25 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 25 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Numérique

x► Cliquer, c’est polluer. Oubliez la dématérialisation, le virtuel. « Le numérique n’a rien d’immatériel », écrit l’Ademe dans un rapport, « La face cachée du numérique », publié en novembre 2019. Ce document est l’une des quelques études qui mesurent l’empreinte laissée par l’informatique sur notre environnement. L’impact n’est pas neutre, il va même croissant mais n’est pas si simple à quantifier. Revue des principales connaissances sur le sujet. « À l’échelle planétaire, en 2019, le numérique est constitué de 34 milliards d’équipements pour 4,1 milliards d’utilisateurs. La masse de cet univers numérique atteint 223 millions de tonnes, soit l’équivalent de 179 millions de voitures (cinq fois le parc automobile français). » Ces chiffres saisissants sont issus du rapport publié en septembre 2019 par GreenIT, un cabinet d’expertise qui défend un développement éco-responsable de l’informatique. @franceculture. Légende image : Un tas de vieux composants informatiques dans une usine de recyclage à Guiyu en Chine, à une centaine de km de Hong Kong. Crédits : Guillaume Payen / Getty.

24 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 24 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Patrimoine

► Tempête de 1999 : la lente reconstruction du moulin de Valmy. « C’est, dans un sens, un mal pour un bien. » Bertrand Courot, le maire de Sainte-Ménehould, a pris de la distance. Ce lundi 23 décembre, il présente fièrement le centre historique de Valmy, situé juste sous le moulin du même nom, emblème de la République française. Sans la tempête qui a fait tomber le célèbre moulin, le centre historique n’aurait jamais vu le jour. Le 26 décembre 1999, toute la France subit la tempête Lothar, surnommée « la tempête du siècle ». Des vents très violents, notamment à plus de 150 km/h à Reims, auront raison du moulin, qui tombe en morceaux. « De suite, on se dit qu’il faut reconstruire le moulin. On découvre un fracas de bois, ce qui suscite une émotion localement et un élan de générosité national et international, » se souvcient Bertrand Courot. @franceinfo.

#Energie

► Hydrogène et autoconsommation en tête de gondole. Le développement de l’autoconsommation collective coïncide naturellement avec les progrès du parc photovoltaïque (principale source de production d’électricité par les particuliers). En favorisant ce mode de production d’électricité, le gouvernement favorise donc la production d’énergie renouvelable. En Novembre, la ministre Elisabeth Borne a fait un nouveau pas vers la démocratisation de la pratique en assouplissant la réglementation. Bien que sa production soit encore très largement issue de processus carbonés, l’hydrogène formule de nombreuses promesses. Abondance de la ressource, émissions potentiellement nulles, mobilité verte, stockage d’électricité : H2 fait l’objet d’une innovation foisonnante. Lire la suite de l’article sur le site @WeAreLeonard

#Centre_Ville

► À Moulins, le manager de centre-ville redonne vie aux commerces. En février 2017, Moulins, préfecture de l’Allier, 20.000 habitants, a mis en place un ambitieux plan de revitalisation, créant notamment un poste de « manager du centre-ville ». Un travail qui commence à porter ses fruits et intéresse aujourd’hui d’autres municipalités confrontées aux mêmes difficultés. Entre 2005 et 2015, plus de 70 enseignes avaient mis la clé sous la porte à Moulins. Alors que le taux de vacance commerciale progressait inexorablement, le centre se vidait de ses habitants. Cyril Martin, manager du centre-ville de Moulins explique : « Quand la mairie m’a appelé, j’avoue que j’ai été cherché le soir sur Internet ce que c’était qu’un manager de centre-ville ! se souvient-il. Et puis ça m’a plu de mettre de l’huile dans les rouages pour redonner un visage attrayant au centre-ville… Aujourd’hui, c’est un métier qui a le vent en poupe : beaucoup de nouveaux managers m’appellent pour me demander mes recettes… jusque depuis la Martinique ! » @Le_Figaro

#Monnaie

► L’Agglor est une monnaie d’échange initiée par le collectif Ville en transition d’Orléans dans le Loiret. Son principe repose sur l’échange, le don et la construction de lien social. Un exemple : la boulangerie de la rue du Faubourg de a mis en place l’Agglor. Chaque jour, le boulanger dépose un plateau d’une vingtaine de viennoiseries invendues de la veille que n’importe qui peut venir échanger contre un Agglor. Ce système permet « de réduire le gaspillage. @franceinfo

► Quand les entreprises auront leur propre monnaie. La presse du monde entier est en alerte ce 18 juin 2019. Après des fuites en série, Facebook doit enfin lever le voile sur son projet très attendu de « Facebook Coin » (Libra). Six mois plus tard, l’effervescence est quelque peu retombée. Sous la pression des États, certains partenaires du milliardaire de 35 ans ont même quitté l’aventure. Mais la future libra prend forme. Il y a quelques semaines, l’association qui réunit tous les membres du projet (Uber, Spotify, le français Iliad…) a dévoilé ses premières avancées : plus de 50.000 transactions ont été effectuées avec succès sur la version test du réseau. Un peu partout sur la planète des sociétés réfléchissent à des systèmes similaires. Walmart dépose des brevets à tour de bras. La messagerie russe Telegram doit lancer le « Gram » en 2020. Le patron de Twitter voit le bitcoin comme une solution d’avenir. Amazon et Google planchent eux aussi sur de possibles applications… Pourquoi ne le feraient-elles pas ? @LesEchos

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le traçage mobile, une pratique inéluctable ?. À retenir cette semaine : – La toxicité du web est dérisoire comparée à l’échec de la Big Tech à réinventer le monde physique. C’est le vrai problème avec la Silicon Valley ; – On nous a promis communauté, civisme et commodité. Au lieu de cela, nous nous sommes retrouvés disloqués, méfiants et désengagés. Dans les années 2010, nous sommes tous devenus aliénés par la technologie ; – L’absence de diversité ethnique dans les médias canadiens précipite leur chute. Ils ne représentent plus leur pays ; – Médias d’information : « Si 2019 a marqué un changement, c’est la prise de conscience que non seulement le navire coule, mais qu’il n’y a pas de canots de sauvetage ».

