08 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 8 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Architecture

► Les anciennes casernes parisiennes se font une beauté. En 2013, l’activité de la caserne de Reuilly était quasiment au point mort. Situé au cœur du 12e arrondissement de Paris, entre la rue de Reuilly, la rue de Chaligny et le boulevard Diderot, ce complexe de 39 000 m2 qui avait hébergé jusqu’à 2 500 soldats n’était plus occupé que par une antenne du Centre d’information et de recrutement des forces armées (Cirfa). Edifié en 1830 pour accueillir les régiments d’infanterie, de cavalerie et d’artillerie sur un site qui avait vu prospérer, à l’initiative de Colbert, la manufacture royale des Glaces, il servit de base, pendant la deuxième guerre mondiale, à la Wehrmacht et à la milice française, avant d’être réinvesti par l’armée à la Libération, puis progressivement déserté à l’approche du XXIème siècle. En 2013, l’Etat en a cédé la propriété à la Ville de Paris avec l’obligation, imposée par le plan local d’urbanisme (PLU), d’y construire au moins 50 % de logements sociaux. Lire la suite de l’article sur le site@lemondefr..

#Ville

► Présent au CES 2020 (Consumer Electronics Show) à Las Vegas Denis THURIOT, maire de Nevers et Président de Nevers Agglomération explique que « notre mission c’est de porter l’intelligence au service de l’homme. Il n’y a pas que la technologie, notre action publique c’est l’intérêt général ». Il a initié avec Michel ANGERS, Maire de Shawinigan (Québec), le Sommet international de l’Innovation en villes médianes (SIIViM), une démarche qui doit permettre « de repenser la Ville et de faire des territoires le fer de lance de l’innovation pour que toutes et tous ressortent gagnant.es des avancées technologiques ». Ainsi pour la ville de Nevers la technologie n’est pas un but mais un moyen. @villeintelmag. La prochaine édition aura lieu du 8 au 10 octobre 2020 à Nevers.

#Transport

► Le concept du vélobus ? Rouler ensemble, jusqu’au boulot. Pour Stein van Oosteren de l’association FAR à Vélo, à Fontenay-aux-Roses (92), qui a mis en route l’un des premiers trajets en Île-de-France, l’idée est d’avoir, à plusieurs, un peu moins peur à deux roues. Les apprentis cyclistes « pensent que c’est trop loin, que c’est trop difficile… Mais quand on les accompagne, ils découvrent qu’en fait c’est très facile, ils ont besoin de cet accompagnement », raconte ce cycliste Hollandais. Des dizaines d’itinéraires de “covélotaf” ont été définis pour rouler ensemble jusqu’au boulot à Paris. @franceinfo.

► Véhicules électriques : le chinois Airuite choisit Roanne pour implanter sa filiale européenne. Le Chinois Airuite a choisi Roanne comme camps de base pour lancer son déploiement en Europe. Spécialiste de la fabrication de véhicules électriques de propreté urbaine (camions bennes de collecte, autolaveuses, camions aspirateurs d’eaux usées…), l’entreprise se présente comme le numéro 1 chinois de son marché. Avec 460 salariés, elle a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires équivalent à quelque 25 millions d’euros. Implantée à Roanne, dans un bâtiment de quelque 2400 m², sa filiale européenne a été immatriculée en octobre dernier avec un capital de 500 000 euros. « La France a été choisie pour être le centre du déploiement européen car ce pays a une politique en matière de développement durable favorable à notre activité. Et nous avons retenu Auvergne-Rhône-Alpes, Roanne en particulier, pour sa position géographique centrale et ses facilités en matière de recrutement », commente Claire Zhu, directrice commerciale et marketing d’Airuite pour l’Europe. @LaTribuneAURA.

#Reconnaissance_Faciale

► Quand les Chinois se rebellent contre la reconnaissance faciale. Aéroports, hôtels, vente en ligne et même… toilettes publiques: la reconnaissance faciale s’impose partout en Chine. Alors quand un zoo a voulu scanner le visage de ce professeur de droit, ce dernier, excédé, a porté plainte. Guo Bing a décidé d’attaquer en justice un parc animalier de Hangzhou (Est), une affaire inédite dans le pays. Elle est aussi le signe d’une méfiance croissante vis-à-vis de la collecte de données personnelles, dans une société de plus en plus numérisée et surveillée. Lire la suite de l’article sur le site @FranchWeb.

#IA

► Le CHU de Dijon est le premier hôpital de France à avoir un médecin spécialiste. Le 1er novembre dernier, le Dr Davide Callegarin a été nommé en tant que médecin spécialiste en Intelligence Artificielle (IA) dans le laboratoire de Génétique chromosomique et moléculaire (GCM) dirigé par le Professeur Callier.  Sa compétence va être le support d’avancées majeures pour la médecine de demain au sein du CHU Dijon Bourgogne. Le Dr Davide Callegarin présente un profil très rare en médecine. Il a d’abord suivi une formation d’ingénieur en informatique avant ses études en médecine avant de valider sa thèse en intelligence artificielle en santé. Depuis son arrivée au CHU Dijon Bourgogne, il a développé différents projets en lien avec sa double compétence en bio-informatique et en intelligence artificielle permettant d’accélérer le diagnostic et le traitement des données numériques.  Le but, c’est de détecter de manière précoce des pathologies et d’améliorer la qualité et l’accès aux soins grâce à l’automatisation des analyses. @BleuBourgogne.

#Quantique

► L’informatique quantique promet d’alimenter de belles batailles de géants. C’est peut-être la bataille du siècle dans l’informatique, qui sait ? De Google à IBM en passant par Microsoft et, plus récemment, Amazon, les géants de l’informatique traditionnelle se déploient vers la technologie de l’informatique quantique, qui promet de surperformer  comme jamais leurs ordinateurs les plus puissants à ce jour. Et de rendre obsolète tout ce qu’ils ont déjà inventé. L’enjeu est tel qu’en coulisse, chacun affûte sa stratégie industrielle tout en soignant particulièrement ses coups d’éclat en matière de communication. On a ainsi récemment entendu Google se vanter d’avoir atteint la « suprématie quantique », après avoir réussi à réaliser en trois minutes un calcul qui aurait pris 10.000 ans à système classique ! @LesEchos. A lire aussi : Dans le laboratoire d’IBM, avec des architectes de l’informatique quantique et La France cherche sa place dans la révolution de l’informatique quantique qui s’annonce

07 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Population

► Hauts-de-France : votre commune a-t-elle gagné ou perdu des habitants ? Quelles communes ont gagné ou perdu des habitants en cinq ? En mettant en parallèle les chiffres des recensements réalisés par l’Insee en 2012 et en 2017 (et qui comptent, respectivement, pour la population légale en France en 2014 et 2019), nous avons établi la carte et le tableau qui suivent. @franceinfo. Légende image : L’église de Bailleul (Nord). (Photo : Philippe Huguen).

Voir la carte de la population en  Hauts-de-France

#Ville

► Cinq exemples réussis de design durable en smart city. En 2050, deux tiers de l’humanité habiteront dans les villes, soit environ 2,5 milliards de plus qu’aujourd’hui. Face aux enjeux environnementaux et sociétaux d’une telle concentration, que peut apporter le design durable ? « Que faire face à l’urgence écologique ? Comment œuvrer à une société plus inclusive ? Comment en somme servir la vie ? Telles sont les questions qui importent désormais plus que toutes autres. » Dans une tribune publiée début décembre dans le journal Libération, des professionnels du design ont rappelé le rôle premier du design : partir des besoins pour mieux servir l’usager ou le citoyen. Et concrètement, dans la ville cela donne quoi ? Des lampadaires intelligents pour faire des économies d’énergie, Un éclairage piloté par les citoyens (ou presque), Des espaces polyvalents qui s’adaptent à l’usage et L’importance de repenser l’urbanisme. @LADN_EU

#Habitat

► En Rhône-Alpes, l’Epora accompagne la rénovation de l’habitat social et son environnement. Structure qui « recycle » les bâtiments de la région Rhône-Alpes, pour permettre leur remise sur le marché, l’Epora intervient notamment dans la mise aux normes thermique et environnementales en associant tous les acteurs publics et privés de son territoire. Cette intervention a notamment permis d’achever la rénovation 105 logements et la déconstruction de logements vacants et inadaptés dans le quartier de la Rivière à Saint-Étienne, quartier d’habitat social emblématique de la cité stéphanoise. @villeintelmag.

