un usage privé (par exemple, payer en caisse grâce à son visage) mais aussi aux autorités qui l’utilisent pour verbaliser les piétons qui traverseraient au rouge. Aux États-Unis, certaines villes n’ont pas hésité à interdire tout simplement le dispositif aux agents locaux et fédéraux, comme à San Francisco. En France, le législateur tarde à s’emparer du sujet, ce qui n’empêche pas la reconnaissance faciale de s’installer peu à peu dans nos vies, non sans générer de nombreuses inquiétudes. Une nouvelle application, nommée Alicem, devrait être lancée dans les prochains mois par le gouvernement. Elle permettra de simplifier les démarches administratives tout en garantissant un accès sécurisé. Mais pour s’y connecter, une identification par reconnaissance faciale est nécessaire.

► Ce projet gouvernemental, Alicem pour « Authentification en ligne certifiée sur mobile », a provoqué une levée de boucliers. Ainsi la CNIL s’inquiète de la mise en place d’un système qui ne respecte pas le RGPD et l’association la Quadrature du Net a décidé d’attaquer devant le Conseil d’État le décret autorisant la création de l’application. Au cœur de leurs craintes : la reconnaissance faciale, un système biométrique permettant de vérifier l’identité d’une personne et soupçonné d’engendrer le fichage des individus. Comment fonctionne la reconnaissance faciale d’Alicem ? Existe-t-il un risque de fuite des données personnelles ? L’usage de cette application sera-t-il obligatoire ? @Franceinfo fait le point dans un article publié le 21 octobre. À lire : Reconnaissance faciale : « Il faut d’abord qu’on expérimente et ensuite qu’on ait un débat public », déclare Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique et Facebook apprend à tromper les logiciels de reconnaissance faciale.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les GAFA paieront-ils un jour les contenus à leur juste prix ?. À retenir cette semaine : – Le FAQ du « journalisme de solutions » ; – Yuval Noah Harari : « Dans le futur, l’homme devra se réinventer tous les dix ans » ; – Les réseaux sociaux peuvent aussi faire du bien aux ados ; – « On a ré-inventé l’information avec le digital » :quand les starts-up révolutionnent la presse

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ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 31 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#chroniquesmed

► Manosque, ville de senteurs, de couleurs et de saveurs. Quoi de mieux pour commencer ce voyage en pays manosquin qu’un tour en montgolfière en compagnie de Jérémie. Ce passionné de la région a commencé à voler avec son père dès l’âge de 7 ans ! Depuis le ciel, les 1 villages qui le composent forment une magnifique mosaïque de couleurs, entre vignes et lavandes. Après un détour par la tour du Mont d’Or, une ancienne tour de guet du château de Manosque, Nathalie rejoint Frédéric pour une balade littéraire, dans les pas de Jean Giono, en passant par sa maison d’enfance. L’enfant du pays, ambassadeur littéraire du pays manosquin, était surnommé « le voyageur immobile » : il ne quittait pratiquement jamais Manosque tant il l’aimait ! Cette randonnée culturelle s’achève au Paraïs, la maison où il a écrit ses plus grands chefs-d’œuvre. Voir l’ émission de 26 minutes « Les Chroniques Méditerranéennes » sur France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur diffusée le dimanche 3 novembre à 12h55. @franceinfo.

#Réseau_5G

► La Chine lance le plus grand réseau mobile 5G au monde. C’est parti ! Les trois opérateurs chinois de téléphonie mobile China Mobile, China Unicom et China Telecom ont officiellement lancé, ce jeudi, la commercialisation de services 5G, ce nouveau standard promis pour être 20 fois plus rapide que la 4G. Une cérémonie s’est tenue, ce jeudi matin à Pékin, en présence des présidents des trois mastodontes des télécoms et du gouvernement chinois. La Chine étant le plus grand marché mobile du monde, avec environ 1,6 milliard d’abonnements, son basculement dans la 5G était particulièrement attendu. En pleine guerre techno-commerciale avec les Etats-Unis, la Chine a accéléré la cadence ces derniers mois car elle avait à coeur de montrer qu’elle était capable de déployer rapidement cette technologie, dont le lancement était initialement prévu l’an prochain. Pékin compte sur la 5G pour se hisser à la pointe de la prochaine révolution industrielle, mais aussi pour soutenir, son fleuron national Huawei attaqué par Washington. @LesEchos.

► Revue_de_Liens : – 5G : « Les États-Unis ont peur de perdre leur prééminence technologique » ; – Qu’est-ce que la technologie 5G et comment les entreprises doivent-elles s’y préparer ? ; – Que signifie le 5G pour vous ? Les opportunités et les défis de cette nouvelle technologie ; – L’expansion du réseau 5G de Huawei dans le monde entier malgré les efforts des États-Unis pour l’interdire.

#GoogleCity

► Toronto: un quartier futuriste lié à Google franchit une nouvelle étape. Feux tricolores intelligents, pistes cyclables chauffées en hiver, robots assurant la gestion des déchets : les autorités canadiennes ont donné leur accord de principe jeudi à un projet controversé de quartier futuriste à Toronto par une filiale de la maison mère de Google. La filiale d’Alphabet, Sidewalk Labs avait été contractée en 2017 par Waterfront Toronto, une entité publique qui réunit la municipalité de Toronto et les gouvernements de l’Ontario et du Canada, pour mener à bien le projet. Ce dernier prévoit le réaménagement de « Quayside », une friche industrielle de 5 hectares le long du lac Ontario, en un quartier ultramoderne et durable, articulé autour des technologies et des données numériques. Le conseil d’administration de Waterfront Toronto a voté jeudi pour la poursuite du projet après que Sidewalk Labs a accepté de revoir son plan directeur, qui avait suscité de nombreuses critiques. @OleMag.

#Energie

► A Clichy, au parc Salengro, deux pédaliers ont été installés au pied d’un banc. Mais ils ne sont pas là uniquement pour favoriser l’activité physique des habitants. Ils permettent également de brancher son smartphone pour recharger les batteries. Un concept imaginé par une société rennaise spécialisée dans l’événementiel et le développement durable, Ludikénergie. Il s’agit là de leur première installation des bornes sur le domaine public en Ile-de-France. « Nous avons déjà monté plusieurs opérations avec la ville de Clichy sur le développement durable et quand nous avons lancé les bornes il y a un an, la ville a été immédiatement intéressée », explique Matthieu Penet, le fondateur de Ludikénergie qui fabrique les bornes en Bretagne. @le_Parisien.

► Les opposants au projet d’éoliennes de 188 mètres de haut se mobilisent près de Beaune-la-Rolande. Dans le secteur de Beaune-la-Rolande, plus de 200 habitants se mobilisent pour tenter de s’opposer à un projet de construction de huit éoliennes de 188 mètres de haut dans les communes d’Egly et Barville-en-Gatinais, dans le Loiret. 8 éoliennes de 188 mètres de hauteur, voilà le projet porté par une société allemande, Abowind, qui inquiète le nord du Gâtinais. Dans le secteur de Beaune la Rolande, une pétition lancée par les habitants pour s’opposer à ce projet a réuni 234 signatures, jusqu’à ce samedi, jour de rassemblement et d’information pour les opposants à destination des habitants d’Egly et de Barville-en-Gatinais, tous deux concernées. Le deuxième rendez-vous après la création de l’association. La pétition a été intégrée à l’enquête publique qui s’est achevée mardi 28 octobre. Cela fait plusieurs années que les riverains du Beaunois entendent parler de projets de parcs éoliens. @franceinfo.