#Reconnaissance faciale 

► : le gouvernement souhaite faire une expérimentation dans la vidéosurveillance. Contre « les projections irrationnelles » des uns et des autres, Cédric O et le gouvernement ont décidé de sauter le pas. Sur le sujet très polémique de l’utilisation de la reconnaissance faciale à des fins de vidéosurveillance, le secrétaire d’Etat au numérique vient de faire part, dans une interview au « Parisien », du souhait du gouvernement « d’ouvrir une phase d’expérimentation, de six mois à un an, sous la supervision de la société civile et des chercheurs ». Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos

#IA

► L’intelligence artificielle est « dans l’impasse ». Faute d’une théorie de l’intelligence, les ingénieurs de l’intelligence artificielle tâtonnent dans des démarches empiriques dont les succès éphémères cachent mal les limites, observe l’informaticien Vincent Bérenger dans une tribune au « Monde ». Alors que se multiplient les applications de l’intelligence artificielle (IA) à grande échelle après des décennies de stagnation, sa capacité à produire une intelligence équivalente à la nôtre est remise en cause, et le terme même d’intelligence lui est dénié. Les acteurs majeurs de la discipline confirment que l’on est encore bien loin du but. Au-delà de l’euphorie actuelle, l’IA serait-elle donc dans l’impasse ? Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Numérique

► Best of 2019 de nos (longs) entretiens autour du numérique. Faut-il supprimer tous nos réseaux sociaux ? Le marché du streaming peut-il tenir bon face à Netflix ? Si Internet est conçu pour nourrir nos biais cognitifs, comment s’en libérer ? Les données biométriques peuvent-elles servir une noble cause ? Comment Uber a-t-elle réécrit les règles du travail ? Les enjeux du numérique sont passionnants et les personnes que nous avons rencontrées cette année pour en discuter l’ont été tout autant : on espère du moins vous en convaincre avec cette sélection non-exhaustive de nos entretiens de l’année dédiés à ces questions :

  1. Jaron Lanier : « Internet nous a rendus incapables de régler les vrais problèmes »
  2. Francesca Bria  : « Bâtir des alternatives à Facebook est une urgence absolue »
  3. Jen Shradie : « Internet a toujours été inégalitaire »
  4. Alain Le Diberder : « Il faudrait créer un Netflix européen et public »
  5. Tali Sharot : « Notre cerveau n’est pas fait pour penser le long terme »
  6. Matthieu Bourgeois : « Nous sommes au Moyen-Age du numérique »
  7. Marc Dugain : « Dire qu’on va y arriver grâce à la technologie, c’est criminel »
  8. Jamie Bartlett : « Nous serons bientôt incapables de faire des choix. La démocratie aura alors disparu »
  9. Alex Rosenblat : « Uber, c’est de la sous-traitance poussée à l’extrême, enrobée dans un discours technologique »
  10. Alexei Grinbaum : « Le jugement éthique est une affaire d’humains, pas de robots’ @usbeketrica

23 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Dans le sud-est de l’Australie, l’équivalent de la surface de la Belgique est parti en fumée depuis septembre.  « Nous ne viendrons pas à bout de ces feux tant que nous n’aurons pas de véritables pluies. » Le commissaire aux incendies de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, Shane Fitzsimmons, s’inquiète de l’intensité des incendies sur la partie sud-est de l’Australie. Au moins trois millions d’hectares, soit l’équivalent de la superficie de la Belgique, ont été détruits depuis septembre par les flammes.La côte sud-est étouffe sous une vague de chaleur qui a déclenché des centaines de feux sur son chemin. Sydney, la plus grande ville du pays avec ses 5,2 millions d’habitants, est asphyxiée par la fumée des incendies qui font rage au nord, au sud et à l’ouest de la ville. Le pays est habitué aux incendies de brousse tous les ans, mais la précocité et la violence des sinistres cette année, accompagnés de températures très élevées, n’ont fait qu’accroître les inquiétudes. Ils ont également suscité des débats sur le changement climatique, qui touche particulièrement cette île continent.  @franceinfo. Légende image : Des arbres dévorés par les flammes derrière une propriété à Balmoral, à 150 kilomètres au sud-ouest de Sydney, le 19 décembre 2019. Photo : Peter Parks / Afp.

#Ville

► A Toronto, Bianca Wylie défie Google et sa ville connectée. Bianca Wylie a le sens de la formule quand elle évoque le projet futuriste du quartier Quayside, à Toronto (Ontario). Depuis deux ans, cette militante de 40 ans, mère de deux enfants, donne des cauchemars aux dirigeants de Sidewalk Labs, compagnie sœur de Google, qui projettent de transformer cette friche portuaire de la métropole canadienne en laboratoire innovant de la « smart city ». Sur le compte Twitter de la Torontoise s’affiche une photo de bonbons acidulés, de ceux qui, sous la douceur du sucre, explosent en bouche et piquent longtemps la langue. L’image illustre joliment les prises de position drôles et souvent acides de celle qui se régale à épingler les éléments de langage des communicants du géant américain. @lemondefr

► New Clark City, ville nouvelle au nord de la métropole de Manille, aux Philippines, est en cours de construction. Les politiques et les urbanistes de ce pays excessivement vulnérable aux turbulences du réchauffement et aux séismes ont voulu en faire une cité « résiliente au changement climatique », une alternative plus verte et plus  » intelligente  » dont l’achèvement est prévu pour 2022. La  » smart city  » naissante a déjà accueilli en novembre 2019 la 30e édition des jeux du Sud-Est asiatique. Les premiers occupants des lieux, la communauté autochtone Aeta, cultivaient leurs champs depuis des temps préhistoriques. Ils n’ont aucun titre de propriété à produire pour revendiquer les terres destinées à l’urbanisation. New Clark City s’érige sans eux et ils ne seront pas parmi les 1,12 million appelés à la peupler.

#Géolocalisation

► L’espionnage mobile – Facebook a admis traquer en permanence la localisation de ses utilisateurs même lorsque ces derniers désactivent la géolocalisation. Une enquête du New York Times a révélé les agissements des entreprises du traçage mobile largement non réglementées et peu scrutées, dont un des fichiers de données a enregistré plus de 50 milliards de pings de localisation de plus de 12 millions d’Américains. Même nos conversations peuvent être enregistrées et utilisées à des fins publicitaires. Vous n’avez rien à cacher ? Réfléchissez bien… @Metamedia.

#FaitsDivers

► « En une soirée on a réussi à les retrouver » : comment un pirate informatique de 16 ans a identifié les deux mineurs soupçonnés de viol dans l’Essonne. Deux mineurs, soupçonnés du viol d’une adolescente à Morsang-sur-Orge (Essonne) et de la diffusion de sa vidéo sur les réseaux sociaux, ont été mis en examen dimanche 22 décembre et placés en détention. Les deux adolescents, âgés de 16 ans, ont été mis en examen pour « viol en réunion » et « enregistrement ou diffusion d’une image d’atteinte à l’intégrité d’une personne » (« happy slapping »).

Ce sont les parents des deux adolescents qui les ont conduits au commissariat de Juvisy-sur-Orge vendredi soir, entre 22h et minuit. Ils avaient été menacés de manière importante à la suite de leur identification. En effet, un hacker (pirate informatique) de 16 ans a réussi à identifier les deux mineurs mis en cause et a divulgué leur identité sur les réseaux sociaux. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

#IA

► Quelle éthique pour l’intelligence artificielle ? Des questions nombreuses autour du développement de l’intelligence artificielle se posent alors que ces programmes autonomes prennent de plus en plus de décisions dans des domaines variés. Mais ces décisions des machines peuvent-elles suivre une éthique particulière et laquelle ? Entretien avec Martin Gibert, chercheur en éthique de l’intelligence artificielle à l’université de Montréal. Des systèmes d’IA (intelligence artificielle) proposent des décisions de justice à des juges aux Etats-Unis, d’autres en France repèrent des fraudeurs de caisses d’assurances ou tentent de prédire les crimes. Des véhicules autonomes circulent en phase de test en attendant que la législation ne les laisse rouler en toute liberté. Des hôpitaux s’essayent au diagnostic par intelligence artificielle, quand des départements de Défense testent des robots militaires autonomes. @ Tv5MondeInfo.