#Santé

►  Hera Mi, c’est le nom de cette jeune entreprise nantaise créée, en avril 2017 [Hera (Déesse de la femme) et MI (pour Medical Imaging)]. Elle propose un algorithme, appelé Breast-Slim View pour aider à diagnostiquer le cancer du sein en analysant de très gros volumes d’imagerie médicale, des examens de mammographie. Une intelligence auxiliaire (IA) est une aide au diagnostic médical. « Il y a trop d’informations à analyser par le radiologue qui se retrouve avec un stress qui est lié à une quantité d’informations qu’il doit gérer avec l’œil humain, c’est pas évident, explique Sylvie Davila, présidente et fondatrice de Hera-Mi il a peur de se tromper et peur de passer à côté d’un signal. En sachant que le radiologue est un humain. Le logiciel lui, que ce soit le matin, l’après-midi ou le soir, il va pouvoir être performant. Quel que soit le moment de la journée, le radiologue va pouvoir s’appuyer sur ce logiciel, qui lui, n’a pas de baisse de vigilance. » @franceinfo.

#Réchauffement_Climatique

► Les Alpes en première ligne. Le graphique est parlant. Il passe du bleu au rouge foncé entre 1947 et 2019. D’après les bilans annuels de Météo France compilés par le journal Le Monde, Bourg-Saint-Maurice, en Savoie, s’installe durablement dans le réchauffement. 2019 a été la deuxième année la plus chaude de la commune depuis 1947. Le record avait été battu l’année précédente avec une température annuelle moyenne de 11.8°C. La situation pourrait paraître paradoxale pour cette ville nichée à 850 m d’altitude, au pied des stations de Tarentaise, mais elle n’a rien d’illogique. « Le réchauffement est toujours plus marqué dans les zones continentales et particulièrement en moyenne montagne », explique Sophie Tissier, adjointe au chef de centre Alpes du Nord de Météo France. @franceinfo.

#Environnement

► « L’ambition est d’établir un véritable corridor de vie sauvage ». Reportage dans la réserve de Faia Brava, au Portugal, laboratoire d’une des plus ambitieuses expériences de réensauvagement menées aujourd’hui en Europe. Dans cette zone sanctuarisée, certaines espèces animales ont été en partie réintroduites, en attendant de laisser la vie sauvage évoluer librement. @usbeketrica.

06 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 6 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Economie

► Tropicalia : le projet avance à Berck malgré le recours gracieux déposé par les écologistes contre la serre tropicale. En 2020 sera construite la serre tropicale, Tropicalia, de deux hectares près de Berck dans le Pas-de-Calais. La température maintenue toute l’année entre 26 et 28 degrés permettra la présence d’une biodiversité végétale et animale exceptionnelle. Un projet auquel les écologistes s’opposent. Fin décembre le dépôt d’un recours gracieux par une association d’écologiste contre un projet « en déphasage complet avec les exigences de limitation du gaspillage des ressources naturelles, gaspillage des sols en particulier, ressources non renouvelables », selon Mariette Vanbrugghe, Présidente du GDEAM-62. Cette action ne semble contrarier ni les élus locaux ni les responsables du projet. @franceinfo. Légende image : Tropicalia a remporté un prix international d’architecture en 2018 dans la catégorie bâtiment sports et loisirs non construits. (Photo : Octav Tirziu / Atelier).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Début difficile pour les nouvelles lois californiennes régulant la tech. À retenir cette semaine : – Méta-prédictions pour 2020 : tech, IA, médias, blockchain ; – Les objets tech qui vont envahir notre quotidien en 2020 ; – La décennie où YouTube a changé la télévision ; – La BBC pourrait restreindre l’utilisation de Twitter par ses journalistes ; – Pourquoi la technologie ne nous a pas permis de nous libérer du temps.

#Economie

► La rente cognitive, une arme stratégique pour vaincre l’ubérisation. Une tribune de Jean-Philippe Denis et Sébastien Bourbon. L’ubérisation reste synonyme d’une crainte existentielle pour beaucoup d’acteurs économiques. Elle est comme une épée de Damoclès qui prendrait la forme d’une start-up disruptive remettant en cause le positionnement des acteurs établis. L’assurance contre ce risque d’ubérisation se trouve peut-être dans les théories cognitives qui pourraient apporter des solutions à ces interrogations stratégiques, au travers des concepts d’asymétrie de connaissances et de rente cognitive. Cela suppose d’abord de comprendre la nature des perturbations provoquées par le digital dans les logiques qui structurent les asymétries sur un marché. Et d’examiner en particulier la situation des intermédiaires, c’est-à-dire des acteurs vivant des déséquilibres entre l’offre et la demande. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

#Commerce

► À Rennes (Ille-et-Vilaine), la ville a interdit depuis le 1er janvier les terrasses chauffées pour des raisons écologiques. Mais à Montpellier comme à Nîmes on semble encore bien loin de cette pratique. « Là il y a environ 1500 watt et c’est branché non-stop du matin jusqu’au soir, en effet, il y a énormément de consommation », confie un salarié d’un café de Montpellier. En hiver, ces terrasses chauffées représenteraient 30% du chiffre d’affaires des cafetiers. A quand la fin des terrasses chauffées à Nîmes et Montpellier ? Dans une démarche plus soucieuse de l’environnement, certains restaurateurs mettent à disposition des clients des couvertures et c’est déjà le cas en Allemagne et dans les pays scandinaves. @franceinfo.

#Société

► En finir avec les années 2010. Les années 2010 s’achèvent sur une profonde remise en cause de la capacité des outils numériques à remplir les promesses de leurs créateurs. Pourtant, malgré les critiques et scandales, l’usage de ces solutions se démocratise et se généralise. Les années 2020 seront donc celles de la “banalisation” du numérique, dont le terme même devrait s’effacer. Avec cette banalisation devraient disparaître aussi ses traits de jeunesse : la gratuité, l’anonymat, l’inconscience de ses impacts matériels et sociétaux. Nous nous pencherons plus particulièrement dans cet essai sur les tendances dans trois secteurs : le développement des startups, le commerce et la mobilité. @15marches.