#Logement

► Airbnb : les communes comme Paris vont bientôt pouvoir réclamer une liste détaillée des logements. Alors que Paris mène une bataille judiciaire contre Airbnb, les communes pourront bientôt exiger une liste précise des logements loués par l’intermédiaire des plateformes de location temporaire. C’est ce que prévoit un décret publié ce jeudi par le gouvernement, dont l’entrée en vigueur est fixée au 1er décembre. « Le décret précise les modalités et la fréquence de transmission des informations qu’une commune peut demander aux intermédiaires de location meublée et notamment aux plateformes numériques », détaille le texte de l’exécutif. Le décret s’applique aux communes, comme Paris, qui demandent déjà aux propriétaires de déclarer publiquement chaque logement loué via une plateforme de ce type. Cela concerne donc seulement les grandes villes de France, ainsi que celles dans la banlieue proche de la capitale. @franceinfo.

#Economie

► Loin des clichés, la French Tech à l’avant-poste de l’économie française. Il suffit de se plonger dans les commentaires de plus en plus grinçants postés sur LinkedIn ou Twitter pour comprendre que l’image renvoyée par le modèle de croissance des start-up commence à agacer. A force de mettre en avant des levées de fonds de plus en plus importantes, ou d’ériger les entrepreneurs au rang de héros des nouvelles générations, un retour de flamme s’est amorcé dans une partie de l’opinion. Pourtant, à l’épreuve des faits, le microcosme de la French Tech peut bomber le torse. Il pèse de plus en plus sérieusement sur le monde économique, et s’impose indiscutablement comme l’une des têtes chercheuses de l’entreprise de demain, surtout si on l’éloigne des dérives américaines les plus visibles, comme le difficile chemin d’Uber vers la rentabilité, et la survalorisation de WeWork. Ce constat se confirme dans l’emploi. Avec la création de 25.000 postes dès l’an prochain, les start-up tricolores vont peser pour 10 % des nouveaux emplois générés par l’économie française en 2020. @LesEchos.

#Numérique

► A Nantes, des lycéennes partent à la conquête du numérique. Le numérique, passé Twitter, Facebook et les nombreuses applications qui donnent l’impression d’être connectés, est un monde inconnu. Force est de constater que les garçons y sont plus à l’aise. Mais les filles n’ont pas envie d’être en reste. Durant 4 jours, à Nantes, elles se sont familiarisées au langage du code pour connecter des objets, imaginer un jeu vidéo, ou programmer une page de site internet. Le chargé de mission formation Atlanstic 2020, Mathieu Gesta est catégorique, « il faut changer les représentations. Il faut créer des modèles de femmes entrepreneuses, de femmes chercheuses. » Il faut sortir de la figure du geek, omniprésente dans le monde du numérique et créer des modèles auxquels les filles peuvent s’identifier. @franceinfo.

#Internet

► 15% des Français n’utilisent pas Internet. La fracture numérique perdure dans l’Hexagone. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Insee sur l’utilisation d’Internet, en France, en 2019. Selon cette étude, 12% des individus de quatre ans et plus, résidant en France ou en Outre-Mer, hors Mayotte, ne disposent pas d’un accès à internet à leur domicile, que ce soit via un ordinateur, une tablette ou un téléphone portable. Une franche fracture, selon l’âge des individus, est visible. Si les 15-29 ans ne sont que 2% à ne pas avoir d’accès à internet chez eux, cette proportion grimpe à 53% des plus de 75 ans. Ces derniers constituent la seule classe d’âge dont la majorité des individus n’a pas internet à domicile. @puremedias.

#Cryptomonnaie

► Cryptomonnaies et activités criminelles : fantasme ou réalité ? L’une des principales craintes générées par les cryptomonnaies, et notamment le projet Libra initié par Facebook, réside dans leur utilisation par des criminels. Le récent démantèlement d’un vaste réseau pédophile international qui s’appuyait sur des transactions par bitcoin en est la plus récente illustration. Mais si les cryptomonnaies posent de nouveaux défis aux enquêteurs, ils doivent être relativisés. La semaine dernière, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a réitéré son opposition pour l’heure au lancement de la monnaie numérique de Facebook, Libra, estimant que de nombreux sujets d’inquiétude n’étaient pas réglés, comme « la question du blanchiment d’argent ». Malgré un resserrement de la réglementation sur les cryptomonnaies et une vigilance accrue des autorités, les activités illégales liées aux devises virtuelles demeurent « conséquentes », reconnaît auprès de l’AFP Madeleine Kennedy, porte-parole du cabinet de recherche Chainalysis. @frenchweb. A lire aussi : La Chine provoque un rebond du marché des cryptomonnaies et du bitcoin. Le marché des cryptos et du bitcoin s’est envolé après les déclarations du président chinois Xi Jinping sur le potentiel de cette technologie. La Chine veut investir davantage dans les industries autour de la blockchain alors que le pays s’apprête à lancer sa propre cryptomonnaie. @LesEchos

30 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 30 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Volocopter, Lilium: les taxis volants décollent enfin. De la science-fiction à la réalité. L’allemand Volocopter a réussi ce mardi 22 octobre, en plein centre-ville de Singapour, le premier vol piloté en zone urbaine de son taxi volant 100% électrique à 18 rotors, baptisé Volocopter 2X. Le vol, d’une durée de deux minutes, a été effectué à une altitude moyenne de 40 mètres, devant le célèbre complexe hôtelier Marina Bay Sands et sa gigantesque piscine à débordement située à 200m du sol. « Le vol d’aujourd’hui a été le plus avancé jusqu’à présent, avec un appareil toujours aussi stable, s’est réjoui Florian Reuter, le directeur général de la start-up allemande. Les gens n’ont jamais été si proches d’expérimenter la mobilité urbaine aérienne du futur. » L’engin, d’un poids de 700kg, est conçu pour embarquer un pilote et un passager sur 35km, à une vitesse maximale de 110 km/h. Les premiers vols commerciaux pourraient être lancés dès 2021. A terme, la start-up vise des vols autonomes avec deux passagers et leurs bagages. @Challenges. Légende image : L’allemand Volocopter a réalisé le premier vol piloté de son taxi volant à Singapour, ouvrant la voie à une exploitation commerciale dès 2012. L’autre champion allemand du secteur, lilium, progresse dans le développement de son taxi volant à grande vitesse. Crédit photo : Nikolay Kazarov / Volocopter.

► La mobilité durable, question centrale du développement urbain au Nord comme au Sud. Ce texte s’inscrit dans une série d’articles autour de la thématique « Universités et ville durable », sujet du colloque de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) qui se tient les 21 et 22 octobre 2019 à Dakar, avec plus de cent cinquante acteurs francophones : établissements universitaires, représentants gouvernementaux, maires, et experts en urbanisme dans le monde francophone. Comment penser aujourd’hui la mobilité pour anticiper ses effets à long terme ? Des effets désormais inscrits dans le contexte brûlant du changement climatique mis en évidence par les derniers rapports du GIEC et les récentes analyses françaises qui projettent, dans le pire des scénarios possibles, une augmentation des températures de sept degrés à l’horizon 2100. Les villes du monde, quelle que soit leur localisation – dans les pays développés, émergents ou en développement – sont mises au pied du mur et contraintes de réfléchir à des solutions efficientes afin de contenir ces dérèglements climatiques. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation. Légende image :

#Ville

► La ville intelligente, levier d’une révolution sociale et écologique. « La ville intelligente, c’est très technique. Ce sont des capteurs, des données , fait valoir Ursula Eicker, titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur les communautés et les villes intelligentes, durables et résilientes de l’Université Concordia. Ça n’implique pas les gens, ça implique la technologie. Or, s’il n’y a pas de coopération entre les gens, ça ne va pas fonctionner. » Pour recentrer le concept de ville intelligente autour de l’humain, Ursula Eicker proposent le concept de « ville de nouvelle génération ». Une ville bien sûr connectée, mais aussi inclusive, collaborative, écologique, mais aussi axée sur la mobilité et l’implication citoyenne. Car sans lien social raffermi, la ville a beau être à la fine pointe de la technologie, la collaboration et le partage n’en deviendront pas plus tangibles. . @LeDevoir. Légende image : Photo : iStock.