#Entreprise

► Penser une culture d’entreprise taillée pour la génération Y : une priorité pour demain ? D’après une étude menée par Toluna pour Interface en mai 2019, la qualité de vie au travail est un véritable levier stratégique de la performance de l’entreprise. Il n’est en effet aujourd’hui plus à prouver que les salariés doivent se sentir bien dans leur environnement professionnel pour être plus efficaces. La culture d’entreprise est d’ailleurs une démarche immuable au bien-être au travail, qui est vouée à devenir l’un des principaux facteurs de différenciation des organisations souhaitant attirer et conserver les talents de demain. @SiecleDigital.

#Transport

► Ces applications de transport qui tirent profit de la grève. Sur les quais de métro bondés, en voiture où à vélo, le smartphone est devenu l’allié numéro un pour arriver à bon port malgré la grève. Les utilisateurs multiplient les téléchargements et certaines applications tirent leur épingle du jeu. C’est le constat dressé par la société américaine de mesures d’audience App Annie qui a publié un comparatif des dix applications de transport les plus téléchargées en France entre le 24 et le 30 novembre, la semaine précédant le début du mouvement social, avec celles plébiscitées par les clients depuis deux semaines. Ces résultats incluent aussi bien les téléchargements sur iOS et GooglePlay. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

#Media

► Journalisme et métriques : les questions à se poser. Par Sophie Chauvet, doctorante au LERASS (Université de Toulouse Paul Sabatier), dans le cadre du projet JOLT, et basée à Samsa.fr. En quelques décennies, métriques et analytics se sont imposés dans les salles de rédaction. Avec la montée du big data et de l’IA (qui génèrent ces métriques), l’euphorie des data scientists, face à la possibilité de tout quantifier et prédire, déborde sur le journalisme. Pour cette profession confrontée à une crise de confiance et de ressources, les métriques sont-elles une opportunité? Sommes-nous obsédés par ces données ? Ma première rencontre avec les métriques ne s’est pas bien passée. Je travaillais alors dans une agence de publicité et je regardais ces chiffres à longueur de journée, cherchant celui qui plairait au client, et qui permettrait de mettre une flèche qui monte sur les rapports de performance de nos campagnes. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Sciences

► Comment naissent les idées lumineuses ? Le grand mystère de la créativité. Depuis les années 2000, les neurosciences tentent, après la psychologie et les sciences cognitives, de comprendre les processus mentaux et cérébraux qui font naître l’étincelle. Comment les idées nouvelles naissent-elles ? La question intrigue depuis des siècles le monde scientifique. D’inspiration divine pour les philosophes de l’Antiquité, elles font l’objet de publications scientifiques « depuis 1850 », date le spécialiste de la créativité Todd Lubart, ancien directeur du laboratoire de psychologie appliquée LATI à Paris-Descartes. « Il s’agissait alors de cerner comment les grandes idées de chercheurs étaient apparues. » A l’époque, on parle encore d’« imagination », le terme « créativité » apparaissant dans les années 1940 aux Etats-Unis. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

20 Déc

Régions.news #404 – Edition du vendredi 20 décembre 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image.  A Ponts-de-Cé, près d’Angers (Maine-et-Loire), une ferme de 21 280 panneaux solaires produit de l’électricité capable de fournir l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 4 000 foyers. Cet équipement a été installé sur un ancien site d’enfouissement de déchets ménagers, un terrain impropre à la construction et à l’agriculture. « On n’aurait rien pu faire de ce site qui était un site très pollué, une pollution volatile. S’il fallait dépolluer, cela aurait été un coût financier très important pour la commune, qui aurait été de 3 millions d’euros », explique le maire Les Ponts-de-Cé. A lire aussi : Métropole d’Angers : la ferme solaire des Ponts-de-Cé est entrée en production. (Photo prise par un drone de l’agence A l’Ouest Images).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Alternative aux batteries dont le recyclage est loin d’être assuré, la pile à combustible, est l’une des solutions pour la transition énergétique. Cette technique, déjà utilisée pour les voitures et les vélos, le sera désormais pour les besoins industriels puisque qu’Hydrogène de France (HDF) vient d’annoncer la construction, dans la métropole bordelaise, de la première usine au monde de fabrication en série de piles à hydrogène de forte puissance. Cette usine qui va couter 15 millions d’Euros, sera capable de produire l’équivalent de 50 MW par an.

► Peugeot PSA souhaite construire une grande usine de fabrication de batteries automobiles pour véhicules électriques qui va créer 2500 emploi. Les sites candidats :  Douvrin, près de Lens (Pas-de-Calais), Trémery, près de Metz (Moselle) et Sochaux (Doubs).

► Sur le site de @franceinfo, on vous explique pourquoi le télétravail peine à se généraliser en France. Avec la grève des transports débutée le 5 décembre, la question du télétravail revient sur le devant de la scène. Encouragée par les responsables politiques comme alternative aux déplacements, cette pratique commence à se développer au regard de ses avantages. Un jour télétravaillé pour 28,8 millions d’actifs en France représenterait en moyenne 1h10 de transport évité par personne, soit 4,4 millions d’emplois à temps plein et 4 milliards de litres de carburant économisés, selon un rapport de la mission Coworking : territoires, travail, numérique. Alors quels sont les obstacles au développement du télétravail : aucune obligation légale existante, réticence des employeurs, existence de freins matériels, incidence sur les conditions de travail.

► Dans l’Allier, on teste des robots pour le désherbage en plein champ. Pour cela on fait appel à l’intelligence artificielle pour identifier et trier les plans, un long apprentissage qui mêle reconnaissance visuelle et informatique. A terme, il s’agira de proposer des solutions pour diminuer l’usage des produits chimiques comme le glyphosate, le plan Ecophyto II prévoyant la diminution de 50% des produits phytopharmaceutiques d’ici 2050.

► Revue de liens : – Désertification médicale en Ile-de-France, un cri d’alarme lancé par des médecins spécialistes ; – Les automobilistes du Tarn testent un guidage lumineux intelligent sur une route dangereuse entre Castres et Albi.