#Entreprise

► L’entrepreneuriat, une affaire de femmes ? Une tribune des  Séverine Chevalier et Evelyne Fouquereau, professeures en psychologie du travail. Les chiffres sur les différences hommes-femmes en matière de création d’entreprises, en France comme dans le reste du monde, sont éloquents. Selon l’Insee, seulement environ 4 entreprises françaises sur 10 sont dirigées par des femmes, et ces dernières sont encore moins représentées dans les start-up. Pourtant, au premier janvier 2019, l’Insee recensait 51,6 % de femmes dans la population française avec une représentation majoritaire de ces dernières parmi les diplômés de l’enseignement supérieur (même si des écarts subsistent en fonction des filières, les filières scientifiques étant toujours davantage plébiscitées par les hommes). Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation

#MediaSocial

► Yubo, le nouveau phénomène des réseaux sociaux, origine France. Quelle est la spécificité de Yubo ? On est sur un nouvel usage. Les réseaux sociaux tels qu’on les connait ne vont pas perdurer. Car on constate que sur ces réseaux plus on a d’amis en ligne et moins on a de vie sociale. Les gens veulent pouvoir se faire de nouveaux groupes d’amis en ligne, et c’est un usage qui va se développer. Yubo est dans cette mouvance. Nous ne sommes pas dans une logique de performance au nombre de likes ou de followers. Il s’agit de se faire des amis, avec des personnes qui ont les mêmes intérêts. Sur Yubo, il y a par exemple une très importante communauté LGBT. Mais aussi des gens qui aiment le maquillage, les mangas ou la musique. Yubo leur permet d’interagir de la manière la plus simple, en live. Dix personnes peuvent ainsi se parler en vidéo et discuter comme dans la vraie vie. Nos utilisateurs ont en moyenne entre 16 et 18 ans, 80 % ont entre 15 et 20 ans. @petit_web

#Réseau_5G

► Etats-Unis : le déploiement de la 5G commence, mais prendra plusieurs années. La 5G est arrivée aux Etats-Unis. Plus précisément, les opérateurs ont commencé à la déployer, en utilisant essentiellement les infrastructures existantes. Mais le processus va prendre plusieurs années, surtout dans un pays aussi immense que les Etats-Unis. Dans le monde, plus de quarante opérateurs ont commencé le déploiement, dans une vingtaine de pays. En tête, la Corée du Sud, mais aussi la Chine et le Japon, qui accueille les Jeux olympiques en 2020. @franceinfo

#Histoire

► « Walled in » ou l’usage optimisé des réseaux sociaux pour raconter l’histoire. Walled in est un roman graphique – une bande défilée – conçu pour Instagram. Sous-titré « thriller historique sur le Mur de Berlin », ses trois chapitres de dix épisodes racontent trois vies liées au Mur. Joffrey Lavigne et Marguerite Boutrolle, les réalisateurs de Walled in, associent le dessin, la photo, les archives pour inventer un univers à mi-chemin entre la fiction et l’histoire. Ces planches donnent à voir l’épaisseur d’un univers, la matière d’une mémoire dans un entre-deux entre documentaire et fiction. L’épaisseur du temps s’incarne dans cette accumulation de matières et accompagne les parcours de Dorit, Willi et Marienetta, confrontés à cette frontière politique qui infléchit le cours de leur vie. @franceculture.

03 Jan

Régions.news #405 – Edition du vendredi 3 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Les bords de Seine à Courbevoie vues du pont de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), le dernier jour de l’année 2019. Photo : @padam92

Régions.news vous présente ses meilleurs vœux pour 2020

#Environnement

► « La Seine a de la chance, écrivait Jacques Prévert. Elle n’a pas de soucis, elle se la coule douce, le jour comme la nuit ». Mais la réalité est tout autre. À Paris, un mouvement de contestation s’est formé au printemps à l’annonce de la construction sur le fleuve de trois passerelles commerciales, financées par le privé. L’association La Seine n’est pas à vendre, créée en juin 2018 à l’initiative d’un collectif de personnalités du monde de l’architecture, a obtenu une première victoire fin novembre avec l’annonce d’un « réexamen » de ces projets contestés. Lire l’article « Faut-il reconnaître la Seine comme une entité vivante ? » sur le site @usbeketrica.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Aux pieds des Vosges, la petite commune d’Ungersheim, 2 000 habitants, se veut être un laboratoire d’initiatives écologiques. Le maire se souvient : « Au début des années 2 000, nous avons installé un chauffage thermique solaire sur le toit de la piscine municipale. Le début de l’aventure… » Dès lors, la réduction des émissions de carbone a tourné à l’obsession: bâtiments municipaux chauffés au bois, éclairage public avec des  LED (Light-Emitting Diode ou diode électroluminescente), et mise à disposition d’une calèche pour raccompagner chez eux les écoliers dès que la cloche sonne la fin de journée. Mais c’est à la périphérie du village que la mairie a inauguré en 2012 une centrale photovoltaïque, la plus grande d’Alsace, inaugurée en 2012 sur le sol d’une ancienne mine de potasse. La centrale assure en production normale les besoins électriques d’environ 8 000 personnes, hors chauffage. En Alsace, le village d’Ungersheim se veut le plus écologique de France.

► Dans un petit atelier à Draguignan (Var), Maud confectionne des vêtements avec un tissu à base de fibres métalliques. « Les ondes diffusées par le téléphone portable vont être coupées par ce tissu, c’est ce que l’on appelle un tissu de blindage », explique-t-elle. Ainsi ces vêtements anti-ondes doivent être une protection pour les mères enceintes. Selon Laetitia Trisconnia, sage-femme spécialisée, en santé environnementale « les ondes sont invisibles mais présentes partout, on sait qu’il y a un risque mais il n’est pas encore précis ».

#Energie

► Alternative aux batteries dont le recyclage est loin d’être assuré, la pile à combustible, est l’une des solutions pour la transition énergétique. Cette technique, déjà utilisée pour les voitures et les vélos, le sera désormais pour les besoins industriels puisque qu’Hydrogène de France (HDF) vient d’annoncer la construction, dans la métropole bordelaise, de la première usine au monde de fabrication en série de piles à hydrogène de forte puissance. Cette usine qui va couter 15 millions d’Euros, sera capable de produire l’équivalent de 50 MW par an.

Légende image. Oslo, capitale de la Norvége, est l’une des villes les plus écologiques du monde par rapport à sa manière d’impliquer ses habitants. D’ailleurs, ils sont 85% à se déplacer à pieds, à vélo ou en transports en commun. Tout comme à Reykjavík  (Islande), les transports sont ultra-propres, car motorisés « hydro-électriquement ». Péage urbain, chauffage avec des déchets… est le plan d’Oslo pour ne plus émettre de CO2. (Photo : Oliver Cole / Unsplash). A lire : Les dix 10 reportages qui ont exploré le futur autour du monde en 2019, sur le site Usbek & Rica.

#Ville

► « Les villes et les acteurs du numérique doivent trouver un terrain d’entente », plaide Simon Chignard, conseiller stratégique à Etalab, organisme chargé de l’ouverture et du partage des données publiques. La façon dont celles-ci traitent les données détermine le modèle de smart-city qu’elles construisent : « Il y a deux archétypes de smart cities : celles faisant appel à une intelligence centralisée et celles misant sur l’intelligence collective. Dans le premier cas, l’idée est de regrouper l’information pour tout contrôler. L’image généralement associée à cette démarche est symbolique : c’est celle du poste de contrôle du lancement d’une navette spatiale ou d’une centrale nucléaire. La gestion de la donnée est le corollaire de la volonté de centralisation. Les informations doivent converger pour venir alimenter une intelligence,  artificielle ou non, qui va tout piloter. L’autre modèle, en revanche, s’appuie davantage sur le partage des données avec les différents acteurs d’un territoire et leurs enrichissements mutuels. Les deux modèles vont traiter des données, mais ils ne vont pas du tout les appréhender de la même manière. Elles seront considérées d’un côté comme une matière première qui alimente une intelligence centrale, de l’autre, comme une ressource qu’il faut partager. »

#Commerce

► En février 2017, Moulins, préfecture de l’Allier, 20.000 habitants, a mis en place un ambitieux plan de revitalisation, créant notamment un poste de « manager du centre-ville ». Un travail qui commence à porter ses fruits et intéresse aujourd’hui d’autres municipalités confrontées aux mêmes difficultés. Entre 2005 et 2015, plus de 70 enseignes avaient mis la clé sous la porte à Moulins. Alors que le taux de vacance commerciale progressait inexorablement, le centre se vidait de ses habitants. Cyril Martin, manager du centre-ville de Moulins explique : « Quand la mairie m’a appelé, j’avoue que j’ai été cherché le soir sur Internet ce que c’était qu’un manager de centre-ville ! se souvient-il. Et puis ça m’a plu de mettre de l’huile dans les rouages pour redonner un visage attrayant au centre-ville… Aujourd’hui, c’est un métier qui a le vent en poupe : beaucoup de nouveaux managers m’appellent pour me demander mes recettes… jusque depuis la Martinique ! ». A lire : Qui sont les nouveaux managers de centre-ville ?