#Finance

► Le crowdfunding n’attire plus autant les foules. Né il y a dix ans, le crowdfunding était présenté comme le nouvel eldorado de la finance. Depuis, la donne a changé. Si les volumes continuent de progresser, la promesse d’une « finance pour tous » ne s’est pas réalisée. Le secteur est désormais trusté par les professionnels. Tout avait pourtant bien démarré. Lorsque le crowdfunding arrive en France, en 2009, c’est l’euphorie. Des dizaines de plates-formes sont sur les starting-blocks. La promesse est connue : les particuliers vont pouvoir « financer » en direct tous les projets de leur choix. Dix ans plus tard, la réalité est un peu différente. L’euphorie du début a laissé la place à une forme de déprime. Le secteur continue certes de progresser, avec des montants records, mais la croissance n’est plus aussi rapide. Surtout, la promesse originelle d’une « finance pour tous » ne s’est pas réalisée, loin de là. Le nombre d’investisseurs particuliers est resté quasi identique en dix ans. En 2018, ils étaient ainsi aux alentours de 600.000 investisseurs à avoir pris part à un projet, selon les professionnels. @LesEchos.

#Reconnaissance_Faciale

► Une technologie qui vous veut du bien ? Le gouvernement français compte s’emparer très rapidement de la reconnaissance faciale. Il teste en ce moment l’application Alicem qui permettra à chaque citoyen de se créer une identité numérique en ligne en passant par cette technologie. Que faut-il savoir sur Alicem ? Et où en est-on réellement en France vis-à-vis de l’utilisation de la reconnaissance faciale ? Décryptage avec Martin Drago, chargé d’analyses juridiques et politique pour La Quadrature du Net, l’association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, et Guillaume Vassault-Houlière, CEO de la plateforme de bug bounty Yes We Hack. Lire la suite de l’article sur le site de @FrenchWeb.

#IA

► Un monde meilleur : et si l’intelligence artificielle humanisait notre avenir ? « La révolution digitale s’est invitée dans nos smartphones et nos ordinateurs à travers une multitude de nouveaux services. Notre quotidien s’en trouve grandement amélioré mais nous avons été obligés de fermer les yeux sur les risques du tout digital. Pourtant, il ne sert à rien de craindre le monde qui s’annonce. Nous devons au contraire l’anticiper pour mieux nous y intégrer, et défendre des valeurs humanistes », estime Hervé Cuilandre, data scientist, chargé de mission dans un grand groupe énergétique. La singularité, c’est-à-dire le moment où l’intelligence artificielle sera suffisamment forte pour prendre le contrôle de son destin, sera surtout une révolution de l’emploi, qui nous obligera à repenser la place de l’humain, devenu complémentaire à la machine. » @Contrepoints.

#JeuVideo

► Spatiale, textuelle, oulipesque… L’étonnante grammaire du jeu vidéo. Il est encore souvent incompris, parfois méprisé. Le jeu vidéo, actuellement à l’affiche de la Paris Games Week – le principal salon français annuel, qui se tient jusqu’à dimanche 3 novembre –, reste peu considéré. Alors que la grammaire du cinéma (prises de vues, montage, cadrage) est passée dans le langage courant, les moyens par lesquels le dixième art s’exprime échappent encore aux théoriciens. Pour y remédier, une trentaine de chercheurs français, suisses, belges et québécois ont consacré un colloque à la question, « Les langages du jeu vidéo », du 24 au 26 octobre à l’université de Lausanne, en Suisse. @lemondefr.

#Agriculture

► Jean Fil est le nom de l’entreprise que trois agriculteurs gersois ont créée il y a 3 ans à Montréal-du-Gers. Leur pari est de fabriquer des vêtements made in France au coton 100% gersois. Ils ont récolté. cent kg de fleur de coton fleur de coton la première année et deux tonnes la 3ème  saison. Du champ au vêtement, il faut en moyenne 6 mois pour obtenir un polo. « Notre polo fait environ 2 000 kilomètres au total, quand un polo classique acheté dans n’importe quelle grande enseigne parcourt plus de 20 000 kilomètres. L’impact carbone n’est pas du tout le même », souligne un des responsables de la société. @franceinfo.

#Entreprise

► Pierre angulaire de l’économie et de la représentation sociale, les entreprises ont aujourd’hui un rôle qui mute parallèlement aux enjeux sociaux et environnementaux. Pour Pascal Demurger, directeur général de la MAIF et auteur de L’entreprise du XXIe siècle sera politique ou ne sera plus, soit l’entreprise devient politique… soit elle est condamnée à mourir. Il explique dans un entretien sur le site @LADN_EU : « Il y a une pression sociale qui s’exerce sur les entreprises pour qu’elles se comportent bien, qu’elles aient l’impact le plus positif ou le moins négatif possible sur le reste du monde. Progressivement, je pense que les entreprises devront faire attention dans leurs pratiques, changer leurs manières de faire, être plus vertueuses. Ce mouvement est général, avance de manière graduée avec des niveaux d’intensité différents, et va se généraliser à l’ensemble des entreprises. »

#Données_Biométriques

► Menace ou sécurité ? Reconnaissance faciale, empreinte digitale, reconnaissance vocale… Quels risques représentent vraiment les données biométriques ? Comment les prévenir ? Et la biométrie pourrait-elle être utilisée à des fins de sécurité dans un cadre protégé ? À l’occasion des Assises de la Sécurité, rendez-vous annuel des experts de la cybersécurité qui s’est tenu du 9 au 12 octobre à Monaco, nous avons tenté de faire le point sur le sujet. @usbeketrica

#Il_était_une_fois

► Le mur de Berlin s’est effondré le 9 novembre 1989 après 28 ans d’existence. Celui-ci avait été érigé le 13 août 1961 par la République démocratique allemande (RDA) pour mettre fin à l’exode de ses habitants vers la République fédérale d’Allemagne (RFA). Trente ans après la chute du mur, la jeune entreprise allemande TimeRide a mis au point une expérience de réalité virtuelle. Son objectif est de permettre à l’utilisateur de s’immerger dans le passé de la capitale de l’Allemagne d’après-guerre divisée en deux. Jonas Rothe, le patron de Time Ride, a toujours rêvé de pouvoir voyager dans le passé de la capitale allemande : « Tout à coup, on n’est plus seulement observateur, mais on se retrouve plongé dans l’Histoire. Et Berlin est pour cela l’endroit idéal : c’est en quelque sorte la capitale mondiale secrète des historiens du 20ème  siècle. Cette ville a tellement vécu de bouleversements au siècle dernier, c’est inépuisable ! ».