Légende image. Des montgolfières flottant au-dessus de Putrajaya, la nouvelle capitale administrative de Malaisie. (Photo : Mohd Rasfan Agence France-Presse). Le phénomène des villes dites intelligentes est en explosion à l’échelle de la planète. Sarah Moser, géographe canadienne explique : « Je croyais que les villes nouvelles étaient un phénomène des années 1960. À l’époque, j’avais répertorié 20 villes nouvelles alors qu’aujourd’hui, j’en compte plus de 200. Ce sont les Brasília de notre ère »

#Ville

► Les dizaines de villes nouvelles (dites smartcities) qui apparaissent essentiellement dans les pays du Sud, se veulent connectées, écologiques, récréatives. Mais elles promettent aussi un meilleur des mondes aux accents sécuritaires. « Nous sommes dans une période de construction frénétique : de nouveaux projets sont annoncés en permanence, presque exclusivement dans des pays en développement, explique Sarah Moser. Géographe à l’université McGill de Montréal, où elle anime le New Cities Lab (laboratoire des villes nouvelles). Ces villes sont dirigées comme des compagnies privées, avec un maire qui est en fait un PDG. Certaines sont même cotées en Bourse, comme King Abdullah Economic City ». La chercheuse prépare pour 2020 un atlas décrivant 100 de ces Babylones modernes, après avoir étudié quelque 150 projets.

#IoT

► A quelques jours de Noël, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) publie un guide pour l’usage des jouets connectés le 16 décembre 2019. Elle rappelle que comme tout objet connecté, les jouets peuvent confronter son utilisateur à plusieurs problématiques. Les données ainsi collectées peuvent potentiellement être utilisées à des fins de ciblage publicitaire ou détournées par un individu malveillant, par exemple à des fins d’escroquerie ou de harcèlement. la Cnil émet un ensemble de recommandations comme « être très vigilant concernant les possibilités de connectivité ouverte par le jouet » ou « déconnecter le jouet et effacer les données ».

#Tendance

► « Le numérique » n’est pas un tuyau, un simple nouveau canal de diffusion, ou une vulgaire technologie, c’est une insurrection qui, en se passant des médiations, change notre rapport au monde et dessine une nouvelle civilisation. Sans doute fallait-il un écrivain pour le démontrer. Car c’est la thèse convaincante du romancier, musicologue et homme de théâtre italien Alessandro Baricco si bien exprimée dans son dernier livre « The Game » paru cet automne chez Gallimard. Meta media en fait faisons une synthèse pour ouvrir son nouveau Cahier de Tendances Méta-media, Automne-Hiver, « À la recherche des humanités numériques – Chroniques d’une insurrection » @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La désinformation, nouvel outil de la classe politique britannique. À retenir cette semaine : – France Medias Monde redoute d’être marginalisé au sein de la future holding de l’audiovisuel public ; – Régulation des plateformes : le CSA s’entoure d’un comité d’experts sur la désinformation en ligne ; – Ce moteur de recherche utilise ses profits pour planter des arbres ; – Yubo, le réseau social français au succès croissant ; – La 5G et la lutte contre le dérèglement climatique sont-elles compatibles ? ; – Pourquoi les moins de 30 ans se méfient du téléphone (pour téléphoner).

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 20 décembre 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Pollution

► Nantes : un nuage connecté pour connaître la qualité de l’air. Un drôle d’arbre, non… de lampadaire… pas vraiment non plus. La Samoa (Société d’aménagement de la métropole ouest atlantique) qui a installé ce… mobilier urbain, le présente comme un nuage connecté. Et effectivement, le tout fait penser à un petit nuage tombé du ciel et qui resterait accroché à un poteau. Passée la vision onirique, il s’agit d’un équipement tout à fait sérieux créé par la société Design 9. Relié à des capteurs, le nuage affichera différentes couleurs en fonction des données qu’ils lui fourniront sur la qualité de l’air ambiant. « Une couleur verte pour une bonne qualité, jaune pour une qualité dégradée et orange pour une mauvaise qualité de l’air » nous dit le dossier de présentation. Pour le public qui passera à proximité et prendra ainsi connaissance de ce qu’il respire, il s’agira d’adapter son comportement. Vert : favorisons les modes de déplacement actifs (marche à pied, vélo) et les transports en commun. Jaune : Préférons les modes de déplacement actifs (marche à pied, vélo) et les transports en commun pour ne pas générer plus de pollution. Soyons attentifs aux symptômes (difficultés respiratoires) des personnes sensibles (femmes enceintes, jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques, ayant des problèmes cardiovasculaires ou respiratoires) qui nous entourent. @franceinfo. Légende image : Le nuage connecté installé quai Hoche à Nantes. Photo : Olivier Quentin / France Télévisions.

#Commune

► Adoption du nouveau PLU intercommunal de Rennes Métropole : une urbanisation trop galopante ? Les 43 communes de Rennes Métropole ont adopté, à une large majorité fin décembre, le premier Plan Local d’urbanisme intercommunal, ainsi que le futur Plan local de l’habitat. Il s’agit pour la métropole rennaise d’un premier PLUI, c’est à dire une planification commune à l’ensemble des 43 communes de la Métropole, de l’urbanisation de 2020 à 2035. Ce document, qui a demandé 4 ans de préparation, doit servir à une plus grande cohérence et une meilleure conciliation du développement économique et urbain avec la préservation de l’environnement. Un avis, que ne partageaient visiblement pas les opposants, qui manifestaient devant l’hôtel de Rennes Métropole durant le conseil, pour protester contre ce plan. Ce PLUI, qui bien qu’ayant fait l’objet de consultations et d’une enquête publique, ne semble pas faire l’unanimité, tout comme le plan local d’habitat en vigueur depuis 2015. @franceinfo.

#IA

► « L’intelligence artificielle, vers un Homme diminué ? ». Marie David est ingénieur diplômée de l’École Polytechnique et a dirigé plusieurs équipes dédiées au Big Data et à l’IA dans le secteur de la banque et de l’assurance. Avec Cédric Sauviat, elle est l’auteur d’Intelligence artificielle. La nouvelle barbarie(Ed. du Rocher, 2019). Elle explique : « La Silicon Valley aime à transmettre le mythe d’une intelligence artificielle toute puissante, alimentée par les succès récents de la discipline. Or si l’IA a une histoire et ce depuis le congrès de Darmouth qui lui donne naissance, c’est bien celle d’échecs successifs. Au fur et à mesure que la discipline s’est développée ses ambitions se sont réduites. En revanche il est vrai que dans des domaines très spécialisés, comme les jeux de sociétés ou la reconnaissance d’image, les algorithmes d’IA obtiennent en effet des performances supérieures. Mais cela n’a rien de spectaculaire : cela fait bien longtemps que par exemple les ordinateurs calculent mieux et plus vite que les humains. » @Le_Figaro.