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le traçage mobile, une pratique inéluctable ? À retenir cette semaine : – La toxicité du web est dérisoire comparée à l’échec de la Big Tech à réinventer le monde physique. C’est le vrai problème avec la Silicon Valley ; – On nous a promis communauté, civisme et commodité. Au lieu de cela, nous nous sommes retrouvés disloqués, méfiants et désengagés. Dans les années 2010, nous sommes tous devenus aliénés par la technologie ; – L’absence de diversité ethnique dans les médias canadiens précipite leur chute. Ils ne représentent plus leur pays ; – Médias d’information : « Si 2019 a marqué un changement, c’est la prise de conscience que non seulement le navire coule, mais qu’il n’y a pas de canots de sauvetage »

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► L’Australie est depuis plusieurs semaines confrontée à des incendies incontrôlables, qui constituent l’une des pires catastrophes environnementales de l’histoire du pays. Accusé d’inaction face au dérèglement climatique, le gouvernement conservateur a annoncé qu’il continuerait de soutenir l’industrie du charbon, pourtant extrêmement polluante. Ainsi « les mines de charbon australiennes nourrissent les incendies ». @usbeketrica. A lire aussi : Six chiffres qui montrent la gravité des incendies en Australie et Les incendies ont causé la mort d’environ 500 millions d’animaux depuis septembre, @franceinfo. Légende image. Un ciel rouge à cause des incendies près de Nowra, en Australie, le 31 décembre 2019. (photo Safeed Khan / afp).

#Transport

► Le monde animal est depuis longtemps une source d’inspiration pour l’homme. Ainsi le constructeur Airbus s’inspire des oiseaux migrateurs pour économiser du carburant. Baptisé «fello’fly», ce concept biomimétique. entend faire voler deux avions de même type en formation, à la manière des oiseaux migrateurs. Cela se traduit concrètement par un avion de tête, suivi à trois kilomètres de distance par un avion suiveur. Objectif: diminuer de 5 à 10% sa consommation de carburant sur un vol long-courrier, et ainsi alléger ses émissions de CO2. « C’est tout sauf anecdotique, puisqu’une tonne de carburant économisée, c’est trois tonnes de CO2 économisées », souligne Sandra Bour Schaeffer, directrice de l’activité Démonstrateurs chez Airbus. @Le_Figaro.

► Les voitures électriques et hybrides pourraient représenter la majorité des ventes dans dix ans. La montée en puissance des motorisations électriques et hybrides dans les ventes de voitures pourrait s’effectuer plus rapidement que prévu. C’est ce que prédit le Boston Consulting Group (BCG), qui a présenté ce jeudi ses prévisions à 10 ans sur l’évolution du marché. Dans une précédente étude publiée en 2017, le cabinet de conseil en stratégie tablait sur une part de véhicules électrifiés dans les ventes mondiales de 25 % en 2025, et de près de 50 % en 2030. Le BCG a révisé ces chiffres à la hausse, et estime désormais que l’électrique pèsera un tiers du marché dans 5 ans, et 51 % dans 10 ans. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

#Economie

► Lille, une métropole entre passé industriel et futur numérique. De Lille, certains ne connaissent que les hauts fourneaux et les terrils, ces collines artificielles construites par accumulation de résidus miniers. Une image d’Épinal à mille lieues du dynamisme actuel de la métropole, capitale de la culture en 2004 et porte d’entrée de l’Europe du Nord. Labellisée « Coeur de la FrenchTech » dès la première vague en 2014. La métropole n’a depuis cessé de s’illustrer par la richesse de son écosystème. D’après les chiffres de la direction attractivité et innovation de la Métropole Européenne de Lille (MEL), qui regroupe plus de 90 villes autour de l’agglomération (dont Roubaix et Tourcoing), elle totaliserait ainsi plus de 3500 entreprises du numérique et 10 fois plus d’emplois dans le secteur. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.

#Santé

► « Le parent hyperconnecté à son portable risque de se déconnecter de son enfant ». Une tribune des psychologues Marilyn Corcos et Brigitte Bergmann. a surexposition des jeunes enfants aux écrans numériques est considérée par les pédiatres comme un problème de santé publique. Le chercheur au CNRS Michel Desmurget dénonçait dans Le Monde du 23 octobre 2019 le risque de « crétinisation digitale ». Mais qu’en est-il des enfants qui subissent l’hyperconnexion de leurs parents ? Le bébé vient de voir affichée, sur le mur de la station de métro, une publicité montrant un sympathique labrador. Le petit cherche à communiquer son enthousiasme à sa mère par un gazouillis animé : il se redresse sur la poussette et lâche sa tétine. Il n’a pas encore l’âge de parler mais s’exprime avec les moyens du bord. La jeune femme lui fait face, le visage incliné vers son portable, qu’elle manipule de ses pouces agiles. Elle répond au bambin joyeux d’un sourire mécanique et replonge dans son écran. Alors le nourrisson s’éteint : son sourire s’affaisse, et l’étincelle de ses yeux s’évanouit, il s’enfonce dans son siège et tète à nouveau. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr

#Streaming

► Guerre du streaming, acte 1 – la nostalgie comme arme de conquête. Par Philippe Jean Poirier, journaliste couvrant l’actualité numérique. Billet invité présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre la plateforme FMC Veille du Fonds des Médias du Canada (FMC) et Méta-Media. Les plateformes de streaming s’arrachent les séries à succès des années 1990 et 2000 à coup de millions, sinon de milliards de dollars. Ces séries ont certes marqué notre imaginaire, mais il y a tout de même lieu de se demander si la nostalgie, à elle seule, constitue un modèle d’affaires viable. Analyse. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

02 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Université

► Automatisation, climat, IA: les universités doivent s’adapter rapidement. Alors que l’automatisation et l’intelligence artificielle continuent de transformer les environnements de travail au Canada, les établissements postsecondaires assurent qu’ils travaillent à préparer les étudiants à des emplois qui parfois n’existent même pas encore. Le changement climatique, les mégadonnées et la cybersécurité sont de plus en plus à l’honneur dans les universités canadiennes, qui adaptent leurs offres pour répondre «non seulement aux besoins d’un marché en mutation, mais d’une société en pleine évolution», a résumé Paul Davidson, président de l’association Universités Canada, dans une entrevue récente. La prospective peut toutefois s’avérer difficile. «Il circule des chiffres comme « 50 % des emplois (de l’avenir) n’ont pas encore été définis », alors comment une organisation (…) peut-elle se préparer à ce genre de changements?», admet M. Davidson. @lactualite. Légende image : Pourquoi en est-on toujours à l’an zéro après tant d’euphorie et une IA placée « au cœur » des plans stratégiques de la plupart des entreprises ? Photo : Martin Meissner / AP / SIPA

#Ville

► Capteurs, caméras, lidar… l’information monte en puissance dans les villes. Sans données, pas de smart city. Or cette nouvelle ressource doit être puisée au plus près du terrain. Pour l’acquérir, les villes ont donc recours à des capteurs de plus en plus performants. Qu’ils soient intégrés aux équipements des entreprises délégataires ou disséminés sur la voie publique par les services municipaux, ils moissonnent l’information avec une précision inédite. De l’observation passive des réseaux à l’analyse des comportements de groupes, voire d’individus, les villes affinent leur gestion et se rapprochent de leurs habitants pour mieux comprendre et anticiper leurs besoins. Les gestionnaires des grands réseaux urbains (eau, énergie, déchets) ont été précurseurs, avec en ligne de mire la réduction de leurs dépenses de fonctionnement ou de maintenance. Pour surveiller leurs installations, ils s’appuient sur l’internet des objets (IoT) et les protocoles de communication sans fil basse consommation, qui arrivent à maturité. Lire la suite de l’article sur le site @IndustrieTechno.