29 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 29 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Conceptualisation des villes : passer au niveau supérieur de la ville intelligente. La notion de « ville dite intelligente » est un phénomène global devenu synonyme de vie urbaine au XXIème siècle. Selon ce qu’on peut lire dans les médias, les villes intelligentes se définissent généralement par leur capacité à utiliser de manière optimale toutes leurs données connectées pour accroître l’efficacité, améliorer les infrastructures et offrir une meilleure qualité de vie à leurs citoyens. Lire le point de vue de Leen Balcaen, directrice chez Here Technologies. @villeintelmag. Légende image : Un regard sur Budapest, capitale hongroise.Crédit photo : Yury Kirillov / Getty Images.

► Les territoires et leurs métiers au cœur du défi écologique : découvrez le programme. Les tribunes d’experts et rapports alarmants se multiplient sur l’état précaire de nos écosystèmes naturels face au dérèglement climatique. Dans la dernière livraison du rapport spécial du GIEC, le groupe d’experts sonne l’alerte sur l’état du réchauffement climatique avec un message clair : le seuil de 1,5°C visé par la COP21 sera franchi entre 2030 et 2052. Une estimation qui pourrait être aggravée si aucune action n’est entreprise pour inverser la tendance, avec une augmentation de 2°C qui s’avèrerait désastreuse pour notre environnement. Les manifestations de ce dérèglement se multiplient : montée des eaux, appauvrissement de la biodiversité et désertification des sols, ou de manière plus spectaculaire et dramatique à travers les catastrophes naturelles (inondations, incendies, cyclones)… Une montée en intensité et en fréquence aux lourdes conséquences humaines, mais aussi financières : d’ici 2050, le nombre de sinistres climatiques, dont la facture s’établissait déjà en 2017 à 330 milliards de dollars, pourraient doubler. @WeAreLeonard.

#Industrie

► Deux industriels de Châtellerault (Vienne), CDA Développement et Futuramat, ont réussi à mettre au point le Plaxtil, matériau fabriqué en partie à base de textile recyclé. Ce plastique est fabriqué avec au maximum 50% de textile et il est recyclable. Les tissus utilisés pour la fabrication proviennent d’Audacie, structure d’insertion par l’activité économique, qui traite chaque année 216 tonnes de vêtements usagés dont seulement 40 % sont revendus en friperie ou recyclés. « Le constat d’Audacie, c’est que 50 à 60% des vêtements collectés, dans le second choix, sont invendus. On s’est dit qu’on devait essayer de trouver une combine pour valoriser le tout-venant », souligne le patron de CDA Développement. @franceinfo.

#Entreprise

► Clermont-Ferrand : une application pour faciliter le sport en entreprise. A Clermont-Ferrand, l’entreprise Openium est spécialisée depuis 12 ans dans le développement d’applications mobiles. Sa dernière création se nomme Sportiiz et vise à faciliter l’accès à la pratique d’activités physiques et sportives en entreprise. Hugues Peytavin, gérant d’Openium, raconte : « Chez Openium, nous formons une équipe relativement jeune et fédérée autour de valeurs sportives. Nous voulions pratiquer entre midi et deux mais nous nous sommes confrontés à plusieurs problèmes. Ainsi, à part courir, l’offre était relativement restreinte et il était compliqué de réserver, de s’organiser. Ensuite, nous avons pu voir que différentes associations sportives étaient confrontées à la réduction des subventions des collectivités. Nous avons essayé de trouver une synergie entre des entreprises qui ont des besoins et des associations qui ont des atouts pour y répondre ». @franceinfo.

#Energie

► La première centrale photovoltaïque flottante de France a été inaugurée vendredi 18 octobre dans le Vaucluse à Piolenc, près d’Orange. Ce sont 17 hectares de lac recouverts par 47 000 panneaux solaires flottants. Des panneaux solaires qui produiront de l’énergie 100% renouvelable pour 4.733 foyers. « Cela permet que la population s’accapare le projet », précise le maire de Piolenc. Ainsi une ferme en agroécologie attenante au lac et un parcours pédagogique autour du lac et de la ferme vont être créé. Des agriculteurs devraient s’y installer en septembre et distribuer leur production en circuit court. @franceinfo

#Permaculture

► Jardiner en ville, c’est possible. Nichée dans le parc d’un château du XVIIIe siècle aux portes de Montpellier, une parcelle déborde de verdure. Un chapeau de paille enfoncé sur la tête et une bêche à la main, un jeune homme avance dans ces allées luxuriantes. À 27 ans, ce petit-fils d’agriculteur retrouve le chemin des jardins. « J’ai grandi en passant mes vacances à la ferme, mais en arrivant en ville, je me suis rendu compte de ce décalage : beaucoup de personnes n’avaient jamais mis les mains dans la terre » raconte-t-il. Sébastien Girault est le directeur de l’Oasis Citadine, une ferme urbaine collaborative qui regroupe déjà une centaine d’adhérents. On a la solution, l’émission qui fait le tour de France des initiatives écologiques et citoyennes, vous emmène découvrir cet îlot de verdure. @franceinfo

#Reconnaissance_Faciale

► Deux lycées à Nice et à Marseille souhaitaient mettre en place un système de reconnaissance faciale pour contrôler l’entrée de ses élèves. La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) a indiqué mardi 29 octobre qu’elle s’y opposait. « Ce dispositif concernant des élèves, pour la plupart mineurs, dans le seul but de fluidifier et de sécuriser les accès n’apparaît ni nécessaire, ni proportionné pour atteindre ces finalités », estime la Cnil dans un communiqué « Cette décision a un siècle de retard », a réagi le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. @franceinfo

#Photographie

► Paris : les impressionnantes images du Grand Palais vu du ciel. Ce sont des images rares. L’Agence France-Presse dévoile des images du Grand Palais et poursuit ainsi son « tour de Paris vu du ciel ». Le monument, créé pour l’Exposition universelle de 1900, est visible sous de nouveaux angles grâce à drone qui a pu survoler l’édifice. En avril dernier, l’agence avait déjà pu filmer, pour la première fois, le palais de l’Élysée. Il avait fallu des mois de tractation pour rendre l’opération possible. @Franceinfo.

#Tourisme

► Une appli, et des voyages sur mesure : un Haut-Saônois lance une agence de voyage d’un nouveau genre. Pas de succursale. Pas de bureau. Samuel Boillot travaille depuis chez lui, la petite commune de Chaux-La-Lotière, 400 habitants. Il a lancé son agence. Triboo voyages propose des voyages sur mesure aux couples, petites tribus… amis, associations…et plutôt en minibus. « Je pars d’une idée d’un client et je construis le voyage à partir de là. Je m’adresse à des tribus à partir de deux personnes, et les petits groupes, le chiffre idéal étant 8 personnes ou 12 ou 16 », explique Samuel Boillot. Cet ancien directeur d’une société de location de voitures a déjà 45 voyages à son catalogue en ligne. Des voyages en Franche-Comté mais aussi un peu partout en Europe de Cracovie à l’Andalousie. Samuel Boillot s’est inspiré des voyages qu’il a lui-même réalisé pour alimenter son catalogue. Exemple de tarif avec des promotions de séjours au soleil en automne : 8 jours au Portugal avec location de voiture, avion, hébergement, visites à partir de 536 euros par personne. @franceinfo.

