14 Fév

Régions.news #411 – Edition du vendredi 14 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Un pompier à Peyrehorade (Landes) le 14 décembre 2019. (Photo : Gaizka Iroz/Afp). La cartographie des futurs impacts du réchauffement en Europe qui vient d’être publiée, montre que les canicules, submersions marines, feux de forêts et autres sécheresses vont s’étendre sur le continent européen et gagner en fréquence et en intensité. C’est ce que donne à voir le jeu de cartes interactives simulant les impacts du dérèglement climatique réalisé par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Dans le centre-ville de Dieppe (Seine-Maritime), l’habitat est très resserré. Ainsi un drone survole cette partie de la ville pour observer l’état des maisons. Des images avec une précision de 20 millions de pixels sont réalisées par un droniste professionnel dieppois. Elles permettent de révéler l’état des toitures, les infiltrations, les fissures. Ainsi la ville peut vérifier les résultats des travaux qui ont fait l’objet d’une demande préalable. Les propriétaires de logements indignes, voire dangereux seront aussi rappelés à leur responsabilité.

► Depuis la fin de l’année 2019, le centre hospitalier de Valenciennes, dans le Nord, expérimente un logiciel d’intelligence artificielle qui a révolutionné l’organisation du service des urgences. Avec cet outil, le personnel peut anticiper avec fiabilité les flux de patients jusqu’à une semaine et ainsi éviter l’engorgement du service. Selon la direction de l’hôpital, les avantages sont nombreux. « Cela nous permet d’ajuster les équipes pour que le service ne soit pas en tension comme il l’était souvent avant l’expérimentation et cela réduit donc aussi le temps d’attente pour les patients », assure le directeur de l’établissement.

► Lancé par l’association Créacoop 25, un marché coopératif et participatif « T’as meilleur temps ! », verra le jour en septembre 2020 à Besançon (Doubs). Comment fonctionnera ce supermarché coopératif ? C’est un commerce à but non lucratif. Pour faire ses courses dans ce supermarché, il faut être coopérateur, c’est-à-dire acheter une part sociale (100 euros, environ) et travailler trois heures par mois dans le magasin : mettre en rayon, tenir les comptes, être à la caisse, gérer les stocks etc. Pour l’instant, l’association compte cinq cents membres. La particularité : les choix sont faits par les adhérents et le bio ainsi que les circuits-courts sont privilégiés.

► Après Ecosia, le moteur de recherche qui plante des arbres, voici YouCare, celui qui offre des repas aux animaux. Fondé en mai 2018 par deux levalloisiens. À chaque nouvelle recherche, de l’argent est collecté grâce à la publicité. Cet argent est ensuite redistribué à des associations de protection animale. Le moteur de recherche indique qu’environ 45 recherches permettent d’offrir un repas à un animal dans un refuge. Au total, YouCare aide 24 associations en France métropolitaine et dans ses territoires d’Outre-Mer (Réunion, Guadeloupe, Mayotte), en Belgique, en Suisse et aux Etats-Unis.

Légende image. Publiée le 5 février par deux groupes de réflexion respectivement allemand et britannique, une étude annonce que « les émissions de gaz à effet de serre issues des centrales produisant de l’électricité dans l’Union européenne ont diminué plus fortement en 2019 qu’au cours de n’importe quelle année depuis au moins 1990 ». Ainsi dans l’U.E., les centrales éoliennes et solaires ont, pour la première fois en 2019, produit plus d’électricité que les centrales à charbon. Photo de Dieter_G via Pixabay (CC).

► En octobre 2017, Sidewalk Labs, a remporté l’appel d’offres pour transformer la friche portuaire de Quayside au sud de Toronto, en quartier futuriste piloté par les technologies et les données numériques. Parmi les innovations proposées par Google : les feux tricolores intelligents pour s’adapter au trafic routier en temps réel, les pistes cyclables chauffées en hiver pour éviter qu’elles ne soient ensevelies sous la neige, le réseau souterrain de robots assurant la distribution des colis et la gestion des déchets, ou encore les immeubles dotés d’abris imperméables se déployant automatiquement lors d’intempéries. Mais le projet soulève d’immenses inquiétudes concernant la collecte et l’utilisation des données des résidents. Après avoir donné un accord de principe le 31 octobre 2019, les autorités locales décideront de poursuivre ou d’arrêter le projet le 31 mars prochain. Lire l’article de Jean Haëntjens, économiste-urbaniste, spécialiste des stratégies urbaines, La « Google City » à Toronto, c’est grave docteur ? Lire le document de la Fabrique de la cité : « Expédition urbaine de Toronto »

#Ville

► « Une ville durable est par définition une ville qui se situe à la convergence des défis écologiques, des changements climatiques, du durable et de la biodiversité… La ville durable n’est rien d’autre qu’une ville viable, d’une ville vivable, d’une ville équitable. Au XXIème siècle, nous avons Internet partout, tout est connecté et nous voulons que cette connexion serve à créer un lien social, à lutter contre le changement climatique. Nous ne voulons pas d’une ville connectée qui isolent les gens. On est hyper connecté technologiquement mais socialement déconnecté », explique Carlos Moreno, scientifique franco-colombien et expert international de la Smart City humaine, lors d’une conférence-débat, le 29 janvier à Calvi (Corse). À lire : Le destin des villes passe par les habitants et Replacer l’habitant au centre de la ville du futur ?

#Transport

► Marre de prendre l’avion ? Voyagez en avatar ! « Les avatars ont le potentiel de connecter les gens partout dans le monde d’une façon que ne permettent pas les voyages traditionnels, expliquait ANA (All Nippon Airways), la principale compagnie aérienne japonaise, en présentant en octobre 2019 son projet de plate-forme de tourisme à base d’avatars. Notre vision d’une planète mieux connectée s’appuie sur les dernières innovations en matière de robotique, de réalité augmentée, de réalité virtuelle et d’intelligence artificielle pour transformer la manière dont les humains interagissent ». Concrètement, le service Avatar-In offre la possibilité de visiter le Japon par avatar interposé, via un robot mobile piloté à distance par un « voyageur » qui lui ne se déplace pas.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Pour la première fois, YouTube révèle ses recettes publicitaires. À retenir cette semaine : – Quelle couverture journalistique pour des élections en période de perte de confiance ? ; – Les médias produisent moins de contenus mais gagnent en audience ; – Les formats immersifs, sont-ils l’avenir du journalisme ?

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