#Transport

►  « C’était devenu apocalyptique ». A Meudon, le maire a débarrassé une rue des embouteillages provoqués par l’application Waze. « On est quand même revenus à une situation vivable », lance Denis Larghero, le maire de Meudon (Hauts-de-Seine), mercredi 20 novembre. L’édile contemple le panneau « sens interdit sauf riverains », installé en novembre 2018 dans la rue de la Belgique pour juguler un trafic routier synonyme d’angoisse pour les habitants du quartier. « On était devenus le trajet préféré de [l’application de navigation GPS] Waze pour arroser tout le sud-ouest de Paris », témoigne Béatrice, une habitante de la rue, qui a contacté franceinfo via l’opération #MonMaire. « C’était un concert de klaxons, des gens qui ne vous laissaient pas traverser et qui manquaient de vous renverser en roulant à toute vitesse. » @franceinfo.

► En Allemagne, les prix des billets de trains longues distances diminuent à la suite d’une baisse de la TVA, décidée par le gouvernement, pour lutter contre le dérèglement climatique. Les trajets de plus de 50 km des lignes Intercity-Express de la compagnie ferroviaire publique allemande, la Deutsche Bahn, coutent environ 10% moins cher qu’auparavant. Des offres spéciales sont aussi mises en place en Allemagne, notamment concernant le transport de vélos. L’objectif est de rendre le train plus intéressant financièrement que d’autres moyens de transports plus polluants comme la voiture individuelle ou l’avion. @franceinfo.

#Auto-Mobile

► Bernard Charbonneau (1910-1996), penseur français, publie en 1967 L’hommauto, ouvrage sur les rapports que l’être humain entretient avec son automobile. Extrait : « L’homme occidental tend à faire corps avec sa bagnole ; sans roues, il n’est plus qu’un misérable homme-tronc : un piéton. (…) L’hommauto forme un tout dans sa coquille à moteur. (…) L’auto-mobile commande ; c’est le poids de l’univers et de la société qui nous cale les fesses sur son siège. Nous vivons en bagnole ; nous y roulons sur des autoroutes, nous y mangeons dans des restauroutes ; nous y dormons, nous y faisons l’amour ; et nous y mourons. Toute divinité exige sacrifice, et la belle déesse lève un tribut qui est à la mesure de son prestige et de sa puissance ».

► Les rapports que nous entretenons avec la voiture ne laissent pas la place à l’indifférence. L’automobile et nous, c’est passionnel. Elle nous ruine, elle nous met en danger permanent, elle nous asservit, elle nous rend parfois stupides ou violents, mais elle nous sauve de l’immobilité, elle nous ouvre le vaste monde, dans ses moindres détails. C’est à la fois un fléau polymorphe et un moyen formidable d’accéder à une liberté totale. Écouter l’émission « Réécouter L’automobile et nous » en 4 épisode sur le site @FranceCulture : – Épisode 1 : Contact. J’apprends à conduire ; – Épisode 2 : Le carcan du sentiment de liberté ; – Épisode 3 : Cylindré, virilité, agressivité ; – Épisode 4 : La voiture ou comment s’en passer ?

#Data

► En Californie, la loi sur la protection des données entre en vigueur. Toutes les entreprises s’adressant à des citoyens de l’Union européenne doivent se conformer au Règlement général sur la protection des données qui régule la collecte de leurs données personnelles. Depuis le 1er janvier, elles doivent tenir compte d’un texte semblable en Californie. L’entrée en vigueur du California Consumer Privacy Act impose aux sociétés qui exercent des activités dans cet État américain d’informer les consommateurs sur les données personnelles (nom, numéro de téléphone, historique de navigation, etc) qu’elles récoltent sur eux, ainsi que sur l’utilisation qu’elles en font. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro

#Santé

► L’intelligence artificielle améliore le dépistage des cancers du sein. On pourrait croire à de la science-fiction. Et pourtant c’est bien réel. Un ordinateur a été capable de surpasser d’éminents experts dans le diagnostic du cancer du sein. Le logiciel fonctionne comme une sorte de super-médecin et a en mémoire les mammographies de plus de 29 000 patientes britanniques et américaines. Pendant des mois, des chercheurs de Google et du Collège Impérial de Londres l’ont entrainé à reconnaître des cancers du sein à un stade précoce.  Et la machine a fini par surpasser l’homme. Selon l’étude publiée dans la revue Nature, le système d’intelligence artificielle a permis de réduire de 5, 7% les faux positifs sur les patientes américaines et d’1,2% sur le groupe des femmes britanniques. Les résultats sont aussi très encourageants pour les faux négatifs : -9,4% aux Etats-Unis et -2,7% en Grande-Bretagne. Pour poser un diagnostic, la machine n’a eu accès qu’à la mammographie des patientes, alors que les médecins ont pu consulter leur dossier médical. Le système d’intelligence artificielle était plus fiable qu’un diagnostic réalisé par un seul médecin. Et il égalait les performances quand le diagnostic était établi par deux médecins. @franceinfo.

#Réseau_5G

► La 5G en 2020, un casse-tête pour les opérateurs français. La 5G en France, c’est pour demain. Ou presque. SFR propose à ses clients de s’y préparer dès maintenant, il est le seul des quatre opérateurs à vendre dès à présent un smartphone 5G dans ses boutiques. Orange, Bouygues Telecom et Free devraient suivre, dans les prochains mois. L’offre de smartphones compatibles avec la 5G va rapidement s’étoffer en 2020. Samsung, le numéro un mondial du marché devrait lancer les siens en début d’année. Les marques chinoises comme Oppo et Xiaomi, elles, comptent lancer au moins dix smartphones 5G chacune l’année prochaine. Pour Huawei, cela sera un peu plus compliqué s’il ne peut utiliser Android pour ses terminaux. Et il faudra sans doute attendre septembre pour voir Apple lancer un iPhone en 5G. Pour utiliser ses appareils dernier cri en 5G, les consommateurs devront encore patienter quelques mois. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.

31 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 31 décembre 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Surveillance

► La Corée du Sud compte utiliser des caméras dotées d’une IA capable pour anticiper la criminalité. Parue ce 2 janvier dans ZDnet, la nouvelle nous plonge tout droit dans un film de science-fiction. La Corée du Sud a pour projet d’installer 3000 caméras dotées d’intelligence artificielle dans sa capitale, toutes prétendument capables d’anticiper les crimes sur le point de se commettre. « Des caméras dotées d’un logiciel d’intelligence artificielle (IA) seront ainsi installées à Séoul au cours de l’année, comme l’a fait savoir le gouvernement sud-coréen » a rapporté ZDnet. Les caméras seraient ainsi capables de repérer un comportement suspicieux, exemple : si quelqu’un marche normalement, ou si une personne est suivie. D’autre part le journal rapporte que les appareils parviendront à détecter ce que les passants portent, autrement dit des accessoires susceptibles d’être utilisés pour commettre un crime. Lire la suite de l’article sur le site SiecleDigitale.

#Agriculture

► L’agriculture urbaine productive : un modèle économique encore incertain Avec 2 500 m² de maraîchage, entre deux points de vue sur la Tour Eiffel et Montmartre, les toits de l’Opéra Bastille accueillent des rangées de laitues, radis, fraisiers et autres comestibles. Cette ferme urbaine existe depuis juillet 2018, née de l’appel à projets « Parisculteurs » remporté par l’entreprise Topager. Celle-ci a fait le choix de cultiver des fruits et légumes de saison, selon les principes de l’agro-écologie, à partir d’un substrat nutritif agrémenté de compost. Les eaux de pluie sont drainées et contribuent à irriguer les cultures. Coût de l’installation : 50 000 euros pour Topager et 300 000 euros de la part de l’Opéra Bastille, afin de refaire l’étanchéité du toit. Lire la suite de l’article sur le site @franceculture.

