25 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 25 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Déchets

 x► Déchets plastiques : les produits d’une poignée de multinationales polluent la planète selon un rapport. Des dizaines de milliers de déchets plastiques polluant la planète sont générés par une poignée de multinationales dont Coca-Cola, Nestlé ou encore Pepsico, a assuré Break Free from Plastics, une coalition mondiale d’ONG, dans un rapport publié mercredi 23 octobre 2019 à Manille. Cette coalition internationale composée de 1.475 organisations écologistes, dont Greenpeace, reproche à ces multinationales de se dédouaner, pour la plupart, de la responsabilité du nettoyage de la pollution due à leur activité. Des volontaires de la coalition ont collecté près d’un demi-million de déchets plastiques lors d’une « Journée mondiale du nettoyage de notre planète » coordonnée dans 51 pays il y a un mois, dont 43% de marques reconnaissables. @Sciences_Avenir. Légende image : Des ordures s’accumulent sur une plage de la Costa del Este, à Panama, le 23 septembre 2019. Crédit photo : Luis ACOSTA / Afp. A lire aussi : Du Chili au Panama, la lutte contre le plastique et les déchets s’étend @24matins_es.

#Télécom

► En tout, 242 millions d’euros devraient être versés par l’Etat pour accélérer le développement du très haut débit dans trois départements de Bourgogne (la Côte d’Or, l’Yonne et la Nièvre). Les départements de la Somme, l’Orne, la Dordogne, l’Hérault, la Mayenne, le Tarn-et-Garonne et le Gard sont aussi impactés dans le projet. C‘est 4,7 millions de Français sont donc concernés par cette annonce. « Plus de 4 millions de locaux ont été rendus raccordables à la fibre optique durant ces douze derniers mois, portant ainsi à 21,6 millions le nombre total de foyers éligibles à une offre très haut débit », a encore précisé Matignon, en rappelant l’objectif « du haut débit partout en France en 2020 et du très haut débit en 2022 ».

#Energie

► Projet photovoltaïque sur le Larzac : vers une centrale « Solarza » plus petite, plus écolo mais rentable ? Avec son projet Solarzac, Arkolia Energies envisageait initialement de couvrir 220 à 400 hectares de panneaux, éventuellement accompagnés de bio-méthanisation. Le projet prévu sur la petite commune du Cros dans l’Hérault, située dans une zone classée Natura 2000, au nord du Caylar et patrimoine mondial de l’Unesco au titre des paysages culturels de l’agropastoralisme méditerranéen, a été massivement rejeté localement et par des organisations de défense de l’environnement et du foncier agricole. « On a entendu les attentes, les craintes des gens… L’idée c’est de donner du temps au temps » pour parvenir à « un projet exemplaire, accepté par tous », a assuré lors d’une conférence de presse Laurent Bonhomme, président d’Arkolia Énergies. @franceinfo.

#Commerce

► Essonne : les robots du centre Amazon de Brétigny-sur-Orge, une première en France.Le ballet des dizaines de petites voitures-robots, sur lesquelles sont posées des tours jaunes permettant de transporter une multitude d’objets, est orchestré par des algorithmes dans le nouveau centre de distribution d’Amazon à Brétigny-sur-Orge, en Essonne. Le système se base aussi sur des interventions humaines : les salariés s’occupent par exemple de scanner les produits qui viennent d’arriver, avant de les ranger dans les emplacements indiqués par leur ordinateur, dans l’attente d’une commande. « C’est quand même bien d’avoir les robots qui viennent à nous (…), ça évite de faire plusieurs kilomètres nous-mêmes », explique Nicole, une opératrice âgée de 50 ans. Le va-et-vient des robots, en cas de panne, est également surveillé par des employés. @franceinfo.