#Reconnaissance_Faciale

► Vers un nouveau cadre légal en 2020 ? Après la société civile, le gouvernement américain lui-même met en lumière les biais raciaux et les erreurs commises par les logiciels de reconnaissance faciale, jetant un doute sur la pertinence d’un déploiement à grande échelle de ces solutions. Le débat bout aussi en France, dans l’attente d’une réponse politique et législative. Alors que la reconnaissance faciale, couplée à la vidéosurveillance de masse, se généralise en Chine et se déploie en Russie, les réticences sur cette technologie d’intelligence artificielle se font de plus en plus entendre. Après la Cnil française, qui a mis en garde dans une note contre les « risques d’atteintes aux libertés individuelles » et les difficultés liées à la protection des données personnelles, le gouvernement américain lui-même exprime ses réticences, en se penchant sur la question des biais qui induisent des erreurs. Lire la suite de l’article sur le site @latribune

#Publicité

► Publicité sur les moteurs de recherche : l’Autorité de la concurrence condamne Google à 150 millions d’euros d’amende en France pour « abus de position dominante ». Google va devoir mettre la main à la poche. L’Autorité de la concurrence a condamné le géant américain à une amende de 150 millions d’euros, vendredi 20 décembre. Elle lui reproche « un abus de position dominante » sur le marché de la publicité en ligne. « L’Autorité sanctionne Google pour avoir abusé de la position dominante qu’elle détient sur le marché de la publicité liée aux recherches, en adoptant des règles de fonctionnement de sa plateforme publicitaire Google Ads opaques et difficilement compréhensibles et en les appliquant de manière inéquitable et aléatoire », peut-on lire dans le communiqué. L’instance française enjoint à Google de clarifier les règles de fonctionnement de sa plateforme publicitaire Google Ads ainsi que les procédures de suspension des comptes, qui lui permet d’exclure tel ou tel site. C’est la première fois que l’Autorité de la concurrence française sanctionne le groupe américain. Ce dernier a déjà annoncé qu’il allait faire appel de cette amende. @franceinfo.

19 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 19 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

►  A Ponts-de-Cé, près d’Angers (Maine-et-Loire), une ferme de 21 280 panneaux solaires produit de l’électricité capable de fournir l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 4 000 foyers. Cet équipement a été installé sur un ancien site d’enfouissement de déchets ménagers, un terrain impropre à la construction et à l’agriculture. La commune des Ponts-de-Cé a mis presque dix ans avant d’obtenir la validation du chantier par le Ministère de l’environnement. « On n’aurait rien pu faire de ce site qui était un site très pollué, une pollution volatile. S’il fallait dépolluer, cela aurait été un coût financier très important pour la commune, qui aurait été de 3 millions d’euros », explique le maire Les Ponts-de-Cé, @franceinfo. Légende image : Mise en production de la centrale photovoltaïque de la Petite Vicomté aux Ponts-de-Cé. Photo prise par un  drone de l’agence A l’Ouest Images. A lire aussi : Métropole d’Angers : la ferme solaire des Ponts-de-Cé est entrée en production@villeintelmag.

#Santé

► Draguignan : elle crée des vêtements anti-ondes pour les mamans et pour les bébés. Dans un petit atelier à Draguignan, Maud confectionne des vêtements avec un tissu à base de fibres métalliques. « Les ondes diffusées par le téléphone portable vont être coupées par ce tissu, c’est ce que l’on appelle un tissu de blindage », explique-t-elle. Selon Laetitia Trisconnia, sage-femme spécialisée, en santé environnementale « les ondes sont invisibles mais présentes partout, on sait qu’il y a un risque mais il n’est pas encore précis ». Cependant, il y a une période plus à risque que les autres, celle dîte des 1000 jours, entre la grossesse et les deux ans. « La barrière osseuse cérébrale est beaucoup fine chez un enfant très jeune, il peut donc y avoir plus de conséquences si l’on téléphone à côté d’un enfant d’un an qu’à côté d’un enfant de cinq ans » explique la sage-femme. @ franceinfo

#Cybersécurité

► L’intelligence artificielle ne remplacera pas (tout de suite) l’humain. Depuis le 16ème siècle, la machine inspire de la défiance, l’humain craignant pour ses revenus. Aujourd’hui cette image persiste, même au sein des pôles SI des entreprises, pourtant ce n’est pas demain que l’IA évincera les RSSI. Le rythme effréné auquel l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) a progressé ces dernières années commence à avoir des effets transformateurs dans de nombreux domaines. Si l’on ajoute à cela un monde de plus en plus (inter)connecté à la merci de cyberattaques d’une fréquence et d’une ampleur alarmantes, il n’est pas étonnant que l’IA et l’apprentissage automatique se soient mis au service de la cybersécurité pour détecter et neutraliser les cybercriminels. Lire la suite de l’article sur le site @frsilicon

#IA

► L’intelligence artificielle, eldorado ou arnaque du siècle ?. L’intelligence artificielle (IA) est l’un des sujets les plus rebattus de cette année. Mais, depuis six mois, les propos à son sujet sont de plus en plus négatifs, jusqu’à laisser penser que l’IA serait une usurpatrice. Une défiance qui se traduit par le gel des investissements de certaines grandes organisations et des « commentateurs » qui crient aux biais, à l’ingérence, à l’inexplicabilité, à la vulnérabilité, à la non-industrialisation, et qui dénoncent la bêtise de cette forme d’intelligence. En parallèle, du côté des utilisateurs, clients et collaborateurs, peu de choses semblent bouger Mais alors, où est la vérité ? Pourquoi en est-on toujours à l’an zéro après tant d’euphorie et une IA placée « au cœur » des plans stratégiques de la plupart des entreprises ? Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives

18 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 18 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Un record mondial pour Haliade-X, l’éolienne géante aux pales construites à Cherbourg. Le prototype d’éolienne Haliade-X, installé à Rotterdam (Pays-Bas) et monté des pales construites à l’usine LM Wind Power de Cherbourg, a établi un nouveau record mondial. L’Haliade X est la plus grande éolienne du monde. Les pales culminent à 260 m. Cette machine, qui a vocation à être installée en mer, doit fournir l’équivalent de ce que consomment » 16 000 foyers européens ». D’après un communiqué de GE Renewable Energy, « le prototype a établi un nouveau record mondial le weekend dernier en étnt la première turbine éolienne à produire  262 MWh d’énergie propre en 24 heures, suffisamment pour suvenir aux besoins de 30 000 foyers dans la région. » Le mois dernier, l’éolienne la plus grande du monde avait produit son premier kWh. @franceinfo. Légende image : Le prototype Hliade-X à Rotterdam (Pays-Bas). Photo GE Renewable Energy.

#Commerce

► Le supermarché de demain sera entre réalité augmentée et reconnaissance faciale. L’objectif est de personnaliser « l’expérience » en magasin grâce à une multiplication de services digitaux, notamment via l’application client. Dans un centre conçu comme un vrai magasin situé à Lille, toutes les innovations sont développées et testées. Ainsi chaque application permet aux vendeurs, directement sur leur tablette, d’avoir accès à un historique d’achat à partir d’un compte client. Si les enseignes sont prêtes à proposer ces services, c’est aussi que la bataille des données fait rage dans votre caddie pour cibler au plus près vos attentes et favoriser l’acte d’achat. Quitte à être trop intrusifs ? En Europe, le règlement sur la protection des données personnelles (RGPD) oblige les enseignes « à demander un consentement libre, spécifique, éclairé et univoque au titulaire d’un compte client avant que ses données soient collectées », rappelle Nataliia Bielova, chercheuse à l’institut national de recherche en informatique et automatique (INRIA) spécialisée dans la protection de la vie privée. Voir les conditions détaillées dans le document de la CNIL de 2018. @LObs.