#Réseau_5G

► L’appel à candidatures aux fréquences ouvert en France. L’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé ce mardi l’ouverture aux candidatures pour l’attribution des fréquences radio comprises entre 3,4 GigaHertz (GHz) et 3,8 GHz, qui seront utilisées pour la nouvelle technologie mobile 5G, ainsi que la publication au Journal officiel de l’arrêté précisant les conditions d’attribution. Les opérateurs qui souhaitent proposer cette nouvelle technologie ont jusqu’au 25 février pour faire acte de candidature aux enchères. Il s’agit du coup d’envoi officiel de la procédure d’attribution de ces fréquences très attendues, alors que les déploiements 5G ont déjà débuté dans un certain nombre de pays dans le monde. La procédure doit rapporter un minimum de 2,17 milliards d’euros à l’État. @LExpress.

30 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Futur

► Dix reportages qui ont exploré le futur autour du monde en 2019. Mini-parlement de rue à Tunis, maison close pour poupées sexuelles à Dortmund, compost humain à Seattle, smart city coréenne ou agroécologie dans la Brie… On a déniché le futur là où il s’inventait un peu partout sur la planète en 2019. Replongez dans 10 reportages publiés cette année sur Usbek & Rica :

  1. À la ferme de Lumigny, on rêve d’une Europe agroécologique
  2. Au BorDoll de Dortmund, première maison close de poupées sexuelles
  3. À New York, des militants se forment à alerter dans le métro sur l’urgence climatique
  4. Péage urbain, chauffage avec des déchets… Le plan d’Oslo pour ne plus émettre de CO2
  5. En Tunisie, on aménage la rue pour réenchanter la démocratie
  6. Songdo, en Corée du Sud : la « ville du futur » face à ses contradictions
  7. Rencontre avec ceux qui préparent l’après, au salon du survivalisme
  8. Reportage à Seattle, sur les traces du premier centre urbain de compost humain
  9. À Berlin, l’émergence d’un judaïsme « nouvelle génération »
  10. Projet Vénus, la ville futuriste gouvernée par les machines @usbeketrica

Légende image : Péage urbain, chauffage avec des déchets… Le plan d’Oslo pour ne plus émettre de CO2. (photo: Oliver Cole / Unsplash).

#Habitat

► A Strasbourg, l’habitat participatif fait florès. Strasbourg est la première ville de France à s’être lancée dans l’habitat participatif, une pratique permettant aux futurs résidents d’un immeuble à construire de coconcevoir leur logement et les espaces partagés. Dix ans après l’achèvement d’Eco-Logis, premier immeuble réalisé en autopromotion dans la capitale alsacienne, un écosystème est en place : une association, Eco-Quartier, promeut l’habitat participatif au niveau national et une trentaine de constructions ont été lancées, dont quatorze aujourd’hui achevées. On y retrouve à chaque fois la même ambition d’impact environnemental réduit et de développement de lieux de mutualisation et d’échanges. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Energie

► Aux pieds des Vosges, la petite commune d’Ungersheim, 2 000 habitants, se veut un laboratoire d’initiatives écologiques. Le maire se souvient : « Au début des années 2 000, nous avons installé un chauffage thermique solaire sur le toit de la piscine municipale. Le début de l’aventure… » Dès lors, la réduction des émissions de carbone a tourné à l’obsession: bâtiments municipaux chauffés au bois, éclairage public au LED, et mise à disposition d’une calèche pour raccompagner chez eux les écoliers dès que la cloche sonne la fin de journée. Mais c’est à la périphérie du village que la mairie a inauguré en 2012 une centrale photovoltaïque, la plus grande d’Alsace, inaugurée en 2012 sur le sol d’une ancienne mine de potasse. La centrale assure en production normale les besoins électriques d’environ 8 000 personnes, hors chauffage. En Alsace, le village d’Ungersheim se veut le plus écologique de France. @Le_Figaro.

#Climat

► A Leipzig, hackeurs et militants pour le climat font front commun. Le Chaos Communication Camp, plus grand événement mondial autogéré consacré à la sécurité informatique, accueillait ce week-end en Allemagne sa 36e édition. « Devant la gare de Leipzig, une grosse cinquantaine d’étudiants et de lycéens se sont rassemblés. On est dimanche, mais l’antenne locale du mouvement Fridays for Future, qui organise des manifestations les vendredis à l’appel de l’activiste Greta Thunberg, a fait une exception à son calendrier habituel pour profiter de la présence, à quelques kilomètres de là, du Chaos Communication Camp (CCC). » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Data

► « Les villes et les acteurs du numérique doivent trouver un terrain d’entente », plaide Simon Chignard, conseiller stratégique à Etalab, organisme chargé de l’ouverture et du partage des données publiques. La façon dont celles-ci traitent les données détermine le modèle de smart-city qu’elles construisent : « Il y a deux archétypes de smart cities : celles faisant appel à une intelligence centralisée et celles misant sur l’intelligence collective. Dans le premier cas, l’idée est de regrouper l’information pour tout contrôler. L’image généralement associée à cette démarche est symbolique : c’est celle du poste de contrôle du lancement d’une navette spatiale ou d’une centrale nucléaire. La gestion de la donnée est le corollaire de la volonté de centralisation. Les informations doivent converger pour venir alimenter une intelligence,  artificielle ou non, qui va tout piloter. L’autre modèle, en revanche, s’appuie davantage sur le partage des données avec les différents acteurs d’un territoire et leurs enrichissements mutuels. Les deux modèles vont traiter des données, mais ils ne vont pas du tout les appréhender de la même manière. Elles seront considérées d’un côté comme une matière première qui alimente une intelligence centrale, de l’autre, comme une ressource qu’il faut partager. » @IndustrieTechno.

#Commerce

► Amazon fera-t-il bientôt payer ses clients en scannant leur main ? Le champion mondial du commerce en ligne ne cesse de déployer de nouvelles technologies dans ses magasins du futur. Ses ingénieurs viennent de déposer une demande de brevet pour identifier les gens… via leur main. « Le bureau américain des brevets a publié le 26 décembre une nouvelle demande brevet émanant d’Amazon Technologies. Ce dossier décrit un scanner sans contact, qui permettrait d’identifier les gens, non pas grâce à la reconnaissance faciale, mais via les caractéristiques biométriques de la paume de leur main. Il n’est pas certain que le groupe exploite cette innovation. Mais selon le site américain Recode, il se pourrait bien que, d’ici quelques années, les clients des magasins Amazon Go, ou de sa filiale d’épiceries WholeFoods, puissent ainsi entrer et régler leurs emplettes simplement en montrant patte blanche. » Lire la suite de l’article sur le site @LObs.

► Dans le magasin du futur, les caissières pourraient tout bonnement disparaître. Dans des laboratoires de recherche, les magasins du futur sont pourtant à l’étude. Et réservent, grâce à l’apport d’outils technologiques, une série de surprises. Le concept phare est celui des supermarchés autonomes. Ils doivent permettre de se passer des traditionnelles caisses, et donc d’en finir avec les files d’attentes. Dans ces enseignes, qui pourraient ouvrir dès la fin de l’année 2020, les rayons sont truffés de caméras. Celles-ci reconnaissent les visages des clients et analysent les produits qu’ils emportent avec eux dans leurs sacs. Comment s’effectue alors le paiement ? Avant de venir dans le magasin, il suffit de télécharger une application mobile puis de la relier à son compte bancaire. L’enseigne se charge alors de débiter la somme correspondant aux articles choisis. @LCI.