► Auchan, l’un des porteurs du projet, inquiet d’un revirement de l’État. Les oppositions au mégacomplexe commercial dans le Val d’Oise sont nombreuses. Jusqu’ici, l’État a soutenu le projet mais des anciens membres du gouvernement ont exprimé leur scepticisme. L’État a « tiédi » son soutien envers Europacity, projet controversé d’un grand complexe commercial près de Paris, a estimé jeudi le groupe Auchan, l’un de ses deux porteurs, prévenant que la « parole »de l’exécutif serait abîmée en cas de renoncement. « L’État nous a fait progresser pour rendre une copie exemplaire », a déclaré Vianney Mulliez, président de Ceetrus, la filiale immobilière d’Auchan, dans un entretien aux Échos. « Mais il est vrai que, depuis l’été, nous avons senti que ce soutien a tiédi à mesure qu’est monté le débat sur l’artificialisation des terres. » @franceinfo.

► Val-d’Oise : des habitants pro-EuropaCity manifestent à Gonesse face à une « urgence sociale ». Après les anti, voici les pro-Europacity. Plus de 200 personnes se sont rassemblées samedi 26 octobre à Gonesse, dans le Val-d’Oise, pour défendre le futur méga-complexe commercial et de loisirs. La manifestation était organisée par le collectif des vrais gens, créé par des habitants de l’Est du Val-d’Oise et de Seine-Saint-Denis favorables à EuropaCity. Le message, d’après la mairie de Gonesse : « Dire oui au métro à Gonesse (la seule station du Val d’Oise), oui à EuropaCity qui n’est pas un centre commercial mais un pôle d’équipements de loisirs, culture, parc paysager, ferme urbaine, hôtels et commerces et oui à la ZAC du Triangle de Gonesse qui représentera 50 000 emplois ». « Il y a une urgence environnementale… Mais il y a aussi une urgence sociale qu’il fait prendre en compte, juge par ailleurs Jean-Pierre Blazy, maire de Gonesse, présent avec des élus de la Ville. Nous avons besoin du métro pour désenclaver nos villes de banlieue, nous avons besoin d’équipements loisirs et culture pour redonner de l’attractivité au territoire, nous avons besoin d’emplois locaux pour contribuer à lutter contre le chômage de masse qui mine nos quartiers. »

► Les start-up au cœur de la nouvelle économie ? « Une start-up, c’est une jeune entreprise innovante à la recherche d’un modèle d’affaire reproductible » explique Olivier Bernasson, le président de Clermont Auvergne French Tech. En Auvergne elles seraient 338 selon le site alloweb.org, un site d’information dédié à l’actualité des start-up en France et dans le monde. Mais pour avoir une vision plus juste il faut intégrer celles qui ont réussi et volent de leurs propres ailes et celles qui ont échoué. Car l’échec fait partie de ce nouvel entreprenariat comme le disait le 15 juin 2017 au salon Vivatech le Président de la République Emmanuel Macron : « Notre système en Europe a été pensé pour l’après-guerre pour une économie de rattrapage. Nous sommes rentrés dans une économie de l’innovation où les cycles sont plus courts, où l’échelle est mondiale, où l’échec n’est plus aussi dramatique ». « Les mentalités ont évolué » dit Isabelle Mounier, la directrice de l’incubateur BUSI fondé en 1999 à Clermont-Ferrand « aujourd’hui nous avons des entrepreneurs dont le projet n’a pas pu aboutir et qui peuvent revenir dans le système pour mener un nouveau projet. Ça n’aurait pas été concevable il y des années de ça. On leur redonne leur chance ». @franceinfo.