#Mobilité

► Dans l’Ouest, 500 km de « routes connectées » prêtes à accueillir les véhicules de demain. ancé en 2014, le projet Scoop, cofinancé par la Commission européenne, a permis d’implanter une centaine d’antennes spéciales, à un millier d’euros pièce, sur des routes nationales et départementales, offrant un réseau d’environ 500 km de routes connectées en Bretagne et en Loire-Atlantique, un des cinq sites pilotes en France. Le site de l’Ouest, qui comprend le périphérique de Nantes, est désormais « opérationnel », se félicite Katell Kerdudo, chef du service mobilité-trafic à la Direction interdépartementale des routes (DIR) Ouest, lors de la présentation du projet mardi à Pleumeleuc (Ille-et-Vilaine). Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.

#Environnement

► « La Seine a de la chance, écrivait Jacques Prévert. Elle n’a pas de soucis, elle se la coule douce, le jour comme la nuit ». Mais la réalité est tout autre. À Paris, un mouvement de contestation s’est formé au printemps à l’annonce de la construction sur le fleuve de trois passerelles commerciales, financées par le privé. L’association La Seine n’est pas à vendre, créée en juin 2018 à l’initiative d’un collectif de personnalités du monde de l’architecture, a obtenu une première victoire fin novembre avec l’annonce d’un « réexamen » de ces projets contestés. Lire l’article « Faut-il reconnaître la Seine comme une entité vivante ? » sur le site @usbeketrica.

17 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 17 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Photographie

► Légende image : Le moulin de Migé dans l’Yonne se situe à une quinzaine de kilomètres d’Auxerre. Photo de Claude Heudes vue sur le site de France 3 Bourgogne-Franche.

#IoT

► A quelques jours de Noël, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) publie un guide pour l’usage des jouets connectés le 16 décembre 2019. Elle rappelle que comme tout objet connecté, les jouets peuvent confronter son utilisateur à plusieurs problématiques. Les données ainsi collectées peuvent potentiellement être utilisées à des fins de ciblage publicitaire ou détournées par un individu malveillant, par exemple à des fins d’escroquerie ou de harcèlement. @LUsineDigitale.

#IA

► Pourquoi représente-t-on si mal l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle aurait-elle besoin d’un imprésario ? Si les articles sur le sujet se multiplient dans la presse, la nature même de l’IA rend sa représentation difficile. Bilan des courses : dans les banques d’images, elle est souvent incarnée par des robots dantesques ou des cervelles bleues en lévitation dans un océan de chiffres. Mais quel a été l’élément déclencheur d’autant de clichés ? Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

#Ville

► Le CNES et la Smart City Montpellier sélectionnent 14 projets innovants. Au terme d’un appel à projets pour sa démarche Smart City, la Métropole de Montpellier a dévoilé, le 16 décembre, les 14 projets portés par des start-ups et sélectionnés pour créer de nouveaux services urbains. Quatre d’entre eux seront accompagnés en partenariat avec le Centre national d’études spatiales (CNES). Dans le cadre de son programme de Smart City baptisé « Cité intelligente » et initié en 2011, Montpellier Méditerranée Métropole (M3M) a lancé un appel à projets national, en juin 2019, dont elle vient de livrer les résultats. Un total de 14 projets conçus par des entreprises, des start-ups, des Scops ou des associations a été sélectionné en vue de produire des démonstrateurs et services urbains innovants destinés à améliorer la qualité de vie des habitants. Lire la suite de l’article sur le site @LaTribuneMtp.

► Smart City : « il faut concevoir une IA avec ses utilisateurs et non pas pour eux ». Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle et des technologies qui l’utilisent ? Depuis plusieurs années, ce débat anime la place publique entre les potentiels emplois qu’elle peut faire disparaître, ou encore l’exploitation des données que cette intelligence récolte sur ses utilisateurs, sans parler des robots intelligents qui pourraient remplacer les hommes ? Face à ces inquiétudes, le Forum Smart City, organisé par La Tribune, a consacré une table ronde sur le sujet, vendredi 13 décembre, à l’occasion de sa 5ème édition. Lire la suite de l’article sur le site @LaTribuneTlse.

#Climat

► Décarboner la société grâce à la donnée, la gamification et la psychologie. Emmanuel Watrinet, Julien Janson et Simon Létourneau, les co-fondateurs de Carbo, tous les trois ingénieurs, se sont aperçus que pour lutter contre le changement climatique, la connaissance des données chiffrées ne suffit pas. Par contre, en utilisant ces données et en ayant recours à la gamification, il devient possible de jouer sur des biais psychologiques individuels incitant à passer à l’action. Lire l’article sur le site @usbeketrica.

#Entreprise

► Le numérique, frein ou accélérateur de la communication en entreprise ? Organisation en silo, télétravail, dispersion d’une équipe aux quatre coins du monde : les difficultés à surmonter pour assurer une bonne circulation des messages dans l’entreprise sont de plus en plus nombreuses. Il en résulte, hélas, que des contenus sont trop souvent poussés à une audience, sans vraiment permettre à celle-ci d’interagir avec l’émetteur. L’art de la conversation se perd au profit de l’ère de l’information. Face à ce constat, des forums réels ou virtuels se tiennent dans certaines organisations. DHL organise, par exemple, des séances de questions/réponses lors de « townhalls », des réunions sur les sites au cours desquelles la direction prend la parole. D’autres, comme AXA France, ont déjà expérimenté la version digitale de ces séances au travers de dialogues « t’chat » avec le comité exécutif. Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives

#RéalitéVirtuelle

► Quel avenir pour la réalité augmentée ? Été 2016. Armés de leur smartphone, des hordes d’individus arpentent, seuls ou en meute, les rues et parcs des villes du monde entier à la recherche d’étranges petits personnages. Le succès planétaire du jeu sur mobile Pokemon Go révèle au grand public le potentiel ludique de la réalité augmentée (RA), cette nouvelle technologie qui permet de superposer des éléments en deux ou trois dimensions sur les espaces réels qui nous entourent. Dans le jeu, les petits Pokemon se retrouvent ainsi perchés sur des arbres, ou se déplacent en temps réel à l’intérieur de pièces de bâtiments existants, seulement visibles par ceux qui ont téléchargé l’application… Avec plus d’un milliard de téléchargements en trois ans, son éditeur, le studio américain Niantic, a touché le grand public et ce fut un jackpot: déjà plus de 3 milliards de dollars de revenus générés! Ce succès reste une exception. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro

16 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Nouvelles villes, meilleur monde ? Plus propres, plus « vertes », exclusives, connectées, intelligentes, futuristes, efficaces et souvent en totale rupture avec les conditions socio-économiques de la majorité de la population des pays en développement où elles naissent. Le phénomène des villes nouvelles est en explosion à l’échelle de la planète. Sarah Moser, professeure au Département de géographie à l’Université McGill, est à la tête du New Cities Lab, qui se consacre à l’étude et à la documentation de l’explosion aux quatre coins du globe des villes nouvelles conçues pour les plus fortunés. Ces jours-ci, cette géographe donne un cours sur les villes modernes, le premier en son genre au monde. Lors d’un séjour de recherche en Malaisie il y a une douzaine d’années, Sarah Moser a eu vent de l’existence de Putrajaya, l’immaculée capitale administrative de ce pays d’Asie du Sud-Est. « Je croyais que les villes nouvelles étaient un phénomène des années 1960. À l’époque, j’avais répertorié 20 villes nouvelles alors qu’aujourd’hui, j’en compte plus de 200. Ce sont les Brasília de notre ère », nous explique-t-elle, dans son bureau aux murs tapissés de photos et de cartes de districts urbains créés pour les aspirations des fortunés membres du club des 1 %. @LeDevoir. A lire aussi : « On bâtit l’avenir sur des tables rases quand l’urgence écologique et sociale commande un urbanisme de la réparation » @lemondefr. Légende image : Des montgolfières flottant au-dessus de Putrajaya, la nouvelle capitale administrative de Malaisie. Photo : Mohd Rasfan Agence France-Presse.

► De la ville intelligente à la ville capturée. Dès l’origine, le projet de ville intelligente a été défini de manière ambiguë : « il promet d’habiliter la planification urbaine en faisant de la ville un centre de données en temps réel sur tous les aspects de son fonctionnement et d’optimiser l’infrastructure urbaine via des capteurs reliés dans un réseau centralisé ». Son enjeu est profondément économique : il vise avant tout à produire une efficacité nouvelle, pour un coût moindre ; il vise à introduire « l’esprit d’entreprise à l’hôtel de ville » explique Jathan Sadowski doctorant à l’école d’architecture et de design de l’université de Sydney dans RealLife mag). Lire la suite de l’article sur le site @internetactu

#Travail

► Grève contre la réforme des retraites : on vous explique pourquoi le télétravail peine à se généraliser en France. Avec la grève des transports débutée le 5 décembre, la question du télétravail revient sur le devant de la scène. Encouragée par les responsables politiques comme alternative aux déplacements, cette pratique commence à se développer au regard de ses avantages. Un jour télétravaillé pour 28,8 millions d’actifs en France représenterait en moyenne 1h10 de transport évité par personne, soit 4,4 millions d’emplois à temps plein et 4 milliards de litres de carburant économisés, selon un rapport de la mission Coworking : territoires, travail, numérique. Alors pour quelles raisons le télétravail n’est-il pas encore généralisé en France ? @franceinfo.

#Agriculture

► Dans l’Allier, on teste des robots pour le désherbage en plein champ. Pour cela on fait appel à l’intelligence artificielle pour identifier et trier les plans, un long apprentissage qui mêle reconnaissance visuelle et informatique. A terme, il s’agira de proposer des solutions pour diminuer l’usage des produits chimiques comme le glyphosate, le plan Ecophyto II prévoyant la diminution de 50% des produits phytopharmaceutiques d’ici 2050. @franceinfo.

#AlertePollution

► « Aujourd’hui, des zones Natura 2000 sont en panne » : pourquoi des dizaines de sites, pourtant protégés, n’échappent pas à la pollution. « Vous entrez dans un site protégé Natura 2000 ! » Lors d’une balade en forêt ou au bord d’une rivière, vous avez peut-être déjà remarqué ce type de panneaux, indiquant une zone classée. Mis en place en 1992, « il s’agit du plus vaste réseau de sites protégés au monde », se félicite le ministère de la Transition écologique et solidaire. Une fierté qui n’est pas partagée par tous. Décharges sauvages, pesticides, écoulements polluants… Sur notre plateforme #AlertePollution, près d’une trentaine de riverains ont signalé plusieurs sites Natura 2000 délaissés ou pollués, partout dans l’hexagone. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La désinformation, nouvel outil de la classe politique britannique. À retenir cette semaine : – France Medias Monde redoute d’être marginalisé au sein de la future holding de l’audiovisuel public ; – Régulation des plateformes : le CSA s’entoure d’un comité d’experts sur la désinformation en ligne ; – Ce moteur de recherche utilise ses profits pour planter des arbres ; – Yubo, le réseau social français au succès croissant ; – La 5G et la lutte contre le dérèglement climatique sont-elles compatibles ? ; – Pourquoi les moins de 30 ans se méfient du téléphone (pour téléphoner).

#Algorithmie

► Aurélie Jean à @franceinter. La « numéricienne » est l’invitée de Patricia Martin pour son livre « De l’autre côté de la machine » paru aux éditions de l’Observatoire. @franceinter.

► La seconde vague de la responsabilité algorithmique. Durant la décennie qui vient de se passer, la question de la responsabilité algorithmique est devenue une préoccupation importante pour les spécialistes des sciences sociales, les informaticiens, les journalistes comme les juristes. Les chercheurs et militants n’ont cessé de nous montrer les biais algorithmiques et les manipulations que les outils de décision automatisée permettaient. Les régulateurs ont commencé à réagir et à prôner la loyauté, la transparence, l’équité, la non-discrimination… Ce lent et long travail d’élaboration des politiques pour s’assurer de la responsabilité des systèmes techniques ne fait que commencer, assure le professeur de droit américain Frank Pasquale dans un billet de blog. Les enjeux de transparence et d’audit des algorithmes s’engagent à petits pas. Cette responsabilisation sera longue à se mettre en place, à trouver ses modalités, mais elle avance, assure le juriste. Lire la suite de l’article sur le site @internetactu

#Information

► « Avec les deepfakes, n’importe qui peut devenir un démon de la manipulation ». En avril 2018, une enfant de huit ans est violée puis tuée dans le village de Rasana, en Inde. La journaliste d’investigation Rana Ayyub, qui couvre l’affaire, est alors victime d’une intense campagne de cyber-harcèlement. Alors qu’elle boit un café avec un ami, elle reçoit un message contenant le lien d’un contenu pornographique. « Sur la vidéo, c’était mon visage, raconte-t-elle sur le Huffington Post. J’étais choquée mais j’étais sûre que ce n’était pas moi : j’ai les cheveux bouclés, pas raides. Puis j’ai commencé à vomir… » La vidéo visionnée ce jour-là par Rana Ayyub est ce que l’on nomme un deepfake : une fausse vidéo créée à l’aide de photos d’un visage que l’on transpose sur le corps de quelqu’un d’autre. Cette technologie, basée sur le deep learning (apprentissage profond), permet également d’imiter une voix pour lui faire tenir un discours qui n’a, en réalité, jamais été prononcé tel quel. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

#Cahier_de_Tendances

► « Le numérique » n’est pas un tuyau, un simple nouveau canal de diffusion, ou une vulgaire technologie, c’est une insurrection qui, en se passant des médiations, change notre rapport au monde et dessine une nouvelle civilisation. Sans doute fallait-il un écrivain pour le démontrer. Car c’est la thèse convaincante du romancier, musicologue et homme de théâtre italien Alessandro Baricco si bien exprimée dans son dernier livre « The Game » paru cet automne chez Gallimard. Meta media en fait faisons une synthèse pour ouvrir son nouveau Cahier de Tendances Méta-media, Automne-Hiver, « À la recherche des humanités numériques – Chroniques d’une insurrection » @metamedia.