#IA

► Qu’ont en tête les assistants personnels intelligents ? Comment est-on devenu aussi familier de ces technologies qualifiées d’assistants personnels, que l’on trouve aujourd’hui embarquées dans des enceintes connectées, des smartphones, des téléviseurs, des voitures… ? D’après le cabinet britannique Juniper Research, le nombre d’appareils équipés devrait passer de 2,5 milliards fin 2018, dans le monde, à 8 milliards en 2023. Au-delà des progrès qui ont permis à ces interfaces commandables par la voix d’être de plus en plus performantes, tout est fait pour les doter d’une personnalité tendant à les « humaniser ». Aux yeux d’Amazon, Google et Apple, qui ont développé les trois assistants grand public les plus populaires, à savoir Alexa, Assistant Google et Siri, c’est un sujet capital. « La personnalité est au cœur de ce qui définit un assistant », avance Philippe Daly, qui dirige les activités d’Alexa en France. Pour Lauren Ducrey, qui pilote le développement de l’Assistant Google dans les pays francophones, c’est une évidence, car « les gens lui attribuent une personnalité et des capacités ». Lire l’article sur le site @lemondefr.

► Intelligence artificielle : « Comment adopter une technologie civile dans un contexte militaire ? » Les deux chercheurs Charles Cuvelliez et Jean-Jacques Quisquater s’interrogent, dans une tribune au « Monde », sur le recours à l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur de la défense et sur ses conséquences parfois difficiles à anticiper. L’IA prendra-t-elle les mêmes décisions qu’un militaire aux commandes ? « Une grande partie des technologies dont nous bénéficions puise son origine dans des recherches militaires : mobile, GPS, Internet, nucléaire. Mais avec l’intelligence artificielle (IA), c’est l’inverse, de l’aveu même du DoD (Department of Defense) américain. Il doit, pour la première fois, acheter, comme tout le monde, sa technologie militaire « high-tech » auprès de sociétés commerciales qui ne souhaitent pas spécialement la lui vendre. Un rapport du Congrès américain (« Artificial Intelligence and National Security », Congressional Research Service, November 21, 2019) donne l’ampleur du dilemme : comment adopter une technologie civile dans un contexte militaire ? Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

27 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 27 décembre 2019

« Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

 Légende image : L’Aurora Borealis (aurores boréales) vue dans le ciel à Ivalo en Laponie, Finlande, le 27 septembre 2019. Photo : Alexander Kuznetsov / Reuters. Dans le nord de la Finlande, des aurores boréales ont éclairé la nuit du 18 au 19 décembre. « Les aurores boréales sont causées par l’électricité solaire, aussi appelée vent solaire, qui se dépose dans l’atmosphère. Le vent solaire souffle en direction de la Terre en continu, de façon plus ou moins importante, explique Jean Lilensten, directeur de recherche au CNRS. En arrivant près de la Terre, les particules électriques sont happées par le champ magnétique, puis tournent autour de notre planète, avant d’être déviées vers le pôle Nord et le pôle Sud.  » @franceinfo.

#Reconnaissance_Faciale

► « Big Brother » : quand les Chinois se rebiffent. Trop, c’est trop. L’annonce d’une prochaine mise en place d’un système de reconnaissance faciale dans le métro de Pékin a fait sortir Lao Dongyan de ses gonds. Professeure de droit à l’université de Tsinghua, la plus prestigieuse du pays, cette juriste a, malgré les risques pour sa carrière, rédigé fin octobre un long article sur les réseaux sociaux chinois pour dire tout le mal qu’elle pense de cette décision. « C’est fou, écrit-elle. Vous avez besoin de montrer votre carte d’identité quand vous entrez ou sortez du campus universitaire, d’enregistrer votre carte d’identité quand vous ouvrez un compte e-mail, de scanner votre visage quand vous réservez une chambre d’hôtel. De passer un portique de sécurité pour prendre le métro. Et ce n’est pas suffisant. Maintenant il va falloir aller encore plus loin et utiliser la prétendue nouvelle technologie pour continuer de renforcer le niveau de sécurité. Je pose la question : quand cela cessera-t-il ? » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Société

► « Il faut se rendre à l’évidence : “hyper” a fait un come-back souterrain » Quand j’étais enfant, j’allais à l’hypermarché. C’était un commerce qui avait pour particularité d’être hypergrand, un monde en soi dans lequel j’adorais me perdre pendant que ma mère faisait les courses. « Hyper » était alors un préfixe à la mode. Les gens gentils étaient « hypersympas »,  les soirées agréables étaient « hypercools », et le catcheur Hulk Hogan était vraiment « hyperfort ». Puis, sans doute usé à force d’avoir été utilisé, « hyper » a semblé tomber en désuétude, du moins dans le langage courant, accédant au rang de coquetterie lexicale un peu trop clinquante. Il fut même un temps où l’utiliser suffisait à faire de vous quelqu’un d’« hyperringard », une sorte de grenouille qui aurait tenté de se transformer en bœuf en avalant de l’extrait de superlatif. On ne va pas dire qu’« hyper » avait disparu, mais il semblait désormais réservé à des réalités de plus en plus incommensurables. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr.

#Internet

► Pour lutter contre les GAFA, Framasoft veut aller plus loin dans la décentralisation du Web. D’un côté du ring, une association qui compte trente-cinq membres et neuf salariés, éparpillés un peu partout en France. De l’autre, les mastodontes du Web mondial : Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft… les fameux GAFA. Affirmer que cette opposition est déséquilibrée serait un léger euphémisme. Pourtant, Framasoft tient bon – en écho à son slogan : « La route est longue, mais la voie est libre. » Son initiative « Dégooglisons Internet », une campagne pour développer des outils libres en alternative aux solutions des géants du numérique, a connu un succès qui « a pris par surprise » l’association, lorsqu’elle en a dressé un premier bilan en 2017. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Cryptomonnaie

► Le projet de monnaie de Facebook a « échoué », selon le ministre suisse des Finances. Le ministre suisse des Finances Ueli Maurer estime que le projet de monnaie numérique Libra de Facebook « a échoué dans sa forme actuelle », d’après un entretien publié vendredi 27 décembre par la chaîne suisse SRF. « Les banques centrales ne vont pas accepter le panier de devises » sur lequel Libra est censée s’appuyer, a estimé celui qui est également le président sortant de la Confédération suisse, une fonction largement symbolique. Cette déclaration constitue un nouveau coup dur pour le projet du géant des réseaux sociaux, censé voir le jour en 2020 mais lourdement contesté par les autorités depuis des mois. La Libra sera en théorie gérée par une association indépendante composée d’entreprises et organisations à but non lucratif, basée à Genève. @franceinfo.

#Société

► 28 Minutes, Arte, avec Florence Aubenas (25/12/2019). Florence Aubenas, grand reporter au « Monde », revient sur cette année marquée par les mobilisations sociales, une « France des oubliés » qu’elle raconte dans ses reportages. Elle nous parle aussi de la menace des « fake news » qui pèsent sur le journalisme et sur la démocratie. Valence Borgia, avocate et cofondatrice de la Fondation des Femmes, la rejoint pour aborder la question des violences sexuelles, du côté des victimes et de la justice.