#IA

► Le casse-tête de l’éthique dans l’intelligence artificielle. Lorsqu’une voiture autonome est impliquée dans un accident, doit-elle privilégier la vie de son conducteur ou celle des gens dehors? Une machine chargée de sélectionner les meilleurs candidats à une offre d’emploi peut-elle être sexiste ou raciste? Le sujet de l’éthique dans l’intelligence artificielle, très en vogue dans les entreprises du numérique et au sein de certains gouvernements, est plus complexe à aborder qu’il n’y paraît. « L’idée, c’est de développer des programmes qui inspirent la confiance. Or, le concept de confiance en lui-même est compliqué à définir. Comment transposer quelque chose de si humain à une machine ? explique Aleksandra Mojsilovic, chercheuse chez IBM, qui dirige une équipe de recherche sur le sujet de la confiance et de l’intelligence artificielle au sein du groupe informatique américain. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les technologies de l’intelligence artificielle en sont encore à un stade balbutiant, insiste la scientifique. Je compare souvent notre époque aux débuts de la voiture. Avant, on roulait sans ceinture ni panneaux de signalisation. Il a fallu mettre en place des régulations avant de profiter de cette innovation sans danger. » @Le_Figaro.

#Publicité

► L’idée est de supprimer le spot publicitaire au milieu des films ou séries et de mettre directement les messages publicitaires à l’intérieur des programmes télévisés. Ainsi une intelligence artificielle va analyser les scènes et dès qu’elle voit un espace vide comme un mur ou un store de boutiques, elle va plaquer une publicité à cet endroit. Les téléspectateurs ne se rendent compte de rien et ont l’impression que les scènes ont été tournées comme ça alors que ce sont des images rajoutées a posteriori. C’est le placement de produit ultime, car on peut le modifier a posteriori et le changer en fonction du film et de la personne qui le regarde. Les annonceurs et les producteurs n’osent pas trop l’avouer. @franceinfo

28 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 28 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#JeuVideo

► Paris Games Week : le plus grand salon de jeux vidéo français débute cette semaine. La 10ème Paris Games Week sera lancée dès mercredi 30 octobre. Une édition marquée par l’arrivée de gros titres, en attendant l’arrivée en 2020 de la future génération de consoles. Pour les éditeurs, l’enjeu est important, à l’orée de la lucrative période des fêtes de fin d’année, au cours de laquelle est générée une importante partie du chiffre d’affaires annuel. Les ventes ont atteint 4,9 milliards d’euros en France l’an passé, selon le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir (Sell), qui organise le salon. Au-delà des seules présentations de jeux, la Paris Games Week a de nouveau réservé un espace à l’e-sport, les compétitions de gamers qui ont le vent en poupe, un stand à des jeux développés en Afrique et une zone aux formations pour les personnes souhaitant travailler pour cette industrie. @franceinfo. Légende image : La Paris Games Week a lieu au Parc des expositions à la Porte de Versailles. Crédit photo : IP3 Press / Maxppp.

#Ville

► La Smart City déjà dépassée ? L’avenir est au smart citizen ! Francesco Cingolani est architecte, ingénieur et porte-parole de l’association Fab City Grand Paris qui organise l’événement Fab City Summit. Il réfléchit aux futurs des villes pour en faire des lieux plus agréables à vivre à l’heure où l’on annonce que 60% de la population mondiale devrait y résider d’ici 2050. Francesco Cingolani explique que « la ville autosuffisante est une vraie tendance au point qu’aujourd’hui un mouvement portant cette mutation devrait s’étendre, le mouvement Fab City. Il est né à Barcelone en 2014 quand la maire de la ville annonçait que Barcelone serait autosuffisante d’ici 40 ans en termes d’énergie, d’alimentation et production. Une annonce qui n’était pas du tout attendue dans un événement public et qui, alors, n’a pas été prise au sérieux. Mais il se trouve que ce n’étaient pas des paroles en l’air : aujourd’hui Fab City a été rejoint par un réseau de 28 villes qui sont engagées dans cet objectif d’autosuffisance en manufacture (production), alimentation et énergie. Dans ces villes, des consortiums réunissent des organismes publics, des institutions, des entreprises et des citoyens, ou des membres d’associations pour développer des projets qui permettront de rendre les villes autosuffisantes d’ici 2054. » @LADN_EU.

#Transport

► Et si je roulais en électrique ? Un portail Internet officiel pour tout savoir. Les automobilistes de seize pays européens, de la Suède jusqu’à la Turquie, du Portugal jusqu’en Roumanie ont livré aux enquêteurs de l’institut de sondage Ipsos leur opinion à propos des véhicules électriques. Il ressort de cette étude Mobility Monitor de LeasePlan que si 61 % des sondés se disent favorables aux déplacements sans émission, deux sur cinq seulement (40 %) déclarent considérer une voiture électrique dans les cinq années à venir. Encore s’agit-il là de personnes qui n’achètent pas leur véhicule mais le louent sur une longue durée, formule qui offre l’avantage de transférer au loueur la charge de l’entretien et de la revente du véhicule. Précieux, lorsqu’on se pose encore tant de questions à propos de la longévité de la batterie et de la décote de la voiture électrique. @Challenges

#Travail

► L’autonomie ambiguë des travailleurs des applis. Dans le champ déjà bien investi de la critique du « digital labor », l’ouvrage collectif dirigé par les sociologues Sarah Abddelnour  et Dominique Méda , a l’avantage de s’appuyer sur de nombreuses études de terrain, qui vont des blogs culinaires à Uber, en passant par Etsy et la Ruche Qui Dit Oui. Toutes soulignent l’écart entre les discours tenus sur cette économie (« un nouvel espace pour modifier les règles du jeu du travail et de l’emploi »), et la réalité des conditions de travail. Elles mettent aussi en lumière le rôle ambigu joué par la notion d’autonomie, à la fois objectif pour des travailleurs déçus par le salariat et pivot de nouvelles formes de précarisation du travail. Au début des années 2010, l’économie dite « collaborative », de « partage » promettait de repenser le travail et la consommation en profondeur. Fini le salariat aliénant : les nouvelles formes de crowdsourcing permettraient à chacun et chacune de travailler à son rythme, selon ses besoins, tout en renouvelant les liens sociaux et les échanges de proximité. Mais Diane Rodet montre combien ce discours est trompeur et a d’ailleurs été diffusé par des consultants anglo-saxons, non des particuliers.. @ODSForum.

#Agroalimentaire

► La multiplication des applis contraint les industriels à réagir. Ce « carmin cochenille E120 », qui donne à la charcuterie sa jolie couleur rouge? Disparu, et remplacé par des extraits de betterave. Ces acides gras qui saturaient certains hachis parmentiers? Éradiqués, au profit d’extraits de levure. Voilà deux exemples parmi d’autres de recettes reformulées par Intermarché, qui a annoncé revoir, d’ici à la fin 2020, pas moins de 900 de ses produits, bannissant au passage 140 additifs. Le motif invoqué par l’enseigne a de quoi faire réfléchir tout le secteur de l’agroalimentaire : ils étaient mal notés sur l’application Yuka ! @le_Parisien.

#Energie

► Belgique : au large de la côte, les éoliennes gagnent du terrain (et de la puissance). L’éolien offshore se déploie rapidement le long de la côte belge. Plus de 200 éoliennes sont implantées au large des ports d’Ostende et Zeebruges, une technologie qui veut se développer pour gagner des parts dans la distribution mondiale d’énergie.  @franceinfo. Légende image : Au large de la côte belge, 44 éoliennes en Mer contribuent à verdir l’énergie. Crédit photo :  Eric Feferberg / AFP.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les GAFA paieront-ils un jour les contenus à leur juste prix ?. À retenir cette semaine : – Le FAQ du « journalisme de solutions » ; – Yuval Noah Harari : « Dans le futur, l’homme devra se réinventer tous les dix ans » ; – Les réseaux sociaux peuvent aussi faire du bien aux ados ; – « On a ré-inventé l’information avec le digital » :quand les starts-up révolutionnent la presse ; – YouTube : ces vidéastes décomplexés qui se laissent dicter leur contenu par les marques.