#ReconnaissanceFacialePourLeMeilleurOuPourLePire

► Jusqu’où ira la reconnaissance faciale ? La reconnaissance faciale fascine autant qu’elle inquiète. La technologie est très développée en Chine, où elle sert non seulement pour un usage privé (par exemple, payer en caisse grâce à son visage) mais aussi aux autorités qui l’utilisent pour verbaliser les piétons qui traverseraient au rouge. Aux États-Unis, certaines villes n’ont pas hésité à interdire tout simplement le dispositif aux agents locaux et fédéraux, c’est notamment le cas de San Francisco, qui considère cette technologie « oppressante et dangereuse ». En France, le législateur tarde à s’emparer du sujet, ce qui n’empêche pas la reconnaissance faciale de s’installer peu à peu dans nos vies, non sans générer de nombreuses inquiétudes. Une nouvelle application devrait être lancée dans les prochains mois par le gouvernement. Son nom : Alicem. Elle permettra de simplifier les démarches administratives tout en garantissant un accès sécurisé. Mais pour s’y connecter, une identification par reconnaissance faciale est nécessaire. Ce qui a provoqué une levée de boucliers : la CNIL s’inquiète de la mise en place d’un système qui ne respecte pas le RGPD et l’association la Quadrature du Net a décidé d’attaquer devant le Conseil d’État le décret autorisant la création de l’application. @franceculture.

#Robotique

► Au Japon, les clients de « l’hôtel des robots » pouvaient être filmés et écoutés à leur insu. Des robots bêtes, inutiles, et voyeurs. Voilà le bilan peu glorieux du Henn na Hotel situé dans la baie de Tokyo, à deux pas du célèbre parc d’attractions Tokyo Disneyland. Il fait partie d’une chaîne d’établissements hôteliers dont le principal argument de vente est d’être équipés d’un grand nombre de robots: ils sont présents à l’accueil, pour transporter la valise des voyageurs, ramasser les détritus… Les chambres ont aussi leur robot baptisé Tapia. Posé sur la table de nuit, il permet aux clients de faire des achats en ligne, consulter la météo ou passer des appels en vidéoconférence. Problème: la machine en question était très facilement piratable, permettant d’écouter, et même d’espionner en vidéo, les occupants des chambres. @Le_Figaro.

#Quantique

► Google annonce une avancée majeure dans le calcul quantique. Un calcul fait en trois minutes et vingt secondes, au lieu de… 10 000 ans, s’il avait été réalisé par des ordinateurs classiques. Telle est l’opération quantique réalisée par Google fin septembre, et qui a fait frémir le monde de l’informatique. Le géant américain a annoncé ce mercredi avoir franchi cette étape technologique majeure, hors de ses domaines habituels : de quoi résoudre des problèmes insolubles jusqu’à présent, ou au contraire « casser » des systèmes informatiques réputés robustes, souligne Le Monde. Ce n’est pas la première fois que Google tente l’impossible : l’entreprise avait déjà parié sur ce calcul fin 2017, puis fin 2018. Mi-septembre, le Financial Times avait finalement révélé le succès de cette opération, avant qu’un article soit publié un mois plus tard, ce mercredi 23 octobre, par la revue Nature. . A lire : Suprématie quantique »: Google a-t-il révolutionné la vitesse de calcul informatique ? @LExpress

#Droits_d_Auteur

► Droits d’auteur et droits voisins : « Vers un modèle européen de l’internet ». La directive européenne sur le droit d’auteur à l’ère numérique entre en vigueur ce jeudi en France. Mais Google refuse de payer. La nouvelle législation tente pourtant d’établir un équilibre entre plateformes et éditeurs. Entretien avec André Lucas, professeur de droit à l’université de Nantes. Le 26 mars 2019, le Parlement européen approuvait le projet de directive sur le droit d’auteur et droit voisin à l’ère numérique. Très attendu par les médias et les artistes, ce texte vise à rétablir un équilibre entre auteurs de contenu et géants du numérique en créant un internet régulé, « à l’européenne » où les plateformes rémunèrent mieux les créateurs. Sur les 658 eurodéputés présents en plénière à Strasbourg, 348 ont dit oui à la réforme, 274 s’y sont opposés et 36 se sont abstenus. Un vote important obtenu de haute lutte face aux plateformes américaines et aux partisans de la liberté du net. @franceculture