26 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 26 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Habitat

x► Architecture : « Habiter, c’est toujours cohabiter ». Campements de migrants sur les trottoirs des métropoles, flambée immobilière, désertification des campagnes, urgence écologique… Plus que jamais, la question du chez-soi agite nos sociétés. Figure de cette nouvelle génération d’intellectuels soucieux d’articuler leur réflexion à une pratique de terrain, Philippe Simay en a fait son objet d’études et d’action. Pendant cinq ans, ce maître de conférences en philosophie à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville a parcouru le monde pour explorer les différentes formes d’habitats, et comprendre ce que signifie « habiter ». De ces immersions est née Habiter le monde, une série de documentaires pour Arte, et un beau livre éponyme, largement illustré. Des cabanes dans les arbres de Papouasie-Nouvelle-Guinée aux micromaisons de Tokyo, en passant par le village en bambou des Adi en Inde ou le Bosco Verticale à Milan, il nous offre une déambulation méditative pour s’ouvrir aux mille et une façons humaines d’être et de faire ensemble avec l’espace. « Habiter », rappelle le philosophe, c’est avoir des « habitudes ». Des habitudes que nous pouvons changer pour nous montrer plus respectueux des autres, de la planète, et reprendre ainsi contact avec l’épaisseur du monde. Lire la suite de l’article sur le site @Lexpress.

#Transport

► Le vélo est-il l’avenir de la grève ? Depuis le début de la grève, comment s’est-on adapté pour se déplacer dans les grandes villes françaises ? Ces nouvelles pratiques sont-elles amenées à durer au-delà des grèves ? Sur France Culturue, Hervé Gardette reçoit Adrien Lelièvre, journaliste aux Echos, spécialiste de la micro-mobilité (vélo, trottinette) et des transports. Que sont, tout d’abord, les micro mobilités ? « « Les micro mobilités représentent toute une catégorie de véhicules, du vélo à la trottinette en passant par les gyroroues les gyropodes. Lorsque l’on regarde les grandes artères parisiennes, on remarque tout un ensemble de véhicules que l’on ne voyait pas encore il y a quelques années. » @franceculture.

► La loi mobilités entre en application : que contient-elle ? Les 189 articles qui la composent pourront désormais être appliqués. La loi d’orientation des mobilités (LOM) a été promulguée mardi et publiée ce jeudi au Journal officiel, ce qui ouvre la voie à l’application de ce texte touffu visant à améliorer les déplacements des Français tout en intégrant l’enjeu environnemental. La loi avait franchi la ligne d’arrivée au Parlement le 19 novembre lors d’un ultime vote à l’Assemblée nationale. Une enveloppe de 13,7 milliards d’euros est affectée sur la période 2019-2023 au développement des infrastructures, particulièrement pour les « déplacements du quotidien » : priorité est donnée à l’entretien des réseaux existants. @LExpress.

#Travail

► Meudon : les mamans ont leur espace de coworking. C’était une demande émanant de nombreuses femmes, entrepreneuses, free-lance ou salariées, qui travaillent à la maison : avoir un espace de travail près de chez soi et une solution pour garder les enfants. Un an après avoir fait part à la mairie de cette préoccupation, le réseau Elles@Meudon, composé d’une centaine de membres, a obtenu gain de cause sous la forme d’un « mum working ». « C’est d’abord un coworking, nuance le maire (UDI), Denis Larghero. C’est intéressant pour les femmes, mères, qui ne veulent pas aller dans un espace de coworking à Paris. Elles sont doublement gagnantes : sur le temps de transport et sur la garde d’enfants ». @le_Parisien.

#Agriculture

► En Centre-Val de Loire les zones de non traitement aux pesticides facteurs de tensions entre agriculteurs et écologistes. « On sacrifie l’agriculture française. Cette décision est une forme de mépris. Elle sous-entend que les agriculteurs sont des empoisonneurs. » Alexandre Nioche, vice-président de la chambre d’agriculture du Loiret et membre de la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA), ne mâche pas ses mots. La décision du gouvernement Philippe de mettre en place des zones de non traitement de plusieurs mètres entre cultures et habitations, annoncée vendredi 20 décembre, lui reste en travers de la gorge. En germe depuis 2016, cette mesure s’appuie sur une consultation publique et désormais sur un avis de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, émis le 14 juin 2019. Plusieurs de ses recommandations ont été reprises par le gouvernement. @franceinfo.

#Société

► Entre citadins et ruraux, une année 2019 d’amour et de haine. Au cours de ces douze derniers mois, les sujets qui fâchent entre citadins et ruraux se sont multipliés. Les premiers reprochant aux seconds de ne pas respecter l’environnement et de favoriser une agriculture intensive jugée mauvaise, les seconds se sentant stigmatisés comme empoisonneurs ou comme destructeurs de la planète. Ces derniers ont vécu d’autant plus mal ces attaques qu’ils peinent à gagner leur vie et qu’ils se sentent ultra-minoritaires (3% des actifs) dans un pays en voie de tertiarisation rapide. Mais c’est surtout le glyphosate qui est devenu source de conflit entre néoruraux et paysans historiques. Lire l’article sur le site @LExpress

#Robotique

 Les robots n’apprennent plus seulement des gestes, ils les expliquent. Des chercheurs américains espèrent établir une relation de confiance entre l’homme et la machine en rendant celle-ci plus transparente sur ses actions. Comment avoir confiance dans les machines si on ne comprend pas comment elles prennent des décisions ? Les scientifiques prennent la question très au sérieux. Demain, nous compterons de plus en plus sur l’intelligence artificielle pour nous transporter, faire la guerre ou établir un diagnostic médical. Or les réseaux de neurones qui servent à développer ces technologies s’apparentent souvent à des boîtes noires : on sait ce qui y entre (des données), on sait ce qui en sort (une décision, du texte, une vidéo…) mais entre les deux ? Mystère. Impossible de savoir quel chemin précis prend une IA pour aboutir à sa conclusion. Car même pour répondre à une question simple – exemple : l’animal sur cette image est-il un chat ? – les réseaux neuronaux sont disproportionnés, et donc extrêmement complexes. Lire la suite de l’article sur le site @LExpress.

#Algorithmes

► « Voulons-nous d’individus passifs ou, au contraire, d’utilisateurs acteurs de la façon dont ils consomment du contenu ? ». Les algorithmes sont partout. Du matin au soir, ces « séries d’instructions » qui sont à la base de l’intelligence artificielle optimisent les trajets, orientent les parcours scolaires et professionnels, favorisent les rencontres amoureuses, recommandent livres, films et chansons. Par le truchement de ces algorithmes, les plates-formes – Amazon, Facebook, Netflix et Spotify en tête – participent à la composition de nos goûts, de nos idées. Chaque clic est un indice, chaque seconde passée sur une page un signal. Leur somme vient alimenter des modèles de plus en plus complexes visant à personnaliser le contenu que l’on consomme. Pour le meilleur – Spotify aurait pour effet d’élargir l’horizon musical de celles et ceux qui l’utilisent – et parfois pour le pire – les « bulles de filtres » et leurs conséquences. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Reconnaissance_Faciale

► Le gouvernement envisage une expérimentation de la reconnaissance faciale dans des lieux publics. Cédric O souhaite un « débat apaisé » sur le sujet, mais son annonce a déjà suscité des remous à la veille de Noël. Dans un entretien au Parisien, mardi 24 décembre, le secrétaire d’Etat au Numérique a exprimé le souhait de lancer une expérimentation de la reconnaissance faciale en temps réel sur des images de vidéosurveillance. Cette phase devrait durer de six mois à un an, « sous la supervision de la société civile et de chercheurs », précise le membre du gouvernement. Le règlement général sur la protection des données (RGPD) interdit « l’utilisation de la reconnaissance faciale sans le consentement des personnes qui y sont soumises » et seuls les individus qui auront donné leur accord seront donc identifiés durant ce laps de temps, précisent Les Echos. Mais pour l’heure, il est encore difficile d’obtenir davantage de détails sur ce test. @franceinfo.

►  Revue de liens : – Cédric O n’est «pas certain» qu’Alicem soit un jour déployée @le_Parisien ; – Le gouvernement souhaite faire une expérimentation dans la vidéosurveillance (@LesEchos) ; – Les systèmes de reconnaissance faciale sont racistes (@iatranshumanism) ; – Le gouvernement veut expérimenter la reconnaissance faciale sur les images de vidéosurveillance (@LUsineDigitale)