#Internet

► Avec le numérique de nouvelles questions se posent. Vendredi 1er novembre c’est la Toussaint. Faut-il penser à notre « mort numérique » ? D’ordinaire, gérer l’après, c’est gérer un héritage familial, financier, culturel, prévoir nos obsèques, notre enterrement, notre testament… Mais quand est-il des dernières volontés numériques ? En France, la gestion des données post-mortem est prévue dans la loi pour une République numérique promulguée le 7 octobre 2016. Elle prévoit que « les héritiers peuvent accéder aux traitements de données à caractère personnel qui le concernent afin d’identifier et d’obtenir communication des informations utiles à la liquidation et au partage de la succession. Ils peuvent aussi recevoir communication des biens numériques ou des données s’apparentant à des souvenirs de famille, transmissibles aux héritiers » Petite ombre au tableau, en 2019, le décret d’application sur cette mort numérique n’était toujours pas entré en vigueur. @franceinfo.

#Telecom

► Les opérateurs télécoms se mettent au vert. Des data centers refroidis par la circulation naturelle de l’air. Des antennes réglées au cordeau pour pouvoir économiser l’énergie. Des box avec davantage de plastique recyclé. Comme le luxe, l’automobile ou le bâtiment, les télécoms tricolores se mettent aussi au vert. Même l’Arcep, le régulateur du secteur, s’est emparé du dossier, en publiant fin octobre une note de 15 pages sur « l’empreinte carbone du numérique ». Depuis 2010, la loi Grenelle 2 demande à l’Arcep de veiller « à un niveau élevé de protection de l’environnement » et impose également aux opérateurs des obligations de transparence sur leurs émissions de gaz à effets de serre. S’ajoutent à cela des débats politiques forts qui incitent les acteurs à faire des efforts. @LesEchos.

#Robotique

► Conversation avec Véronique Aubergé : « Le robot social est un selfie de l’homme moderne » Véronique Aubergé, chercheure à l’Université de Grenoble Alpes. Ses travaux portent sur l’étude des émotions humaines générées par nos interactions avec des dispositifs de synthèse vocale. Depuis 2012, le medium technique privilégié de ses recherches en interaction humain-machine (IHM) est celui du robot dit social. Ses recherches s’effectuent principalement au Living Lab Smart Home Domus, un laboratoire qui reproduit les conditions de vie quotidienne en appartement. Les personnes prenant part aux expérimentations y rencontrent un petit robot de service nommé Emox. Elle explique que « c’est une sorte de boîte roulante dotée d’une « tête » rotative en forme de sphère. Du point de vue fonctionnel, Emox joue le rôle d’assistant domotique : il gère, à la demande de l’utilisateur, l’accès à la radio, aux volets automatiques ou encore à la bouilloire. Outre se forme et ses mouvements qui peuvent rappeler, même vaguement, ceux d’une entité vivante, nous avons doté Emox d’une forme de langage ultrasimple consistant en l’émission de deux petits sons permettant d’étudier le phénomène que je nomme « glu socio-affective ». »

#Festival

► Né à la toute fin du XXème siècle, Utopiales 2019, le festival nantais, est devenu l’un des rendez-vous les plus importants dans le domaine de la science-fiction au monde. Littérature, cinéma, vidéo, jeux… Il fête ses 20 ans du 31 octobre au 4 novembre avec un programme nos vies aux frontières du virtuel, les codes de l’uchronie, la cryptographie mais aussi l’information dans une série de tables rondes thématiques nos vies aux frontières du virtuel, les codes de l’uchronie, la cryptographie mais aussi l’information. @franceinfo.

25 Oct

Régions.news #397 – Edition du vendredi 25 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. #VilleVerte. Street Art et agriculture urbaine à Philadelphie (États-Unis) en octobre 2019 (Crédit photo : @padam92). Aux États-Unis, vingt-deux États et sept grandes villes dont Philadelphie ont décidé de porter plainte contre la politique environnementale du gouvernement. Ecouter Jim Kenney, maire de Philadelphie, défendant les engagements de sa ville en matière d’écologie (CBS Philly, juin 2017).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► L’entreprise Saurea, située à Auxerre (Yonne), a développé un moteur qui fonctionne à l’énergie solaire. Ainsi avec trois panneaux solaires, il peut motoriser une pompe à eau. « Si on se place par exemple en Afrique, l’intérêt est d’aller motoriser des pompes qui sont d’habitude à entraînement manuel. Là, on va pouvoir disposer le moteur sur la pompe et elle va pouvoir fonctionner au fil du soleil, explique Gilles Coty, directeur technique de l’entreprise. Dans notre système, le seul composant actif est la cellule photovoltaïque. Elle a une durée de vie entre vingt et vingt-cinq ans. C’est la même durée de vie que celle du moteur. »

► Le premier méthaniseur d’Isère approvisionné uniquement par des déchets agricoles (Fumiers, lisiers d’élevage et résidus agricoles) a été inauguré vendredi 18 octobre à Apprieu. Chaque année, cette unité de méthanisation baptisée Méthanisère va absorber pas moins de 15 000 tonnes de résidus de culture pour produire du gaz vert. Ces tonnes de biomasse vont générer 12 000 tonnes d’engrais parfaitement écologique qui permettront « d’éviter le recours aux engrais chimiques ».

► Sur un chantier à Bruay-sur-l’Escaut (Nord), une immense imprimante 3D pilotée par un ordinateur à distance reproduit millimètre après millimètre les plans d’une maison. Il faut compter 24 heures pour monter les quatre murs de ce bâtiment de plus de 50 m². La jeune entreprise valenciennoise Construction-3D a comme objectifs de permettre la construction rapide, répétable, écologique et économique de maisons et de résoudre en partie la crise du logement. « Ça veut dire, imprimer une maison par jour avec chaque machine. Le sujet, c’est d’apporter une solution d’automatisation qui va résoudre des problèmes dans des pays en voie de développement », explique Antoine Motte, directeur de Construction-3D.

#Ruralité

► La première session du Parlement rural français, initiée par l’Association nationale Nouvelles ruralités, a eu lieu à Nevers (Nièvre) les 15 et 16 octobre. L’objectif est de faire des propositions d’actions au gouvernement « pour répondre à ce sentiment d’abandon du monde rural ». Pendant ces deux jours, les débats ont porté sur l’Agenda rural français, un catalogue de 200 mesures remises cet été au ministre de la Cohésion des territoires. « Ce sont des territoires avec d’énormes capacités et qui sont également révélateurs des problématiques actuelles de la société, comme la transition économique et écologique, la désertification des territoires… », explique Patrice Joly, sénateur de la Nièvre. Ainsi l’objectif pour les participants est de « nourrir la réflexion d’un projet plus ambitieux pour les territoires ruraux : une stratégie d’équilibre et de complémentarité pour nos villes et nos campagnes » afin d’engager « un travail législatif en faveur de nos territoires ».

