28 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 28 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#JeuVideo

► Paris Games Week : le plus grand salon de jeux vidéo français débute cette semaine. La 10ème Paris Games Week sera lancée dès mercredi 30 octobre. Une édition marquée par l’arrivée de gros titres, en attendant l’arrivée en 2020 de la future génération de consoles. Pour les éditeurs, l’enjeu est important, à l’orée de la lucrative période des fêtes de fin d’année, au cours de laquelle est générée une importante partie du chiffre d’affaires annuel. Les ventes ont atteint 4,9 milliards d’euros en France l’an passé, selon le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir (Sell), qui organise le salon. Au-delà des seules présentations de jeux, la Paris Games Week a de nouveau réservé un espace à l’e-sport, les compétitions de gamers qui ont le vent en poupe, un stand à des jeux développés en Afrique et une zone aux formations pour les personnes souhaitant travailler pour cette industrie. @franceinfo. Légende image : La Paris Games Week a lieu au Parc des expositions à la Porte de Versailles. Crédit photo : IP3 Press / Maxppp.

#Ville

► La Smart City déjà dépassée ? L’avenir est au smart citizen ! Francesco Cingolani est architecte, ingénieur et porte-parole de l’association Fab City Grand Paris qui organise l’événement Fab City Summit. Il réfléchit aux futurs des villes pour en faire des lieux plus agréables à vivre à l’heure où l’on annonce que 60% de la population mondiale devrait y résider d’ici 2050. Francesco Cingolani explique que « la ville autosuffisante est une vraie tendance au point qu’aujourd’hui un mouvement portant cette mutation devrait s’étendre, le mouvement Fab City. Il est né à Barcelone en 2014 quand la maire de la ville annonçait que Barcelone serait autosuffisante d’ici 40 ans en termes d’énergie, d’alimentation et production. Une annonce qui n’était pas du tout attendue dans un événement public et qui, alors, n’a pas été prise au sérieux. Mais il se trouve que ce n’étaient pas des paroles en l’air : aujourd’hui Fab City a été rejoint par un réseau de 28 villes qui sont engagées dans cet objectif d’autosuffisance en manufacture (production), alimentation et énergie. Dans ces villes, des consortiums réunissent des organismes publics, des institutions, des entreprises et des citoyens, ou des membres d’associations pour développer des projets qui permettront de rendre les villes autosuffisantes d’ici 2054. » @LADN_EU.

#Transport

► Et si je roulais en électrique ? Un portail Internet officiel pour tout savoir. Les automobilistes de seize pays européens, de la Suède jusqu’à la Turquie, du Portugal jusqu’en Roumanie ont livré aux enquêteurs de l’institut de sondage Ipsos leur opinion à propos des véhicules électriques. Il ressort de cette étude Mobility Monitor de LeasePlan que si 61 % des sondés se disent favorables aux déplacements sans émission, deux sur cinq seulement (40 %) déclarent considérer une voiture électrique dans les cinq années à venir. Encore s’agit-il là de personnes qui n’achètent pas leur véhicule mais le louent sur une longue durée, formule qui offre l’avantage de transférer au loueur la charge de l’entretien et de la revente du véhicule. Précieux, lorsqu’on se pose encore tant de questions à propos de la longévité de la batterie et de la décote de la voiture électrique. @Challenges

#Travail

► L’autonomie ambiguë des travailleurs des applis. Dans le champ déjà bien investi de la critique du « digital labor », l’ouvrage collectif dirigé par les sociologues Sarah Abddelnour  et Dominique Méda , a l’avantage de s’appuyer sur de nombreuses études de terrain, qui vont des blogs culinaires à Uber, en passant par Etsy et la Ruche Qui Dit Oui. Toutes soulignent l’écart entre les discours tenus sur cette économie (« un nouvel espace pour modifier les règles du jeu du travail et de l’emploi »), et la réalité des conditions de travail. Elles mettent aussi en lumière le rôle ambigu joué par la notion d’autonomie, à la fois objectif pour des travailleurs déçus par le salariat et pivot de nouvelles formes de précarisation du travail. Au début des années 2010, l’économie dite « collaborative », de « partage » promettait de repenser le travail et la consommation en profondeur. Fini le salariat aliénant : les nouvelles formes de crowdsourcing permettraient à chacun et chacune de travailler à son rythme, selon ses besoins, tout en renouvelant les liens sociaux et les échanges de proximité. Mais Diane Rodet montre combien ce discours est trompeur et a d’ailleurs été diffusé par des consultants anglo-saxons, non des particuliers.. @ODSForum.

#Agroalimentaire

► La multiplication des applis contraint les industriels à réagir. Ce « carmin cochenille E120 », qui donne à la charcuterie sa jolie couleur rouge? Disparu, et remplacé par des extraits de betterave. Ces acides gras qui saturaient certains hachis parmentiers? Éradiqués, au profit d’extraits de levure. Voilà deux exemples parmi d’autres de recettes reformulées par Intermarché, qui a annoncé revoir, d’ici à la fin 2020, pas moins de 900 de ses produits, bannissant au passage 140 additifs. Le motif invoqué par l’enseigne a de quoi faire réfléchir tout le secteur de l’agroalimentaire : ils étaient mal notés sur l’application Yuka ! @le_Parisien.