13 Déc

Régions.news #403 – Edition du vendredi 13 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Des lofts sur l’eau, dans le port de Gruissan, dans l’Aude. Photo : Jean-Michel Deguine / Alliance Plaisance (Photo : Jean-Michel Deguine / Alliance Plaisance)  Et si demain on habitait sur la mer ? Une réalité dans les pays nordique, « la maison qui flotte » peut l’être en France. Ainsi à Gruissan, il sera même possible, dès février, de passer la nuit dans de petits appartements flottants, amarrés au port de plaisance par des cordages. En 2021, une trentaine de ces logements sur l’eau, « avec tout le confort d’une maison », seront installés dans le port.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Alors que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient d’annoncer que 36 produits phytosanitaires à base de glyphosate ne pourront plus être utilisés en France à compter de fin 2020, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Dijon (Côte-d’Or) expérimente depuis plusieurs années des systèmes agroécologiques pour s’en passer. Dans la ferme expérimentale de Dijon, les chercheurs de l’INRA ont planté des haies et des arbres, des bandes enherbées ou fleuries ont été semées pour étudier la régulation biologique. Une des innovations de ce projet est d’associer les professionnels au projet. C’est ce qu’on appelle la science collaborative. Le principal enjeu de cette expérimentation est d’aider des agriculteurs à sortir d’une impasse. En France, comme dans le monde, de plus en plus d’agriculteurs choisissent de ne plus labourer, ils sèment directement. Ce qui favorise la richesse organique des sols.

► Chaque année, près de 2 millions de repas sont servis dans les restaurants scolaires des collèges publics de Vendée et la lutte contre le gaspillage alimentaire devient un enjeu important. Mis en œuvre par le département, le DéfiZéroGaspi a comme objectif de diminuer le volume des déchets de 30% dans les restaurants scolaires. Avec les économies réalisées, le département souhaite « favoriser l’achat de produits issus de l’agriculture de saison, de proximité et de l’agriculture biologique, maintenir le prix du repas à un tarif accessible à toutes les familles (…), et faire découvrir aux jeunes de nouveaux goûts et de nouvelles saveurs ». Depuis le lancement du DéfiZéroGaspi en 2017, il a déjà été constaté une diminution de 4,5% du gaspillage dans les collèges.

► Ils sont les sentinelles du réchauffement climatique, les guides de haute-montagne vont voir leur métier totalement chamboulé dans les prochaines années. Pour le guide de haute-montagne Georges Unia, membre du Syndicat national des guides de montagne (SNGM). « on va devenir des passeurs. Il va falloir qu’on fasse comprendre qu’on est tous responsables et qu’on doit tous protéger cet univers ».

► Contrôle Z, c’est le nom d’une exposition photographique qui se tient dans l’ancienne prison de Guingamp (Côtes-d’Armor). Dans les photos présentes, une même interrogation : comment nos libertés individuelles sont surveillées par les outils de contrôle numérique qui nous entourent aujourd’hui et s’immiscent dans nos vies sans en avoir l’air. Des millions d’attitudes, chaque instant scruté, analysé par des « algorythmes » à la vitesse de la lumière ! Le pionnier dans le domaine est l’américain Jeff Guess. En 1993, il s’offre sa photo de mariage grâce à une image d’un radar de police lors d’une infraction pour excès de vitesse.

Légende image. Dans une ferme de la région de Moscou, en Russie, les vaches portent des casques de réalité virtuelle pour faire en sorte qu’elles soient moins stressées au moment de la traite et améliorer ainsi la qualité de leur lait. Pour l’heure, il semble simplement que la diffusion de ces images virtuelles de vertes prairies rende les vaches moins anxieuses. (Photo du Ministère de l’Agriculture russe).

#Ville

► La ville du futur doit intégrer le fait que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, et que sa croissance ne doit donc pas anéantir ces ressources. Elle doit veiller à consommer le plus d’énergies renouvelables possible, voire à être positive en matière de production d’énergie. Dans le domaine des transports, de nombreuses initiatives voient le jour. La ville de demain peut-être économe. Le site d’Usine Nouvelle aborde cette problématique en cinq épisodes : 1/ Des projets numériques pour rendre la ville intelligente et économe, 2/ Le label qui rend les bâtiments éco-responsables, 3/ L’électricité en circuit court, un vrai courant alternatif, 4/ Les véhicules électriques se rechargent… aux lampadaires et 5/ Strasbourg, pionnière de la mobilité décarbonée.

#Énergie

► Atacama, au nord du Chili, est le désert le plus sec du monde. Sur ces terres arides poussent désormais des champs entiers de panneaux solaires. On y trouve 378 880 panneaux très exactement Il s’agit de la troisième plus grande centrale photovoltaïque du pays. C’est le groupe français EDF qui a fait le pari, il y a quatre ans, de l’énergie solaire en Amérique du Sud. Il a investi au total 369 millions d’euros au Chili. « À Atacama, on a 360 jours de soleil par an. Sans aucun nuage, et c’est surtout ici que le rayonnement du soleil est le plus élevé au monde », explique un ingénieur chilien. Les groupes français Total et Engie ont également investi, faisant monter à 10% la part du solaire dans le pays, ce qui est cinq fois plus qu’en France. À lire aussi : Au nord de Nouméa (Nouvelle Calédonie), la petite ville de Boulouparis abrite désormais la plus grande centrale solaire avec stockage de France. Construit sur un terrain de 35 hectares, ce parc, connecté au réseau public, permet d’alimenter environ 40.000 personnes.

#IA

► « L’intelligence artificielle est un vieux mythe. La plupart de ses technologies datent des années 50. Et environ tous les 20 ans on s’excite sur elle pendant quelques années et puis après on s’intéresse à autre chose. On appelle ça les « hivers de l’IA ». En ce moment on serait plutôt dans l’été donc, voyez-vous. Mais certains se demandent si l’hiver n’est pas proche. Pourquoi ? Parce que malgré la puissance démesurée dont ils bénéficient désormais (merci l’empreinte carbone, au passage) et des volumes abondants de données (un peu sexistes et racistes toutefois), les robots sont toujours aussi cons qu’avant. C’est juste qu’ils réfléchissent plus vite. (…) En résumé, ce n’est pas parce que l’intelligence artificielle a l’air intelligente qu’elle l’est. », écrit Benoît Raphaël, co-fondateur de Trendsboard  et du média robot Flint, dans un article sur le site @FrenchWeb.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► En Chine, plus de limite pour la reconnaissance faciale. À retenir cette semaine : – La France se dote d’un comité d’éthique sur le numérique ; – Le côté obscur du recyclage des déchets électroniques ; – Jolie carte interactive du @nytimes sur la pollution des grandes villes ; – Amazon : aucune firme n’est jamais autant entrée dans la vie des gens et comme exemple : Baltimore.

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