Légende image. #VilleMonde. Jersey City vue de la North Cove Marina à New York (États-Unis) en octobre 2019. Crédit photo : @padam92

#Il_était_une_fois

► Le 29 octobre 1969, à 22 h 30, l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) envoie à Stanford Research Institute (Californie), le premier message électronique par le réseau Arpanet (Advanced Research Projects Agency Network), l’ancêtre de l’Internet que nous connaissons aujourd’hui. Ce message était formé des cinq caractères « login », mais la petite histoire raconte que seuls les deux premiers parvinrent à leur destinataire, L et O (Hello). Ainsi des deux ordinateurs connectés en 1969, ils sont passés à mille en 1984, un million en 1992, un milliard en 2012. Aujourd’hui, 3,4 »milliards de personnes connectées à travers la planète, sur une population totale d’environ 7,5 milliards, selon une récente étude du cabinet KPCB. Le succès de l’Arpanet ne doit pas faire oublier les travaux qui ont suivi. « Il n’y a pas vraiment de premier jour d’Internet car beaucoup de gens faisaient des choses dans différents endroits », se rappelle Louis Pouzin, le père de Cyclade, le premier réseau français. En un an, vingt universités américaines sont connectées. Dix ans plus tard, elles seront 200, y compris outre-Atlantique. Les deux premières villes européennes furent Oslo (Norsar) puis Londres en 1973.

► En cinquante ans, Internet a évolué en profondeur. Une histoire marquée par toute une série d’innovations comme, le protocole TCP/IP inventé en 1973 par Vinton Cerf et Bob Kahn, le world wide web (WWW) né le 13 mars 1989 à Genève, au CERN, sous la houlette de l’informaticien Tim Berners-Lee ou encore la création de Google le 4 septembre 1998. Au fil de ces cinquante années, les idéaux du début, l’esprit libertaire, le partage, la gratuité, ont laissé place à un immense marché aujourd’hui dominé par les géants américains et chinois du numérique. Mais Olaf Kolkman, membre de l’Internet Society, voit dans le réseau de 50 ans un « adolescent turbulent » et il estime que « Internet a fait plus de bien que de mal ».

#Livre

► Edward Snowden et l’« Utopie déchue » : quand Internet est devenu un appareil de surveillance. Par Hervé Brusini, journaliste d’investigation, Prix Albert Londres. Il y a d’un côté « Mémoires Vives » (Seuil) d’Edward Snowden, pas seulement un témoignage mais la pédagogie d’une lente prise de conscience, celle d’un lanceur d’alerte qui bouscula le monde par ses révélations. C’est ainsi que la planète put découvrir l’existence d’un dispositif de surveillance de masse made in USA. (…) Il y a de l’autre côté, l’ouvrage qui fait écho. Autant Snowden est un acteur du « drame » numérique, autant Félix Tréguer avec son « Utopie déchue » en est le théoricien/historien. La tentation de n’apercevoir que la modernité informatique de l’américain, est ici battue en brèche par le membre fondateur de « La Quadrature du Net ». Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Zuckerberg défend la liberté d’expression coûte que coûte. À retenir cette semaine : – Comment les médias sociaux doivent se préparer à la désinformation en vue des élections de 2020 ; – La « culture de l’écoute » quand des rédactions s’associent à leur audience pour produire des contenus de qualité ; – Le système de droit pénal américain utilise des algorithmes prédictifs qui essaient de rendre le processus judiciaire moins biaisé. Mais il y a un problème plus profond ; – Pourquoi la réalité virtuelle n’est pas encore un fait accompli ; – Une vidéo et au dodo ! Comment YouTube a remplacé la tisane du soir.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 25 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Déchets

 x► Déchets plastiques : les produits d’une poignée de multinationales polluent la planète selon un rapport. Des dizaines de milliers de déchets plastiques polluant la planète sont générés par une poignée de multinationales dont Coca-Cola, Nestlé ou encore Pepsico, a assuré Break Free from Plastics, une coalition mondiale d’ONG, dans un rapport publié mercredi 23 octobre 2019 à Manille. Cette coalition internationale composée de 1.475 organisations écologistes, dont Greenpeace, reproche à ces multinationales de se dédouaner, pour la plupart, de la responsabilité du nettoyage de la pollution due à leur activité. Des volontaires de la coalition ont collecté près d’un demi-million de déchets plastiques lors d’une « Journée mondiale du nettoyage de notre planète » coordonnée dans 51 pays il y a un mois, dont 43% de marques reconnaissables. @Sciences_Avenir. Légende image : Des ordures s’accumulent sur une plage de la Costa del Este, à Panama, le 23 septembre 2019. Crédit photo : Luis ACOSTA / Afp. A lire aussi : Du Chili au Panama, la lutte contre le plastique et les déchets s’étend @24matins_es.

#Télécom

► En tout, 242 millions d’euros devraient être versés par l’Etat pour accélérer le développement du très haut débit dans trois départements de Bourgogne (la Côte d’Or, l’Yonne et la Nièvre). Les départements de la Somme, l’Orne, la Dordogne, l’Hérault, la Mayenne, le Tarn-et-Garonne et le Gard sont aussi impactés dans le projet. C‘est 4,7 millions de Français sont donc concernés par cette annonce. « Plus de 4 millions de locaux ont été rendus raccordables à la fibre optique durant ces douze derniers mois, portant ainsi à 21,6 millions le nombre total de foyers éligibles à une offre très haut débit », a encore précisé Matignon, en rappelant l’objectif « du haut débit partout en France en 2020 et du très haut débit en 2022 ».

#Energie

► Projet photovoltaïque sur le Larzac : vers une centrale « Solarza » plus petite, plus écolo mais rentable ? Avec son projet Solarzac, Arkolia Energies envisageait initialement de couvrir 220 à 400 hectares de panneaux, éventuellement accompagnés de bio-méthanisation. Le projet prévu sur la petite commune du Cros dans l’Hérault, située dans une zone classée Natura 2000, au nord du Caylar et patrimoine mondial de l’Unesco au titre des paysages culturels de l’agropastoralisme méditerranéen, a été massivement rejeté localement et par des organisations de défense de l’environnement et du foncier agricole. « On a entendu les attentes, les craintes des gens… L’idée c’est de donner du temps au temps » pour parvenir à « un projet exemplaire, accepté par tous », a assuré lors d’une conférence de presse Laurent Bonhomme, président d’Arkolia Énergies. @franceinfo.

#Commerce

► Essonne : les robots du centre Amazon de Brétigny-sur-Orge, une première en France.Le ballet des dizaines de petites voitures-robots, sur lesquelles sont posées des tours jaunes permettant de transporter une multitude d’objets, est orchestré par des algorithmes dans le nouveau centre de distribution d’Amazon à Brétigny-sur-Orge, en Essonne. Le système se base aussi sur des interventions humaines : les salariés s’occupent par exemple de scanner les produits qui viennent d’arriver, avant de les ranger dans les emplacements indiqués par leur ordinateur, dans l’attente d’une commande. « C’est quand même bien d’avoir les robots qui viennent à nous (…), ça évite de faire plusieurs kilomètres nous-mêmes », explique Nicole, une opératrice âgée de 50 ans. Le va-et-vient des robots, en cas de panne, est également surveillé par des employés. @franceinfo.