#Energie

► Belgique : au large de la côte, les éoliennes gagnent du terrain (et de la puissance). L’éolien offshore se déploie rapidement le long de la côte belge. Plus de 200 éoliennes sont implantées au large des ports d’Ostende et Zeebruges, une technologie qui veut se développer pour gagner des parts dans la distribution mondiale d’énergie.  @franceinfo. Légende image : Au large de la côte belge, 44 éoliennes en Mer contribuent à verdir l’énergie. Crédit photo :  Eric Feferberg / AFP.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les GAFA paieront-ils un jour les contenus à leur juste prix ?. À retenir cette semaine : – Le FAQ du « journalisme de solutions » ; – Yuval Noah Harari : « Dans le futur, l’homme devra se réinventer tous les dix ans » ; – Les réseaux sociaux peuvent aussi faire du bien aux ados ; – « On a ré-inventé l’information avec le digital » :quand les starts-up révolutionnent la presse ; – YouTube : ces vidéastes décomplexés qui se laissent dicter leur contenu par les marques.

#Internet

► Avec le numérique de nouvelles questions se posent. Vendredi 1er novembre c’est la Toussaint. Faut-il penser à notre « mort numérique » ? D’ordinaire, gérer l’après, c’est gérer un héritage familial, financier, culturel, prévoir nos obsèques, notre enterrement, notre testament… Mais quand est-il des dernières volontés numériques ? En France, la gestion des données post-mortem est prévue dans la loi pour une République numérique promulguée le 7 octobre 2016. Elle prévoit que « les héritiers peuvent accéder aux traitements de données à caractère personnel qui le concernent afin d’identifier et d’obtenir communication des informations utiles à la liquidation et au partage de la succession. Ils peuvent aussi recevoir communication des biens numériques ou des données s’apparentant à des souvenirs de famille, transmissibles aux héritiers » Petite ombre au tableau, en 2019, le décret d’application sur cette mort numérique n’était toujours pas entré en vigueur. @franceinfo.

#Telecom

► Les opérateurs télécoms se mettent au vert. Des data centers refroidis par la circulation naturelle de l’air. Des antennes réglées au cordeau pour pouvoir économiser l’énergie. Des box avec davantage de plastique recyclé. Comme le luxe, l’automobile ou le bâtiment, les télécoms tricolores se mettent aussi au vert. Même l’Arcep, le régulateur du secteur, s’est emparé du dossier, en publiant fin octobre une note de 15 pages sur « l’empreinte carbone du numérique ». Depuis 2010, la loi Grenelle 2 demande à l’Arcep de veiller « à un niveau élevé de protection de l’environnement » et impose également aux opérateurs des obligations de transparence sur leurs émissions de gaz à effets de serre. S’ajoutent à cela des débats politiques forts qui incitent les acteurs à faire des efforts. @LesEchos.

#Robotique

► Conversation avec Véronique Aubergé : « Le robot social est un selfie de l’homme moderne » Véronique Aubergé, chercheure à l’Université de Grenoble Alpes. Ses travaux portent sur l’étude des émotions humaines générées par nos interactions avec des dispositifs de synthèse vocale. Depuis 2012, le medium technique privilégié de ses recherches en interaction humain-machine (IHM) est celui du robot dit social. Ses recherches s’effectuent principalement au Living Lab Smart Home Domus, un laboratoire qui reproduit les conditions de vie quotidienne en appartement. Les personnes prenant part aux expérimentations y rencontrent un petit robot de service nommé Emox. Elle explique que « c’est une sorte de boîte roulante dotée d’une « tête » rotative en forme de sphère. Du point de vue fonctionnel, Emox joue le rôle d’assistant domotique : il gère, à la demande de l’utilisateur, l’accès à la radio, aux volets automatiques ou encore à la bouilloire. Outre se forme et ses mouvements qui peuvent rappeler, même vaguement, ceux d’une entité vivante, nous avons doté Emox d’une forme de langage ultrasimple consistant en l’émission de deux petits sons permettant d’étudier le phénomène que je nomme « glu socio-affective ». »

#Festival

► Né à la toute fin du XXème siècle, Utopiales 2019, le festival nantais, est devenu l’un des rendez-vous les plus importants dans le domaine de la science-fiction au monde. Littérature, cinéma, vidéo, jeux… Il fête ses 20 ans du 31 octobre au 4 novembre avec un programme nos vies aux frontières du virtuel, les codes de l’uchronie, la cryptographie mais aussi l’information dans une série de tables rondes thématiques nos vies aux frontières du virtuel, les codes de l’uchronie, la cryptographie mais aussi l’information. @franceinfo.