► Auchan, l’un des porteurs du projet, inquiet d’un revirement de l’État. Les oppositions au mégacomplexe commercial dans le Val d’Oise sont nombreuses. Jusqu’ici, l’État a soutenu le projet mais des anciens membres du gouvernement ont exprimé leur scepticisme. L’État a « tiédi » son soutien envers Europacity, projet controversé d’un grand complexe commercial près de Paris, a estimé jeudi le groupe Auchan, l’un de ses deux porteurs, prévenant que la « parole »de l’exécutif serait abîmée en cas de renoncement. « L’État nous a fait progresser pour rendre une copie exemplaire », a déclaré Vianney Mulliez, président de Ceetrus, la filiale immobilière d’Auchan, dans un entretien aux Échos. « Mais il est vrai que, depuis l’été, nous avons senti que ce soutien a tiédi à mesure qu’est monté le débat sur l’artificialisation des terres. » @franceinfo.

► Val-d’Oise : des habitants pro-EuropaCity manifestent à Gonesse face à une « urgence sociale ». Après les anti, voici les pro-Europacity. Plus de 200 personnes se sont rassemblées samedi 26 octobre à Gonesse, dans le Val-d’Oise, pour défendre le futur méga-complexe commercial et de loisirs. La manifestation était organisée par le collectif des vrais gens, créé par des habitants de l’Est du Val-d’Oise et de Seine-Saint-Denis favorables à EuropaCity. Le message, d’après la mairie de Gonesse : « Dire oui au métro à Gonesse (la seule station du Val d’Oise), oui à EuropaCity qui n’est pas un centre commercial mais un pôle d’équipements de loisirs, culture, parc paysager, ferme urbaine, hôtels et commerces et oui à la ZAC du Triangle de Gonesse qui représentera 50 000 emplois ». « Il y a une urgence environnementale… Mais il y a aussi une urgence sociale qu’il fait prendre en compte, juge par ailleurs Jean-Pierre Blazy, maire de Gonesse, présent avec des élus de la Ville. Nous avons besoin du métro pour désenclaver nos villes de banlieue, nous avons besoin d’équipements loisirs et culture pour redonner de l’attractivité au territoire, nous avons besoin d’emplois locaux pour contribuer à lutter contre le chômage de masse qui mine nos quartiers. »

► Les start-up au cœur de la nouvelle économie ? « Une start-up, c’est une jeune entreprise innovante à la recherche d’un modèle d’affaire reproductible » explique Olivier Bernasson, le président de Clermont Auvergne French Tech. En Auvergne elles seraient 338 selon le site alloweb.org, un site d’information dédié à l’actualité des start-up en France et dans le monde. Mais pour avoir une vision plus juste il faut intégrer celles qui ont réussi et volent de leurs propres ailes et celles qui ont échoué. Car l’échec fait partie de ce nouvel entreprenariat comme le disait le 15 juin 2017 au salon Vivatech le Président de la République Emmanuel Macron : « Notre système en Europe a été pensé pour l’après-guerre pour une économie de rattrapage. Nous sommes rentrés dans une économie de l’innovation où les cycles sont plus courts, où l’échelle est mondiale, où l’échec n’est plus aussi dramatique ». « Les mentalités ont évolué » dit Isabelle Mounier, la directrice de l’incubateur BUSI fondé en 1999 à Clermont-Ferrand « aujourd’hui nous avons des entrepreneurs dont le projet n’a pas pu aboutir et qui peuvent revenir dans le système pour mener un nouveau projet. Ça n’aurait pas été concevable il y des années de ça. On leur redonne leur chance ». @franceinfo.

#ReconnaissanceFacialePourLeMeilleurOuPourLePire

► Jusqu’où ira la reconnaissance faciale ? La reconnaissance faciale fascine autant qu’elle inquiète. La technologie est très développée en Chine, où elle sert non seulement pour un usage privé (par exemple, payer en caisse grâce à son visage) mais aussi aux autorités qui l’utilisent pour verbaliser les piétons qui traverseraient au rouge. Aux États-Unis, certaines villes n’ont pas hésité à interdire tout simplement le dispositif aux agents locaux et fédéraux, c’est notamment le cas de San Francisco, qui considère cette technologie « oppressante et dangereuse ». En France, le législateur tarde à s’emparer du sujet, ce qui n’empêche pas la reconnaissance faciale de s’installer peu à peu dans nos vies, non sans générer de nombreuses inquiétudes. Une nouvelle application devrait être lancée dans les prochains mois par le gouvernement. Son nom : Alicem. Elle permettra de simplifier les démarches administratives tout en garantissant un accès sécurisé. Mais pour s’y connecter, une identification par reconnaissance faciale est nécessaire. Ce qui a provoqué une levée de boucliers : la CNIL s’inquiète de la mise en place d’un système qui ne respecte pas le RGPD et l’association la Quadrature du Net a décidé d’attaquer devant le Conseil d’État le décret autorisant la création de l’application. @franceculture.

#Robotique

► Au Japon, les clients de « l’hôtel des robots » pouvaient être filmés et écoutés à leur insu. Des robots bêtes, inutiles, et voyeurs. Voilà le bilan peu glorieux du Henn na Hotel situé dans la baie de Tokyo, à deux pas du célèbre parc d’attractions Tokyo Disneyland. Il fait partie d’une chaîne d’établissements hôteliers dont le principal argument de vente est d’être équipés d’un grand nombre de robots: ils sont présents à l’accueil, pour transporter la valise des voyageurs, ramasser les détritus… Les chambres ont aussi leur robot baptisé Tapia. Posé sur la table de nuit, il permet aux clients de faire des achats en ligne, consulter la météo ou passer des appels en vidéoconférence. Problème: la machine en question était très facilement piratable, permettant d’écouter, et même d’espionner en vidéo, les occupants des chambres. @Le_Figaro.

#Quantique

► Google annonce une avancée majeure dans le calcul quantique. Un calcul fait en trois minutes et vingt secondes, au lieu de… 10 000 ans, s’il avait été réalisé par des ordinateurs classiques. Telle est l’opération quantique réalisée par Google fin septembre, et qui a fait frémir le monde de l’informatique. Le géant américain a annoncé ce mercredi avoir franchi cette étape technologique majeure, hors de ses domaines habituels : de quoi résoudre des problèmes insolubles jusqu’à présent, ou au contraire « casser » des systèmes informatiques réputés robustes, souligne Le Monde. Ce n’est pas la première fois que Google tente l’impossible : l’entreprise avait déjà parié sur ce calcul fin 2017, puis fin 2018. Mi-septembre, le Financial Times avait finalement révélé le succès de cette opération, avant qu’un article soit publié un mois plus tard, ce mercredi 23 octobre, par la revue Nature. . A lire : Suprématie quantique »: Google a-t-il révolutionné la vitesse de calcul informatique ? @LExpress

#Droits_d_Auteur

► Droits d’auteur et droits voisins : « Vers un modèle européen de l’internet ». La directive européenne sur le droit d’auteur à l’ère numérique entre en vigueur ce jeudi en France. Mais Google refuse de payer. La nouvelle législation tente pourtant d’établir un équilibre entre plateformes et éditeurs. Entretien avec André Lucas, professeur de droit à l’université de Nantes. Le 26 mars 2019, le Parlement européen approuvait le projet de directive sur le droit d’auteur et droit voisin à l’ère numérique. Très attendu par les médias et les artistes, ce texte vise à rétablir un équilibre entre auteurs de contenu et géants du numérique en créant un internet régulé, « à l’européenne » où les plateformes rémunèrent mieux les créateurs. Sur les 658 eurodéputés présents en plénière à Strasbourg, 348 ont dit oui à la réforme, 274 s’y sont opposés et 36 se sont abstenus. Un vote important obtenu de haute lutte face aux plateformes américaines et aux partisans de la liberté du net. @franceculture